Kiara - paint horse (j)

- LONGER SON CHEVAL SUR LA PLAGE AUX TROIS ALLURES (HAMAC)
- DISTRIBUER UN MÉLANGE FRUITÉ A SON CHEVAL (HAMAC)

Quelle joie d'apprendre que le Haras de Pado nous offrait un mois de vacances dans un centre équestre au bord de la mer ! J'avais donc suivi le mouvement, et hier je m'étais contentée d'aller observer les chevaux, et les autres équidés du domaine. J'avais déjà craqué pour une jolie petite jument Paint Horse, au nom de Kiara. Elle était un peu plus grande que New Jersey, avec un caractère tout aussi adorable, d'après les dires des propriétaires. Je me dirigeais donc vers son box, dans le but de la sortir, aujourd'hui.

A l'entrée, je l'appelais d'un claquement de langue ainsi que par son prénom, et la pie se retourna vers moi. J'entrais dans la stalle, et la caressais doucement, lui parlant un peu, et lui disant qu'elle était très jolie. Je m'emparais d'un licol, le lui enfilais et la menais jusqu'à la barre d'attache. Elle se montrait un peu méfiante, mais après quelques minutes passées à mes côtés et constatant que je ne lui ferais aucun mal, elle se détendit et devint toute calme. J'allais chercher mes brosses disposées dans un casier que nous prêtait le centre équestre, et revenais, également munie d'un filet et d'une grande longe. Car oui, j'allais la longer aujourd'hui, histoire de la faire sortir. Et tiens, pourquoi pas aller sur la plage ? Autant profiter des environs ! Je pansais donc soigneusement Kiara jusqu'à ce que sa robe brille et que ses crins soient lisses. Je lui donnais une friandise faite maison à la pomme, et elle la dévora goulûment. Je souriais, avant de lui mettre le licol autour du cou et de changer son licol normal pour un éthologique. Ma cousine m'avait recommandé d'utiliser cette technique, alors Kiara serait mon cobaye du jour. Après tout, elle semblait assez douce et je doutais fort qu'elle me fasse faux bond. En passant, j'attrapais une chambrière qui traînait dans un coin. On ne sait jamais. Et maintenant, direction la plage !

Une fois arrivées à la sortie du centre équestre, nous nous engageâmes sur un large chemin de terre, avant de bifurquer à gauche pour nous rendre au lieu désiré. Le sol se changea rapidement en sable, d'abord fin puis plus épais. Il restait meuble, ce qui ne dérangerait pas la pie pendant la séance. Je commençais par la mener jusqu'à la mer, histoire de voir quel effet lui procurait l'eau. Mais elle se contenta de baisser son nez jusqu'aux vagues qui venaient lui lécher les sabots, tout doucement. Je lui caressais l'encolure, avant de repartir pour trouver un grand endroit, histoire de la longer. Kiara marchait tranquillement à côté de moi, les oreilles en avant, réceptrices à tout les bruits alentours.
Je m'arrêtais à un endroit, et chassais la pie à l'aide de la chambrière. En jument bien éduquée qu'elle était, elle se plaça instinctivement sur un cercle, plutôt large pour commencer. Je la félicitais de ma voix, et commença par la faire marcher plusieurs tours, obtenant quelques fois des extensions d'encolure plutôt réussies. Elle avait une très bonne attitude ! Après avoir marché aux deux mains, je lui demandais de partir au trot par des claquements de langue, et un ordre vocal. Je n'avais pas souvent longé de chevaux, mais après avoir regardé Pauline le faire plusieurs fois, je savais me débrouiller. Et il faut le dire, la pie me facilitait grandement la tâche, accédant parfaitement à toutes mes demandes.

Kiara prit le trot, redressant un peu la queue, les oreilles vers l'avant. Elle avait l'air contente de sortir de son box, et voulait prendre le galop. Je l'en empêchais pourtant, ne voulant pas précipiter les choses. Elle lâcha un petit coup de dos, vexée, mais ne prit pas l'allure supérieure. Après d'autres tours de trot à chaque main, je lui laissais un peu de mou pour lui faire comprendre qu'enfin, elle pouvait prendre l'allure supérieure. La Paint Horse n'hésita pas une seconde, et partit en un petit bon surexcité. Je la laissais galoper comme bon lui semblait pendant plusieurs minutes, avant de la remettre au trot avec l'ordre adapté. Elle transpirait, car c'est vrai qu'il commençait à faire très chaud. Je décidais donc d'en arrêter là pour cette séance de long, car l'essentiel avait été fait. La mer à côté était tellement tentante... Mais Kiara était en licol éthologique, et je n'étais pas sûre de vouloir me baigner seulement maintenant. Devant me faire une raison, je me résignais, et lui promis qu'on ferait ça la prochaine fois. Nous retournâmes ensuite au centre équestre, marchant d'un bon pas pour arriver plus vite.

