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∞ Haras de Pado. :: Général :: anciennes installations
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Mar 5 Jan - 4:31
Les séances au Rond de longe

04-01-2015 - Première séance de longe, Lacrima
05-01-2015 - Initiation au horseball ou... comment vaincre ses peur - Un mentor avisé en vaut deux! Lacrima
08-01-2015 - Horseball,  consolidons les acquis, Lacrima
09-01-2015 - Horseball- sommes-nous prêt? Lacrima
11-01-2015 - Longe- Le début de tout. Lacrima
...
01-02-2016 - Endurance - Alors, tu voulais trotter? - Obara Ici
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Mar 5 Jan - 4:31
Un monde de possibilités, mais une à la fois.


C’était la première fois que je sortais de l’écurie avec Lacrima. Pas toute au fait ce comment marché en laisse, alors que je m’arrêtais, elle me bouscula. Avec patience, je la recule pour la mettre à sa place. Le vent fouette nos visages, il fait froid, nous sommes l’hiver et ni elle, ni moi n’avons envie de rester trop longtemps immobile. Alors, je dois prendre une décision ; où aller? Je prends la direction du rond de longe. Avec un jeune cheval, c’est toujours une bonne idée. Que ce soit pour travailler au sol, pour instaurer les bases de longe ou faire autre chose, dans le rond de longe, on est encadré, les clôtures sont proches et la perte de contrôle est moins grave. Pas que je croyais perdre le contrôle de mon cadeau de la Nouvelle Année mais… sait-on jamais.

Encadré par les arbres, le rond de longe enneigé nous offre un peu de répit. Le vent souffle moins fort ici mais quand même… il fait froid. Alors que je m’arrête pour ouvrir la porte, je découvre que pour la Pottock, la patience n’est pas une vertue qu’elle possède encore. Elle bouge, cherche à me tourner autour. Elle a 4 ans, je me dois de supporter encore un peu ses enfantillages. Sans la brusquer, je la mets à l’arrêt derrière moi. Je dois la remettre encore une fois à l’arrêt. Le temps que j’ouvre la porte du rond de longe, elle s’était remise à bouger. Le bruit des branches qui bougent au vent, comme cela peut être effrayant. Je sens la pression augmenter un peu en moi, Obara lui n’aurait pas bougé. Elle ne devrait pas bouger. Ça a beau être une jeune, elle a été débourrée… non? C’est stupide mais les choses ne fonctionnent pas ainsi. Avec les jeunes chevaux, ce que l’on croyait acquis ne l’est pas toujours.

Enfin, on rentre dans le rond de longe, en passant la porte, elle me bouscule un peu et, cette fois-ci, je me montre plus brusque. Elle a beau avoir peur des endroits étroits, du bruit des feuilles, le respect de Son humain, pour moi, c’est primordial. Je donne un coup sec sur la longe et je lui fais face. Son regard, choqué, rencontre le mien alors que je lui explique avec un vocabulaire bien humain que je n’apprécie pas qu’on me fonce dessus. Elle n’y comprend rien mais c’est drôle comment ça soulage. Enfin, je me remets au pas pour rejoindre le centre du rond de longe. Toutes deux, nous marchons avec de grands pas, soulevant exagérément nos pieds ; le duvet de neige ici est épais, marché est une petite épreuve mais je sais que pour le travail que nous allions faire, c’était Lacrima qui allait devoir le plus travailler.

Avec mes gants, je fouille la neige pour retrouver la chambrière qui traine habituellement au centre du rond de longe. Une chance que j’ai de bons gants! Lacrima, à mes côtés, m’aide un peu ; elle pioche avec son antérieur, envoyant de la neige folle valser dans ma direction. J’ai beau la reprendre, elle continue un peu à piocher. Hey! dis-je à haute voix pour la saisir. Un cheval qui pioche, ce n’est pas acceptable. Mais pauvre elle, elle n’y comprend rien. Elle n’a plus le droit de rien faire maintenant? Enfin, je trouve le trésor, une chambrière mauve. Je me met face au corps de la ponette, bien décidée à la longer et, alors que je tente de me mettre face à son corps, elle me suit pour me faire face. J’ai beau lui demander l’arrêt, elle ne connait pas assez le mot ni l’ordre pour y obéir. Alors, je prends la longe dans la main gauche, la chambrière dans la droite et je marche vers ses postérieurs. Dans les premiers temps, elle me fait un beau pivot sur les antérieurs mais, à renfort de claquement de langue, elle se décide à avancer un peu et rapidement, elle et moi nous retrouvons prise dans une sorte de danse à tourner l’une autour de l’autre.

-Le pas dis-je lorsque j’obtiens un petit cercle autour de moi.Le pas… bien! j’ajoute. À force de répéter l’ordre du pas et à la féliciter, j’espère qu’elle va éventuellement faire le lien entre le mot et l’allure. Le cercle est petit, elle tourne rapidement autour de moi dans la grosse neige. Quand j m’essaye à ragrandir le cercle, les choses vont moins bien, Lacrima tente de prendre le trot mais une bonne traction sur la longe la coupe dans son élan. Elle semble perdue, se chercher. Pourtant, je m’entête à la longer plus loin, à la faire suivre la cloture, essayant de contrôler le fait que la ponette veuille me faire face en marchant parfois vers ses postérieurs. Ça fonctionne, un temps, mais avant que je ne m’en rende compte, les choses m’échappe et elle décide que l’exercice est long et ennuyant. Elle part au trot dans la neige qui lui arrive au genou, puis, elle pîque un sprint. J’ai beau lui demander de ralentir, elle n’écoute pas et quand je raccourci la longe pour la faire « casser » dans l’allure inférieur, elle décide de me faire un magnifique demi-tour. La longe est du mauvais côté, elle passe du côté extérieur du cheval et arrive sur ses fesses. L’excuse rêvée pour perdre la tête. Je n’ai plus de contrôle sur elle et la longe, j’essaye de garder le bout de tissus en main mais Lacrima semble s’emballer encore plus. Elle fend la neige comme un petit paquebot, elle galope en levant bien les genoux à toute vitesse et je vois que le mieux, c’est de lâcher la laisse. Le bout de nylon la suit, Lacrima à peur et ne me voit même pas la devancer. Elle n’en fait qu’à sa tête, cherchant 9et trouvant) les excuses pour ne plus se concentrer. Alors, je vais à l’autre bout du rond de longe, prêt de la cloture. La neinge à beau avoir rentrée dans mes bottes (un frisson me parcours) je n’en ai cure. Il me faut arrêter la jument avant qu’elle ne se blesse. Avec la chambrière, les bras grands ouverts, je fais un mur qui lui bloque le chemin. Lacrima fonce vers moi, elle me voit à la dernière minute et je sais que dans son cerveau, trois options se présentent. Foncer, faire demi-tour et s’arrêter. Elle choisit la seconde et fait demi-tour. Je cours en avant d’elle pour faire de nouveau un mur et j’agite la chambrière pour la démotiver à passer. Tout en répétant des appels au calme. Avec ma langue, je roucoule comme un oiseau. Ça semble la calmer. Elle s’arrête enfin. Ses flancs se soulèvent rapidement alors qu’elle respire fort, elle cherche le méchant bout de nylon qui lui courrait après mais lui aussi semble s’être arrêté.

Je m’approche aussi tranquillement et rapidement que je le peux et je mes ma main sur le licol. Ouf. Je reprends la longe, contrôlant le petit écart de Lacrima (le bout de nylon à bougé!!!) avant de la marcher un peu. Enfin, elle et moi sommes plus calme. Je la fait tourner autour de moi pour avoir son attention avant de faire des demi-tours. Les changements de direction l’obligent à se focaliser sur moi. Je l’arrête de nouveau pour la flatter un peu. Que d’émotions fortes! Mais ce n’est pas fini car je défais la longe et laisse la pie en liberté. Dans les premiers temps, elle reste immobile (oui! C’est possible) avant de marcher timidement. Le pas dis-je. C’était un peu trop tôt pour instaurer la longe en bonne et due forme. Alors j’allais solidifier les bases de commandements vocaux. J’utilise les transitions naturelles de la jument, le fait qu’elle veuille ici trotter pour lui demander le trot quasiment en même temps que le changement d’allure et le pas quand elle semble vouloir ralentir. Je prends la chambrière par moment pour la faire trotter et galoper et j’utilise mon corps qui se place en écran devant elle pour la faire ralentir. Ce dernier point, c’est le plus difficile, elle ne me respecte pas assez pour ralentir quand je la devance mais… ce sont des trucs de poulains. Quoiqu’il en soit, je la « travaille » encore un peu pour la forme et pour obtenir le calme avant de jeter l’éponge. La séance a déjà été assez longue comme cela, le fait qu’elle hennisse me dit qu’elle aussi en a assez et qu’elle n’est plus concentrée. Alors je l’arrête (tente de l’arrêter plutôt ><) et je sors une friandise de mes poches. Timidement, d’abord, elle s’approche de moi avant de manger avec appétit la pomme que je lui tendais. J’en profite pour prendre son licol et attacher la longe. Et tranquillement, dans un semblant de respect et de calme, nous revenons à l’écurie. La séance a été assez riche en émotions fortes, il était le temps pour nous de nous reposer et de se changer les idées.


