PsychoShinigami - ROND DE LONGE [corbeille - 2016 / 2020]

11/12/18

Maintenant que Lightning était grand j'allais pouvoir commencer son débourrage. J'étais vraiment impressionnée de ce qu'était devenu mon étalon, un cheval superbe, bien dans sa tête et ses sabots, et gentil comme tout. D'après tout mon entourage cavalier son débourrage devrait être une formalité, honnêtement j'espère que cela le serait. C'était seulement le deuxième auquel j'étais confronté après celui de mon adorable PopCorn et les projets que j'avais pour lui étaient nombreux! Pour cette séance nous allions dors et déjà voir le port du harnachement et la longe, nous enchaînerions avec la monte plus tard.

Je commençais donc par le commencement et récupérais l'équipement de Lightning dans la sellerie avant d'aller tout déposer au rond de longe où toute notre séance allait prendre vie. Je profitais également pour y poser la longe de travail et la chambrière que j'allais utiliser, et une fois le tout bien à sa place j'attrapais le licol et la longe de mon champagne ainsi que ma boîte de pansage et le retrouvais dans son boxe où il somnolait, visiblement en pleine heure de sieste. Malheureusement pour lui j'allais devoir le réveiller pour lui apprendre les bases de son futur "métier" de cheval.

Comme à chaque fois l'étalon se montrait tout content de me voir, je souriais et lui offrais plusieurs caresses qu'il avait l'air de beaucoup apprécier, après tout c'était un cheval vraiment proche des hommes, puis entrais avec lui. Sans plus attendre je le licolais et l'attachais à l'anneau de son boxe dans l'allée. Très tranquille il ne bougeait pas tandis que je commençais un pansage à la fois énergique et méticuleux. Au final je lui curais les pieds et démêlais ses longs et beau crins avant de l'inviter à me suivre jusque dans le rond de longe où toute notre séance, ou du moins la plus gosse partie, se déroulerait.

Arrivé dans le rond de longe, sachant qu'il connaissait déjà l'endroit puisque déjà lâché ici auparavant, je décidais de commencer sans plus attendre notre séance avec le port du harnachement. Tranquillement j'attrapais le tapis blanc bordé or rose, qui lui irait terriblement bien, et le lui présentais. Il commença par bien le sentir avant d'oser le toucher, restant tout de même très serein. Je félicitais beaucoup et posais le tapis sur son dos, pas de réelle réaction appart à un coup de d'oeil, ne comprenant pas trop ce que nous étions en train de faire. Je caressais beaucoup et attrapais la  selle de dressage qui deviendrait bientôt notre selle la plus utilisée, et lui montrais sans jamais lâcher la longe. Il prit plus de temps pour bien voir et sentir l'objet, afin de se rassurer et de s'assurer que la selle ne le mangerait pas. Je félicitais alors et la posais délicatement sur son dos avant de dégaroter et de sangler de quelques trous afin qu'elle ne tourne pas et donc ne le surprenne pas ou le blesse. Je félicitais ensuite l'étalon qui restait très tranquille et confiant envers moi, puis attrapais le filet que je commençais par lui montrer. L'objet ressemblait énormément à un licol et ne posa donc pas plus de problème que ça, j'attachais alors le licol autours de son encolure, pour éviter qu'il ne parte, juste au cas où, et me plaçais à son côté, lui proposant le mors en mettant ma main dessous tout en chatouillant la commissure de ses lèvres. Elle ouvrit alors la bouche et je pu y glisser le mors avant de mettre le filet en place et d'attacher sous-gorge et muserolle.

Très fière de mon petit lusitanien je félicitais de beaucoup de caresses et d'une friandise qu'il hésita un peu à prendre à cause du mors, mais qu'il mâcha sans plus de problème. Je retirais alors le licol que je jetais dans un coin et attrapais la longe de travail que j'attachais au filet avant de prendre la chambrière et de pousser l'étalon sur la piste en lui disant "en place!". Il ne fallut pas longtemps pour qu'il comprenne ma demande et prenne le pas sur la piste autours de moi. Certe au début il cherchait à me rejoindre mais quelques réprimandes suffirent à lui faire comprendre que sa place était sur la piste et non pas contre moi.

Je félicitais beaucoup vocalement et le laissais marcher tranquillement, afin de l'habituer à marcher sur la piste et surtout à y rester. Plus vite acquis que ce que je pensais, je décidais de commencer les transitions vers l'arrêt. J'abaissais alors la longe en disant "Lightning, arrêêêêt", il mit quelques foulées avant de m'offrir un arrêt, qu'il eu du mal à tenir. Je l'immobilisais donc et ce jusqu'à ce qu'il ai comprit qu'il ne devait pas bouger. Là seulement je l'autorisais à reprendre le pas et l'entraînais à faire des arrêts pendants plusieurs tours. Plutôt confiant je lui indiquais donc de changer de main en lui barrant la route avec la chambrière et faisant des petits cercles avec en disant "tourne!".

Plusieurs essais infrucutueux plus tard l'étalon changeait de main en me regardant, comme cherchant mon approbation. Je félicitais et le laissais marcher plusieurs tours pour bien l'échauffer avant de recommencer les changements de main et les arrêts. Il comprenait plutôt vite et se montrait très volontaire, un vrai plaisir! Je souriais donc et le félicitais beaucoup avant de décider de passer à la vitesse au dessus, soit le trot! Je le poussais donc avec la chambrière en disant "Lightning, trooootter."

Avec énergie et enthousiasme l'étalon champagne prit le trot. Un peu surpris au début par les étriers qui se balançaient contre ses flancs, il fit quelques écarts avant de se détendre tranquillement tout seul. Je félicitais beaucoup mon gentil champagne, plutôt contente de  son comportement! Je le laissais alors trotter tranquillement sur plusieurs tours avant de commencer à lui demander des transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt, abaissant la longe et lui demandant de reprendre le pas et parfois l'arrêt également.