Je rattachais la pie à la barre d'attache, échangeant de nouveau les deux licols pour limiter tout les risques, et lui passais un bon coup de douche sur les membres et le corps, pour la rafraîchir et enlever le sable qui était resté collé au niveau de ses pâturons. Lui distribuant un seau d'eau, je passais le couteau de chaleur sur ses poils pour enlever le surplus d'eau, et l'attachais à l'ombre pour éviter qu'elle n'ait trop chaud. Et soudain, une idée me vint. Pourquoi pas préparer une petite récompense à la pie ? J'allais alors chercher un seau, y versais un fond de granulés, et apportais plusieurs pommes, carottes et autres aliments que les chevaux appréciaient. Je m'appliquais alors à tout couper en tranche ou en rondelle, avec mon couteau suisse que j'avais toujours sur moi, au cas où. Je mélangeais le tout avec un manche à balai, et allais distribuer cela à Kiara. Elle se jeta dessus telle une affamée, alléchée par la bonne odeur que dégageait le mélange. Je la regardais manger en souriant, et quand elle eut fini, je la remis dans un pré vide, la caressant bien fort pour lui dire au revoir. Je revenais à la barre d'attache, nettoyais et rangeais le matériel, pour finalement aller voir mon poney.

- FAIRE UN PANSAGE COMPLET (HAMAC)
- SE BAIGNER AVEC SON CHEVAL (NOIX DE COCO)

Hier déjà, j'avais rendu visite à ma nouvelle petite protégée, Kiara. Je lui avais promis que nous irions nous baigner dans la mer, et chose promise, chose due, je revenais aujourd'hui au centre équestre. Sans passer par quatre chemins, j'allais directement bers le box de la pie, et l'appelais. Elle me regarda de ses beaux yeux bruns si expressifs, et je lui caressais le chanfrein, lui enfilant son licol. Au programme, un bon gros pansage, suivi d'une balade le long de la mer. Et pourquoi pas, une baignade ?

J'allais donc attacher Kiara à la barre d'attache, par un nœud coulant, et allais chercher ma mallette de pansage, avec tout le nécessaire dedans. Je la déposais à côté de la pie, et commençais par en sortir une étrille, et la passais sur tout le corps de la jument. Sa petite sortie au parc hier l'avait un peu rendue poussiéreuse, ainsi j'avais quand même du travail. Bientôt, un petit nuage s'éleva au-dessus de nous, au fur et à mesure que je frottais. Je continuais avec le bouchon, pour enlever un peu tout le fouillis dégagé par l'étrille juste avant. La pie restait calme, et ne bougeait pas, somnolant presque. J'époussetais sa robe avec la brosse douce, pour lustrer le poil et le rendre doux. J'attrapais ma brosse à crins et mon démêlant, et passais un coup dans sa crinière et son toupet. Pour la queue, j'avais raison, le démêlant serait de mise. Je projetais alors quelques coups dans l'air pour voir si la jument en avait peur ou non, mais elle s'en ficha complètement, redressant tout de même une oreille. J'en mettais dans ses crins, avant d'y passer un coup de brosse. Ils étaient assez secs, un soin ne serait pas de trop. J'en emprunterai un à Pauline, la prochaine fois, car je ne savais pas où elle rangeait ses affaires dans ce centre équestre.

Je continuais mon pansage avec le cure-pied, mais les sabots de Kiara étaient propres, dans l'ensemble. Au retour, je lui mettrais un coup de graisse, voilà qui ne lui ferait pas de mal. Je nettoyais ses naseaux et ses yeux à l'aide d'une éponge humide, et un petit coup de brossette sur sa tête plus tard, mon pansage était terminé. Elle était bien propre, parfait ! Je lui enfilais mon filet, avec un mors doux car j'avais entendu dire qu'elle n'en avait pas souvent eu dans la bouche. Elle le prit sans faire d'histoire, et j'allais moi-même m'équiper ensuite de ma bombe. Je retirais mon pantalon d'équitation pour le remplacer par un short, et enfilais de vieilles baskets. Je tressais mes cheveux rapidement, et retournais à Kiara, qui m'attendait toujours sagement. Je détachais son licol, passais les rênes par-dessus ses oreilles, et me dirigeais jusqu'à une pierre pour monter, car elle restait quand même un peu grande comparée à New Jersey.

