maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Mer 10 Fév - 15:20 |
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Voici les différents résumés Candidat n° 1 - Rouxine:
31/01/2016 En concours !Le van se gare sur le lieu où le concours va se dérouler. Je suis un peu anxieuse car What Else n'a pas cessé de taper contre les parois du van. Mon père et moi descendons du pick-up il fait sortir le Paint Horse. Il me tend la longe et je l'attrape vivement, caressant mon étalon, qui relève la tête en hennissant. Je le calme et nous partons vers des écuries qui sont réservées à ces évènements spéciaux. L'entier semble se calmer, et je m'en rassure. Nous l'attachons à une aire de pansage, pendant que mon père part chercher ma boîte de pansage. Je n'ai pas besoin de le monter, ce n'est que du travail à pied mais sa robe doit être impeccable. Je commence alors un pansage soigneux, pendant que Papa lui démêle les crins à l'aide de démêlant. Je prends bien garde de lui nettoyer le ventre, les pieds, et de les graisser, dessus et dessous. Je peux commencer à passer la brosse douce, et maintenant il est tout propre et brillant. Un peu plus loin, je vois Eloïse et sa belle jument, Toxane. Je vais rapidement lui dire bonjour et remarque qu'elle aussi à l'air stressée. Je repars donc m'occuper de What Else et remarque que mon père vient de finir une superbe tresse de queue. - Ouah, elle est très réussie ! Nous échangeons des sourires et il commence à lui faire des pions sur sa crinière et son toupet, pendant que je repars à la voiture pour prendre un beau licol, spécialement réservé aux grands évènements. Il a de la fourrure, fausse bien évidemment, sur certaines parties et je l'enfilerai à What Else au dernier moment. Le voilà propre, coiffé, bref, prêt pour ce concours. Je lui mets donc le licol en moumoute et le détache de la barrière. Mon père et moi partons ensemble vers une petite carrière, sûrement là où se déroule le concours. Il va s'installer dans les gradins, pendant que j'attends que la personne précédente ait fini son tour. J'ai le parcours bien en tête, le haras de Pado nous avait donné des fiches indiquant tout ce que nous allions devoir faire. La fille sort alors de la carrière, accompagnée d'un superbe cheval doré. Et mais... ça ne serait pas Hidalgo et, Pryam ? Je lui souris et elle fait de même, me souhaitant bonne chance. Quand What Else et moi entrons, il montre un dynamisme à toute épreuve. Je lui flatte l'encolure et attend que le jury sonne la petite clochette. On se croirait dans un concours, normal... Un peu stressée, je fais passer mon étalon devant les spectateurs, comme le veut la coutume, et j'entends quelques murmures. Dont : "Il est petit pour un Paint Horse !". Oui, je sais qu'il est petit pour sa race... Je visualise le premier "obstacle", si je m'en souviens bien, il faut faire un trèfle autour de quatre plots. Je me suis entraînée dans mon jardin, alors autant vous dire que je suis prête à tout déchirer. Nous devons d'abord commencer au pas, et je le fais donc marcher à mon côté. Il est d'abord calme, mais malheureusement, quand je commence à faire la figure, un oiseau s'envole. What Else lève la tête, distrait par cette envolée soudaine. J'essaie de le recadrer et quand il recommence à me suivre, il fait n'importe quoi, et défonce tous les plots. Je sens le regard de mon père posé sur moi et je crois que ça me stresse encore plus. En fait, j'ai surtout peur d'oublier le parcours. Je m'élance donc vers la deuxième étape, et je m'arrête entre deux plantes, qui sont étrangement bien vertes. Je demande un arrêt, m'aidant de ma voix, et bien sûr, il ne veut pas s'arrêter. Il est distrait par tout ce qui se passe aux alentours et se mets à piaffer. - Wowow, doucement mon beau. Je le calme et poursuit mon parcours. Cela fait deux fautes. Ce n'est pas grave, il est jeune ! J'arrive à la fin du parcours, et l'exercice que je redoute également, la fameuse jambette. Heureusement que je l'ai travaillée il y a peu ! Il reste tout de même assez dynamique pour le reste. Je vais tester quelque chose de nouveau, enfin que j'ai commencé à lui apprendre. J'ai vu dans le règlement que les juges ont autorisés le fait que l'on tapote le cheva à un endroit précis pour faire ce tour. Alors c'est ce que je vais faire. Un arrêt plutôt réussi devant les spectateurs et je m'approche de What Else. Je tapote son épaule, avec un "Jambette !" énergique. Il avance un tout petit peu son antérieur, et je réitère l'ordre. Il fait une jambette pas très maîtrisée, mais correcte. Je le félicite et salue les juges de la main droite, comme ce veux la coutume. Nous sortons ensuite de la carrière pour laisser place à Eloïse. Toxane est superbement bien brossée. Je lui souhaite également bonne chance, et repars vers les écuries, rapidement suivie de mon père. - Bravo, ma chérie ! Je suis quasiment sûr que tu peux finir dans les cinq premiers. Il m'affiche un sourire radieux et je ne peux m'empêcher de lui en rendre un, moins joyeux. - Oui, j'espère en tout cas ! Nous commençons alors à s'occuper de mon Paint Horse, jusqu'à ce que j'entende que les participants à l'épreuve numéro une, la nôtre, doivent se rendre dans la carrière pour la remise des prix. Je confie alors What Else à Papa, qui part rapidement le mettre dans le van. Tous les cavaliers arrivent au fur et à mesure, et nous nous alignons, tous bien droits. La femme chargée d'annoncer le classement arrive, un micro dans la main, rapidement suivie de plusieurs personnes tenant chacun des prix, et des récompenses. Je ne manque pas de remarquer que le podium est fait de cinq marches, dont la cinquième est élevée à quelques centimètres du sol. J'époussète un peu mon pantalon blanc, m'attendant à être dans les derniers. Quand la femme au micro commence à annoncer le prénom de la cinquième, je vois mon père débouler vers les estrades. Une lueur de joie s'imprime dans ses yeux quand il voit que je suis toujours à attendre qu'on m'annonce mon classement. - Quatrièmes, Pauline et What Else ! Je bondis de joie. Quatrième ! C'est... génial ! Je vais alors m'installer sur la petite marche, remerciant l'annonciatrice de cette bonne nouvelle. Une personne chargée de remettre les prix vient alors vers moi et me tend une plaque, un médaille de bronze, habituellement réservée aux troisièmes, mais je remarque qu'une belle coupe dorée est tenue par un autre adulte. Viennent ensuite un flot, et comme cadeau, un superbe ensemble de guêtres et de protège-boulets d'un rouge carmin, une de mes couleurs préférées. Je l'embrasse sur les deux joues, comme il est convenu de faire et attends que le reste des cavaliers reçoivent leurs prix. Pour la photo, la première nous invite à monter avec elle sur la plus haute marche du podium. Les autres cavalières se réunissent sur les trois marches restantes, et notre vedette de la journée, brandit sa coupe avec un vrai sourire, un sourire qui vient du cœur. La photo est faite, et apparemment elle sera publiée dans le journal. Je pense que je vais l'acheter pour regarder un peu tout ça ! Je sors de la carrière, et mon père m'étreint dans ses bras. - C'est super ! Bravo ma chérie ! Nous nous sourions et repartons vers le van avec un sourire joyeux. Arrivés au haras de Pado, après s'être occupés de What Else, je fixe la plaque contre la porte de son box, et en dessous, je note "Mon champion", au feutre gras... Voilà, j'espère que ça te conviendra !
