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Invité
Invité | Sam 6 Fév - 23:01 |
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Balade – Step Hight & Roméo (PDV Alix) Une balade, voilà ce qu'on a prévu pour mes deux chevaux aujourd'hui, pour prendre un peu l'air et profiter de la température fraîche mais douce, sans trop de vent. C'est donc avec un petit manteau d'hiver que j'ai rejoins la cour du Haras avec Roméo que j'avais préalablement préparé. Il semble un peu nerveux à vrai dire, à peine je m'approche du montoir qu'il s'écarte en faisant un petit bond. Je raccourcis mes rênes et le rassure avec la voix, progressivement ses oreilles cessent de s'agiter dans tout les sens et il me laisse me hisser sur son dos. Je chausse mes étriers qu'il part déjà au pas, rejoignant Hugo et Step Hight qui sortent de l'écurie, mon père les suivant à la trace. Pour une fois que l'alezan a l'air plus calme que le poney et mon Roméo qui continue d'avancer pour rejoindre le cavalier et le cheval voulant eux aussi aller vers le montoir. Je reprend mes rênes et le garde à l'arrêt pendant qu'Hugo se met en selle. Puis, côte côté nous prenons la route des chemins de balade en forêt, là où à l'abris du vent, nous pourrons suivre les petits sentiers bien dessinés et même y galoper. Puisque Step Hight fouaille de la queue et lève la jambe en dirigeant sa croupe vers celle de Roméo d'un air défiant, je me range tant bien que mal un peu plus loin sur le côté, séparant les deux chevaux de quelques mètres. Ca nous fait rire Hugo et moi, alors que nous nous engouffrons dans la forêt.
En discutant, je me rappelle que je n'ai même pas pensé à féliciter Hugo pour sa performance au local de Cross avec Step, ils ont fini troisième avec un très bon parcours, malheureusement je n'ai pas pu y assister, Papa a refusé de me faire un mot d'absence pour aller les voir. Dans tout les cas, j'étais trèèès contente et je m'empresse de le dire à Hugo. Tiens, Roméo qui était si nerveux a perdu toute son énergique ou presque, il traîne presque des pieds alors je presse mes mollets pour le garder en avant. Step a plutôt l'air dans son élément, il marche avec engagement sous la selle d'Hugo qui lui laisse un peu de mou dans les rênes, alors que je préfère garder les miennes plus courtes afin d'éviter que Roméo ( avec qui je précise je n'ai encore jamais fait de balade ) ne me fasse une connerie n'importe quand. C'est pas son genre certes, mais on sait jamais, je ne le connais pas. Au bout de dix minutes de marches, je me cale derrière Hugo avec mon poney et nous prenons le trot. Gardant mes distances ( sans grande difficulté en fait ), je garde Roméo bien dans le mouvement, mais j'attrape vite chaud à le talonner souvent. Le chemin fait de petites courbes larges, alors Hugo et moi incurvons nos montures pour les faire travailler un peu. Roméo répond bien à mes demandes, je lui flatte l'encolure, puis nous repassons au pas. Je reprend ma place aux côtés d'Hugo et détend un peu mes rênes, laissant le poney étendre son encolure. Step Hight fait la même chose, c'est la première fois que je le vois aussi détendu, peut-être que le travail commence à porter ses fruits. Après quelques minutes de pas, nous reprenons le trot. Les chevaux se font plaisir en allongeant l'allure et nous nous voyons dans l'obligation de nous mettre en équilibre sur nos étriers. Alors qu'Hugo détermine que sol est favorable à un petit galop, nous les remettons dans un trot plus lent pour faire correctement notre demande. Roméo prend un galop assez mou, mais à force de le réveiller, il adopte une allure avec une bonne impulsion et je me lève sur mes étriers pour prendre du plaisir à mon tour. Un sourire m'étire les lèvres. Step Hight galope comme à son habitude avec une grande vitesse et des foulées beaucoup plus grandes que celle de Roméo , ce qui creuse une distante importante entre les deux équidés. Mais c'est peut-être mieux, au moins aucun risque de coup de cul ou autre truc dans le genre. Tranquillement, nous repassons au trot, puis au pas. Nous voilà sur le chemin du retour. Les chevaux reprenne une respiration normale petit à petit. Je caresse l'encolure de Roméo, toute contente de notre balade. Le ciel s'est assombri, la nuit va bientôt tomber, heureusement nous sommes rentrés. Après un bon pansage et quelques carottes pour mes chevaux qui ont bien travailler, nous les rentrons au box. Mon père est revenu pour me chercher, il m'aide à ranger mes affaires dans ma case, puis nous quittons le Haras. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Dim 7 Fév - 15:03 |
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+ 3 en balade chacun (Roméo et Step Hight) + 2 |
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Invité
Invité | Jeu 18 Fév - 13:37 |
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Balade – Step Hight (PDV Hugo) Ca faisait quelques jours que les chevaux se trouvaient tranquilles dans leur pâture, sans l'ombre d'un humain pour les déranger, venait juste le palefrenier afin leur apporter une ration de foin pour la journée. Les températures étaient fraîches, l'herbe se voyait un peu gelées à l'aurore, mais bien un petit soleil venaient la réchauffer. Pas une once de pluie à l'horizon, un temps sec et froid, un très bel hiver comme on aimait, et comme appréciaient les chevaux, plus que des averses à répétition. Depuis le départ d'Alix au ski, ses deux équidés profitaient pleinement des joies de la nature, mais il fallait bien que le champion travaille un peu, comme on avait demandé à Hugo. Aujourd'hui, c'était mercredi, alors il avait pensé qu'une balade serait la bienvenue, et ne dépayserait pas trop le bel alezan.
Le jeune homme était donc venu au Haras en début d'après midi. Il eu fallu usé d'un petit stratagème appelé carotte pour passer le licol à Step au pré, mais finalement ils étaient bien revenu à l'écurie pour un pansage bien mérité. Hugo avait convenablement brossé les jambes de l'étalon, et heureusement que la couverture avait empêché que la robe soit dans un pareil état. Step Hight avait été vraiment calme au pansage, tout c'était très bien déroulé. Il avait été harnaché avec grand soin, puis ils s'étaient dirigé vers le montoir, et maintenant, la silhouette d'un cheval bien bâti, et de son cavalier avançait vers les sentiers boisés. Hugo laissait les rênes libre à l'étalon, par totale confiance à présent. Ils avaient bien évolué à deux, jamais avant le jeune homme n'aurait osé faire ça. Et justement, il s'était attaché à ce cheval vicieux, qui cachait un cœur à prendre et à aimer. Celui-ci marchait avec légèreté et assurance, et le mouvement de son encolure berçait son cavalier. Le paysage était joli, un sentier de terre sèche, entouré d'un bois où certains arbres avaient encore leur feuilles vertes tel les sapins. L'herbe était gelée presque partout, d'un petit duvet blanc et scintillant. L'air était frais et agréable, les deux amis en profitaient pour respirer à plein poumon. Cela faisait plusieurs jours qu'Hugo espérait secrètement qu'une fois que Step serait de nouveau apte à être monté par sa cavalière, il pourrait toujours venir s'en occuper, mais il n'osait pas en parler à Mr. Lemaire, le père de la jeune Alix. Sans plus trop penser à tout ça, le cavalier repris ses rênes à bonne longueur et demanda le trot à sa monture. Step Hight fit un petit bond de joie et prit l'allure avec enjouement. On voyait bien que ça lui plaisait, il aurait même voulu prendre un petit galop si il pouvait, mais Hugo le retenait, là on trottait. Le couple s'engagea dans un autre chemin que le cavalier semblait bien connaître car il n'hésita pas une seconde. Ils arrivèrent donc dans un sentier similaire à l'autre.