[Pour une première séance en longe, mieux vaut ne pas s’embarrasser la longe et tenter de garder le cheval en cercle dans une même direction (l'empêcher de changer librement de direction... comme quand on va le longer). J'utilise généralement l'énergie du cheval et son envie de bouger pour introduire les premières fois les demandes vocales en disant dans les transitions l'allure que le cheval va prendre et à l'en félicitant. Ça devient un jeu et à un moment, le cheval peut croire que c'est vous qui lui demandez de changer d'allure et non lui qui décide Smile ]
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Mar 5 Jan - 22:11
Top! Et surtout, très réaliste Razz

+ 1 en longe
+ 2 en travail à pied

+ 4 Trèfle

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Mer 6 Jan - 4:30
Un mentor avisé en vaut deux!

Rho là! J’espérais qu’elle n’allait pas faire sa difficile le reste de ses jours la Lacrima. Encore une fois, la voici qui me bouscule un peu lorsque j’essaye d’ouvrir la porte et qui tente de me foncer dessus lorsque l’on passe par l’ouverture. Elle devrait savoir depuis les temps que ça ne va pas se passer ainsi. Depuis le temps… c’est juste ma deuxième séance avec elle hein? On n’oublie pas Request! Mais les choses ont tendance à aller tellement vite dans ma tête. Je la reprends après m’être fait bousculée dans la porte. Si c’est ainsi, on va commencer la séance par un exercice trèèèèsss difficile, passer par une porte pas totalement ouverte -_-‘. Un peu agacée, je fais demi-tour et je décide de passer par la porte. Déjà, je vois la ponette prête à bondir vers l’avant alors que je n’ai pas encore traversé. Je lui dis un non ferme et fort et secouant la longe de manière à la surprendre. Elle fige quelques instants, le temps que je passe et libère le chemin. Alors, je fais une petite traction sur la longe pour l’encourager à avancer et la voilà qui passe par l’interstice rapidement. Je me serais fait bousculer, une fois encore. Pas grave, je fais encore une fois demi-tour et répète l’exercice. Une fois, deux fois, je lui demande d’attendre que j’ai traversé avant de l’encourager à me suivre et venir me rejoindre. Si les fois suivantes, elle saute dans et hors du rond de longe, elle finit enfin par se calmer et se donne le droit de passer par la porte plus tranquillement. C’est pas drôle des petits chevaux claustrophobes… Enfin, je ferme la porte en métal avant de me retourner face à Lacrima. Elle me regarde de son petit regard franc et curieux, un peu comme si elle me demandait « et la suite? ». Comme si c’était parfaitement normal de passer 5 minutes à traverser la porte avant qu’elle ne se calme.

La suite? Hé bien, on pourrait passer à la suite si seulement j’avais avec moi ce stupide ballon de horseball! Mais non, madame était trop nerveuse pour que je l’aille dans mes mains ou pour s’en approcher. Parfait?! Alors il fallait que je retourne dans la grosse neige pour aller le chercher. Je détachai la longe pour laisser Lacrima en liberté dans le rond de longe. À peine avait-on entendu le bruit métallique de l’attache qu’elle partait à bonne vitesse sans faire attention à moi. Et un cheval qui me faisait dos comme cela, je n’aimais pas. C’était trop tard mais quand même. Lacrima galopait dans la grosse neige, suivant les traces qu’elle avait faites hier. Puis, soudainement, elle s’arrêta pour se lancer (quasiment) au sol et se rouler. D’un côté, puis de l’autre, c’était un vrai ballon qui n’avait pas de difficulté à faire le 360 et à atterrir du côté gauche ou droit. C’était un beau petit « ange » qu’elle venait de me faire dans la neige;  un ange blanc et brun sale. Au moins, elle était plus propre maintenant. Voyant qu’elle restait plutôt tranquille dans le rond de longe, je la laissai seule pour partir au pas de course en direction de l’écurie des propriétaires et pour revenir avec le ballon de horseball.

À mon retour, Lacrima était calmement en train de marcher dans la grosse neige, la neige dans cette dernière… probablement à la recherche d’un peu de nourriture.  J’entrai dans le rond de longe mais quand la pie vit le ballon, elle se mit sur la défensive. Bon, bon, bon, comment allais-je réussir l’exploit d’approcher le ballon d’elle? Je pris la méthode des lâches;  avec les jeunes chevaux, un mentor était souvent de mise et je me souvenais, dans le fond de son pré, d’un excellent poney qui pourrait bien faire un peu de mentorat. [url= https://harasdepado.forumgratuit.be/t694-rakiacko-exmoor-e]Rickiako[/url]. Peut-être que lui voudrait bien lui montrer le bon exemple. Alors je laissai le ballon dans le milieu du rond de longe et je partie, armée de la longe, pour aller chercher le poney. Une chance que les prés des retraités n’étaient pas trop loin... n’est-ce pas?

Je revins une bonne dizaine de minutes plus tard, de la neige dans le bottes un gentil poney à mes côtés. Rikiacko n’avait pas été trop difficile à trouver ni  à approcher; on aurait dit qu’elle attendait depuis belle lurette à la porte de son pâturage qu’on vienne le chercher. L’espoir fait vivre et aujourd’hui, il était récompensé par une belle sortie.  Alors que je m’approchais du rond de longe, la mâchoire me tomba. Lacrima était toujours dans le rond de longe, oui, mais elle s’était approchée du ballon et qui est-ce que je voyais jouer avec ce dernier? Le prendre dans sa bouche et le secouer…heu… N’était-elle pas terrifiée tout à l’heure? J’avais envie de me donner un coup de paume sur la tête. Tout ça pour rien? Enfin, pas vraiment. Riki appela la jument qui lui répondit en s’approchant de la clôture. Les deux petits amigos semblaient bien avoir envie de faire connaissance. Alors, je chassai la ponette de la porte pour y rentrer (calmement, lui ne passa pas proche de me renverser!) avec le vieux poney. Vieux? Riki semblait avoir retrouvé tous ses airs de jeunesse. Quand je  le libérai, il fit demi-tour et parti voir directement Lacrima. Les deux à distance respectueuse se sentirent du bout du nez. Le monde était figé à cet instant même. Puis, ce fut l’explosion, Riki hennis en lançant son antérieur vers l’avant alors que Lacrima faisait demi-tour rapidement en hennissant comme une jument frustrée. Riki la suivit un peu alors qu’elle le menaçait d’une ruade, rentrant les fesses. C’est vrai, j’avais oublié ce détail, Rikiacko était un étalon et Lacrima une jument. C’était pas toujours l’idéal pour s’entendre. Mais une chance qu’elle n’était pas en chaleur sinon, j’aurais probablement été bonne pour un petit poulain><.

Sous mon œil averti, je les laissai faire connaissance et placer leurs limites tout en prenant garde que les choses n’aillent pas trop loin. Enfin, le calme s’installa dans le rond de longe. Il était temps, mes mains commençaient à être gelée. J’entrai dans le rond de longe et  Riki vint tout de suite me voir. Et, pour la première fois, Lacrima fit un premier geste timide vers moi. Suivait-elle l’exemple du grand Manitou? Je flattai le vétéran sur l’encolure, autour du garrot. Son regard doux et sa babinne tremblotante me firent rire un peu. Curieuse, Lacrima s’approcha, un peu vexée de ne pas être le centre d’attention et d’être laissée en reste. Alors, j’étirai le bras pour la flatter. Pour une fois, elle sembla apprécier.  Finalement, les gratouilles, ça pouvait être vraiment cool! Elle commença même à gratter le petit étalon qui chercha même à lui rendre la pareil. Nous étions rendu un cercle de grattage. Seulement, moi, je ne recevais pas de gratouilles et c’était très bien comme cela. Mais rapidement, Lacrima sembla se lasser d’être gratté par Riki, les oreilles dans le crin, avec l’innocence et la candeur d’un jeune cheval, elle chassa rikiacko. Le papi poussa sa tête, s’éloigna un peu avant de revenir de plus belle demander une caresse. Pourtant… je n’étais pas là pour cela!  Concentration!

Je m’éloignai de quelques pas pour aller chercher le ballon de horseball. Plus très effrayée, Lacrima me laissa m’approcher d’elle avec cet objet inusité. Le papi lui ne semblait pas y porter attention, il connaissait et ça ne le dérangeait pas. Bien. Pourtant, quand j’agitai les bras avec le ballon dans une main, Lacrima s’éloigna un peu. Le ballon qui bouge, ça passait encore mais cela. La présence du mentor réussi à la calmer. Alors qu’elle s’était éloignée au trot, elle revint et s’approcha un peu au pas. Parfait. Alors, je me mit à marcher stupidement dans le rond de longe sans trop me préoccuper des chevaux, bougeant à la manière de jumping-jack, enchainant mouvements brusques et inattendu. Rikiacko me suivait curieusement, avec confiance, s’arrêtait parfois pour flairer autre chose et ne s’en faisait pas de moi et à mon grand plaisir, Lacrima l’imitait.  En fait, elle s’occupait plus de Rikiacko, de le contrôler, de le chasser et de lui donner des ordres que du ballon. Parfait 3: ) L’épreuve pouvait bien venir.Tam-Tam-TAM!!