Candidat n°2 - Whappa:
E x t r a 01 | Q u e l q u e f o i s; . . .. ... . .. ... ... . .. .. . . .. . . . ... .....Nous y voilà enfin, ce grand jour, le jour J, celui que j'attends avec impatience depuis plusieurs semaines. Bizarrement, je ne suis pas stressée mais à vrai dire j'essaie de faire abstraction que je vais devoir demander des ordres à Quelquefois et qu'il va devoir les effectuer du mieux qu'il peut, tout ça sous le regard attentif des juges et des quelques autres cavaliers qui traineront dans le coin. C'est vrai que j'ai peut-être été trop rapide pour nous inscrire à ce concours, parce que, à part le bisous, le sourire et la jambette que Quelquefois commence à assimiler, on n'a pas vraiment travailler d'autres choses dans le travail à pied. Tant pis, on improvisera. J'arrive assez tôt au Haras, ne voulant surtout pas être en retard sur le programme et ne pas me précipiter. La première chose que je fais en arrivant au Galoupet, c'est de me diriger vers le box de mon étalon pour voir s'il est tout aussi excité que moi. En arrivant devant sa porte, je ne perçois pas sa silhouette dans le box. Je continue de m'avancer jusqu'à le retrouver coucher, de la paille emmêlée dans les crins et ses couvertures à moitié détachées.
- Debout mon gars, on a du travail aujourd'hui! Lui lançais-je chaleureusement, le sourire aux lèvres.
Je lui laisse encore quelques minutes de répits le temps que j'aille me saisir de tout ce dont nous avons besoin afin d'être le plus présentable possible. Une fois que j'ai bien chargé mon chariot, je retourne jusqu'au box de Quelquefois qui s'est relevé de lui même. Ouf... Déjà une épine hors du pied! Je rentre dans son box en affichant mon plus beau sourire, contente de le voir réveillé malgré ses petits yeux encore mi-clos. J'enlace son encolure de mes petits bras et glisse mes mains sous ses couvertures. C'est dingue la chaleur qu'il peut dégager à lui tout seul! Je pose ma tête au dessus de son épaule et reste comme ça quelques minutes avant de reprendre conscience, il ne faut pas que je me mette en retard. Je lui gratouille le chanfrein avant de lui présenter le licol. Le pommelé se laisse faire et je le guide jusqu'à l'aire de pansage où je fais un nœud avec sa longe. Je flatte son encolure et m'hâte à lui retirer ses lourdes couvertures d'hiver. Je les range comme à ma habitude sur le rebord de le porte du box et commence le pansage. La tâche ne fut pas si facile qu'elle en avait l'air, mais à la fin, je suis plutôt satisfaite du résultat. La robe de Quelquefois brille sous les néons de l'écurie, ses sabots ont été graissés, ses crins sont parfaitement propres et démêlés. J'ai même pris la peine de pionter sa crinière et son toupet malgré que je l'ai envoyé au diable plus d'une fois. Je passe une dernière inspection pour m'assurer que tout est bien net et je peux dés maintenant commencer à l'équiper. Je jette un rapide coup d'œil à ma montre. Mon dieu, il ne me reste plus qu'un quart d'heure avant que se ne soit notre heure de passage! Je mets le turbo et enroule les membres de mon poney avec des bandes blanches, quoi de plus classe? Je lui enfile ensuite son bridon duquel j'ai détaché les rênes. J'ai longtemps hésité entre bridon et licol, vu qu'aucune règle nous ont été données, j'ai décidé de choisir la prudence. Certes, ce n'est pas Quelquefois qui irait amuser la galerie, mais ça reste pour moi une sécurité préventive et en plus, mon bridon noir bien ciré ressort à merveille avec les bandes qui se trouvent sur ses quatre membres. Je m'empare de mon stick et nous pouvons à présent partir pour le manège. Je demande à Quelquefois de me suivre et je ne le cache pas, une boule commence à se former à hauteur de mon ventre...
- Allez mon gros, un peu plus viiiite! Dis-je exaspérée à Quelquefois qui traine des pieds pour arriver jusqu'au manège où il y a déjà beaucoup d'agitation,... voir même trop à mon goût.