Une fois sur son dos, je m'avançais jusqu'au niveau du garrot, pour ne pas lui faire mal aux reins, et nous partîmes vers la plage, empruntant le même chemin que la dernière fois. Kiara marchait d'un pas tranquille, alors je lui laissais les rênes longues. Elle semblait connaître le chemin, alors je lui faisais confiance pour ça. Effectivement, nous arrivâmes bientôt sur la plage, et je reprenais alors doucement mes rênes, créant un mini contact avec la bouche de la pie. Elle ne s'énerva pas pour autant, et resta parfaitement calme, les oreilles toujours pointées vers l'avant. Sans hésiter, je la menais jusqu'à l'eau, où elle commença à gratter avec son sabot. Je la laissais faire, avant de presser mes jambes contre ses flancs pour la pousser à aller plus loin. Kiara n'hésita pas, et s'enfonça dans la mer jusqu'aux jarrets. Je lui flattais l'encolure, et la fit marcher un peu le long de la plage, jusqu'à ce que l'eau lui atteigne l'épaule. Là, je m'arrêtais pour la caresser bien fort, ne voulant pas prendre le risque d'aller plus loin toute seule. Je l'invitais alors à prendre le trot par quelques claquements de langue, et elle revint d'elle même vers le rivage. Nous trottâmes ainsi une dizaine de minutes, projetant de l'eau tout autour de nous. J'étais éclaboussée de tout les côtés, mais cela avait au moins le mérite de me rafraîchir ! La pie semblait s'amuser, car elle lança même un hennissement joyeux, la queue relevée. Je souriais, et la fit revenir complètement sur le sable. Je pouvais bien m'autoriser un petit galop, non ? Et Kiara ne semblait demander que ça. Alors je laissais du mou dans les rênes, et elle comprit immédiatement, partant en un bond.

Ses foulées avalaient le sable, en un mouvement léger. Je m'accrochais à sa crinière, la laissant accélérer et ralentir à sa guise. Elle finit visiblement par s'essouffler, car elle repassa souplement au trot. Je repris mes rênes, et lui caressais bien fort l'encolure, la mettant au pas. Elle transpirait bien, alors je décidais de rentrer, car nous nous étions toutes deux bien amusées.

Une vingtaine de minutes plus tard, nous étions toutes deux au centre équestre, et après un coup de douche sur les membres je la remis dans son box, avec des caresses.

- NETTOYER ET FAIRE LE BOX DE SON CHEVAL (HAMAC)
- GALOPER A CRU SUR LA PLAGE (HAMAC)

En fait, il me semblait être complètement tombée sous le charme de Kiara. Hier, j'étais allée la voir uniquement pour des caresses, et m'étais contentée de sortir mon poney, voulant laisser un jour de repos à la pie.
J'arrivais devant son box, et l'appelais. Elle vint vers moi, ayant visiblement pris l'habitude de mes visites quotidiennes. Je prenais son licol, et comme à chaque fois, la sortais de sa stalle et allais l'attacher à la barre d'attache. J'allais nettoyer son box, car il en était temps. Je ramenais donc une brouette, ainsi qu'une fourche et un balai. Commençant par retirer toute la paille souillée du box, je la déposais dans la brouette, créant bientôt un tas à l'odeur forte. Je me munissais ensuite d'un jet d'eau placé à l'entrée des boxes, et y passait un coup à forte pression pour nettoyer la dalle. Le temps que cela sèche, j'allais vider ma cargaison dans un gros tas prévu à cet effet, vers l'entrée du centre équestre. J'y mettais une grosse botte de paille propre à la place, et retournais jusqu'au box de ma jument, qui était désormais sec à cause de la chaleur. Il faut dire que ça avait au moins un avantage... Je déposa la botte dans la stalle, et la sépara en plusieurs morceaux avec ma fourche. Je répartis ainsi tout correctement, offrant une belle litière à Kiara. Fière de ce que j'avais fait, j'allais ranger la brouette, ainsi que le balai et la fourche là où je les avais trouvés. Je revins finalement à ma pie, et après l'avoir bien brossée, je lui enfilais mon filet, comme l'autre fois.