Je commençai tranquillement en laçant le ballon dans les airs. Lacrima sursauta un peu. L’exmoor, lui, ne montra sa surprise qu’en bougeant les oreilles. Je continuai à marcher à l’aveuglette dans le rond de longe en laçant le ballon dans les aide et en essayant de le rattraper. Déjà, c’était un bon exercice pour moi. Puis, je le lançai en direction du mâle.  Il sursauta, fit un petit écart avant de s’approcher du ballon pour le flairer. Lacrima, elle? Elle était déjà loin. La queue dans les airs, les naseaux dilatés, elle semblait avoir la peur de sa vie. Pourtant, quelques minutes plus tard, elle calqua son attitude sur le vétéran et alla renifler le ballon et le prit même dans sa bouche… Hey! C’était pas ça le but! Pourrais-tu me refiler la balle? Enfin, elle la laissa retomber sur le sol et je repris le ballon pour recommencer la routine. Passer non loin de Rikiacko et de Lacrima en effectuant des moulinets avec mes bras, lancer le ballon dans les airs, attirer l’attention des deux chevaux et lancer la balle dans leurs directions. Cette fois-ci, la réaction de Lacrima fut moins excessive et riki, lui, s’occupait d’autre chose et tentait de venir me voir pour demander une caresse. Contente de l’exercice, je recommençai encore une fois, et une autre fois jusqu’à ce que Lacrima soit calme alors que le ballon était lancée vers elle. Si elle n’était pas prête à cela, comment allait-elle être prête pour le concours de horseball.

La séance était finie. Pas très exigeante pour les chevaux, elle l’avait été pour moi. Marcher dans la grosse neige demandait de l’énergie et j’étais fatiguée. Encore, il me restait à rapporter Riki dans son pré et Lacrima dans son box. Une bonne trentaine de minutes de marche, soit. Que je fis docilement,  comme le petit cheval de trait qui sommeillait en moi.
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Jeu 7 Jan - 19:08
Pour Lacrima:

+ 3 Travail à Pied
+ 1 Horse-ball
+ 3 confiance

Pour Rackiako:

+ 2 Travail à Pied
+ 1 Horse-ball
+ 2 confiance

+ 7 Trèfle
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Ven 8 Jan - 15:58
Enfin, on arrive au rond de longe. Enfin, on devait arriver au rond de longe mais celui-ci est occupé. Je le vois de loin, c’est une des filles du horse club avec un cheval appaloosa. Je reste loin dans les premiers temps avant de m’avancer et d’observer un peu la jeune fille travailler. C’est du bon travail, quelque chose de simple mais de plutôt clair. Elle semble avoir compris l’importance du positionnement du corps par rapport au cheval. Pourtant, je me peux m’empêcher de formuler quelques conseils comme… l’utilisation de la chambrière pour avoir des résultats plus rapide pour le changement d’allure ou… Enfin, tais-toi Request, c’est pas ta place de donner un cours. Et en plus, le cheval, tu ne le connais pas! Te voit-elle? Te voit-elle pas? Elle continue tout de même à travailler et je commence à me geler le bout des pieds. Pourtant, avec le ballon de horseball, tu n’es pas à ta place pour travailler ailleurs. Le rond de longe, c’est le seul endroit qui est assez petit pour te permettre de faire le travail. Alors, j’attends et la séance semble sur le point de se terminer. Enfin! Lacrima, elle aussi commençait à se montrer impatiente. Je croise la jeune fille et lui fais un beau sourrire avant de prendre place dans le rond de longe. C’est rare qu’il soit si achalandé. Peut-être qu’au printemps, le haras de pado devrait penser à en construire un second.

Je lâche la jument dans le rond de longe en lui montrant bien, avant, que j’avais une poignée de moulée dans les mains. Pourquoi? Pour l’empêcher de partir en coup de cul et me donner le temps de sortir du rond de longe le temps qu’elle se défoule. Comme de fait, elle est plus intéressée par la moulée que par « partir à toute vitesse ». Serait-ce que comme tous les autres chevaux, elle est gourmande? Je lui souris avant de fermer la porte et de la laisser dépenser son trop plein d’énergie. Cette fois-ci, elle est plus calme et elle trottine un peu avant de se mettre au pas et de flairer les nouvelles odeurs. Comme par exemple le crottin de l’appaloosa, probablement. Alors, avec le balon de horseball, j’entre dans le rond de longe. Cette fois-ci, elle ne s’enfui pas quand ej m’approche d’elle avec la chose et je peux bouger avec le ballon librement autour d’elle. Parfait. Alors, je me place à ses côtés pour faire une passe dans le vide. Ses oreilles bougent, elle est inquiète. Soit. Mais elle reste non loin de moi. Alors je recommence l’exercice. C’est pas rassurant de voir un objet apparaître dans son champs de vision si soudainement, même si c’est pour s’éloigner. Le ballon de horseball semble toujours la rendre un peu mal-à-l’aise. Alors que je me positionne près d’elle, Lacrima tourne sa tête pour bien me voir et me regarder lancer la balle. Soit. Je continue à lancer le ballon avant d’aller je chercher, je le lance par-dessus son dos, en avant, par-dessus sa tête… Houlà! Elle n’aime pas trop ça. Je le lance un peu partout, soit, jusqu’à ce qu’elle ait envie de faire autre chose et qu’elle n’ait plus besoin de garder son œil sur moi.

Vint enfin l’étape suivante, recommencer ce que j’avais fait hier; lancer le ballon dans sa direction. Sans son mentor, les choses vont moins bien. Même si je fais bien attention de ne pas la toucher avec la balle de horseball, elle fuit un peu ou tente de l’éviter. Soit. Alors, je continue en effectuant des appels au calme. doucement… Brrrrrr Pour qu’elle reste en place. Déjà, c’est mieux. Alors, peut-être est-ce que je peux passer à un autre exercice de dessensibilisation? Je m’approche d’elle et je la touche avec le ballon. Aux endroits plus normaux comme l’encolure, elle ne réagit pas trop mais j’ai de la difficulté à garder le contrôle sur elle. Je retourne chercher la longe et je recommence le travail, la flatter avec le ballon. Je vois que la « frapper » avec le ballon, c’est pas pour tout de suite (car dans les match de horseball, le cheval entre souvent en contact avec le ballon) mais bon, chaque chose à la fois. Continuant à prendre les choses une à la fois, je continue mon travail de base du horseball avant de m’arrêter un peu pour la flatter. Elle fait vraiment un travail d’enfer la jument et je vois qu’elle commence enfin à relaxer un peu. Je décide donc d’arrêter la dessus. Pourquoi continuer quand les choses vont bien. Mieux vaut la laisser sur une bonne expérience que de forcer les choses. Je la replace donc derrière moi et je la marche tranquillement le temps de retourner à l’écurie.
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Sam 9 Jan - 17:59
Sommes-nous prêts?

Cette fois-ci, j’étais armée! On allait pouvoir faire quelque chose d’un peu beaucoup différent au horseball. En plus, ça allait m’améliorer avec mon sens du jeu et mes habilités (nulles) à attraper le ballon. Mais être armée, à quoi est-ce que je fesais référence? Bien… j’avais accrochée une fille du poney club et j’avais1. Ma jument 2. Un ballon de horseball. On allait voir comment est-ce que ça allait se passer. Heureusement, le rond de longe était libre aujourd’hui. Donc pas d’attente. De toute manière, je m’étais chaudement habillée avec de bonnes bottes d’hiver et des pantalons de neige. Ainsi que des gants. Et une tuque, et un manteau. La totale quoi! Bieeeeennn habillée en hiver. Enfin, j’ouvre la porte du rond de longe et je traverse tranquillement l’ouverture. Enfin, pas si tranquillement que cela car Lacrima me bouscule un peu. Ce n’était pas encore réglé ce problème là… Je la réprimande, la fait reculer un peu pour lui apprendre à respecter ma bulle et je demande à mon amie de fermer la porte et de rester à l’extérieur. Lacrima et moi faisons face à la porte alors que je lui gratouille le chanfrein un peu avant de sortir une poignée de moulée de mes poches. Elle sait ce que cela veut dire. Même qu’elle me regarde gourmandement mettre la main dans mes poches et chercher à me faire accélérer le geste. Je la repousse tout de même, ce n’Est pas à elle de prendre la moulée mais à moi de la lui donner. Et je lui tends la poignée juste sous le menton. Comme elle est mignonne quand elle plie le coup pour venir chercher la moulée. Ça donne un peu l’impression qu’elle est placée et j’aime cela! Je la laisse mastiquer et détache la longe pour la laisser se défouler. Tout en sortant en vitesse. Mais… Elle me déçoit un peu. Moi qui voulait montré à mon amie la pêche de la ponette, son énergie débordante, aujourd’hui, elle ne bougeait pas le sabot. Je fis de grands moulinets avec mes mains pour la faire réagir mais…même pas. Faut croire que mes jumpings-jack avec le ballons l’avait rendue moins… peureuse?. Cool et pas cool en même temps. Alors, j’entre dans le rond de longe avec la chambrière cette fois-ci et je la claque. Voilà qu’elle part en petits coups de culs. Bon, ça c’est la jument que j’avais connu à son arrivée. Je ressors du rond de longe pour aller rejoindre mon amie et parler du plan de match.

Bon, nous étions prêtes. Pour commencer, On se passe le ballon à l’extérieur du rond de longe tout en gardant un œil sur Lacrima. Pas facile de perdre et de changer ses réflexes. J’ai tendance à attraper la balle comme un ballon de football américain et non par les ganses. Résultat, je m’empêtre dans toutes les lanières et je n’Arrive pas à lancer le ballon. Elle et moi rions un peu. C’est pas facile la vie. Et Lacrima, elle, s’approche de la clôture pour nous regarder d’un œil curieux. Parfait. Alors je propose à mon amie d’entrer dans le rond de longe et de recommencer l’exercice. Cette fois-ci, la pie n’aime pas trop, elle s’éloigne tranquillement. Pourtant, elle s’éloigne et le ballon lui continue à voler dans les airs pas trop loin d’elle? C’est parce que mon amie et moi faisons des cercles dans le rond de longe, on tourne en suivant la piste et en se faisant des passes faciles. Lacrima, elle, ne comprend plus rien. Drôle de petite chose. Alors, elle s’arrête un peu et regarde les étranges humains faire leur manège. Et enfin, on finit par lui lancer un ballon non loin de sa tête. Houlà! Elle bondit vers le côté pour s’éloigner de la balle et furax, elle fait quelques petits dos de chat. Enfin, elle s’arrête de nouveau et on continue le manège. Le ballon vole dans toutes les directions et Lacrima, par la même occasion se retrouve parfois dans le chemin. Ses réactions se calment un peu, elle finit par comprendre que le ballon peut lui passer sur le dos sans que cela ne l’agresse. Bonne fille.