Je passe avec le welsh à coté des autres chevaux et m'arrête devant la liste des passages. Je remarque que le numéro dix est en piste, nous passons douzième. Très bien, on a encore le temps de souffler deux trois minutes. Je me mets dans la file, assez loin du bel alezan devant nous qui piétine sur place depuis que l'on est arrivé. Je ne l'ai jamais vu auparavant, cependant sa cavalière me dit quelque chose... Je reprends rapidement mes esprits quand j'entends la porte du manège s'ouvrir. Un couple cheval/cavalier en sort pour y laisser rentrer le bel alezan musclé et sa propriétaire avant que les portes ne se referment à nouveau. Je fais avancer Quelquefois un peu plus près de la porte, cette fois je stresse réellement. Je tente de me calmer en caressant l'encolure du poney de haut en bas, en vain. Ce qui m'angoisse d'avantage, c'est qu'on a toujours travaillé ce type d'exercices dans le rond de longe et jamais dans un espace vaste comme le manège. Ca allait sans doute pimenter les choses, mais Quelquefois est très obéissant, cela ne devrait donc pas poser de problème. J'arrive à me calmer, continuant d'effleurer l'épaule de mon poney quand soudain les portes s'ouvrent. La jeune fille qui est rentrée précédemment, ressort et nous laisse la place. C'est à notre tour, on ne peut plus faire marche arrière. Je reste stoïque et revendique à Quelquefois de me suivre. Nous marchons jusqu'à la tribune des juges pour qu'ils prennent note de notre présence et je repère que des gradins ont été installés dans le fond de la piste, juste derrière les jurys, sur lesquels sont installés une vingtaine de personne. Je déglutis et continue à avancer. Je sens Quelquefois se raidir derrière moi, il a s'en doute dû apercevoir les gradins lui aussi. Je fais mine de rien et continue à avancer jusqu'au moment ou l'étalon se stoppe net et se redresse, les yeux arrondis et les naseaux dilatés. Je vais jusqu'à lui et gratouille son garrot du bout des ongles, tout en sifflotant. Je l'attrape par la muserolle et le convint d'avancer avec moi. Ca aurait été trop beau s'il n'y avait eu que moi qui aurait été angoissée. Quelquefois est un petit cheval peureux de nature, il devait avoir peur de quelque chose, c'était obligé! Je réponds rapidement aux questions que me pose les jurés tout en gardant Quelquefois à l'œil, qui lui ne décroche pas son regard des gens qui voyagent dans les gradins.
On m'annonce qu'on peut dés à présent commencer notre représentation. Je détache la longe du bridon de Quelquefois, la dépose sur le coté et claque de la langue pour l'encourager à me suivre. Trop préoccupé par cet immense échafaudage, il ne me prête aucune attention. Aïe, ça commence fort bien. Je vais jusqu'à lui et le choppe pendant plusieurs foulées pour qu'il comprenne qu'il doit me suivre. Une fois qu'il a l'air d'avoir compris, je garde son attention en sifflotant de temps à autre. On va commencer par un peu de stick to me, ce sont les bases mais autant montrer qu'elles sont acquises entre nous deux, de plus ça fera une petite mise en route avant de demander quoique ce soit d'autre. Je change assez régulièrement de direction, toujours dans un but de garder mon équidé le plus concentré possible. Je ne fais plus attention aux personnes dans l'enceinte, comme si nous étions en entrainement, juste lui et moi. Avant que l'étalon ne commence à s'ennuyer, j'accélère le pas tout en claquant de la langue pour finir par trottiner. Quelquefois répond à la seconde près et me suis en trottinant, engageant bien les postérieurs. Je souris, tout compte fait ça ne se passe pas si mal que ça. Je ralentis la cadence, Quelquefois fait de même à coté de moi. Nous finissons par nous arrêter de façon à être de coté par rapport aux spectateurs. De cette façon il peuvent voir l'entièreté de notre coté gauche. Je flatte l'encolure de mon poney, je ne sais pas si c'est permis mais moi je le fais, j'ai toujours pris l'habitude de le faire et je veux qu'il sache quand il fait bien les choses et quand il ne le fait pas. Je me place sur sa gauche tout en prenant garde à ne pas gêner la vision du public. Tout en lui demandant l'ordre vocal : Jambe. Je lui chatouille le coude. Quelquefois arrondi son encolure et lève son antérieur en l'air, bien comme il faut et à une hauteur beaucoup plus haute que lorsqu'on avait pratiquer cet exercice la dernière fois, laissant échapper des exclamations du public. Je souris à pleine dent et une fois qu'il a posé son pied au sol, je redémarre en trottinant et en surprenant Quelquefois qui bondit lors de sa première foulée pour me suivre au trot. Je dessine une belle courbe pour changer de main et Quelquefois me suit à la trace. Je l'arrête de nouveau, cette fois-ci, la face droite visible à la foule. Je redemande la jambette, mais de l'antérieur droit cette fois.
- Jambe! Dis-je assez haut tout en voulant titiller le coude du welsh.
