cheveux de sey

Quera


Quera en ce moment passait toutes ses journées et nuits au pré avec mes autres chevaux. J'avais emmené toute ma tribu vivre au pré, car je croyais dur comme fer au bien fait de la vie au grand air. J'avais donc loué une bonne grosse parcelle de terrain pour en faire deux énormes prés, l'un pour mes juments et l'autre pour mes étalons, qui par chance, s'entendaient à merveille. Ma petite équipe profitait donc paisiblement de la belle saison grâce aux nombreux arbres qui trônaient dans l'herbe et qui donnaient assez d'ombres à mes chevaux pour qu'ils ne grillent pas comme des chipo. Mais aujourd'hui, la température était plus que désagréable. A onze heure, il faisait déjà une  bonne trentaine de degrés. J'allais donc passer la prochaine heure à doucher mes petites bêtes, et je commençais par Quera. La petite jument se laissa attraper gentiment en échange d'une carotte, et je l'emmena jusqu'à la douche sans problème. Mais je commençais par attacher la jument à l'extérieur pour un petit pansage. La jument avait toujours du mal à se laisser toucher à certain endroit, je laissais donc la longe le plus long possible pour qu'elle puisse bouger et m'observer. Je commençais par grattouiller les taches de boues séchées et je démêla rapidement sa crinière et sa queue. Je cura et graissa ensuite ses sabots et j'étais contente de constater que la jument donnait de plus en plus facilement ses pieds. Après chaque sabot, je lui donnais un petit morceau de carotte pour féliciter la petite Quera. Pour finir, je m'amusais à refaire l'exercice que je faisais à chaque fois que je venais la voir. Je laissais ma main glissait le long de son encolure, sur son dos, ses flancs, son ventre, sa croupe et sa cuisse, tout en observant ses réactions. Elle leva un antérieur quand je passa au ventre, mais sinon elle restait assez calme. Je la félicitais avec le reste de la carotte, puis je la fis entrer dans la douche. Je ne l'avais encore jamais douché, je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. Je glissais donc juste la longe dans l'anneau d'attache sans faire de nœud si jamais elle tirait au renard, puis j'allumais le jet. Je commençais par son antérieur. La jument baissa la tête pour regarder l'eau coulée, elle la renifla, puis commença à jouer avec le jet, je la laissa faire un petit moment, tout en montant lentement le long de sa jambe, puis son épaule. Je fis ensuite le postérieur. La jument étant calme, je me décidais donc à continuer. Je fis alors l'encolure, le garrot et les flancs, puis je la fis tourner pour faire l'autre côté. La jument restait très calme et donnait l'impression d'aimer cela. Une fois le couteau de chaleur passé, je la ramena tranquillement au pré.