Bon, le but de l’exercice avait été réussi, Lacrima ne s’en faisait plus avec le ballon qui passait en volant au-dessus d’elle et qui tombait non loin de sa petite personne. Personnellement, j’étais à la fois heureuse et fatiguée. Marchée dans la neige m’avait fatiguée. Me lancer vers la droite ou vers la gauche pour rattraper les ballons a pas toujours bien lancés, ça m’avait achevé. Je dis merci à mon amie qui partit en direction du club house pour oter la neige qu’elle avait dans le manteau (gracieuseté de moi Smile ) alors que je m’approchai de Lacrima. Elle me regardait d’une drôle de manière la ponette. Un peu plus calme mais un peu étrangement. Peut-être pensait-elle que j’allais lui lancer le ballon de horseball au visage la pauvre petite chose (mais c’était pas de ma faute si j’avais raté mon lancé… j’avais fait full attention auparavant) mais non, c’est ma main que j’approchai doucement de son encolure pour la flatter un peu. Elle avait fait du sacré boulot et elle s’était montrée plutôt calme pour une jeune, ce qui me donnait un bon espoir pour notre futur. Je lui planquai un petit bisou entre les naseaux avant de me laisser tomber à même le sol... Fatiguée! Elle fit quelques pas pour s’éloigner de moi avant de venir me sentir un peu le manteau. Ha! C’est vrai! Les gâteries. Je mis une main dans mes poches, repoussant un peu sèchement le nez qui voulait lui aussi aller dans mes poches… avant de lui tendre un peu de moulée qu’elle mangea joyeusement. Ouaip, c’était une cool ponette. Je ne l’aurais probablement pas acheté de moi0même mais elle avait un cool caractère et une belle attitude.

Toujours assisse, je continuai à lui faire quelques gratouilles avant qu’elle ne décide que s’en était assez. Dommage qu’elle ne soit pas plus pt de colle que cela. Elle marcha un peu dans le rond de longe sans but précis alors que moi, je la regardais pour le simple plaisir de la détailler, de m’imaginer ses muscles jouer sous sa peau. De voir sa crinière onduler au rythme de son pas. Puis, mes pensées dérivèrent vers ce qui nous attendait demain. Allait-elle performer? Comment allait-elle réagir en public après les quelques heures de pratique que nous avions mis sur la discipline? Je croisais les doigts pour que tout ait pour le mieux… et j’osais espérer que quelques membres encourageaient en secret notre duo!

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Dim 10 Jan - 0:16
+ 2 travail à pied
+ 4 horse-ball
+ 3 confiance

+ 7 trèfle

Je MAJ les points mais pas les trèfles.
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Lun 11 Jan - 23:38
Longe - Le début de tout -  Lacrima

Le travail sérieux allait pouvoir enfin reprendre… ou commencer plutôt. Avec une séance en « longe » on ne pouvait pas dire que j’avais vraiment eut le temps de travailler la ponette mais… personnellement, je n’étais pas prête à m’assoir, même sur la plus génial ponette au monde si cette dernière ne connaissait pas au minimum les commandements de bases et tout ce qu’il faut pour avancer et arrêter. J’étais donc prête à recommencer à zero avec elle pour que tout soit fait dans les aides.  J’avais beau avoir téléphoné à son ancien club pour me faire dire «  pas besoin, elle est super la nenette, elle répond très bien, super calme etc » mais quelque chose me faisait avoir peur du pire. J’aimais mieux reprendre à zéro pour que tout aille justement… encore mieux.  

Lacrima me suit jusqu’au rond de longe où j’ouvre la porte. Cette fois-ci, elle s’arrête et attend un peu que j’ouvre le loquet pour la faire entrer. Elle attend que je passe avant de foncer à travers l’ouverture de la porte. Je m’y suis un peu habituée à son « entrée en scène » toujours un peu rapide. Cela ne voulait pas dire que j’appréciais.  Un cheval qui fonce à toute vitesse à travers la porte, c’est pas cool mais je le tolérais, à défaut de mieux pour le moment, car elle faisait attention à moi. Elle attendait que j’aie libéré le chemin avant de passer. Il allait falloir que je résoudre le problème bientôt… mais pas aujourd’hui car j’avais autre chose en tête. Travailler en liberté la ponette, inculquer des bases de longe et de réponses aux changements d’allure et… peut-être passer un petit X pour voir de quoi elle se chauffait? Un petit sourire béat au visage, encore toute heureuse de nos résultats aux concours (Obara lui, allait passer au « cash » bientôt 3 : ) ) je la libère dans le rond de longe tout en lui tendant une poignée de moulée pour l’intéresser à moi. Un cheval qui partait à toute vitesse une fois l’attache de la longe défaite, je n’aimais pas; heureusement pour moi, le problème était en voie d’être résolu.

Je me recule de quelques pas  avant de claquer de la langue. Encore toute à mâchouiller sa moulée, Lacrima se met tout simplement à marcher. Bien, Le pas! Lui dis-je en articulant bien les mots. Et elle continue à marcher. Je vais chercher la chambrière alors qu’elle suit les traces de pas dans le sol, flairant de son petit museau rafinée les tas de crottins en s’y arrêtant (woooh!). Puis les claquements de langues quand elle semblait vouloir repartir au pas avec le commandement associé. Drôle d’humaine, semblait se dire Lacrima. Pourtant,  à chaque son et bruit que je produisais, ses petites oreilles se pointaient dans ma direction et elle me lançait un de ces petits regards…. Craquant!!!

Bientôt, j’activais un peu la chambrière derrière la jument. Pas trop heureuse de se faire pousser les fesses, elle fouetta de la queue avant de partir au petit trot (Et Trotteee!) et ensuite au petit galop (Galoooopp) . En même temps, c’était l’occasion de jouer un peu? Elle rua un peu, coupant les coins du rond de longe et le cercle qui devait être un cercle prit la forme d’un ovale, ovale où elle évitait la porte et le côté opposé à la porte. Parfois en manque d’équilibre, parfois prise d’un fol envi d’accélérer, Lacrima galopait de toutes ses forces, s’extirpant de la neige à chaque foulée pour y retomber lourdement. J’avais beau lui dire « doucement » ou « brrrrr! » elle ne ralentissait pas.  La longe, à cet instant précis eut été un excellant allié. Si seulement elle n’essayait pas, à tout bout de champs de changer de direction.  Si tôt que je la devançais, elle ralentissait et tentait de faire une foulée de demi-tour pour me feinter. Je la bloquais alors avec la chambrière pour la pousser dans la bonne direction. C’était un match entre deux têtes fortes mais… j’ose croire que je suis plus intelligente qu’elle.

Maintenant,  je restais bien dans ma position, un peu en arrière de son avant main, face à son corps. La chambrière trainait sur le sol alors que je la laissais galoper à sa vitesse. Puis, j’essayai de la devancer pour la faire ralentir, doublant le positionnement de mon corps devant son avant-main à des appels de voix. Douceeement! Brrrr!... Si elle essayait toujours de me feinter à ce moment-là, je savais que bientôt, la fatigue allait être de la partie et qu’elle allait être obligée de reporter son attention sur moi; que c’est elle qui allait vouloir ralentir. Enfin, elle fit une belle transition au trot que je m’empressais de consolider « trotte, Good girl! »  puis une transition au pas à ma demande. Bon, pas exactement, mais j’avais dit le mot magique en même temps qu’elle allait faire la transition donc, ça revenait au  même. Elle avait changé le poids de son corps, son rythme s’était cassé et elle était tombée sur les épaules. J’étais sûre que la transition allait suivre! Tout en félicitation, je la fis changer de main en lui bloquant le chemin et elle continua au pas, respirant fortement.

Les flancs tachetés de Lacrima se soulevaient vivement alors que des nuages de fumées s’échappaient de ses naseaux.  Elle respirait vite et fort, j’étais peut-être mieux de lui donner une petite pause? Je le fis, la laissant marcher à ses aises mais l’empêchant de s’arrêter. Elle n’avait plus la tête à me défier pour faire demi-tour et changer de direction, trop contente de marcher tranquillement, elle me laissa la diriger un peu. C’était peut-être le bon moment pour lui mettre la longe? Doucement, je m’approchai d’elle en lui demandant l’arrêt. Elle n’y comprenait rien, cherchant à me doubler au petit trot ou à m’éviter. Pas capable de m’approcher de sa tête pour aller chercher le licol, vous imaginez!

Je m’accroupi dans le centre du manège, changeant ainsi de technique pour l’attraper. Elle repassa au pas, marchant tranquillement sans vraiment s’arrêter. Pourtant, le cercle était plus petit autour de moi et elle ralenti pour sentir un crottin. Je mis la main dans ma poche pour attirer son attention. Immédiatement, elle me regarda, ses petites oreilles pointées vers moi. Elle fit un pas timide, puis un second avant d’aller voir ailleurs. Je jouai avec la moulée dans mes mains et enfin, elle s’approcha de moi. Elle respirait toujours difficilement, pauvre petite.

