Box de Reine

09/01/2016
Première rencontre. 

Ce matin, je me lève sans grande motivation, jusqu'à ce que ma mère me dise de me dépêcher, car elle et mon père m'avait préparé une surprise. Tout de suite plus intéressée, je cours m'habiller, en tenue d'équitation car je compte passer au haras de Pado ensuite, et vais prendre un petit-déjeuner rapide. Un bol de céréales, deux tartines de pain, un verre de jus d'orange. Me voilà prête. Nous montons dans la voiture et mon père prend la parole.
- Nous t'avons préparé une surprise. 
Je réponds par un sourire et attache ma ceinture. Nous partons vers un chemin que je ne connais pas mais c'est relativement court car la voiture se gare sur un parking de terre rouge une dizaine de minutes plus tard. Le décor et l'odeur me sautent aux yeux. Des écuries, une odeur de cheval... Nous sommes bel et bien dans un centre équestre. Avant que je ne demande à mon père ce que nous faisons ici, il me fait signe de les suivre et je m'éxecute. Vers le milieu des boxs, nous croisons une jeune femme qui se trouve être la propriétaire de ces chevaux.
- Bonjour ! Nous dit-elle.
Ma mère la salue et la directrice, portant le nom de Cécile, nous désigne toute une rangée de chevaux devant elle.
- Voici ceux que je peux vous proposer. 
Je regarde mes parents, incrédule. Ils n'auraient quand même pas fait ça... 
- Mais... Ce n'est pas ce que je pense, cette surprise ?! M'écrie-je.
Ma mère me fait un petit clin d'œil et me regarde avec malice.
- Alors, ma puce... Lequel te plaît le plus ? Me demande t-elle.
Je saute au cou de mes parents, les remerciant sans hésitation. Trois chevaux... C'est un de mes rêves les plus fous ! J'espère que je pourrais m'occuper de mes deux autres loustics mais ne soyons pas pessimistes.
Je m'avance vers le premier box et y trouve un jeune hongre Paint Arabian, répondant au nom de Roy. Il a un petit quelque chose qui me gêne et je continue dans ma lancée. Soudain, j'arrive devant la stalle d'une belle et grande jument blanche. Quand elle me regarde, je lis dans ces yeux à quel point elle est joyeuse mais qu'elle aimerait de l'affection. Plus d'affection. Sans demander la permission, je la caresse puis rentre dans son box. Le visage de ma mère se décompose mais je ne la vois pas car elle dans mon dos.
- Reine... 
La Percheronne est sublime et je ne cesse de la caresser et de passer mes doigts dans ses crins. Au bout de quelques minutes, je sors du box et affiche un grand sourire à mes parents.
- Alors ma chérie ? Me demande mon père.
- Est ce que... Ça serait possible de la prendre ? 
- Euh... Tu es sûre que tu n'en veux pas un autre ? Parce que... Tu ne pourras pas faire grand chose avec... Reine. Me répond ma mère.
- Maman, je n'ai pas besoin d'un cheval de compétition. Et puis tu sais très bien que What Else à un très grand potentiel. J'aimerai vraiment la prendre, comme jument de loisir, si tu vois ce que je veux dire.
À ce moment, Cécile intervient et regarde ma mère, puis moi.
- Ça serait une bonne idée de la prendre comme jument de loisirs, car elle adore les balades. C'est une super jument de randonnée, très douce et gentille.
Ma mère acquiesce à grand peine la tête, tandis que mon père arbore un sourire rayonnant.

C'est comme ça que la belle Reine est devenue mienne.

Te voilà avec un deuxième cheval de balade hihi

+ 1 en confiance

+ 2

Quand je suis dans ma lancée, on ne m'arrête plus xD !

13/01/2016
Première balade avec Reine...


Je suis à mon bureau, en train de réviser un fichu contrôle de latin quand une idée me vient. J'ai vraiment besoin de prendre l'air et une visite à ma nouvelle jument, Reine, s'impose. Je m'habille en tenue d'équitation et saute par ma fenêtre, prenant appui sur la petite maison en plastique de ma sœur. J'ai laissé un mot sur mon bureau pour prévenir ma mère que je m'en vais et je pars en courant vers le haras de Pado, ne voulant pas me faire repérer.