Concentré et se donnant à fond je n'avais rien à redire face au comportement exemplaire de mon champagne, je n'oubliais pas de revoir les changements de main, ce qui n'avait presque plus de secret pour lui vu la facilité déconcertante qu'il avait à enregistrer les différentes demandes que je tentais de lui inculquer au mieux. Je décidais alors, le sentant prêt, de le faire galoper. Dans un premier temps je le mettais alors dans un bon trot, pas trop rapide ni trop mou, et le poussait avec la chambrière en disant "Lightning, gaaaalop!".

L'étalon ne tarda pas à comprendre et prit un bon galop, bondissant un peu au début à cause des étriers claquant contre ses flancs, mais comme précédemment au trot se détendit plutôt vite sans l'aide de personne. Ainsi je félicitais vocalement et le laissais trotter pour reprendre son souffle, l'étalon ayant le nez en bas et soufflant sur le sable. Je lui demandais un second galop à la même main, qu'il prit sans plus de difficulté, ce montrant cette fois-ci vraiment calme!

Je récompensais en lui envoyant des mots doux et paroles d'encouragement, puis l'incitais à changer de main en lui barrant la route et faisant des petits mouvements circulaires en disant "Lightning, tourne!". Il baissa un peu la tête et ralentit pour pouvoir changer de main plus facilement. Je le laissais alors trottiner un peu avant de le pousser avec la chambrière en disant "Lightning, gaaaalop!". Il s'exécuta avec énergie ,ne me lâchant pas de l'oeil. Je le laissais juste galoper sur deux petits tours avant de le laisser souffler, recommencer, et décider de l'arrêter là dessus.

Plutôt fière de ma monture intrépide, je l'invitais à me rejoindre et lui offrais deux friandises qui semblèrent lui faire plaisir. Je caressais ensuite entre ses oreilles avant de retirer la longe de travail que j'enroulais avant de poser au sol, puis récupérais les rênes que je raccrochais au filet du lusitanien qui ne bougeait presque pas! Je félicitais à nouveau, vraiment contente de ce qu'il montrait de lui, et l'emmenais sans plus attendre au manège où notre séance allait s'achever!

Manège

26/12/18

Si elle avait beaucoup réfléchit et s'était inquiété vis à vis du débourrage de son poney pie, l’enthousiasme avait vite prit le dessus et Sally en était persuadé, tout allait très bien ce passer! C'était la première fois qu'elle débourrait un cheval, d'autant que c'était le sien, mais elle avait souvent vu Tedrick le faire avec ses jeunes chevaux et elle était persuadée qu'elle pouvait le faire également. Après tout elle avait pré-débourré le poulain seul et il n'était pas devenu détraqué, ou du moins pas encore!

Elle avait décidé de réunir l'équipement du pie ainsi que la longe de travail et la chambrière dans le rond de longe où elle irait faire la première partie du débourrage du poney. Au plus profond d'elle elle cherchait à se mettre en confiance, en se disant que tout se passerait bien, même si le manque de confiance en elle la poussait à penser qu'elle n'arriverait à rien et qu'elle saccagerait un poney prometteur.

A nouveau elle chassa ses idées obscures de sa tête et attrapa le licol du poney, elle prit également sa boîte de pansage et le rejoignit dans son boxe où il mâchouillait avec enthousiasme ses granulés. Par respect et pour ne pas l'embêter elle resta à la porte jusqu'à ce qu'il ai finit de manger, puis de brièvement se désaltérer. Dans un sens il aurait besoin de toutes ses forces, comme il n'était pas encore très endurant.

Elle entrait tranquillement en s'annonçant et le poney vient tout de suite à sa rencontre. Après quelques caresses amicales elle ne tarda pas plus et se mit à panser l'étalon qui se laissait faire gentiment, appréciant le contact des brosses et s'appuyant doucement dessus. Fière de son poney sage elle lui tendit une friandise et commença par curer ses pieds avant de brosser brièvement ses crins taillés en brosse. Elle le licola ensuite et tout deux prirent la direction du rond de long où les différentes affaires l'attendaient.

Le poney connaissait déjà les lieux, elle l'avait déjà lâché et joué avec à l'intérieur, à l'abris du vent et de la neige, il ne se montra donc pas troubler, mais son attention se reporta très vite sur l'équipement posé sur le sol, prêt à l'emploi. Elle n'attendit pas plus et sans le lâcher attrapa le tapis qu'elle lui montra. Curieux et intrigué il pointa ses oreilles vers l'objet avant d'avancer prudemment le nez pour le sentir et le toucher. Elle félicitait son petit étalon si curieux et confiant et approcha doucement le tapis qu'elle fit glisser sur son dos en le mettant en place. Il esquissa un écart de surprise mais s'immobilisa bien vite. Sally félicitait beaucoup et lui tendait une friandise avant d'attraper la selle qu'elle peinait à porter à une main, la mettant sur son avant-bas en guise de porte selle pour se féliciter la tâche. L'étalon approcha de l'objet dont s'échappait une forte odeur de cuir et passa plus de temps à l'examiner avant de, a nouveau, se détendre et le toucher et essayer de la mâchouiller. En souriant elle approcha alors la selle du poney qui fit le dos rond. Elle attendit qu'il prenne confiance pour la poser sur le dos, dégarroter pour éviter les frottements et sangler de quelques trous, pour ensuite féliciter d'une caresse amicale et d'une friandise. Elle attrapa ensuite le filet qu'elle lui montrait bien sous toutes les coutures, comme précédemment avec le tapis et la selle, puis attachais le licol à l'encolure de l'étalon avant de se placer à son côté et de chatouiller la commissure de ses lèvres en l'invitant à prendre le mors, une main dessous pour faciliter la tâche. Il se laissa faire après quelques refus et se mit à mâchouiller l'objet tandis qu'elle détachait la sous-gorge et la muserolle, puis retirais les rênes. Elle les posa au centre et attrapa la longe de travail pour la mettre en place, prendre la chambrière et pousser l'étalon sur la piste.

