Une fois toute la troupe arrivée au rond de longe, Amy demanda à Haku de se coucher sur l’herbe à côté de l’infrastructure. Elle entra avec le poney puis referma la porte. Elle s’installa au milieu du rond, vérifia que la longe était correctement fixée sur le mors du poney. Elle mit la longe correctement dans ses mains, prête à travailler. Elle claque de la langue en demandant par la voix à Steffarion de se mettre au pas. Elle agita légèrement la chambrière pour donner l’activité au poney qui s’éloigna d’Amy pour se mettre sur un cercle. « Arion, marcher. » Le poney pressa un peu plus le pas afin d’avoir un bon engagement des postérieurs. La jeune fille remua la chambrière au niveau de l’épaule du poney afin qu’il tende la longe et décrive un cercle régulier, accompagner par la voix d’Amy : « Arion à ta place. » Elle voulait tester la réactivité du poney tout en instaurant des ordres vocaux. Elle fit marcher le poney cinq minutes au pas, tout en jouant dans ses doigts afin d’essayer de décontracter le poney dans la bouche, mais ce ne fut pas un grand succès. Elle demanda par la voix à Arion de trotter, accompagner d’un petit mouvement de chambrière, ce que le poney fit. Elle redemanda une nouvelle fois afin que le poney engage correctement ses postérieurs. Il avait un bon trot, assez régulier avec un bon engagement, mais pas assez décontracter du bout de devant, il ne tendait donc pas suffisamment son dos, malgré tous les efforts d’Amy. Ce n’était pas si grave pour une reprise, cela devait faire un petit moment qu’il n’avait pas travaillé, avec un petit peu de temps, et quelques séances avec un enrênement pas trop dur, cela devrait se régler.
Elle fit trotter le poney environ cinq minutes dans une attitude qui n’était pas parfaite, mais suffisante pour une première séance, avant de lui demander de repasser au pas, puis elle lui demanda de s’arrêter afin de la changer de main. Elle s’approcha de lui, changea sa longe de côté puis demanda au poney de partir sur le cercle. « Arion, marcher ! A ta place. » Une fois l’engagement des postérieurs obtenu, le poney marcha cinq petites minutes avant de passer au trot sous la demande d’Amy. Toujours en jouant avec ses doigts, elle obtenue un petit résultat qui constituait un bon début. Arion cédait de temps en temps en baissant la tête quelques foulés avant de se redresser, mais cela était un bon point de départ. Dès que le poney cédait, Amy en faisait autant pour faire comprendre au poney par le renforcement positif que dès qu’il répondait correctement, la pression exercée sur lui cédait également, afin de lui donner du confort. Dès qu’il se redressait, Amy continuait à jouer dans ses doigts, et ainsi de suite. Après quelques minutes, Amy demanda au poney de revenir au pas, et après quelques tours afin de souffler, la jeune fille redemanda le trot, puis le galop.
Le poney eut un peu de mal à partir, mais une fois au galop, il enchaina les ruades et autres bêtises. Avec sa voix, Amy le calma et fini par avoir un galop plutôt correctement, sans précipitation. Après quelques tours, elle le fit redescendre au trot, puis au pas puis lui demander finalement de s’arrêter. Elle change une nouvelle fois de main et lança le poney au pas, puis au trot en lui demandant de céder dans la bouche. Après deux bonnes réponses du poney, félicité par Amy, celle-ci lui demanda le galop, toujours par la voix. Il partit une nouvelle fois en ruades mais se calma plus rapidement. La jeune fille lui demanda alors un petit trot dans le calme, puis le laissa marcher quelques tours afin de reprendre son souffle. Elle lui demanda de s’arrêter pour le caressa longuement avant de lui retirer le filet afin de la remplacer par le licol éthologique. Elle lui donna une friandise puis le laissa libre de ses mouvements dans le rond de longe pendant qu’elle accrochait le filet à la porte.
Le poney eut une drôle de réaction, il restait planté là où Amy l’avait laissé. Ses oreilles tournaient dans tous les sens telles des girouettes, il fixait la jeune fille sans savoir quoi faire, devait-il la rejoindre, s’en éloigner, rester là ? Il paraissait complètement perdu, attendant un ordre d’Amy. « Bah, qu’est-ce qu’il y a Poney ? Tu n’as jamais travaillé en liberté ? Aller Arion, marcher. » Le poney commença à avancer, mais son attitude révélait qu’il n’était pas sûr de lui, comme s’il cherchait l’approbation de la jeune fille. Elle claqua de la langue et le poney marcha plus vigoureusement, comme rassuré par les indications données par Amy. La jeune fille se posa des questions car les réactions du poney la surprenaient. C’est alors qu’elle entendit une voix masculine derrière elle qui la fit sursauter. « Tu sais, ton poney a eu une éducation très stricte, et il a toujours était très, voir trop encadré dans tout ce qu’il faisait. Se retrouver seul livré à lui-même le perturbe, ce doit être la première fois que ça lui arrive. Il faut une première à tout. Et puis il est très talentueux, le laisse réfléchir par lui-même va lui permettre de l’être encore plus, c’est une bonne chose que tu le travailles en liberté comme ça. Bonne continuation. » Puis il disparut aussi vite qu’il était arrivé. « Euh… merci… Je suppose… » dit Amy alors qu’elle ne le voyait déjà plus.
Elle se reconcentra sur le poney qui s’était arrêté pour la regarder. « Bon, on va y aller molo alors. » Elle s’approcha de lui, accrocha la longe éthologique au licol puis marcha dans le rond de longe. Arion la suivit. Elle s’arrêta de temps en temps, le poney fit de même. Il respectait bien l’espace personnel d’Amy. Elle tenta alors de courir, afin que le poney trotte, puis elle marchait de nouveau, puis s’arrêtait. Elle enchainait les transitions qui devinrent de plus en plus fluides pour Arion. Elle le félicita et lui donna une friandise. Le poney commençait à comprendre d’où venait ses délicieuses petites choses et se mit à fouiller avec sa lèvre supérieure dans la poche d’Amy. « Eh tu es un petit coquin finalement ! Bon garçon. » Elle voulut essayer un nouvel exercice, elle se mit face à Arion, puis elle s’avança vers lui. Il leva la tête, puis commença à reporter son poids sur l’arrière main et recula. « Bien garçon ! » Amy renouvela plusieurs fois l’exercice et accompagnait son gestion avec l’ordre « Recule ». Petit à petit, elle diminuait ses mouvements pour se concentrer uniquement sur la voix, et le poney répondait correctement à chaque demande. Elle félicitait le poney par la voix à chaque fois puis lui donna une friandise.
Elle reprit sa position puis marcha, courra, puis s’arrêta, suivit par le poney qui restait bien à sa place. Elle se remit face à lui, puis leva doucement les mains et avança vers les hanches du poney. Le but étant ici de mobiliser ses hanches, tout en restant stable dans les épaules, et le poney répondit correctement encore une fois. Elle fit plusieurs fois l’exercice à chaque main, puis repartie en avant avec les transitions au pas/trot, trot/pas sans oublier les arrêts. Amy voulu finir par un dernier exercice, elle se plaça donc face à lui une nouvelle fois puis avança vers les épaules du poney, exercice plus dur que le précédent. La première fois, Steffarion se décala entièrement. Amy se positionna plus vers les épaules et se tourne légèrement en direction de sa tête et demanda de nouveau l’exercice. Le poney comprit cette fois la demande et s’exécuta. Amy fit l’exercice plusieurs fois à chaque main et le félicita. « Tu as beaucoup de talent, et tu comprends vite ! C’est un plaisir de te travailler. »
Amy détacha alors la longe puis marcha dans le rond de longe. Le poney parut douter un moment, puis le suivit. Elle répéta les exercices vus précédemment une ou deux fois, exercices auxquels Arion répondit très bien. Puis Amy accéléra d’un coup, en donnant quelques coups de langues. Le poney se mit au trot, puis au galop, secoua la tête et partit en ruades, fit un tour et revient auprès d’Amy, qui s’était arrêtée, en esquissant un début de cabré. « Oh, tu commences à être joueur dis donc ! » Juste par curiosité, elle recommença, le poney fit de même, puis quand il revient vers la jeune fille, celle-ci fit un pas en avant en levant un peu les bras et Steffarion se cabra un peu plus que la fois précédente, ce qui la fit rire. Elle le caressa longuement, en lui donnant quelques friandises. Elle raccrocha la longe au licol, puis se dirigea vers la sortie.
La Découverte
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Sam 10 Nov - 11:45
+2 en longe +2 en TAP 4
Invité
Invité
Sam 17 Nov - 17:55
Matthew ferma la porte derrière eux et amena la jument au centre. Il fit alors un petit rappel de base, celui de céder à la pression du licol. Il exerça alors de la pression vers le bas et la relâcha immédiatement quand la jument baissait la tête. Il fit cette exercice plusieurs fois jusqu’à ce que la jument eu la tête près du sol, puis il la récompensa à l’aide d’une friandise. Il fit marcher la jument dans le rond de longe puis l’immobilisa de nouveau. Il avait remarqué que la jument devenait tendue et inquiète à l’approche des guirlandes qui avaient été positionné un peu partout dans la Haras à l’approche des fêtes de fin d’année. Il en avait donc pris une petite qu’il sortit de sa poche pour la lui présenter. Il la fit sentir à la jument qui commença à reculer avant de la renifler. Il la caressa puis l’approcha d’elle.
Celle-ci recula, mais Matthew ne lâcha pas. Il continuait à agiter la guirlande brillante. La jument continua à reculer, mais dès qu’elle ralentit, Matthew arrêta et la récompensa. Il recommença alors plusieurs fois, en arrêtant à chaque fois que la jument tentait de ralentir et au fur et à mesure, elle comprit le système jusqu’à ne plus bouger à l’approche de la guirlande. Matthew essaya alors de toucher Mélo avec, celle-ci eut un mouvement de recul, puis se rappela l’exercice précédent et s’arrêta. Matthew récompensa une nouvelle fois, et petit à petit, il put parcourir le corps entier de la jument avec, sans que celle-ci n’ait la moindre réaction d’inquiétude. Matthew était très fier de sa belle, et il secoua alors fortement la guirlande autour de la KWPN. La jument sursauta mais, elle ne bougea pas.
Il caressa alors longuement la jument en la récompensant avec de petites friandises. Ils allaient donc pouvoir attaquer leur séance de longe. Grâce aux ordres vocaux que la jument avait appris lors de son débourrage, Matthew lui demanda de se mettre en cercle au pas. Il la fit marcher quelques minutes afin de commencer la détente dans de bonnes conditions, tout en jouant dans ses doigts afin de faire céder la jument, qui prit alors une attitude assez basse. Matthew la félicita et la fit partir au petit trot. Il demanda progressivement un trot plus actif, avec engagement des postérieurs tout en jouant dans ses doigts, ce qui amena la jument à tendre son dos. Après cinq minutes, il la fit repasser et pas, puis lui demanda l’arrêt. Il changea la jument de main et fit le même travail de détente en essayant d’obtenir la même attitude. Après quelques tours de pas et cinq minutes de trot, il fit marcher la jument quelques tours afin de la faire souffler et retira sa couverture.
