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Sam 8 Jan - 19:19
Chapitre 1.2
Ben & Tedrick
domaine du valhalla - rond de longe
08.01.22
Se promenant dans l'écurie, Tedrick ne manquait pas de jeter un regard par-dessus les portes de box qui passaient dans son champ de vision. Il faisait un peu plus frais d'un coup et tout semblait calme, paisible. Pas un bruit autre que celui des chevaux qui l'encerclaient. Dans ce moment comme hors du temps, le brun aurait pu se croire au paradis. Il était en paix, détendu. Il savait qu'il avait encore du pain sur la planche, mais pour une fois, il se sentait totalement libéré d'un poids. Il ne savait pas trop pourquoi, puisque rien n'avait changé, mais rentrer dans l'écurie, parcourir les allées lui faisait du bien. Un environnement qu'il contrôlait à peu près, et c'était relaxant de savoir que rien n'échappait à son contrôle. Arrivant au bout de l'allée, ses yeux se posaient automatiquement sur le box du brave Ben. L'étalon se redressait, plongeant son regard dans celui de son propriétaire. Une communication invisible opérait entre eux. Hochant délicatement la tête en fermant les yeux, Tedrick quittait momentanément les allées de l'écurie pour rejoindre la sellerie. Elle se trouvait dans le même bâtiment, alors il n'avait pas une grande distance à parcourir. Il fut donc revenu auprès du bai en un clin d’œil, apportant avec lui un licol, des guêtres, une couverture de marcheur et une longe de travail. Ben n'était bien entendu pas surpris, il connaissait bien son programme routinier et attendait patiemment que l'on vienne le chercher pour sa séance de longe. Comme il en avait l'habitude, il se décalait alors, laissant l'homme entrer dans le box afin qu'il puisse le préparer. Le remerciant d'une caresse sur l'encolure, Tedrick lui ôtait donc sa couverture d'écurie, la remplaçant par sa couverture de marcheur rayée. Se laissant faire, le selle français attendait sagement que son propriétaire ait pu poser les guêtres sur ses antérieurs avant de se faire licoler. Attachant alors la longe de travail, le brun finissait par tendre une friandise à son partenaire. Il s'était montré coopératif et cela méritait d'être récompensé. À présent, il était temps de se rendre dans le rond de longe!
Calme, Ben suivait son propriétaire jusqu'à l'installation circulaire qu'il connaissait bien. Immobile, il attendait sagement que l'homme ait refermé la porte derrière eux et qu'on lui donne le signal de départ. Il n'eut pas à attendre bien longtemps, en effet, le brun ramassait aussitôt la chambrière afin de l'inciter à prendre le pas. Coopératif, Ben s'élançait. L'allure n'était pas molle mais pas précipitée pour autant. Il évoluait dans le calme sur un cercle parfait, bien aidé par la piste ronde tout de même. Dans un premier temps, il ne recevait aucun ordre, après tout, son propriétaire souhaitait avant tout qu'il mette ses muscles en route à son rythme. Pour cette raison, son attention avait tendance à s'égarer un petit peu. Il tournait la tête en dressant les oreilles, entendant un cheval passer à proximité du rond de longe. Oubliant un peu son cavalier, il s'immobilisait une seconde, repartant de lui-même en se rappelant qu'il y avait quelqu'un au bout de sa longe. N'ayant aucune attente particulière, Tedrick avait décidé de ne pas se fâcher quant à ce manque de professionnalisme. Et puis, comme il le pensait, il n'eut qu'à demander un changement de main pour que l'étalon bai s'exécute sans se poser la moindre question. Le félicitant d'un compliment, il le laissait alors avancer dans l'autre sens. Ben semblait rêvasser, mais à quoi pensait-il? Habituellement, il était exemplaire, mais ce matin, son esprit paraissait ailleurs. Tedrick spéculait peut-être, mais il était curieux de savoir ce qui préoccupait l'étalon. Une fois suffisamment échauffé, il décidait donc d'attirer un peu son attention, commençant à demander quelques transitions montantes et descendantes dans l'allure et entre les allures que le selle français maîtrisait à la perfection. Il était expérimenté, du haut de ses presque dix ans, et ces exercices n'avaient plus de secrets pour lui. Tedrick n'était donc pas surpris de le voir transitionner vers l'arrêt, adopter le pas rassemblé ou allongé sans éprouver de réelle difficulté. Le sourire en coin, il lançait un compliment à sa monture, plutôt content de le voir toujours aussi agréable et réactif au travail.
Réalisant encore quelques transitions à chaque main, Tedrick se redressait afin de demander à son partenaire de prendre le trot. Agitant les oreilles, la demande vocale suffit à l'étalon pour s'élancer à l'allure demandée. Faisant de jolies foulées amples, Ben se montrait encore une fois parfaitement exemplaire. Il progressait sur son cercle sans tenter d'accélérer sa foulée ou de ralentir. Constant, concentré et appliqué, il était particulièrement sympathique de travailler avec lui. Il jurait avec certains des éléments du domaine, parfois trop passif ou trop nerveux, lui était un joli modèle d'équilibre. Intelligent, stable et aussi à l'aise dans sa tête que dans son corps, il était un exemple de perfection aux yeux de son propriétaire. S'il pouvait en avoir plus comme lui, il aurait signé tout de suite. Ce n'était malheureusement pas le cas, et il aimait tous ses chevaux équitablement, qu'ils soient trop faciles ou trop compliqués, mais il était vrai que Ben faisait partie de ceux avec lesquels il aimait le plus travailler au quotidien. Sans parler de son comportement et de ses résultats en compétition où il savait mettre tout le monde d'accord. Enfin, inutile de partir en réflexion ainsi. Pour le moment, il était avec Ben pour une vingtaine de minutes et c'était le plus important. Alors, le laissant progresser aux deux mains, il lui laissait le temps de prendre son rythme avant de poursuivre les exercices qu'ils avaient vus au pas. Ainsi, il poursuivait ses exercices de transitions montantes et descendantes, autant entre les allures que dans l'allure. Encore une fois, l'étalon bai se montrait particulièrement réactif et attentif, un véritable élève modèle. Ce cheval avait le don de le faire sourire, il n'y avait pas à se battre avec lui, entre autres, une séance de longe plutôt relaxante pour le jeune homme! Et puisqu'il se comportait à merveille et que le temps filait, il allait être temps d'achever cette séance par un peu de galop.
Alors qu'une fine averse commençait à tomber dehors, remplissant les vitres du rond de longe de gouttelettes, l'étalon bai restait attentif aux potentielles attentes de son cavalier. S'il avait été distrait en début de séance, il était désormais tout à fait studieux, et ce fut donc sans mal que son propriétaire l'envoyait au galop sur le cercle. Dans un calme olympien, l'étalon prenait donc l'allure supérieure. Pas de bonds, pas de coup d'éclats, Ben restait sage sur le cercle. Il n'était de toute façon pas du genre à péter en l'air contrairement à d'autres, mais c'était toujours agréable de voir un cheval partir dans le calme et dans la sérénité, et non pas en trombe en se jetant droit devant lui sans réfléchir. Ainsi, le brun permettait au bai d'évoluer encore quelques tours sur la piste avant de demander une transition descendante que l'animal lui accordait dès lors que la demande avait été formulée. N'oubliant pas de le remercier en le complimentant, Tedrick le laissait souffler quelques foulées. Il demandait alors un changement de main aussitôt exécuté avant de renvoyer l'étalon dans l'autre sens. De nouveau, le départ fut réalisé dans le calme, et après plusieurs tours, une nouvelle transition vers le trot fut demandée. Avançant un poil rapidement, il ne fallait pas longtemps pour que le bai adopte de nouveau une allure convenable lui permettant de reprendre le galop dans les meilleures conditions et sans se mettre en difficulté. Aussitôt, après quelques tours afin de reprendre son souffle, l'étalon adoptait de nouveau le galop, toujours dans une bonne attitude. À l'occasion, Tedrick lui proposait de rassembler ou d'allonger sa foulée, et à aucun moment Ben ne faisait de manières. Il participait de bon cœur sans jamais se plaindre, et son regard pétillant permettait à Tedrick de penser qu'il aimait bien ça lui aussi. Enfin, peut-être était-ce juste sa manière de voir la chose? Ben n'étant pas doté de la parole, il ne pouvait que spéculer sur ce qui se passait réellement dans sa tête. Effectivement, peut-être juste que Ben trouvait ça plus confortable d'obtempérer. En attendant, les séances se passaient toujours bien avec lui et ce n'était pas Tedrick qui s'en plaindrait!