Il ne fallut que quelques tentatives pour que le pie comprenne ce qu'on attendait de lui et prit un pas très énergique, cherchant quelques fois à rejoindre ou faire face sa propriétaire qui le remettait toujours calmement à sa place en le poussant avec la chambrière. Il finit par comprendre et resta sur un cercle qui n'était pas parfait dans la forme mais très bien pour un jeune cheval. Elle le laissait donc marcher tranquillement avant de lui demander un premier arrêt, abaissant la longe et disant "Oooh oohhh". Un oeil et une oreille dressée dans sa direction il obtempéra et une fois l'ordre comprit s'immobilisa. Elle félicitait beaucoup et l'invitait à repartir, faisant plusieurs transitions pas-arrêt pour habituer le jeune étalon.

Lorsque l'ordre fut comprit elle lui demanda de changer de main, lui bloquant la route avec la chambrière et faisant des petits mouvements circulaires en disant "Love, tourne!". L'étalon hésita quelques secondes avant de s’exécuter, manquant de prendre le trot, elle le garda néanmoins au pas et le laissais marcher pour bien l'échauffer avant de, comme à l'autre main, lui demander quelques transitions montantes et descendantes qu'il exécutait sagement, concentré à la tâche.  Une fois à l'aise elle revoyait les changements de direction avant de le juger prêt et de lui demander de prendre le trot.

A l'aide de l'ordre vocal et en le poussant avec la chambrière elle lui fit prendre un bon trot sur la piste, le laissant s'échauffer en veillant à ce qu'il n'accélère ni ne cale pas. C'est seulement après quelques tours qu'elle commençait à lui demander des transitions comprenant l'arrêt en abaissant la longe en donnant l'ordre vocal associé. Elle demandait aussi quelques changements de main pour bien l'échauffer aux deux mains.

Pour finir cette séance de longe, elle décidait de lui demander le galop. Elle le laissa trotter tranquillement et le poussa avec la chambrière en lui disant "Love, gaaalop". L'étalon ne tarda pas à prendre un galop énergique et motivé. Après quelques tours elle le repassait au trot en félicitant beaucoup et lui demanda un dernier galop avant de le laisser souffler, le faire changer de main et lui redemander un galop à l'autre main.

All You Need is Love commençait à être un peu fatigué et c'était donc le bon moment pour achever cette première partie de séance. Elle lui demanda donc progressivement l'arrêt avant de le rejoindre pour lui offrir deux friandises et beaucoup caresser. Elle lui retira ensuite la longe de travail et remit les rênes et lui fit une dernière caresse avant de le guider vers le manège où la fin de la séance aurait lieu.

Manège

02/01/19

• Allez, comme je t'ai montré!, insista Tedrick.

Jenny se tenait près de la jument bai qu'elle tenait, approchant le tapis qu'elle observait avec intérêt. C'était la première fois que la jeune fille débourrait un cheval et s'était excitant, surtout que Tedrick lui faisait suffisamment confiance pour lui donner la responsabilité de la jument! Après un moment d'attente la sportive approcha son nez et toucha le bout de tissu avant de tenter de le prendre dans la bouche. Aussitôt Jenny félicitait, sous le regard de Tedrick qui veillait à ce que tout se passe bien, puis le posa sur son dos.

Contrairement à ce qu'elle pensait No Mercy ne réagit pas plus que cela, se montrant même plutôt calme. Tedrick se releva et prit la longe de la jument pour permettre à Jenny d'attraper la selle à deux mains et la montrer à la jument qui le regardait avec insistance. Une fois qu'elle sentit la jument se détendre elle posa la selle sur son dos et dégarotta avant de sangler un peu, suffisamment pour qu'elle ne tourne pas. Elle félicita beaucoup et tendit une friandise à No Mercy qui donna un bref coup de tête dans le vide avant de la dévorer.

Satisfaite elle prit le filet et le montra à la grande jument qui n'y prêta pas plus d'importance, elle attacha alors le licol autours de son encolure et se plaça à son côté pour l'inviter à prendre le mors. Poussant l'objet en fer vers la bouche de la jument qu'elle gardait fermer. Aussitôt Tedrick s'approcha d'elle et lui parla d'une voix qui se voulait amicale :

• Pas comme ça, regarde.

Il prit la place de la jeune fille et chatouilla la commissure des lèvres de la jument tout en avançant doucement le mors, une main juste derrière. Rapidement et dans la douceur la jument céda et se mit à mâchouiller le mors tandis qu'il attachait la sous-gorge et la muserolle. A nouveau elle offrit des caresses à la baie en la couvrant de compliment, puis retira les rênes pour attacher la longe de travail et se plaça au centre de la piste, chambrière en main, en indiquant à la jument de se mettre en place.

Il fallut quelques tentatives pour qu'elle comprenne qu'elle devait marcher sur la piste et non lui faire face, mais comme avait dit Tedrick la patience et la douceur étaient les clefs. C'était bien le cas, car sans se fâcher ni perdre patience la jument avait finalement assimilé d'elle même qu'elle devait marcher sur la piste. Alors évidemment elle avait un peu boudé au début, ne comprenant pas, mais Tedrick était toujours derrière la jeune fille, prêt à la remettre à sa place quand il fallait. Jenny se sentait rassuré, elle avait peur de mal faire avec la jument.

Elle la laisa marcher sur plusieurs tours, afin qu'elle puisse s'échauffer et bien comprendre qu'elle n'avait pas à quitter le cercle. C'est une fois qu'elle la sentit prête que Jenny lui demanda un premier arrêt, abaissant la longe en disant "oooh oooh". La jument prit quelques secondes de réflexion avant d'agir. Ses oreilles tressaillirent lorsqu'elle entendit les félicitations de l'humaine, visiblement ravie d'être à la hauteur des espérances. Jenny lui demanda tranquillement de reprendre le pas à l'aide de la chambrière et de l'ordre vocal associé, et lui fit faire de nombreuses transitions, jusqu'à ce que la jument ai bien enregistré la demande, puis elle lui demanda de changer de main.