Il demanda ensuite le trot puis le galop. La jument partit en ruades, alors Matthew la calma grâce à sa voix et chercha à avoir la jument calme, et surtout il cherchait à obtenir une allure régulière, sans vraiment se soucier de l’attitude globale de la jument. Après quelques tours dans le calme, il demanda le trot, puis le pas et la changea de main. Il demanda de nouveau le trot puis le galop. Il veillait bien à travailler le même temps à chaque main afin de garder une symétrie dans le travail et muscler la jument uniformément. Après quelques tours, il repassa la jument au trot puis au pas pour la faire marcher. Il demanda ensuite quelques transitions pas/trot et trot/pas à chaque main afin de travailler la réactivité de la jument aux ordres vocaux. La jument réussit parfaitement l’exercice, il lui remit donc la couverture et la fit marcher longuement avant de retourner aux écuries.
Objectif : désensibiliser un cheval avec une guirlande de noël.
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Sam 17 Nov - 18:08
objectif validé! +2 en TAP +2 en longe
4
Invité
Invité
Lun 19 Nov - 23:56
Avalanche & Enigma Faërie Domaine du Manoir
Découverte & Jeux
Enigma fit entrer Avalanche dans le rond de longe et ferma la porte derrière elle. Elle fit alors marcher un peu la jument puis la ramena au centre. Elle la caressa et lui donna un bout de carotte qu’elle savoura bien vite. La jeune femme voulut alors faire l’exercice le plus basique en éthologie, mais le plus important, il fallait apprendre à la jument à répondre à la pression du licol en cédant dans la direction où était dirigée cette pression. Ainsi, elle exerça une légère pression vers le bas. Quand l’espagnole baissa la tête, Enigma stoppa immédiatement toute pression et récompensa à l’aide d’un morceau de carotte. Elle recommença ainsi plusieurs fois jusqu’à ce que la jument ait la tête presque par terre. La cavalière se redressa, imitait par la jument qu’elle récompensa de nouveau.
Elle fit cette exercice en mettant de la pression sur la droite de la tête de la jument afin que celle-ci tourne la tête, tout en essayant de maintenir son corps en place, et une fois que la jument eut compris, elle recommença de l’autre côté, en n’oubliant jamais de récompenser, par la friandise ou une simple caresse. La jument était très réceptive à ces exercices ? Pour le plus grand bonheur d’Enigma. Elle laissa alors la longe filer, en ayant environ 1m50 de mou. Elle commença avec à marcher et fut vite suivit par Avalanche. Elle fit un tour complet pour remettre la jument en activité puis elle s’arrêta. La jument fit de même mais toucha presque son bras. Elle la fit alors reculer, puis se remit en route, et s’arrêta de nouveau. Cette fois, la jument garda une distance convenable.
Elles recommencèrent encore quelques fois puis Enigma commença à courir. La jument ne s’y attendait pas, elle mit un peu de temps pour partir, mais elle n’en tint pas rigueur, recommença à marcher puis courra de nouveau. Avalanche fut beaucoup plus réactive et les deux enchainèrent ainsi les transitions, allant même du trot à l’arrêt puis au trot. La jument était très réactive et aussi très respectueuse. Enigma la récompensa et passa à un autre exercice. Elle voulait tester un peu les réactions de la belle face à des objets potentiellement apeurant pour les chevaux. Elle sortit alors de sa poche une petite guirlande de Noël rouge qui brillait avec la lumière. Elle l’avança doucement vers la jument afin de lui présenter. Avalanche tendit la tête pour sentir cette chose qui l’intriguait plus qu’elle ne lui faisait peur. La jeune femme s’attendait à une réaction plus violente de la part de la jument qui une fois de plus essayait d’attraper la guirlande avec ses lèvres.
Enigma approcha alors la guirlande du corps de la jument, qui ne bougea pas. Elle la frotta alors contre elle un peu partout, mais cela ne dérangeait pas la jument. Elle lui donna alors une friandise puis agita plus énergiquement la guirlande autour de la jument. Celle-ci sursauta et commença à reculer de quelques foulées, mais ce calme bien vite. Enigma stoppa son geste, caressa la jument et reprit. Elle recula à nouveau, mais moins que la fois précédente et au fur et à mesure, la jument ne montrait plus aucune réaction, peu importe les gestes que la jeune femme pouvait faire avec. Elle récompensa une nouvelle fois puis rangea la guirlande. Elle demanda alors à la jument de se mettre sur un cercle au pas en utilisant des ordres vocaux. Elle fit alors marcher la jument quelques temps, puis lui demanda le trot. Après quelques tours, elle demanda à la jument des transitions entre le pas et le trot afin de vérifier la réactivité de la jument face à la voix de la cavalière.
Avalanche était très réceptive et répondait très bien aux demandes de la jeune femme. Elle lui demanda alors l’arrêt et la changea de main afin de faire le même exercice. Satisfaite du travail de la jument, Enigma décida de l’arrêter, puis retira la longe de son licol, et caressa longuement la jument un lui donnant des morceaux de carottes. La jeune femme partit alors s’asseoir sur un cube qu’elle ramena au centre du rond de longe puis elle observa la belle espagnole. Celle-ci partit tranquillement, le nez par terre. Elle décriva de petits cercles puis elle se coucha et se roula. Elle fit un demi-tour sur le dos, continua à se frotter le dos puis se releva. Elle se secoua énergiquement dégageant un nuage de poussière autour d’elle puis elle partit comme une folle enchainant ruades et petits cabrés. Enigma sourit, elle avait immortalisé ce moment à l’aide de son téléphone et était contente des photos qu’elle avait prises. Avalanche revint finalement vers elle et se frotta doucement contre son épaule. Enigma la caressa et lui remit le licol et prirent ensemble le chemin de l’écurie.
@PsychoShinigami
Objectif : Désensibiliser un cheval avec une guirlande de Noël : 02 en saut et 03 en dressage pour Artémis
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Mar 20 Nov - 7:49
Objectif validé! +1 en longe +2 en TAP
3
Invité
Invité
Sam 24 Nov - 14:28
Sha & Amy O'Neil Domaine du Manoir
Un nouveau départ
Sha fit l’andouille tout le long du chemin, il trottinait sur place et hennissait de tous les côtés, malgré les réprimandes d’Amy. Arrivés au rond de longe, ils entrèrent tous les deux et elle referma la porte. Amy amena l’entier au centre de celui-ci et décrocha la longe du licol. Il partit immédiatement en galopant comme un fou en enchainant pleins de ruades. « Oooooh là, doucement Sha, Ooooooh là… tu vas te faire mal… » Il repassa au trot, la queue en panache et faisait son beau. Il avait des allures aériennes, et il était si beau. Amy craquait totalement pour son joli poney. Elle le surveilla quelques instants pendant qu’il se dégourdissait les jambes, puis elle alla installer des chandeliers sur la piste en laissant les barres au sol. Sha fut intrigué et alla sentir ses nouvelles choses. Amy l’incita alors à passer par-dessus, et joueur comme il était, il les franchit tout de suite.
Elle lui demanda d’y retourner plusieurs fois puis elle installa un petit croisillon. De nouveau il y alla mais fut un peu surpris et fit un gros bond, les quatre jambes en même temps. Amy lui demanda un nouveau passage et là, il sauta plus normalement, même s’il mettait toujours une belle marge. La jeune femme monta la croix, puis mit un vertical qu’elle augmentait au fur et à mesure des passages du Welsh. Il sautait merveilleusement bien, et la hauteur ne lui faisait pas peur, il aimait beaucoup sauter et enchainait quelques ruades à la réception afin de montrer sa joie. Amy était très contente de son poney et se dit qu’elle avait bien fait de l’acheter, ils auraient un bel avenir tous les deux. Elle installa finalement un oxer pour voir un peu comment Sha allait se débrouiller. Le poney arriva au galop sur les barres, se redressa et s’envola au-dessus en étirant son dos pour couvrir la largeur. Il avait beaucoup de force, un passage de dos formidable et un beau geste de devant. Pas de doute, Sha était né pour sauter.
Amy monta les barres jusqu’à un bon mètre vingt, et n’alla pas plus loin, même si elle voyait bien que le bai pouvait encore aller plus haut avec la marge qu’il mettait à chaque fois. Elle le félicita, le caressa et lui donna quelques friandises et l’incita alors à ce qu’il trotte un peu avant de le rentrer. Elle finit par lui remettre la longe et ils sortirent du rond de longe. Amy le fit marcher dans le domaine afin qu’il reprenne son souffle correctement. Il était plus calme et marchait tranquillement aux côtés de sa cavalière. Amy lui fit faire un grand tour, puis elle l’amena brouter quelques minutes non loin de l’écurie. Quand le poney fut plus calme et qu’il eut repris un rythme cardiaque et respiratoire normal, Amy le rentra dans l’écurie.
Catriona & Shabada : débourrage (port du harnachement + longe aux trois allures)
Ma réputation de débourreuse chevronnée de jeunes chevaux me précédait. Encore une fois, mes services étaient sollicités afin de préparer un jeune étalon à sa vie future. Je connaissais le jeune en question, l’ayant déjà aperçu de loin. Il appartenait auparavant à une amie à moi, qui l’avait vendu peu de temps avant, une fois son pré-débourrage terminé. Je ne connaissais pas la nouvelle propriétaire de Sha’, comme l’appelait mon amie, mais je ferais connaissance avec elle d’ici peu. Lors de notre contact téléphonique, elle m’avait expliqué où je pourrais trouver le matériel pour débourrer le jeune étalon.
En arrivant à son domaine, je me fis la réflexion que c’était très bien entretenu. Et comme je le vis ensuite, les chevaux étaient en bonne santé, et semblaient bien nourris. C’était toujours agréable de travailler pour un bon propriétaire. J’allais à la sellerie récupérer le matériel dont je me servirais le jour même et aller poser au rond de longe tout le harnachement. Suivant les plaques sur les portes des boxes, je trouvai rapidement Shabada. Le Welsh avait bien grandi et s’était sacrément développé.
« Et bien, tu as grandi, dis moi ! »
Je lui tendis la main et il me huma. Je souris et je pénétrai dans le domaine du petit étalon pour lui faire un rapide pansage. Je lui mis le licol, y accrochai la longe puis je pris mes gants que j’enfilai puis nous nous rendîmes côte à côte au rond de longe. Le bai se montrait curieux et observait tout. Néanmoins, dès que quelque chose le surprit, il fit un écart. Je le pensai émotif, nous verrions bien au débourrage. Je fermai la barrière derrière nous. Sha’ observa et huma le matériel posé sur la barrière.
