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Sam 19 Jan - 13:41
Débourrage 1/2
Roxanne & Tedrick
19/01/19
Aujourd'hui il était temps pour Roxanne de commencer son débourrage, la belle passait ses journées au pré avec les copains et ne faisait pas grand chose, seulement il fallait bien s'y mettre à un moment donné et c'était venu le moment pour elle. Pour que tout se passe bien je récupéré son équipement ainsi qu'une longe de travail et ma chambrière que j'emmenais au rond de longe, puis je prenais ma boîte de pansage et me dirigeais vers son boxe où elle venait de finir la ration que j'avais distribué aux chevaux du domaine. Elle reconnu rapidement mes pas et passa la tête par l'encadrement de la porte, oreilles en avant, s'attendant probablement à partir au pré comme chaque matin une fois leurs rations distribué, seulement malheureusement pour elle elle allait travailler cette fois-ci! Je lui offrais quelques caresses sur le chanfrein et mots doux avant de me glisser à l'intérieur du boxe et de commencer à la panser.
J'attrapais mon étrille en caoutchouc et la brossais avec énergie de manière circulaire pour faire partir la poussière. Elle aimait bien se rouler dans son boxe et donc en récupérer un maximum, puis je la bouchonnais. Comme toujours elle appréciait qu'on s'occupe d'elle et se laissait faire sans rechigner, au contraire, elle plissait les yeux et se détendait sous le contact des brosses. Je finissais alors par la brosse douce que je passais sur les parties plus sensibles comme les membres, le ventre, et la tête que je faisais avec une brosse de tête spéciale beaucoup plus douce et avec des poils plus fins. Une fois le corps propre je lui demandais les pieds pour les curer tranquillement, elle ne fit pas d'histoire pour me les donner et j'achevais mon travail avec la brosse à crin avec laquelle je démêlais sa queue et sa crinière, une fois le débourrage terminé j'en profiterais pour lui faire une crinière en brosse qui lui conviendrait parfaitement et qui lui irait surement très bien!
Roxanne prête et brillante de propreté je la licolais, se laissant faire sans poser d'histoire, et l'emmenais jusque dans le rond de longe dans lequel elle n'avait été qu'une ou deux fois pour la lâcher et la familiariser avec l'endroit dans le but de la mettre en confiance lors du débourrage. Elle me suivit alors sagement, faisant des foulées énergiques, mais piqua sa curiosité lorsque nous ne nous dirigions pas vers les paddocks mais plutôt vers le rond de longe. Amusé je tapotais son épaule et ouvrais la porte pour l'inviter à entrer dans l'installation. Là toute son attention se concentra sur l'équipement présent au centre de la pièce. Je lâchais un peu de longe pour qu'elle vienne voir et sentir l'objet par elle même, ce qu'elle fit, plutôt curieuse de nature. Je caressais son épaule en félicitant beaucoup, puis attrapais le tapis blanc délavé que je lui montrais.
Rapidement Roxanne s'approcha pour venir le sentir de plus prêt, chargé d'odeurs de différents chevaux passés avant elle. J'attendais qu'elle soit parfaitement confiante et sereine avant de le poser avec délicatesse sur son dos. Elle se retourna avec curiosité, les oreilles pointées vers l'objet, mais se détendit rapidement sous les caresses et les mots doux que je lui disais. Puisqu'elle n'avait pas éjecté le tapis je caressais beaucoup, très content d'elle, puis lui tendais une friandise. J'attendais qu'elle ai fini de se régaler pour attraper la selle que je lui montrais à nouveau. Là encore elle s'approcha pour sentir l'objet chargé d'une odeur de cuir distinctive. Les oreilles pointées vers l'objet et le nez en train de sonder la selle, je la laissais faire, puis je la posais délicatement sur son dos. Elle batit l'air de la queue, mais ne réagit pas plus que cela. Content d'elle je caressais et dégarottais pour éviter les frottements avant de sangler de quelques trous, juste assez pour que la selle ne tourne pas et ne lui fasse pas peur ou pire ne la blesse lorsqu'elle bouge. Je félicitais alors d'une friandise qui fut la bienvenue, puis attrapais le filet. J'attachais alors le licol autours de son encolure et me plaçais à sa gauche, lui présentant le mors, une main dessous pour l'aider à le glisser dans sa bouche, l'autre chatouillant la commissure des lèvres pour l'encourager à le prendre. Grâce à un fort pouvoir de persuasion mais aussi parce qu'elle voulait toujours faire de son mieux, elle obtempéra rapidement et se mit à mâchouiller le mors tandis que je mettais les oreilles entre le frontal et la tétière puis attachais sous-gorge et muserolle. Je félicitais beaucoup et la laissais s'habituer au mors dans sa bouche. Etant une pouliche j'avais choisi pour elle un mors à double brisure en plastique, aussi doux que possible en somme.
Une fois en confiance j'entortillais les rênes et plaçais la longe de travail, puis je commençais à la faire marcher en main sur la piste tranquillement pour l'habituer, et une fois plusieurs tours effectués m'éloignais progressivement vers le centre du rond de longe. Comme beaucoup de jeunes chevaux elle chercha à me rejoindre, je la poussais alors fermement mais gentiment vers le cercle, et ce plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle comprenne que sa place était sur le cercle et qu'elle n'avait pas le droit de venir me rejoindre. Elle ne se vexa pas et se contenta d'obéir, avançant avec enthousiasme, pleine d'envie d'apprendre de nouvelles choses, ce que je ne pouvais qu'apprécier! Je lui lançais alors un compliment et la laissais bien marcher avant de lui demander un premier arrêt. Je me positionnais légèrement en avant de son épaule et lui demandais l'arrêt d'une voix calme et douce, abaissant la longe pour l'aider à comprendre ce que j'attendais d'elle. Après quelques foulées où elle ralentissait, elle s'immobilisa. Je félicitais vocalement et lui laissais quelques secondes d'arrêt en lui faisant clairement qu'elle ne devait pas me rejoindre ni bouger, puis lui redemandais de prendre le pas. Une fois fait je lui redemandais d'avancer, et petit à petit commençais à lui demander de plus en plus de transitions pas-arrêt arrêt-pas. Sentant la jeune jument être de plus en plus à l'aise avec l'exercice je décidais de lui demander de prendre le trot, me mettant légèrement en arrière de son épaule en lui demandant le trot d'une voix franche et ferme, la poussant également avec la chambrière pour l'aider à comprendre ce que je lui demandais.
Avec plaisir Roxanne prit alors le trot sur la piste, comme précédemment au pas je la laissais faire sans plus l'embêter, le but était juste qu'elle trotte sur la piste sans rompre le cercle, essayer de me rejoindre ou ralentir. Seulement tout se passa bien, la queue en panache et les oreilles en avant elle avait envie de bien faire. Je félicitais beaucoup et encourageait vocalement, fier de la petite alezane, puis commençais à lui demander quelques transitions trot-pas et pas-trot. Pour le moment ses transitions n'étaient pas vraiment très franches et il lui arrivait d'hésiter avant d'agir, mais elle s'améliorait à chaque transitions et faisait de son mieux pour pouvoir me satisfaire. Plutôt content je félicitais alors beaucoup, puis décidais de finir à cette main par le galop. Je préparais donc ma demande avec le corps, la voix et la chambrière, puis lui indiquait de prendre le galop. Roxanne s'élança alors, pleine d'enthousiasme, jetant loin ses antérieurs, puis après deux tours la ramenait tranquillement au trot, levant haut ses membres. Je lui demandais une dernière transitions trot-galop-trot, puis l'arrêtais progressivement. Comme elle s'y attendait je lui tendais une friandise qu'elle dévora avec satisfaction, puis changeais la longe de main pour répéter étape par étape à main droite.
Finalement Roxannne avait bien travaillé, je retirais donc la longe de travail et jetais la chambrière dans un coin avant de démêler les rênes que j'avais préalablement entortillé, puis ressanglais de quelques trous avant de prendre la direction du manège où son débourrage pourrait s'achever par la monte aux trois allures!