Les vingt minutes étaient finalement écoulées, il était donc grand temps pour Ben d'achever sa séance. Ainsi, son propriétaire l'invitait peu à peu à reprendre le trot puis le pas. Calme, le bai étirait son encolure vers le bas, reprenant son souffle et redescendant en pression. Les naseaux dilatés, il soufflait, ayant bien donné de sa personne. Content, Tedrick attendait quelques minutes avant de lui proposer de s'arrêter complètement. Le selle français n'y manqua pas, réalisant un bel arrêt au carré. Redressant l'encolure, il fixait son propriétaire et s'avançait posément lorsque celui-ci l'invitait à se rapprocher. Fouillant dans sa poche, Tedrick lui offrait une friandise, que l'étalon prélevait aussitôt afin de la savourer. Un sourire en coin, le jeune homme caressait son chanfrein, laissant ses doigts glisser jusqu'à son nez avant de lui tapoter l'encolure. Il avait bien travaillé, et désormais, il avait droit à un peu de repos avant sa séance montée quotidienne. Ainsi, le couple quittait l'installation, marchant un instant sous la petite pluie pour regarder l'écurie. S'arrêtant devant le box de l'animal, Tedrick ouvrait la porte et lui ôtait sa longe de travail, lui permettant de pénétrer tout seul comme un grand dans son box. Lui laissant le temps de se retourner, il entrait ensuite à son tour afin de le délicoler puis de lui ôter ses guêtres. Sage, Ben se laissait faire, y compris lorsqu'il lui retira sa couverture de marcheur afin de lui réinstaller sa couverture d'écurie sur le dos. Une nouvelle friandise pour le féliciter de son bon comportement et il finissait par curer ses pieds, un geste effectué avant et après chaque séance, montée ou à pied. Un caillou ou autre saleté coincé sous le sabot pourrait le blesser ou le gêner dans ses déplacements, Tedrick y était donc particulièrement vigilent. Et puis finalement, après une dernière caresse sur le bout du nez, le brun quittait le box. II avait d'autres chevaux à sortir, en attendant, il était grand temps pour Ben de se reposer et de se détendre avant leur prochaine sortie.
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Ven 21 Jan - 12:07
longe aux trois allures
going down to the grave x tedrick – année des 3 ans
2036 mots
La journée n'était toujours pas finie pour Tedrick. Ce n'était pas vraiment des heures supplémentaires à proprement parler, et de toute façon, aucune journée n'était vraiment similaire, mais cet après-midi, il avait prévu une séance bien spéciale. Tous les chevaux étaient au paddock et profitaient désormais du restant de leur journée, tous sauf Going Down To The Grave. Encore en plein débourrage, le jeune étalon n'avait pas de véritables routines de travail et passait la plupart de ses journées à ne rien faire, si ce n'était presque. Depuis leur séance sur le port du harnachement, Tedrick prenait chaque jour un peu de temps pour le bai afin de le panser puis de le seller. Le but de cette nouvelle routine était de s'assurer que le jeune selle français s'habituait bien au port de la selle et du filet, c'est-à-dire de dédramatiser un peu l'équipement, ou plutôt de le rendre routinier. Deux semaines s'étaient écoulées depuis la mise en place de cette routine et il fallait dire que Going Down s'était finalement bien habitué. Il était donc grand temps pour le couple de passer à l'étape supérieure, c'est-à-dire la longe aux trois allures. Pour l'étalon qui n'aimait pas trop rester à sa place, cette séance devrait donc être plus agréable. Pendant longtemps Tedrick s'était néanmoins tâté sur un point important. Sellerait-il l'étalon pour cette séance où se contenterait-il d'un licol? Après une mûre réflexion, il avait jugé bon de l'équiper, ce qui permettrait par la même occasion de compléter sa désensibilisation. C'était donc bien décidé qu'il avait rejoint le box de l'étalon bai afin de lui accorder un bon pansage. Une fois propre, il l'avait donc équipé d'un tapis, d'un amortisseur, d'une selle ainsi que de son filet et d'une paire de guêtres. L'étalon prêt à partir, Tedrick n'avait plus eu qu'à mettre ses gants avant de prendre la longe de travail, mise en place correctement sur le filet après avoir entortillé les rênes, puis le couple prenait la direction du rond de longe pour commencer cette séance de débourrage.
Fermant la porte derrière lui, Tedrick accordait une caresse sur l'encolure du jeune cheval avant de lui proposer de réaliser un petit tour de l'installation en main. Suivant son cavalier, l'étalon marchait sur la piste, attentif à son environnement. Il avait dors et déjà été lâché ici, mais cela remontait à un certain temps et le brun souhaitait donc s'assurer que son partenaire prenait ses aises. Il serait dommage qu'il prenne peur d'un détail qu'il n'aurait pas pu observer auparavant, il lui faisait donc une petite visite guidée aux deux mains. Si Going Down To The Grave avançait d'un pas plein d'entrain, il n'était pour l'instant pas irrespectueux, comportement que voulait souligner le jeune homme qui le récompensait fréquemment d'une caresse sur l'épaule et d'un petit compliment. Après quelques tours, lorsqu'il considérait que son partenaire était prêt, Tedrick regagnait peu à peu le centre du manège. Comme bons nombres de chevaux, le premier réflexe du selle français fut de tenter de rejoindre son partenaire. À chacune des tentatives de rapprochement, le brun prenait donc soin de repousser l'étalon sur la piste à l'aide de sa chambrière. L'idée était de lui faire comprendre qu'il devait rester sur le cercle et non pas tâcher de le rejoindre à la moindre occasion. Patient, il corrigeait fermement, mais gentiment chaque approche de l'animal, le renvoyant inlassablement sur le cercle, et ce, jusqu'à ce qu'il comprenne que là était sa place. Le bai était loin d'être bête, et dès lorsqu'il eut compris qu'il devait rester sur la piste, il se faisait chaudement félicité par divers compliments. Puisqu'il était désormais à sa place et y restait, bien que le cercle ne soit pas tout à fait circulaire, Tedrick décidait de commencer plus sérieusement cette séance de longe aux trois allures qui marquerait une grande avancée dans le débourrage du bai.
Il fallu un peu de temps pour que Going Down To The Grave n'intègre qu'il devait se tenir sur la piste, et non pas à chercher à joindre son propriétaire à la moindre opportunité. Patient et ferme, Tedrick obtenait finalement satisfaction après quelques rappels à l'ordre. Le bai avait au moins compris où était sa place, ce qui leur permettait de commencer réellement la séance. Ainsi, pour l'instant, le brun n'attendait qu'une chose de son partenaire : qu'il marche sur la piste. C'était dans les cordes de l'étalon qui coopérait sans vraiment broncher. Malgré tout, son pas était comme à son habitude, rapide et pressé. Obtenir un cheval posé était une tâche laborieuse avec lui, et ce n'était vraiment pas évident pour Tedrick de le faire patienter. Pour l'instant, il était en mouvement, c'était déjà une bonne chose, seulement, le brun était conscient que s'il ne le sollicitait pas, au moins son cerveau, alors le bai se lasserait et commencerais à se montrer plus...désagréable. Ainsi, il le laissait réaliser quelques tours avant de commencer à intégrer les demandes qui lui deviendraient bientôt routinières. Dans un premier temps, il décidait de commencer à voir avec sa monture le changement de main. L'utilisation d'un licol permettait ce genre de manœuvre impossible en filet, et l'avantage était qu'il n'avait pas besoin de lui faire casser son cercle ou de le couper totalement dans le mouvement. S'armant de sa chambrière, il lui barrait la route et réalisait de petits mouvements circulaires orientés vers le jeune cheval, répétant régulièrement "change". Pilant, Going Down effectuait quelques marches arrières, les oreilles en arrière. Seulement, connaissant sa monture, Tedrick soupçonnait qu'il prenait cette attitude pour réfléchir plus que par inconfort. Et effectivement, analysant ce qu'on pouvait attendre de lui, le bai esquissait un demi-tour, aussitôt chaudement félicité oralement. Accélérant un peu le pas, le jeune cheval réalisait quelques tours avant d'être à nouveau importuné pour reprendre cet exercice de changement de main. Loin d'être bête, le selle français n'avait pas besoin d'être sur sollicité pour intégrer l'information, au contraire. Après plusieurs demandes suffisamment espacées pour ne pas lasser tout de suite le jeune cheval, Going Down semblait assez maîtriser l'exercice, de quoi amplement satisfaire les espérances de son propriétaire.
Le changement de main dès lors intégré, Tedrick pouvait passer à la suite de son éducation. Avant de commencer le trot, il était important pour le brun d'instaurer les freins. C'était avant-tout une question de sécurité, puisqu'il était plus important de pouvoir arrêter un cheval que de le lancer au galop. Alors, abaissant la longe, il répétait "oh oh" de sorte à inciter l'étalon à décélérer et atteindre l'immobilité complète. Seulement, il fallut un peu de temps pour parvenir à immobiliser le bai, ce dernier tractant pour continuer d'avancer. Encore une fois, c'est la patience de Tedrick qui permit de débloquer la situation, et après un tour complet, Going Down décéléra finalement progressivement pour atteindre l'arrêt. Dès lors, Tedrick relâchait la demande, se redressait et félicitant à voix haute l'animal qui se galvanisait des compliments et fleurs qu'on lui jetait. En revanche, il fut bien plus rapide de lui faire prendre le pas. Dès la demande formulée, il s'élançant en avant, ayant bien compris que "marcher" signifiait "bouger". En tout cas, Tedrick ne se privait pas d'alterner entre changements de main et arrêt, permettant au selle français de rester attentif sur son cavalier et ses demandes. De toute façon, il savait bien que le laisser inoccupé n'aiderait pas sa cause. Au moins, le bai n'était pas méchant et semblait tout de même montrer une volonté de bien faire. En tout cas, il était temps de lui faire un peu plaisir. Puisqu'il avait intégré les changements de main et l'arrêt, il était grand temps de prendre le trot. Ni une ni deux, Tedrick poussait le bai avec sa chambrière en demandant "trotté". Il ne fallut pas très longtemps pour que Going Down ne comprenne ce qu'on attendait de lui, et aussitôt, il s'élançait dans un trot énergique, montant les genoux de manière exagérée. De quoi bien amuser son cavalier qui décidait de le laisser progresser sur la piste quelques tours avant de commencer à reprendre leurs petits exercices, commençant par des changements de main avant de réintroduire progressivement les transitions. Pas malheureux, le bai semblait même se prendre au jeu, obéissant presque du tac au tac. S'il y trouvait son compte, c'était déjà ça. Le selle français semblait s'amusait et c'était là le plus important, non?