Après quelques minutes de trot, Hugo demanda le pas et laissa souffler le cheval. C'était un bon travail d'endurance ça, mais pas sur que le cheval soit content de trotter longtemps ainsi, c'est qu'il était speed et qu'il aimait l'extérieur ! Step allongea néanmoins l'encolure alors que son cavalier lui laissant les rênes mi-longues. Ils marchèrent ainsi sur une centaine de mètres, puis ils reprirent le trot. Cette fois, Hugo essaya tant bien que mal de rendre l'allure de l'étalon plus constante. Il tenta de la placer un peu plus, postérieurs engagés et ligne du dessus tendu, et une fois que ce fut acquis, il entama un bon trotting, à travers les chemins agréables et secs, changeant de pied régulièrement pour ne pas fatigué un côté plus que l'autre. Ils enchaînèrent les courbes et les carrefours, mais le cavalier savait exactement où il allait, pas de problème sur ce coup là. Les minutes défilèrent encore et encore, Step semblait légèrement fatiguer, mais n'en perdit pas sa joie. Hugo demanda le pas et laissa souffler de nouveau, flattant l'encolure du cheval.
Le cheval et son cavalier arrivèrent alors dans un champs d'herbe, là où s'arrêtait pour l'instant le bois. Une clairière qu'il trouva propice à une bonne galopade. C'est alors qu'il lança l'alezan au trot, puis plaça ses aides pour un départ au galop. Step Hight ne demanda pas son reste et prit l'allure avec joie, décochant juste là un petit coup de cul exprimant sa joie. Hugo n'en fut pas déstabilisé, ça le fit plutôt sourire, après tout c'était un animal qui montrait son contentement, rien de méchant à présent. Le couple entama un galop allongé le long des arbres, de quoi défouler le cheval ! En équilibre sur ses étriers, Hugo semblait parfaitement dans son élément, et un sourire lui étirait les lèvres. La clairière était grande, mais elle avait une fin, et bientôt il était de retour au bois. Hugo se rassit dans sa selle et demanda la trot, mais Step était bien décidé à continuer. Le cavalier persista, accompagnant ses aides de plusieurs « Oooh ! » ferme. L'étalon céda et le cavalier lui caressa l'encolure tout en gardant le trot. Ils s'engouffrèrent dans la forêt, sur le chemin du retour. Hugo garda le trot un certain temps et finit la balade au pas, de quoi laisser souffler le cheval. Arrivé au Haras, il dessela, cura les pieds de l'alezan et le remit au pré, sans oublier de le mettre sa couverture. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Ven 19 Fév - 11:15 |
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+ 1 en soins + 4 en balade + 4 |
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Invité
Invité | Dim 13 Mar - 15:49 |
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Trotting – Roméo (PDV Alix) J'arrivais ce matin de bonne heure, laissant dernière moi la chaleur de mon lit, duquel j'avais eu du mal à sortir. Mais mon père m'avait littéralement poussé dehors pour que j'aille monter Roméo. En plus, il faisait beau, j'allais pouvoir faire une petit balade. Cela faisait plusieurs jours que j'y pensais. Les beaux jours étaient revenus, le soleil commençait à pointer le bout de son nez et c'était très agréable de sortir avec ce temps. Mes pieds foulèrent le sol de l'allée, longée par de grands arbres qui commençaient à retrouver leurs feuilles. Je traversai vite le parking entourés des parterres de fleurs flamboyants, puis entrai dans les écuries de Lonval, éclairées par la lumière du jour. Je rejoignis le box de Roméo qui était allongé, les yeux mi-clos, espérant que j'allais pouvoir l'approcher sans qu'il ne se relève. Mais bien vite, quand j'ouvrai la porte, il leva la tête et se dépêcha de se mettre debout pour venir me renifler les mains. Une moue s'afficha sur mon visage, je caressai son chanfrein et vins passer ma main dans ses crins blancs et épais. Je pris le licol noir en fourrure écrue et le lui enfilai, puis on sortit du box. Il eu droit à un bon pansage à l'extérieur, dans la cour intérieur du domaine, profitant des rayons de soleil qui faisait scintiller son poil soyeux. Je le harnachai soigneusement : le tapis noir, l'amortisseur en peau de mouton écrue, la selle de cuir noir qui servait également à Step Hight, le filet assorti, ainsi que ses protections prunes. Une fois le poney prêt, je m'équipai à mon tour de mon gilet et de ma bombe, puis, saisissant les rênes, je menai Roméo vers un banc de bois qui servait de montoir. J'arrêtai le poney, ressanglai et me hissai en selle, lui flattant l'encolure.
Je sortis du domaine, rênes longues et empruntai un chemin qui allait nous mener à l'endroit que j'avais en tête. Je remarquai vite, à travers une haie un peu dégarnie, les infrastructures du Haras de Pado qui se trouvait là tout prêt. Les hennissement des équidés résonnaient, tout comme les claquement des sabots sur le sol. Au fur et à mesure de notre avancée, les champs avaient entouré le sentier de terre sur lequel nous marchions. Des étendues de terre fraichement retournées à perte de vue, quelques pousses par-ci, par-là, un ciel bleu lumineux, c'était le paysage que je voyais. Roméo marchait vivement, l'encolure étendue vers le bas, les oreilles s'agitant parfois. Je ne cessai cependant de presser mes mollets contre ses flancs pour conserver l'allure, connaissant la fainéantise de mon poney. Après quelques minutes de marches, je repris mes rênes et lançai Roméo au trot. Je commençai à jouer dans mes doigts pour établer le contact, alors que le PSF prenait de lui même une allure plutôt rapide. C'était sûr que ce changement lui faisait du bien, et par ailleurs à moi aussi. Je prenais soin de changer régulièrement de pied pour ne pas fatiguer un côté plus que l'autre pendant notre séance d'endurance. Je sentis, après de bonnes minutes de trot, que Roméo respirait plus fort, et qu'il peinait à conserver le rythme. Je le repassai au pas et laissai glisser les rênes entre mes doigts. Le poney en profita pour s'étirer et pour récupérer, laissant le léger vent envoyer valser ses crins. Quand je trouvai le bon moment, je relançai Roméo au trot. Je cherchai la décontraction en bouche, et progressivement il se mit à jouer avec le mors et s'arrondit sous ma main, trottant avec souplesse. Je me mis alors en équilibre sur mes étriers, et même si trotter ainsi n'était pas très confortable à cause des secousses, cela me procurait une sensation de liberté. Bientôt, un sentier se proposait à notre gauche, plus étroit. Un panneau indiquait que l'on pouvait le prendre pour rentrer au Haras. Alors, j'emmenai mon poney vers ce chemin.