« Alors, c’est parti. »
Je commençai par le filet. Je retirai le licol à Shabada, le mettant autour de son cou, puis me plaçai à côté de sa tête. Je lui présentai le mors. Etonné, il voulut reculer. Je ne l’en empêchai pas mais je suivis le mouvement. Introduisant un doigt dans la bouche du cheval, je lui chattouillai la langue afin qu’il ouvre la bouche, ce qu’il fit. Je lui mis le mors et, d’une main experte, passai la têtière par dessus les oreilles. J’accrochais ensuite la sous-gorge puis la muserolle. Je caressai l’étalon puis je récupérai la grande longe, la passait dans l’anneau gauche du mors à aiguilles, par dessus la têtière et l’accrochai au second anneau. Shabada mâchouillait le mors, étonné de cet objet froid dans sa bouche. Il se mit à secouer frénétiquement sa tête.
Après quelques minutes de caresses et de cajoleries, Sha’ arrêta de secouer la tête, mais pas de mâchonner son mors.
« Je sais, c’est très désagréable. Ca va aller, tu verras. »
Je présentai ensuite le tapis de selle au bai. Ainsi, son attention se détourna complètement de son mors. Il huma la chose, puis l’effleura des naseaux, avant de reculer de plusieurs pas. Je cherchais à le rassurer. Lorsqu’il fut moins inquiet, je lui tendis à nouveau l’objet. Cette fois-ci, il ne recula pas et je posai le tapis sur son dos. Shabada fit un violent écart. Gardant l’objet en main, je laissai la longe glisser. L’étalon ne se sentant pas retenu, il s’arrêta et m’observa.
« Très émotif. »
Je recommençai jusqu’à ce que le Welsh cesse ses actions impulsives. Finalement, je lui présentais la selle. Ayant compris que le tapis marron ne le mangerait pas, il fut moins regardant pour la selle. Lorsque je la lui posai sur le dos, il le creusa, peu habitué à un tel poids. Je le félicitai puis dégarrottai. Shabada tourna la tête vers la selle, étonné. Avec un sourire, je le félicitai. Puis je passai du côté droit et attachai la sangle, en la passant dans la petite courroie du tapis. Changeant à nouveau de côté, je sanglai juste assez l’étalon pour que la selle ne tourne pas. Je descendis les étriers puis je fis marcher l’étalon. Au début, il fut réfractaire. Puis il se fit au poids de la selle et nous continuâmes un moment à marcher. Je me plaçai ensuite au centre du cercle, chambrière en main, puis j’y envoyai Shabada. Habitué à se décaler à la demande, ce ne fut pas compliqué de convaincre le petit étalon de rester sur son cercle. Je le félicitai et le laissais marcher quelques minutes. Puis j’entamai la demande des transitions. Sha’ commença à vouloir couper le cercle et je secouai la longe en lui disant « à ta place ». Au début, il eut des difficultés de compréhension puis peu à peu, il s’éloignait dès que je secouai la longe. Bientôt, cela fut une formalité. J’associai ensuite les ordres simple tels que « marche » ou « ohhhhh » aux transitions correspondantes. Marcher fut rapidement acquis mais ralentir fut plus compliqué. De ce que je pouvais observer, Shabada était vif et énergique, peut être même avec trop de sang. Mais à force d’insister, il finit par comprendre et obtempérer. Une fois les transitions pas-arrêt et arrêt-pas acquises, j’introduisis le trot. Un peu trop content, j’eus du mal à garder le contrôle sur l’étalon. Il avait visiblement envie de courir. A un moment, il prit le galop et commença à enchaîner les ruades et les sauts de mouton. Je secouai la longe lorsqu’il coupa un tournant puis agitai la chambrière pour l’obliger à aller plus vite. Un cheval avec de l’impulsion fait moins le con et j’appliquai ce principe. Effectivement, à force de galoper, Shabada se fatigua. Il n’avait pas encore l’endurance d’un cheval au travail depuis longtemps. Aussitôt, je recommençai le travail et demandai de nombreuses transitions. J’obligeai ainsi l’étalon à m’écouter. Petit à petit, les transitions se firent plus souples et je continuai avec les transitions incluant le galop. Quand j’estimai que c’était suffisamment acquis, j’arrêtai l’étalon et changeai le bai de main. Je le fis marcher un long moment afin qu’il récupère. Je le félicitai à chaque bonne réponse, encourageant ainsi l’étalon. A cette main également, je lui fis faire des transitions aux trois allures puis je décidai de le laisser là dessus pour aujourd’hui. La longe semblait acquise et au fur et à mesure, il avait simplement oublié le harnachement. Je marchais un long moment à côté de lui puis je le reconduisis à son box. Je le dessellai, je le pansai longuement puis je lui donnais plusieurs friandises, le récompensant de sa bonne volonté.
« Je reviendrais plus tard et cette fois-ci, je sens que ça va être drôle, de monter sur ton dos ! »
Je le caressai puis je m’en allai, rangeant le matériel dans la sellerie en passant.
Catriona & Shabada : débourrage (monte aux trois allures)
Aujourd’hui, je devais continuer le débourrage de Shabada. Le Welsh à l’énergie débordante devrait faire connaissance avec le cavalier sur le dos, et c’est moi qui aurait l’honneur de m’y essayer. J’avais donc pris comme précaution de mettre un gilet de cross. Je préparai rapidement le bai puis le conduisis au rond de longe.
« Tu m’excuseras Sha’, mais te connaissant, je préfère te longer d’abord ! »
J’échauffai le petit étalon à la longe, l’envoyant sur le cercle puis introduisant petit à petit les trois allures. Comme la fois dernière, Shabada éprouva le besoin de lancer ses postérieurs en l’air. Ruades et sauts de mouton s’enchaînèrent. Je le laissais évacuer son énergie, je n’avais pas envie de finir par terre si je pouvais l’éviter. Finalement, lorsqu’il eut terminé, sa robe était trempée de sueur. Et nous n’avions même pas commencé… Je le fis marcher longuement pour qu’il sèche un peu, puis je retirai la longe et accrochai les rênes au mors. Un peu surpris, le bai se remit à mâchonner son mors. Je le caressai puis je ressanglai. Shabada voulut se gonfler mais j’avais déjà terminé.
« Tu verras, tu feras ça plus vite la prochaine fois ! »
Je souris puis décidai de commencer. Je me plaçai à la gauche du cheval puis appuyai mon poids sur l’étrier pendant. Shabada fit un brusque écart et commença à tourner autour de moi. Je le laissai se calmer, tout en lui parlant doucement, puis je recommençai. Un nouvel écart ponctua cet essai et je laissai Sha’ faire. S’il recommençait, je me montrerais plus ferme, j’avais l’impression qu’il se foutait de moi. Effectivement, au troisième essai, j’eus droit à la même réaction que précédemment.
« Non ! »
Je replaçai Shabada puis recommençai et cette fois-ci, je serrais les rênes. Il s’immobilisa et je le caressai. Nouvel essai, immobilité. Je récompensai par une friandise. Puis je changeai de côté et je renouvelai. Je préférai habituer les chevaux des deux côtés, nous n’étions jamais à l’abri de devoir monter rapidement par la droite. Chacun de mes chevaux était désensibilisé des deux côtés et c’est une habitude que j’avais gardé, même lorsque je débourrai les chevaux des autres. Je passai ensuite à gauche et je montai sur l’étalon. Surpris, il prit le galop. Je l’arrêtai assez rapidement et mis mes étriers. Tant pis pour le montoir, je le ferais en fin de séance. Shabada tendit chacun de ses muscles. Ses oreilles étaient plaquées et sa tête haute montrait sa tension. Je relâchais à peine les rênes, de manière à récompenser son immobilité. Puis je le caressai d’une main, tenant toujours les morceaux de cuir de l’autre.
« Tout va bien, c’est promis. »
Je parlais à Sha’ jusqu’à ce qu’il se détende. Lorsque ce fut chose faite, plusieurs minutes plus tard, je commençai à bouger. Je lui demandais le pas, serrant les jambes et donnant vocalement l’ordre que j’utilisais à pied. Il comprit rapidement, ce qui me montra son intelligence. Je le laissai marcher un peu puis je l’arrêtai. J’associai là aussi l’ordre vocal pour l’aider à comprendre. Je fis cela à plusieurs reprises et le petit étalon répondait bien. Les directions constituèrent l’objet de mon exercice suivant. Ecartant la rêne tout en serrant à peine un peu de jambe du côté où je voulais aller, j’aidais Sha’ à comprendre ce que je souhaitais. Au début hésitant, il y alla plus franchement au fur et à mesure de mes encouragements et de mes récompenses. Je travaillais longuement les directions puis entrepris de travailler les allures supérieures. En démarrant le trot, Shabada voulut aller plus vite, mais je freinais ses ardeurs immédiatement.
« Doucement, tu galoperas tout à l’heure ! »
Une fois au trot, je travaillais les directions. Le bai manquait encore un peu d’équilibre mais il se déplaçait bien pour un jeune et je lui laissai le temps de tourner, pourvu qu’il réponde. Une fois que les réponses furent plus souples et rapides, j’introduisis les transitions. Shabada se concentrait étonnamment bien, il faisait des efforts de compréhension et il était très intelligent. Il avait un sacré potentiel ! De plus, il fallait bien reconnaître qu’il était très confortable malgré ses allures élastiques. Je terminai par le galop, tout en associant là aussi l’ordre vocal. Le Welsh était fatigué, aussi n’eus-je le droit qu’à une seule petite ruade. Ensuite, il se contenta d’écouter et de répondre. Je le fis galoper un peu aux deux mains, travaillait quelques départs au galop puis décidai d’en rester là. Je fis longuement marcher le cheval, de manière à ce qu’il sèche et récupère. Je continuai à le caresser et à lui parler puis je mis pied à terre et je le rentrais. Je le dessellai, le pansai puis lui offris plusieurs friandises. Je le laissai tranquille et rangeai le matériel à la sellerie avant de quitter le domaine, non sans une dernière caresse à l’étalon bai.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Lun 26 Nov - 19:18
Débourrage achevé! +9
Invité
Invité
Sam 1 Déc - 15:10
Arabesque & Amy O'Neil Domaine du Manoir
Petite détente
Amy fit entrer la jument puis referma la porte derrière elles. La jeune femme avait remarqué que la jument n’était pas très rassurées face aux décorations qui avaient été installées au domaine pour Noël. Elle amena alors la jument au centre et sortit une guirlande de sa veste. Arabesque se tendit presque immédiatement et recula dès qu’Amy l’approcha d’elle. La jument reculait de plus belle mais la jeune femme ne céda pas, elle le fit uniquement quand la jument se calma un peu. Elle recommença plusieurs fois jusqu’à ce que la jument ne réagisse plus à la vue de la guirlande.
Amy tenta alors de caresser la jument avec, et là encore, celle-ci recula d’un coup puis s’immobilisa. Alors la jeune femme retira la guirlande puis récompensa la jument, et fit de même plusieurs fois. A force, Amy put toucher l’intégralité du corps de la jument sans que celle-ci n’ait de réaction violente. Elle donna alors quelques friandises en guise de récompense puis commença à agiter la guirlande un peu partout autour de la ponette. Un peu peureuse au début, elle comprit vite que finalement, ça n’allait pas la manger alors elle se calme. Amy put alors faire ce qu’elle voulait de la guirlande, la belle restait immobile et relâchée.