A l'aide de la chambrière elle lui barra la route et fit quelques mouvements circulaire en disant "tourne". La jument piétina en hésitant puis fit demi-tour pour reprendre le pas à l'autre main. Tranquillement elle la laissa s'échauffer tout en demandant beaucoup de transitions pas-arrêt arrêt-pas pour vérifier ses acquis. Elle ne demandait pas énormément mais félicitait beaucoup la baie qui s'appliquait et faisais tout pour bien faire. Contente c'est avec le sourire qu'elle lui fit à nouveau changer de main en lui demandant de prendre le trot, vocalement tout en la poussant avec la chambrière.

A nouveau elle commença par la laisser tranquillement pour s'échauffer en veillant à ce qu'elle n’accélère pas ni ne cale pas, puis elle commença à lui demander quelques transitions vocalement en abaissant la longe ou en la poussant avec la chambrière pour qu'elle comprenne bien. Elle était ravie de voir que la jument était trop concentré pour bouder et faisait tout pour répondre aux mieux aux demandes. Elle lui demanda également quelques changements de main, que No Mercy avait vite assimilés, puis avec l'accord de Tedrick décida de finir avec le galop.

Jenny veilla à ce que la baie ai un bon trot avant de la pousser avec la chambrière en disant "Mercy, gaaaalooop". La jument partit dans un mouvement de balancelle avant d'adopter un bon galop puissant et rapide, sous le regard perçant de Tedrick qui supervisait toute la séance. Elle lui laissa  faire deux tours avant de la ramener doucement au trot en félicitant beaucoup la jument qui levait haut ses membres dans un trot énergique. Elle la canalisa un peu et lui fit changer de main avant d'attendre le bon moment de calme pour lui demander de prendre le galop à nouveau.

Un tour plus tard elle repassait la baie trot, au pas puis à l'arrêt. Elle caressa beaucoup la jument puis lui tendit un morceau de sucre qu'elle accepta avec plaisir. Elle avait sa fierté mais aimé plus que tout être récompensé lorsqu'elle agissait bien. D'après Tedrick le renforcement positif était le meilleur de moyen de lui faire apprendre. Ensuite elle retira la longe de travail et remis les rênes. Pour plus de simplicité et comme la jument avait bien travaillée Tedrick décida de lui laisser la journée.

Ainsi, Jenny ramena la belle à l'écurie où elle la désella tranquillement et lui tendit une friandise après avoir remis sa couverture d'écurie. Elle s'assura que sa mangeoire était pleine et que l'abreuvoir marchait bien avant de sortir du boxe, discuter un peu avec Tedrick et aller ranger ses affaires.

04/01/19

L'hiver canadien avait beau être glacial, en plus de la neige qui tombait plus souvent que nécessaire, la vie ne pouvait pas s'arrêter là et elle n'était pas prête d'hiberner. Les projets pour ses deux protégés étaient déjà tout planifiés. En effet, Nessie avait une demi-pension depuis un petit moment et la cavalière était quelqu'un de sincère et de très aimable, et amoureuse des chevaux. Comme elle prévoyait de vendre la ponette, elle s'était juré que quelques soit les offres, elle lui vendrait à elle, après tout elle voulait que sa ponette parte avec quelqu'un de respectueux, d'aimant et de compétent et sa demi-pension était toute qualifiée pour. Au moins Lola pourrait s'assurer qu'elle soit entre de bonnes mains. De l'autre côté il y avait le jumeau de Nessie, Asshai. Elle comptait le garder pour lui offrir une carrière sportive, mais d'abord il était temps de le débourrer!

En effet, le gris avait 3 ans passés et il était désormais temps pour lui de voir le débourrage et de commencer le vrai travail. Pour ce faire elle avait commencé par réunir l'équipement qu'elle utiliserait et l'avait déposé dans le rond de longe, avec la longe de travail et la chambrière. L'endroit parfait pour la première partie de cette séance! Elle récupéra ensuite rapidement sa boîte de pansage et le licol de l'entier, puis prit la direction des boxes où il attendait qu'on vienne s'occuper de lui. Le connaissant elle était persuadé que tout se passerait bien et elle n'avait qu'une hâte, faire ce débourrage!

Arrivé devant le boxe elle tendit une main vers ses naseaux, soufflant amicalement un air chaud sur les doigts de son humaine. Elle sourit et le caressa entre les naseaux et le long du chanfrein, puis se glissa à l'intérieur du box et attrapa sa boîte de pansage avant de commencer à l'étriller avec enthousiasme en lui parlant. Si l'étalon semblait somnoler il écoutait néanmoins les paroles de sa cavalière, une oreille tournée vers la jeune fille. Tranquillement elle poursuivit avec le bouchon et la brosse douce, puis prit les pieds de l'étalon tour à tour pour les curer.

Une fois l'étalon tout propre elle prit le temps de démêler ses crins, afin qu'il ne ressemble à rien, puis se jura de lui faire une petite coupe en brosse dès qu'elle en aurait le temps. Elle le licola ensuite et posa un couvre reins sur sa croupe. Il aurait surement un peu froid plus tard malgré son épais poil d'hiver. Une fois prêt elle l'emmena tranquillement vers le rond de longe, où cette première partie de débourrage se déroulerait. Elle fut contente de voir que l'étalon se montrait calme, même si il rechignait à avancer dans la neige pour rejoindre l'installation.

Arrivé là elle alluma la lumière et emmena le gris dun au centre de l'installation. Il y était déjà allé plusieurs fois et ne poserais surement pas de soucis. Elle l'invita à se rattraper du centre, où les différentes affaires étaient posées. Il baissa la tête et sentit l'équipement avec intérêt, ce demandant probablement ce à quoi cela pouvait bien servir. Sans plus attendre elle attrapa le tapis et le leva en le montrant à Asshai.