Celui-ci à anticiper mes demande et n'a pas attendu que je le taquine pour qu'il lève son antérieur, tout aussi bien qu'à l'autre main. Je suis vraiment impressionné de la façon dont il se prête au jeu, j'avais déjà remarqué qu'il appréciait les séances de travail à pied, mais là je suis très émue. Je félicite. Je continue notre petit spectacle en lui ordonnant de rester immobile le temps que je me mette face à lui. Je tends ma tête en avant et claque des doigts pour attirer son attention. Je lui demande le bisous, chose qu'il sait généralement faire. Je tends mes lèvres et Quelquefois s'approche son nez du mien, venant chatouiller ma bouche avec sa lèvre supérieure. Je ris et le félicite très fort, c'est qu'il ferait presque un parfait dites moi! Je repars ensuite en trottinant et effectue plusieurs arrêt net et des redémarrage de plus en plus rapide, allant jusqu'à courir. Quelquefois prend le galop et me suis en balançant joyeusement son encolure. Au bout d'un moment, je m'arrête et me retourne face à lui, ce qu'il fait qu'il lève ses antérieurs d'une trentaine de centimètres du sol. Ca me donne soudain une idée, je repars en courant vite et le pommelé reprend le galop pour me suivre. On arrive face aux juges, tout de même à une quinzaine de mettre de leur tribune et je m'arrête brusquement, faisant demi tour en m'avançant de plusieurs pas vers Quelquefois, les bras tendus vers le ciel. Mon compagnon s'arrête et se lève comme jamais je l'en aurait cru capable. Il est vrai que ce n'est pas un cabré exceptionnel, mais n'ayant jamais répété cette manœuvre en séance d'entrainement, je suis agréablement surprise. Le public se met alors à applaudir et je m'approche de Quelquefois pour le féliciter du mieux que je peux. Nous nous avançons jusqu'aux juges et je l'arrête, lui demandant un tout dernier petit truc avant de clôturer notre passage. Je me mets à coté de lui pour dégager la vue tout en restant dans son champ de visions. Je me redresse et lève le doigt en l'air, à hauteur de ma tête tout en demandant simultanément l'ordre : Souris! Quelquefois entend son encolure et relève sa lèvre supérieure pour dévoiler ses dents. Les enfants rient et tout le monde applaudit. Moi même j'applaudis mon poney avant de reprendre ma place à sa gauche et de saluer les gens devant moi, affichant un grand sourire aux jurys pour leur montrer que quoiqu'ils en pensent, moi je suis fière de mon poney et de se qu'on a accompli aujourd'hui. Je reprends ma longe et l'attache au bridon avant de regagner la sortie, flattant l'encolure de mon poney comme jamais et lui promettant un tas de friandises. Candidat n°3 - Mad:
Aujourd'hui est un grand jour : je vais participer à un concours avec Ebrose. Mais pas un CSO comme j'ai l'habitude d'en faire. Non, cette fois il s'agit d'un concours de travail à pied. Je n'ai jamais encore fait ce type de compétition, mais j'espère que ça se passera bien. Je brosse longuement mon cheval de façon à ce qu'il soit parfaitement propre, puis me dirige avec lui vers le rond de longe, l'endroit où se déroule le concours. J'arrive devant le rond de longe : c'est bientôt à mon tour de passer. Nous devons entrer dans le rond de longe et présenter le mieux possible les tours imposés. Une fois que la cavalière avant moi sort du rond de longe, c'est à mon tour de rentrer. Je prends une grande inspiration et me lance.
Ebrose marche à mes côtés avec assurance alors que nous entrons dans le rond de longe. Le juge me demande d'abord mon nom, puis celui de mon cheval. Je lui réponds, essayant d'avoir l'air la plus calme possible. Etant donné que c'est mon premier concours de travail à pied je suis assez angoissée, ce qui ne semble pas vraiment être le cas de mon cheval. La présence du jury et du public ne semble lui faire ni chaud ni froid. Ce que j'aimerais avoir le même état d'esprit que lui ! J'essaye néanmoins de paraître calme, car si Ebrose ressent mon stress je risque de tout faire rater !
Passons au premier tour : passer un sac plastique sur le corps du cheval. Je prends le sac plastique mis à ma disposition et me place face à un Ebrose parfaitement détendu. Je lui présente d'abord le sac en le levant au niveau de ses yeux, puis le secoue. Je n'obtient aucune réaction alors je commence doucement à le passer sur l'épaule du cheval. Toujours pas de réactions, alors je glisse vers le flanc du cheval, puis la croupe, les membres... Je finis le tour sans soucis. Je soupire discrètement de soulagement puis pose le sac là où je l'ai trouvé.
Le deuxième tour consiste à garder le cheval immobile dans le rond de longe pendant 10 secondes. Je me recule donc de mon cheval, qui est tout aussi détendu qu'une minute auparavant. Je sors du rond de longe et prie pour que mon cheval ne me suive pas. Il me regarde avec curiosité, tandis que je lui parle pour qu'il reste arrêté. Je compte les secondes dans ma tête, et au bout de la 5ème un palefrenier passe à côté du rond avec un cheval, qu'il doit ramener au paddock sans doute. Distrait, Ebrose lève la tête et hennit dans sa direction, puis fait deux pas sur le côté mais s'arrête au son de ma voix lui ordonnant s'arrêter. Les quelques secondes restantes passent sans aucun autre incident.
Bon, après ce beau raté je dois me rattraper. Le troisième tour est une bonne occasion de le faire : cette fois il faut marcher, s'arrêter et trotter à côté de son cheval sans toucher au licol ni à la longe. Je rentre dans le rond de longe et me place à côté du cheval. J'enlève la longe pour qu'elle ne me gêne pas, puis je la pose sur le côté. Je reviens à côté de l'entier et lui demande de me suivre, avec la voix. Ebrose marche à mes côtés dans le rond de longe. Je le félicite puis lui fais faire quelques courbes à droite et à gauche sans rencontrer de problèmes particuliers. Je me mets alors à courir et incite le noir à trotter. Le Tennessee se met au petit trot à côté de moi, et calque sa vitesse sur la mienne.
Pour l'instant, tout se passe bien. Prochaine étape : les tournants. Je fais d'abord un tournant à gauche, et Ebrose me suit. Puis je tourne à droite. Cette fois Ebrose met un peu plus de temps pour réagir mais s'exécute quand même. Ensuite, les transitions au pas et à l'arrêt. Je recule légèrement mon buste et ralentis un peu avant de me remettre à marcher. Distrait, Ebrose continue de trotter quelques foulées avant de repasser au pas. Je m'arrête ensuite et l'incite à faire de même. De nouveau il met un peu de temps avant de s'arrêter. Ça y est, c'est fini. J'ai présenté tous les tours que je devais présenter. Je récupère ma longe l'attache au licol de mon cheval, avant de sortir du rond de longe pour laisser la prochaine entrer.
Je rentre à l'écurie et remets mon cheval au box. Puis je m'appuie contre la porte de son box et fais le bilan. Pour résumer, Ebrose s'est montré très détendu pendant ce concours, même un peu trop. Il a été très distrait, il ne semblait pas prendre ce concours au sérieux. Même si globalement j'ai assez bien réussi les exercices il y a eu beaucoup de petits ratés qui risquent de me faire chuter dans le classement. Des cavalières m'annoncent que la remise des prix est sur le point de débuter, et je sors de l'écurie, songeuse.