Pendant un temps, le couple se contentait de quelques exercices, et même si Going Down n'était pas un cheval mollasson, débordant d'énergie, il n'était pas tout à fait endurant. Et c'était tout à fait normal au final. Il n'était qu'un grand poulain en débourrage, il manquait d'entraînement et donc de cardio. Le but n'étant pas de l'épuiser, il décidait de passer à la dernière étape de cette séance de longe. Même si son allure se faisait moins précipitée, le bai apprécierait sans doute une tour de galop. Il le connaissait trop bien. Il attendait néanmoins que l'animal ait adopté une allure plus adaptée avant de prendre sa chambrière et de le pousser vers l'allure supérieure en répétant "galop". Hésitant au premier abord, l'étalon réalisa deux foulées plutôt chaotiques avant d'adopter réellement le galop. Malgré sa baisse d'énergie, le bai restait plutôt fidèle à lui-même. S'il avait réussi à se contenir pendant quelques foulées, il ne manquait pas d'exploser au bout de la longe. Jetant les postérieurs, bondissant, le selle français prenait un grand plaisir à extérioriser les tensions. Se défoulant un instant, il finissait par se calmer de lui-même, ayant vidé sa jauge d'énergie en cabriolant. Un sourire en coin, Tedrick le ramenait doucement au trot, félicitant avant de le laisser souffler. Gentiment, il demandait un nouveau changement de main avant de le lancer à l'allure supérieure. Commençant à fatiguer, mais néanmoins de bonne volonté, Going Down réalisant un tour supplémentaire à chaque main avant de se voir ramener au trot puis au pas. Étendant son encolure, ses naseaux ouverts signalaient qu'il reprenait son souffle gentiment. Ne souhaitant pas l'arrêter d'un coup, son propriétaire le gardait au pas quelques foulées avant de l'inciter à adopter l'arrêt complet. Hésitant, le bai répondait finalement par la positive. Il n'était pas au carré, mais vu son âge, ça importait peu son cavalier. Pointant les oreilles vers l'avant, le bai avait au moins repéré les friandises dans la main de Tedrick et ne manquait pas de réclamer ses granulés hautement mérités. Arrachant un sourire à son cavalier, il obtenait les granulés tant désirés, sans oublier une caresse amicale sur l'encolure.
Ayant superbement travaillé, Tedrick était heureux de compter la longe aux trois allures comme un nouvel acquis de son protégé. Son débourrage avançait bien et dans peu de temps, sans doute pourrait-il poser ses fesses sur son dos. Enthousiaste à cette perspective, Tedrick affichait un sourire en coin tandis que, caressant l'épaule de l'animal, l'amenait à l'extérieur de l'installation. La fin de journée approchait et il était temps pour le bai de rejoindre le paddock et les compagnons. C'est donc d'abord vers l'aire de préparation qu'il l'emmenait, lui permettant d'échanger la longe avec celle de taille habituelle, bien plus pratique à manipuler. Le temps de l'attacher entre les deux poteaux d'attaches, Tedrick lui ôtait ses guêtres puis attrapait un cure-pied afin de le débarrasser du sable et petits cailloux qui avaient pu se glisser dessous. Un peu impatient de partir, Going Down se montrait légèrement désagréable. Il tirait pour qu'on lui rende son pied et ne cessait définitivement pas de s'agiter. Lui qui aurait voulu lui passer un coup de brosse douce, le voilà mal partie. Mais bon, il faudrait bien y passer. Alors armé d'une brosse douce, il tâchait de réaliser un pansage éclair. Si ce n'était pas du goût du selle français, Tedrick faisait de son mieux pour être rapide et efficace et éviter de le faire patienter plus longtemps que nécessaire. Ce n'est qu'une fois propre qu'il le détachait pour l'emmener jusqu'aux paddocks où il pourrait passer le restant de son après-midi. Là-bas, il pourrait passer le restant de sa journée libre comme l'air avec des copains pour lui tenir compagnie. En tout cas une chose était sûre, Tedrick ne pouvait être que fier de ce grand poulain qui commençait doucement mais sûrement à devenir un grand garçon.
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Lun 31 Jan - 21:51
Ouf, une séance de longe sportive disons le! J'ai beaucoup aimé ta façon de décrire ce qui se passait, je m'y sentais
+ 3 pts de soins + 4 pts de confiance + 6 pts de longe + 19
màj
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etoly
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Mar 1 Fév - 22:32
Elora & The Great Leader
Devenir grand
Aujourd’hui Elora avait commencé normalement sa journée, elle avait quelques cours à donner, ses poneys mis à contribution pour cela, elle avait également aidé au domaine de l’Orichalque. Mais en cette fin d’après-midi elle avait une mission qui la sortait de sa routine. Tedrick, le gérant du domaine du Valhalla lui avait confié la tâche d’un début de débourrage avec l’un de ses trois ans. Le cavalier pro lui avait expliqué qu’au vu du nombre de chevaux il avait un petit souci dans son planning et qu’elle le dépannerait bien. La blonde ne s’était pas faite prier et avait rejoint le Valhalla en fin d’après-midi, l’heure prévue pour qu’elle ai accès à son rond de longe sans déranger ni être dérangée.
Elle avait donc trouvé dans le box The Great Leader, un étalon alezan qui l’observa avec intérêt. Elle caressa ses naseaux puis s’empara du licol laissé à disposition à coté de la porte. Ce n’était pas sa première visite dans ce domaine aussi n’eut-elle aucun mal à mener le selle français jusqu’à l’aire de préparation pour un bon pansage. Pour son plus grand plaisir il semblait sage et patient à l’attache, ce qui la changeait avec ses canailles de poneys ou les jeunes qu’elle travaillait en général qui était souvent impatient et inattentif. Les brosses se succédèrent donc sur la robe déjà presque propre sans soucis. Les sabots furent curés et les crins démêlés.
Elora troqua ensuite le licol d’attache plat contre un licol de corde qu’elle sortit du léger sac qu’elle avait amené. Elle emprunta une longe de travail et tenant l’étalon avec celle-ci l’amena au rond de longe. Si elle se souvenait bien de ce que lui avait dit Tedrick, l’alezan était déjà venu en ce lieu mais elle prit quand même le temps d’en faire le tour en main avec lui. Elle revint ensuite au milieu suivit de l’étalon. Tenant la longe dans sa main gauche, laissant une longueur très réduite à l’étalon elle commença à pivoter et d’un appel de lange encouragea le cheval à suivre sa main directrice.
The Great Leader se laissa mener, le cercle ne devait pas excéder quatre ou cinq mètre de diamètre au début et progressivement Elora laissait glisser de la longe, lui permettant de s’éloigner. Elle l’encourageait à maintenir son allure avec des encouragements, quelques appels de langue et au besoin une ondulation de la chambrière vers ses jarrets. Le jeune semblait réfléchir en permanence pour faire ce qu’elle attendait de lui et pour l’instant il s’en sortait très bien. Le pas sur un cercle d’une dizaine de mètres semblait acquis et la blonde se décida à intégrer l’arrêt. Elle prononça un doux “oh, là”, en raccourcissant délicatement la longe, son buste très légèrement incliné vers l’avant, en direction de la hanche de l’alezan.
Il ne fallut qu’une poignée de seconde pour obtenir l’effet attendu, soit un arrêt de l’étalon. Le départ au pas fut assez facile. Progressivement Elora pouvait lui rendre de la longe jusqu’à obtenir un cercle de taille normal, l’étalon marchant sur la piste tout en restant attentif aux demandes d’arrêt ou de reprise du pas. Le changement de main ne fut pas compliqué non plus, la longeuse se plaçant en avant de la tête de l’étalon celui-ci compris vite qu’il devait changer de trajectoire pour répondre à la nouvelle demande. Elora le félicitait souvent, il comprenait et assimilait bien vite.
Il était maintenant temps de s’essayer aux allures supérieures. Sur le cercle Elora demanda le trot levant un peu la chambrière. L’étalon sembla réfléchir un instant puis accéléra basculant naturellement dans l’allure voulue sous les félicitations de sa longeuse. La dizaine de minutes qui suivit fut dédié aux transitions pour vérifier qu’il avait compris et qu’il était attentif, ce qui était le cas. Un temps de pas pour reprendre son souffle puis la dernière étape du jour : le galop.
Au trot, The Great Leader ne se fit pas vraiment prier quand Elora lui demanda d’adopter l’allure supérieur il avait bien comprit la notion d’accélérer et de ralentir en fonction de l’attitude globale de la bipède. Ainsi elle le laissa galoper quelques tours avant de reprendre le trot pour un cercle, le galop de nouveau et voilà revenue les transitions multiples. Le même travail se répéta à la main inverse.
FInalement elle le ramena au pas. Elle le ramena finalement à elle et détacha la longe pour le laisser évoluer à sa guise. AU début il resta à coté d’elle semblant attendre une directive. Elle se contenta donc de le repousser pour qu’il s’éloigne et il se mit à divaguer dans le rond. Il avançait le nez au sol reniflant le sable avec intérêt. Quand il se mit à gratter d’un antérieur, elle comprit. Effectivement comme elle l’avait deviné il ne tarda pas à plier les genoux avant de se coucher puis de se rouler dans le sable clair.