Après avoir mis ma bombe, et m'être changée, je détachais la pie, et me mettais encore une fois en selle sur la même pierre que la dernière fois. Kiara n'attendit pas mon signal pour partir au pas vers la sortie. Je prenais mes rênes, et nous marchâmes un petit moment sur le large sentier de terre, avant de tourner pour aller vers la plage. La prochaine fois, je changerais d'endroit, pour ne pas qu'elle se lasse de tout le temps aller à la plage. Mais bon, ça avait l'air de lui plaire... Bref, cette fois, pas de baignade au programme, mais plutôt un petit peu d'endurance. Enfin je voulais surtout qu'on s'amuse toutes les deux, alors il s'agirait de galoper le long de l'eau. Mais avant toute chose, je devais un peu échauffer la jument. Nous nous dirigeâmes donc vers le bord des vagues, et comme la dernière fois, Kiara gratta l'ondée de son sabot. Je lui caressais rapidement l'épaule, avant de reprendre le contact et de commencer à la faire marcher le long des vagues. Elle piaffait un peu, renâclant par moment. Sans trop attendre, je la lançais au trot d'une pression de jambes. La Paint Horse partit dans une petite allure, restant très confortable. On aurait presque dit un canapé !
Une fois que je la sentis à l'aise, et un peu plus détendue, j'en déduis qu'elle était prête à galoper. Je claquais alors de la langue, relâchant un peu mes rênes, et Kiara prit l'allure souhaitée. Je la caressais, et sans qu'elle ne me prévienne d'une quelconque manière, elle fit une accélération soudaine. Je me retrouvais déséquilibrée, et manqua de tomber, me raccrochant de justesse à la crinière. Je m'y accrochais d'ailleurs fermement, reprenant mes rênes tant bien que mal, et laissais ma jument galoper. Je l'avais échappé belle !

La pie accéléra encore, et encore, et je dus bientôt la ralentir un peu pour lui permettre de galoper encore un peu, sinon elle s'arrêterait d'ici une dizaine de mètres. Je me redressais, et commençais à jouer dans mes doigts, penchant légèrement mes épaules vers l'arrière. Mes jambes étaient comme incrustées dans ses flancs, tellement je les serrais pour garder de l'équilibre. En fait, je contredisais un peu mes demandes. Je desserrais alors un peu les mollets, et continuais de jouer dans mes doigts. Kiara ralentit petit à petit, adoptant un galop de travail, et non ce grand galop excité. Je la félicitais rapidement, et nous galopâmes ainsi jusqu'à voir la fin de la plage. Elle était fatiguée, alors je la fis repasser au trot dans un demi-tour, puis au pas au bout de quelques mètres. Je la caressais bien fort, lui faisant un gros câlin, tout sourire. Une bonne marche avant de rentrer au centre équestre ferait du bien à ses membres échauffés, et je lui poserai des bandes de repos en rentrant...

- RÉALISER UNE SÉANCE DE PUISSANCE EN LIBERTÉ (NOIX DE COCO)

Voilà une petite semaine que Kiara profitait de son box et de son pré, car je n'avais pas trouvé le temps d'aller les voir. En effet, j'étais beaucoup sortie avec mes amies, et par conséquent, était trop fatiguée pour aller monter la pie. Mais en ce dimanche, j'étais totalement libre, et je décidais donc de me rendre aux écuries de l'été, pour un peu faire sauter la Paint Horse. Mais en liberté, une sorte de puissance.

J'arrivais à son box et la saluais d'une caresse et d'un sourire. Elle sembla visiblement contente de me voir, puisqu'elle émit un petit hennissement. Ces chevaux ne voyaient pas grand monde par jour, alors on s'attachait vite. Je lui enfila son licol, et la sortis de son box pour aller la mettre à l'attache. Un bon pansage était nécessaire car déjà, sa robe était poussiéreuse avec des tâches d'urine par endroit. Mademoiselle s'était donc roulée dans son box ! J'utilisais ma pierre ponce pour les faire disparaître, et la faire redevenir blanche, et ce en un rien de temps. Très utile, ce petit bout de pierre ! Je terminais mon pansage par un coup de brosse sur le corps et dans les crins, et lui curais les sabots. Je lui posais des guêtres et des protège-boulets, la détachais et nous partîmes pour le manège.