Finalement je suis arrivée 6ème. Ce n'est pas vraiment un bon classement mais je m'attendais à pire. Et puis, ce n'est qu'une première fois et ça montre qu'il y a des choses à améliorer. Si tout était parfait dès la première fois, ça n'aurait pas autant d'intérêt. C'est donc un peu déçue mais motivée comme jamais que je rentre chez moi.
Candidat n°4 - Request:
-Et voici notre prochaine participante :…
Le nom se perd derrière un puissant hennissement, arrive à l’entrée de l’arène un magnifique alezan. Il arque l’encolure et secoue la tête; sa crinière s’envole en éventail. La foule s’arrête de respirer pendant quelques secondes pour admirer la splendide bête; elle en vient même à oublier l’humaine qui accompagne le magnifique étalon. Cette humaine, c’est moi. Et le magnifique alezan; c’est Obara. Il semble faire du terrain de concours sa demeure. Le seul hic, c’est que justement on est en concours et on doit faire une présentation de travail à pied. J’essaye de contrôler un élan de frustration de voir la séance commencer ainsi. Le travail à pied demande l’obéissance du cheval. À la maison, ça allait bien, soit, je ne m’attendais pas à un résultat aussi probant en compétition mais de là à ce qu’il m’oubli de la sorte! Enfin, il s’arrête quelques instants pour juger la foule, sa foule. C’est le moment ou jamais pour que moi, petite humaine que je suis, reprenne le contrôle de la situation. Je prends ma gaule de dressage, mon stick, et je tapote ses postérieurs. Il m’oublie quelques secondes et j’ai l’impression qu’il va me regarder de haut. Je touche donc plus fort et enfin, il me porte attention et pivote sur les antérieurs rapidement. C’est un bon début.
-Doucement Obara, doucement. Je l’appelle au calme, le sentant chauffer à l’autre bout de la longe. Je joue avec la corde de nylon pour attirer son attention alors que je lui parle très doucement. Je fais quelques cercles autour de lui, autour de moi, pour le ramener à moi. Enfin… il est toujours aussi peu concentré, je le vois à ses oreilles qui bougent en direction de la foule, il passe à deux pouces de me marcher sur les petits orteils et je refrène, tant bien que mal mon agacement. Il est trop sûr de lui et fait comme si le monde lui appartient. Oui, ça fait un beau « show » et il a l’air fringant à agir ainsi…mais on est dans un concours de travail au sol pardis!
Enfin, j’obtiens un semblant d’attention et je commence les quelques exercices que je me suis mise au défi de faire. J’arrête Obara à un bout du ring pour lui faire faire un pivot sur les antérieurs. Je me place face à son épaule et tapote son arrière main pour obtenir un déplacement. Monsieur résiste, trop occupé à regarder le reste du monde (le monde entier). Irritée, voilà comment je suis. Et ça ne fait que commencer!
Alors, tranquillement, j’augmente ma demande jusqu’à donner un petit coup sec sur ses fesses. Rhola! Pas besoin de se choquer ma petite dame! Semble dire Obara. Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, il chasse les postérieurs dans la direction opposée de manière précipitée et rapide. Il va vite, trop vite et réagit beaucoup trop. C’était tout ou rien aujourd’hui? Je prend une grande respiration quand il finit par s’arrêter. C’est le plus dur dans tout ça, tu as le regard d’une centaine de personne sur toi et…il ne faut pas que tu pettes les nerfs. Relaxe Mamie… est-ce que je me dis… Ou est-ce que c’est Obara qui me dit cela? Il me regarde enfin avec ses grands yeux noisette et il cherche à comprendre. Alors, je reprends l’exercice. À mouvement contrôlé, je me position avant de toucher son arrière main avec la chambrière. À peine l’a-t-elle frôlée qu’il fait deux pas en pivots gardant difficilement les antérieurs en place. Il réagit trop pour la peine mais…en concours, on fait avec ce qu’on a?
Je lui demande donc discrètement la fin du mouvement, en le frôlant à peine de peur qu’il parte en cacahuète et c’est plutôt pas mal, il finit le pivot avec un pied en bon appui. Reste à le faire de l’autre côté. Je l’avance d’un pas pour qu’il libère son antérieur et le lui redemande. Confiant, il cherche un peu à me bousculer mais je le bloque pour le remettre à sa place. Et je demande de nouveau. Il lève la tête, et j’ai à peine besoin de m’avancer vers ses postérieurs et d’approcher le stick qu’il débute le mouvement. Je serre les dents et fini le pivot en contrôlant tant bien que mal son avant-main. Ça doit bien paraître car je reçois quelques applaudissements. La tension me quitte un peu. J’avance donc de quelques pas de manière confiante jusqu’au juge qui me fait face et prend la diagonale. Et là, je me prépare.
Obara se concentre un peu sur moi, ses oreilles cherchent à comprendre ce que je vais lui demander. Alors, je fais un ou deux pas à la course en agitant le stick vers sa cage thoracique. S’il fait semblant de ne pas comprendre, j’ai à peine besoin d’agiter le stick en renfort à mon attitude pour qu’il parte au trot et me suive. Et me suive? Le grand sensible décide de faire son « show-off » encore une fois! Et il se met à trotter en m’amène dans la diagonale. Son trot est vif, à la limite de l’allongé et je le suis tant bien que mal. Un sourire crispé apparaît sur mon visage alors qu’il prend de la vitesse et nous volons littéralement sur le sol. Il flotte et j’essaye de faire paraître comme quoi ce trot rapide (un peu trop rapide) est voulu. Les juges ne seront pas dupes, je m’en doute mais j’essaye de sauver les apparences. Enfin, le coin arrive et je reprends tranquillement le contrôle. Par habitude, Obara ralenti après la diagonale et j’en profite pour continuer le travail au trot. Je place le stick devant sa tête, la poignée vers le haut et quand, dans le tournant, il essaye de me dépasser, je le corrige savamment d’un petit coup discret entre les deux yeux. Il secoue la tête, insulté mais la foule prend cela comme un des caprices de mon arrogant étalon. Quoi qu'il en soit, ça semble avoir remis les pendules à l’heure.