Amy la félicita longuement puis commença à mettre la jument sur un cercle au pas. Elle la laissa ainsi marcher tout en jouant dans ses doigts pour que la jument vienne tendre son dos. Elle la fit alors passer au trot, toujours la tête vers le sol en ayant un bon engagement des postérieurs. Après quelques minutes, la jeune femme lui demanda des transitions entre le trot et le pas pour vérifier que la jument était bien aux ordres, puis elle la fit changer de main et la mit au pas quelques temps, puis au trot. Elle laissa la jument trotter un moment tête basse puis lui demanda de nouveaux des transitions.
Elle lui demanda finalement le galop, et Arabesque partit au quart de tour en enchainant les ruades. Amy eut un peu de mal à la calmer mais elle réussit à obtenir de la jument un galop assez régulier sans aller trop vite. Elle la fit repasser au trot puis au pas et la changea de main. Elle fit de nouveaux trotter la jument puis la lança au galop. Arabesque refit quelques ruades mais elle fut beaucoup plus calme qu’à l’autre main, et avait un galop régulier avec une attitude correcte. Amy décida de la laisser là-dessus, alors elle la fit repasser eu trot puis au pas pendant quelques minutes avant de la rentrer à l’écurie, la guirlande sur l’encolure.
@PsychoShinigami
Objectif : Désensibiliser un cheval avec une guirlande de noël : 5pt en longe pour Arabesque.
Les oiseaux chantaient encore à cette période de l'année tellement il faisait bon. Le soleil était depuis plus de deux heures quand elle sortit de son domaine.
Elle reprenait petit à petit son rôle de débourreuse. Et aujourd'hui et ce toujours les jours jusqu'à la toute fin, Anna allait s'occuper du débourrage du jeune oblivion.
Elle avait déjà entraperçus ce magnifique étalon à la robe époustouflante en ce promenant dans le haras. Muni d'un beau licol bleu fonçait, elle allait pour commencer observer l'étalon en le brossant puis peut être le sortir un peu de son box.
La jeune brune, ce dirigea vers le parking ou l'attendait sa belle voiture. Le domaine du manoir était bien éloigné de son propre domaine. Elle déposa le licol dans son coffre qui serait en compagnie de sa boite de pansage et d'un sac de friandises.
Elle démarra sa voiture et quitta le haras, tout en suivant le GPS, elle ce mit à penser. En vérité, elle avait hâte de rencontrer l'étalon en vrai de vrai et non en photo. Elle avait imaginé quelque petit exercice pour gagner la confiance du jeune cheval.
Elle commencera les premiers jours par le brosser et s'occuper de lui, pour qu'il s'habitue à elle. Puis elle le désensibilisera à tous ce qui était stick et chambrière avant de commencer à le longer et à lui apprendre les bons codes.
Le chemin touchait à sa fin, et la jeune femme fut émerveillée par la beauté artistique du Domaine du Manoir. Une grande grille en fer forgé, bloqué l’accès au reste du domaine.
Les finitions étaient magnifique, de par et d'autre du portail ce trouvait un cheval cabré qui servait de pilier pour la grille à la peinture sombre et brillante.
Le portail s'ouvrit mécaniquement, les propriétaires l'avaient surement vue arrivé et stationner devant leur portail. Elle redémarra sa voiture pour rentrer au ralentit. D'immense arbre bordait le chemin menant à la maison enfin si on pouvait appeler ça une maison.
Elle était juste immense et elle ne put empêcher un "waouh" de sortir de sa bouche en observant la bâtisse. Juste resplendissant !
Devant l'entré l'attendait Amy, avec son éternel regard timide. Elle aimait bien cette jeune femme, elle était super gentille. Anna ce gara un peu plus loin avant de descendre de sa voiture pour aller saluer la jeune Amy.
Après un petit moment à discuter de tous et de rien, elle finit par lui demander où est-ce qu'elle pouvait trouver l'étalon de Luniwüen. La jeune lui expliqua que les écuries ce trouvaient juste derrière la maison. Elle la remercia chaleureusement avant d'aller prendre ses brosses, son licol et ses friandises.
Puis suivant les directives d'Amy, Anna ce dirigea vers les écuries en suivant le beau chemin de cailloux beige. Assez rapidement, elle trouva les écuries et... Bon sang déjà que l'entré et la maison était juste waouh mais là elle était sur le cul.
Le bâtiment était à coupé le souffle, mais son petit cœur lâcha quand elle poussa la grande porte. Tout était sublime et luxueux. Du sol au plafond. Propre, aucune saleté ne trainait pas même un crottin.
Des box en bois lustré, vernis à souhait et des barreaux en fer peint en noir. Un magnifique mélange, des piliers séparaient certain box dans les allés. Des douches aux sols gris foncés et anti-dérapant, elle déambula dans les écuries en passant devant les chevaux.
C'était juste éblouissant, même son domaine n'avait pas autant de classe. Elle observait chaque détail n'osant toucher de peur de casser quelque chose, elle regarda chaque cheval, chaque box avait le nom du cheval graver en lettre doré.
Elle tomba assez rapidement sur le box du bel Oblivion, celui-ci l'observait déambuler devant lui. Il secoua la tête de haut en bas pour lui montrer qu'il était là.
Elle sourit avant de ce poster devant son box, le jugeant du regard. Une étincelle de malice brillait aux fonds de ses yeux. L'étalon semblait si fière et si sure de lui, qu'elle ce demandait comment allait ce passer le débourrage.
Mais pour l'instant elle ne fera pas grand chose, et déverrouilla le loquet du box et y entra en poussant l'étalon. Celui-ci recula avant de revenir vers elle.
Pas pot de colle non mais plus pour être sure qu'elle s'occuperait d'elle. Elle souffla longuement, en faisant comprendre à l'étalon qu'il fallait respecter sa bulle de confort. Elle fit donc reculer de quelque pas, en appuyant contre son poitrail.
Le sabino obéit à contre cœur, avant de renâcler fortement les oreilles en arrière. Et bien dit donc l'étalon n'apprécier pas trop qu'on le reprenne. Elle hausse les épaules, elle lui enfila son licol avant de le faire sortir de son box.
Surveillant du coin de l’œil l'étalon, ils sortirent des écuries pour ce mettre à l'air de pansage. Anna attacha bien court l'étalon avant de poser au sol ses brosses.
Elle sortit la belle étrille américaine du sac et ce mit à retirer les plaques de boues que l'étalon avait sur sa belle robe. La poussière s’éleva dans le ciel, elle dut même par moment fermer les yeux pour ne pas s'en prendre.
Elle s'activa autour de l'étalon qui c'était calmé au moment ou elle avait commencé à le brosser. Elle enchaîna ensuite avec la brosse dure qu'elle passa dans le sens du poils. Elle ce posta devant la tête de l'étalon pour mettre sa main sur son œil gauche.
L'étalon voulu ce dérober mais elle continua son manège pour pouvoir retirer la boue coller au dessus de sa paupière. Finalement l'étalon abandonna sa lutte et ce laissa faire. Elle retira sa main et continua de passer la brosse dure sur le reste du corps de l'étalon.
Elle échangea la brosse dure pour la brosse douce, qu'elle passa assez rapidement puisqu'il n'avait plus aucune saleté. Elle reposa la brosse pour prendre le peigne et commença par la crinière. Les crins étaient si doux et faciles à démêler, comparé a certain de ses chevaux.
Elle lui offrit une friandise avant d'attaquer la queue de l'étalon. Elle fit poignet par poignet, retirant les morceaux de paille coincé dedans. Au bout d'une longue demi-heure elle put enfin attaquer les sabots, elle posa sa main sur le haut de l'antérieur gauche et la descendit lentement.
Arrivé au niveau du boulet, l'étalon souleva sa patte et elle put lui curer le sabot, elle enchaîna les quatre autres ainsi avant de flatter l'étalon, fière de lui.
Elle rangea ses brosses et détacha l'étalon, elle aller faire un petit tour du domaine afin de voir comment l'étalon était en main. Elle pourrait ainsi adapter son futur débourrage du mieux qu'elle pourrait pour l'aider à aller de l'avant.
Mais avant de quitter l'air de pansage elle remplaça son licol classique par un licol éthologique. Car ce licol permettrait de recadrer l'étalon s’il faisait le con.
Elle le prit en longe et fit le tour de la belle maison, pour l'instant Oblivion était plutôt respectueux et ne cherchait pas prendre la main. Mais en passant pas loin de jument, il ce mit à piaffer et à ronfler. Il courba l'encolure, typique des étalons, il chercha à la tirer pour ce rapproché des juments.
Mais Anna ne fut pas du même avis que lui, elle donna un petit coup sec sur la longe. Surpris l'étalon stoppa son mouvement agaçant.
" Ah oui ça fait mal hein !! Maman doit pas trop te gronder !!"
Elle reprit sa route comme si de rien était, et félicita l'étalon qui avait comprit la leçon. Elle n'était pas violente avec les animaux mais elle faisait comme dans un troupeau. Elle était la dominante et l'étalon n'avait pas son mot à dire.
La journée avait était riche en émotion et une fois l'étalon de retour dans son box, elle quitta le domaine du Manoir. Elle refit la même chose tous jours et ce pendant une bonne semaine pour laisser l'étalon s'habituer à sa présence et le corriger de temps en temps.
Lorsque la première semaine fut passée, elle allait pouvoir commencer la désensibilisation de l'étalon au niveau de la grande longe et du stick/Chambrière. Et peut être dans quelque jours elle pourra commencer la longe au pas.
Mais pour l'instant elle ce dirigea vers le box de l'étalon qui la regardait calmement. Elle lui caressa le chanfrein avant de lui mettre son licol éthologique bleu nuit.
Elle le sortit de son box pour le mener dans le rond de longe. Elle tenait dans sa main libre la longe de travail tandis que l'autre elle tenait l'étalon.
Elle le fit entrer dans le rond de longe où elle déposa la grande longe au sol. Elle y viendra après avoir fait marcher l'étalon dans toute l'installation. Oblivion reniflait le sol, curieux.
Elle fit quelque tours et changement de mains en lui poussant les hanches. Chose que l'étalon comprit assez rapidement mais qu'il faudrait travailler tout au long de sa vie et surtout débourrage.
Elle prendra le temps de lui faire revoir cet exercice. Elle prit la longe en passant devant avant de mener l'étalon au centre du rond de longe.
Elle lui présenta la corde, chose qu'il renifla avant de s'en moquait totalement. Bien, elle la laissa tomber au sol, surpris l'étalon serra un peu les fesses sans pour autant bougé. Il ronfla bruyamment, elle ce pencha pour la reprendre elle lui remontra.
Reniflement et pouf par terre. Moins surpris par le bruit, elle le félicita en lui offrant une rondelle de carotte. Tout en lui disant que c'était bien avec une voix bien niaise.
Elle recommença le même cirque jusqu'à ce que l'étalon ne réagisse plus d'un poil. Après maintes félicitations, elle passa à frotter la longe sur le corps Sabino du bel étalon. Il fut exemplaire et ne regarda que très rarement. Elle ce mit donc ensuite face à lui et commença jouer avec la longe.