Une fois arrivées dans la carrière couverte, j'enlevais la longe de Kiara, et la laissais faire le tour en trottinant, tête basse. Pendant ce temps là, j'installais un obstacle, tout d'abord une croix à quarante centimètres de hauteur, et plaçais deux barres sur les côtés, maintenues par les chandeliers, pour l'empêcher de dérober au dernier moment. Une fois l'obstacle posé, je rappelais la pie par des claquements de langue et par son nom, et elle vint rapidement à ma rencontre. Après une caresse sur l'épaule, j'allais lui montrer les barres. Elle posa délicatement son nez dessus, avant de s'en désintéresser et de me regarder d'un air béat. Je souriais, attrapais une courroie de son licol, et l'emmenais en courant avec moi dans un coin. La petite pie avait visiblement envie d'aller sauter, alors elle ne fit pas d'histoire sur la dernière ligne droite, et tout en accélérant le galop, enjamba le croisillon. J'allais alors changer ça pour mettre un vertical à 60 centimètres, je savais que le 50 passerait très bien.

Kiara se dirigea dessus avec mon aide, et fit un joli bond par-dessus, retombant presque des quatre pieds derrière. Elle semblait toute contente de pouvoir bouger un peu au-dessus des barres, alors je n'allais pas la priver ! Je continuais alors à monter l'obstacle, jusqu'à 1 mètre, tout se passa très bien.
La Paint transpirait un peu, et je lui donnais une carotte pour la récompenser de son effort. Mais ce n'était pas encore fini ! 105, 110, jusqu'à arriver au mètre quinze. Kiara s'élança en un bond puissant sur l'obstacle, et fit une petite touchette, sans pour autant faire tomber la barre sur le sol. Pourquoi pas tenter 1 mètre 20 ? Je rehaussais l'obstacle d'un trou, faisant bien attention à ce que tout soit droit. J'encourageais la petite pie à l'abord, et elle cala devant, sautant tout de même. Cette fois-ci, cela ne manqua pas, il y eut une barre. Mais après tout, elle était bien fatiguée, et manquait cruellement d'entraînement, alors je la comprenais, et décidais d'en arrêter là. Je la caressais très fort, lui offrant une nouvelle carotte, et la laissais s'amuser un peu dans le manège le temps que je range tout mon fatras. Je la rattachais, et la ramenais jusqu'à la barre d'attache où je lui offris une bonne douche ainsi qu'une demi-ration de granulés.

- FAIRE UNE COURSE DE GALOP ATTELÉ SUR LA PLAGE (NOIX DE COCO)

J'avais enfin réussi à convaincre Pauline de venir avec moi à l’Ecurie de l'été, et pour marquer le coup, nous avions décidé de faire un peu d'attelage sur la plage. Pour moi, le choix n'avait pas posé de problèmes, je prendrais Kiara, mais ma cousine mit un peu de temps à choisir. Elle finit par tomber sur un ancien cheval lui ayant appartenu, au prénom de Heart Attack, et il serait sa monture du jour. Nous partîmes donc chacune de notre côté, se donnant rendez-vous dans trente minutes à l'entrée des écuries.
Je commençais donc à panser ma pie en n'omettant aucune partie de son corps avec les brosses. Je voulais vraiment faire bonne impression, surtout que nous ne serions pas seules sur la plage aujourd'hui, car il y avait un cours de voltige qui s'y déroulerait. J'avais un peu étudié la question de l'attelage, mais Pauline en avait déjà fait donc elle savait comment s'y prendre. J'allais chercher une petite voiture dans la cabane réservée à cet effet non loin de l'écurie, et commençais à harnacher Kiara. Je partis cinq minutes en avance à l'entrée du domaine, attendant ma cousine.