Roméo ralentit dans le virage jusqu'à la limite du trot, mais mécontente, je lui collai un petit coup de talon pour le relancer. Il se mit en place et s'arrondit tranquillement sans que je fasse grand chose. Je pouvais admirer un champ de coquelicot qui naissait des deux côtés du chemin, et il me tenta d'en cueillir un, mais je savais bien qu'il ne tiendrai pas la route. Roméo profita de mon inattention pour faiblir l'allure, mais je revins vite à mon esprit et le renvoyai un peu plus vite. Une dizaine de minute plus tard, je lui demandai de repasser au pas et il ne s'en fit pas prier. Je n'allais pas galoper cette fois, il avait déjà bien travailler son endurance. Alors je le laissais marcher rênes longues, sur le chemin du retour. Néanmoins, je voulais faire un dernier petit exercice, et des moindres. Je repris mes rênes et établis le contact, puis emmenai Roméo sur le côté droit du chemin. Je poussai avec ma jambe droite, et garder un léger pli vers l'extérieur, alors que le poney se soumit à la demande et effectua une jolie cession à la jambe. Je fis l'exercice de l'autre côté, et lui flattai l'encolure, me laissant nonchalamment tomber dessus. On rentra calmement au domaine. Roméo avait récupérer et je mis pied à terre avant de rentrer dans l'écurie. Je rentrai directement le poney au box, le dessellai et lui fit un léger pansage, vérifiant également qu'il ne s'était pas blesser. J'allai ranger les affaires dans notre sellerie après avoir nettoyer le mors du filet, quand mon téléphone portable se mis à émettre une sonnerie. Je peinai à le sortir de ma poche, mais enfin je pus décrocher. Mon père, qui était sur la route pour venir me rechercher, m'annonça que nous passerions chez moi pour me changer, puis que nous irions ensuite manger ce midi chez mes grands-parents, avec le reste de la famille, déguster l'habituelle dinde de ma grand-mère, mais que tout le monde adorait encore. Je raccrochais, sourire aux lèvres et finit le rangement. En quittant l'écurie pour monter dans la voiture, j'étais non seulement contente d'avoir fait une bonne balade, mais encore plus que j'allais partager un moment en famille, depuis longtemps attendu, et que j'allais pouvoir longuement de chevaux avec Eloïse. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Dim 13 Mar - 18:41 |
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+ 2 en endurance + 1 en balade + 1 en dressage + 4 |
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Invité
Invité | Dim 27 Mar - 11:26 |
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Balade – Toxane (PDV Eloïse – saut dans le temps) Ce matin, j'arrive en voiture au domaine, baillant de temps à autre en avançant vers l'écurie. Je serais bien restée au chaud chez moi, je suis fatigué, mais ne n'allais pas encore embêter le palefrenier pour lui demander de sortir Toxane au paddock. Enfin que je dis fatiguée, c'est plutôt épuisée. Hier soir je me suis endormie devant la télévision, et quand cette dernière s'est éteinte automatiquement je me suis réveillée en sursaut. Vers huit heures ce matin, j'ai ouvert les yeux avec un air de grippe, en bref j'ai connu des jours meilleurs. Je remonte mon écharpe sur mon nez et pousse la porte de l'écurie avec le peu de force qu'il me reste. Je longe les box jusqu'à celui de ma jument et lui fais une caresse avant de la sortir pour l'attacher à l'aire de pansage. Puisque hier, j'ai passé pas mal de temps à la brosser, elle est presque totalement propre lorsque je la sors. Je passe juste un coup de bouchon sur tout son corps, enlève la paille dans sa queue et sa crinière et cure ses sabots. Je vais ensuite chercher le chariot qui contient mes affaires et harnache Toxane comme d'habitude, avec mon tapis rouge, mon amortisseur noir et ma précieuse selle en cuir brun. Je lui passe le filet assorti, puis m'équipe de ma bombe. Je me met en selle à l'aide d'un tabouret, pui serre mes mollets pour faire partir Toxane au pas et la dirige rênes longues vers les chemins de balade.
J'ai décidé de faire un tour de trois quart d'heure aller et retour en forêt. Je fais alors une grande rêne d'ouverture et mène ma jument vers le sentier de gauche après avoir regarder le panneau d'indication. Toxane est sereine, mais reste un peu sur l'œil, enfin rien à voir avec nos premières sorties en extérieure où elle était totalement paniquée. Je la fais marcher tranquillement l'encolure basse et me laisse bercer par son allure active. " Ouii biien ma belle " lui dis-je en la caressant, pour lui rappeler que je suis là. Le chemin est assez large et sec, et les arbres ont commencé à retrouver leurs feuilles vertes, c'est très agréable. Après cinq bonnes minutes de pas, je raccourcis mes rênes afin de créer un contact doux avec la bouche de la jument. J'ai pensé à mettre mes gants, d'une pour ne pas avoir froid, et de deux pour ne pas avoir les mains irrités après, ça sert toujours. J'attend que Toxane se pose sur la main, et une fois que c'est fait, je décide de la faire prendre le trot à la voix. " Toxane trotter ! " je dis en haussant la voix, accompagnée de claquement de langue. La jument pivote les oreilles et commence à trotter avec souplesse. Je lui flatte l'encolure et calque mon rythme de trot enlevé sur le sien. Le paysage défile, le vert domine toujours sur les côtés et le soleil vient me chatouiller le visage lorsqu'il filtre entre les branches d'arbres, me faisant sourire. Nous continuons notre chemin dans un trot ni trop lent, ni trop rapide, et nous arrivons à une intersection où je dois aller à droite si je veux suivre le parcours souhaité. Je fais une belle rênes d'ouverture, menant la jument à l'endroit de mon choix, puis la caresse, prenant alors les deux rênes dans la même main. Un long chemin se tient alors devant nous. Je décide de prendre un peu plus de vitesse, alors je claque de la langue et presse mes mollets, puis me met en suspension au dessus de ma selle, posant mes rênes sur la crinière. Toxane allonge le trot avec entrain et semble heureuse d'accélérer. Je ne reste pas très longtemps à cette allure pour ne pas l'épuiser et me redresse pour la faire ralentir au trot de travail.