Aucune réaction, elle continua en bougeant autour de lui en laissant bien sur la longe traîner derrière elle. Mais l'étalon restait bien à sa place et l'écouter.
Elle le récompensa d'une carotte puis posa un bout de la longe de travaille sur le dos d'Oblivion. Puis doucement, elle tira la longe vers elle. Oblivion sursauta et tourna sa tête vers la chose qui lui passait sur le corps.
Il ronfla bruyamment mais ne chercha pas a ce dérober. Bien, elle le félicita et recommença jusqu'à avoir un cheval parfaitement calme et peur de rien.
Une fois cette exercice finit elle, fit pareil mais au dessus de la tête de l'étalon appaloosa. Un peu à la manière des Cob-boys et de leur lasso. Du moins sans le côté western. L'étalon recula vivement, elle continua sa manœuvre, montrant à l'étalon que ça n'allait pas le manger.
On sait jamais la longe était peut être une mangeuse de chevaux ! Elle continua encore et encore. Traversant tous le rond de longe jusqu'à ce qu'enfin Oblivion s'arrête. A ce moment là, elle arrêta tous mouvements et le félicita chaleureusement.
Puis elle recommença l'exercice, petit à petit, au fils de l'heure l'appaloosa s'habitua à la longe au dessus de sa tête. Elle décida donc de le laisser tranquille pour aujourd'hui, l'étalon avait mine de rien beaucoup transpiré et un peu de repos ne lui ferai pas de mal.
~
Le lendemain, elle prit son temps pour s'occuper du beau Sabino, le pansa longuement. Lui fit des papouilles avant de le ramener dans le rond de longe où elle lui fit revoir les exercices de la veille. Il lui fallut moins de temps pour calmer l'étalon avec la longe au dessus de la tête et elle put passer à la chambrière.
Anna, la lui présenta. Prenant bien le temps de la lui faire voir sur toute les coutures avant de caresser l'étalon Sabino avec. Pas de grande réaction, hormis les oreilles attentives, bien elle continua donc, passant des épaules à la croupe. Et de la croupe à dessous le ventre. Derrière les oreilles. Bon aucune réaction violente.
Elle le félicita d'un morceau de carotte avant de passer à la partie la plus marrante. Faire comme la longe et faire de grand cercle au dessus de la tête de l'étalon.
Elle commença donc, et leva bien haut le bras avant de ce reculer et de commencer à faire tourner la chambrière. L'étalon releva haut la tête pour fuir, mais elle l'en empêcha en maintenant bien la longe en place. Et elle continua et ce pendant une bonne dizaine de minute.
Heureusement, l'étalon comprit juste avant que son bras ne lâche, elle n'en pouvait plus. Elle fit donc une petite pause pour souffler et félicité l'étalon. Et elle recommença le même cirque, à la fin de la séance l'étalon n'avait plus aucune réaction face à la longe et à la chambrière.
~
Anna ce rendit une nouvelle fois au domaine du manoir pour continuer le débourrage d'Oblivion et après cinq bon jours de désensibilisation à la longe et à la chambrière, elle allait pouvoir commencer le travail en longe.
Une fois dans le box du bel étalon Anna le brossa tranquillement avant de retourner dans le magnifique rond de longe du domaine. Une fois dedans elle attache la longe au licol éthologique, puis ce mit en face d'Oblivion.
Prenant sa longe correctement, elle recula en levant la chambrière et la longe, la chambrière étant prit à l'envers. Car il ne faut pas oublier que ce genre d'outil était un moyen de pression envers le cheval. Sa main gauche tenant la longe et l'autre la chambrière. Anna ce décala tous en indiquant au cheval d'avancer à gauche.
Une sorte d'ouverture, si vous voulez. Et elle le bloqua au niveau de ses fesses à l'aide de la chambrière. L'étalon ce mit en marche à main gauche. Baissant la tête par moment, elle le félicita avant de lever comme au début ces deux mains.
L'étalon avait parfaitement comprit sa demande et s'arrêta face à elle. Puis elle lui montra le sens à prendre en changeant la longe de main et vice versa. L'étalon ce tourna et partit au pas à main droite.
Quelque tours et changement de main, elle le félicita en lui donnant un morceau de carotte. Le pauvre devait en avoir marre de manger tous le temps des carottes mais elle ne marchait qu'a ça.
Passa l'heure du trot, elle lança l'étalon au pas et fit quelque changement de main avant de demander le trot à l'étalon avec l'ordre vocal " Oblivion Trottter ". L'étalon secoua la tête mais ne prit pas l'allure, logique puisqu'il ne la connaissait pas par voix.
Alors elle lui redemanda l'ordre en secouant la chambrière derrière lui. L'appaloosa ce grandit et partit au galop en coup de cul. Elle le laissa faire quelque minute, après tous il avait besoin de ce défoulé.
Puis elle releva les mains ce qui fit arrêté progressivement l'étalon. Une fois en face d'Anna, la jeune femme lui fit rependre le pas et cette fois-ci elle ne le changea pas de main. Il ne fallait pas l'habituer à changer de main à chaque arrêt, elle attendit donc quelque tours avant de retenter le trot.
Encore un échec, tant pis. Elle le repassa au pas puis retenta en donnant l'ordre vocal pour le trot. L'étalon eu une allure aérienne, magique, époustouflante. Son trot était très beau et avait l'air confortable ! Elle le félicita comme il ce doit avec une voix bien niaise.
Elle le fit s'arrêter avec le même code que précédemment puis refis la même chose dans l'autre sens. Et il fallait dire que l'étalon avait vite compris la demande. Encore une bonne semaine d'entraînement et l'étalon serait prêt pour être longé avec une selle sur le dos et un mors dans la bouche.
Pour la dernière demande, elle lui fit prendre le galop, elle ferait demain pour lui apprendre les transitions d'allures. Chose super importante dans le débourrage. Mais pour l'instant elle posait juste les bases pour le lendemain.
~
Pour la première fois depuis longtemps, elle trouva qu'Oblivion était son meilleur élevè, il fallait dire qu'il progressait vite et en bien. Elle pouvait maintenant marcher tranquillement sans que l'étalon ne chauffe pour un rien. Il avait parfaitement comprit les transitions et passait maintenant d'une allure à une autre assez rapidement.
Elle était très fière de lui et espérait que sa propriétaire le sera également. Aujourd'hui allait lui présenter l'équipement mais que la selle. Elle verrait plus tard pour le filet et le mors. Après elle pouvait retirer le mors et mettre le filet par dessus le licol.
Mais bon pour l'instant elle était à l'air de pansage entrain de lui présenter son beau tapis bleu roi. Ce n'était peu être pas son cheval mais elle aimait mettre en valeur sa robe si spécial. L'étalon arqua l'encolure pour venir renifler le tapis, elle l'ouvrit plusieurs fois à la manière d'aile de papillon.
Après tous ce qu'elle lui avait fait faire, l'étalon n'avait pas eu peur, elle félicita avant de caresser le corps de l'étalon avec. Celui-ci ce laissa faire docilement, lui faisant confiance. Elle finit par lui poser sur le dos et s'amusa à le faire tomber.
Aucune réaction, bien ok. Elle lui mit sur l'encolure et le refit tomber. Rien non plus. Elle félicita en lui offrant encore un morceau de carotte puis passa à l'amortisseur.
Qu'elle plaça une fois l'étalon habitué à sa présence. Elle bougea les deux tapis avant de lui présenter la selle a nue. C'est à dire sans sangle ni étrier. Le sabino la renifla bien curieux avant qu'elle ne la place sur son dos.
Pas de grande réaction, juste un petit creusement face au poids de la selle. Il n'avait pas l'habitude d'avoir un truc aussi lourd sur son dos.
Elle la retira plus la remis, bougea les tous en même puis lui montra la sangle sans retirer la selle du dos du Sabino. Elle le félicita puis ce mit à attacher la sangle au premier trou à droite. Elle ce remit du côté gauche et attrapa la sangle. Elle la frotte contre le ventre de l'étalon avant la laisser tomber.
La sangle ce balança toute seule sans que l'étalon ne réagisse violemment. Elle lui offrit une carotte avant de sangler. L'étalon gonfla un peu son ventre mais elle put sangler au troisième trou sans forcer et puis de toute façon elle voulait habiter l'étalon au port de la selle. Pas l'étouffer.
Elle détacha, elle le fit marcher. L'étalon avait une tête de surpris, il avait du sentir la sangle frotter contre son passage de sangle. Elle le félicita puis l'arrêta avant de reprendre sa marche. Elle rentra dans le rond, pour commencer à le faire marcher tranquillement en longe.
Petit à petit, Oblivion oublia qu'il portait une seule et fit de belle transition d'allure. Il était maintenant l'heure de lui montrer les étriers. Étriers qu'elle avait déposé à l'entré du rond de longe.
Elle les lui montra avant de les secouer doucement. Les oreilles de l'étalon bougeaient dans tous les sens. Il recula un peu mais finit par s'arrêter rapidement, là elle put le féliciter comme il ce doit avant d'installer les étriers.
Elle y alla au début lentement avant de le faire un peu plus durement. Remontant par moment les étriers avec force. L'étalon s'habitua à ne pas bouger lors du réglage d'étrier. Et dans l'ensemble ce n’était pas plus mal.
L'étalon était très à l'écoute et apprenais vite. Très fière de lui, elle le sortit du rond pour le ramener à l'air de pansage. Elle le désella plusieurs fois pour l'habituer au mouvement sur son corps. Sans surprise, Oblivion ce laissa faire et ce contenta de ce poser.
Elle lui flatta l'encolure et fouilla dans sa poche pour en sortir un morceau de carotte. Que l'étalon prit sans demander son reste. Maintenant elle devait lui mettre le filet ainsi que son mors, elle avait opté pour un mors à double brisure. Mors doux pour commencer.
Elle le sortit de son sac et ce mit à le réchauffer doucement, avant de vider sa bouteille d'eau sucré dessus. Elle voulait mettre du miel mais sa collait trop a son goût. Elle passa les rênes par dessus la tête de l'étalon et lui présenta le le mors qu'elle tenait dans la paume de sa main.
Elle passa sa main droite entre les deux oreilles pour attraper le filet et ainsi passer ses doigts dans la commissure des lèvres d'Oblivion. Chatouilleux l'étalon ouvrit la bouge et elle en profita pour coller le mors dedans. Elle pouvait être sadique par moment. Elle lui passa les oreilles puis attacha la sous-gorge et la muserolle sans la serré.
L'étalon mâchouilla son mors sucré, elle le félicita puis, le détacha pour commencer à le faire marcher et l'habituer à avoir un contact au niveau de sa bouche. L'étalon était relativement sage et attendait la suite. Qui n'arriva jamais, elle lui retira le tous pour le laisser tranquille dans son box.