Je fus enfin en mesure de mettre la main sur son licol à mon grand soulagement. J’en profite pour la flatter un peu, elle l’a bien mérité, sa petite pause. Je vais chercher la longe et en main, je la marche. Elle s’adapte à mon pas, brisant avec moi la couche impeccable de neige qui n’avait pas été piétinée. Elle respire plus lentement, j’en suis heureuse. Je reprends la longe, profitant qu’elle soit plus calme pour recommencer le « vrai » travail à la longe. Je cherche à m’éloigner d’un mètre d’elle mais Mademoiselle me suit. Alors, je marche vers ses postérieurs et elle tourne sur elle-même. J’accélère mon allure ; elle fait de plus grands pas de pivots mais rapidement, elle est obligée d’avancer. Bien, le pas. Je l’encadre avec la longe et la chambrière. Elle forme le côté d’un triangle dont je suis la pointe.  Bonne fille.

Je n’ai pas besoin de tendre la longe, Lacrima est trop épuisée qu’elle ne cherche pas du tout à trotter. En fait, j’ai de la difficulté à la marcher comme il faut. Elle ralenti si souvent que ma chambrière entre en contact avec ses fesses toutes les trois foulées. Continuer comme cela et j’allais avoir un cheval qui ne répondait plus à la chambrière. Alors, je la laissai glisser au sol et lorsque je voyais qu’elle ralentissait  trop, je claquais la langue et lui donnais un petit coup de chambrière sur l’arrière main. C’était assez pour la faire réagir. Rapidement, elle prit un pas un peu plus actif. C’était le temps de jouer avec les arrêts.

Ha! Les arrêts, ce n’était pas le point fort de Lacrima. Elle avait de la difficulté à rester arrêtée quelques minutes en temps normal alors, comment est-ce que je vais lui apprendre cela. Les mots de mon instructeur me revinrent en tête. Un cheval aime la routine et il a tendance à anticiper. Soit, ce pouvait être une bonne chose et une mauvaise chose à la fois. Je vais utiliser cette tendance pour l’exercice de l’arrêt.  Toujours en petit cercle avec la jument, je me mis à lui demander les arrêts à l’opposé de la porte. M’avancer devant le cheval pour le bloquer, tirer sur la longe pour couper le mouvement vers l’avant et toujours dire Woah! Tous les moyens sont bons pour lui apprendre à arrêter. Mais le truc, en fait, n’était pas si difficile à comprendre. Rapidement, Lacrima su rapidement que je lui demandais de ralentir et quelques foulées d’avance, elle ralentissait d’elle-même jusqu’à s’arrêter au bon point. Elle avait compris ce que je lui demandais, même un peu trop bien.  C’était de la pratique, de l’apprentissage par répétition et j’espérais qu’à répéter « woah! » assez souvent, ça lui sonnerait une cloche. Je n’avais maintenant plus besoin de faire grand-chose et elle s’arrêtait à l’opposé de la porte, parfois en me faisant face, d’autres fois parallèle à moi. Bien. Je profite donc de ce dernier arrêt pour aller la flatter un peu et lui donner de la moulée. C’était un bel arrêt « au carré » qu’elle avait fait au bon endroit. Elle baisse la tête pour mettre le museau dans ma main et manger la moulée que je lui tendais.  Toute fière d’elle, je retourne à l’écurie pour lui passer un bouchon et m’assurer qu’elle ne prenne pas froid.

[Mieux vaut commencer à longer le cheval sur un petit rond, vous avez ainsi plus le contrôle sur lui. Faites face à son corps, tenez-vous droit. La longe se trouve dans la main qui est du même côté que la tête du cheval, mis en boucle de manière à ce que, si le cheval tire, votre main ne reste pas prise dans une loop mais que la longe se dégage d'elle-même. Portez des gants aussi,super important. Le cheval et vous devez faire un triangle. Vous faites face au cheval, la longe est un côté du triangle et la chambrière est l'autre. Plus vous tenez la chambrière haute;  plus elle aura un effet "agressant" naturellement pour le cheval. plus elle sera active.  L'angle et la position du corps est très important avec un cheval sensible. Si vous devancez le cheval (donc plus vous vous tenez devant son avant-main/son épaule, plus, naturellement, il aura tendance à ralentir. Plus vous vous tenez derrière le cheval, plus il va fuir (comme une proie avec un prédateur). Ceci-dit, j'ai déjà connu des chevaux qui tentait de forcer sur moi quand je le devançais ou qui chargeaient la chambrière quand je leurs coupait le chemin. Apprenez-leur à vous respecter et à respecter le matériel, même si cela signifie de secouer la chambrière sous leur nez pour les empêcher de passer et leurs faire un peu peur.]

Ps: Il reste à ajouter les 7 trèfles de la notation précédente Smile
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Mer 13 Jan - 15:23
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Mar 26 Jan - 5:14
Voilà, c’était officiel, j’étais jalouse du courant qui était passée entre Myriam et Lacrima. De l’innocence de la jeune fille. De tout et de cela. J’avais laissé la jeune fille dans l’écurie, sans insister pour qu’elle vienne voir la séance. C’était un mauvais sentiment que lajalousie mais Lacrima ne semblait pas trop s’en faire. Elle me suivait, comme à son habitude, essayant par moment de me dépasser, d’autres fois de me montrer quelque chose de vrrraaaaimment intéressant! Et à chaque fois, j’agissais de la même manière. Un cercle pour la garder concentrée sur moi, un arrêt puis un reculer pour la remettre à sa place… et je crois bien qu’elle commençait à trouver ces petits jeux un peu lassants. Alors, il suffit d’avoir de bonnes manières fille! C’était drôle comme il y a des choses qu’elle comprenait très rapidement et d’autres que… non. Enfin, on arrive près de la porte du rond de longe et je l’arrête, comme toujours. C’est aujourd’hui ou jamais, d’ailleurs, que j’allais régler sa mauvaise habitude de foncer par l’ouverture de la porte. Pour bien cerner le problème, j’ouvre la porte bien grande, sous l’œil suspicieux de Lacrima. Je pense qu’elle avait deviné l’exercice et son regard s’était durci. Si tu penses que je vais passer par la porte tranquillement… elle va me manger la porte! Elle semblait prête à m’en faire baver la petite ><. Alors je pris mon courage et ma patience pour lui faire traverser l’ouverture. Pas. A . Pas. Bousculante comme toujours, décidée à passer en coup de vent, elle me bouscula une fois, puis deux avant que je prenne réellement le contrôler et ne comprenne ses signaux. Avant qu’elle ne se décide à foncer, elle avait un de ces airs! Et elle faisait un demi-pas vers l’arrière ça en devenait presque prévisible et drôle. Pas sûre que j’aurais dit la même chose si elle faisait 17 mains.

Je l’arrête enfin dans l’embrasure de la porte pour la flatter un peu. Pauvre petite chose que je traumatisais! Elle semblait si mal à l’aise à vouloir avancer et reculer. Mais peu à peu, elle appris la leçon. Mieux valait être mal à l’aise que de bousculer le gros méchant monstre qui était à l’autre bout de la laisse ><. Et de toute manière, c’était beaucoup plus sympathique. Son problème, j’en étais sûre, c’est qu’elle était claustrophobe. Les petits endroits plus fermés, elle n’aimait pas. D’ailleurs, j’avais un jeu pour régler ce problème…mais ce serait une prochaine fois! Après plusieurs passage dans le calme, on entre dans le rond de longe et je ferme la porte pour de bon. J’eu comme l’impression d’entendre Lacrima pousser un petit soupir dans mon dos. Et je m’en vais prendre la chambrière. Doucement, on recommence les travaux de la dernière fois, le début de la longe. Le cercle est court, je garde la chambrière près de ses fesses. Hey, mama, on relaxe! Pas besoin d’avancer aussi vite! qu’elle semble me dire. Jela force graduellement dans un bon pas actif, la tête haute, l’encolure presque verticale. C’est son naturel, pas quelque chose de facile pour réformer en dressage, son dos court allait être difficile à engager correctement mais je devinais qu’o avait amplement dequoi s’amuser!!

Whao! Je lui demande l’arrêt en tirant sur la longe un peu. Comme de fait, elle ne réagit pas, je dois répéter l’ordre. Alors, je fais un pas pour la devancer. Et c’est réussi. Avec la patience d’un professeur, je répète l’exercice encore et encore, variant avec un peu de trot que Lacrima me donne sans problème… les premières fois avant de faire des transitions au pas presque sur demande… -_-‘ Dis Lacrima, il n’y aurait pas moyen pour toi d’être un peu plus énergique et volontaire? Je ne te connaissais pas aussi lente. Du peu que je la connaissais. >Hey! Mamy, ne m’en demande pas trop! semble-t-elle me dire alors que je la pousse encore une fois au galop. Elle se désuni, les postérieurs changent de temps, la diagonale du galop n’est plus la bonne. Elle est fatiguée, je le vois bien. Je la repasse donc au trot et au pas. Elle respire fort et après quelques tours, résiste quand je veux la remettre au trot. Quand elle le fait, c’est à contre cœur, la queue bien colée entre les fesses et les oreilles un peu vers l’arrière. Quelle petite nature!