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Dim 20 Jan - 17:41
Séance de longe
By Icon & Aspen
20/01/19
A peine étions-nous arrivés dans le manège que By Icon se mettait déjà au pas autours de moi, parfaitement habitué à être longé et sachant dors et déjà ce qu'il fallait faire. Je ne m'en plaignais pas et le laissais marcher tranquillement sur la piste, sans rien demander spécial, juste veillant à ce qu'il garde une allure régulière.
Lorsque ses muscles furent suffisamment échauffés, je lui demandais de prendre le trot à l'aide de la voix et de la position de mon corps. Il s'exécuta alors, tête haute et queue en panache, content de bouger ses fesses. Je souriais et le laissais trotter tranquillement, puis, une fois à l'aise, lui demandais quelques transitions montantes et descendantes.
Je finissais par lui demander de prendre le galop, il s'élança avec enthousiasme, levant même les fesses à quelques reprises, si bien que l'on avait du mal à imaginer qu'il avait déjà 20 ans et bientôt 21! Je le laissais ensuite souffler au trot et redemandais le galop pour quelques tours avant de l'immobiliser peu à peu. Je le rejoignais et changeais la longe de main pour répéter les mêmes demandes et bien le longer aux deux mains, puis je le lâchais.
L'étalon marcha un peu partout et se roula dans le sable avant de se relever et de s'ébrouer. Finalement je jouais un peu avec lui avant de remettre la longe et de l'emmener à l'écurie, ce n'était pas long mais c'était suffisant, et je n'allais pas l'embêter plus que nécessaire de toute façon.
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Dim 27 Jan - 22:49
Séance de longe
By Icon & Kristen
27/01/19
Le dimanche pour monsieur By Icon s'était longe, Tedrick étant encore en concours ce week-end j'avais décidé de m'en occuper, après tout je ne pouvais plus monter autant qu'avant à présent. J'avais donc préparé tranquillement l'étalon, qui s'était montré étonnamment prévenant envers moi, puis je l'avais emmené vers le rond de longe où je pourrais le faire se défouler un petit peu, après tout il ne travaillait plus beaucoup mais gardait toujours autant d'énergie et de volonté. Ainsi, lorsque nous entrions dans l'installation, il se mit immédiatement en cercle autours de moi, tête basse et engageant bien ses postérieurs sous lui.
Tout semblait incroyablement simple avec ce cheval qui connaissait déjà son métier sur le bout des doigts. D'ailleurs j'étais persuadé qu'il ferait un excellent maître d'école pour quiconque souhaiterait se perfectionner dans les disciplines de complet. Quoi qu'il en soit je le laissais marcher sur la piste sans rien lui demander, le laissant échauffer ses muscles tranquillement. Une fois bien échauffé je lui demandais alors de prendre le trot.
L'étalon s'élança avec énergie sur la piste, les oreilles bien en avant et la queue en panache. Je le laissais faire, même si il montrait une vrai envie de se dépenser il était inutile de brûler les étapes et de le faire galoper trop vite. Ainsi je le laissais trottiner autours de moi avant de demander quelques transitions pas-trot et trot-pas uniquement à la voix qu'il exécutait parfaitement, habitué aux ordres vocaux et parfaitement à l'aise avec ça.
Suffisament échauffé je lui demandais finalement de prendre le galop. Il s'élança avec enthousiasme, faisant plusieurs tours dans une allure souple et assez rapide. Il ne ressemblait vraiment pas à un papi, mais c'était une bonne chose de le voir si allant. Je le repassais ensuite tranquillement au trot, qu'il prit en rechignant, et nous fîmes ainsi plusieurs transitions avant de changer de main.
Toujours aussi énergique et enthousiaste il ne posa pas plus de soucis à l'autre main, se montrant toujours très à l'écoute et réactif. Je décidais donc d'en arrêter là et le lâchais pour qu'il puisse se défouler, se rouler et faire sa petite vie avant de le ramener à l'écurie où je m'occupais de lui pour ensuite le ramener au paddock, le laissant retrouver les copains.
Papy By Icon hyperactif ou propriétaire qui l'aime trop pour qu'il vieillisse ?
+ 3 en longe + 3
les deux? Maj (:
Misspalikoa
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Lun 4 Fév - 21:21
Débourrage 1/2
Black Swan & Tedrick
04/02/19
Aujourd'hui était un jour important, Black Swan s'en doutait bien, dès que Tedrick était apparut devant le boxe avec des objets qu'il n'avait jamais vu, il avait sentit son excitation et son impatiente. Les oreilles en avant il l'avait accueillit, curieux et pressé de savoir ce que son humain lui réservait pour cette journée. Il s'écarta sagement pour le laisser entrer puis frotta chaleureusement sa tête contre son torse. Amusé Tedrick l'avait repoussé avant de le grattouiller entre les oreilles. Il se laissa faire, plutôt câlin de nature, et plissa les yeux au contact des brosses sur son corps. C'était quelque chose qu'il avait toujours apprécié après tout. Il se laissa ensuite prendre les pieds sagement, ne s'appuyant pas trop sur Tedrick. Il patienta également le temps qu'il retaille sa crinière en brosse et démêle sa queue. Puis il porta son intérêt sur l'objet que l'humain lui tendait.
L'étalon se mit à observer avec intérêt et curiosité le tapis qu'on lui présentais. Il avait déjà vu l'objet de loin, lorsqu'il était à l'air de pansage ou même sur les chevaux qui passaient, mais il n'avait jamais eu l'occasion de le voir de si près. Il prit donc le temps de le sentir et de le toucher du bout du nez, se demandant bien ce à quoi il pouvait servir. Lorsqu'il vit que l'entier était détendu Tedrick déposa alors le tapis sur son dos, aussitôt Black Swan plia l'encolure pour venir voir le tapis qui était désormais sur son dos. Pour jouer il essaya d'attraper le tapis pour le jeter au sol. L'humain réprima un rire avant de caresser en disant "non" dès qu'il tentait de le mettre par terre pour jouer. L'étalon recula les oreilles, déçu, mais accepta volontiers la friandise qu'on lui tendait à présent.
Très rapidement il se concentra sur le nouvel objet qu'on lui présentait. Daprès l'humain cet objet se nommait "une selle". Il approcha son nez du gros objet, oreilles tendue vers l'avant et curieux. Une forte odeur de cuir s'en échappait mais l'objet n'avais pas l'air bien dangereux, au contraire. Intéressé il chercha à la mâchouiller, mais l'humain éloigna tout aussi vite la selle en disant "non" fermement. Vexé il baissa la tête, et se risqua à donner un coup de langue sur l'objet. Le goût n'était franchement pas bon et il tourna la tête, peut être que son humain avait raison, manger cette chose n'était probablement pas une bonne idée. Tedrick l'approcha alors de son dos et le posa par dessus le tapis avant de relever l'avant du tapis et de passer une sorte de lanière derrière ses épaules. Il plia l'encolure, curieux, regardant son humain "sangler". Il se laissa faire, attendant sa friandise plus qu'autre chose. Dès qu'il en eu l'occasion il dévora la douceur et attendit la suite des événements avec une curiosité à peine dissimulé.
Tedrick empoigna le dernier objet posé sur la porte. Black Swan, comme toujours, se montrait très intéressé et curieux, se demandant bien ce à quoi cela pourrait servir. Néanmoins, en bon élève attentif, il vient sentir et toucher l'objet, il était bien plus fin et petit que les deux autres mais sentait la même odeur de cuir que la selle. Néanmoins, l'étalon était plutôt confiant et le jeune homme se plaça donc à côté de lui. Il glissa un doigt dans la commissure des lèvres du noir. Gêné et chatouillé il ouvrit alors la bouche, et l'humain y glissa alors le mors. Le contact du fer froid dans sa bouche le fit tressaillir et il se mit alors à le mâchouiller, le faisant saliver. Pendant ce temps Tedrick mettait le reste du filet sur sa tête avant d'attacher la sous-gorge et la muserolle. Intrigué Black Swan agita les oreilles avant de lancer un regard vers Tedrick et descendre sa tête vers la poche du jeune homme. Tedrick sourit et lui tendit une friandise, l'entier essaya de le mâcher, plus difficile avec le mors que sans, mais il parvient néanmoins à l'engloutir. Une fois avalé il entortilla les rênes et plaça la longe de travail. Une fois fait il mit sa bombe et ses gants, puis il le guida vers le manège. L'étalon suivit dès lors sans se poser de question, intrigué par la suite des événements.