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Arrivées sur la plage, Pauline fis les derniers réglages sur ma voiture, et je pus m'y installer. Pour commencer, nous fîmes partir nos chevaux au petit trot, le long de la mer. Je m'étais placée de façon à être sur le sable plus ferme, voulant faciliter les choses à ma petite jument. Après tout, Heart Attack était un ancien cheval de course, alors il savait aller vite. Je mis un peu de temps avant de trouver les boutons, et je n'étais pas encore rassurée. Ainsi, nous nous entraînâmes une quinzaine de minutes, jusqu'à ce que je parvienne à lui demander des transitions montantes et descendantes, ainsi qu'à la contrôler. Alors, je proposais à ma cousine de faire une petite course au galop le long de l'eau, ce qu'elle accepta avec plaisir. Nous arrêtâmes nos deux chevaux, et je fis le décompte.

Une fois le "TOP" retenti, je fis partir Kiara au galop, me souvenant de ce que nous avions vu avant. Pauline me devança dès les premières foulées, son noir déjà lança à fond de train. Nous étions quelques mètres derrière, mais je ne m'avouais pas vaincue pour autant. Excitée par la cavalcade du cheval d'à côté, la petite pie redoubla d'efforts, et parvint à se maintenir au niveau de Heart Attack. Je l'encourageais de ma voix, mais sentis qu'elle commençait à sérieusement se fatiguer, et à puiser dans ses dernières ressources. Fort heureusement, nous approchions de la ligne d'arrivée à grands pas, ou plutôt à grandes foulées, et Kiara m'abandonna sur les derniers mètres, ralentissant sa cadence et laissant le retraité des courses passer devant. Je repassais au trot, et félicitais bien fort ma pie, faisant de même pour Pauline qui avait gagné cette course. Faisant marcher les deux équidés quelques minutes pour leur permettre de reprendre leur souffle, nous rentrâmes ensuite paisiblement aux écuries.

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J'allais ranger tout le matériel utilisé, remettant Kiara dans son box après un bon coup de douche pour enlever le sable qui s'était déposé sur certaines parties de son corps. Quelques friandises pour la récompenser de l'effort fourni, ainsi que des caresses, et je partis rejoindre Pauline, très contente de cette matinée !

- FAIRE UN PETIT PARCOURS DE MANIABILITÉ PÉDESTRE (NOIX DE COCO)

J'étais de retour dans l'écurie de l'été et sans hésiter, me dirigeait vers le box de Kiara. La pie était de nouveau en pleine forme, et aujourd'hui je venais lui rendre visite pour un petit peu de maniabilité à pied. Cela serait une bonne expérience, et j'avais apprécié le faire avec Feuille d'Or. Je la sortais donc de sa stalle, et entamais un rapide pansage, étant donné qu'elle n'était pas trop sale. Aujourd'hui, j'avais aussi un cours concours avec New Jersey, alors autant dire que ma journée allait être chargée ! J'enfilais un licol éthologique à Kiara, saisissait la longe, et partais pour le manège.

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Arrivées au manège, je constatais avec soulagement qu'il était vide. Alors, j'y entrais, et détachais la longe de Kiara le temps d'installer un parcours. C'est avec un soupir que je la regardais se rouler comme une folle, ruinant en quelques secondes tout le travail intensif que j'avais fourni en la pansant, il y a a peine cinq minutes. Mais là n'était pas l'exercice.

Mon parcours se composait d'un slalom plus ou moins serré avec cinq plots, d'une porte dans laquelle il faudrait s'arrêter, une bâche à traverser et pour terminer, une ligne de cavalettis. C'était pas mal, étant donné que je n'étais pas une pro dans la matière, j'avais un peu improvisé. J'appelais la pie par des claquements de langue, et elle vint rapidement à moi, queue redressée. Gagner sa confiance n'avait pas été facile, étant donné qu'elle avait paru assez froide les premières semaines, mais au fil du temps, je la découvrais plus attachante, plus douce et câline. Nous avions toutes les deux évolué, et cela me faisait sourire. J'avais vaguement entendu que les chevaux de l'écurie de l'été pourraient être remis aux cavaliers s'en étant occupé, à la fin du mois d'août, alors pourquoi pas tenter une aventure avec Kiara ? Mais je m'égare encore !