J'arrive, le souffle court et pose mes mains sur mes genoux pour retrouver une respiration normale et souffler un coup. Une fois calmée, je pars vers les écuries de propriétaires, et cherche le box où j'avais installé Reine l'autre jour. Je la trouve, la tête dans son abreuvoir automatique.
- Coucou, ma belle !
Elle tourne la tête vers moi et renifle mes mains. Je la caresse et rentre dans son box. Elle recule pour me laisser de la place et je passe ma main sur son doux chanfrein. Elle ferme les yeux et expire sous ma caresse. Je sors de sa stalle et m'en vais vers la sellerie, en quête d'un licol pouvant aller à la grande jument grise. Je découvre un bac avec de grands licols en cuir, tous bien rangés. Quelqu'un est passé par là... J'en prends un, et le secoue pour en enlever la poussière qui s'y est déposée. Tenant dans ma main l'énorme licol, je repars vers le box de Reine et la retrouve, la tête cette fois, passée par-dessus la porte. Je la caresse et lui enfile le licol. Je la sors de son box et l'attache à un anneau non loin. Une fois mes brosses en main, je commence à passer l'étrille sur les parties charnues de son corps. Puis je prends le bouchon et enlève les poussières de sa jolie robe. Au tour des sabots ! Elle me les donne gentiment et je cure cette énorme surface, prenant bien soin de ne pas gratter la fourchette. Je me rappelle que plus jeune, je n'osais pas curer les pieds des chevaux... Maintenant j'adore ça ! Enfin, d'une certaine manière. Je repars vers la sellerie et prend un filet, posé sur un maintien avec une étiquette bleu mentionnant le prénom de la jument. Ce filet est deux fois plus grand que ceux que j'utilise d'habitude avec mes autres chevaux. 
L'ancienne propriétaire de Reine m'avait informé que cette jument était faite pour les balades, et désormais, je veux tester. Mais pas n'importe comment. Je vais la monter à cru, pour qu'elle soit plus à l'aise, voyez-vous. Je reviens donc vers elle et elle prend le mors docilement. Euh... Mais comment je vais faire pour lui monter dessus ? Quelques mètres plus loin, j'aperçois un montoir bleu pâle. Je vais le prendre en remerciant secrètement la personne qui l'a laissé là et je monte sur la grise. Nous partons toutes les deux vers le chemins de balade, et je dois avouer qu'elle n'est pas inconfortable...

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Retour au box.


Je reviens et descends du dos de Reine avec agilité. Je la remets dans son box après l'avoir pansée et je reste quelques temps avec elle dans sa stalle. Après quelques câlins échangés, je rentre chez moi. Au pas de la porte, ma mère m'attend de pied ferme.
- Pauline ! Et ton contrôle de latin alors ?!
Je baisse les yeux parce que je sais que j'ai tort.
- Que ça ne se reproduise plus. Va te doucher, ensuite on passe à table.


C'est donc comme ça que se finit ma journée.

Moins cool la fin de la journée

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+ 1 en soins

+ 2

Je suis sûre que ma mère aurait vraiment réagi comme ça en plus xD

17/01/2016
Mauvaise surprise...

Je déboule comme une furie devant le box de Reine et l'appelle. Il est grand temps qu'elle change d'air et qu'elle découvre autre chose que la balade. Aujourd'hui, c'est travail à pied pour elle !
Elle lève la tête vers moi et s'approche mollement pour obtenir quelques caresses.

- Ouh là, ça à pas l'air d'être ton jour, petite nenette !

Je la caresse et lui fais quelques gratouilles derrière les oreilles. Elle ronfle de contentement et je suis obligée de la pousser quand je veux rentrer dans son box. Elle n'a vraiment pas l'air de s'être levée du bon pied ! Je lui flatte l'encolure et vais chercher mes brosses, dans l'espoir de la réveiller un peu.