Ils arrivèrent alors dans le rond de longe. L'étalon connaissait déjà l'endroit, il y avait déjà été lâché et il savait qu'il pouvait se rouler et se défouler à l'abri du mauvais temps, mais cette fois-ci il avait comprit qu'il n'était pas là pour s'amuser mais pour tout autre chose, mais quoi? Tedrick s'installa au centre de l'endroit et le poussa avec la chambrière. Surpris il se décala de plusieurs pas, se demandant ce qu'il était en train de faire et ce qu'on attendait de lui. Tedrick recommença en disant "Black, marche". Frustré de ne pas comprendre l'étalon agita les oreilles, et après plusieurs essais où il hésitait, il se mit à marcher sur la piste, gardant un oeil et une oreille tournés vers l'humain, attendant la suite des événements, marchant autours de lui sagement bien que dans une allure assez rapide. C'était dans sa nature après tout.
Lorsque ses muscles furent bien échauffés et que l'étalon se montra plus à l'aise au pas autours de lui, Tedrick lui demanda un premier arrêt, abaissant la longe et disant "Ooooh Ooooh". Le noir hésita un peu avant de s'immobiliser, il n'avait pas énormément confiance en lui et il fallait toujours l'encourager, c'est ce que fit Tedrick qui le félicita chaleureusement, et après quelques secondes d'arrêt lui redemanda le pas en lui demandant vocalement en le poussant doucement avec la chambrière. Black Swan reprit alors le pas autours de lui, et après quelques mètres redemanda un second arrêt. Petit à petit il en demandait de plus en plus fréquemment, et l'étalon se montrait de plus en plus à l'aise avec la demande. Tedrick prenait toujours soin de bien le féliciter comme il fallait et de l'encourager, et lorsque l'arrêt fut maîtrisé, il lui demanda de prendre le trot à l'aide de sa posture, de la demande vocale associée et en le poussant avec la chambrière.
Avec énergie et enthousiasme l'entier s'élança au trot, la queue en panache et faisant des grandes foulées sans pour autant être si rapide, il avait seulement une grande amplitude en réalité. Comme précédemment au pas Tedrick laissait le temps à l'entier d'être à l'aise sur le cercle tout en échauffant ses muscles et ne pas le brusquer par la même occasion. C'est seulement une fois qu'il le sentit à l'aise qu'il lui demanda plusieurs transitions descendantes et montantes comprenant l'arrêt pour réviser les transitions et les demandes vocales. Il fut très heureux de voir que l'entier apprenait vite et s'intéressait à ce qu'on lui proposait. Il décida donc de finir avec la main droite en lui demandant de prendre le galop.
Tout en le poussant avec la chambrière il se redressa en disant "Black, gaaaalop". L'étalon hésita mais prit alors un petit galop, pas très rapide mais toujours avec une grande amplitude, fidèle à lui même. Tedrick le laissa alors galoper sur trois tours avant de le ramener tranquillement en trot en félicitant beaucoup. Il lui demanda alors un second et dernier galop, puis, une fois effectué, l'immobilisa lentement. Là il le rejoignit et lui tendit une friandise. Un peu plus habitué l'étalon dévora la friandise avec enthousiaste, puis se laissa faire tandis que l'humain changeait la longe de travail de côté, et ensemble recommencèrent étape par étape les mêmes exercices, cette fois-ci à l'autre main.
Black Swan était très volontaire et avait vraiment envie de bien faire, même si il nécessitait d'être beaucoup encouragé et récompensé à cause de son manque de confiance en lui. Néanmoins Tedrick était vraiment fier de lui et arrêta alors la séance là dessus. Il retira la longe de travail qu'il laissa dans un coin, puis enfila sa bombe.Sans plus tarder il désentortilla les rênes et emmena l'étalon vers le manège où la fin de la séance concernant la monte aurait lieu!
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Mar 26 Fév - 14:14
Débourrage 1/2
Echo & Tedrick
26/02/19
La journée promettait d'être ensoleillée, il faisait bon, le soleil réchauffait aisément ma peau et tout semblait baigné de lumière, un temps ravissant en somme. Cela me permettrait de travailler un petit peu à l'extérieur, notamment en carrière et pas enfermé dans le manège. Quoi qu'il en soit j'allais commencer mes activités avec Echo. Le jeune croisé avait fêté il y a peu ses 3 ans et il était donc temps que je m'occupe de son débourrage. Pour la suite je ne savais pas encore trop, soit un avenir plutôt sportive, soit dans la reproduction. Dans tous les cas les deux options étaient envisageable, et c'était plus facile car en tant qu'étalon il n'avait pas de mois d'arrêts, contrairement aux juments. Enfin bon, je réunissais tout ce dont j'avais besoin pour que cette séance se déroule le mieux possible, puis je déposais les affaires à l'air de pansage avant de retrouver le jeune Echo qui était couché, somnolant paresseusement dans son boxe.
Mon premier réflexe pour ne pas le surprendre avait été de l'appeler, mais pour le coup je me repris vite. Lorsqu'on est sourd, on entend pas. Je devais donc faire autrement pour attirer son attention. Je fouillais dans mes poches et en tirais une friandise. Il avait un odorat et une vue plus développées que d'autres pour compenser, et il remarqua aussitôt la douceur. Je souriais et lui caressais la joue tandis qu'il prenait la douceur et la dévorait avec plaisir. Je prenais ensuite le licol en cuir noir qui lui était attribué. Il y avait une petite plaque en métal sur le montant avec son nom gravé, puis le licolais. Gentil comme tout il se laissa faire, et je pu alors l'emmener sans plus tarder vers l'air de pansage où je commençais par l'attacher avant de le panser vite fais bien fais. C'est uniquement lorsqu'il resplendissait de propreté que je décidais donc de commencer notre séance.
J'attrapais le tapis en tissu et le présentais à l'étalon qui approcha tout de suite son nez, oreilles en avant, pour venir le voir et le sentir, et même le toucher d'un peu plus près. Au début il réprimait un frisson dès qu'il entrait en contact avec le tapis, mais à force de caresses rassurantes et de patience, il sembla assimiler l'idée que le tapis ne serait peut être pas si diabolique que ça, et se détendit. Je souriais et le caressais chaleureusement avant de glisser lentement le tapis sur son dos. A nouveau il frissonna et se retourna pour voir si le tapis ne le mangerait pas, et se détendit sous mes caresses rassurantes. Je ne pouvais pas lui parler, puisqu'il n'entendait pas. Je lui tendais alors une friandise pour qu'il comprenne que c'était bien et que c'était ce que j'attendais de lui, puis attrapais la selle. Comme précédemment avec le tapis je prenais bien le temps de lui montrer l'objet, qu'il ne soit pas surpris plus tard. Je le laissais voir, sentir et toucher à sa guise, jusqu'à ce qu'il soit plus détendu. Je souriais et, lorsqu'il fut prêt, déposais délicatement la selle sur son dos. Il se retourna en frissonnant mais ne réagit pas plus que cela. Je caressais le bout de son nez puis dégarottais pour sangler de quelques trous, afin que la selle ne tourne pas. Il fut surpris mais ne réagit pas non plus, je lui tendais alors une friandise et terminais avec le filet. Dans un premier temps j'attachais le licol autours de son encolure, puis attrapais le filet. Je commençais par bien lui montrer, tout en le laissant voir, sentir et toucher, puis me plaçais à son côté et chatouillais la commissure de ses lèvres avec l'index tandis que je gardais mon autre main sous le mors. Dès qu'il ouvrit la bouche j'y glissais le mors en plastique et le laissais mâchouiller tandis que je mettais le reste en place et attachais sous-gorge et muserolle. Inutile de lui donner une friandise tout de suite, je préférais le laisser s'habituer à avoir le mors dans la bouche. Néanmoins je flattais son épaule puis entortillais les rênes pour y mettre la longe de travail. C'étant laissé faire je caressais, puis prenais ma bombe avec moi, enfilais mes gants, attrapais la chambrière et emmenais l'intéressé vers le rond de longe où nous allions voir justement la longe aux trois allures.