~
C'était bientôt la fin de cette belle aventure qu'était le débourrage du beau Oblivion, la dernière ligne droite ! Après un bon mois et demi à la longer, lui apprendre le respect, les codes de la longe et l'équipement elle allait pouvoir le monter tranquillement.
L'étalon était parfaitement équipé et elle aussi mais pour l'instant, elle allait l'habituer à son poids avant de faire quoi que ce soit. Pour une des dernières fois, elle le mena dans le rond de longe où elle fit s'arrêter au centre.
Elle vérifia la sangle et descendit les étriers et fit marcher l'étalon pour qu'il sente les étriers contres ses flancs, une fois habitué. Anna l'arrêta de nouveau, puis appuya fortement sur l'étrier gauche avec ses mains, aucune réaction de la part de l'appaloosa.
Elle lui flatta l'encolure puis fit la même chose de l'autre côté. Puis elle mit son pied dans l'étrier pour ce hissé. Elle ne ce plaça pas sur la selle mais resta suspendu contre la selle.
L'étalon changea de position pour ce rééquilibrer, bien elle le félicita avant de descendre et de refaire pareil à gauche. Cette fois-ci elle rajouta son sautillement pour apprendre à l'étalon a ne pas avoir peur si quelqu'un avait du mal à monter.
Une fois cette base là correctement acquis, elle posa doucement ses fesses sur le dos de l'étalon. Celui-ci ce creusa, bien qu'elle n'était pas si lourde. Elle laissa l'étalon s'habituer à elle avant de lui demander le pas en même temps que l'ordre vocal.
L'étalon ce mit en mouvement avec un peu de difficulté et elle le laissa chercher son équilibre tranquillement. Après une bonne dizaine de minute au pas, elle toucha ses rênes pour les ramener vers elle tout en disant "ho". L'étalon releva la tête et s'arrêta doucement.
Elle le félicita bien chaleureusement en lui flattant l'encolure. Puis elle le fit repartir au pas et ainsi de suite arrêt/pas encore et encore jusqu'à finalement le faire sans dire d'ordre.
La elle sut qu'elle pouvait passer au trot. Plaçant ses aides, elle lui demanda le trot. Puis commencer elle l'aida du mieux qu'elle put. Puis elle refit pas mal de transition, changeant parfois son trot par de l'équilibre ou du assis. L'étalon s'habitua doucement.
Et une fois les transitions parfaite, la jeune femme refit pareil avec le galop et on mon dieu qu'est-ce que ce galop était confortable. L'étalon avait une allure digne d'un futur crack. Dynamique, fluide, aérien. Il avait tous pour faire un excellent cheval de complet. Du moins si sa cavalière le voulait bien sure.
Elle lui flatta l'encolure tout en étant au galop. Une petite larme de joie, coula le long de sa joue en pensant à tous ce qu'elle avait fait pour rendre ce cheval presque parfait.
Sa propriétaire n'avait plus qu'à continuer dans ce sens là. Elle l'arrêta petit à petit avant de descendre. Elle déposa un bisou sur la joue du sabino avant de remonter les étriers.
L'étalon était fin prêt pour sa cavalière qui devait avoir hâte de continuer son apprentissage. Elle rangea toute ses affaires avant de remettre Oblivion dans son box non sans lui donner le reste de ses carottes. Elle quitta son élève et le domaine du Manoir.
codage par LaxyDunbar
Débourrage complet, le cheval pas débourré sur une journée mais sur un mois et demi. 8 page words et 4028 mots
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Mer 5 Déc - 22:59
Mylise : Débourrage terminé! 15
Amy : Objectif validé +3 en TAP 3
Invité
Invité
Mer 19 Déc - 9:46
Lightning & Aloy Kenway Domaine du Manoir
Découverte
J’avais une chance incroyable ! Je venais à peine d’arriver en ville, et pourtant, ma vie était déjà planifiée pour être juste géniale ! Effectivement, une de mes meilleures amies avait voulu me faire un cadeau, et pas n’importe lequel ! Luniwüen s’était pris d’affection pour un poulain qu’elle avait pré-débourré, et quand celui-ci fut mis en vente à ses 3 ans, elle n’avait rien trouvé de mieux que de l’acheter, pour moi ! Je ne savais comment la remercier, mais une chose était sûre, je ne pouvais pas mieux commencer cette nouvelle vie.
Nous nous étions données rendez-vous au domaine du Manoir, là où étaient installés ses chevaux ainsi que le beau Lightning dont j’étais aujourd’hui propriétaire. J’avais reçu des dizaines de photos de lui, mais ça n’avait fait qu’amplifier mon envie de le rencontrer. Je me garai avec précipitation sur le parking du domaine et je pus alors découvrir un endroit magnifique. Une grande grille en fer forgé noir et or, puis un petit chemin qui partait de la terrasse de la grande maison qui se prolongeait directement vers les écuries. Je m’avançai avec beaucoup d’impatience vers le bâtiment en pierre.
J’ouvris doucement les grandes portes en bois de l’écurie, et je sursautai comme une folle. Luniwüen s’était jeté à mon cou, sans même attendre que je fasse un pas dans l’écurie. Nous papotâmes ensemble un moment, et évidemment, la conversation était tournée vers le bel étalon Lusitanien. Elle m’amena alors près de lu, et quand je le vis, mon cœur commença battre dans tous les sens. Je ne savais comment décrire le sentiment que j’éprouvais, mais ça devait être quelque chose comme à mi-chemin entre un coup de foudre et une absolue admiration devant tant de beauté.
Luniwüen n’avait pas eu tort, loin de là. Lightning n’était effectivement pas un cheval ordinaire. Il dégageait quelque chose de particulier, une grande prestance, et il avait un regard si doux et rempli d’amour. J’hésitai à m’avancer vers lui, comme si je ne voulais pas déranger un si bel être, mais je me rappelai que si, c’était bien moi sa propriétaire, et que j’avais donc le droit absolu de lui faire autant que caresses que j’en avais envie. J’ouvris alors la porte du box et me faufilai à l’intérieur. Tout curieux, l’étalon pencha sa tête vers moi et commença à sentir mes mains.
Je le laissais faire, puis je commençai en parcourir son chanfrein et son encolure avec mes mains. Light’ était d’une douceur incroyable, et il avait l’air si gentil ! Ça y était, j’avais déjà craqué pour lui. Avec beaucoup de douceur, je fis un lent tour de son corps, afin de le caresser partout, pour tester ses réactions. Pourtant, il n’en eut aucune particulière. Il attendait patiemment en me regardant. Il paraissait adorer les câlins, et commença même à esquisser une grimace quand je lui grattai le garrot. C’est alors avec une grande gentillesse que Luniwüen m’apporta quelques affaires de pansage avant de s’éloigner.
Je pris alors l’étrille qu’elle avait ramenée et je commençai à faire de petits cercles sur le corps de l’entier, puis je passai au bouchon avec lequel je fis également sa tête et ses jambes, puis à la brosse douce. Je curai ensuite ses pieds et démêlai ses crins. Lightning était très patient, et c’était vraiment agréable de passer du temps avec lui. J’entrepris alors de lui faire des tresses : une à son toupet, et les autres à sa longue crinière. Je lui mis ensuite des bandes de travail sur ses quatre membres ainsi que des cloches aux antérieurs, ainsi qu’un licol éthologique, puis nous nous dirigeâmes ensemble vers le rond de longe.
Comme je m’y attendais, l’étalon était très respectueux, et jamais il n’essaya de me dépasser ou de me bousculer. Je le félicitai donc en le caressant, puis j’ouvris la porte du rond de longe afin de le faire entrer, puis la refermai derrière nous. J’amenai alors le Lusitanien au centre et lui demander de baisser la tête en décrivant une légère pression sur son licol. Il répondit correctement tout de suite, alors je le récompensai avec une petite friandise, puis je recommençai plusieurs fois. Je lui demandai ensuite de me suivre, au pas, et au trot, en faisant quelques transitions.
Et c’est toujours dans un grand respect qu’il obéit à mes demandes. Je voulais ensuite tester ses réactions face à objet inconnu qui pouvait potentiellement l’effrayer. Je sorti alors de ma poche une guirlande de Noël, qui brillait aux reflets du soleil. Je le fis alors découvrir à Lightning qui s’empressa de tendre son encolure pour la sentir. Je fus impressionnée par cette réponse très positive, alors je le récompensai et approchai l‘objet de plus près. Comme l’étalon n’avait pas de grandes réactions, je voulus toucher avec, alors je m’approchai encore et commençai à le caresser avec la guirlande.
Light’ se laissa faire sans broncher, alors je parcourus tout son corps avec, puis une fois chose faite, je m’éloignai un tout petit peu puis je secouai la guirlande. L’étalon frémit très légèrement au bruit, mais sa calma quasi instantanément. Je le récompensai un moment, puis j’arrêtai cet exercice, qui visiblement était parfaitement acquis. Je lui fis alors une bonne séance de caresses avant de lui retirer le licol. Je voulais le voir évoluer en liberté, afin de me rendre compte de ses allures, mais également pour le prendre en photo, c’était essentiel !
Il alla alors se rouler un peu plus loin, puis il partit ruades et trotta un moment, la tête bien en l’air. Il était très fier, il n’y avait aucun doute, et il avait de magnifiques allures. Un vrai canon ! Il serait véritablement parfait pour les spectacles, cela annonçait que du positif pour notre projet commun avec Luniwüen et Enigma. Au bout d’un moment à l’observer, je m’avançai finalement vers lui pour lui donner quelques morceaux de carottes. J’approchai la friandise de ma joue et lui donnant l’ordre « bisou ». Il tendit alors sa tête vers moi pour l’attraper.
Je renouvelai ma demande plusieurs fois, et comme il était visiblement très intelligent, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre l’exercice. Après quelques demandes, je n’avais plus qu’à lui dire le mot magique pour qu’il colle ses lèvres contre ma joue. Alors je le caressai un moment, puis je lui remis son licol éthologique et je le ramenai tranquillement aux écuries. Je le fis entrer dans son box afin de lui refaire un bon pansage afin d’éliminer tout le sable qu’il avait sur lui, puis je lui retirai ses bandes et des cloches. Je défis ses tresses, puis je lui curai les pieds.
Je le fis de nouveau sortir de son box, puis je l’amenai alors dans un des paddocks libres afin qu’il puisse profiter de sa journée dehors. Je retirai son licol et lui fis une bonne dose de caresses avant de repartir vers la sellerie pour ranger mes affaires. Je lui préparai également un petit encas à base de Mash, de compote et de morceaux de fruits que je mis dans un seau afin de lui apporter au paddock. Il savoura alors se met avec grand plaisir et je pus à nouveau le prendre en photo avant de m’éloigner de lui, à contrecœur, pour aller retrouver mon amie Luniwüen.
