chevaux de sey

Loukoum



Après avoir constaté à quel point les séances de cross faisaient du bien à Loukoum, j'avais décidé de continuer les séances d'extérieurs mais en les diversifiant un petit peu. Aujourd'hui c'était un tour à l'hippodrome qui était prévu. J'y emmenais le poney pour la première fois et je savais que la vie de cette immense étendu d'herbe allait le rendre euphorique. J'arrivais dans l'infrastructure déjà sur le dos du poney qui semblait intéressé par ce nouvel endroit et qui pointait ses oreilles en avant. Je commençais par marcher rênes longues un moment. Etant seuls, je pouvais profiter de toute la large de la piste pour marchouiller tranquillement avant de prendre le trot. Je pris un trot de travail assez rapide interrompu par pas mal de transition. Je trottais une dizaine de minutes en faisant plusieurs figures de manège simple. Puis je pris le galop et je fis un tour à chaque main à un galop très contrôlé en empêchant le poney de partir à toute blinde puis je le laissa accélérer progressivement en me mettant légèrement en avant. Le poney prit une allure de plus en plus rapide, jusqu'à aller à l'allure la plus rapide à laquelle je l'avais vu aller. Il avait l'air de nager dans le bonheur et bougeait frénétiquement ses jambes qui arracher des morceaux de gazon à chaque fois que ses sabots se posaient. Le vent venait frappé mon visage et faisait voler la crinière épaisse du bai pendant que nous fendions l'air.
Nous galopions comme ça un petit moment, je ne pourrais pas dire exactement combien. Je laissa le poney ralentir progressivement en prenant l'allure et la vitesse qui lui plaisait. Nous arrivions à un petit galop pendant plusieurs tours avant de reprendre enfin le trot. Je laissa mes rênes se rallonger et je trottais encore quelques tours pour que le poney ne repasse pas au pas trop brutalement. Je finis par arriver à cette allure et je fis encore pas mal de pas en caressant l'encolure humide de transpiration du poney. Après l'avoir bien fait souffler je quittais l'hippodrome pour me diriger vers les douches.

Arabesque



Pour ma première séance avec Arabesque depuis que je l'avais acheté, j'avais décidé de faire un bon dégazage à l'hippodrome. La ponette n'avait pas fait grand chose ces derniers temps, de plus je m'étais aperçu qu'elle avait un engorgement des jambes, pendant une semaine je l'avais mis au pré tous les jours et fait marcher une quinzaine de minutes pour régler le problème. Cela allait un peu mieux, mais je devais quand même commencer les futures séances par une bonne demie heure de pas. Je me mis dons à cheval en sortant de l'écurie puis je pris le pas rênes longues. La jument marchait rapidement, elle avait l'air contente de sortir de son box, je la laissais donc prendre la cadence et la vitesse qu'elle voulait. Je marchais un moment dans le haras, je longeais les prés. En voyant un cheval galoper la jument prit le petit trot, j'eus du mal à la ralentir, elle trottina quelques mètres avant d'enfin reprendre le pas. Je déambula encore un bon quart d'heure dans les environs puis je pris le chemin de l'hippodrome. Le temps dégagé et l'herbe sèche étaient les conditions idéales pour une bonne course, il y avait donc déjà quelques chevaux dans l'infrastructure. Une fois entrée, je commença une bonne détente au pas. Je remontais sur mes rênes et je commençais à faire des transitions. Au début, j'avais beaucoup de mal à réussir à ralentir la jument, elle avait une bouche très dure, et on avait beau tirer fort sur les rênes, cela n'avait pas d'effet sur elle, j'essayais alors de contrôler l'allure avec ma position, en bloquant mes mouvements de bassin et en me mettant bien an arrière. Je faisais aussi beaucoup de figures de manège et j'eus la bonne surprise de me rendre compte que la jument tournait plutôt bien et s'incurvait très bien. C'était son aucun doute le plus souple de mes chevaux, et je trouvais cela agréable de pouvoir faire des cercles ronds, c'était assez différent de Loukoum qui avait tendance à rajouter des angles droits dans les tournants. Une fois que je jugeais la détente au pas assez longue, je pris le trot. Une simple pression de talon suffit à lui faire prendre un grand trot. J'essayais de reprendre un  trot de travail et je recommençais à faire des figures de manège et des transitions, puis après quelques minutes de travail aux deux mains, je pris le galop. Je me mis en arrière, rênes ajustées, et je laissa la ponette allait aussi vite qu'elle le voulait. Nous faisions ainsi trois tours d'hippodrome. La jument galopait à toute blinde, et paraissait incroyablement joyeuse de pouvoir aller aussi vite. Je changea ensuite de main en repassant par le trot et je repris un galop rapide, laissant de nouveau la jument laisser libre cours à sa vitesse. Je la laissa bien se défouler, profitant de cette sensation que procurait ce genre de moment, d'autant plus agréable que la jument se contenter de foncer droit devant elle et ne faisait pas de coups de cul. Après quelques tours, je sentis que la jument commençait à ralentir. Je la fis donc repasser au trot, je laissa mes rênes se rallonger et je trotta encore un moment avant de reprendre le pas et de repartir marcher autour du club pour laisser souffler la jument.

FREEDOM


L'étalon était en pleine forme en ce moment, même un peu trop. J'avais donc décidé de le dégazer en l'emmenant faire un bon galop à l'hippodrome. Je me mis à cheval en sortant de l'écurie, et je marchais rênes longues jusqu'à l'hippodrome qui était à l'autre bout du club. Une fois à l'intérieur, je pris tout de suite le trot pour faire une détente rapide. Pendant une dizaine de minutes, je trottais en enchainant des cercles et des voltes de diamètres différents. L'étalon avançait rapidement et joyeusement, mais restait pour le moment assez contrôlable, mais je décidais de ne pas le faire attendre. Je me mis donc bien en arrière et je demandais un départ au galop. Freedom partit immédiatement et je le laissais avancer autant qu'il voulait. Ses petites oreilles en avant, il galopait rapidement et avait visiblement besoin de se dépenser. Il est vrai qu'en ce moment, Freedom ne faisait rien de trop sportif, il passait ses journées au pré, ou alors faisait une petite séance d'une demie heure. J'enchainais plusieurs tours à main droite, puis je ralentis pour repasser au trot et changer de main pour faire la même la même chose de l'autre côté. Après un nouveau tour complet, l'étalon commençait à ralentir, je le laissais donc réduire la vitesse tranquillement et progressivement, jusqu'à reprendre le trot. Une fois à un trot calme, je laissais mes rênes se rallonger pour le laisser souffler tranquillement. Il baissa la tête, expira un grand cou, et trottina un petit moment en reniflant le sol. Après cinq bonnes minutes de trot, il reprit de lui même le pas. Je quittais l'hippodrome pour marcher encore un petit peu tranquillement autour du haras avant de rejoindre l'écurie.