Il fallait l'admettre, cette étape m'inquiétait plus que les autres, car je n'avais pas la voix pour l'aider dans les demandes, seulement la chambrière et mon corps. En y repensant, la solution était peut-être là justement! Quoi qu'il en soit, je déposais la bombe dans un coin et commençais par faire marcher l'entier blanc sur la piste, pour qu'il s'habitue à l'endroit et soit en confiance. C'est seulement après l'avoir bien mis à l'aise avec l'installation que je rejoignais doucement la piste en le repoussant avec la chambrière à chaque fois qu'il essayait de se rapprocher de moi. Echo n'était pas stupide, il ne fallut pas très longtemps pour qu'il comprenne qu'il devait rester à sa place, et moi à la mienne. C'était déjà une très bonne chose! Je souriais et le laissais alors marcher sur la piste sans lui donner plus d'indication, je veillais seulement à ce qu'il garde une allure à peu près constante, je ne lui en tenais pas trop rigueur vu qu'il était en plein apprentissage, mais également qu'il reste sur le cercle, cercle à peu près rond, c'était bien suffisant pour cette première séance.
L'orsque l'entier blanc fut bien à l'aise au pas et connecté avec moi, je commençais à voir les arrêts. J'abaissais la longe en pointant le sol. J'espérais que l'entier comprendrait qu'en abaissant le doigt vers mes pieds je voulais dire "ralentit". Dans tous les cas, il faudrait un petit moment pour qu'il comprenne bien. Après quelques essais plus ou moins fructueux, l'étalon sembla comprendre ce que j'attendais de lui et réagissais bien plus vite et mieux à mes demandes d'arrêt. Parfois il gigotait un peu à l'arrêt, mais il était facile de le remettre à sa place et donc de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à le faire. C'est, lorsque l'arrêt fut enfin acquis, que je décidais de lui demander de prendre le trot pour la suite de notre séance qui, je trouve, ce déroulait très bien!
Echo ne se fit pas prier pour adopter le trot, levant haut ses membres dans une belle allure énergique et cadencée, souple aussi. Je le laissais trotter sur plusieurs tours, le temps qu'il échauffe correctement ses muscles et qu'il se mette bien à l'aise sur le cercle autours de moi, inutile de le brusquer après tout, nous prenions notre temps. C'est seulement lorsque je le sentis bien au trot que je commençais à demander quelques transitions montantes et descendantes, m'aidant toujours de la chambrière et de la longe. A défaut de ne pouvoir utiliser la voix j'utilisais mes mains, lorsque je lui demandais une transition descendante je montrais le sol du doigt, et lorsque c'était une transition montante je levais le doigt vers le ciel. Comme il était sourd il compensait avec la vue et l'odorat, et il n'avait pas tardé à se focaliser sur ma gestuelle. Petit à petit mon petit language des signes arrangé avait semblait faire tilt chez lui et j'avais l'impression qu'il avait bien comprit ce que j'attendais de lui. C'était un peu "bête et facile", mais cela marchait!
Je finissais à main droite avec le galop, je le poussais avec la chambrière tout en m'aidant de la posture du corps et en levant le doigt vers le ciel. Le blanc ne tarda donc pas à se préparer et, dans un mouvement de balancelle, prendre un bon galop souple et énergique. Je le laissais alors galoper sur deux tours sans rien lui demander de plus que de garder une allure constante, puis le repassais tranquillement au trot. Je ne pouvais le féliciter à la voix, je me contentais de lui sourire, puis lui redemandais un dernier galop, qui se passa tout aussi bien que le précédent. Je le ramenais alors à moi et félicitais d'une friandise et de beaucoup de caresses avant de changer la longe de main et de recommencer étape par étape ce que nous avions fait, dans l'autre sens. Cela me permit de voir à quel point Echo retenait vite les choses et s'impliquait pour faire de son mieux, ce qui ne pouvait que m'arranger! Bien sûr, une fois la séance finit, je caressais et retirais la longe de travail avant de désentortiller les rênes et de mettre ma bombe, direction le manège!
+ 10 en débourrage + 2 en confiance + 1 en soins + 5
MAJ
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Mer 13 Mar - 17:44
Débourrage 1/2
O'Top Calimero & Tedrick
13/03/19
Il y a quelques jours O'Top avait fêté ses 3 ans et pourtant il n'avait cessé de m'impressionner. Le peu de fois où je l'avais vu sauter en liberté dans le manège, j'avais découvert l'étoffe d'un fabuleux cheval de grand prix! Avant de lancer sa carrière il fallait passer au débourrage, et c'est donc ce que nous allions faire. J'avais donc récupéré les affaires de l'entier avant de le rejoindre dans son box. L'étalon était aux aguets depuis le matin. Il m'avait vu sortir Décaféiné et ne cessait d'observer les allés et venus depuis. Je souriais et lui caressait le chanfrein avant de me glisser à l'intérieur et lui offrir un pansage énergique, puis je commençais la séance sans plus tarder avec le port du harnachement qui, je l'espérais, ce passerait bien.
J'attrapais le tapis bordeaux et le présentais à O'Top qui tendit son nez pour venir le sentir avec intérêt. Je le laissais faire, lui donnant tout le temps nécessaire pour se mettre en confiance et se familiariser avec l'objet. Lorsqu'il se détendit je déposais le tapis en douceur, O'Top se tourna alors vers le tapis qu'il pinça avec ses lèvres. Je caressais et lui tendais une friandise qu'il prit avec plaisir, puis j'attrapais la selle en cuir. Il s'approcha et vient rapidement la sentir, la toucher et l'analyser, puis, lorsqu'il fut à l'aise avec la selle, la posais délicatement sur son dos avant de dégarotter un peu et sangler de quelques trous pour éviter qu'elle ne tourne. O'Top resta très sage, je lui donnais une autre friandise et lui laissais le temps de la finir avant de lui présenter le filet. Le bai montra de la curiosité, je lui laissais donc le temps de l'analyser sous toutes les coutures avant de me placer à son côté. Je glissais ma main sous le mors et glissais l'autre index dans sa bouche pour lui chatouiller la commissure des lèvres. Dès qu'il ouvrit la bouche j'y glissais le mors et mettais le filet en place avant d'attacher la sous-gorge, la muserolle et d'entortiller les rênes pour mettre la longe de travail et l'emmener au rond de longe.
Je laissais le temps à Calimero de faire connaissance avec les lieux, puis lorsqu'il fut plus à l'aise lui demandais de se mettre au pas autours de moi. Il fallut un petit temps à l'entier pour comprendre ce que j'attendais de lui, sans jamais m'impatienter je laissais le temps au jeune bai de comprendre ce que je lui demandais, et après un assez court instant il prit le pas autours de moi comme par magie. Je félicitais beaucoup, très fier de lui, et le laissais alors marcher autours de moi sans rien demander de particulier. Petit à petit O'Top semblait plus à l'aise dans l'exercice, je le laissais tout de même bien échauffer ses muscles et se détendre sur le cercle avant de commencer à lui demander un premier arrêt, abaissant la longe et disant "oooh oooh" d'une voix qui se voulait à la fois calme et ferme.