Je fini le petit côté dans un trot beaucoup plus contrôlé, marqué par un cercle dans le milieu du petit côté avant de passer au pas. Je n’ai pas besoin de jouer beaucoup sur ma position car Obara, dans son hyper sensibilité, tente de deviner le moindre de mes gestes. Je redresse à peine le buste et lève légèrement ma main qu’il passe au pas. Le concours est fini pour lui comme pour moi, je sais que nos chances de finir sur le podium sont basses ; ais à défaut de mieux, je continue pour l’expérience. Je demande un arrêt complet et, sans me retourner vers lui, je recule de trois pas. Il secoue la tête tout en reculant de quelques pas à son tour. Bien. Alors, je me remets au trot, notre grande force pour faire un court cercle autour de moi avant de redemander l’arrêt. Le voilà qui bloque les quatre pattes au sol et recule même un peu. Coco, ce n’est pas cela que je t’ai demandé. Je secoue la tête, un brin exaspéré avant de me mettre au pas.
Cette fois-ci, je change un peu mon positionnement au pas. Plutôt que de le mener, je marche en oblique à ses côtés, lui faisant ainsi un peu face. Je le sens nerveux, il se questionne. Alors, je monte ma main qui tient la longe pour la lui appliquer sur l’encolure… tout en ralentissant le pas. Il résiste, pas certain de tout comprendre avant d’exécuter un, puis deux croisés des antérieurs. C’est ainsi que nous effectuons une demi-pirouette de dressage avec un mouvement de l’avant correct et un bon croisé des antérieurs. Je sens que je gagne des points et j’en suis fière. Je n’ai pas vu une autre fille faire ce truc ici. Alors, je continue à marcher dans la même position et les oreilles d’Obara cherchent. Il tente, je crois, de commencer une pirouette par la suite mais avec le stick, je le stimule. Puis, je me remets dans la position de meneur pour notre dernier exercice… celui qui me rend le plus nerveuse.
J’arrête Obara dans le centre de l’arène pour un exercice que j’ai fait plusieurs fois à la maison. Je recule d’un timide pas, puis d’un autre pas. Obara, normalement, devrait rester immobile; me laisser m’éloigner de quelques mètres, au bout de la longe jusqu’à ce que je le rappelle, en flattant la longe et en m’accroupissant. Ça demandait une obéissance qu‘ici, j’étais loin de ressentir…mais c’était aussi ma dernière chance de marquer des points et de monter au classement. Je fais donc deux autres pas, et de deux autres. Le miracle se produit; Obara et moi, nous nous regardons yeux dans les yeux et je supporte la pression de son regard. La tension, presque hypnotique, se sent entre lui et moi alors que je lui intime l’ordre de rester immobile. C’est gagné! Je m’apprête à le rappeler à moi quand quelque chose attire mon regard du coin des yeux. Mon attention se relâche un instant mais c’est trop tard. Alors que mes yeux reviennent sur Obara, il commence à se détourner de moi et je sais que le pire risque d’arriver. Je dis son nom à haute voix espérant ré attirer son attention. Surpris, il tourne la tête vers moi avant de donner un coup dans la longe. La longe va m’échapper. Je fais un pas rapide vers lui n’espérant pouvoir rattraper ce fragile bout de tissu qui nous relie et il prend peur, crois que je le chasse! Il fait un puis deux bonds vers l’arrière avant de reculer de manière précipitée et je suis le mouvement. Au début, je le fais reculer d’autant plus; il craint que je le chicane alors que j’essaye seulement de ne pas perdre le contrôle de mon cheval. Je tente de baisser mon niveau d’énergie, de rendre mes pas moins agressifs alors que je lui parle et fais des bruits d’oiseaux avec ma bouche. Sauvée! Il finit par s’arrêter et je m’approche enfin de lui. Quand j’essaye de reprendre la longe près de sa tête, comme normale, il se détourne, certain qu’il va se faire frapper. Mon premier réflexe eut été celui-ci… bien que je savais que de lever la main sur son cheval était inadmissible et inutile. Mais je me contrôlais. Ma fierté était déjà assez blessée comme cela et j’avais évité le pire. Je soupirai de désappointement; le concours était perdu et de loin mais pour lui comme pour moi, c’était une expérience à mettre dans notre carnet de route. Je lui flatte finalement la tête avant de me retourner vers la foule et de hausser les épaules avant de m’incliner devant tout le monde. Bon joueur, les spectateurs applaudissent devant notre étrange performance et Obara secoue la tête avant de la baisser à même le sol et de renâcler. Quelle difficile journée qu’il avait eu.
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Je reviens voir le tableau des résultats, deux personnes avaient été moins bien classées que moi. Était-ce un soulagement ou une déception de nous voir si bas dans les résultats? Au milieu du concours, je l’avais bien vu, j’avais abandonné l’aspect compétitif pour viser de prendre de l’expérience en compétition. Et Obara, tout comme moi nous en sortions grandis. Il y avait eu des points positifs comme négatifs mais j’avais fait de mon mieux. J’avais quand même réussi à gérer en grande partie un cheval très chaud et qui voulait épater la galerie et qui réagissait au quart de tour quand on lui demandait quelque chose (quand il finissait par se concentrer!). Enfin, ce n’était pas vraiment le score qui comptait mais plutôt la feuille de commentaire et de résultat que je tenais maintenant dans mes mains. « Courageuse cavalière, ton cheval nécessite plus d’expérience en compétition et surtout à l’extérieur. Énorme potentiel particulièrement bien géré au milieu de la reprise. Avec plus de finition, le travail au sol aurait mieux paru. Meilleure chance la prochaine fois.»