Je rattachais la longe, et caressais l'encolure désormais poussiéreuse de la pie. Au pas dans un premier temps, nous nous dirigeâmes vers le slalom. Je fis tourner la Paint Horse au rythme imposé, et elle s'en sortit sans toucher un seul plot ! Je la caressais bien fort, et la menais maintenant vers la porte. J'espérais que la notion de l'arrêt lui était acquise, mais là encore, pas de problèmes ! A chaque fois qu'elle faisait quelque chose bien, je la caressais. Mais maintenant, la bâche. Voyons voir si elle s'en sortirait aussi bien que précédemment. Cela ne manqua pas, elle pila net devant, tandis que je m'engageais dessus. Je revins alors vers elle, et la flatta pour la rassurer, en lui parlant d'une voix douce et grave. Tout doucement, Kiara posa un sabot dessus, plus intriguée que méfiante, au final. Le bruit que cela faisait ainsi que la couleur bleue assez vive l'inquiétait un peu, mais une fois qu'elle eut constaté qu'il ne lui arriverait rien, elle posa ses quatre pieds dessus, et me regarda d'un œil inquiet, comme si elle attendait mon approbation pour être totalement sûre d'elle. Je la lui donnais avec un sourire et des caresses, et sans attendre mon avis, la petite pie continua sa marche. Nous répétâmes l'étape de la bâche jusqu'à ce qu'elle la traverse sans regarder, comme s'il n'y avait rien sur le sol. Pour la récompenser, je lui donnais une friandise faite maison.

Maintenant, dernière étape du parcours, les cavalettis. Je demandais à Kiara de partir au trot dans un claquement de langue, ce qu'elle fit docilement. Bien en face des barres, la pie redressa la tête, oreilles en avant. Je me décalais sur le côté pour qu'elle seule saute, et elle les passa très bien, levant bien haut les membres pour ne pas en toucher une seule. Elle était sacrément respectueuse dis donc ! Je la repassais au pas derrière, la caressant bien fort. Pour marquer le coup, nous refîmes tout le parcours, faisant quelques étapes au trot, comme le slalom, ou encore de nouveau les cavalettis, et je décidais d'en arrêter là pour aujourd'hui. Je rangeais tout ce que j'avais sorti, et repartit pour le box de Kiara, la pansant et lui laissant quelques bonbons dans sa mangeoire.

- APPRENDRE LE CAMPO A SON CHEVAL (PALMIER)

Durant une semaine, j'avais dégoté un petit bouleau d'été pour gagner un peu de sous et pouvoir espérer m'acheter Kiara à la rentrée, ainsi je n'avais pas pu rendre visite à ma pie, la laissant prendre du repos. Mais aujourd'hui j'avais bien envie de lui apprendre un tour, le campo. J'avais découvert ça l'autre jour, et j'étais allée voir sur Internet les différentes techniques pour le faire effectuer à son cheval, et j'avais choisi celle qui me semblait la plus ludique. Je sortais donc la Paint de son box et la pansais rapidement, la caressant et lui parlant pour lui raconter un peu cette semaine de travail. J'étais bien fatiguée, mais je ne me relâchais pas et allais tout de même à l'écurie de l'été. Cette dernière fermait dans une petite dizaine de jours, je n'avais pas vu le temps passer ! Il fallait donc que je rende visite à Kiara le plus possible, pour profiter d'elle au cas où elle ne pourrait pas devenir mienne.

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Arrivées dans le rond de longe, je commençais par lâcher Kiara et je consultais mon téléphone pour relire une dixième fois la méthode du campo. Laissant la pie se défouler un peu, je retournais la chercher après quelques minutes, stick et longe à la main. Elle releva les oreilles vers moi, et se laissa approcher, puis rattacher. Alors, j'effectuais une pression sur la longe comme si je voulais la faire reculer, tout en tapotant son paturon pour lui faire avancer l'antérieur. Bien sûr, elle ne comprit pas de suite, mais à force de persévérance, je parvins à lui faire poser ses deux antérieurs bien devant. La félicitant bien fort et lui donnant même une petite friandise, je recommençais mais avec les postérieurs cette fois, aidant Kiara à les étirer vers l'arrière pour qu'elle comprenne. Maintenant que l'avant et l'arrière étaient acquis, il ne restait plus qu'à assembler les deux, ce que je fis sans tarder. Ce n'était qu'un avant-goût de la journée car juste après, nous irions faire du dressage sur la plage, j'avais eu cette idée l'autre jour, et je m'étais dit que c'était une bonne idée, histoire de faire travailler la pie.

Après une quinzaine de minutes de travail, Kiara réalisa un joli campo, bah très écarté, mais cela restait tout de même un campo. Je la félicitais alors bien fort, et pris même une photo pour immortaliser ce moment. Je lui donnais un bonbon, et la ramenais jusqu'à la barre d'attache.