O'Top comprit plutôt vite et s'immobilisa, me regardant avec ses yeux intelligents et doux. Je félicitais à la voix et lui redemandais le pas à l'aide de l'ordre vocal associé tout en le poussant légèrement avec la chambrière. Il s'exécuta et petit à petit je lui demandais de plus en plus de transition montantes et descendantes, ce faisant l'entier se montrait plus à l'aise dans l'exercice et montrait plus d'assurance, ce qui me faisait très plaisir! Je le laissais alors marcher un peu avant de lui demander de prendre le trot en le poussant avec la chambrière :
• O'Top, troootter.
Le bai prit alors un trot énergique, levant haut ses genoux et trottinant la queue en panache, les oreilles en avant. Il faisait le fier et était beau à voir, je le laissais alors trotter sur la piste pour s'échauffer, il était brave ce jeune cheval. Je lui donnais beaucoup d'encouragement vocaux pour qu'il maintienne l'allure, et comme précédemment, après avoir fait plusieurs tours de piste au trot, lui demandais quelque transitions montantes et descendantes. Encore une fois l'étalon m'impressionné par sa réactivité, une fois la machine lancée on ne l'arrête plus comme on dit! Il comprenait vite et bien, et j'étais très fier de lui. Je décidais donc de finir avec le galop.
Je le laissais prendre un trot adapté avant de le pousser avec la chambrière en disant fermement "O'Top, gaaaalop". L'étalon agita les oreilles avant de prendre un bon galop énergique, faisant de grandes foulées énergiques et puissantes, il leva même un peu les fesses par plaisir de se défouler. C'est après quelques tours que je le ramenais au trot en félicitant beaucoup, puis redemandais un dernier galop avant de l'arrêter progressivement. Je le rejoignais alors et lui tendais une friandise qu'il mâchouilla. Pendant ce temps je changeais la longe de main et recommençais étape par étape à l'autre main pour m'assurer que l'étalon avait bien assimilé tout ce que je venais de lui enseigner, suite à quoi je l'emmenais au manège pour passer à la fin de ce débourrage
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Jeu 21 Mar - 16:51
Débourrage 1/2
Oups my darling & Tedrick
21/03/19
Oups avait bien grandit, elle devenait une belle et jeune jument pleine de charme, madame ayant troqué sa robe baie pour une robe grise pommelée. Aujourd'hui était un jour important, en effet j'allais la débourrer! C'était une étape importante dans sa vie et qui, je l'espérais, se passerait bien. Il n'y avait pour autant aucune raison pour que les choses se passent mal, mais un cheval c'était imprévisible et qui sait comment elle se comporterait. Dans tous les cas j'avais réuni les affaires de Oups my darling, posées sur le chariot, puis je me dirigeais vers son box où elle finissait sa ration tranquillement. Je la laissais finir son déjeuner avant de me glisser à l'intérieur pour la licoler et lui caresser l'encolure. Je lui indiquais alors de me suivre hors du box pour l'attacher à son anneau et la panser avec énergie pour lui rendre un maximum de blancheur et de la dépoussiérer au mieux. Une fois propre je commençais alors notre séance avec le port du harnachement.
J'attrapais le tapis blanc délavé et le présentais à Oups qui approcha rapidement son nez pour venir sentir et découvrir de plus près ce que je lui montrais. Elle prit un peu de temps à bien analyser et observer le tapis, curieuse depuis toujours. Rapidement elle se montra plus en confiance et je pu alors poser délicatement le tapis sur son dos. La grise frissonna au contact de l'objet et se retourna, pourtant elle resta très calme. Je lui tendis une friandise qu'elle ne put me refuser et lui caresser l'épaule le temps qu'elle termine avant d'attraper la selle de dressage en cuir noir que j'allais utiliser. A nouveau elle ne tarda pas à venir découvrir l'objet imposant que je lui présentais, d'autant qu'il portait une forte odeur de cuir caractéristique qu'elle ne connaissait pas encore. Elle était très enthousiasme à la vue de la selle et passa un bon moment à l'analyser sous tous les angles avant d'essayer de la mastiquer. Je lui retirais de la bouche, parce que premièrement ça ne se mangeait pas, et deuxièmement elle coutait assez cher pour ne pas se faire détruire par une jeune jument un peu trop curieuse. Néanmoins je caressais à nouveau avant de la déposer lentement sur son dos, dégarotter et sangler en moins de temps qu'il faut pour le dire. Au début elle se retourna pour mordiller la sangle pas vraiment habituée à avoir une lanière au niveau du passage de sangle. Je félicitais tout de même et la laissais se détendre avant d'attraper le filet. J'attachais le licol autours de son encolure puis me plaçais à son côté pour glisser un mors dans la commissure des lèvres et la chatouiller. Dès qu'elle ouvrit la bouche j'y glissais le mors, mettais le filet en place et attachais sous-gorge et muserolle. Je félicitais bien évidemment en caressant beaucoup, puis la détachais et l'emmenais vers le rond de longe où la suite aurait lieu.
Pas habituée à se déplacer avec l'équipement sa démarche était un peu grotesque au début, mais cela se calma tranquillement tout au long du trajet. C'est lorsque nous arrivions dans le rond de longe que je lui faisais faire un tour du propriétaire. Oups était déjà venu mais on ne savait jamais, je lui faisais donc faire un tour en main, puis commençais à m'éloigner petit à petit vers le centre en tentant de la garder sur la piste. A plusieurs reprises Oups tentait de me rejoindre, je la repoussais toujours gentiment mais fermement vers la piste avec la chambrière, et finalement elle comprit enfin ce que j'attendais d'elle, prenant le pas autours de moi en me surveillant d'un oeil et d'une oreille attentive. Je la laissais dès lors marcher sur la piste qui l'aidait à tracer un cercle à peu près rond, observant son allure. Oups se déplaçait avec une certaine grâce, preuve qu'elle serait une très bonne jument de dressage si elle le désirait et si nous travaillions dans ce sens. Elle était belle à voix et sa morphologie compact la rendait très belles à voir. Je l'imaginais bien en jument de complet, car non seulement elle était élégante, elle avait aussi de la force, de la puissance et l'endurance viendrait bien vite avec un peu de travail. Quoi qu'il en soit elle marchait depuis quelques minutes déjà, ses muscles réveillés je décidais de lui demander un premier arrêt, abaissant la longe et disant "Ooooh ooooh". Oups agita les oreilles, me regarda et hésita, je l'encourageais, répétais la demande deux ou trois fois et finalement elle s'exécuta. Je félicitais aussitôt avec des paroles encourageantes et des petits mots doux, puis lui redemandais de prendre le pas avec la demande vocale associée et la poussant avec la chambrière. La grise me regarda avec curiosité, sembla hésiter, agitant les oreilles et fouettant l'air de la queue, puis répondit positivement à ma demande. Je félicitais beaucoup, très fier d'elle, puis nous faisions quelques exercices de transitions montantes et descendantes. Au fur et à mesure Oupsi semblait prendre ses aises, les réponses étaient plus franche et elle se détendait. C'est uniquement lorsque les transitions pas-arrêt et arrêt-pas enregistrées que je décidais de passer au trot. Je la poussais avec la chambrière et la belle jument prit un trot énergique. Son allure était aérienne et déliée, quoi que cela pourrait s'améliorer avec du travail, personne ne naît parfait après tout, mais c'était très beau à regarder. Je la laissais repasser au pas en abaissant la longe et disant "Oups, au pas". Elle reconnut la demande vue précédemment et s'exécuta assez vite. Je félicitais bien évidemment et la laissais souffler un peu avant de, comme précédemment, demander fréquemment des transitions. Elle apprenait vite et n'eu aucun mal à enregistrer la demande, toujours motivée à bien faire et de bonne humeur. Je décidais de terminer avec le galop, je la poussais alors avec la chambrière en disant "Oups, gaaaalop". La jument agita les oreilles et s'élança dans une allure énergique et souple, si bien qu'elle avait l'impression de ne quasiment pas toucher le sol. Je la laissais faire quelques tours avant de repasser au trot tranquillement. Nous faisions quelques transitions montantes et descendantes galop-trot trot-galop pour que la demande soit bien comprise de sa part, puis je la repassais tranquillement au pas puis à l'arrêt petit à petit. Je félicitais et la rejoignais pour lui donner une friandise qu'elle savoura. J'en profitais pour changer la longe de main et recommencer étape par étape à l'autre main pour vérifier les acquis et travailler symétriquement des deux côtés. Puis, une fois la longe acquise et terminée, l'emmenais au manège où la fin de la séance aurait lieu.
