Treasure de HDP

OUR FIRST DAY TOGETHER

« Janvier 2016 marquait le début de la plus belle aventure de ma vie dans le monde équestre. Après l'achat de mes deux mâles, je venais de m'offrir la jument pour compléter mon équipe de compétition et de reproduction. Et quelle jument je venais d'acquérir! Je m'étais offert la quarter horse la plus typée que j'avais vue de ma vie. C'était donc avec impatience que je l'attendais au Haras aujourd'hui. Son transporteur m'avait fait savoir qu'il serait là vers 14h00, j'étais donc là, à l'attendre depuis 13h00.

J'avais eu le temps de préparer son box, le numéro 20, en le nettoyant de fond en comble, en installant de la litière neuve, un seau d'eau fraîche et une portion d'avoine. Elle aurait son foin plus tard, après l'entraînement. Et oui, pourquoi ne pas aller entraîner la jument aussitôt qu'elle arrive? C'est la meilleure façon d'apprendre à se connaître et à se faire confiance. Je regardai ma montre une énième fois, les aiguilles affichaient 13h45. Le temps ne passait pas assez vite. Perdue dans mes songes, lorsque je relevai la tête, j’aperçus la remorque, qui tournait dans l'allée du Haras.

Je descendis de mon point d'observation non loin de l'écurie de propriétaire et j'allai à la rencontre de l'homme qui transportait ma jument. Je discutai avec lui quelques minutes avant d'entendre la jument commencer à frapper dans la remorque d'impatience. Je m'excusai et j'allai libérer ma bête, avant qu'elle ne détruise toute la belle remorque. Lorsque je la descendis de la remorque, je me souvins à quel point elle était magnifique. Je ne pus m'empêcher de la regarder quelques minutes avant de la rentrer au box ; où je la laissai manger son avoine pendant que j'allai préparer mon équipement pour un petit entraînement avec la belle. »

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Une fois mon équipement prêt et bien disposé dans l'aire de pansage, je retournai au box de la jument. Celle-ci était en train de faire connaissance avec son voisin immédiat; mon pie Money. J'attirai l'attention de la jument, qui se détourna aussitôt de l'étalon pour venir me voir et réclamer la carotte que je lui offrais. Je lui enfilai son licol et je traversai jusqu'à l'aire de pansage, où j'entrepris de brosser sa robe déjà reluisante. Je brossai rapidement étant donné qu'il n'y avait presque rien à nettoyer puis j'entamai de seller la jument. Une fois que nous fûmes fin prêtes, nous nous dirigeâmes, pas à pas, vers le manège. »

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« De retour de l'entraînement, je désellai la jument dans l'aire de pansage, avant de la remettre au box, non sans lui faire une tresse dans la queue et lui mettre une couverture d'intérieur. Je la remis au box, je vérifiai qu'il lui restait suffisamment d'eau, je lui mis sa ration de foin puis je me dirigeai vers le box d'Hidalgo, afin d'aller m'entrainer encore une fois. »

ANOTHER DAY IN PARADISE

« La troisième et non la moindre. Une fois Money rentré à l'écurie, je n'avais d'autre choix que de sortir au paddock chercher Treasure. Une fois dehors, je constatai que la belle ne s'occupait pas de moi, mais pas du tout. Elle mangeait son fois tranquillement non loin de l'abris en bois. J'attrapai donc son licol qui était accroché sur la barrière, ouvrit cette dernière et rentrai dans le paddock. Je sifflai doucement pour capter son attention. Elle releva la tête, la bouche pleine de foin, et me regarda. Je voyais dans ses yeux le bonheur de me voir, comme si elle savait qu'elle allait enfin travailler.

Elle vint donc me rejoindre en trottant près de la porte du paddock, où je lui enfilai son licol et une longe. Docilement, elle me suivit la tête basse jusqu'à l'écurie. Je l'attachai dans l'aire de pansage, devant les deux étalons, où tout mon équipement trônait. Je lui donnai sa portion d'avoine avant d'aller porter un peu d'équipement (celui d'équitation classique) à la sellerie. Je gardai seulement mon équipement western et ma boîte de pansage. Dans la sellerie je récupérai des bandes de travail, le tapis de selle de la jument et un mors doux avec la bride de Treasure avant de retourner auprès de la belle.

Quand je revins, qu'elle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris la jument complètement retournée, les fesses dans le passage et toujours attachée, en train de manger ce qui restait d'avoine. J'éclatai de rire lorsqu'elle releva la tête et hennit en ma direction. Mais dit donc toi, qu'est-ce que tu fais-là! Je m'approchai d'elle doucement et m'appuyai sur sa croupe pour la remettre droite dans l'aire de pansage. Une fois son avoine terminée et la jument calme, je m'armai à la tâche de la panser. Sa robe bai brillait à chaque coup de brosse que je passais. J'enchaînai l'étrille, la brosse dure et la brosse douce avant de passer le peigne dans ses crins et de tresser sa queue fournie.

