Séances d'Amy

Veilig de Pado

Jour 01. Première rencontre, première approche.
Objectif de la séance : Travail en longe. Apprendre à se connaitre tout en travaillant le dos et la décontraction.

Nous arrivâmes devant le rond de longe, qui bien heureusement été vide. Il était couvert mais le sol était humide, pas trop, idéal pour travailler. Il avait dû être arrosé, preuve de la qualité des installations du haras. Amy fit entrer Veilig dans l’infrastructure avant de refermer la porte. Elle amena le frison au centre pour le ressangler, puis elle l’envoya sur le cercle. Elle le laissa marcher quelques tours afin qu’il commence doucement à se dégourdir les muscles et à s’échauffer. Au bout de quelques minutes, elle demanda à Veilig de passer à l’allure supérieure. « Veilig, troootter. » La jeune femme s’aida de la chambrière, mais n’eut besoin que de l’envoyer légèrement vers lui qu’il avait déjà pris le trot. « Bien ça ! » Elle le laissa trotter deux - trois minutes dans l’attitude qu’il voulait, puis elle commença à jouer avec ses doigts sur la longe, tout comme on le ferait sur les rênes, monté, afin de chercher la décontraction et inciter le frison à adopter une attitude plus basse.

C’était pour lui un exercice compliqué pour lui de par ses origines, et c’est bien pour cela qu’Amy voulait travailler sur ce point. Les frisons ont naturellement un port de tête très haut, ce qui engendre un creusement de leur dos, ce qui n’est pas recommandé chez les chevaux. Effectivement, il est plutôt conseillé de travail avec le dos rond afin de le muscler correctement et éviter toute douleur. Veilig n’échappait pas à cette règle, et il avait des allures magnifiques, assez relevées, dynamiques et élégantes. Il commençait à céder aux demandes de la cavalière et à baisser légèrement la tête. « Bien Chou ! C’est super ça. » Après cinq minutes de trot, Amy le fit ralentir, toujours avec la voix puis le fit s’arrêter. Elle s’approcha de lui, le caressa et changea la longe de main, puis renvoya l’entier sur la piste. Elle le fit marcher quelques minutes, puis le lança au trot. Toujours dans l’optique d’avoir un travail le plus symétrique possible, elle le refit trotter deux à trois minutes dans l’attitude qu’il souhaitait avant de lui demander à nouveau une attitude plus basse. Le point positif était qu’il avait un trot régulier, et Amy n’avait pas besoin de lui demander en cesse de trotter car celui-ci se portait de lui-même et rester constant dans ses allures.

Très obéissant, il cédait aux demandes de la jeune fille, ce qui laissait imaginer que les séances de travail en sa compagnie se révèlerait très agréables. Après cinq minutes de trot, elle ralenti Veilig au pas puis l’arrêta. Elle le félicita une nouvelle fois avant de lui bancher le gogue. Le cheval se mit dans la bonne attitude sans la moindre résistance. Amy l’envoya sur le cercle. Elle le laissa marcher quelques tours pour qu’il s’habitue à l’enrênement avant de la lancer au trot. Elle n’avait presque pas besoin de la chambrière, l’entier répondait super bien à la voix. Elle continuait de jouer des doigts sur la longe et Veilig adopta une très bonne attitude, son dos commençait à s’arrondir et il engageait bien les postérieurs, et la jeune fille fut satisfaite de constater que le cheval travaillait dans le bon sens. Cependant, c’était physiquement très dur pour le cheval, elle travailla ainsi que cinq petites minutes à chaque main. Veilig était vraiment très volontaire et assidu au travail.

Une fois le temps écoulé, elle demanda au cheval de s’arrêter, puis elle débrancha le gogue. Elle envoya de nouveau le cheval sur le cercle, le refit trotter quelques tours puis elle lui demanda le galop. Le cheval hésita à partir, mais une nouvelle demande orale suffit. Amy le laissa galoper quelques tours afin qu’il dépense un peu son énergie, et fit de même à l’autre main. Le frison était content de pouvoir galoper, sans pour autant faire le fou. Il restait sage et Amy n’eut droit qu’à un petit coup de dos de la part de Veilig, ce qui la fit rire. La séance terminée, elle laissa le cheval marcher longuement à chaque main afin qu’il se détende. Puis elle le fit s’arrêter et le récompensa de caresses et quelques morceaux de carottes qu’elle avait gardait dans ses poches avant de le dessangler de quelques trous. « C’était une super séance, tu as vraiment bien travaillé. »

#iwhae pour epicode