Il se releva et s’ébroua pour se débarasser du surplus de sable accroché à sa robe, observant de son regard empli de douceur le petit blonde. Elle le rejoignit et rattacha la longe au licol après lui avoir offert une friandise. Le retour à l’écurie se fit tranquillement, elle lui permit de-ci de-là d’arracher quelques touffes d’herbe. Sur l’aire d’attache elle lui offrit un bon pansage pour rendre tout son lustre à sa robe avant de le ramener à son box. L’étalon avait un mental exceptionnel et vu le standing de l’écurie elle ne doutait pas qu’il devait être doté en plus de ce bon point d’un sacré potentiel. Elle regagna sa voiture pour s’en aller, mit le contact et alors que le moteur chauffait elle envoya un message récapitulatif de la séance à Tedrick.
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Dim 13 Fév - 23:01
Chapitre 1.1
Vatican & Adrian
domaine du valhalla – rond de longe
13.02.21
→ défi résumé n°7 + mot bonus (relation)
Au domaine, s'il y en avait qui se la coulait douce, c'était bien Vatican. Même si le jeune étalon appartenait officiellement à Tedrick, c'était bien Adrian qui prenait soin de lui au quotidien. C'était une sorte de cadeau de son compagnon, pour l'aider à surmonter le décès de sa tendre Aphrodite. Mise à part quelques détails techniques comme le contenu de sa ration, c'était bien lui qui s'occupait de tout pour le gentil gris, y compris de ce qu'il faisait de ses journées. Si deux heures par semaine, c'était l'un des cavaliers maisons qui le montait pour l'entretenir correctement et le faire évoluer, le brun souhaitait s'impliquer activement dans la progression de sa forme physique, de son mental et surtout, entretenir leur relation. Aujourd'hui, il avait donc prévu une petite séance de travail à pied avec son cheval préféré. Il était intimement convaincu que ça ne pouvait qu'améliorer leur lien et le travail monté! Alors, c'est en début d'après-midi qu'il décidait de mener à bien son projet. À cette heure-ci, le rond de longe n'était pas utilisé et permettait à Adrian d'être tranquille. Il ne dérangerait personne et c'était quelque chose qu'il n'aimait pas beaucoup. Ainsi, il s'était directement rendu dans la sellerie afin de récupérer le licol du jeune cheval, noir à moumoute bleu sur la muserolle et la têtière, puis se dirigeait directement vers son box. Il était temps de lui accorder un bon pansage avant de l'emmener bosser à pied! Ça ne pourrait que leur faire du bien. Et c'est sans étonnement qu'il ne tardait pas à rejoindre un petit cheval accueillant, passant la tête par-dessus l'encadrement de son box pour réclamer une caresse affectueuse sur le bout du nez.
Totalement attendri, il ne pouvait s'empêcher de prendre un instant pour le cajoler, laissant ses doigts glisser le long de son chanfrein avant de pénétrer délicatement à l'intérieur du box. Gentiment, il lui caressait l'encolure, puis le restant du corps. Les températures s'étant réchauffées, il était pour l'instant inutile de couvrir de nouveau les chevaux, dévoilant un corps gris encore plutôt sombre chez l'animal âgé de seulement quatre ans. Prenant tout son temps, il décidait finalement de le licoler. À aucun moment Vatican n'opposait de résistance et se montrait particulièrement docile. Ouvrant grand la porte du box, il ne fallait pas longtemps pour que le jeune homme n'invite son partenaire à le suivre dans l'allée de l'écurie, direction l'aire de préparation où il pourrait lui faire un pansage digne de ce nom. Se laissant attacher, il ne fallait pas longtemps au jeune homme pour commencer à passer la brosse douce sur son poil tondu. Comme à son habitude, le selle français était sage comme une image, ne bronchant à aucun moment. Il laissait son cavalier retirer le peu de poussière présent sur son corps, insistant surtout sur les membres qui n'étaient pas tondus. Ensuite, il s'occupait de démêler ses crins et de curer ses pieds. Ce n'était pas surprenant de voir le gris coopérer à chaque étape du pansage, ne se plaignant jamais de sa condition. Ainsi, le pansage ne dura pas si longtemps que ça, et dès qu'il fut achevé, Adrian lui accordait une friandise bien méritée. Il était grand temps pour le couple de rejoindre l'installation où ils pourraient réaliser leur petite séance de travail à pied.
Pour cette séance qui tiendrait plutôt lieu d'initiation en réalité, Adrian ne prévoyait pas quelque chose de très compliqué. Il jugeait qu'un peu de mobilisation suffirait amplement. Refermant la porte de l'installation derrière eux, il décidait donc de commencer par quelques étirements. Ça ne ferait pas de mal à l'étalon après tout. Il commençait donc par se placer en face de son partenaire, et prenait doucement l'antérieur droit entre ses mains. Comme Tedrick le lui avait souvent montré et appris, il étirait gentiment le membre vers l'avant. Pour que cela soit efficace, il était nécessaire que Vatican accepte le mouvement. En effet, s'il résistait, l'exercice perdait tout son intérêt. Connaissant ces exercices, le gris allait dans le sens de son cavalier, répétant tout aussi facilement l'exercice avec le second antérieur. Suite à ça, il étirait gentiment le paturon avant de recommencer avec le second antérieur. Correctement réalisé, il enchaînait donc avec les postérieurs puis le boulet. Élève modèle, le selle français semblait être le partenaire idéal, et bientôt, ils pouvaient poursuivre avec l'encolure. Aidé d'une friandise, le but du jeu était donc de ramener le bout du nez le plus près possible du passage de sangle. Si Vatican manquait encore un peu de souplesse, il ne manquait pas de bonne volonté, et bien vite, il obtenait une friandise en guise de félicitations et d'encouragement. Réalisant cette flexion deux fois de chaque côté, le couple était maintenant prêt à commencer les mobilisations.
Se plaçant au niveau de l'épaule du jeune cheval, Adrian commençait donc par influer une pression pour l'encourager à déplacer ses antérieurs. Prenant un instant de réflexion, Vatican décalait finalement ses épaules, doucement mais sûrement. Aussitôt, il récompensait d'une caresse ainsi que d'un mot doux, puis répétait l'exercice à nouveau. D'abord toujours du même côté, puis de l'autre. De bonnes compositions, on ne pouvait pas dire que Vatican était un mauvais bougre, et bientôt les mobilisations des épaules n'avaient plus de secret pour lui. D'autant plus lorsque des friandises étaient à la clef. Alors, Adrian décidait de recommencer l'exercice, cette fois-ci avec les hanches. À nouveau, le gris répondait présent et croisait plutôt aisément ses postérieurs, d'un côté puis de l'autre. C'était un point que le jeune cheval travaillait régulièrement à pied et monté, puisque Tedrick ne cessait de lui rappeler à quel point c'était important dans le travail d'un cheval. Et puisqu'il s'en sortait bien, le brun décidait de tenter de diminuer la pression qu'il exerçait pour obtenir ses déplacements. Un peu surpris au début, il fallait laisser un peu de temps à l'étalon pour qu'il trouve la solution. Seulement, le selle français n'était pas bête et bientôt, l'exercice était plus ou moins bien maîtrisé. On ne pouvait pas dire qu'il en était au stade de déplacer ses membres par la simple intention de son cavalier, mais c'était déjà un bon début n'est-ce pas? Alors une fois leur objectif atteint, il décidait de stopper la séance là-dessus. Après tout, il s'était vraiment bien comporté, pourquoi lui demander plus? Au contraire, il était temps pour lui de rejoindre son paddock et ses copains, il l'avait bien mérité.
Une fois de plus, tu devais prêter main forte à un certain domaine et c’était avec un immense plaisir que tu t’y rendais. Rares sont ceux dans le métier qui aiment travailler avec le gérant, pour des rumeurs ou tout simplement pour le malaise que provoquait son gérant à certaines occasions. Ce n’était pas ton cas, ni pour l’un, ni pour l’autre. Les rumeurs te passent dessus et si ce n’était pas le cas, tu vérifierais à deux fois avant. Dans l’autre cas, celui du gérant, tu n’avais jamais ressenti de malaise en sa présence. Tu n’as pas besoin de grands sourires, de grandes accolades et de grands baratins pour effectuer un travail efficace. Les choses se disent ou non, mais les silences te sont profitables et avec lui, vous n’aviez pas forcément besoin de mot pour vous comprendre et c’était très bien ainsi. Chose qui avait dû être suffisamment rare puisqu’il en avait été visiblement reconnaissant. Un jour, un mot, rien de plus et tu ne le demandais pas.
Au contraire et avec le temps, l’homme avait été bien plus ouvert et vous aviez parfois pu avoir de beaux échanges. Jamais trop longs, tout ce qu’il fallait.
Cette fois, la toute jeune s’appelait Let Us Adore You et d’après la description détaillée de la jument, son nom lui convenait totalement, c’était certain. Dès que tu arrives près de son box, d’où elle vient d’être mise depuis le pré, tu peux voir ses grands yeux couleur chocolat te fixer avec douceur. Leur profondeur te donne envie de t’y lover sans attendre et tu te rapproches encore un peu plus, jusqu’à pouvoir démarrer un contact physique avec la belle alezane. La paume tendue vers son chanfrein, tu avances avec précaution, comme si tu avais peur que la toucher la fasse disparaître pour de bon.