Une fois la jument propre, je lui mis le tapis de selle avant de mettre la selle par-dessus. J'ajustai la sangle, que je ne serrai pas tout de suite, avant de lui mettre ses bandes de travail puis sa bride. Il ne faisait pas froid aujourd'hui à l'extérieur, et la fine neige qui tombait adoucissait la température ambiante. La jument me suivit docilement à l'extérieur de l'aire de pansage et nous nous dirigeâmes en marchant vers la carrière. »

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« De retour de la carrière, la jument était légèrement humide. Nous avions travaillé fort aujourd'hui. L'entraînement payait et Treasure m'en donnait toujours beaucoup plus que j'en demandais. Le sourire plaqué au visage, je remis la jument dans l'aire de pansage afin de la desseller. Je me hâtai pour pouvoir lui mettre une couverture rapidement. Je la remis dans son box fraîchement nettoyé, avec de l'eau fraîche et une portion de foin. À bientôt beauté. »

TREASURY SUN
" Le récit d'aujourd'hui est raconté par la jeune cousine d'Audrey, Roxanne. Cette dernière vient tout juste d'avoir 15 ans et pour son anniversaire, Audrey a décidé de lui offrir une leçon d'équitation. Cependant, cette dernière ne savait pas du tout qu'elle permettait à sa cousine de vivre l'un de ses rêves et elle ne s'attendait pas à ce que cette dernière s'attache aussi vite à la belle Treasure."

« Aujourd'hui était une journée comme les autres. Ce matin-là, alors que je me préparais à aller au Haras m'occuper de mes chevaux, ma mère m'avait appelée, me rappelant ainsi que c'était l'anniversaire de ma jeune cousine, Roxanne. Alors en appelant à la maison de mon oncle pour souhaiter un joyeux anniversaire j'eus dans l'idée d'amener Roxanne avec moi m'occuper des chevaux. Je demandai donc la permission à son père avant de lui annoncer la bonne nouvelle et de me diriger vers chez elle pour la chercher.

Quatre mars deux mille seize, j'avais quinze ans. Le téléphone avait sonné très tôt ce matin et c'était ma cousine, Audrey, qui m'appelait pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Comme je n'étais pas du tout une fille de bon matin, j'étais plutôt "groggy" lorsque je lui parlais. Il y avait longtemps que l'on s'était vu, me souvins-je. Alors, elle me proposa quelque chose qui me réveilla instantanément. Pour mon anniversaire, elle désirait m'amener avec elle prendre soin de ses chevaux. J'acceptai aussitôt la proposition, lui promettant d'être prête lorsqu'elle arriverait dans une dizaine de minutes. Je sautai hors du lit, m'habillai en vitesse et j'étais en train d'avaler mon petit déjeuner lorsqu'elle est arrivée. Elle est rentrée quelques minutes pour discuter avec mon père, lui promettant de me garder à l'oeil et blablabla. Je lui sautai au cou avant que mon père puisse ajouter autre chose que le bonne journée qu'il venait de me souhaiter.

Accompagnée de ma cousine, je descendis les marches quatre à quatre et je m'installai dans la voiture avant même qu'Audrey ait eu le temps d'ouvrir sa portière. Elle s'esclaffa et démarra en trombe. Quelques minutes de voiture plus tard, on arriva dans une allée pavée bordée d'arbres matures. Mes yeux s'agrandirent lorsque je découvris l'ampleur de l'endroit. Ma cousine gara la voiture et sauta en bas, je fis de même. J'avais l'impression d'être dans un rêve, l'endroit était absolument à couper le souffle. Je suivis ma cousine pas à pas jusqu'à un bâtiment externe. Celui-ci était nommé Écuries Fer 4 et +. Je savais donc qu'Audrey avait un certain niveau. Nous parlions peu, en fait j'avais le souffle coupé, jusqu'à ce qu'on arrive devant le box de ses trois chevaux, qu'elle me présenta, Hidalgo, le beau blond, Money, le coloré, et puis Treasure, la fille de la famille.

Je tomba tout de suite amoureuse de la petite brune. Elle avait des yeux doux, sans malice et une robe qui brillait de milles feux. Alors, quel cheval préférerais-tu monter? Je te déconseille fortement Money, le paint horse, il est en apprentissage et franchement il est pas génial pour une débutante! me dit-elle. Tu sais quoi? Je crois que j'aime bien celle-ci, Treasure. Oui, elle me plaît. Ça te va si on prend elle? lui répondis-je à voix basse. Elle me répondit par l'affirmative et puis elle ouvrit la porte du box. La petite brune vint à ma rencontre et renifla mes mains. Surprise, je reculai d'un pas. Audrey rit et me dit que la jument ne cherchait qu'un morceau de sucre. Elle m'en donna un et me montra en même temps comment bien le donner à la jument, paume ouverte.

