Pégaze de HDP

// Historique //

Choisir son compagnon de vie - box
La fougue et la force : je craque - carrière
Se découvrir - box
Défouler la bête - rond de longe
Que faire, que faire - rond de longe
Travail de fond - rond de longe
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Choisir son compagnon de vie

J'étais revenue voir Aphrodite, elle m'avait manqué après une petite semaine de cours et voilà qu'en arrivant à l'écurie, une directrice me héla. Intriguée je l'écoutais avec soins et sa proposition fit bondir mon coeur dans ma poitrine. Les soins prodigués à Aphrodite étaient très bon et selon elle, j'avais eu le niveau pour passer ce qu'elle appelait le deuxième fer. Etant donné que nous recevions le premier fer à notre arrivée ici, je passais donc au deuxième. Ils avaient quand même un drôle de système ici, avec leurs fers.

Mais la suite me cloua littéralement sur place. J'avais le droit d'acheter un cheval, pour un prix très démocratique au sein de l'écurie dès que j'aurai passé ce fer 2. Et la pension était à un prix, une fois de plus, cassé. C'était une trop belle aubaine pour ne pas en profiter. Tant et si bien qu'après avoir dit bonjour à Aphrodite en lui donnant une pomme, je me dirigeais vers les stabulations des ventes. Plusieurs chevaux attirèrent mon attention. Mon dieu, mais ils étaient tous beaux comme des anges.

Si je devais acheter un équidé je pensais peut-être me diriger plutôt vers un poney facile d'entretien et généralement moins cher en coûts puisqu'il leur fallait moins à manger. Puis, ils sont également plus coopératifs et patient à condition ne pas être trop dans le sang. Le fameux Steffarion me tapa direct dans l'oeil mais malheureusement, sa description donné sur une petite pancarte devant son paddock me refroidit très vide.

En me voyant vagabonder entre les chevaux, une très chouette fille vint à ma rencontre. Celle-ci s'occupait de tous les chevaux des ventes, les sortaient en prairie, les longaient ou les montaient parfois aussi. A ses côtés, je continuais de voir les chevaux proposés. Caféine me tapa également dans l'oeil avec sa belle robe pie alezan mais à nouveau, caractère trop difficile pour moi. Il me fallait un cheval pour me remettre en selle doucement, avec patience. Alicia, la jeune fille, me proposa alors Nassib dont le caractère froid devrait me convenir mais à mon grand malheur, ce n'était pas le genre de poney que j'aurai envie d'acheter, pas un fjord... Je continuais ma ronde... Je croisais Ella et la trouvait très belle seulement, en voulant m'approcher je manquai de me faire mordre et de perdre un doigt. Décidément, ce n'était pas mon jour...

J'arrivais au bout des écuries des chevaux à vendre et je commençais à désespérer. Je voyais un tinker plutôt froid et sans doute idéal pour mon niveau mais elle ne me plaisait pas... Puis enfin, je découvris Pégaze qui tournait en rond dans son box. Il était très grand, un vrai cheval comme l'était Aphrodite, mais plus hardi encore qu'elle, plein de vigueur et de sang. Si je m'en tenais là, ce BWP n'était absolument pas fait pour moi. Et qui plus est, un étalon.

« C'est un cheval très prometteur vous savez. Mais il lui faut un cavalier très confirmé. » vint me dire Alicia.

Je restais immobile devant son paddock. Ses muscles roulaient sous sa peau quand il bougeait et il en imposait. Parti d'un autre manège pour devenir cheval de propriétaire, il était promis à un avenir glorieux et pleines de victoires. Mais il avait ce caractère affable qui leur étaient souvent caractérisés, aux chevaux de sang et de compétitions. Alors que je tentais de le caresser, il feignit me mordre. Ce n'était vraiment pas mon jour décidément. Je fis mine de continuer à regarder les autres chevaux, cinq petites minutes, même si j'arrivais au bout. Je vis Hathor, magnifique étalon anglo-arabe mais le coup de foudre n'y était pas même s'il était bien dan le sang et la rébellion, un peu comme Pégaze. Je m'arrêtais devant ce dernier, une nouvelle fois. Alicia me voyant en pincer pour lui me proposa de le sortir et de le monter pour que je puisse le voir en pleine action. Je me mordais les lèvres et hésitais. Si je faisais cela, c'est que je devais déjà être sûre de vouloir m'acheter mon propre cheval... Je me voyais mal partir sans en choisir un, même si ce n'est pas aujourd'hui, ce devait être demain ou la semaine à venir.

« Oui, je veux bien que vous le sortiez pour voir... »

Ca y est, je franchissais un pas déjà. Celle d'avoir envie d'être propriétaire. Peut-être pas de Pégaze, mais de n'importe quel autre aussi. Alicia sortit Pégaze et je pouvais voir alors à quel point il manquait de respect à sa soigneuse. Il faillit lui mordre le bras non sans recevoir une vive tape en retour. Alicia le prépara assez rapidement malgré les bousculades, elle n'en démordait pas. On voyait bien qu'elle avait l'habitude de ces chevaux là. Quant à moi, plus le temps passait plus je me liquéfiais sur place. Ce n'était pas un cheval pour moi, non, non, pas du tout fait pour moi... Mais l'engrenage était en route et j'allais le voir être monté...

Oui, je sais, c'était une manière de dire Merci Choco!

Se découvrir

Je ne savais pas ce qui m'avait pris exactement d'avoir acheté ce Pégaze. De plus, il m'avait coûté assez cher mais le pire là-dedans, c'était que je n'avais absolument pas le niveau! Du coup, j'avais demandé à pouvoir remonter Aphrodite aujourd'hui pour me remettre un peu plus à l'aise et j'avais même sauté une petite barre. Maintenant, je devais venir m'occuper de mon cher Pégaze, je me demandais bien comment qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire avec lui. Je décidais qu'aujourd'hui, je ne le monterai pas. Je m'en sentais pas encore totalement capable, il faudrait presque que je trouve un bon cavalier pour le mettre dessus et le rendre un peu plus facile... Si seulement c'était possible.

J'arrive devant son box Pégaze regardait partout. Il avait changé d'écurie et de box et était devenu tout fou. Il hennissait à chaque fois que quelqu'un passait et avait un peu la manie de taper à sa porte. J'avais beau essayer de l'intimider en prenant la grosse voix, rien n'y changeait.

L'étalon venait renifler ma main que je lui présentais. J'en profitais pour ouvrir le loquet et me faufiler dans le box en repoussant un peu plus loin l'étalon. Je lui mettais le licol et allais l'attacher sur une aire de pansage bien loin de tout pour le garder calme, avec un environnement calme... Pégaze bougeait quand même beaucoup, il me bouscula quelques fois pendant que je lui passais l'étrille sur tout le corps et en passant devant lui il me fit même une pincette. Là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase à la limite. Pourquoi avais-je craqué pour lui? J'étais devenue complètement folle!

Je continuais néanmoins mon pansage, persuadée que j'aurai un petit bleu sur mon bras. Je tentais de faire ses pieds, qui étaient dans un piteux état mais il manqua de me donner un coup de pied cette fois-là. Non, décidément c'en était de trop. J'arrêtais le pansage là, je ne savais rien en faire... Je le détachais et aller l'emmener où il pourrait se défouler à son aise, la prairie, le rond que sais-je... Le premier truc qui passerait devant moi de potable.