Un bruit parvient à mes oreilles, mais je ne sais pas dire d'où il provient ni de quoi il s'agit. Au fur et à mesure que nous avançons, il devient plus fort et je devine qu'il y a une cascade à proximité. Je me redresse, résiste avec mes mains pour faire repasser Toxane au pas afin de passer devant, puisque je ne sais pas comment elle va réagir. Je la flatte et garde mes jambes bien au contact. Nous avançons tranquillement, la cascade se rapprochant sur nos côté droite. Nous passons bientôt devant, je reste bien présente pour la jument qui est un peu sur l'œil et pivote les oreilles vers la chose intriguant. Elle commence à décaler ses hanches vers la gauche et se déplace alors latéralement, comme elle sait bien le faire. Mais nous ne sommes pas en dressage et par conséquent ce n'est pas le moment. Je pousse avec ma jambe gauche pour la faire se décaler, et qu'elle n'est pas peur de la cascade qui fait maintenant beaucoup de bruit puisque nous sommes juste devant. Une fois que Toxane s'est remit en place, je lui flatte l'encolure, et continue d'avancer sans faire attention à sa réaction. Si elle croit que j'ai peur moi aussi, elle sera encore plus stressée. Nous nous éloignons de la cascade et je félicite bien ma jument pour avoir été courageuse. Je lance la jument au trot en lui demandant vocalement et elle s'exécute docilement. Je trotte enlevé pendant dix bonnes minutes sur le terrain qui est bien régulier et sec, en changeant de diagonal de temps à autre. Je la laisse souffler quelques minutes avant de galoper, observant le paysage et les petites fleurs mauves qui tapissent le sol sur les deux côtés. Je laisse légèrement de mou sur les rênes afin que la jument étende son encolure, et de mon côté j'en profite pour fermer les yeux et bénéficier du soleil qui se pose sur mon visage par petits bribes, du aux arbres. Il ne fait pas très chaud, donc j'apprécie particulièrement les moments de la sorte. Au bout de cinq minutes pour récupérer, je lance Toxane au trot et me met en suspension sur mes étriers. Je vais essayer de la faire prendre le galop à partir d'un ordre orale. " Toxane gaaalop ! " dis-je avec l'intonation. Elle reconnaît l'ordre et fais un petit bond, prenant le galop à droite. Je lui flatte amplement l'encolure, restant en équilibre sur mes étriers pour profiter pleinement de cet instant. Le galop est souple, ni trop rapide, ni trop lent. Je maintient l'allure pendant cinq bonnes minutes, et voyant que l'encolure de la jument devient alors trempée de sueur, je la repasse au pas, de toute façon tout sommes bientôt rentrée. Je laisse les rênes longues à Toxane qui en profite pour étendre son encolure au maximum. La balade m'a fait un bien fou et j'ai oublié pendant presque une heure ma fatigue, tout en prenant l'air. Je flatte la jument, alors que j'aperçois les infrastructures de Pado. De retour au domaine, je desselle l'Appaloosa et vérifie avec minutie qu'elle n'a aucune blessure. Je cure ses pieds pour enlever la terre et les cailloux, puis la rentre au box. Là, je bouchonne le corps de la jument qui fume légèrement. Appréciant ce massage, elle reste immobilise tout au long et ferme les yeux. Lorsque je sors pour remettre les affaires dans la sellerie, j'aperçois le palefrenier qui arrive nourrir les chevaux. Je le salue, puis sors du domaine. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Dim 27 Mar - 15:43 |
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+ 4 en balade + 1 en soins + 4 |
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Invité
Invité | Dim 3 Avr - 12:41 |
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Endurance – Roméo (PDV Alix) Il est environ huit heures quand j'arrive à mon domaine. J'ai vu la petite voiture du palefrenier sur le parking, alors il doit encore être entrain de nourrir les chevaux. J'entre dans les écuries et remarque que Step Hight et Roméo sont à l'attache dans l'allée, chacun à leur box respectif. Je salue le palefrenier qui est entrain de nettoyer de fond en comble les boxs des deux chevaux, ayant déjà dévoré leur foin du matin puisque leur filet est vide. De toute façon, j'ai prévu une séance d'endurance avec Roméo, alors cela ne pose aucun problème qu'il soit déjà sorti. Je détache la longe et m'en vais l'attacher à l'aire de pansage puis je pars chercher mes brosses et le matériel pour le seller. Je l'équipe du tapis noir, de l'amortisseur écru et de ma vieille selle en cuir noire assorti à son filet noir également. Je prend le temps de lui mettre des bandes de polo noires aussi, et dépose sur sa croupe un couvre-rein imperméable, car il pleut légèrement dehors, mais je ne vais pas me priver d'une balade. De mon côté d'équipe de gants, d'un k-way que je remonte bien au niveau de mon cou, de ma bombe bien sur, puis nous voilà parti.
Quelques minutes après avoir quitté l'écurie, nous arrivons sur un petit sentier qui longe un champs de blé, en direction de la plage. Je pense avoir eu une bonne idée, de plus que Roméo est habitué à la mer et qu'il ne posera aucun problème. En tout cas, il faut que je lui fasse faire plus d'endurance à partir de maintenant car après une période d'arrêt au pré pour le laisser décompresser un peu, j'ai repris le travail avec lui et j'ai remarqué lors de notre dernière séance de saut à cru qu'il fatiguait vite. Je laisse Roméo marcher rênes longues lui offrant la possibilité d'entendre son dos, ce qu'il fait immédiatement. Rapidement, je commence à voir les mouettes voler au dessus de nos têtes, mais mon poney reste totalement calme. Je le flatte. Le sol se transforme peu à peu en sable fin, et la clôture s'arrête laissant place à une grande plage presque vide. Je remonte sur mes rênes car je ne suis tout de même pas à l'abris d'une soudaine envie de m'embarquer et établi un léger contact. L'air de mer monte arrive vite à mon nez et je souris, emmenant Roméo vers le bord de mer. Il commence à jouer avec le mords, alors que le sable commence à devenir de plus en plus mouillé. Le paysage est vraiment magnifique. Après quelques minutes de marche les vagues commencent à s'échouer au pas de mon poney, nous sommes juste au bord de la mer. Roméo lève la tête intrigué et ses oreilles pointent vers l'avant. Je tourne légèrement à gauche de façon à longer la mer, et entretient un pas soutenu. En marchant, Roméo s'éclabousse un peu mais cela ne semble pas le déranger. Je vérifie que son couvre-rein est bien en place et il s'avère légèrement mouillé à cause de la fine pluie qui tombe. Je recommence les exercices de décontraction et obtient rapidement une bonne position de la part de mon poney. Contente de lui, je continue à marcher quelques minutes ainsi puis presse mes mollets pour qu'il prenne le trot. Roméo s'exécute avec bonne volonté, gardant la bonne posture. Il continue d'engager les postérieurs, c'est bon signe ! L'eau gicle de part et d'autres des jambes du blanc à chaque fois qu'il pose ses sabots sur le sable mouillé et que le reste de vagues plus ou moins grandes viennent s'y échouer. J'en profite pour regarder le paysage autour de moi ce qui permet également une bonne position, redressée et la tête haute. J'ai prévu dix minutes de trot, afin de suivre mon programme d'endurance. Je checke ma montre pour savoir ou j'en suis et flatte l'encolure de Roméo machinalement. Encore deux trois minutes et nous pourrons repasser au pas.