Son poil chaud te réconforte encore un peu plus et quand tu dois laisser le long câlin pour lui mettre le licol, c’est avec un pincement au cœur. Let Us Adore You, elle va en faire tomber quelques-uns. Lorsque tu passes tes yeux sur la jument maintenant attachée devant son box, sage comme une image, tu constates que son modèle te fait penser à un autre cheval sans arriver à mettre le doigt dessus. Sans y penser, tu reviens vers la belle qui te regarde, un peu curieuse de te voir si loin. Tu entames un pansage doux et vivifiant avant que vous ne commenciez réellement le travail.
Dans le rond de longe, tout est calme et seuls les pas de la belle alezane foulant le sol sableux changent la donne. Tu relis avec attention la fiche qui t’a été donnée pour cette petite merveille rousse, c’est bien ça. Début du port du harnachement fait, mais pas la fin. Bref, le filet à déjà été posé mais pas le reste. Tu vas te faire un déplaisir de vérifier malgré tout et de lui faire un harnachement complet. Avec le pas fluide, tu t’approches d’elle tout en lui parlant. Let Us Adore You est complètement connectée, elle n’en perd pas une miette et tu la remercies intérieurement de sa bonne volonté. Le licol en collier, tu passes les rênes par-dessus l’encolure avant de lui présenter le mors. Bonne pâte, la jument ouvre la bouche dès que tu lui chatouilles et ne bouge pas plus quand tu lui passes les oreilles. Bon, au moins, ça ne sera pas sportif avec elle et ce n’est pas plus mal. Tu hais devoir expliquer à un bonhomme que malgré l’injustice, il n’y a pas le choix. Let Us Adore You t’épargne ce crève-cœur et jamais elle ne saura à quel point c’est un grand soulagement pour toi. Tu vérifies que le contact des rênes et du mors ne l’embête pas, que passer les rênes par-dessus ses oreilles ne la gêne pas et tu passes au reste.
Vu son attitude, tu décides de faire la « technique » de « comme si c’était habituel ». Mais tu décides de commencer quand même avec de bonnes bases avec le tapis, en lui présentant le tissu qu’elle renifle sans plus. Tu le passes rapidement sur son corps qui ne bouge pas d’un poil, sauf son garrot qui tressaute un peu lorsque tu lui poses sur le dos. Avec un petit sourire tu caresses son encolure et remets le tapis en place avant de lui faire sentir la selle.
Ses oreilles ne bougent pas et pour la première fois, tu peux réellement voir dans ses yeux une incompréhension qui lui donne un air complètement perdu. Tu la caresses bien vite avant de poser la selle sur son dos avec douceur. Toujours en lui parlant, tu passes la sangle en guettant le moindre signe d’inconfort jusqu’à la fin du sanglage complet. Avec encore de bonnes grosses caresses, tu félicite l’alezane qui se détend un peu plus. Pour aller un peu plus loin, tu décides de la faire marcher un peu avec ses nouveaux poids sur le dos et la figure. Un peu gênée au début, trébuchant, elle s’y habitue bien vite et tu la caresses une nouvelle fois en l’arrêtant. Tu décides de lui passer les guêtres et les protèges boulets pour conclure cette partie. Let Us Adore You est destinée à en porter au moins plusieurs fois par semaine, donc le plus tôt elle oublie ces protections sur ses membres et mieux elle se portera mentalement et en résultats. Tu sais que les deux comptent ici, le mental reste important et c’est aussi pour ça que tu acceptes d’y filer un coup de mains quand c’est nécessaire.
Comme tu l’avais prévu, la jument regardait ses sabots et sautillait sans le vouloir le temps de comprendre et de s’habituer à ses nouveaux équipements. Pour ne rien arranger, tu n’avais pas mis les plus légères mais bien les basiques qu’on trouve un peu partout. Les plus légères coûtent un bras et il n’y a que dans de grandes écuries comme ici qu’elle y aura droit. Et tu y mettrais ta main au feu qu’un jour, quelqu’un sera bien reconnaissant de ne pas avoir une jument complètement déboussolée sur un terrain de concours parce qu’on a oublié les guêtres ou qu’elles ont lâché.
Dès que la jument se sent mieux et marche mieux avec, tu lui retires et la refais marcher tout en la caressant un peu. Tu décides de finir la séance là-dessus, avec bien sûr, pleins de câlins pour cette bouille d’amour.
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Misspalikoa
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Jeu 3 Mar - 16:25
Comme toujours Let Us Adore You a été à la hauteur de son nom, une parfaitement petite jument adorable
+ 5/5 pts en débourrage (port du harnachement) + 3 pts en confiance 7
La journée florissante de soleil s’annonçait également chaleureuse par ton emploi du temps. Tu avais Let Us Adore You aujourd’hui, qui revenait de la clinique pour un petit check-up et qui avait eu le droit à deux jours de repos bien mérités avant de reprendre son débourrage. Arrivé à son box, tu la salues gaiement d’un petit mot joyeux avant de la câliner comme vous aimez si bien le faire. Tu adores les petits coups d’air qu’elle te met parfois dans la nuque et ça te fait toujours sourire en soufflant du nez. Bon, malgré que tu aimerais rester au stade du câlin pendant des heures, tu as conscience qu’il est l’heure de préparer la jument à sa séance et tu la fais sortir de son box afin de la panser correctement.
Une fois dans le rond de longe, tu places la longue longe de travail et mets la belle rousse sur la piste. Sans bouger, elle te regarde faire, un peu curieuse. Une fois au centre, tu places ta voix et l’appelle avant de lui donner une petite onomatopée pour la faire avancer. Tu claques ta langue gentiment pour lui faire comprendre l’ordre lié aux gestes. Dès qu’elle marche sur la piste, tu la félicites chaleureusement et lui laisse quelques mètres avant de lui demander la transition inverse. Les premiers échanges sont longs, mais ce n’est que le processus et tu laisses à la belle le temps d’assimiler et de comprendre les demandes.
Au plus d’une bonne dizaine de minutes à faire du pas et de l’arrêt, aux deux mains, Let Us Adore You est plus fluide et plus réactive. Toujours en l’encourageant, tu lui demandes cette fois le trot, par le même procédé. Un peu hésitante au début, la jument se laisse aller et part dans le trot à faible allure. Dès que tu l’approuves, elle se remplumes dans le dos et trotte avec plus d’énergie. Tu oscilles rapidement entre les trois ordres plusieurs fois. Dès que l’alezane te donne satisfaction, tu félicites et parfois tu l’arrêtes pour la caresser, ce qui semble beaucoup la soulager. Le galop se fait un peu dans la même trempe, la jument n’explosant pas, tu ne craignais pas grand-chose, seulement qu’elle tombe dans le galop au lieu de faire un véritable départ. Bien sûr, c’était le cas, mais c’est une erreur qui n’est pas difficile à corriger lorsqu’elle est prise depuis le début et endiguée de la même manière.
Le tour final de Let Us Adore You se fait sans encombre, tu peux la passer de l’arrêt au pas, du pas au trot, du trot au galop et bien sûr tout ça dans l’ordre inverse. L’alezane est certes lente, mais elle réagit réellement à la demande, elle comprend bien, elle fait de véritables démarrages pour un débourrage et surtout elle est complètement attentive à la séance. Rien d’hermétique ou de blasé en elle, seulement une petite bonne humeur à comprendre et à bien faire. C’est différent chez elle, c’est une sorte de bourdonnement doux et constant, quelque chose de réconfortant. C’est sur ces pensées que vous quittez le rond de longe et sur des paroles douces que tu lui chantes pour la faire patienter.
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Whappa
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Ven 4 Mar - 8:46
Décidemment c'est la journée des alezans aujourd'hui
+ 2 en confiance + 5/5 longe aux 3 allures
+ 4
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I believe in youHave no fear, you will find your way. You got it in your heart, you know. It's in your bones, it's in your soul.
Pistil
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Mer 9 Mar - 1:53
The Great Leader
Débourrage
◊ ◊ ◊
Rentré pour sa séance du jour, The Great Leader regardait ce qui se tramait hors de son box. Les yeux bien curieux, il tendait son chanfrein vers une paume chaude qui le caressait avec douceur.
Les yeux fatigués se posèrent sur lui. Tu n’avais pas vraiment bien dormi la veille et ton corps le ressentait un peu trop à ton goût. Heureusement, le bel alezan devant toi t’avait donné plus qu’envie de le rencontrer et tu avais réussi à t’extirper du lit.
« - Salut mon grand. Comment ça va ? »
Le futur étalon semblait te comprendre et te répondre avec ses yeux. Ce qui te fit légèrement sourire, tu avais lu ses papiers et tu trouvais qu’il avait de qui tenir ce petit. Sans trop de cérémonie, The Great Leader était sorti de son box avec son joli licol gravé. On ne t’avait pas menti, c’était une véritable gravure. Un modèle différent de celui de sa sœur Let Us Adore You, que tu adorais particulièrement. Après t’être étiré et lui avoir caressé sa belle encolure, tu commenças à le penser sobrement.
Une fois rendus dans le rond de longe, tu soupires un instant avant te t’y mettre. Ce n’était pas la partie que tu préférais, tu devais bien l’avouer. Comme à ton habitude, tu parles au grand cheval roux qui te regarde, un peu curieux. Le tapis sera le commencement, comme presque toujours. Avec lenteur, tu passes le tapis sur le corps du jeune entier qui ne semble pas vraiment dérangé, plus curieux qu’autre chose. Sur son dos, aucun problème, mais le temps que tu lui approches la selle que le tapis bordeaux fini au sol. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres amusées, puisque l’entier semble complètement stupéfait de ce qui vient d’arriver. « - C’est moi qui aie fait ça ? » semblait-il crier avec ses yeux. Complètement effaré d’une si petite chose. Tu le caresses longtemps avant de recommencer et cette fois, tu te dépêches de lui mettre sa selle sur le dos pour éviter tout problème. Sage comme une image, Great fini par gigoter un peu lorsque tu sangles et que tu mets du poids dans les étriers. Ce n’est pas vraiment un mécontentement à vrai dire. L’entier à surtout l’air surpris et sa réponse première est de bouger, pas de rester planté là.