Je lui fais donc faire un tour de trot, avant de raccourcir le cercle pour la mettre au pas. Si galoper la pousse sur un cercle plus large, aussitôt qu’on réduit l’allure, ses cercles perdent en précision et en rondeur. J’essaye de ne pas le prendre personnel, je n’aime tellement pas cela quand Obara brise le cercle, c’est un manque de respect pour moi… mais dans ce cas, je fais face à un cheval avec beaucoup moins d’école et… drôlement plus têtue. Ne la voyez-vous pas qui essaye de se rapprocher de moi? Ici, là, tantôt et maintenant? La chambrière ne suffit plus pour la repousser! Enfin, j’arrive à avoir quelques cercles à peu près ronds et elle récupère enfin sa respiration. Je décide donc de faire l’arrêter sur ce pour la ramener au box pour qu’elle sèche un peu. De toute manière, elle a amplement mérité la pause!

Note : Plus le cheval va vite, plus il aura tendance à prendre et avoir besoin d'un grand cercle. Un poulain aura tendance à avoir un galop moins équilibré encercle qu'en ligne droite. Faites gaffe à ce qu'il parte du bon pied et qu'il le garde. Si vous avez la longe trop tendue lors du départ au galop, le cheval à tendance à partir plus souvent sur le mauvais pied. Pourquoi?Car la traction sur la longe amène le cheval à mettre d poid sur son membre intérieur, membre qu'il ne peu soulever de manière isolée pour le galop du bon pied.
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Mar 26 Jan - 11:25
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Lun 1 Fév - 6:19
Alors, tu voulais trotter? - Obara

Maintenant que j’y pensais, c’était bel et bien la première fois qu’Obara faisait un tour au rond de longe! Ça pouvait expliquer pourquoi il était aussi bousculant! Ça faisait lacinquième fois que je devais lui ré-expliquer qu’il devait rester à mes côtés lorsqu’on marchait… et non pas dans mes souliers et il ne semblait pas prêt de comprendre. Quoique, c’était peut-être la pleine lune qui expliquait son comportement pour le moins étrange. Enfin, avec les chevaux, il n’y a pas toujours de bonne réponse et dans ce cas-ci, le résultat était le même ; Obara était bousculant. C’est donc avec empressement que j’arrive dans le rond de longe et que j’ouvre grand la porte faisant gaffe à ce qu’Obara passe tranquillement l’embrassure de la porte… chose de faite et de facile même. Déformation professionnelle ; c’est Lacrima qui a peur de passer dans les ouvertures de portes… pas lui><. Enfin, dans le rond de longe, je ferme solidement la porte et me décide à laisser Obara libre; il en avait besoin. Monsieur appelle ses amis, hennit avant de faire un beau gros départ au galop. Un trop plein d’énergie? Probablement. Il allait falloir que j’avise qu’on basse sa quantité de moulée!

Quand Obara finit par se calmer, il est déjà plein de sueur, ce qui est en quelque chose un bon départ pour le type de travail que je voulais effectuer. Je m’approche de lui et arrive sans mal à mettre la main sur le licol pour y attacher la longe. D’un geste leste et précis, je prends la chambrière, observant les réactions de mon grand alezan. Un peu nerveux, Obara veut se mettre à marcher et à trotter… ce qu’il fait sans me demander la permission. Je rapetisse la longe pour lui faire reprendre le pas et l’arrêt. Insulté, il fouraille de la queue avant de s’exécuter. À peine arrêté qu’il me regarde avec un air qui lui et propre. Momie? On je peux bouger là?

Sans même attendre la réponse, il fait un, puis deux pas vers l’avant. Non mais là! Où sont passées ses bonnes manières? Je secoue la laisse, fait un pas devant lui en disant d’un ton sec et ferme « whoa! ». Commandement que je dois répéter deux fois avant d’avoir un résultat… Rahlalal! Cervelle d’oiseau! Tu veux marcher, tu veux bouger, alors va! Nous allons voir qui va se fatiguer le premier!

Après 5 secondes d’arrêt, je claque de la langue et approche la chambrière pour lui demander le trot. Enfin semble-t-il dire! Il trotte de son trot engagé, un brin aérien, toujours vers l’avant, toujours plus vite, ça ne pris pas un cercle complet qu’il tombait sur les épaules et déboulait dans son allure. Je raccourci un peu la longe, le forçant à s’équilibrer. Pour travailler son endurance,  pour moi, la vitesse ne m’importait pas mais il devait quand même se tenir un peu. Je joue donc entre un plus petit cercle quand je le vois tomber sur les épaules et un grand cercle (le rondde longe) la plus part du temps. Top chrono, ça lui prend un peu moins d’une dizaine de minutes à une allure endiable pour finir par se calmer un peu. Sa queue dans les airs perd de son panache, son encolure si verticale commence à s’allonger. J’hésite à lui demander le trot rapide… pour lui apprendre à se calmer le pompon. Pour lui apprendre à s’économiser.   Mais je cède et le laisse trotter plus tranquillement (mais plus rapidement que la majorité des chevaux). Sacré Barbe et leur endurance! Quoiqu’il en soit, je le vois s’étirer un peu, son « frame » change de forme et son nez pointe un peu vers l’avant. J’admire sa musculature fonctionner, sa croupe devenir un peu plus « jello », molle alors qu’il s’active. À peine est-ce que je pense à activer la chambrière quand Obara utilise moins ses postérieurs que mon cheval se remet à trotter avec une énergie nouvelle. Sa robe se perle de sueur, un sillon de liquide se forme sur sa tête, soulignant son regard franc. Ses oreilles se pointent vers moi pour me demande de ralentir mais j’insiste; pas tout de suite. L’endurance, c’est de repousser ses limites et les limites d’Obara étaient loin d’être atteintes.   Une ou deux minutes plus tard, je le ralentissais pour lui permettre de reprend son souffle. Ses naseaux se gonflaient rapidement alors que je voyais ses flancs se soulever à bonne vitesse. Pauvre petit ><. Enfin au pas, il étirait sa tête jusqu’au sol, trempant son bout du nez par moment dans la neige fraîche. Je l’arrêtai pour aller chercher un polar que j’avais apporté histoire de le faire sécher et absorber la sueur. Je lui lançai la couverture sur le dos, attachant les sangles avant de le laisser de nouveau marcher à son aise.  Peu à peu, sa respiration repris un rythme plus normal. C’est avec soulagement qu’il entendit l’ordre d’arrêter sur la longe ; au « whao » Il ne se fit pas prier et s’arrêta, les sabots plantés dans la neige et bien décidé à ne plus bouger… jusqu’à ce qu’il me voit lui tendre des bonbons tout en l’appelant à moi. J’avais utilisé la bonne méthode et il fit un ultime effort pour venir me voir en échange de friandises à la mélasse.

[Ne jamais oublier de travailler le cheval dans les deux mains un temps similaire et observez votre cheval; c'est le meilleur indicateur de "quand" il est fatigué et s'il peut vous en donner encore plus... Selon la nature de ce dernier, vous avez le droit d'insister un peu, c'est là qu'on découvre certaines réserves et qu'on améliore sa condition physique]
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Mar 2 Fév - 21:48
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Dim 14 Jan - 1:16
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Longe en main, voici Lotus sorti. Son poil court ne le protègaient pas contre le froid de l'hiver. Une sortie dans le manège chauffé aurait probablement été bienvenu mais ce dernier était occupé par des cours et la jeune fille avait besoin de se changer les idée. L'air frais serait bienvenu. Cette jeune fille, c'était Jade, cavalière de complet en devenir. Elle avait a l'essai un autre cheval mais Lotus l'intéressait. Logiquement, elle savait qu'elle n'en avait  que faire d'un petit cheval qui n'avait probablement pas le potentiel des grosses épreuves, qui ne lui apporterait rien mais... Mais le coeur a des fois ses raisons que le cerveau ignore.Mais on n'en était pas encore la, elle ne savait pas encore qu'elle et Lotus allaient faire leur apprentissage ensemble.

C'est donc avec une longe qu'elle le sorti a l'extérieur. Le contraste de température était surprenant et Lotus n'en était que plus chaud. Il marchait vite aux côté de la jeune fille, sans la bousculer toutefois, mais sautant dans une sorte de passage lent. Il fallait le comprendre, bouger ainsi le réchauffait. La jeune fille l'arrêta plusieurs fois mais cela ne faisait que renforcer le caractère bouillant du petit cheval. Plus elle lui demandait d'arrêter, plus il voulait foncer et bouger. Le mieux étant peut-être de se rendre a destination le plus rapidement possible.

Le rond de longe donc!

Les deux compagnons du moment laissaient sous leurs pieds des traces de pas dans la neige fraichement tombé. Leur parcours était parfaitement visible. Détour causé par un objet inconnu inclus. Tout était raison pour s'effrayer. Une pelle a demi-ensevelie, une boîte a fleur qui faisait office de monticule de neige, un bonhomme de neige fait par les enfants ou même la décoration de père noel.

Enfin, le rond de  longe fit office d'encadrement pour Lotus qui fut laissé en liberté pour se détendre a son aise. Sous le regard chaleureux de la jeune fille, il fit quelques sprint et une roulade avant de continuer a s'amuser. Mais qu'est-ce dans la neige?  Une trace géante d'une créature extra terrestre? C'était l'empreinte de sa roulade mais c'était justement une raison pour s'effrayer. Roulant les yeux, Jade le regarda s'amuser un peu, attendant qu'il ne revienne vers elle. C'est ce qu'il fit une dizaine de minutes plus tard après avoir inspecté tous les tas de crottins du rond de longe.

-Enfin, tu daignes me porter attention toi? Tu sais que c'est moi qui commencais a avoir TROP froid?