Enfin, je me redresse et demande le pas au poney français de selle qui ne se fait pas prier. Je lui laisse les rênes longues mais conserve tout de même une allure rapide qu'il peine à conserver, transpirant déjà sur l'encolure. Il aura le droit à trois minutes à cette allure avant de prendre le galop. Je lève les yeux au ciel et les gouttes de pluies me tombent sur le visage alors je me dépêche de m'essuyer avec mes gants qui eux aussi sont mouillés sur la partie supérieure. Je remarque que des chiens sont en train de jouer sur une centaine de mètres devant moi, mais ils ne devraient pas poser de problème car Roméo n'en a pas peur. Néanmoins je remonte sur mes rênes le temps de passer à côté. Cela tombe bien car il est temps de prendre le galop. Une fois les chiens derrière nous, je talonne mon poney qui ne se presse pas pour prendre le trot. Je persiste et quand j'ai obtenu une allure assez rapide, je m'assoie dans ma selle et place mes aides pour un départ au galop à gauche. Roméo reconnaît la demande et fait un petit bond en avant qui me surprend légèrement. Pour l'instant son galop est trop lent alors je me met en suspension et relance l'allure. J'ai décidé de ne pas l'embêter avec la mise en main à cette allure puisqu'il a bien réalisé l'exercice au trot, alors je le laisse galoper tranquillement. Cette fois ci Roméo s'éclabousse beaucoup plus avec l'eau de mer parce qu'il en a jusqu'au niveau du boulet et parce que l'allure et plus vive. Je lui flatte l'encolure trempée de sueur et profite du moment présent, en équilibre sur mes étriers fixant un point de l'horizon. Les minutes défilent, et bientôt les cinq minutes de galop son écoulées. Je repasse Roméo au trot mais le poney faiblit trop l'allure qui ressemble plus au pas. Je le talonne un peu et claque de la langue, lui faisant reprendre un trot de travail. Je recommence à jouer dans mes doigts et mon poney se replace sur la main. Je prend soin de changer de diagonale assez souvent, et conserve l'allure avec mes jambes. Les dix minutes passent assez vite et Roméo est heureux de repasser au pas. Je relâche toute pression et laisse filer mes rênes entre mes doigts pour qu'il étende l'encolure. Comme j'ai calculé, une sortie s'annonce à nous. Je mène Roméo à bout de rênes vers la gauche et nous pénétrons dans un sentier similaire à celui que nous avons emprunté à l'aller. Je laisse Roméo souffler au pas, déchaussant mes étriers pour laisser mes jambes balloter sur le côté. Je flatte bien le blanc, fière de son travail et bientôt nous arrivons au domaine. Je mets pied à terre avant de rentrer dans l'écurie et arrête Roméo à l'aire de pansage. Il est trempé de la tête au pied, sauf sur la croupe que le couvre-rein a protégé. Je remonte les étriers et enlève la selle que je pose sur un tréteau, je m'en occuperai après. Je pose le tapis et l'amortisseur pour qu'il sèche, et lui troque le filet contre le licol. De mon côté, j'enlève seulement ma bombe, je vais d'abord m'occuper de Roméo. Je lui enlève ses bandes de polo et me muni du couteau de chaleur que je passe sur les parties charnues. Je mène ensuite Roméo vers la douche et passe ses membres au jet pour enlever les résidus de sable et de sel, et activant aussi la circulation du sang. J'éponge ses jambes avec une serviette propre et attache mon poney sous les lampes infrarouges. Pendant qu'il sèche, je nettoie la selle et le filet avec du savon glycériné, je passe le mords à l'eau et range le tout dans la sellerie. Après avoir récupéré Roméo, je cure ses pieds puis le remet dans un box tout propre avec des morceaux de pommes dans la sellerie. Je range toute mes affaires, puis quitte l'écurie, satisfaite de ma séance.
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 3 Avr - 13:06 |
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+1 en soins +2 en endurance +2 en balade +3 MàJ |
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Invité
Invité | Dim 10 Avr - 23:26 |
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Balade – Step Hight et Toxane (PDV Eloïse) Sacré brouillard qu'il y avait ce matin. C'est dans la brume que je fus sorti de chez moi pour prendre la voiture jusqu'au Haras de Pado. J'étais encore toute excitée et heureuse de la veille, où Toxane et moi avions brillé sur le carré de dressage pour finalement être classé à la première place. C'était un peu comme si nous étions enfin sortie de l'ombre, et j'avais eu la fierté d'accrocher la plaque à la porte du box de ma jument, de déposer la médaille sur mon étagère, et aussi d'exposer mon flot dans la sellerie du domaine. En fin de compte, j'avais ce sentiment si léger de flotter parmi mes rêves de victoire qui pour l'instant étaient devenus réalité. Pour me permettre de reprendre contact avec la réalité, j'avais pensé à aller me balader avec ma fidèle monture, et puis pourquoi ne pas demander à ma cousine si elle voulait se joindre à nous, ce qu'elle accepta avec plaisir. J'arrivai donc, souriante, aux écuries, allant directement sortir Toxane de son box pour l'attacher à l'aire de pansage. L'air extérieur était encore frais mais agréable, le soleil allait surement se lever dans le courant de la journée. J'offrai un pansage rapide à l'Appaloosa avant de la harnacher correctement. Un tapis violet tout nouveau, mon précieux amortisseur en mouton écru, et mes cuirs brun qui s'accordaient avec le reste du matériel. Je sortis de l'écurie en ajustant ma bombe sans même avoir dire que j'avais réussi à tisser une belle complicité avec ma jument depuis les années, mais je la connaissais par cœur, et encore hier elle m'avait prouvé qu'elle aussi avait confiance en moi. Ceci dit, je marchais, elle me suivait, vers le montoir (enfin le petit banc de bois qui servait de montoir), à la sortie de l'écurie. Je me mis en selle assez rapidement, et pris mes rênes en main, les laissant cependant totalement lâche. Toxane prit le pas à ma demande, rejoignant le sentier qui menait aux installations de Pado. Alix m'attendait déjà à la carrière, ayant préféré détendre légèrement son étalon avant la balade pour éviter un élan de joie dont Step Hight avait l'éternel secret. C'est donc silencieuse, écoutant le pas fluide et tranquille de ma jument claquant sur le bitume que je m'avançai pour rejoindre ma cousine. Je la trouva bien vite, facile à reconnaître avec ses longs cheveux bruns et lisses, et surtout perchée sur son magnifique alezan. Je la saluai chaleureusement, puis nous empruntâmes les chemins de balade.
Nos deux chevaux se jaugeaient en silence, espacés d'une distance de sécurité évitant à l'étalon de se prendre un coup de dent par une demoiselle qui ne s'y intéressait pas. Quant à Alix et moi, nous discutions joyeusement, tantôt de nos chevaux, tantôt de notre quotidien. Je laissais Toxane l'encolure libre, mes rênes ballottant de droite à gauche alors que ma cousine se devait de garder du contact avec la bouche de Step Hight. Nous nous engouffrions dans la forêt où le soleil avait du mal à s'immiscer entre le feuillages des arbres, mais nous n'avions pas froid. Le sentier nous permettait de marcher côte à côte tout en gardant une bonne distance entre nos deux montures, alors après cinq minutes de pas, nous décidâmes de prendre le trot. Je raccourcis mes rênes et jouai dans mes doigts avant de presser mes mollets, faisant partir ma jument à l'allure supérieure. Step, qui avait une plus grande amplitude de foulée, nous devançait légèrement, mais rien de bien grave. Alix le laissait avancer un peu, elle n'allait pas non plus le retenir éternellement. Toxane vint se poser sur la main avec souplesse, fidèle à elle même, quoi que Step Hight avait adopté la même posture de travail aussi. Cette allure plus rapide ne nous empêcher pas de continuer à papoter, c'était tout de même le but de cette balade ! Nous prîmes le chemin de gauche lorsqu'il nous fallut tourner, empruntant ainsi le circuit d'une heure dans la forêt. Je changeai de diagonale fréquemment, conservant une allure de travail, ni trop lente, ni trop rapide. Au bout de cinq minutes assez largement dépassées, nous repassâmes au pas, laissant de nouveau nos chevaux souffler. Je caressai l'encolure de Toxane qui s'intéressait à la nature qui l'entourait. Eh oui, depuis quelques mois voir une bonne année déjà, nous pouvions sortir en balade sans que je ne craigne le désastre totale. Alix m'informa qu'elle connaissait un endroit où un petit ruisseau traversait le chemin, et qu'il serait sympathique d'y passer, juste pour le plaisir d'y passer. Nous prîmes le sentier en question quand il se présenta à nous et nous ne tardâmes pas à voir la minuscule rivière où l'eau montait à hauteur du boulet de nos chevaux, vraiment rien ! Je repris mes rênes et gardai Toxane dans mes jambes. Elle fut récitante à s'y engager, mais voyant que Step Hight y passer sans problème, et aidée par mes encouragements vocaux, elle se décida à y rentrer, marchant tranquillement vers l'autre berge. Je la caressai et nous reprîmes ensuite le trot, un peu plus énergique que précédemment, pour ne pas en déplaire à l'étalon d'Alix. Nous gardâmes bien nos chevaux en place, qui ne rechignaient pas à se placer correctement sur notre main et continuâmes de trotter pendant de bonnes minutes. Malgré un soleil aux abonnés absent pour le moment, c'était très agréable. Une intersection se s'exposa à nous, à droite, un panneau indiquant la clairière, à gauche toujours la forêt. Etant donné la rosée du matin qui tapissait l'herbe, nous préférâmes garder les chemin boisé, pour éviter que nos montures ne glisse, alors nous continuâmes notre chemin.