Avec beaucoup de caresses, tu passes les rênes au-dessus des oreilles. Le bruit du filet ne l’a pas agité plus que ça et sans mors, lorsque tu as commencé à lui demander d’ouvrir la bouche, il te le faisait joyeusement. C’est donc tout naturellement qu’il… reculait une fois le mors présenté devant lui. Bien sûr. Great avait beau être un brave, il avait en lui l’instinct de bouger s’il ne connaissait pas. Sans le brusquer, tu reviens tranquillement lui demander, tout en étant un peu plus rapide dans tes gestes pour lui montrer. Une fois le filet… enfilé, Great restait là, à mâcher ce qu’il avait dans la bouche. Ses oreilles tournaient dans tous les sens et il avait commencé à marcher tout seul sur la piste, en pleine réflexion.
Avec un petit sourire, tu étais venu le sortir de ses pensées et le féliciter grandement, ce qui semblait le surprendre. Sans attendre, tu avais décidé de reprendre l’étape du filet plusieurs fois. Peu à peu, les petites réticences de Great s’envolaient et c’était tout ce que tu souhaitais pour le moment. En lui retirant son harnachement avec douceur, une fois les tests du filet effectués, tu te rendais compte qu’il t’avait eu. Tu évitais de trop te pencher sur eux maintenant, sinon tu t’attachais pour de bon et même en sachant dès le début où serait la fin de l’histoire, l’énergie que tu prenais dans cette entreprise mentale t’épuisais.
« - Allez viens mon grand, c’est bien. »
Une douce caresse sur la tête, cette dernière ayant retrouvé son licol, plus tard et vous voilà vers les écuries à nouveau pour un bon pansage. Dans ta tête, ça te travaille, mais tu mets ça de côté pour le moment, tu veux que ton esprit soit concentré pour et sur The Great Leader. De son côté, l’entier mâchonnait son foin avec vivacité, peu perturbé par tes fluctuations intérieures. Tant mieux.
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Misspalikoa
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Mer 9 Mar - 13:07
Ca doit vraiment pas être évident de devoir se mettre en retrait émotionnellement pour ne pas trop s'attacher à ces chevaux de passage dans sa vie.
+ 5/5 pts en débourrage (port du harnachement) + 3 pts en confiance + 5
À ton grand désarroi, le temps passait toujours trop rapidement. Tu t’en rendais toujours compte une fois que les poulains devaient faire leur première longe, leur première monte. Surtout ceux que tu avais vu à peine nés. En effet, aujourd’hui, c’était le tour de Pink Martini Bellini. Tu cherchais la jument des yeux dans l’allée des box, tentant de trouver les petits yeux curieux de sa jeunesse.
Pourtant, c’est à sa liste que tu l’as reconnue. Absolument magnifique, la jument resplendissait dans son large box. Avec un sourire tu t’approches à ses côtés, bien content de la retrouver enfin. Pink avait changé, en bien ou en mal, tu ne savais pas trop. Dans un sens, tu t’en fiches un peu, tant qu’elle va bien. De ce que tu as pu lire, ça ne te rassure pas totalement. Ce n’est pas qu’elle ne soit pas douce qui te pose des soucis. Mais tu avais pu la voir, toute jeune, vouloir tout contrôler. Comme si elle craignait que ce soit mal fait si elle en le faisait pas elle-même. Tu avais la sensation que c’était plus encré aujourd’hui, que ça n’avait pas été traité. Mais que pour autant, c’était presque invisible. Dans le meilleur des cas, on composait avec et dans le pire on disait d’elle qu’elle était pisseuse. Affirmée ? Oui. Mauvaise ? Tu pourrais te battre longtemps pour affirmer que non.
À ta voix, il lui fallut quelques minutes pour te reconnaître et Pink fini par s’approcher de toi, obtenant un morceau de pomme bien juteuse. Au fur et à mesure que tu la pansais, tu pouvais constater qu’elle avait ci et là quelques croûtes peu importantes sur le corps. Signe qu’elle se battait toujours comme on te l’avait expliqué... Avec douceur, une fois le pansage fini, tu commençais à la masser comme avant. Bien qu’elle ne s’ouvrît pas réellement, tu pouvais y voir un regard légèrement tendre, ton cœur s’était réchauffé quelques instants à son contact.
Dans le rond de longe, la jeune alezane te regardait curieuse et suspicieuse, tu le sentais bien. Tu avais apporté les différents harnachements basiques qu’elle allait devoir porter au long de sa vie. Une fois les caresses terminées, tu avais apporté le tapis, parfaitement propre et impeccable pour commencer dans les meilleures conditions selon madame. Après avoir reniflé la bonne odeur de frais, tu commences à le passer près de son corps et le pose sans plus de cérémonie sur son dos. Pink n’y voit pas d’inconvénient, propre et peu désagréable, elle semblait te passer cette étrange demande de ta part.
Dès que tu avais soulevé la selle, tu avais compris qu’on lui passerait sûrement tout et que ça serait finalement un moindre mal. Jamais on n’irait chercher plus loin alors ? Pink était-elle vouée à seulement sur-réagir à tout ce qu’elle pouvait pour tenter d’y échapper ? Sans qu’on ne l’aperçoive ? Seulement tu sais que si on ne cherche pas, quand la frustration du cavalier arrive, c’est rarement agréable pour le cheval. Tu préfères encore qu’ils passent sur ses caprices, en effet. Le dosage est trop demandé pour cette situation. C’est donc avec la selle, propre également et surtout plus légère qu’une plume et neuve que tu t’avançais près d’elle.
Le regard curieux, la jument c’était cependant grandit, presque mauvaise noble dans l’attitude et le regard. L’encolure bien droite, elle tentait de ne t’adresser qu’un maigre regard lorsque tu arrivais à sa hauteur. Pour grossir le trait légèrement, tu avais courbé le genou devant elle en relevant la selle, comme une offrande.
« - Si Madame a l’obligeance de me vouer une seconde de son temps… »
Tu avais ensuite souris en relevant des yeux furieusement joyeux contre elle. Ce qu’elle avait bien remarqué en te lançant ses naseaux pincés et en fouettant sa queue, mal à l’aise. Après t’être fait pardonner, tu plaças la selle sur son dos et ne manqua pas de la sangler avec douceur pour éviter une secousse ou tout autres humeurs du genre.
Bien mise avec sa selle, tu n’en avais pas demandé plus et t’étais tourné vers le filet avec un petit soulagement marqué. Le temps de lui faire accepter de le poser sur la tête, avec ses quelques difficultés, et la voilà finement harnachée de la plus fine fleur du harnachement sur elle. À l’image du tapis et de la selle, le filet était neuf, nettoyé et d’une ergonomie sans faille. Enfin, vaut mieux que ça soit sympa pour elle, mais tu connaissais le contexte, c’est ce qui faisait pencher la balance.
Pink de son côté, continuait à mâcher son mors depuis quelques minutes, presque furieuse, elle te fixait d’un air peu enclin. Sans lui prêter trop d’attention, tu décidais de continuer avec la longe après ces minutes de pauses. Pink ne comprends pas comment tu peux oser parce qu’elle ne comprend pour l’instant pas à quoi ça va lui servir. Pour elle, c’est une perte de contrôle bien trop importante. Ce constat rend ton cœur meurtri, tu sais à quel point ça doit lui faire perdre pieds et la chahuter à l’intérieur.
Pour ne pas la faire attendre trop longtemps, tu claques ta langue pour la mettre au pas dans le rond de longe. Immédiatement à ta demande, Pink se redresse et part au galop dans quelques coups de cul avant de trébucher. Vexée, la jument se redresse en trottant, la queue en panache et en te défiant du regard. Tes gestes se veulent rassurant, sans pitié, juste du calme pour elle. Tu la relances gentiment au pas et elle décide cette fois de t’écouter.
Une fois les bases du pas et de l’arrêt bien mis en place, tu félicites encore et tu commences celles du trot et du galop. Rien de bien dur, la jument se montre très vite concentrée et finalement, tu sens bien qu’elle reprend du contrôle dans ce qu’elle fait, analysant tous tes petits gestes. Tu finis par la repasser au pas après plusieurs bons départs au galop en la félicitant chaleureusement. Bien fier de ses progrès, tu décides de la laisser sur une séance de longe réussie pour une première fois.
Sortant du rond de longe ensemble, tu te demandes comment se passeront les prochains jours et les acquis des bases que vous venez de consolider. Tu aimerais que la belle se repose un peu sur toi. Bien que le pansage l’ennui, tu sembles voir qu’elle apprécie toujours les papouilles sur certaines zones et durant le retour au box, tu ne te prives pas de quelques moments câlins avec elle et sa jolie belle face.