Il s'approcha un peu plus pour le toucher du bout du nez et l'observa sans plus s'inquiéter. Ce cheval était plutôt calme et n'était pas du genre nerveux, elle le savait et cette réaction ne l'étonna donc pas. Elle le laissa bien voir et sentir le tapis avant de le poser avec délicatesse sur le dos du gris qui ne broncha pas. Elle caressait avec enthousiasme et attrapa ensuite la selle. Plus lourde elle eu du mal à la tenir au niveau de l'étalon, finissant par lâcher la longe, même si, de part son éducation, elle savait qu'il ne partirait pas sans elle.

Une fois bien à l'aise, elle déposa la selle sur le dos de l'étalon et dégarotta avant de sangler de quelques trous, juste assez pour qu'elle ne tourne pas. Il poussa un long soupir lorsqu'elle serra la sangle, mais il ne protesta pas. Fière de lui elle lui tendit une friandise et attrapa le filet qu'elle lui présenta. Il y jeta un oeil mais passa vite à autre chose. Elle retira alors le licol et se plaça à son côté pour lui enfiler le filet et lui faire prendre le mors. Il se laissa relativement faire ce qui facilita la tâche de Lola. Contente elle lui tendit une friandise puis retira les rênes avant de mettre la longe de travail en place, de ce mettre au centre de la piste et de pousser l'étalon avec la chambrière en disant "Asshaiii, maaaaarcher".

Plus rapidement qu'elle le pensait, l'étalon s'exécuta, marchant sur la piste en gardant un oeil et une oreille en direction de son humaine. Néanmoins après quelques pas il s'immobilisa et essaya de rejoindre Lola. Avec douceur et fermeté elle le remit à sa place sur le cercle, et il ne fallut le reprendre que quelques fois avant qu'il comprenne qu'il n'avait pas à rompre le cercle et poursuivit son chemin tranquillement.

Après plusieurs tours de pas elle abaissa la longe en disant "Asshai, aaaaarêêêêt". Le gris hésita avant de s'immobiliser. Elle le félicita vocalement, le couvrant de compliment, puis lui redemanda le pas. Ainsi, petit à petit, elle fit de plus en plus de transitions montantes et descendantes, jusqu'à ce qu'elle sente l'étalon à l'aise avec l'exercice et qu'elle soit sur qu'il ai bien compris. Suite à quoi elle lui demanda un premier changement de main, lui barrant la route et faisant des petits mouvements circulaires avec le stick pour lui demander de virer de bord.

L'étalon s'immobilisa devant le stick et piétina en réfléchissant avant de faire volte face et de reprendre le chemin en sens inverse. Tranquillement Lola le laissa s'échauffer à son rythme avant de, petit à petit, redemander des transitions montantes et descendantes sans oublier d'ajouter des changements pour que cela rentre dans le crâne du gris. Ensuite, le sentant prêt, elle le poussa avec le stick en lui donnant l'ordre vocal "Asshai, troooooootter".

L'étalon ne perdit pas de temps et accéléra l'allure en quelques foulées, s'installa dans un petit trot enthousiaste sans être trop rapide. Comme au pas elle le laissa faire quelques tours pour s'échauffer, et une fois bien à l'aise commença à lui demander plusieurs transitions comprenant l'arrêt. Fidèle à lui même il resta très respectueux et fit de son mieux pour répondre correctement à chaque demande. Elle lui demanda ensuite quelques changements de main, pour bien le travail équitablement des deux côtés mais également pour s'assurer que les demandes étaient bien enregistrées, puis décida d'achever la longe avec le galop.

Une fois dans un bon trot elle le poussa avec la chambrière en disant "Asshai, gaaaaalop". L'étalon n'hésita que quelques secondes avant d’accélérer la route pour adopter un petit galop joyeux. Elle lui laissa faire deux tours avant de le repasser tranquillement au trot, baissant la tête et soufflant par les naseaux. Elle sourit et le laissa ralentir avant de changer de main et lui demander un dernier tour à l'autre main.

Commençant à être fatigué car pas encore très endurant, elle le repassa tranquillement à l'arrêt et l'invita à la rejoindre avant de lui tendre une friandise qu'il avait largement mérité. Elle retira ensuite la longe de travail et remis les rênes au gris avant d'enfiler sa bombe, ses gants et de l'emmener droit vers le manège où la fin du débourrage aurait lieu!

Manège

05/01/19

Valiant avait bien grandit, il n'était pas encore très musclé car il ne travaillait pas encore mais il avait dors et déjà un corps d'athlète, de belles allures et un certain potentiel en obstacle qu'il tenait de ses deux parents. Le problème consistait en son caractère qui n'avait fait que s'affermir au fur et à mesure du temps. Néanmoins il était intelligent et aimait faire de son mieux, alors tout devrait bien se passer, enfin il l'espérait. Quoi qu'il en soit il était grand temps de commencer son débourrage et Tedrick était impatient de voir comment le gris se comporterait!

Pour que tout soit impeccable il commença par récupérer l'équipement acheté au gris ainsi que sa longe de travail et sa chambrière, puis les déposa dans le rond de longe qui serait leurs première étape. Il fit ensuite demi-tour pour ramasser sa boîte de pansage et attraper le licol du gris avant de prendre la direction du box qu'occupait le gris. Là, il le salua d'un appel amical avant d'entrer et de lui caresser le chanfrein. Il ne s'attarda pas plus que ça et ouvrit la boîte de pansage pour en sortir l'étrille en caoutchouc et commencer à étriller la robe du gris qui n'était pas vraiment sale mais plutôt poussiéreuse.

Tout en lui parlant et en prenant son temps il poursuivit tranquillement son pansage avec la brosse dure et la brosse douce. S'en suivit le cure-pied, donnant ses sabots sans protester, jouant avec la paille de sa litière du bout du nez. Il termina par démêler la queue de l'étalon. Ses crins étaient taillés en brosse et n'étaient donc pas vraiment sujet aux noeuds. Content que l'étalon soit resté sage il lui tendit une friandise et le licola avant d'ouvrir la porte et de l'inviter à le suivre dans l'allée de l'écurie, direction le rond de longe où la première partie du débourrage aurait lieu.