@Psy
Objectifs : Apprendre le bisou & désensibiliser à la guirlande (5pts en dressage et 5pts en saut pour Arabesque)
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Mer 19 Déc - 16:00
+3 en soins +2 en confiance +3 en TAP
+5
et objectifs validés bien sûr (:
Invité
Invité
Dim 5 Mai - 18:32
Don't Think Twice & Amy O'Neil Domaine du Manoir
Port du harnachement
Mon poney avait tellement grandi, il était devenu un magnifique étalon. J’avais hésité ces derniers jours à savoir quand serait le bon moment pour lui d’entamer son débourrage. Je voulais le préserver un maximum, mais j’avais aussi hâte de pouvoir mettre mes fesses sur lui et de savourer ses allures extraordinaires. Je lui présenterais donc la selle et le filet aujourd’hui. J’allais le chercher dans son paddock, lui mettant le licol entre deux caresses pour le ramener dans l’écurie. Je l’attachai à une aire de pansage et commença tranquillement son pansage. Je pris l’étrille et je fis de petits cercles sur son encolure, ses épaules, son dos, son ventre et sa croupe, des deux côtés évidemment. Je continuai avec le bouchon où je repassai sur toutes les parties précédentes en plus de ses membres et de sa tête que je fis avec délicatesse.
Je finis alors avec la brosse douce pour retirer la poussière de l’ensemble de son corps. Je curai alors ses pieds un à un, et démêlai ses crins. Je pris une lingette pour bébé afin de nettoyer ses yeux ainsi que ses naseaux. J’aimais bien que mes chevaux soient impeccables, et le poney en avait pris l’habitude et avait commencer à vraiment apprécier ses moments de douceur et d’affection, car évidemment, je le caressais beaucoup pendant le pansage, lui faisant aussi quelques bisous sur les naseaux. Twice n’était pas le poney le plus affectueux du monde, mais il était tout de même plutôt réceptif à ces petits moments de tendresse. Je finis par prendre le tapis, la selle ainsi que le filet de mon bras gauche, et le poney de la main droite pour l’emmener au rond de longe.
Une fois dans le rond de longe, je posai les affaires au sol, et allai refermer la porte. Je fis un peu marcher le poney, en faisant quelques arrêts pour qu’il soit attentif à moi. Je fis ceci aux deux mains, puis je finis par lui présenter le tapis. Il sentit l’objet sans plus d’attention que ça, alors je le rapprochai de lui, commençai à frotter son dos avec avant de le positionner correctement. Twice tourna alors la tête pour observer, mais sans plus de réaction. Je fis la même chose avec la selle. Il la sentit également, puis je la posai sur son dos en sanglant très légèrement, juste assez pour qu’elle ne tourne pas. L’entier n’avait pas l’air d’être impressionner par ces nouveautés, alors je décidai de reprendre notre marche.
Au début un peu gêné par le poids de la selle, sa démarche devenait de plus en plus souple et légère au fur et à mesure qu’il s’y habituait. Je fis alors quelques arrêts, pour vérifier qu’il était toujours attentif à moi, ce qui fut le cas. Comme à son habitude, sa concentration était sans faille, et jamais il n’essaya de me dépasser ou me bousculer. Je le récompensai à l’aide de caresse et d’une rondelle de carotte, puis je le ramenais au milieu pour poursuivre. Je retirai son licol, mais me mis à marcher, encore une fois. Habitué à ce genre d’exercice, l’entier me suivit aussi, et les arrêts que je lui demandais furent aussi faciles que s’il avait toujours le licol. Je le félicitai et poursuivis.
Je mis mon doigt à la commissure de ses lèvres, et avant même que j’essaie de chatouiller sa langue, Twice ouvrit la bouche. Je le félicitai donc et pus approcher le filet de lui. Je lui présentai doucement l’objet qu’il sentit de nouveau, puis je l’approchai de sa tête. Je lui présentai alors le mors, un olive double brisure en caoutchouc qui avait un gout de pomme, le plus doux possible, en lui faisant ouvrir la bouche comme précédemment. Il prit presque de lui-même le mors, alors je pus lui mettre le filet en bouclant la sous gorge et la muserolle. Il commença à fortement mâchouiller, alors à l’aide des ordres vocaux déjà mis en place, je lui demandai de marcher.
Il s’exécuta de suite, réalisant toujours aussi bien les quelques arrêts demandés. Je me mis alors à courir, lui demandant en même temps le trot. Le poney obéit immédiatement, alors je lui fis parcourir un peu le rond de longe, changeant de main de temps en temps, sans oublier quelques transitions. Fidèle à lui-même, Twice répondait parfaitement à tous les exercices que je lui proposais. Je décidai alors d’en rester là. Je mis par précaution la longe dans les anneaux du mors pour ramener le poney aux écuries, même si je savais que je n’en avais nullement besoin.
De retour à l’aire de pansage, je lui retirai la longe ainsi que le filet, pis je le dessellai. Je le récompensai à l’aide de friandises et de caresses, puis je m’occupai de passer à nouveau un coup de brosse sur sa robe ainsi que sur ses membres pour préserver la blancheur de ses balzanes. Sans lui remettre le licol, juste la longe sur l’encolure, je l’amenai brouter l’herbe qu’il y avait non loin de l’écurie. J’en profitai pour masser son dos avec un gel à l’arnica et une petite étrille avec des boules, puis je le ramenai dans son paddock où il se roula avant de reprendre son activité interrompue par la séance ; brouter l’herbe et les quelques brins de foin restants au sol.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Dim 5 Mai - 21:37
Objectif validé +5 en débourrage 5
Invité
Invité
Mar 14 Mai - 0:28
Grump It & Aloy Kenway Domaine du Manoir
Débourrage
Nous avions tous vécu une période difficile, mais être enfin installés dans ce nouveau domaine laissait présager un bel avenir. Cependant, j’avais une lourde charge sur les épaules, et j’espérais être à la hauteur. En effet, après la disparition tragique de Matthew, j’avais décidé de laisser mes chevaux aux soins d’Amy et Enigma pour me concentrer sur les deux jeunes Selle Français du cavalier, qui n’avait pas eu le temps de les débourrer. J’allais donc devoir m’en charger. Cela me stressais un peu, mais en réalité, j’avais surtout hâte de pouvoir mieux connaitre ces deux chevaux très prometteurs, sur qui le jeune homme avait fondé tous ses espoirs. J’avais décidé de commencer par Grump It, le bel étalon bai. Je me dirigeai vers son paddock afin de lui mettre son licol et lui faire un bon pansage, puis je l’amenai vers le rond de longe.
J’y avais déjà installé un tapis, une selle avec une sangle ainsi qu’un filet avec un mors à olive tout ce qu’il y a de plus simple et de plus confortable pour commencer. Je le fis tout d’abord marcher un peu, puis je lui présentai le tapis, ce qui ne l’effraya pas du tout. Il essayait plutôt de le mordiller, alors je l’approchai de son corps et le posai sur son dos. Intrigué, il se tourna afin d’observer cet objet, sans plus de réaction. Je fis la même chose avec la selle, que je sanglai juste assez pour ne pas qu’elle tourne. Je finis par lui faire sentir le filet avant de lui mettre avec douceur. Il fut surpris de la sensation du mors dans sa bouche, qu’il mâchouilla frénétiquement quelques instants.
Pour le distraire, j’accrochai la longe de travail au mors et demandai à l’étalon de marcher. Au lieu de ça, Grump It bondit en l’air, enchainant les sauts de moutons et les ruades, non pas qu’il était gêné par le poids de la selle, juste par plaisir de pouvoir se défouler. J’essayais de le calmer un peu pour ne pas qu’il se blesse, et une fois ces âneries terminées, je lui demandai de ralentir au pas. Ce fut difficile de contenir l’énergie débordante du bai, mais je réussi finalement à obtenir quelques foulées de pas dans un calme relatif. Tout en le félicitant par la voix, je lui demandai alors de prendre le trot. Cette fois, je voulais qu’il se calme et se concentre sur ma voix, alors je mis plus de fermeté dans mes ordres vocaux, et Grump It m’écouta. Pour le rendre vraiment attentif, je lui demandai plusieurs transitions au pas. Il eut d’abord du mal à trouver son équilibre dans les transitions descendantes, notamment à cause du poids de la selle, mais il s’améliorait progressivement.
Quand il fut bien attentif, je décidai de le faire galoper quelques foulées pour évacuer à nouveau son trop plein d’énergie, ce qui ne manqua pas de le satisfaire. Quelques ruades plus tard, il se calma et put donc galoper plus calmement. Je le félicitai, puis le fis progressivement prendre le pas afin de le changer de main. Je le repoussai sur la piste au pas, le laissant marcher quelques instants avant de lui faire prendre le trot. Quand je sentis son allure devenir plus souple, je demandai à nouveaux des transitions. La fatigue commençait à pointer le bout de son nez, et l’étalon était donc beaucoup plus calme et attentif. Je pus donc le faire galoper sagement quelques foulées sans qu’il ne saute de joie. Je finis par le faire marcher un moment et le fis revenir au centre du rond de longe afin de le féliciter. Je le caressais longuement, puis je lui retirai son filet afin de lui donner quelques friandises. Je retirai ensuite la selle et le tapis et le laissai quelques instants en liberté pendant que j’allais ranger les affaires. Il en profita pour se rouler, puis il attendit bien sagement que je revienne vers lui pour le ramener au paddock.
Quelques jours plus tard, après avoir continué de travailler les aides à la longe, il était temps de lui apprendre à avoir un cavalier sur le dos, ce qui s’annonçait plutôt sportif. J’avais donc décidé, par mesure de sécurité, de le longer préalablement. Alors qu’il était sellé, arborant fièrement son tapis noir, je le fis entrer dans le rond de longe. Je l’envoyai tout d’abord au pas sur la piste, puis je le fis trotter quelques minutes. J’eus encore du mal à le maintenir dans une allure régulière, ne cherchant qu’à galoper comme un fou, mais il y avait déjà du progrès par rapport à la première fois. Je lui demandai alors le galop, essayant, après ces éclats de joies se traduisant une fois de plus par des sauts de moutons, d’avoir un galop à peu près régulier. Quand je fus satisfaite, je le repassai progressivement au pas puis je changeai de main. Je fis la même chose, un peu de pas, de trot puis de galop, en cherchant des allures régulières.
Après environ dix minutes de longe, je décidai de le faire revenir au centre. Je retirai la longe du mors et descendis les étriers. Je les claquai un peu le long des quartiers pour qu’il s’habitue au bruit, puis je m’appuyai dessus pour une fois de plus habituer l’étalon à toutes ces sensations nouvelles pour lui. Pourtant très démonstratif, il n’eut pas de réaction particulière à part orienter ses oreilles vers mois. Je le félicitai donc, puis je continuai. Je me mis tout d’abord en sac à patate sur la selle afin qu’il puisse constater mon poids sur son dos, et finalement je passai ma jambe par-dessus sa croupe pour m’assoir sur la selle. Je félicitai Grump It, et je lui gratouillais le garrot pour qu’il associe ce moment à un moment agréable, et il ne manqua pas de faire une magnifique grimace, preuve qu’il appréciait beaucoup cela.