Se frottant les mains dans l'espoir de réchauffer ses bouts de doigts, Jade entra dans le rond de longe pour flatter l'encolure du jeune cheval. Avoir tenté d'attraper le licol par la ruse n'aurait mené qu'a de la méfiance de sa part et a une réaction encore plus brusque. Tranquillement, elle approcha sa main du licol avant d'y attacher la longe. La patience n'était pas du lot de Lotus qui était déja sur le point de vouloir repartir vers l'avant. En tant que tel, Jade aimait mieux un cheval qui voulait aller vers l'avant que de s'arrêter ou de reculer. C'était toujours possible de contrôler l'énergie vers l'avant d'un cheval alors que, lorsqu'il se levait ou refoulait, c'était plus difficile voir presque impossible.

Enfin, elle tenta de l'arrêter un peu, le faisant tourner sur lui-même pour l'arrêter de nouveau sans que cela ne soit trop efficace. Il allait falloir répéter et répéter l'expérience pour réussir a le faire patienter. Mais pour l'instant, vers l'avant. Il devait savoir longer un peu, elle s'en était assurée. En tout cas, il tournait bien. Il était bien vers l'avant, énergique et trottait avec une élégance déstabilisante. Sa petite taille ne laissait pas présager de la puissance, son mouvement d'épaule était surprenant et ses allures souples. Ses postérieurs s’engageaient bien sous sa masse et... le voila qui faisait un écart a côté de la porte.

-Non mais! Allez!

Elle tenta de la chasser pour qu'il passe devant la porte mais ce n'était pas la solution. Lotus fuyait de plus en plus vite devant la porte, peu importe la pression que la jeune fille mettait en marchant dans sa direction. Et plus ça allait, plus le poulain semblait perdre la tête et vouloir fuir vers l'avant. Souvent, de rester pris sur une option comme celle de faire passer le cheval devant un objet est plus préjudiciable que de le laisser ''briser'', le cercle. Et si, de demande au cheval d'aller plus vite règle souvent les problèmes de louvoiement dans la direction, ce n'est pas pour tous les caractères de chevaux. Certains deviennent plus chaud dans le travail et dans la vitesse, jusqu'a en perdre la tête. Non, ce n'était sûrement pas la bonne solution et voyant que cela ne menait a rien, Jade changea d'approche. Elle laissa le cheval couper le cercle a la porte, chose qu'il fit tout en gardant sa vitesse et sa précipitation. Puis, elle essaya de l'inciter au calme. Pas facile quand on sait que le travail des dernières minutes étaient dans la précipitation.

Demandant successivement le pas, l'arrêt, le pas et le trot tentant ainsi de travailler dans le calme, le cheval commença a se calmer et a se détendre, oubliant peu a peu sa phobie de la porte. Elle le prit finalement par le licol pour le marcher a ses côtés pour l'approcher tranquillement de la porte. Lotus figea, comme il fallait s'y attendre mais c'est en lui laissant un peu de temps, en faisant un détour pour l'amener ailleurs et lui changer les idées que Jade réussi a le faire passer a côté de la porte sans qu'il ne réagisse trop. Tranquillement, Jade s'éloigna légèrement, recréant le triangle de longe avec la chambrière. Un mètre ou deux éloignait les deux êtres et la jeune fille contrôlait mieux ses mouvements. Continuant a la longer au pas en distance rapproché, elle évita la porte pour commencer avant de s'y diriger de manière indirecte. Et de s'éloigner peu a peu.

Quelques minutes plus tard, Lotus se longeait plus ou moins correctement, respectant plutôt bien les demandes vocales de sa longeuse. Le pas était parfois précipité et il prenait parfois le trot de lui-même mais il était si élégant. On voyait rarement des chevaux avec la même élégance que lui en concours complet. On recherchait souvent, et en priorités, d'autres qualités comme la franchise a l'obstacle. SI seulement, se prit-elle a penser.

Doucement, elle l'arrêta pour le reprendre en main et le ramener dans le confort et la chaleur de l'écurie,
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-Heu! Mais tu sais que Lotus est pas fini de débourré et a jamais eut personne sur le dos.

C'est ainsi qu'on l'aborde alors que la jeune fille sortie de l'écurie avec Lotus en main. Ça expliquait pourquoi il regardait le monde avec un air encore plus désemparé que d'habitude.. et cela expliquait qu'elle aurait pu faire une grosse gaffe en le sellant dans l'allée

-Est-il habitué à la selle et à la bride?

-Oui, quand même, mais il a jamais eut de cavaliers. En fait, on trouve personne qui a le courage de s'y mettre. C'est un cheval réactif et il fait peur a certains et n'apporte rien aux autres. Tu veux t'y coller?

En fait, elle ne demandait que cela, le débourrage d'un jeune cheval était pour elle, comme pour plusieurs, un moment magique. L'instant ou son postérieur se pose pour la première fois sur le dos vierge d'un cheval. Une petit musique venait déjà à ses oreilles. Alléluia!

-On peut commencer cela tout de suite?

Donc, direction le rond de longe. La jeune monitrice prend les choses en main et longe Lotus. L'étalon est nerveux, appel ses semblable et se montre sacrément moins concentré que la fois précédente. Le bruit de la selle qui claque sur ses flancs le rend inattentif. Il loupe les demandes d'allures et y va à sa vitesse. Mais là ou les gens se serraient énervés et auraient exigés, la monitrice use de patience. Les deux solutions auraient pu être bonnes (laisser le cheval faire à sa tête et attendre qu'il revienne sur terre ou exiger au cheval pour le concentrer). Quoiqu'il en soit, la monitrice le laissa faire. Peu à peu, le bruit des étrier qui claquaient sur la selle ne l'inquiétaient plus autant et il se mit doucement au travail. Faire les transitions lorsque demandé, montrer ses belles allures souples à la jeune cavalière qui le regardait dans l'attente de s’asseoir sur lui. C'était drôle mais le travail de la monitrice était axé sur le pas. Plut^pot que de trotter le cheval et de faire en sorte qu'il se fatigue, elle le ramenait toujours vers le pas quand elle le sentait inquiet. Une branche qui craquait, il faisait un écart mais elle le ramenait au pas vers l'endroit qui l'avait fait peur. Sans jamais hausser la voix. Sans blague, vous vous seriez demandé comment elle y arrivait car Lotus commençait sacrément a taper sur les nerfs de la jeune cavalière qui attendait son tour.  

Et enfin!

La jeune monitrice lui fit signe de s'approcher avec le petit banc et un sac de friandise. Elle immobilisa le cheval à côté du banc. chose qu'il ne semblait pas trop apprécier. Mais qu'étais-ce donc cet objet? Il le senti, frissonna, tenta de rebrousser le chemin mais e calme de la monitrice eut raison de lui... et la jeune cavalière de complet compris enfin pourquoi personne ne voulait se donner à débourer le jeune cheval. Le Bai était réactif, voire effrayant par ses réactions rapides. Elle sesentait un peu nerveuse pour la suite des choses.

-Tout va bien se passer, dit la monitrice, sentant sa réticence. Tu vas voir, on va y aller tranquillement, sans rodeo. S'il est prêt à ce que tu embarques sur son dos, on va le faire. Sinon, on va attendre une prochaine séance.

Doucement, la jeune inexpérimenté s'approcha alors que la mono flattait Lotus. Il sentait que quelque chose allait se passer. Alors, elle dit à la cavalière de repartir et de revenir. Et de donner à Lotus des friandises. Mais quel gourmand! Il mangea, malgré le mors, tout ce qu,elle avait dans la main, passant près de lui mordre la paume au passage. Mioum!

Chouchouté près du petit banc, avec moult friandises, il la laissa monter sur la première marche du montoir avec inquiétude. Puis redescendre, et remonter.  Quand il vit qu'elle ne faisait rien de plus, il se désintéressa. Mais la jeune fille toucha la selle. Et ce nÉ,tait pas pour lui plaire! Il fit un petit écart et tenta d efuir la chose qui en hauteur, l'attaquait. soudainement, ce n'était plus la gentille cavalière mais un prédateur qui voulait le manger. Briser ses résistances n'allaient pas être une chose de minutes. Alors, la monitrice demanda à la jeune fille, voyant son contrôle sur l'hongre s'amoindrir, de sortir pour le longer un peu.

La concentration revint rapidement, le cheval redevint réceptif.

La cavalière recommença son manège, remontant sur le montoir, touchant la selle, doucement, pour commencer, puis avec plus de vigueur, allant même jusqu'à agiter les quartiers de la selle tout en grattouillant le pauvre petit étalon. Terrifié? Il l'était par moment, c'est pourquoi les deux jeunes filles décidèrent de reprendre les choses demain, ou un autre jour, lorsque le petit étalon serait dans de meilleures dispositions.
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Bon bien, l'idée de la monitrice de trouver une personne sur le chemin pour e débourré, c'était pas tout cela. Elle ne croisa personne qui pouvait faire l'affaire. Juste des jeunes avec leurs parents (les cours de fin de semaine, c'était souvent cela) et peu de cavalier peu avancés. Lotus marchait auprès  d'elle avec un peu plus de confiance. Il la connaissait peu mais il se dégageait d'elle un air d'assurance qu'il aimait bien. Et les bonbons qui se cachaient dans ses poches y était peut-être, aussi, pour quelque chose. Elle lui en donnait souvent pour concentrer sur elle et sur ses poches plutôt que sur l'environnement. Cela pouvait être une béquille mais c'était sa méthode.