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Dim 24 Mar - 18:29
Débourrage 1/2
Fantasize & Tedrick
24/03/19
Aujourd'hui j'avais pour intention de débourrer ma jolie Fantasize, la pie était actuellement au paddock avec les copines, je récupérais donc d'abord l'équipement de la jument que je déposais sur le chariot, s'en suivit des miennes, puis j'allais réserver ma place à l'air de pansage. Une fois fait je prenais la longe de la jument et me dirigeais d'un pas rapide vers le paddock. La jument jouait avec Oups, sa copine d'enfance, les deux juments se cabraient et se courraient après, mais il n'y avait aucun signe d'hostilité envers les deux puisqu'elles avaient les oreilles en avant et ne cherchaient pas à se blesser. Je restais accoudé quelques instants à la barrière à les regarder jouer, tandis que Roxanne et Liquor Lips s'approchaient avec amitié pour obtenir des caresses que je ne pouvais leurs refuser. J'appelais ensuite Fanta qui tourna les oreilles vers moi et trottina dans ma direction, suivit de sa copine. Je souriais et attrapais le licol de la pie bai pour accrocher la longe puis la faire sortir du paddock en évitant que la grise nous suivent. Elles échangèrent plusieurs hennissements sur le trajet mais rien de bien exceptionnel, et la grise fut vite hors de porté, la pie se tut donc. Je l’accrochais à l'anneau et attrapais ma boîte de pansage pour lui offrir un pansage complet qu'elle ne pouvait refuser. Je m'assurais que sa coupe en brosse ne repoussent pas trop vite, puis, une fois propre des pieds à la tête, commençais la séance avec le port du harnachement.
Je commençais par attraper le tapis bleu marine que je présentais à la jument pie. Curieuse comme tout Fanta approcha son petit nez en tendant les oreilles vers l'avant. Délicatement elle sentit le tapis, chargé d'odeur des autres chevaux l'ayant utilisé avant lui depuis son dernier lavage, puis donna des petits coups de nez délicats dedans. Je souriais et la laissais faire le temps qu'elle soit convaincu que le tapis ne la mangerait pas. Une fois fait je le déposais délicatement sur son dos et lui tendais une friandise. Je la laissais s'habituer un petit peu au tapis, puis lorsqu'elle commença à l'ignorer,attrapais la selle que je lui présentais. Comme précédemment elle prit beaucoup de temps à analyser l'objet sous toutes les coutures. Je la laissais faire le temps qu'il fallait, puis je déposais délicatement la selle sur son dos. Je dégarottais et sanglais rapidement, si bien que la pie eu un instant de réaction avant de se retrouver la sangle, n'ayant pas l'habitude d'avoir une lanière à cet endroit là. Je caressais son épaule et lui tendais une friandise avant d'attacher le licol autours de son encolure le temps de la laisser finir. Je caressais alors et me plaçais à son côté, le filet dans les mains. Je glissais un doigt dans la commissure des lèvres puis chatouillais pour qu'elle ouvre la bouche. Une fois fait j'y glissais le mors dans sa bouche et attachais muserolle et sous-gorge une fois le reste du filet bien en place. Très content d'elle je félicitais, puis prenais ma bombe, mes gants, une longe de travail et l'emmenais vers le rond de longe où la séance se poursuivrait.
Bien qu'elle connaissait déjà l'endroit je lui faisais faire un petit tour des lieux en main, la pie était curieuse mais très sage, je lui faisais faire quelques tours supplémentaires au pas avant de m'éloigner petit à petit pour rejoindre le centre de la piste. Au début l'ONC cherchait à se rapprocher de moi, à chaque tentative je la poussais donc avec la chambrière pour lui indiquer de se remettre à sa place. Je félicitais dès qu'elle cessa ses tentatives, ce qui montrait qu'elle avait comprit où était sa place. Dès lors je laissais alors la jument marcher autours de moi sans rien demander de plus, seulement qu'elle commence à échauffer ses muscles. Je l'encourageais vocalement de temps en temps pour qu'elle garde l'allure, et une fois bien à l'aise sur le cercle, je commençais à lui demander un premier arrêt. J'abaissais la longe en disant "ooh ooh". Au début la pie hésitait, il fallait un peu de temps pour lui faire comprendre, mais une fois réalisé je félicitais beaucoup. Nous faisions alors beaucoup de transitions pas-trot et trot-pas afin de l'habituer et de m'assurer qu'elle avait bien compris la demande. Une fois fait je décidais d'inclure le trot, je la poussais alors avec la chambrière en disant "Fanta, trootter". Elle s'exécuta rapidement, surtout aidée de la chambrière, et à nouveau je la laissais simplement trotter pour qu'elle échauffe ses muscles. Contrairement au pas les étrivières commencèrent à se balancer le long de se flancs, elle eu un petit sursaut au début mais sembla rapidement s'y habituer et oublier leurs présence. Bien évidemment je continuais de l'encourager beaucoup en lui parlant, et une fois bien habituée et détendu au trot, lui demandais des transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt. Très sage et volontaire Fantasize ne posait aucun problème, au contraire elle était vraiment adorable. Je décidais donc de terminer avec la main droite avec le galop. Je la poussais alors avec la chambrière en disant "Fanta, gaaalop". La jument prit le galop dans un mouvement de balancier et garda l'allure pendant deux tours, après quoi je lui demandais de repasser au trot. Je félicitais vocalement et la laissais souffler avant de redemander un dernier galop. Je l'arrêtais alors et la rejoignais pour lui tendre une friandise qu'elle mâchouilla. Je flattais alors son épaule et changeais la longe de travail de main afin de recommencer l'exercice à l'autre main pour confirmer ses acquis. Suite à ça nous partions vers le manège où la fin du débourrage aurait lieu.
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Jeu 28 Mar - 22:41
Débourrage 1/2
Old Black & Tedrick
28/03/19
Aujourd'hui il faisait vraiment beau, le ciel était entièrement bleu, il y avait une chaleur agréable, presque estivale, et en cette magnifique journée j'allais m'occuper du débourrage de mon jeune pie noir. A l'heure actuelle il se dorait la pilule au soleil avec les copains au paddock, je récupérais donc ses affaires toutes neuves dans la sellerie, les posaient sur le chariot et les rangeaient à l'air de pansage où la première étape aurait lieu. Une fois tout en place et un anneau réservé je prenais le licol et me dirigeais vers les paddocks où je ne tardais pas à le repérer. En vérité c'était facile, Old Black était le seul cheval noir, bien que pie, dans mon domaine. Je m'accoudais à la barrière et l'appelais par son nom pour attirer son attention. Ses oreilles gigotèrent avant de se tourner dans ma direction et me rejoindre, imité par By Icon qui lui donna un coup d'épaule pour le dépasser au grand trot. Je caressais les têtes curieuses et licolais Old Black avant de le guider directement vers l'air de pansage où je l'attachais à l'anneau. Ayant beaucoup de chevaux à monter je ne perdais pas de temps et lui offrais un pansage complet avant de rafraîchir sa crinière et de commencer notre séance avec le port du harnachement!
