Corsaire, étalon welsh croisé shetland de 6 mois ∞ taille : 1m23 ∞ propriétaire : HDP
« Corsaire est un poulain imprévu, croisement de deux bon poney qui n'aurait pourtant jamais du se croiser. Le petit pie est mignon comme tout mais c'est un petit démon, toujours près à faire une bêtise, à tenter de vous échapper, à grignoter vos affaire bref tout pour vous embêter puis lorsque vous le réprimandez il vous regarde de ses grand yeux plein d'innocence et vous ne pouvez-que fondre. Pourtant il faudra faire preuve de fermeté pour pré-débourrer ce joli poney. »
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adulte:
« Corsaire est un joli poney, sa robe pie et ses crins clairs abondants. De par son croisement il reste petit et du genre fin, interdit pour lui les cavaliers un peu grand ou un peu lourd. Pourtant il lui faut un cavalier avec un minimum d'expérience car il reste du genre à aimer la contradiction, vous voulez à droite, lui tirera vers la gauche, vous voulez vous arrêter, il partira au trot. Il faut savoir se montrer ferme et plus têtu que lui pour parvenir à vos fins car Corsaire est loin de manquer de moyen car il est doté d'une souplesse étonnante et d'une bonne puissance dans les postérieurs c'est donc un très bon poney quand on arrive à s'en faire obéir.»
Après ma séance avec Frosted je restais dans les installation de cette écurie et quittant l'intérieur des box me dirigeais vers les paddock, un poulain qui caracolait dans son paddock attira mon attention, ce devait être un shetland, ou un croisé shetland plus certainement car si il avait la taille de cette race il semblait plus léger dans le modèle. Il était pie alezan et ses yeux regorgeait d'énergie tout comme son corps qui bondissait avec allégresse.
Je n'avais pas envie de travailer mais il me donnais envie de jouer avec lui. Je fis demi-tour et me rendais dans la sellerie, il me semblait tout à l'heure avoir remarquer un très gros ballon type de ceux utilisé en gymnastique. Il était effectivement bien là, d'un beau bleu électrique ! Je l'attrapais à plein bras et me dirigeais vers le paddock.
Pour chance il était plat. Il aurait été malaisé d'utiliser un ballon dans un pré en dévers. Corsaire, car c'est le nom que je trouvais sur une petite affichette à l'entrée du paddock avec sa photo me remarqua vite, enfin moi pas sûr mais la balle bleu c'était certain. Il s'approcha au petit trot, pas du tout inquiet de ma présence, mais très intéressée par l'objet de plastique.
Je poussais le ballon devant moi pour entrer dans le paddock. Corsaire s'éloigna d'abord en caracolant puis revint, plus qu'intrigué. J'attendais patiemment le ballon contre mes jambes, l'encourageant à mi-voix. Il finit par y poser son nez une première fois avant de bondir en arrière comme étonné par la texture et l'aspect un peu mou. Je rigolais doucement alors qu'il revenait à la charge, essayant une autre approche donnant un coup dedans, je le félicitais c'était ça qui était le plus facile à faire.
Il recula encore et gentiment je poussais la balle vers lui, il s'éloigna en bondissant un peu apeuré que l'objet bouge puis revint et comme sans peur sauta dessus, le ballon rebondit et s'éloigna vers l'intérieur du pré. Corsaire semblait ne plus avoir besoin de moi tout concentré qu'il était sur ce nouveau jouet, sautillant bondissant, le poussant à gauche, à droite, avec son nez ou son épaule. Je me contentais de le regarder faire, toute attendrie.
Finalement, il s'en désintéressa, fatigué sûrement vu qu'il s'éloigna un peu et après avoir un peu tourné en rond se coucha dans l'herbe verte pour une sieste bien méritée qui lui redonnerait toute sa vigueur. J'allais récupérer le ballon et sortait du paddock, je passais par la douche rinçais le plastique de la terre et de l'herbe qui s'y était accrochées puis le ramenais là ou je l'avais trouvé.
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Lun 1 Jan - 20:33
Rencontre
Need to Fight & Harley
01/01/17
Il avait plu toute la journée, évidemment les cours avaient été restreins à cause de la carrière difficilement praticable et la précipitation de tout le monde au manège, je n'avais pas pu poser mes fesses sur le moindre de mes poneys, enfin presque, disons que le cours avec Roméo avait été annulé, et Cartoon était si affreux à cause de l'orage que j'avais abandonné l'idée, mais j'avais au moins pu passer un peu de temps avec eux. Seulement une fois la nuit tombée, vers 18 heures, lorsque la pluie s'était enfin décidé à cesser, j'avais eu l'envie d'aller me promener du côté du paddock des poulains et retraités.
Nombreux chevaux y logeaient, notamment Tywen et Coconut, le papy et la pouliche dont je m'étais un peu occupé cet été, seulement cette fois j'avais envie de nouvelles rencontres, et ainsi je laissais mes pas me guider, jusqu'à ce que je fonde littéralement devant un poney pie. D'après sa fiche il s'agissait d'un futur étalon prénommé Corsaire, un shetland croisé welsh, ce qui expliquait sa bouille de poney et sa petite taille, qui je suppose en grandissant ne changerait pas. Enfin, cela ne me dérangeait pas le moins du monde.
Le pie n'était évidemment pas seul dans son pré, accompagné de deux shetlands à croquer, il pataugeait dans la gadoue, équipé d'une minuscule couverture qui n'avait pas dû être aisé à mettre, de plus elle était sale, ce qui montrait que le petit Corsaire s'en était donné à coeur joie pour se rouler avec, en même temps comment lui en vouloir!
Pour être honnête je n'y voyais pas grand chose, l'envie de m'approcher me torturais, alors j'avais fini par le faire, je m'étais glissé entre deux planches de la clôture et m'avançais doucement, cherchant dans ma poche une friandise ou autre gourmandise à offrir au poulain, dans le but d'attirer son attention et faire connaissance avec lui.
Evidemment il m'avait repéré, oreilles pointés vers l'avant, bien droit sur ses membres tout fin, j'avais alors tendu ma main, main dans laquelle se trouvait un carré de sucre, et m'approchait d'un pas lent. J'avais pu sentir le poney se tendre et hésiter longuement avant de se décider à faire quelques pas dans ma direction. Je m'accroupissais alors, afin de paraître moins imposante du haut de mon mètre cinquante, veillant à éviter de mettre de la terre sur mon pantalon lavé la veille.
Armée de patience j'attendais sagement qu'il décide d'approcher, ce qui se passa finalement. Il sentit ma main, hésita puis y prit le carré de sucre que je lui tendais depuis un moment maintenant, peu importais. J'en profitais pour, délicatement, le caresser. Il frémit un peu au début, surpris, mais se radoucit vite.
Il faisait froid, il faisait nuit, je n'allais pas embêter ce petit bout plus longtemps, je lui tendais alors une dernière friandise et sortais de l'enclos, contente de ma rencontre, peut-être même en ferais-je mon petit protégé?
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