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Misspalikoa
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Mar 15 Mar - 12:00
Pinkie s'en est plutôt bien sortie au final
+ 5/5 pts en débourrage (port du harnachement) + 5/5 pts en débourrage (longe aux trois allures) + 4 pts en confiance + 7
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Lun 4 Avr - 22:05
1.1 – going around in circles
Milady & Amel
haras d'yggdrasil - lieu
04.04.22
→ palier cyclamen : vous souhaitez travailler votre cheval mais le courage de monter n'est pas là, pourquoi ne pas réaliser une séance au sol? [5 pts de compétences en saut pour Mango]
La queue en panache, le regard défiant, Milady tournait autour de sa propriétaire, jaugeant de toute sa hauteur l'humaine. Elle n'était clairement pas une jument facile, seulement Amel n'avait pas le choix. Avec cette jument, il n'était pas concevable de ne pas la travailler ne serait-ce qu'une journée, sans quoi elle se montrait d'autant plus exécrable. N'ayant pas très envie de monter cet après-midi, la jeune femme avait donc songé à une séance de longe, mais la voilà désormais face à une jument qui la toisait et tâchait visiblement de lui faire comprendre qui maîtrisait qui ici. C'était terrible avec elle, parce qu'elle paraissait si fragile, toute fine du haut de son mètre 48, et pourtant elle savait être une vraie diablesse quand elle s'y mettait. Elle n'était pas aux écuries depuis très longtemps, ainsi sa propriétaire apprenait encore à la connaître, seulement, elle avait bien compris un point. Tout ce qui n'était pas du dressage semblait l'ennuyer, et encore, fallait-il être à la hauteur de la dame. Seuls les moments passés à s'occuper d'elle semblaient vraiment la satisfaire, et mieux valait s'occuper de la pie grise correctement, sans quoi elle savait faire sa diva. Dans un soupir, Amel affaissait ses épaules, l'observant tourner autour d'elle, la tête haute et les oreilles mobiles. Quelques fois, elle tâchait d'accélérer l'allure, rapidement remise à l'ordre, mais cela signifiait qu'il allait être temps de l'occuper un peu autrement. Milady s'ennuyait vite, et mieux valait éviter de la pousser dans ses retranchements si on ne voulait pas faire face à une vraie peste. Alors, tâchant de l'occuper un maximum, Amel commençait gentiment mais sûrement à demander quelques transitions dans l'allure à la dame.
Prenant un certain temps à réfléchir, comme si elle hésitait encore à accepter la demande, Milady finissait par allonger l'allure, étendant ses antérieurs loin devant elle. Une sacrée élégance se dégageait d'elle. Elle était magnifique à observer évoluer, une beauté fatale entre autres. Si seulement elle savait être plus agréable. Mais Amel ne perdait pas espoir, surtout que la relation n'était pas encore tout à fait établie. Qui pouvait savoir comment évoluerait la jument une fois leur lien construit? Personne. Alors pour l'instant, elle apprenait à la gérer du mieux qu'elle pouvait, et pour l'instant cela constituait en lui demander des transitions dans l'allure. Milady acceptait de rassembler et d'allonger, parfois en se faisant languir, mais finissait toujours pas coopérer avec sa propriétaire. Lui demandant de temps à autre de changer de main afin de la travailler aussi symétriquement que possible. Jusqu'ici, la pie grise restait à l'écoute, et bientôt, Amel se permettait de lui demander de prendre le trot. Prenant l'allure supérieure, Milady relevait la queue et la tête, les oreilles bien en avant. Dans une jolie allure aérienne, elle évoluait autour de sa propriétaire, secouant parfois la tête comme si quelque chose la dérangeait. Seulement, Amel aurait été bien incapable de dire ce qui posait problème à sa partenaire. Essayant de ne pas y penser, la jeune femme décidait de rapidement poursuivre ses exercices. Tant qu'elle tenait occupée la pie grise, tout se passait plutôt bien. Satisfaite, la jeune femme se permettait même de la complimenter vocalement, vantant sa beauté et le charme de ses allures. Bougeant les oreilles en direction de sa propriétaire, Milady semblait se galvaniser de ses compliments faits à son égard. Après tout, elle adorait qu'on la complimente, et puis, qui n'aimait pas ça?
Jugeant que la séance durait assez en longueur, surtout avec une jument telle que Milady, Amel décidait de l'envoyer enfin au galop. Bondissant dans l'allure supérieure, la pie grise accélérait brusquement, bondissait en levant le garrot, se réceptionnait en jetant les postérieurs. Petit diable au bout de la longe, la petite jument se donnait en spectacle, comme si on l'avait brusquement piqué. La laissant faire, la jeune femme préférait clairement qu'elle vide son sac plutôt qu'elle la fasse souffrir plus tard pour ne pas avoir pu se dérouiller les membres comme elle le souhaitait. Alors pendant plusieurs tours la paint arabian se donnait en spectacle, démontrant avec brio sa force et sa souplesse. Vu les angles qu'elle prenait parfois, Amel se demandait même si sa partenaire n'était pas tout bonnement désarticulée par moment. Et puis après un temps, voilà que Milady reprenait le trot, levant haut les genoux avec un air fier sur le visage. Que pouvait-elle lui redire de toute façon? La laissant trotter quelques tours, elle l'invitait finalement à changer de main. À peine la demande formulée avec la chambrière, Milady avait pilé des quatre fers, s'était brusquement retournée et avait reprit le galop dans l'autre sens. La queue en drapeau derrière elle, elle semblait fière comme un paon. Pavanant autour de sa propriétaire impuissante. Elle aurait très bien pu lâcher la longe que la pie grise aurait probablement continuée sa représentation toute seule dans son coin. Par chance cette fois-ci, elle reprenait finalement le trot sur demande, puis le pas. Abaissant l'encolure, elle s'ébrouait avant de s'immobiliser sur demande, se tournant vers l'humaine pour obtenir sa friandise d'après-travail habituelle. Ne pouvant le lui refuser, Amel lui tendait donc sa récompense que la jument récupérait avec autant de délicatesse que possible. Passant une main dans son toupet, la jeune femme était admirative de cette jument, petit gabarit bourré de force et de caractère. En-tout-cas, elle avait hâte d'évoluer avec elle.
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Mer 29 Juin - 12:01
1.4 - trotting around in circle
Etoile & Saralynn
29.06.22
« domaine de perceval – rond de longe »
1169 mots
→ palier soleil : pour éviter une autre escapade, vous reprenez le travail avec votre cheval. Racontez-nous votre séance d'entraînement. [3 pts concours pour Going Down To The Grave]
Les derniers jours n’avaient pas été très rigolos pour la pauvre Etoile qui, après quelques jours de repos, c’était retrouvé hors de son paddock par une succession d’événements improbables. Autour du petit déjeuné, Saralynn avait discuté longuement avec ses parents afin de décider la prochaine étape. Chacun était d’accord pour dire que la ponette était totalement remise de son engorgement ainsi que de ses émotions, et il était grand temps de la remettre au travail gentiment. Bien contente, l’adolescente avait néanmoins réfléchit longuement au programme le plus adéquat pour Etoile. Pendant de longues minutes, elle avait hésité entre une séance de longe ou une séance de travail sur le plat léger, une grosse détente en somme afin de la remettre tranquillement dans le bain. Même si elle se jugeait assez expérimentée pour décider du sort de la pie, elle avait préféré échanger avec ses parents pour obtenir leurs avis. C’était ainsi qu’il avait été décidé que ce matin, Etoile se contenterait d’une bonne séance de longe. Cela ne lui ferait pas de mal et lui permettrait de reprendre une activité physique sans avoir à supporter le poids de sa cavalière sur le dos. C’est ainsi qu’après avoir fait un petit tour en direction de la sellerie, Saralynn rejoignait le box de la ponette pie d’une démarche pleine d’assurance. Déposant le filet et la longe de travail de la ponette sur la porte du box, elle se glissait alors à l’intérieur, sa boîte de pansage toujours en main.
Laissant glisser ses doigts le long du chanfrein de la ponette, Saralynn guettait la moindre réaction, mais rien. Détachée de la scène, Etoile était toujours aussi impassible. Elle n’avait pas l’air de croire que l’on s’occupait vraiment d’elle pour qui elle était. Elle en était sûre, le temps était la clef de son problème. Il fallait que la pottok comprenne que l’adolescente l’aimait vraiment pour qui elle était, qu’elle ne la laisserait pas tomber. Avec l’accord de ses parents, elle était la seule personne qui s’occupait d’elle et surtout la montait. Etoile avait l’habitude de changer de cavalier chaque jour, plusieurs fois par jour. Pour Saralynn, cette vie n’était clairement pas faite pour la jolie ponette et c’était sans doute la raison de son apathie. Depuis deux mois, elle était encore loin d’aller mieux, mais la brune ne perdait pas espoir. Le temps était la clef, c’était sa seule certitude. Alors, après quelques caresses malgré l’absence de réaction de la pie, elle ouvrait sa boîte de pansage et commençait à l’étriller. Concentrée sur ses gestes, elle dessinait de grands cercles sur le poil tricolore de la jument avant de poursuivre peu à peu avec la brosse dure puis douce sur la totalité de son corps. Docile, Etoile se laissait faire, ne protestant jamais, et c’est avec cette même facilité qu’elle donnait ses pieds pour permettre à Saralynn de les curer. Ne manquait plus qu’à démêler ses crins avant de lui enfiler son filet, des guêtres et de mettre en place la longe de travail et de la guider en direction de l’installation de travail.