Pour commencer j'attrapais le tapis en tissu blanc délavé et le présentais au pie qui tendit son petit nez pour venir le sentir et le découvrir. Je lui laissais le temps de bien voir l'objet et de l'analyser sous toutes les coutures avant de le glisser délicatement sur son dos dès que je le sentais plus confiant. Il frissonna au contact du tissu mais resta très sage, je le félicitais d'une caresse et d'une friandise et lui laissais le temps de finir sa douceur avant d'attraper la selle et de la lui présenter de la même manière. Il mit plus de temps à l'analyser, mais une fois bien confiant je déposais la selle sur son dos et ne tardais pas à dégarotter et sangler de quelques trous pour qu'elle ne tourne pas. Il se tourna vers la sangle, pas vraiment habitué à avoir une lanière à cet endroit là, mais n'essaya pas de virer la selle. Je félicitais à nouveau d'une caresse et une friandise tout en ne cessant de le complimenter, puis je passais au filet. J'attachais le licol autours de son encolure puis attrapais le filet que je lui montrais. Curieux il essaya de l'enfiler comme le licol, l'objet ressemblant. Amusé je le poussais légèrement puis me plaçais à son côté pour lui chatouiller la commissure des lèvres. Dès qu'il eu ouvert la bouche j'y glissais le mors simple en caoutchouc et attachais muserolle et sous-gorge. Old Black ne mit pas longtemps à se mettre à mâchouiller le mors. Je félicitais et entortillais les rênes pour mettre la longe de travail, puis j'enfilais mes gants et prenais ma bombe et la chambrière avant de l'emmener au rond de longe où la suite aurait lieu!
Très serein car il connaissait l'endroit je ne tardais donc pas à demander à l'entier de se mettre en place autours de moi en claquant de la langue et le poussant avec la chambrière. Old Black eu quelques difficultés à comprendre au début, ce qui était normal puisque c'était tout nouveau pour lui, mais sa bonne volonté aida et après seulement quelques tentatives ratées il se mit au pas autours de moi. Je félicitais donc beaucoup vocalement en ne cessant de le complimenter et de lui dire des mots doux, ce qu'il semblait apprécier, puis le laissais tranquillement marcher autours de moi en m'assurant qu'il ne cherche pas à me rejoindre ni ne cale. Dès lors je le laissais faire plusieurs tours de pas pour qu'il échauffe ses muscles tranquillement et prenne confiance, et dès lors je demandais un premier arrêt en abaissant la longe et disant "ooh ooh". Après quelques tentatives qui furent des échecs j'obtenais un arrêt. Je félicitais beaucoup pour lui montrer que ce qu'il faisait était bien et relâché ma demande dès que j'obtenais ce que je voulais. Je le laissais alors quelques secondes à l'arrêt avant de lui redemander le pas pendant quelques tours et recommençais. Petit à petit j'ajoutais donc des transitions montantes et descendante entre l'arrêt et le pas. Old Black faisait vraiment de son mieux et finalement commença à bien enregistrer la demande. Je le laissais souffler sur quelques tours avant de commencer à lui demander de prendre le trot, le poussant avec la chambrière en disant "Old, trottteer". L'étalon s'élança sans perdre de temps sur la piste autours de moi, comme précédemment avec le pas je le laissais donc trotter tranquillement pour échauffer et délier ses muscles tout en s'habituant aux étriers qui se balançaient contre ses flancs. Je souriais et le félicitais beaucoup, puis lorsqu'il fut plus à l'aise, lui demandais des transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt. Plus à l'aise et confiant l'étalon répondait vite et bien à mes demandes, ayant visiblement visiblement enregistré ce que j'attendais de lui. Je lui demandais néanmoins plusieurs transitions pour bien l'entraîner et m'assurer qu'il avait bien comprit, puis finissais à main gauche par le galop. Je le poussais avec la chambrière en disant "Old, gaaaalop". L'étalon ne perdit pas une seconde pour se mettre dans un galop énergique, la queue en panache et les oreilles en avant. Je le laissais faire quelques tours avant de le repasser tranquillement au trot, le laisser souffler et recommencer. Dès lors je le repassais progressivement à l'arrêt et lui tendais une friandise qu'il dévora pendant que je changeais la longe de main pour répéter étape par étape à l'autre main. Une fois fait je retirais la longe de travail, remettais les rênes correctement et mettais ma bombe avant de l'emmener au manège où nous allions achever son débourrage!
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Ven 21 Juin - 23:59
Travail à pied
Rêveur & Tedrick
21/06/19
J'arrivais dans ce rond de longe en compagnie de Rêveur qui essaya rapidement de se mettre en cercle autours de moi. J'étais amusé, car ce cheval était très prévenant et essayait d'anticiper ce que j'allais lui demander. Je riais de bon coeur et l'immobilisais avant de me rapprocher de lui pour lui caresser l'épaule et frotter ses crins pour les emmêler, comme on fait avec les cheveux d'un bon amis.
• Et non, pas aujourd'hui mon beau!
Si nous n'avions pas besoin d'un échauffement en longe nous allions faire quelques déplacements latéraux, j'avais donc pris la décision de lui faire faire quelques étirements pour le préparer au mieux et éviter les courbatures. Je commençais par le placer contre le mur du rond de longe afin d'éviter que ses hanches ne puisse balancer à droite, je me plaçais au niveau de sa hanche gauche et essayais de l'inciter à plier son encolure avec une friandise. N'étant pas encore très souple, notamment à cause de son jeune âge et par conséquent de son entraînement peu pousser, son nez s'arrêta à la sangle, mais avec beaucoup d'entraînement il finirait par être capable d'atteindre sa hanche! Je tentais de le maintenir dans cette position 5 secondes puis je lui tendais la friandise et le laissais se décontracter. Je félicitas et recommençais la même chose à droite. Je le laissais souffler et passais alors aux antérieurs, je commençais par son antérieur gauche et le prenais délicatement avant de le tendre vers moi, jamais dans la contrainte car cela ne servirait à rien, je le laissais étendre à son rythme et prenais ce qu'il me donnait lors de cet étirement. Finalement j'obtenais ce que je voulais, un peu à la manière d'une jambette, et je tenais 5 secondes avant de l'accompagner pour reposer le membre au sol. Je lui offrais une friandise et recommençais avec l'autre antérieur. A nouveau l'étalon se laissa faire, il n'aimait pas trop rester en place mais se montrait assez généreux et volontaire pour aller toujours dans mon sens. C'était toujours bien plus agréable que de travailler dans la contrainte et surtout bien plus bénéfique pour les chevaux. Après les antérieurs je passais alors aux postérieurs. Je me plaçais près de son épaule, face aux postérieurs. Je décrochais la longe momentanément, de toute façon je savais qu'il ne partirait pas, je passais donc la longe derrière le boulet gauche, au dessus du sabot et relevais doucement le postérieur à quelques centimètres au dessus du sol, 5/10 centimètres environs. Au début l'entier résistait un peu, ne faisant pas cet exercice très souvent, mais un peu d'incitation et de bonne volonté suffirent pour le faire obtempérer. Je tirais alors doucement le postérieurs vers moi, aussi loin que possible vers les antérieurs. Je le tenais dans cette position une vingtaine de seconde avant de le raccompagner vers le sol, lui tendre une friandise et recommencer avec l'autre postérieur.
Nos échauffements terminés je rattachais la longe au licol éthologique et me plaçais près de lui. Je commençais par les hanches, ce qui était le plus près d'être presque parfaitement acquis pour lui, avec mon index je poussais donc sa hanche et rapidement il se déplaça en croisant les postérieurs, un peu maladroitement mais il obtempérait tout de même! Je félicitais beaucoup et recommençais. Il lui arrivait de se marcher un peu dessus, assez peu sûr de lui sur cet exercice que nous avions fais à plusieurs reprises mais sur des temps très espacés. Nous étions loin du déplacement par suggestion, le but était déjà qu'il réussisse à répondre franchement à cette demande en le touchant. Je félicitais et relâchais la pression dès que j'obtenais ce que j'attendais de lui, et je devais admettre que j'étais très fier de lui! Après plusieurs déplacements à droite je recommençais à gauche. Ce n'était pas sa main forte et il avait tendance à se raidir, je prenais donc plus de temps. Je félicitais chaque réponse positive de sa part et me montrais assez indulgent avec lui, après tout il était jeune et je ne voulais pas le brusquer au contraire. Après une dizaine de minutes passées sur les déplacements de hanches je passais donc aux épaules.