Le chemin se passa sans encombre, et arrivé dans le rond de longe l'étalon se montra très intéressé. Il était plutôt curieux et observa tout autours de lui, sans pour autant se montrait inquiet ou irrespectueux. Après quelques tours de pistes en main pour tout lui montrer et donc s'assurer qu'il ne s’inquiéterait pas. Ensuite il le guida vers le centre où était déposé le harnachement. L'étalon baissa la tête pour venir sentir les affaires posées au sol. Tedrick le laissa faire, et attrapa finalement le tapis pour le présenter à Valiant.

L'étalon approcha et vient sentir l'objet de plus pré avant de donner de petits coups de nez dedans. Content Tedrick lui offrit une friandise et déposa le tapis sur le dos de l'étalon qui se contorsionna pour regarder ce qu'il se passait avant de s'ébrouer, manquant de faire tomber le tapis. Tedrick recommença alors et cette fois-ci, l'étalon ne réagit pas. Il prit donc la selle et, comme avec le tapis, commença par bien lui montrer et lui laisser le temps de sentir et voir l'objet avant de le déposer sur son dos. Il dégarotta tranquillement et sangla de quelques trous pour éviter que la selle ne tourne et puisse l'effrayer. Il lui tendit alors une friandise qu'il prit joyeusement, encouragé à continuer à se montrer coopératif.

Pour terminer il attrapa le filet et le montra à l'étalon. A nouveau il prit le temps de bien lui laisser voir et sentir l'objet pour s'assurer qu'il n'était pas nocif, puis il se plaça à son côté et attacha le licol autours de son encolure avant de glisser présenter le mors au gris, une main dessous et l'autre lui chatouillant la commissure des lèvres pour l'encourager à prendre le mors. Il accepta et se mit à le mâchouiller tandis que Tedrick mettait en place le filet et attachait la sous-gorge et la muserolle. Il retira ensuite les rênes et attacha la longe de travail avant de se mettre au centre de la piste où il ramassa la chambrière.

Tranquillement il poussa l'étalon sur la piste avec l'objet, et il fallut quelques tentatives avant qu'il comprenne qu'il devait rester sur la piste et non tenter de revenir au centre auprès de son cavalier. A ce moment là il lui laissa faire quelques tours de pistes au pas, afin de l'échauffer et s'assurer qu'il avait bien comprit qu'il n'avait pas à revenir le voir, et, sentant le gris à l'aise, commença à lui demander de repasser à l'arrêt, abaissant la longe et disant "Oh Oh....". Il fallut quelques secondes à l'étalon pour s’immobiliser, mais une fois fait reçu beaucoup de mots doux et de paroles encourageante. Petit à petit Tedrick lui demanda de plus en plus de transitions montantes et descendantes, pour qu'il puisse bien intégrer la demande, et fini par lui demander un changement de main, lui barrant la route avec la chambrière et disant "Valiant, tourne!".

L'étalon hésita un peu avant de faire demi-tour et se remettre au pas à l'autre main. Comme précédemment Tedrick commença par le laisser marcher sur la piste pour qu'il puisse s'échauffer correctement, et une fois bien à l'aise lui demanda des transitions montantes et descendantes, qu'il réalisa très bien, avant de finir par lui faire faire quelques changements de main pour la forme et s'assurer qu'il avait bien comprit. Suite à quoi il lui demanda de prendre le trot en le poussant avec la chambrière et lui dictant l'ordre vocal associé.

L'étalon prit le trot avec plaisir, content de se dégourdir les membres et se réchauffer un peu. Comme précédemment au pas Tedrick le laissa s'échauffer tranquillement, sans rien demander de spécial, et une fois suffisamment échauffé lui demanda quelques transitions comprenant l'arrêt. Tedrick était très fier du gris qui se montrait très coopératif, à voir comment il serait une fois sur son dos. Enfin, après plusieurs tours et plusieurs transitions, lui demanda un changement de main pour répéter les mêmes exercices à l'autre main, ajoutant quelques changements de main par-ci par-là.

Pour finir cette séance de longe Tedrick lui demanda de prendre le galop, le poussant avec la chambrière en disant "Valiant, gaaaalop". L'étalon fit un petit bond vers l'avant avant de s'installer dans un bon galop énergique et révélant toute la puissance de l'étalon qui serait surement une bombe à l'obstacle comme ses parents! Enfin, il lui redemanda de passer au trot et le laissa souffler avant de lui demander de changer de main et de lui demander un dernier tour de galop qui se passa tout aussi bien.

Tranquillement il le repassa au trot et le laissa souffler un peu et reprendre une allure moins speed avant de le repasser au pas puis à l'arrêt. Il l'invita alors à le rejoindre, et lui retira la longe de travail afin de remettre les rênes. Il déposa ensuite le tout avant d'enfiler sa bombe, ses gants et d'emmener le jeune entier vers le manège où la fin du débourrage aurait lieu!

Manège

07/01/19

Lorsque nous arrivions dans le rond de longe je fermais derrière nous, autant éviter de laisser le froid nous glacer le sang plus longtemps, je ne voulais pas finir en sorbet vivant! Il me suffit de faire un geste de la chambrière pour que Roméo s'installe dans un bon pas autours de moi, habitué à mes demandes et à être longé. Certaines personnes ne longeaient pas souvent leurs chevaux, moi je trouvais qu'une séance par semaine c'était déjà ça, alors chaque semaine lui et Cartoon avaient droit à une petite longe, ce qui ne leurs faisaient pas plus de mal que ça!

Je le laissais donc marcher, et une fois à l'aise et suffisamment détendu à cette main là, lui demandais de prendre le trot d'une simple commande vocale. Fidèle à lui même il traîna les pieds et faillit même caler. C'était un cheval de nature très calme mais aussi un peu trop pépère parfois, un vrai flemmard! Je le bougeais donc en claquant la langue et le motivant à avancer, puis lui demandais de repasser au pas en lui balançant des compliments.