Arrivé au rond de longe, elle  longea un peu le cheval avant d'attacher sur la bride les rênes élastiques de manière très lâches. C'était une première pour Lotus ; il ne pouvait porter sa tête aussi haute que d'habitude. Il secoua la tête, dérangé par ces deux lanières de cuir et d'élastique qui étaient relié à la selle mais voyant qu'il ne pouvait rien y faire, il continua à longer.  Pas trop galop. Pas très concentré, au boulot, un peu regardant, il fit plusieurs tours dans les deux mains avant que la monitrice ne vois une personne qui pouvait sauver la situation et faire, conjointement avec elle, la fin du débourrage. Lotus se vit demander l'arrêt et elle discuta avec la jeune fille. Pas très chaude à l'idée, elle se prêta quand même au jeu ; allant chercher sa bombe et sa veste de protection.

De retour, elle s'approche du jeune cheval, lui prodiguant une caresse ou deux. Lotus ne la sentait pas, il était méfiant. Le montoir était de retour mais il regardait plus la personne que l'objet. Il trembla quand elle monta sur le montoir et descendit, elle toucha aux quartiers de la selle, bougeat cette dernière sur son dos. Même si tout ce qu'elle faisait était dans les règles et fait avec délicatesse, Lotus ne semblait pas se calmer plus qu'il ne le fallait. Il n'était pas Zen et la monitrice ne comprenait pas pourquoi.

La jeune fille se mit en poche de pomme de terre sur la selle, couché sur cette dernière. Lotus ne bougeat pas d'un pied mais l'énergie qui le faisait presque trembler en disait suffisamment.

-Super, dit la monitrice, flattant le jeune cheval. Tu peux descendre. On va le faire encore quelques fois et on arrête là. C'était une étape probablement suffisante pour le jeune cheval qui ne semblait définitivement pas dans son assiette pour travailler. Mais la jeune femme insista. Soit, elle se coucha sur la selle quelques fois et rien ne se passa, alors, elle poussa la monitrice à le faire avancer avec elle couchée sur Lotus. Si la monitrice s'était écoutée, elle aurait mis un frein au débourrage à ce moment là mais elle se laissa convaincre, marchant le cheval, laissant descendre la cavalière et la faisant remonter sur le montoir. Soit, rien ne se passa mais Lotus n'était pas dans les meilleurs dispositions du monde. Et, sans l'avertir, la cavalière se mit à califourchon sur le cheval. Monitrice et étalon figèrent. descend de là tout de suite dis cette dernière, les dents serrés. Mais rien à faire, la cavalière ne voulait pas et flattait, comme si de rien n'était, comme si elle ne sentait pas le cheval figé sous elle, le petit Lotus.

-Allez, on avance! exigea-elle. Le cheval venait à peine de reprendre contrôle de lui et de se détendre. Et voilà qu'elle voulait en rajouter. Avancer encore. Refusant catégoriquement, la monitrice demanda à ce qu'elle descende de Lotus mais la cavalière s'agitait, frappant les flancs  du petit cheval avec ses talons. Elle s'apprêtait à donner une claque sur ses fesses (ou menaçait de la faire, ne comprenant pas pourquoi Lotus n'avançait pas).

N'osant hausse la voix, la monitrice lui fit faire quelques pas. Le cheval hésitait, marchait en perte d'équilibre et raide à la fois. Tendu et perdu. Heureuse, la cavalière félicita le cheval avant de mettre le pied à terre.

-Tu vois, dit-elle d'un ton condescendant. Tu n'avais pas besoin de stresser comme cela. Il ne s'est rien passé. Tu vas voir, je vais te débourrer cela ce petit cheval là!

Malheur et double malheur. Tout aurait pu se produire. Elles étaient bénies des Dieux que Lotus n'ait pas décidé de partir vers l'avant plus rapidement, stressé de sentir quelque chose se trimbaler sur son dos.

-Non, jamais tu en t’assoiras sur ce cheval. Ni sur les autres. Il va falloir que j'en parle aux autres moniteurs. C'était dangereux et inconscient. Insouciant.dégage....

-Comment cela? Demanda-t-elle le plus innocemment du monde.

Tournant les talons, la monitrice desserra la sangle de l'étalon pour le marcher un peu tranquillement. La tête basse, Lotus semblait se remettre de ses émotions tranquillement, se sentant enfin en sécurité dans quelque chose qu'il connaissait ; marcher sans trop de contrainte dans le rond de longe.

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Jeu 25 Jan - 20:24
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Lun 29 Jan - 4:49
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Point de vue Lotus - saut en liberté

J'ai beau essayer de me concentrer, quand je vois des trucs du coin de l'oeil, j'ai toujours un peu peur. Même si c'était là hier. Je sais pas pourquoi mais mon cerveau passe à autre chose et. HA! Une bâche! Je fais un petit écart de surprise. Je ne m'y attendais pas. Et la mono me fait tourner autour d'elle. C'est vrai, je marchais en laisse moi! Quand j'ai peur, j'ai tendance à l'oublier mais la monitrice est assez bonne pour me remettre a l'ordre dans le calme. De toute manière, si elle me chicanait, j'aurais encore plus peur. Peur d'avoir peur.

On passe devant le manège extérieur et je vois des chevaux avec des humains sur le dos. Tiens, c'était peut-être cela la drôle de poche de patate que j'avais sur le dos hier. LA chose qui bougeait étrangement. On s'arrête pour regarder un peu. La personne qui me manie dit un ou deux commentaires et on repars. Ce chemin, je le connais. C'est celui du rond de longe. J'espère que ça ne va pas être comme hier. Avec la même fille.

Elle ouvre la porte du rond de longe et je passe en vitesse. Je n'aime pas les petits endroits serrés. Elle m'arrête un peu brusquement. J'ai fait quelque chose de mal? Elle me regarde avec un gros regard un peu méchant et me refais passer par la porte. J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas. La porte va me fermer dessus, je le sais. Mais tranquillement, elle calme mes inquiétudes. Je regarde la porte d'un oeil blanc, marchant toujours un peu rapidement mais on dirait que je suis en sécurité. Elle ferme la porte pour me mettre enfin en liberté. Pas de cavaliers il faut croire!

Je donne un petit coup de cul en tournant les talons. Enfin! Liberté. Ça fait du bien de lâcher son fou! De sentir la neige sous ses sabots, le vent dans sa crinière. Mes muscles sont un peu enkylosé. Je me roule dans la neige, oubliant que je suis observé.

Je m'amuse, me libère ENFIN le cerveau. Mais, après plusieurs minutes de jeu, je me calme. Finalement, il n'y a pas grand chose a faire ici. Les étendues que je croyais voir sont encadrée par des barrières. Je suis dans le rond de longe, il faut pas rêver. Alors je m'arrête, regarde autour de moi, sursaute à la vue de quelque chose, me trouvant un prétexte pour m'amuser encore un peu avant de m'arrêter de nouveau.

La monitrice rentre.

Ha! C'est vrai, je l'avais oublié!

Pour la peine, je fais demi-tour, trotte un peu avant qu'elle ne me bloque le chemin et ne mette la main sur le licol. C'est fini? Déjà? Elle met la longe, et me chasse. Pas d'accord, je secoue la tête et la crinière, lui jette un regard noir. Je veux pas travailler bon! Elle me fait courir, travailler. au trot? D'accord. Ha! Mais tu vois, il y a un autre cheval qui arrive.... C'est vrai, tu as dit qu trot? Et enfin, je peux m'arrêter. Et elle sort quelque chose. HA! Ça fait peur! Mais c'est quoi? Je suis intéressé. C'est une sorte de barre verticale. Et elle sort deux autres barres horizontales. Étrange. J'e m'approche en ronflant, sens les trucs avant qu'elle ne me pousse vers l'avant. En fait, elle a placé deux barres au sol et une chandelle.

Je cherche a éviter la chandelle, je dépasse par l'intérieur.  Elle me gronde, me pousse vers l'extérieur du rond de longe. Quand je m'approche de nouveau vers les barres, je ralenti et plutôt que de me pousser vers l'avant, elle me laisse passer au pas et sentir les barres. Je veux faire demi-tour mais elle m'encourage à avancer. J'hésite avant de sauter par dessus les méchantes barres au sol. Elles vont me manger. Bon, vous vous dites sûrement que je suis une petite nature. Vous avez probablement raison. Mais l'inconnu, ça fait peur!

Elle me redirige vers les barres. Je tente d'aller vers l'intérieur, de faire demi-tour mais elle me pousse ferme avec la chambrière et je saute de nouveau. Après plusieurs tours, je commence a me laisser prendre au jeu et a moins faire attention ou je mets mes pieds. Je marche un peu sur les barres et je deviens un brin plus lâche. Elle me réveille d'un claquement de chambrière, me demandant de passer les barres au galop. C'est plus difficile au début mais je saute et je passe sur les barres.

Elle s'avance vers les barres et fait un X pendant que je regarde à l'extérieur du rond de longe l'oiseau qui vole au loin. Puis, elle me pousse de nouveau vers l'avant. Je vais pour passer les barres au sol mais.. Ce n'est plus des barres au sol? Je m'empêtre les pattes dans les barres. HOU! Ça fait peur! Je savais que les barres, ça faisait peur. La fois suivante, je saute bien haut, les pattes bien sous moi. On dirait que cela lui fait plaisir. Alors, elle continue a me faire passer le X. des fois, j'arrive trop proche ou je saut trop loin. Frappant les barres de mes pattes, des fois sautant beaucoup plus haut... c'était drôle finalement. Mais le souffle me manque, je commence a respirer fort et à avoir moins d'énergie. Je frappe de plus en plus les barres de mes pattes. Elle est sympa cette fille mais comme elle me travaille fort parfois. Elle me donne une pause ou semble vouloir arrêter le travail car elle sert les barres et la chandelle pour me laisser marcher tranquillement et pour finalement me rentrer au box, dans le confort de ma chambre.
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