Je le laissais faire une pause récréation, le laissant faire sa vie et jouant un peu avec lui, à trappe trappe notamment, un jeu qu'il adorait faire! C'était un cheval très doux et très vivant au quotidien, et nouer une relation avec lui n'était pas bien compliqué, du moment où l'on s'intéressait à lui pour ce qu'il était. Après cette pause courte mais bénéfique pour lui, car à son âge je ne voulais pas le blaser en le gardant dans l'exercice trop longtemps, je me remettais au travail par le dernier exercice : les déplacements d'épaules.
Un peu plus compliqué, l'étalon se marchait dessus et avait tendance à déplacer ses hanches en premier. Je prenais alors tout mon temps avec lui, essayant différentes méthodes pour lui faire comprendre. Si l'une ne marchait pas, j'avais d'autres options. Ainsi, j'essayais plusieurs tentatives, et j'obtenais finalement un déplacement d'épaule acceptable! Je félicitais doublement et relâchais tout de suite ma demande, vraiment ravie de voir que mes différentes techniques portaient leurs fruits! Je lui tendais donc une friandise et félicitais avant d'essayer à l'autre main. Cette fois-ci il sembla mieux comprendre ce que j'attendais de lui et j'obtenais quelques déplacements plus facilement que lors de nos premières tentatives. Je décidais donc de cloturer là dessus, je lui tendais une friandise et le ramenais alors à l'écurie pour le dorloter bien comme il le méritait!
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Mar 2 Juil - 12:59
Séance de travail à pied
Mirage & Maritza
02/07/19
→ objectif : apprendre le cabré à un cheval (3 pts concours)
Rapidement nous arrivions côte à côte au rond de longe. Je commençais dès lors par fermer derrière nous avant de retirer la longe pour la laisser se défouler un petit peu et faire sa vie de cheval. Très rapidement elle se mit au pas à la découverte de cette nouvelle installation. J'aimais voir ma jument en liberté, ainsi elle pouvait s'exprimer et moi découvrir toujours plus de facettes de sa personnalité. Rapidement la jument m'invita à jouer avec elle, je m'exécutais alors et nous nous coursions l'une l'autre. Pas évidemment pour moi et vu la chaleur je terminais rapidement en sueur. Pas grave, après cette petite détente je décidais de poursuivre le travail sur le cabré que nous avions entrepris ensemble.
Je commençais par revoir un peu la demande avec l'aide que nous avions établit. Je lui demandais donc le pas espagnol, son ancienne propriétaire le lui avait apprit, ainsi que plusieurs tours à pied, et j'avais décidé de reprendre à partir de là. Je lui remettais donc sa longe et avais le code que nous avions établit, soit lever la jambe en disant "pas espagnol", la jument commence à faire son exercice, je demandais alors un pas espagnol de plus en plus actif jusqu'à ce qu'elle s'embrouille et fasse un petit cabré. Aussitôt je levais les bras en disant "cabré!". La jument s'exécuta, je stoppais toute demande, donnais une friandise et la grattouillais entre les oreilles avant de redemander deux fois à l'aide du pas espagnol pour bien se remettre dans le bain. Une fois fait je lui laissais une petite pause avant de reprendre sans le pas espagnol. Aussitôt je levais les bras en disant "cabré!". La jument sembla hésiter mais s'exécuta. Je caressais beaucoup, donnais une friandise et réitérait ma demande. Etant assez rapide à assimiler les choses la jument s'exécuta avec plus d'assurances au bout de quelques demandes supplémentaires. J'étais vraiment ravie, je demandais un dernier cabré
Je passais un petit peu de temps à la dorloter à pied, lui faisant des câlins, des bisous, une tonne de mots doux. Suite à cela et ayant perdu pas mal de temps je remettais la longe et lui indiquais de me suivre pour la ramener à l'écurie.
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Lun 19 Aoû - 9:19
Séance à pied
Rose des Sables & Fiona
19/08/19
→ objectif : désensibiliser un cheval avec une serviette de plage (3 pts concours)
Nous arrivions dans le rond de longe rapidement pour échapper à la pluie. Bien entendu je m’étais assuré qu’il n’y avait personne avant de faire entrer la jument. Je refermais derrière nous avant de poser le stick au centre et d’indiquer à la jument de me suivre. Je commençais alors par faire quelques tours de pistes en main avec elle, après tout elle ne connaissait pas encore l’installation et je voulais qu’elle découvre un peu les recoins avec moi pour éviter de se faire peur. Le nez au sol la jument observait ce nouvel environnement avec une curiosité non dissimulé. Au fond j’étais contente, cette jument s’ennuyait depuis un moment au box et j’avais pour projet de lui donner un second souffle de vie, je voulais la voir curieuse, épanoui, bien dans sa tête et ses sabots et accompli dans le travail!
Après notre petit tour de découverte, autant pour elle que pour moi il fallait l’avouer, je me plaçais au centre de la piste, ramassais mon stick et poussais la jument sur le cercle. Expérimenté la jument comprit bien vite ce qu’on lui demandait de faire et s’exécuta alors d’un bon pas de travail, ni trop mou ni trop actif. Je commençais donc par la laisser marcher sans rien lui demander de particulier, je voulais juste découvrir son comportement en longe. La jument regardait tout autours d’elle, écoutait les bruits de pas et de sabots à l’extérieur avec un intérêt tout particulier. Le rond de longe ayant des murs en bois et un toit elle ne pouvait pas voir ce qui se passait autours, mais elle écoutait attentivement les différents allés et venus. Je lui parlais toujours pour essayer de l’avoir autant que possible avec moi. Il fallut un peu me fâcher mais la jument resta finalement concentrée sur moi, je commençais alors à lui demander de passer à l’allure supérieure : le trot à l’aide de ma posture, ma voix et la chambrière. Rapidement la jument prit un joli trop rebondit, les oreilles en avant et débordante visiblement d’énergie. Je la laissais trotter un petit moment avant de faire quelques transitions montantes et descendantes auquel elle répondait bien quoi que se moquant parfois un peu de moi. Je soupirais et prenais quelques photos le temps qu’elle souffle avant de lui demander de prendre le galop. Aussitôt la jument poussa sur ses postérieurs en partant vers l’avant brusquement. Je la laissais se dégazer tout en lui parlant, et après quelques minutes qui me semblèrent passer en une minute, elle repassa dans un galop plus tranquille. Deux tours plus tard je l’immobilisais tranquillement, changeais la longe de main et recommençais avant de finalement décider de voir rapidement la désensibilisation.
J’avais apporté avec moi une serviette de plage, je la prenais donc sans lâcher la longe et commençais à l’approcher de Rose des Sables. Une oreille en avant je sentais que j’avais attiré la curiosité de la jument, un petit sourire en coin j’approchais délicatement la serviette. Rose des Sables tendit assez vite son nez pour venir découvrir l’objet que je lui présentais. Je la laissais renifler la serviette sous toutes les coutures avant d’essayer de lui toucher l’épaule avec la serviette de plage. Rose des Sables tourna la tête pour voir ce que je faisais mais resta sage, je félicitais d’une friandise et commençais à la toucher avec plus longtemps. La jument frémit mais resta à sa place, je lui parlais alors d’une voix douce en laissant glisser la serviette sur ses flancs, son dos et la croupe. A nouveau l’akhal téké resta très sage et assez sereine, je la touchais donc partout avec l’objet, madame semblait avoir vu quand même pas mal de chose depuis ses 13 ans de vie. Je flattais son épaule et lui tendais une friandise avant de décider d’en arrêter là, très contente de la jument.
La jument commençant à fatiguer je décidais de retourner à l’écurie, je ramassais donc mon stick et la serviette de plage avant d’indiquer à Rose de me suivre, direction l’écurie où j’allais pouvoir la laisser récupérer tranquillement.