- ALLIER UNE SÉANCE DE DRESSAGE AVEC UNE BALADE SUR LA PLAGE (PALMIER)

Quelques minutes avant, j'avais appris à Kiara comment faire le campo, ce qu'elle réussissait plutôt bien. Maintenant, il était temps d'aller sur la plage pour un peu de dressage. J'avais récemment appris qu'une carrière y avait été mise en place, alors j'allais en profiter et l'exploiter. Je sellais rapidement la pie avec seulement un tapis, une selle et un filet, et allais mettre ma bombe, restant en short pour cette fois car nous terminerions sûrement la balade dans l'eau, et j'avais mis mon maillot en dessous. J'allais détacher Kiara, et me mit en selle à l'entrée de l'été, direction la plage !

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Une fois que nous fûmes sur la plage, je resserrais ma sangle de quelques trous, et vit de suite la carrière au loin, composée de barrières blanches, sur une partie de sable qui était le plus souvent meuble. J'y dirigeais alors ma jument, lui laissant les rênes longues, et une fois à l'intérieur, je les repris pour créer un contact avec la pie qui ne broncha pas et se contenta de continuer à marcher de son pas souple. Je me plaçais alors sur la piste et commençais à jouer dans mes doigts pour chercher à l'arrondir. Elle ne voulait pas céder, tirant sur le mors pour montrer son mécontentement, mais pour faciliter la tâche, je me plaçais sur un cercle en l'incurvant légèrement. Au bout d'une dizaine de minutes, la pie se décida enfin à s'arrondir, alors je relâchais et la félicitais bien fort, recommençant à l'autre main. Entre nous, je n'appréciais vraiment pas de faire ça car bien souvent je trouvais ça ennuyeux et pénible, mais il le fallait pour le cheval, alors je devais me sacrifier, surtout que Kiara en avait bien besoin. Je la lançais ensuite au trot assis, et continuais à travailler la décontraction, jusqu'à ce qu'elle adopte une bonne attitude. Là, je la félicitais et recommençais encore à l'autre main. Maintenant, un peu de galop et ensuite pourquoi pas essayer les déplacements latéraux ?

Je me plaçais donc de nouveau sur la piste, dans une ligne droite, et demandais le galop en plaçant mes aides pour la faire partir sur le bon pied, ce qu'elle fit aisément. Je la caressais légèrement et adoptais un galop enlevé, comme j'avais l'habitude de faire. Galopant ainsi sur plusieurs tours de carrière et effectuant parfois des cercles, je repassais au trot pour changer de main et de pied.

Une fois avoir galopé, je repassais Kiara au trot, puis au pas pour la laisser souffler un peu. La petite baignade ne nous ferait pas de mal, surtout que je ne cessais de voir la mer sur le côté, et cela me donnait terriblement envie ! Vivement que nous ayons fini de travailler ! Je lançais alors la pie sur un doublé dans la longueur de la carrière, et plaçais mes aides pour lui demander un déplacement latéral vers la droite J'incurvais alors légèrement vers l'extérieur, et poussais ses hanches grâce à ma jambe gauche, tout en maintenant la pression sur la droite (je crois que c'est comme ça :scratch:). La pie n'y parvint pas sur les premiers coups, mais en renforçant mes actions de jambe, cela fut plus convainquant, et je pus même le refaire à l'autre main. Je la félicitais alors bien fort, lui rendant les rênes et sortant de la carrière. Elle pointa les oreilles vers l'avant, ayant visiblement compris mes intentions, et lançant même une petite ruade de joie qui manqua de me déséquilibrer. Sans que je n'eus à lui demander deux fois, elle trottina jusqu'aux vagues, les grattant avec son sabot. Nous nous baignèrent ensuite un peu, juste histoire de se rafraîchir et de profiter un peu des vagues, et nous remontèrent sur la plage pour retourner aux écuries.

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J'attachais Kiara à la barre d'attache, et la douchais en plein pour enlever tout le sel déposé sur ses membres, histoire qu'elle n'ait pas d'irritation, et lui distribuais un seau d'eau et des friandises. Pendant qu'elle se régalait, je rinçais bien le matériel, et finirait par lui donner un coup de graisse pour ne pas l'abîmer. Puis, je remis la jolie pie dans son pré.