Je proposai à Alix de prendre le galop, le sol me paraissait convenable et nos chevaux semblaient en avoir envie. D'ailleurs, pendant quelques secondes d'inattention de notre part, ils avaient eu le temps de s'impatienter et d'accélérer le trot. Sans les faire plus attendre, je plaçai mes aides et Toxane prit le galop de bonne volonté, secouant la tête avec joie et secouant sa crinière coupée assez court. Personnellement, je n'avais jamais vraiment apprécié les longs crins ondulés, mais si j'avouais que sur un pur race espagnol, ils prenaient tout leur charme. C'est donc dans un galop assez soutenu que nous continuions notre balade. En suspension sur nos étriers, nous appréciâmes le vent dans nos cheveux et l'écho des sabots sur le sol. Je continua les exercices de décontraction en bouche, même si c'était vrai que je chipotai un peu, mais tout de même, madame se devait d'être digne des championnes de dressage. Enfin, Alix me suivait dans ma démarche et Step prenait lui aussi une belle allure, avec un joli port de tête. Puisque nos chevaux ne semblait pas se fatiguait (au contraire, ils prenaient plaisir à allonger leurs foulées) nous continuions à cette allure, nous lançant dans une grande galopade le long du sentier qui retournait au Haras de Pado. Lorsque le panneau indiqua 'Haras de Pado à 5 minutes', nous repassâmes au pas, car il fallait faire récupérer nos chevaux. Rênes longues, nous étions sur le chemin du retour, et j'étais très contente de cette balade, d'autant plus qu'avec Alix, nous nous enchantions des même chose, à savoir le plaisir d'être à cheval. Nous regagnâmes notre domaine et rentrâmes nos chevaux dans leur box respectif. Je desselai ma jument et déposai le harnachement sur un tréteau, ne prenant pas la peine de lui passer le licol car elle ne bougeait pas dans ces moments. Je m'affairai à bouchonner son poil légèrement mouillé de sueur avec de la paille, puis curai ses pieds soigneusement. Finalement, je lui mis sous le nez quelques morceaux de pommes qu'elle dégusta goulûment alors que je continuai à la caresser. J'allais ensuite rincer le mors au robinet puis rangeai mes affaires dans la sellerie, passant devant l'ancien box de Bazil, nostalgique. Même si je l'avais récemment vendu à une personne de confiance qu'était sa cavalière depuis presque trois ans, j'avais toujours un pincement au cœur en nous revoyant tout les deux effectuer des tours de cirque. Mais trêve de souvenirs, j'avais du pain sur la planche, et les chevaux n'allaient pas attendre leur ration du midi éternellement. Heureusement, Alix me fila un coup de main avec plaisir pour distribuer les granulés à chacun des équidés du domaine.
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 10 Avr - 23:37 |
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Pour Toxane :
+3 en soins +1 en course +4 en balade Pour Step :
+1 en course +4 en balade +4 MàJ |
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Invité
Invité | Sam 7 Mai - 12:29 |
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Débourrage (brosses et licol 4/5) + balade en main (PDV Lucy) A chaque printemps, je me rend compte à quel point la hausse des températures me donne le sourire et cette gaieté que j'ai un peu perdu durant l'hiver. C'est fou à quel point je suis motivée lorsque les beaux jours reviennent, et je vais en avoir besoin car j'ai une pouliche qui m'attend au domaine de Lonval, ne demandant que mon attention. J'arrive alors aux écuries de bon matin, il fait déjà assez chaud et pour la peine j'ai revêtu un t-shirt manche courte pour être à l'aise. Je m'en vais directement chercher Marquise au pré, car aujourd'hui j'ai prévu une séance tout à fait spéciale. Elle a bien grandit et j'ai pensé qu'il était temps de lui faire découvrir autre chose, mais avant, un pansage s'impose. Arrivée à la barrière du pré, j'appelle l'alezane comme j'ai pris l'habitude de le faire et elle vient instinctivement vers moi dans un pas lent. J'accroche la longe à son licol noir et la mène en dehors du pré, direction la cour intérieure où je l'attache pour la brosser. C'est devenu un petit rituel de venir ici, et je trouve ça beaucoup plus agréable. J'ouvre ma boîte de pansage et me saisie de l'étrille. Puisqu'elle n'est pas encore totalement désensibilisée, je prend le temps de lui montrer et de lui faire sentir avant de la passer sur son dos. Elle bouge encore un peu mais bien moins que la première fois. Je la caresse et continue comme si de rien était pour la mettre en confiance. Les saletés tombent sur le sol par petits paquets, rendant une robe brillante à Marquise. Je prend ensuite le bouchon et le passe sur tout son corps, sauf la tête, continuant de la caresser pour la rassurer. Elle ne cherche plus à se défendre et préfère fermer les yeux en laissant sa tête au soleil, une vraie flemmarde ! Je rigole tout en continuant de la brosser, passant bien sur ses membres, voir un peu trop car je provoque un effet de surprise chez Marquise qui viens se décaler. Je retourne vers elle et la caresse en guise d'excuses avant de recommencer plus doucement. Je prend par la suite la brosse douce, et passe celle ci sur l'entièrement de son corps y compris sa tête cette dois. Elle se laisse faire alors que je garde sa tête en place avec une main, l'autre faisant de petits gestes doux pour nettoyer son poil velouteux. Je brosse ensuite ses crins en appliquant du démêlant sur la brosse et non sur ses crins pour ne pas l'apeurer. Je finis par curer ses pieds avec facilité et lui flatte l'encolure une fois que c'est fait. Puisque je ne l'ai pas fait la dernière fois, je viens prendre une lingette et tiens doucement la tête de Marquise par le chanfrein, venant ensuite nettoyer la commissure de ses lèvres, ses naseaux et ses yeux, mais elle ne semble pas apprécier et gigote dans tout les sens. Je la rassure avec une voix douce en venant plus délicatement et au final elle se laisse faire en restant tout de même sur ses gardes.