Il sembla apprécier, plissant les yeux et agitant les oreilles. Je souriais et le laissais marcher avant de lui redemander de prendre le trot, ce qu'il fit sans plus protester que ça. Flemmard, mais coopératif! Je lui demandais régulièrement des transitions pour le garder vers l'avant et le réveiller, et une fois prêt lui demandais de prendre le galop. Il me fallut le pousser avec la chambrière pour obtenir un départ, monsieur faisant mine de ne pas comprendre, mais après un bon tour de petit galop mollasson je le laissais trotter.

Pour la forme je lui demandais une dernière fois de galoper, ce qui fut un lamentable échec vu la lenteur de ses foulées. Normalement le froid piquait les fesses et les poussaient à s'activer, mais là Roméo semblait plutôt dans une phase d'hibernation. Je soupirais et riais à cette idée, avant de l'immobiliser tranquillement et le rejoindre pour lui caresser l'épaule et changer la longe de main. Je recommençais à l'autre main tranquillement, prenant toujours mon temps, et son temps, puis décidais d'arrêter là dessus, de toute façon vu son état larvaire, il ne ferait pas grand chose de plus.

Je l'arrêtais donc et le rejoignais pour lui tendre une friandise, qu'il prit sans hésiter. Je frottais ensuite mon poing sur son toupet en le gavant de mots doux, et finissais par le ramener à l'écurie où il serait à l'abris et dans un boxe confortable où il pourrait être tout à son aise, comme un petit prince en somme!

Ecurie

12/01/19

Lorsque nous arrivions dans le rond de longe j'attendais un petit peu, de voir comment la jument se comporterait. Très rapidement elle se redressa, oreilles en avant, et observa autours d'elle avant de se détendre un peu. Je caressais et décider de porter plutôt ma séance vers un peu de travail à pied. J'avais certe prévu de la travailler en longe mais j'avais quartier libre et autant en profiter pour la découvrir un peu, de plus au fur et à mesure je pourrais surement faire un peu de désensibilisation avec elle.

Pour l'échauffer je prenais ses membres, avec son accord, le but n'étant pas de les prendre de force. J'étirais lentement ses antérieurs devant elle avant de les plier tout aussi doucement. La jument se contenta de me regarder faire avec curiosité sans se crisper ou s'inquiéter. Je lui tendais alors une friandise et étirait ses postérieurs avant de la juger prête. J'attrapais alors le stick pour m'aider et poussais légèrement ses postérieurs.

Rapidement, elle déplaça ses hanches en croisant ses postérieurs. Je caressais, plutôt contente d'elle, et recommençais, d'abord toujours à gauche, puis à droite. Liquor Lips se montrait très intriguée et joueuse, c'était une partie de sa personnalité que je découvrais, elle qui se donnait tellement lors du travail monté je découvrais une jument amusante et ça me faisais plaisir, Tedrick devait vraiment s'éclater avec elle.

Comme les déplacements de hanches étaient bien acquis, logique pour une jument de son âge après tout, je décidais de recommencer les mêmes procédés, cette fois-ci avec les épaules. Au début la jument fit un petit pivot avec les antérieurs de côté. Je rassurais alors et la remettais droite avant de recommencer en la poussant un peu pour qu'elle puisse comprendre. Ainsi je lui tendais une friandise, très contente, et recommençais, toujours à main gauche, pour qu'une fois bien à l'aise je recommence de l'autre côté.

Liquor Lips s'appliquait à bien faire mais semblait s'impatienter, visiblement le travail à pied n'était pas une discipline qui l'intéressait tant que ça. Je caressais une dernière fois son chanfrein et lui tendais une friandise avant de retirer la longe pour la laisser libre. Très rapidement elle s'éloigna et fit le tour de l'installation, nez au sol, avant de s'arrêter vers le centre et de gratter le sable de son antérieur. Elle chercha son équilibre et s'allongea lentement avant de se rouler avec conviction, jetant ses postérieurs dans l'air dans la foulée avant de se relever et de s'ébrouer en renâclant.

Oreilles en avant et tête haute elle me regardait avant de se mettre à trottiner. Amusé je me déplaçais un peu partout en marchant et elle ne tarda pas à venir me suivre dans un pas pressé. Je souriais et tendais une friandise avant de me mettre à trottiner, bientôt imitée par la grande selle français qui agitait les oreilles en soufflant un air chaud dans mon cou. Je me retournais brusquement et nous jouions à chat dans l'enclos avant de décider de la laisser là dessus.

Je frottais mon poing sur son chanfrein et remettais la longe avant de l'emmener vers l'écurie où je pourrais un peu m'occuper d'elle, avant de poursuivre mes occupations de la journée.

Ecurie

15/01/19

A peine arrivée dans le rond de longe qu'Isaac me prenait les membres un à un pour les étirer devant moi. Habituée je me laissais faire sans protester puis acceptée la friandise qu'il me tendait, contente d'avoir une gourmandise, ce qui faisait toujours plaisir en soit. Après ce petit étirement il commençais tout de suite à me pousser les postérieurs. Je connaissais déjà parfaitement la demande et croisais les postérieurs en me déplaçant, plissant les yeux sous a la caresse qu'il m'offrait.

On recommençait sa plusieurs fois, à droite et à gauche. Je m'appliquais pour lui faire plaisir, puis nous faisions de même avec les épaules. Peu à peu il diminuait la force de la pression, ce qui ne m'empêchais pas de comprendre parfaitement ce qu'il attendait de moi. Nous faisions ensuite quelques exercices basiques comme viens et recule avant de passer aux choses sérieuses.

Rapidement il s'éloigna pour revenir avec une barre qu'il déposa au sol. Je sentais tous mes muscles se tendre, l'angoisse monté mais je m'obligeais à rester calme, cette barre n'allait pas me tuer je suppose. Je venais m'en approcher, mais lorsque je la touchais du bout du nez je ne pu réprimer un frisson. Isaac reprit ma longe et l'enjamba, m'invitant à le suivre. J'hésitais, les oreilles tantôt en avant tantôt en arrière, tendue je refusais de bouger.