J’avais l’impression de dérouler le rebord d’un cup de café et d’y lire « try again ». Du reste, c’était exactement ce à quoi je m’attendais. En fait, j’étais plutôt heureuse de tels commentaires au vu de la reprise. Je haussai les épaules, relisant encore une fois la feuille de note et me demandant, avec les circonstances ce que j’aurais pu faire de mieux. A peu de chose près, j’avais fait ce que j’aurais voulu faire dans le feu de l’action. Que dire d’autre que… Meilleur chance la prochaine fois… hein Obara? On va se reprendre, qu’en dis-tu?
Candidat n°5 - Sherazade:
Ah, nous sommes de retour au rond de longe pour du travail à pied. C'est vrai que nous ne sommes pas venu depuis bien longtemps pour faire cette activité. Mais Toxane semble toujours aussi contente d'y aller. J'ouvre la porte et nous pénétrons sur le sable. Arrivées au milieu, je détache la longe du licol et laisse la jument faire son petit tour. Je la crois d'abord calme à faire des tours au trot, la queue en panache et la tête haute, mais rapidement elle pique un sprint et s'arrête brutalement pour faire demi-tour. Je ne fais rien et piétine au milieu du rond de longe, en la regardant se défouler pour l'instant. Puis, alors qu'elle marche la tête au sol, humant les odeurs... du sable oui, je l'appelle et claque de la langue. Elle me rejoint et je lui offre une ou deux caresses sur le chanfrein qu'elle a l'air de bien apprécier.
Voilà maintenant que nous allons commencer le vrai travail. J'engage le pas, me tenant à son côté gauche, tout près de sa jolie tête. Elle me suit docilement, alors j'enchaîne les courbes, les accélérations, les arrêts. Totalement respectueuse, elle se tient à une bonne distance de moi, de manière à ne pas me marcher dessus, eh oui, le travail a porté ses fruits. J'essaye de trottiner un peu pour lui faire prendre le trot. D'abord, elle allonge le pas, je me dois obligée de faire quelques appels de langue pour qu'elle prenne l'allure supérieure. Une fois que nous courons l'un à côté de l'autre, bien comme il faut, je la récompense de la voix puis me stoppe net et félicite Toxane qui s'est immobilisé également. La bouche croquant la carotte que j'ai donné en guise de récompense, Toxane qui crois que l'exercice continue, me suit jusqu'à l'endroit du rond de longe où on trouve toute sorte de matériel, j'y déniche un stick et en me retournant, j'aperçois ma jument qui me regarde avec de grands yeux, prête à dégarnir au moindre bruit. Ah, le stick, ça fait longtemps n'est ce pas ! Je le garde à mes côtés vers le bas qu'elle file déjà en faisant un petit bond. Oh la peureuse ! Je pose le stick au milieu du rond de longe et appelle ma jument à venir vers moi. Elle hésite d'abord, puis fini par me rejoindre. Doucement, en la tenant par le licol, je me baisse pour ramasser le stick et déplace légèrement ses hanches pour éviter le contact avec l'objet. Elle doit comprendre de nouveau qu'elle n'a rien à craindre. je lui caresse l'encolure puis passe la poignée sur stick dessus. A croire que ce n'était qu'une frayeur passagère et qu'elle se souvient de notre ancien travail qui consistait à ne pas avoir peur de ce truc. Elle ne bouge plus et se laisse toucher tout le corps. Alors, je me tiens à sa gauche, vers sa croupe et tapote doucement ses hanches avec le stick. Toxane s'exécute de suite et déplace ses hanches de manière fluide. Je la félicite et change de côté, demandant la même chose. Une fois, deux fois, c'est ainsi que je la laisse tranquille à marcher dans le rond de longe. Je recommence le travail de stick to me de manière simple, puis repasse la longe à Toxane et lui offre quelques gratouilles à la base de la crinière. Puis nous sortons de l'infrastructure en direction des écuries.
Candidat n°6 - Pryam:
Aujourd’hui, c’était jour de concours au Haras de Pado. Maioral et moi avions organisé cette compétition avec soin et rigueur, cherchant à tester les capacités de travail au sol des cavaliers et de leurs chevaux. Ici, les compétences des chevaux étaient mises de côté, les juges ne s’occupaient que de la confiance entre la monture et son cavalier. Les deux devaient être des partenaires de jeux et ils ne devaient pas avoir une relation dominant/dominé. C’est dans cette optique que ce concours avait été créé. Évidemment, je n’avais pas pu m’empêcher de m’inscrire, désirant tester nos limites à Hidalgo et moi. Sachant très bien que l’étalon n’était pas le meilleur dans le travail au sol, j’étais là à me demander ce qui m’avait bien pris.
Dans l’écurie, je pansai avec soin mon beau blond en lui caressant l’encolure de temps à autre. Tu vois, nous sommes ici pour l’expérience Hidalgo plutôt que pour les gains, lui chuchotai-je entre deux gratouilles. Le rond de longe se trouvait non loin des boxs temporaires et on entendait très bien l’annonceur. Alors que je terminais de fixer une longe sur son licol et que je fermais la porte de son box derrière nous, j’entendis l’annonceur : Et maintenant c’est au tour d’une de nos organisatrices … Le stress s’empara de moi avant même la fin de son discours. Je savais que Maioral ne s’était pas inscrite et qu’il n’y avait que nous deux dans le comité organisateur. Hidalgo pressa son doux nez contre mon omoplate, comme pour m’encourager.
Nous marchâmes l’un et l’autre rapidement jusqu’au rond de longe, où quelqu’un nous tenant la porte nous attendait patiemment. Hidalgo sur les talons, nous rentrâmes et la porte se referma derrière nous. Comme nous avions peu travaillé au sol, je ne m’attendais pas à la meilleure performance de nos vies. Après avoir détaché la longe, je me plaçai au centre du manège, face au palomino avant de le chasser vers la piste. Nous allons commencer par faire un petit join-up, chose que je savais qui ne prendrait que très peu de temps, Hidalgo étant un cheval des plus respectueux que j’eus connu de ma vie. Au trot, il exécuta quelques tours de piste avant que je ne constate l’évidence ; les oreilles tournées vers moi, la tête basse et mâchant le vide, Hidalgo se soumettait déjà. À peine quelques minutes avaient passées.