Treasure le prit délicatement du bout des lèvres et ne laissa sur ma main que la sensation de son souffle chaud. Ma cousine me donna alors le licol de la jument et elle m'indiqua comment lui enfiler et l'ajuster comme il se devait. J'attachai le mousqueton d'une longe à l'anneau qui se trouve sous le licol et, à gauche de la jument, je la sortis de son box. Elle me suivit docilement jusqu'à l'endroit où je devais la brosser, l'aire de pansage que cela s'appelait. Je l'attachai solidement aux montants de son licol et Audrey me prêta les brosses. Alors, tu dois commencer avec l'étrille. Avec celle-ci tu dois faire des cercles. Vient ensuite la brosser dure qu'on passe partout sauf sur la tête et les membres. Ensuite, la brosse douce, celle-ci tu peux la passer partout, elle sert principalement à retirer le surplus de poussière et de poils morts qu'on a désincrusté avec les deux brosses précédentes. Je l'écoutais attentivement en m'activant sur la robe de la belle brune. Elle était incroyablement soyeuse.

Ensuite, c'était l'étape de la selle, comme ma cousine montait principalement en selle western, je m'intéressait moi aussi à cette merveilleuse discipline. Elle m'apprit comment bien seller en dégageant les épaules de la quarter horse, sangler une fois à l'intérieur pour que la selle tienne et ressangler correctement juste avant de monter. Ensuite je mis la bride, ce fût du gâteau c'était tout comme le licol, le mors en plus. Et Treasure ouvrait la bouche, une vraie perle. Je comprenais ma cousine d'aimer cette jument. Audrey me mit un casque sur la tête, j'attrapai mes rênes et nous voilà parties pour le manège. »

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« Au retour de mon premier entrainement, je marchais légèrement en "cowboy" ; c'est-à-dire les jambes un peu écartées. La belle Treasure me suivait docilement jusqu'à l'aire de pansage, où je refis le même processus qu'avant l'entrainement. Je la désellai puis la brossai avant de la remettre au box. Audrey remit de l'eau fraîche et du foin avant que nous quittions pour la maison. J'avais passé une journée sublime, j'espérais que celle-ci se reproduise, même si ce n'était pas mon anniversaire! »

LOVE YOURSELF

« Après des vacances bien méritées, j'étais enfin de retour à la maison. Je savais que mes chevaux étaient entre bonnes mains, car je les avais mis en prairie durant mon absence. J'étais un peu nostalgique parce que je venais tout juste de conclure la vente de mon étalon paint horse, Money, afin de me concentrer sur mes chevaux actuels. Étant donné que je considérais déjà Wolverhampton comme faisant parti intégrante de ma vie, durant mon absence un professionnel avait terminé son débourrage et j'en avais fait l'acquisition officielle aujourd'hui. Pourtant, ce n'était pas vers son box que je me dirigeais.

Mes pas me menèrent à la magnifique jument quarter horse que je possédais depuis quelques temps. Cette dernière avait mise-bas il y avait de cela quelques mois, la pouliche avait été sevrée et Treasure était enfin prête à reprendre le travail. C'était donc par-là que je me dirigeais, le sourire aux lèvres. Je croisai Whappa et Rouxine sur la parking à mon arrivée, elles m'avaient manquées. Je ne m'étais pas trop attardée par contre, impatiente de remettre le pied à l'étrier. Lorsque j'arrivai dans l'écurie des Fer 4 et +, il y avait beaucoup moins de chevaux qu'à mon départ, Rouxine ayant enfin eu son domaine privé. Je mis donc peu de temps avant de trouver la belle brune.

Oh, salut toi! lui dis-je en m'accoudant à la porte de son box. Elle avait repris sa forme de jument de travail, elle était encore un peu grasse, mais sans plus. Je l'admirai quelques minutes avant d'attraper son licol et d'entrer dans son box. Elle se tourna vers moi, curieuse. Je tendis une paume ouverte vers elle, un morceau de carotte au creux de celle-ci. Elle attrapa la friandise avec bonheur et je lui enfilai son licol avant de la sortir du box, direction l'aire de pansage. Je passai devant le box de sa pouliche, Ima Bonus, qui était aussi la mienne, qui me regardait du coin de l'oeil. Vint ensuite les boxs de mes deux étalons, Hidalgo et Wolverhampton, le petit dernier. Le sourire fendu jusqu'aux oreilles, j'attachai Treasure solidement dans l'aire de pansage avant de filer aller chercher mon équipement.

Je revins tout l'équipement pour un pansage en règle, ainsi que tout ce dont j'avais besoin pour aller monter. Elle prit plaisir au pansage rapide avant que je ne la selle rapidement, mais correctement. J'ajustai les étriers de ma selle western avant de mettre la bride à la belle brune et de prendre la direction de l'extérieur de l'écurie. J'y ressanglai Treasure avant de monter et de prendre le pas. Nous étions enfin en direction de l'hippodrome. »

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« De retour de notre entraînement, je dessanglai la jument quarter horse à l'extérieur de l'écurie avant de rentrer. Treasure me suivait comme un chien de poche, à peine humide. Je l'attachai dans l'aire de pansage, où je la dessellai avant de lui passer un bouchon rapide. Je la remis au box avec de l'eau fraîche et sa portion d'avoine et de foin habituelle avant de me retourner pour partir. À bientôt ma belle, lançai-je sans me retourner. »