Je peux désormais détacher sa longe et je la mène vers l'entrée du domaine en traversant les écuries. Nous nous retrouvons sur le parking, et j'emprunte le chemin qui conduit directement au chemin de balade. Je sens que la pouliche se raidit un peu, et écoute attentivement tout les sens sons qu'elle perçoit, les oreilles pointées vers l'avant. Je marche de mon côté tranquille et détendue afin de lui montrer qu'elle n'a pas à avoir peur, ce serai le meilleur moyen de l'affoler. Je lui flatte l'encolure avec douceur et elle se rapproche de moi en faisant des petits pas comme si elle cherchai du réconfort. Au bout de quelques minutes, elle semble apprivoiser ce nouveau lieu. Nous entrons dans la forêt, elle regarde autour d'elle et essaye même de chiper une feuille d'arbre au passage. Je ris et continue mon chemin, veillant bien à ce qu'elle me suive de son plein gré. Elle avance à pas modérée et calque son allure sur la mienne, bonne fille ! Je prend le sentier le plus court en tournant à gauche pour revenir sur nos pas, et octroie une petite séance broutage à Marquise lorsque nous arrivons dans une sorte de clairière jalonnée par quelques arbres. Je m'adosse à l'un d'entre eux en écoutant le bruit de l'herbe qui craque sous les dents de la pouliche, semblant apprécier cette petite pause. Je viens ensuite vers elle et la caresse longuement avant de lui faire lever la tête pour repartir. Elle est beaucoup plus calme sur le chemin du retour et viens même baisser la tête en signe de décontraction. Je la flatte tout en continuant mon chemin. Bien vite, je perçois les installations du domaine, ainsi que le parking de cailloux blanc. Une fois arrivée, je prend le chemin du pré où je rentre Marquise qui se sera montré très courageuse aujourd'hui ! |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Sam 7 Mai - 16:54 |
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+1 en confiance +2 en soins +1 en débourrage (Brosses et Licol 5/5) +2 en balade +2 MàJ |
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Invité
Invité | Mar 29 Nov - 18:49 |
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This life that we share is not eternal, but it knows how to make happy those who deserve it, but sometimes it is unfair. ce même mois de juillet... ••• Les cheveux attachés en queue de cheval, et chaussées de ses fidèles boots, Éloïse avait ce matin-là, rejoins les écuries. Les températures étaient moins rudes depuis quelques jours et elle en profitait pour remettre ses chevaux au travail. D'ailleurs, Lucy l'avait retrouvé un peu plus tard et elles avaient préparé leur monture ensemble pour partir en balade. Éloïse avait décidé de prendre Jet Pride, et celui avait été un peu turbulent pendant le pansage. Même s'il était plutôt calme d'habitude, la jeune femme n'en avait fait qu'une formalité, il était encore jeune et ses humeurs changeantes. Les deux amies s'étaient ensuite mises en selle à la sortie de l'écurie et avaient menés leur monture vers les sentiers de balade. Entouré de grands arbres, le chemin était à l'abris du soleil brûlant et les jeunes femmes se mirent à respirer l'air frais avec enthousiasme. L'un d'elle, sur son tout pipant étalon, tenait ses rênes ajustées, laissant cependant l'animal étendre un peu son encolure. L'idée était de pouvoir réagir rapidement s'il venait à prendre peur et à détaler au galop. De même pour Lucy qui avait remarqué que Marquise était un peu sur l’œil voire méfiante. Elle avait d'ailleurs commencé un travail de sensibilisation sur la toute jeune jument pour l'habituer aux bruits et objets qu'elles pourraient rencontré en extérieur mais cela demandait du temps et de la patiente. Dans un pas actif, les deux jeunots - l'un plus âgé que l'autre, certes - avançaient en rythme sur le sentier de terre sèche, voir craquelée par le manque d'humidité des dernières semaines. Éloïse et Lucy discutaient joyeusement, se rappelant les vacances qu'elles venaient de passer. Elles étaient de bonne humeur et la conversation allait bon train.
Une dizaine de minute plus tard, suivant toujours le même parcours qui décrivait une boucle autour du haras, les cavalières décidèrent de prendre le trot. D'une simple pression de mollet, Éloïse lança Jet Pride dans l'allure supérieure. Il démarra en trombe mais vigilante, elle le ramena bien vite aux ordres, se faisant plus sévère dans ses ordres. Elle caressa son encolure bien dessinée et jeta un coup d’œil à son amie. Marquise avait réagi de façon similaire, ils étaient heureux de sortir et leurs yeux pétillaient. Après quelques minutes plutôt chaotiques, les chevaux vinrent se poser sur la main et trouvèrent une allure plus confortable. Le gris était déjà plus expérimenté que la jument et il mettait de la force dans chacun de ses mouvements sans en faire de trop. Marquise restait légèrement raide, mais Lucy préférait ne pas lui en demander trop et beaucoup la récompenser.
Elles trottaient activement depuis un bon moment, et repasser au pas ne fut pas simple. Ni l'un ni l'autre n'étaient décidé à ralentir, et comme l'union fait la force, ils s'étaient mis à deux pour détourner les ordres de leur cavalière, préférant se jouer d'elles en essayer de faire la course. Éloïse enfonça ses mains dans le garrot de Jet et exagéra dans sa position. Il obtempéra finalement et repassa au pas, suivi de Marquise. Trop bien habituées à ce genre de comportement, les deux compères en rirent et profitèrent de cette pause au pas pour reprendre une discussion approfondie. Les chevaux reprirent leur souffle et eurent tout le loisir d'observer les alentours. Le sentier était devenu plus large et le soleil perçait davantage à travers le feuillage. Les cavalières avaient chaud et leur front perlait de sueur. Elles reprirent par la suite le trot et décidèrent de ne pas galoper pour cette fois, par ailleurs, Éloïse proposa de passer par la rivière sur le chemin du retour.
Elle était désormais arrivée au trois quart du circuit qu'elles avaient choisi et le cours d'eau n'était plus qu'à quelques mètres, facilement accessible à pied comme à cheval. Après avoir repris le pas, Éloïse se plaça en tête et mena Jet Pride droit sur le cours d'eau. Le courant était minime et la profondeur allait au plus à vingt centimètres, il n'y avait aucun danger. Elle laissa l'étalon s'approcher doucement. Le nez vers le sol, il renifla d'abord puis plongea les lèvres dans l'eau et se mit à boire. Surprise, les jeunes femmes rirent de bon cœur et une fois qu'il eut finit, Éloïse l'incita y mettre les pieds. Elle l'encadra avec ses rênes, le poussa avec son bassin et l'étalon entra dans l'eau sans grande peine. Bien trop heureux de pouvoir se rafraîchir, il prit un malin plaisir à soulever des gerbes d'eau en agitant l'antérieur de haut en bas. La jeune femme ne fut pas mécontente de profiter elle aussi de cette fraîcheur, alors que Marquise rentrait elle aussi peu à peu dans le liquide frais. Elles traversèrent la rivière pour rejoindre l'autre rive et reprirent le trot pendant quelques minutes, jusqu'à apercevoir les installations du haras.