Je reviens et découvre que j'avais laissé la porte du box ouverte. Flûte ! Heureusement qu'elle n'est pas sortie mais je ne crois pas que ça soit vraiment son genre. Je referme la porte derrière moi et prend mon étrille. Je commence par brosser circulairement toutes les parties charnues de son corps et la jument se met à ronfler et elle ferme les yeux. Je soupire en riant un peu. J'espère qu'elle va se montrer un peu plus motivée pour la suite. Je prends mon bouchon et passe un coup sur sa robe pour enlever la poussière que je n'ai pas réussi à ôter avec l'étrille. Puis, je fais de même avce la brosse douce.
Quand je prends mon cure-pied et lui demande de lever les sabots, je dois persévérer pendant plusieurs minutes pour qu'elle ait envie de m'en donner un.

- Allez, Reine, on se motive un peu !

Je lui cure donc les sabots et lui démêle ensuite les crins avec mon démêlant. Je fais le petit pansage de base que tout le monde se doit de faire à un cheval à moitié propre. Je sors du box et vais chercher un licol devant la porte, celui que j'avais pris la première fois. Je l'ai bien nettoyé et passé une couche de produit, je l'appelle "produit qui rend les choses propres et neuves", ça avait super bien marché ! Je l'enfile à la Percheronne et part, ou plutôt, essaye de partir vers le rond de longe car elle ne montre vraiment aucune motivation. J'essaie tout ! Je tire sur la longe en l'encourageant, je pousse sa croupe pour la faire avancer, ne serait ce que de quelques pas, je balance la longe à quelques millimètres de son épaule... Au bout de vingt minutes d'efforts
perpétués, j'aperçois enfin les palissades en bois du rond de longe.

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Retour au box.

Je reviens vers le box de Reine et aucune traces de la fille et de son pur-sang. Je retiens un soupir de soulagement et rentre la grise dans son box. Je vais prendre mes brosses et lui passe un rapide coup de bouchon sur le corps. Ca suffira vu comme elle a bien travaillé... Je plaisante. Je sors du box et lui donne une friandise. Je la caresse et m'en vais.

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+ 2 en soins

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31/01/2016
Me revoilà !

Ces derniers temps, je me suis consacrée à What Else et j'ai un peu délaissé Titan et Reine. Alors c'est d'un pied ferme que j'arrive au haras de Pado, et que je me dirige vers les nouvelles écuries où sont désormais placés mes quatre chevaux. Parce que oui, mon père et moi avons craqué sur une jolie petite Haflinger. Arrivée devant le box de la belle grise, je tends ma main pour la caresser et elle se retourne, une lueur de dédain dans les yeux.
- Ah, tu me fais la tête ?
Je rentre alors dans son box et elle tourne la tête vers moi, sentant que j'ai quelque chose à lui donner.
- Là, on est tout de suite plus intéressée, n'est-ce pas ma belle ?
Elle croque goulûment la friandise et je la sors de son box avec un licol. Je vais l'attacher à une aire de pansage et part chercher mes affaires sur mon chariot. Je n'oublie pas de prendre ma selle, mon filet et tout le reste. Je reviens donc auprès de Reine, tirant derrière moi un lourd fardeau. Faudrait que je fasse un tri dans mes affaires, j'ai plein de choses inutiles, vides ou cassées. Je prends donc ma boîte de pansage et en sort une étrille américaine. La jument est pleine de paille mélangée à du crottin sur sa belle robe grise. Je passe donc un gros coup et essaie d'enlever le maximum de saletés pour ne pas trop galérer avec le bouchon. D'ailleurs, je le prends et commence à le passer sur tout son corps. Ensuite je lui cure les sabots, je lui brosse les crins, les membres et la tête, et je commence à la seller. Mon tapis, un amortisseur, la selle et enfin, le filet. Reine à l'air assez surprise de me voir lui mettre une selle. Je la comprends, les seules fois où je l'ai montée, c'était à cru. Donc voilà, j'ai fini de la harnacher et je lui détache le licol, partant vers la carrière d'un pas ferme. Elle semble être un peu plus réactive que la dernière fois, c'est une bonne chose.

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Retour au box.