Toujours au centre du manège, je me tournai dos à lui, attendant patiemment que celui-ci viennent me rejoindre. Je ne me retournai que lorsque je sentis le souffle chaud de sa respiration dans ma nuque. Et là mon erreur. Je me retournai trop vite, levant ma main vers sa tête pour le caresser. Hypersensible, l’étalon pris peur et retourna vers la piste. Je levai discrètement les yeux pour apercevoir les juges prendre des notes. Zut, me dis-je. Alors je recommençai. Je le chassai vers la piste pour recommencer le join-up que je venais de rater avec une erreur de débutante. Cette fois, ce fût plus long. Je le forçai à changer de direction quelques fois pour qu’il soit bien à mon écoute avant de revoir les fameux signes. Cette fois, je ne me retournai pas. J’attendis patiemment, face à lui, qu’il vienne me rejoindre. À moins d’un mètre de moi, l’étalon s’immobilisa. Je tendis donc la main vers lui, paume ouverte avec un carré de sucre, attendant qu’il vienne chercher sa récompense.
Et ce moment vint, après plusieurs minutes d’attente. Je lui caressai le chanfrein avant de reprendre le travail. Je marchai quelques pas, Hidalgo sur les talons, me suivant comme un chien de poche. Étant donné sa nature respectueuse, il restait à distance raisonnable de moi, sachant qu’il ne devait pas empiéter dans mon espace personnel. Je me rendis jusqu’à la clôture du rond de longe pour récupérer le carrot stick qui trônait. Je l’attrapai doucement avant de le présenter à Hidalgo. Celui-ci ne broncha pas une seule seconde alors que je lui passais le stick sur tout le corps … Jusqu’à ce que j’arrive aux flancs. L’étalon recula de plusieurs pas avant de me faire face.
Encore zut. J’essayai de le calmer en lui chuchotant des mots doux (lire ici que je chantais, c’est ma technique préférée pour qu’il s’habitue à ma voix) mais chaque fois que je faisais un pas en sa direction, l’étalon reculait de deux. Je lâchai donc le stick avant de lever les mains en l’air. Comme je disais plus tôt, la nature hypersensible de l’étalon le poussait à faire des choses étranges parfois. Il interpréta mes mains levées comme une menace et se cabra. Et m*rde. Je baissai les bras sachant pertinemment que je venais de me tirer dans le pied pour ma performance. Une fois au sol, je me mis dos à l’étalon. Celui-ci vint me rejoindre quelques secondes plus tard … et la cloche indiquant la fin de notre tour au rond de longe sonna.
Je me dirigeai donc vers le centre du manège pour récupérer ma longe, tout de même un peu déçue, Hidalgo sur les talons. Une fois cette dernière nouée, la porte s’ouvrit pour nous laisser passer. Je fis un signe de tête en direction des juges, la main sur l’encolure de mon beau blond, lui gratouillant gentiment. L’expérience avait été gratifiante pour nous et je n’en étais pas peu fière. Les erreurs ne venaient pas de l’étalon blond, mais plutôt de moi. Je me dirigeai donc vers les écuries, sachant que je passais l’une des dernières. Je rejoins quelques cavaliers dans les estrades pour l’annonce des vainqueurs … Et quelle ne fût pas ma surprise d’entendre mon nom en cinquième position! Je terminais ma journée heureuse et fière de mon cheval, je savais désormais ce que nous travaillerions bientôt.
Candidat n°7 - lolottedu83:
Les rayons du soleil nous obligent à porter des lunettes fait à cet usage. Certains chevaux s'exitent, quand aux autres, ils avaient leur museau dans la paille présnter devant eux. Veilig est resté calme pendant la voyage. Mon père nous a conduit à e concours car avant que je vienne dans ce haras, c'était toujours mon père qui conduisait les vans quand ils en avaient besoin. Je saute du 4x4 en allant en direction de Veilig pour lui ouvrir. Je regarde autour de moi. Tous ces chevaux m’impressionnent. Ils sont radieux. J'en caresse qu'elque un. Je sors le beau frison avec sa belle robe luisante. Je l'obsver. Pour mon premier concours ans ce haras, j'ai anvi que le cheval que je monte, soit impeccable, qu'il attire l'attention. Je l'attache sur le fin anneau accroché sur le van et sors mes affaires pour le rebrosser pour la troisième fois. Je lui parle et le salue. Je commence à le brosser. Il n'y a aucune poussière, ormis le brin de paille sur sa belle crinière ondulée. je m’empresse de l'enlever. Il me regarde, intrigué. Je continue sur ses flancs et sous son ventre. Un beau cheval bai vient de mordre la jument d'à côté. Elle seigne sur son sa belle robe alzanne. Des ruades partent de tous sens. Les propriétaires arrivent et s'empresse de faire le nécessaire. Ils soignent la pauvre jument. Elle ne fera pas le concours, ils l'ont décidé. Veilig les regarde avec de la teeire dans le regrd. Je le comprends. Je continue mon pensage. Je ne touche pas à ses sabots car ils ont étaient graissés. Je lui mets le tapis une fois que les guêtres et les cloches sont en places. Une fois qu'il est entièrement près, je le détache et je vais attendre mon tour pour pouvoir aller le longer. Les chevaux ne s'apprecient pas. Comme je l'vais espéré, tous les reards se posent sur ce beau frison. J'étais fière de mon travail. Mon père me regarde assit sur un banc. Une fois mon tour venu, je me lance dans la carrière pour aller le longer. Il est assez performant pour un concours à l'exterieur. Je le caresse avant de le lancer au pas. Le trot pris place, à gauche, puis à droite. Une fois fini, je le lance au galop. Je dois quitter la carrière pour laisser mon tour à un cheval assez âgé.
vigueur
Maintenant... je sais pas/plus comment on comptait noter
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