Les cavalières laissèrent glisser leurs rênes pour permettre à leur monture de récupérer et d'étendre leur dos, et mirent pied à terre aux écuries. Elles les brossèrent en profondeur dans l'aire de pansage, à l'abris du soleil, puis les remirent au pré avec en prime, quelques carottes.© 2981 12289 0 |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Jeu 1 Déc - 19:37 |
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Pour chacun + 2 en balade + 4 |
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Invité
Invité | Ven 10 Mar - 22:00 |
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Balade avec Step Hight Aujourd'hui, le soleil pointe le bout de son nez et Alix a décidé de sortir son fidèle étalon alezan pour une petite balade. Step ne travaille plus beaucoup tellement désormais mais sa propriétaire fait en sorte de le sortir régulièrement pour un travail léger. En arrivant au centre équestre, elle passe rapidement au club house puis se rend aux écuries pour faire une caresse à Don Diego avant de s'occuper de Step Hight. Elle lui fait un bon pansage complet car le mâle est assez sale puis elle le harnache avec ses affaires habituelles en laissant de côtés les protections qui ne seront pas très utiles et parce qu'elle aime libérer parfois ses chevaux de tous ses accoutrements. Elle se met en selle à la sortie des écuries et mène l'alezan rênes longues vers la forêt. Le couple s'avance dans un large sentier de terre bordé par les arbres, le soleil perce faiblement à travers les branches mais Alix profite tout de même de l'environnement et des premières température douce de l'année. Step Hight marche d'un bon pas, l'encolure étendue et regardant autour de lui avec tranquillité. L'étalon ne connaît pas encore bien les environs, ils n'ont pas eu le temps de sortir en extérieur depuis leur arrivée dans leur nouveau centre équestre. Mais serein, il se contente d'observer et de se familiariser avec ce nouveau lieu très agréable. Alix laisse ses rênes flotter de part et d'autres de son encolure, bercée par les foulées amples du cheval. Ils continuent de marcher une bonne dizaine de minutes puis Alix tourne dans le chemin de gauche qui indique le circuit de promenade le plus court, d'environ trente à quarante cinq minutes. La vue se dégage un peu et le terrain monte légèrement. Alix se lève sur ses étriers pour aider le mâle dans la monté et le laisse se débrouiller. Elle le flatte une fois arrivée en haut et décide de prendre le trot. Elle presse ses talons et de suite, Step Hight prend l'allure supérieure, la tête toujours basse et les rênes flottantes. Il avance à un rythme correcte et la cavalière se contente de trotter enlevé en suivant le sentier délimité par la bordure d'herbe. Après une bonne dizaine de minutes de trot, ils repassent finalement au pas, toujours rênes longues. Ils sont de nouveau dans la forêt, Step Hight essaye d'attraper une feuille d'arbre au passage et Alix le laisse faire tant qu'il ne s'arrête pas toutes les trente secondes. Elle lui parle et lui raconte un peu tout ce qui lui passe par la tête. Si les oreilles du cheval se tourne en sa direction et semblent écouter ses paroles, Step Hight s'occupe toutefois plus de la nourriture. Quand elle y pense, le cheval qu'elle a sous la selle n'a rien à voir avec celui qu'elle a connu plusieurs années auparavant. L'âge a joué son rôle certes, mais il s'est tout de même bien assagi et il a retrouvé confiance aux hommes qu'ils méprisaient autrefois. C'est surement la plus grande réussite de la cavalière, ce dont elle est le plus fière. Quelques minutes de pas plus tard, Alix remonte sur ses rênes et prend du contact avec la bouche du mâle. Reconnaissant comme un signal, l'alezan se tend et relève vivement la tête, prêt à partir à la moindre demande. Les oreilles pointées en avant, il bondit en avant lorsqu'Alix place ses aides pour le galop. Tant pis pour la mise en main, elle le laisse galoper à sa guise en se mettant en équilibre sur ses étriers. Le sentier est assez large et long, parfait pour le galop. Step Hight agite la tête de contentement et prend plaisir à accélérer, dévorant les mètres avec ivresse. Le bruit des sabots qui martèlent le sol fait sourire la brune qui le pousse encore un peu plus vite en pressant ses talons et en avançant ses mains. Ils galopent ainsi jusqu'à ce qu'elle sente que Step commence à fatiguer, et repasse au trot. Elle lui laisse les rênes longues et trotte quelques minutes pour le faire récupérer en douceur. Finalement, ils repassent au pas et Alix flatte fortement l'encolure de Step qui semble tout content de cette petite galopade, il en est encore tout excité. Un quart d'heure de pas plus tard, ils sont de retour au centre équestre et Alix met pied à terre dans la cour avant de rentrer le mâle au box et de le desseller. Elle le brosse et lui remet sa couverture d'écurie puis lui donne quelques morceaux de carottes avant de s'en aller. |
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Invité
Invité | Sam 11 Mar - 12:49 |
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+ 1 point en soins + 1 point en endurance + 2 points en balade + 3 |
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Invité
Invité | Dim 19 Mar - 15:08 |
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Balade - Jamaïc et Jet Pride Yann et Éloïse s'étaient rencontré quelques mois plus tôt à l'arrivée de la jeune femme au nouveau centre équestre qu'elle dirigeait désormais avec Carl, le propriétaire. Yann avait une jument depuis environ un an et s'entraînait pour sortir en concours de saut d'obstacle, en plus de son travail. Le feeling était passé tout de suite et ils envisageaient même d'emménager ensemble. Ce dimanche là, Éloïse n'avait de séance particulière avec un cheval de propriétaire à entraîner - elle venait justement de boucler deux débourrages - alors les deux jeunes gens avaient prévus de partir en balade dans les champs. Yann avait préparé sa jument Jamaïc et Éloïse avait fait de même avec son petit gris. Ils se mirent en selle dans la cour du centre équestre puis prirent le chemin qui menait au champs et que Yann connaissait comme sa poche. Il avait appris à monter ici avec Carl et donc, les environs n'avaient plus aucun secret pour lui. La blonde était d'ailleurs heureuse de pouvoir sortir en balade sans avoir une "chance" de se perdre. Les deux chevaux étaient tout excités de sortir, notamment Jamaïc qui ne tenait jamais en place. Elle avançait d'un pas bien actif rênes longues tout comme Jet Pride. Les deux cavaliers discutaient gaiement et profitaient des rayons de soleil doux de ce début de printemps. Ils remontèrent bientôt sur leurs rênes et prirent le trot côte à côte, mais pas trop près non plus. Les deux chevaux trottaient activement l'air joyeux et Jet Pride ronflait des naseaux. Le paysage était dégagé, le chemin entouré de champs et plus loin d'arbres. Toujours aussi turbulente, Jamaïc rechigna à se mettre sur la mors alors que Jet Pride était déjà confortablement posé sur la main de sa propriétaire. Yann du continuer de jouer dans ses doigts plusieurs minutes avant d'obtenir le résultat souhaité et caressa l'encolure isabelle de sa jument. Dix minutes s'écoulèrent et finalement ils repassèrent au pas sans difficulté alors Éloïse relâcha toute pression et laissa filer ses rênes entre ses doigts pour que Jet Pride étende son encolure. Les chevaux écoutaient les bruits alentours, les oreilles en avant et aux aguets, décidément contents de sortir en extérieur. Yann mena Jamaïc à bout de rênes vers la gauche, dans un sentier similaire à celui qu'ils foulaient précédemment et entrèrent bientôt dans la forêt. Ils en profitèrent alors pour remonter sur leur rênes et prirent le galop. Jamaïc en tête, les deux chevaux galopaient à grands foulées, la tête haute et les oreilles en avant. Les deux cavaliers étaient campés sur leurs étriers et profitaient de ce moment. Jet Pride lança une belle ruade alors que Jam accélérait l'allure. L'étalon la rattrapa bientôt dans sa course et Yann et Éloïse se mirent à rire en filant à toute allure sur le sentier boisé. Lorsque les chevaux furent essoufflés, ils repassèrent au pas rênes longues et caressèrent leurs montures. Ils marchèrent jusqu'au retour et s'occupèrent longuement de leurs chevaux qui avaient transpiré avant de les laisser au box. |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Dim 9 Avr - 11:59 |
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+ 2 en balade pour chaque cheval + 3 |
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