Suivant sagement sa jeune cavalière, la ponette pénétrait dans le rond de longe sans faire d’histoires. Immobile, elle attendait l’ordre qui ne tarda pas à arriver. Se mettant au pas naturellement autour de Saralynn, elle avançait dans une allure calme et tranquille. Ne voulant pas la brusquer et souhaitant lui laisser le temps de mettre ses muscles en route, l’adolescente ne lui demandait rien. Ponette expérimenté, Etoile restait bien sagement sur son cercle, n’accélérant jamais et gardant une allure constante. D’une voix douce, l’adolescente ne cessait presque jamais de lui parler. Elle lui racontait sa vie, la complimentait, félicitait ses efforts également. Malgré un manque certain de réaction, elle remarquait bien les oreilles de la pottok se diriger dans sa direction lorsque le son de la voix de sa meneuse lui parvenait. Souriant, Saralynn la laissait progresser au pas avant de lui intimer un premier arrêt à l’aide de sa voix essentiellement. Bien dressée, Etoile réfléchissait un instant avant de s’immobiliser, attendant la suite des événements. Comptant jusqu’à trois dans sa tête, sa meneuse la félicitait vocalement avant de l’autoriser à reprendre la marche. Ne cherchant jamais à protester, la ponette s’exécutait comme un automate. La brune lui demandait donc des arrêts dispersés un peu partout dans le rond de longe, obtenant toujours satisfaction de la pie avant de l’arrêter pour de bon. La rejoignant, elle lui tendait une friandise et changeait la longe de main, recommençant étape par étape dans l’autre sens pour la travailler aussi symétriquement que possible.
Toujours aussi sage, Etoile ne protesta pas lorsque sa jeune cavalière l’incita à prendre le trot. Ayant suffisamment marché, il était grand temps de passer à l’allure supérieure non ? Avec ses foulées courtes de poney, elle soulevait le sable derrière elle. La laissant évoluer sur le cercle, Saralynn se contentait de lui parler régulièrement afin de la garder dans le bon rythme. De toute façon, ce n’était pas la pottok qui irait contre volonté de l’homme et elle se concentrait placidement de faire ce qu’on attendait d’elle. Soupirant, l’adolescente la laissait réaliser plusieurs tours à main gauche, elle la ramenait finalement au pas, lui laissant le temps de souffler. Etoile ne protesta pas, revenant à l’allure inférieure en cherchant d’elle-même à étendre son encolure vers le bas, une initiative félicitée par l’adolescente. Elle réalisa un tour, puis reprit le trot sous les sollicitations de Saralynn qui, aussitôt qu’elle réalisait l’action demandée, stoppait tout et félicitait. Le temps de se mettre dans le bain, elle lui demandait de plus en plus de transitions montantes et descendantes entre les allures. Connaissant bien cet exercice, Etoile n’avait aucune difficulté à satisfaire les attentes de sa cavalière, et après quelques minutes, elles purent reprendre l’exercice à l’autre main. Tout aussi docile, Etoile était une ponette particulièrement sage, seulement elle ne paraissait prendre aucun plaisir dans ce qu’elle faisait, ce qui peinait toujours autant Saralynn. Mais elle ne baissait pas les bras, le temps aurait raison de son apathie, elle en était persuadée.
Pour une reprise de travail après quelques jours d’arrêts, Saralynn jugeait qu’il était inutile de faire galoper la ponette. Elle l’immobilisa alors peu à peu sur la piste avant de la rejoindre, fouillant dans sa poche pour en sortir une friandise qu’elle lui présentait. Le temps de sentir ce qu’on lui proposait et Etoile tendait son nez pour venir la prélever avec beaucoup de délicatesse et la manger. Lui caressant le bout du nez, l’adolescente attendait qu’elle ait fini sa mastication avant de déposer un baisé sur son bout du nez. Pour la première fois depuis deux mois, Etoile sembla y réagir, ses oreilles s’orientant vers l’avant au moment du baiser. À peine l’eut-elle remarqué que la brune était gonflée de joie. Il y avait un progrès, même infime ! Elle était tellement heureuse qu’elle avait envie de le crier sur tous les toits, mais avant, il fallait prendre bien soin d’elle avant de la lâcher dans son paddock.
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Mer 7 Sep - 15:38
longe aux trois allures 1.5
hello sunshine x tedrick
848 mots
→ palier longe aux trois allures : vous vous rendez au rond de longe avec votre jeune compagnon. La première journée de sa vie d'adulte commence, et vous décidez d'apprendre à le connaître en douceur. Une séance courte se dessine devant vous puisque ce ne sera que du pas et des transitions à l'arrêt. [5 trèfles]
Avançant au niveau de l’épaule de son meneur, Hello Sunshine gardait un port de tête altier qui lui donnait une attitude digne, princière même. Véritable crâneur, il ne manquait pas une occasion de se faire remarquer par sa prestance et sa beauté. Deux qualités dont il avait d’ailleurs l’air d’avoir particulièrement conscience. Et même s’il avait tout d’un grand, pour l’instant, le dunalino n’en restait pas moins qu’un bébé qui avait encore tout à apprendre. C’était la raison pour laquelle, désormais âgé de trois ans révolus, il allait pouvoir commencer son débourrage. Pour ses premiers pas dans la vie d’adulte, son propriétaire avait prévu une simple séance de longe qui n’irait pas très loin. Il s’agissait uniquement de faire quelques tours de pas et de voir l’arrêt afin de commencer à instaurer des codes qui seraient particulièrement utiles pour la suite des événements. Tedrick était d’ailleurs plutôt confiant en entrant dans le rond de longe. Le dunalino un peu moins, s’immobilisant le temps de retrouver ses marques dans cet environnement qu’il avait vu à quelques occasions plus jeune dans le but de le désensibiliser, notamment à la chambrière, outil qui serait bien utile à l’allemand pour ses premiers pas en longe. Il entreprit néanmoins de lui faire faire une visite rapide des lieux en moins, s’assurant par la même occasion que Hello Sunshine ne serait pas surpris de petits détails qu’il n’aurait pas eu l’occasion de voir plus tôt.
Le faisant marcher à main droite, Tedrick entreprit donc de s’éloigner peu à peu. Pas après pas, et dès lors que, bien éduqué, le dunalino tâchait de rejoindre son propriétaire, il se contentait de le pousser avec la chambrière sur la piste en lui répétant « à ta place ». Les oreilles de l’étalon reculèrent, dans une attitude de concentration. Il réfléchissait à la meilleure attitude à adopter, et c’est après plusieurs essais, en tâtonnant, qu’il sembla comprendre qu’il devait rester sur la piste et non pas tenter de rejoindre son humain au centre de l’installation. À partir de là, l’allemand n’avait qu’une seule demande : qu’il reste au pas. Pour ce faire, il ne cessait de lui parler, le complimentant et lui répétant « marcher » dans le but d’assimiler l’allure à la demande vocale. Content qu’on lui accorde quelques mots doux, le dunalino agitait les oreilles, l’œil vif. Content, son cavalier le laissait évoluer encore un peu avant de juger qu’il était temps de commencer à voir avec lui les transitions vers l’arrêt. Pour ça rien de bien méchant, il abaissait la longe en répétant « arrêt ». Prenant le temps pour réfléchir, le jeune cheval continuait d’avancer, abaissant peu à peu la tête pour suivre la longe avant de finalement esquisser un arrêt aussitôt chaudement félicité.
Dès qu’il fut parfaitement immobile, son cavalier lui accordait un nouveau compliment avant de le relancer au pas à l’aide de la demande vocale précédemment associée et en le poussant gentiment avec sa chambrière. L’étalon cassa un peu son cercle, mais reprit l’allure souhaitée, avançant d’un pas actif. Pendant un moment, le couple se contentait de réaliser des transitions montantes et descendantes ne comprenant que le pas et l’arrêt, afin de familiariser le jeune cheval. Pour le moment, Tedrick n’était pas prêt à lui demander des transitions qu’à la voix, mais cela viendrait bientôt. Afin de garder un travail symétrique, et d'éviter que son partenaire ne connaisse la longe que dans un sens, il ne tarda pas à l’immobiliser, lui faire-faire demi-tour et l’envoyer au cercle dans l’autre sens pour reprendre le travail précédemment réalisé. Plus le temps passait et plus il sentait l’élégant Hello Sunshine prendre en assurance dans les exercices. Certes, ce n’était pas encore parfait, mais ce n’était pas ce qu’il attendait de lui pour cette toute première séance. Et il put même s'exercer à lui demander une transition vers le pas puis vers l’arrêt uniquement à l’aide de la voix. Le temps de latence entre la demande et la réalisation furent particulièrement long, le dunalino manquant encore d’assurance et ayant besoin de prendre le temps d’analyser pour s’assurer de répondre correctement aux attentes, mais après quelques minutes, Tedrick pouvait être fier de son partenaire.
Après tout ça, il était largement temps pour Hello Sunshine de s’arrêter là. Alors, Tedrick décida de lui ôter sa longe, lui permettant de vaquer un peu partout dans le rond de longe. Partant en exploration, le dunalino se mettait en quête du meilleur coin pour se rouler, flairant le sable et grattant le sol de son antérieur jusqu’à trouver la zone idéale. Dès lors, il plia les genoux, s’accroupissant avant de se coucher et de se frotter le dos avec grand plaisir. Après quelques roulades tantôt à droite tantôt à gauche, il entreprenait finalement de se relever, s’ébrouant aussitôt pour envoyer le sable dans les airs. Le temps de le récupérer et de rattacher la longe et le jeune cheval se mettait en route vers son paddock, ayant droit à un peu de repos avant leur prochaine séance. Avec un peu de chance, ils pourraient voir le trot la prochaine fois.
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