Reine à l'air beaucoup moins motivée que tout à l'heure. Je crois juste que cette séance d'une heure l'a épuisée. Je vais la rattacher à la barre d'attache et la desselle rapidement, n'oubliant pas de lui faire un bon pansage. Je la remets dans son box, sans couverture puisque j'ai lu dans un livre que si l'on mettait un cheval transpirant sous une couverture, il n'allait pas sécher. C'est une bonne connaissance et je vérifie si elle a bien eu sa ration d'avoine, si son abreuvoir automatique est bien en place. RAS. Je jette un regard admirateur vers Rubis, qui se trouve juste à côté et elle ne prend même pas la peine de me regarder. Je soupire, il y a beaucoup de boulot à faire avec elle, je pense !

+ 1 en confiance
+ 2 en soins

+ 2

04/02/2016On s'y remets...

Je retourne voir ma belle Reine, le cœur léger. C'est à son tour d'avoir de la visite aujourd'hui !
J'enfourche donc mon vélo et pédale, le vent me fouettant le visage. J'en ai marre de ce vent qui me frigorifie dès que je passe un pied dehors.

J'arrive devant l'écurie réservée aux Fer 4 et +, et me dirige sans hésiter vers le box de la grande et belle grise.
- Coucou ma belle ! Alors, prête à travailler ?
Je lui lance un sourire éclatant et la caresse, pendant qu'elle ronfle de plaisir. Je pars ensuite chercher mes affaires pour la brosser et la seller.

Je la sors de son box et découvre qu'elle est pleine de boue sous sa couverture. Quelqu'un à dû la mettre au pré, et elle s'est roulée. La personne en question n'a pas l'air d'être très soigneuse avec les chevaux, la preuve juste sous mes yeux ! Je soupire et prends mon étrille américaine, commençant à la passer à grands coups sur la robe de Reine. Elle se remets à ronfler, sûrement contente de se faire décrasser. Il est vrai que ça ne doit pas être très agréable d'être collée de boue...

Je finis donc mon pansage par un coup de brosse douce, et je n'oublie pas de lui graisser ses énoooooormes sabots. Je lui mets un beau tapis, un amortisseur et une selle. Elle me donne volontiers sa bouche pour lui passer le mors. J'attrape vite ma bombe et mes gants, ne me souvenant que trop bien de la semaine dernière où elle m'avait arraché les mains à force de tirer sur les rênes...

Je la décroche et nous partons vers le manège. Elle montre un peu trop d'entrain à me suivre, et je la calme rapidement. Je veux bien comprendre qu'elle se sente toute jeune après quatre jours d'inactivité, mais quand même, elle a vu plus et je ne suis pas très fière de le dire.

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12/02/2016
Restons au chaud.

Vous ne devinerez jamais quoi, ma sœur a enfin accepté pour s'inscrire au Haras de Pado. Je l'ai laissée regarder les chevaux dans l'écurie du club et je crois bien savoir sur quel cheval elle a eu un petit coup de cœur... Je la laisse donc s'occuper avec le grand brun, et moi je pars voir ma belle Reine. Cela fait longtemps que je ne lui ai pas rendu visite et j'ai hâte de la revoir. Comme quoi, c'est quand même un peu dur de rester séparé des animaux auxquels on est attachés...

Aujourd'hui, j'ai prévu juste une petite séance au box, donc rien de bien méchant. Je toque à la porte de son box en l'appellant, et elle lève la tête vers moi. Je la caresse et elle commence à me pousser gentiment du bout des naseaux. Je la repousse en riant et rentre dans son box. Je commence par lui caresser la tête, et continue avec tout son corps. Ce n'est pas la même hauteur que mes autres chevaux, je dois bien l'avouer. Je continue donc mes massages et elle se détend petit à petit. Je fais quelques pauses, et je commence à lui faire des petits massages, à des endroits sensibles. Elle commence à ronfler et je la laisse relâcher tous ses muscles. Je lui donne quelques caresses et sort de son box, partant vers les casiers.

Je reviens, mon nécessaire de pansage dans les bras et je le pose à une aire de pansage. Je vais enfiler un licol à Reine, et vais l'accrocher à un anneau de la barre d'attache. J'ouvre ma mallette, et en sort une étrille américaine. Je la passe sur tout le corps de la jument, et je remarque qu'elle a été tondue. Ma foi, pourquoi pas mais je devrais penser à lui mettre une couverture. Je passe donc l'étrille sur ses flancs rasés et y mets ensuite un petit coup de bouchon, rapidement suivi de la brosse douce.