J'aurais aimé lui faire plaisir mais le stress était plus fort et finalement je céda, enjambant la barre en levant aussi haut les membres que possible pour ne pas la toucher. J'eu droit à beaucoup de caresse et de friandise et tranquillement je me détendais. On refit beaucoup de passage aux deux mains, et après un moment je commençais à me décrisper un peu. Je sentais un peu la confiance revenir en moi.

Isaac s'éloigna à nouveau et revient avec deux plots minuscule pour former un petit obstacle avec cette barre posée au sol désormais relevé de quelques minuscules centimètres. Loin d'être stupide je comprenais vite de quoi il retournait et je commençais à nouveau à me tendre. Au début il m'était impossible de m'approcher et je résistais de toute mes forces, et après un moment, j'acceptais de passer. Je la franchis au trot, faisant un bon prodigieux pour ne pas toucher l'obstacle qui m'avait causé bien des douleurs dans le passé.

Je savais qu'Isaac n'était pas comme ces hommes, mais comment oublier ce que l'on m'avait fait? Et si il faut c'était une de ses barres douloureuses qui se relevait brutalement ou qui me blessait les membres dès que je la touchais. Cet objet était vicieux et dangereux, et je voulais mettre autant d'écart que possible entre moi et la chose. Tête basse je me mit à gratter le sol avec anxiétés, j'eu droit à plusieurs caresses et quelques friandises à nouveau, puis il rangea l'objet où il l'avait trouvé et nous rentrions ensemble à l'écurie, soulagée que cela soit fini.

Ecurie

18/01/19

dispositif mis en place:

Arrivé dans le rond de longe je commençais par me mettre au centre du cercle, poussant Roméo avec la chambrière pour l'inciter à se placer au pas sur un cercle. Habitué il se déplaçait relativement droit sur le cercle et gardait toujours un oeil et une oreille attentive dans ma direction, prêt à répondre à la moindre de mes demandes, néanmoins pour le moment je me contentais de le laisser marcher sans rien lui demander d'autre que de garder une allure relativement constance. C'est une fois qu'il est assez à l'aise que je lui demande de prendre le trot uniquement à la voix. L'hongre réagit rapidement, trottant sur la piste sans pour autant être très vif dans ses mouvements.

Au début comme au pas je me contentais de le laisser trotter pour bien l'échauffer et ne pas commencer les exercices sans avoir bien réveillé tous ses muscles. Je lui demandais ensuite beaucoup de transitions pas-trot trot-pas, et mon petit Roméo s'en sortait très bien. Il avait ce côté très agréable d'être très sensible à la voix du cavalier, autant à pied que monté d'ailleurs! Ainsi après l'avoir bien échauffé je finissais à main droite par lui demander de prendre un petit galop de travail qui ne posa aucun soucis à Roro bien qu'il ne soit pas des plus rapide. Je le repassais alors au trot puis au pas pour le laisser reprendre son souffle tranquillement, puis l'immobilisais. Je le rejoignais sans plus tarder pour changer la longe de main et recommencer étape par étape à l'autre main.

Maintenant que ses muscles étaient échauffés et qu'il était semblait plus ou moins réveillé, je décidais de commencer la séance un peu plus poussée que j'avais prévu pour lui. En effet je prévoyais de travailler la gestion des transitions intra et inter allures ce qui permettraient, en plus de lui faire bouger ses fesses rondouillardes, permettrait d'assouplir son dos, ce qui ne pouvait pas lui faire du mal, au contraire! Ainsi je plaçais quatre porte de plot en cercle à équidistance qui nous permettrait d'avoir des repères pour les transitions, puis me plaçais au centre. Je poussais le blanc sur le cercle et le mettait au pas avant de, à la première porte, lui demander de prendre le trot de travail, l'encourageant beaucoup à l'aide de la voix.

Roméo s'exécuta, je veillais à ce qu'il garde une bonne impulsion et finalement, à la porte suivante, lui demandais d'adopter un trot moyen. Cela fut peu concluant vu que le blanc hésitait et perdait en franchise dans ses foulées et sa transition. Je rassurais d'une voix douce, et dès la porte suivante redemandais un trot de travail, qu'il prit, et la porte suivante reprendre le pas, ceci en boucle, d'abord toujours à main droite. Au début il ne fallait pas se voiler la face, je sentais la difficulté de Roméo, surtout dans la réactivité lors des demandes, néanmoins il n'était pas distrait mais s'emmêlait les sabots. Au lieu de me fâcher ce qui n'aurait en rien aidé mon poney, j'essayais de formuler mes demandes plus clairement tout en m'aidant de la posture du corps en plus de la voix et de la chambrière.

Après plusieurs tentatives et après avoir trouvé la bonne mesure dans mes demandes cela devient relativement plus simple, pas parfait mais je sentais son envie de bien faire et son implication dans l'exercice, je lui demandais toujours la même chose en somme, et Roméo sembla se familiariser un peu plus avec le principe de l'exercice, anticipant presque mes demandes. Je décidais de le repasser au pas tranquillement pour le laisser souffler, le pauvre poney ne cessait de faire des tours et des tours avec seulement peu de pas et beaucoup de trot. En fait l'exercice était assez fractionné et donc demandait assez de souffle et de réactivité de Roméo, qui avait le premier, pas l'autre. Quoi qu'il en soit, une fois reposé, je changeais la longe de travail de main et répétais l'exercice ainsi.

La main gauche se passa bien mieux, maintenant familiarisé avec ce que je lui demandais, il se montrait plus franc dans les transitions et je ne pouvais que l'en féliciter. Au final je décidais de ne pas plus compliquer l'exercice puisqu'il avait déjà eu beaucoup de difficultés au début, en revanche je décidais de garder cet exercice de côté pour le retravailler plus tard, ce qui ne ferait pas de mal à Roméo! Je décidais donc d'arrêter là et lui tendais deux friandises qu'il savoura avant de le ramener à l'écurie.

Ecurie