Je cure ensuite ses gros sabots, même si il n'y a pas grand-chose en dessous. Je les graisse, et fais de même pour chaque pied. Je vais maintenant commencer ma tâche fastidieuse, démêler ses crins. Je m'arme d'un démêlant et d'une brosse spéciale, et je commence.
La crinière ne me pose pas trop de problèmes, mais c'est autre chose pour le paquet de nœud qu'est la queue. Dis donc Pauline, il va falloir t'en occuper plus souvent !
Environ une demi-heure plus tard, je termine de lui brosser la queue, et je passe un produit spécial sur ses poils. Je ne sais pas trop à quoi ça sert, mais mon père m'a dit de faire ça pour les nourrir. Je pense plutôt que c'est pour les crins mais je vais me fier sous ses conseils.
La jument se dandine un peu sous les jets du produit, et je doute que ça doit être un peu chatouilleux. Je n'en mets qu'une petite dose, et vais chercher une couverture dans mon casier.

Je la dépose sur le dos de la jument, et je fixe les attaches sous son ventre et entre ses postérieurs. Je vais la remettre dans son box et lui fait un petit bisou. Puis, je repars vers les écuries de club, pour aller chercher ma sœur, qui sort du box de Milano...

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Première rencontre avec Reine

Ce matin je marche lentement, les encore embrumés de sommeil, dans les écuries du Haras de Pado. Un soleil timide éclaire la campagne, et comme il n’a pas trop plu ces derniers temps, je compte aller faire une sortie en extérieur. Cette fois je me dirige sans hésitation vers le box de la grande percheronne blanche que j’avais vue hier, nommée Reine. J’ai parlé à une cavalière du Haras, qui me l’a fortement conseillée pour une balade.

-Hello, ma belle !

Dis-je en entrant dans son box.
Je lui flatte l’encolure, tandis qu’elle mange dans son filet à foin. La jument n’est plus très blanche, mais recouverte de boue séchée et de taches vertes… pour l’instant, je m’attaque à la terre avec une étrille américaine : je doucherais Reine au retour de la balade, pour enlever les traces d’herbe.
J’étrille énergiquement tout le corps de la percheronne, recouvrant le sol d’un épais tapis de poils et de poussière. Une fois que j’ai terminé, je passe le bouchon et lui caresse lentement et progressivement la tête, jusqu’à ce qu’elle accepte que la brosse enlève la saleté accumulée sur son chanfrein. Quand je passe la brosse derrière ses oreilles, elle remue l’encolure de haut en bas, pour se gratter dessus ! Je ris de bon cœur mais la repousse gentiment, préférant la grattouiller avec plus de distance ; il ne faut pas qu’elle pense avoir le droit de s’appuyer sur moi.
Pour terminer le pansage, je passe rapidement la brosse douce, puis je cure et graisse les larges sabots de la jument de trait, avant de démêler longuement sa crinière et sa queue.
Après l’avoir harnaché et lui avoir mis des guêtres, je la fait sortir de son box et l’amène vers les chemins de balade.

Suite aux chemins de balade


Retour de balade

Je fais rentrer Reine dans son box, lui enlève sa selle et son filet rapidement avant d’aller les ranger, sans oublier de laver le mors. Je la brosse avec le bouchon puis je lui cure les pieds. Elle semble réticente à me donner son antérieur droit, refusant de faire passer son poids sur le gauche. Je l'encourage de la voix.

- Donne ton pied, Reine ! Allez !

La jument n’obéit toujours pas. Prise de doute, je change de côté et lui demande de donner l'antérieur gauche. Elle obéit sans problème et je peux voir un gros caillou niché dans une des lacunes latérales. Pas étonnant qu'elle ne veuille pas mettre son poids dessus ! J'enlève la pierre puis cure les autres pieds. Ensuite, j’amène ensuite la jument au paddock ; je la doucherais ce soir, sinon elle se resalirai au pré et n’aurai servi à rien.

suite aux paddocks du club

Oh, ça me fait tout bizarre que tu résumes avec Reine, c'était ma jument avant

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MàJ