Je glissai doucement mes pieds dans les étriers, et je serai les mollets tout en lui demandant le pas. D’abord hésitant, il finit par marcher, essayant de trouver son équilibre avec mon poids sur le dos. Je me faisais pourtant la plus légère possible afin de ne pas trop le gêner. J’écartai bien mes rênes pour le faire tourner, ce qu’il comprit assez vite, même si ses réponses étaient loin d’être précises. Je raccourcis un peu mes rênes et demandai cette fois le trot. Il fut un peu surpris par mon trot enlevé, mais s’habitua vite à mes mouvements. Je le laissai tout d’abord trouver son équilibre, puis je lui fis faire quelques changements de direction afin de trotter aux deux mains. Manquant d’endurance, je lui fis faire des pauses régulières au pas. Après quelques minutes, et sentant Grump It prêt, je fis accélérer l’étalon dans les tournants, tout en plaçant mes aides de galop et en demandant cette allure par la voix. Il fallut plusieurs essais pour que l’étalon comprenne, mais il finit par partir au galop.
Je le félicitai, et lui fis maintenir l’allure quelques foulées, bien que son équilibre demandait encore à être travaillé. Je le félicitai et demandai la même chose à l’autre main. Fatigué, le bai n’était pas très franc dans ses départs, mais pour une première fois, je trouvais ça très bien. Je le fis donc galoper un peu, puis je décidai de le laisser sur cette bonne séance. Je le repassai progressivement au trot puis au pas, le laissant marcher un moment rênes longues. Je mis ensuite pied à terre et je le ramenai à l’écurie où je lui fis ses soins. Il avait très bien travaillé et j’étais très fière de lui. Sa bonne humeur et son énergie laissaient présager de très bonnes choses pour la suite. Je le ramenai finalement au paddock où je lui donnai un goûter bien mérité, fait de morceaux de pommes et de compote, qu’il savoura avec plaisir.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Mar 14 Mai - 10:43
Débourrage terminé! +3 en confiance 6
Invité
Invité
Mer 15 Mai - 22:19
UltraChic & Aloy Kenway Domaine du Manoir
Débourrage.
J’étais très contente de Grump It, son débourrage avait été plutôt facile. J’étais fière de moi car je ne m’étais jamais occupé de si jeunes chevaux avant. J’avais lu beaucoup de livres et m’étais beaucoup renseigné sur internet pour ne pas faire n’importe quoi avec ces si fantastiques chevaux. Aujourd’hui, il était temps de m’occuper de la belle UltraChic, le premier poulain né au domaine. J’allais la chercher au paddock et la ramenai sur une aire de pansage. Je commençai par l’étrille, puis le bouchon et la brosse douce, ignorant ses réactions telles que les oreilles en arrière, ou les postérieurs qui tapaient dans le vide. Je curai ensuite ses pieds et je démêlai ses beaux crins noirs brillants.
Je lui mis une paire de guêtres aux antérieurs, puis je pris ma longe de travail et une chambrière pour l’amener dans le rond de longe. Je fis alors marcher la jument en main quelques instants pour délier ses muscles, puis je la ramenai au milieu pour lui présenter l’équipement qu’elle allait devoir porter. J’approchai tout d’abord un tapis bleu ciel de sa tête pour qu’elle puisse le sentir avant de le mettre doucement sur son dos. Une fois de puis elle plaqua ses oreilles en arrière, mais j’ignorai son geste pour continuer. Je savais qu’elle n’était pas méchante, et que jamais elle ne mordrait, elle était simplement un peu susceptible. J’approchai ensuite la selle afin de la poser doucement sur la tapis. La belle releva la tête quand elle sentit le poids sur son dos, puis elle la secoua en reculant, essayant de s’en libérer. Je tenais la selle pour ne pas qu’elle ne pas qu’elle tombe, tout en rassurant la jument qui finit par s’immobiliser.
Je félicitai en jument et lui donnai une friandise puis je sanglai doucement la selle. Comme je m’y attendais, UltraChic eut une réaction plutôt violente. Elle se cabra et recula d’un coup en essayant de se lever à plusieurs reprises. Je rassurai la belle comme je pouvais Avant qu’elle ne se tape les fesses contre le pare-bottes du rond de longe, je secouai la chambrière pour la mettre en avant. J’étendais la longe au fur et à mesure pour amener la belle sur un cercle afin de la faire trotter un peu histoire qu’elle s’habitue à la sangle et se calme. Elle levait les postérieurs, gêner par la sangle, mais elle finit par se détendre et adopter une allure plus classique. Je la ralentis donc au pas, puis je l’amenai au centre pour passer à la suite, sans oublier de bien la caresser et lui donner quelques friandises.
Pour commencer à la désensibiliser, je la caressais partout au niveau de la tête, puis je lui présentai son filet. J’avais choisi un mors à olive en caoutchouc au goût pomme pour faciliter les choses et ça avait l’air plutôt efficace car la jument tendit son encolure pour pouvoir commencer à lécher le mors. Je la félicitai, puis je rapprochai le filet pour pouvoir lui mettre. Elle prit facilement le mors dans la bouche en le mâchouillant frénétiquement et me laissa boucler la sous gorge et la muserolle. J’accrochai alors la longe aux anneaux du mors et envoyai la jument sur un cercle au pas. Elle avait une belle démarche régulière, preuve qu’elle s’était habitué à la selle et la sangle. Après quelques tours, je la fis donc trotter en employant les ordres vocaux qu’elle commençait à bien assimiler. Je finis par la faire galoper quelques tours, puis je la repassai au trot puis au pas pour la changer de main.
Après son petit stress en début de séance, je le trouvais étonnement calme et était donc très à l’écoute. Je lui fis alors faire plusieurs transitions pas/trot puis trot/pas pour l’avoir bien disponible, puis je la fis galoper quelques tours. Très fière de la belle, je la laissais marcher un peu avant de la ramener au centre. Là, je lui retirai le filet et la dessellai. Elle s’ébroua alors, visiblement contente de s’être débarrasser de tout cet équipement. Je la laissais se rouler dans le sable avant de la ramener à l’écurie.
Quelques jours plus tard, je décidai de monter pour la première fois sur son dos. Je l’avais préalablement sellé et je l’amenai au rond de longe. J’avais décidai de ne pas la longer avant. Je verrais bien si j’allais le regretter. Je l’habituais tout d’abord aux bruits des étriers sur les quartiers de la selle, puis je mis du poids dans les étriers et sur son dos. Elle n’eut cette fois par de réaction particulière, alors je me décidai à me hisser doucement sur son dos. Je caressais longuement la jument en glissant doucement mes pieds dans les étriers, puis je lui demandai le pas. D’abord hésitante, elle se mit en marche sans poser plus de problème. Je la laissais un peu libre pour débuter, puis je lui demandai quelques changements de direction en faisant de grandes rênes d’ouverture.
La jument répondait bien à mes demandes, alors je la félicitai puis je demandais le trot. Concentrée, elle s’exécuta. Je lui fis encore faire des virages assez larges puis je lui fis faire quelques transitions. Contente de la jument, je la fis finalement prendre le galop, ne faisant que quelques foulées à chaque main. C’était bien suffisant pour une première fois. Elle me fit quelques petites accélérations que je repris gentiment. Je n’oubliais pas de la félicitai fréquemment, puis je la repassai progressivement au trot puis au pas. Elle n’avait évidemment pas un super équilibre, mais c’était déjà très bien pour un début ! Je mis alors pied à terre et je ramenai la belle à l’écurie en la caressant.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Jeu 16 Mai - 18:33
+13 en débourrage (je mettrais les 2 pts restant quand tu auras fait le galop) (: +6
Invité
Invité
Jeu 18 Juil - 15:35
Lost in the Echo & Aloy Kenway Domaine du Manoir
Flash Back : débourrage.
Mon poney avait tellement grandi, il était devenu un magnifique étalon. Lost in the Echo était un fantastique compagnon, des plus beaux et gentils. Je me souvenais de son débourrage comme si c’était hier… Il faisait chaud ce jour-là, alors j’avais décidai de faire la séance tard, au coucher du soleil.
« J’avais hésité ces derniers jours à savoir quand serait le bon moment pour lui d’entamer son débourrage. Je voulais le préserver un maximum, mais j’avais aussi hâte de pouvoir mettre mes fesses sur lui et de savourer ses allures extraordinaires. Je lui présenterais donc la selle et le filet aujourd’hui. J’allais le chercher dans son paddock, lui mettant le licol entre deux caresses pour le ramener dans l’écurie. Je l’attachai à une aire de pansage et commença tranquillement son pansage. Je pris l’étrille et je fis de petits cercles sur son encolure, ses épaules, son dos, son ventre et sa croupe, des deux côtés évidemment. Je continuai avec le bouchon où je repassai sur toutes les parties précédentes en plus de ses membres et de sa tête que je fis avec délicatesse.
Je finis alors avec la brosse douce pour retirer la poussière de l’ensemble de son corps. Je curai alors ses pieds un à un, et démêlai ses crins. Je pris une lingette pour bébé afin de nettoyer ses yeux ainsi que ses naseaux. J’aimais bien que mes chevaux soient impeccables, et le poney en avait pris l’habitude et avait commencer à vraiment apprécier ses moments de douceur et d’affection, car évidemment, je le caressais beaucoup pendant le pansage, lui faisant aussi quelques bisous sur les naseaux. Je finis par prendre le tapis, la selle ainsi que le filet de mon bras gauche, et le poney de la main droite pour l’emmener au rond de longe.
Une fois dans le rond de longe, je posai les affaires au sol, et allai refermer la porte. Je fis un peu marcher le poney, en faisant quelques arrêts pour qu’il soit attentif à moi. Je fis ceci aux deux mains, puis je finis par lui présenter le tapis. Il sentit l’objet sans plus d’attention que ça, alors je le rapprochai de lui, commençai à frotter son dos avec avant de le positionner correctement. Lost tourna alors la tête pour observer, mais sans plus de réaction. Je fis la même chose avec la selle. Il la sentit également, puis je la posai sur son dos en sanglant très légèrement, juste assez pour qu’elle ne tourne pas. L’entier n’avait pas l’air d’être impressionner par ces nouveautés, alors je décidai de reprendre notre marche.
Au début un peu gêné par le poids de la selle, sa démarche devenait de plus en plus souple et légère au fur et à mesure qu’il s’y habituait. Je fis alors quelques arrêts, pour vérifier qu’il était toujours attentif à moi, ce qui fut le cas. Comme à son habitude, sa concentration était sans faille, et jamais il n’essaya de me dépasser ou me bousculer. Je le récompensai à l’aide de caresse et d’une rondelle de carotte, puis je le ramenais au milieu pour poursuivre. Je retirai son licol, mais me mis à marcher, encore une fois. Habitué à ce genre d’exercice, l’entier me suivit aussi, et les arrêts que je lui demandais furent aussi faciles que s’il avait toujours le licol. Je le félicitai et poursuivis.
Je mis mon doigt à la commissure de ses lèvres, et avant même que j’essaie de chatouiller sa langue, Lost ouvrit la bouche. Je le félicitai donc et pus approcher le filet de lui. Je lui présentai doucement l’objet qu’il sentit de nouveau, puis je l’approchai de sa tête. Je lui présentai alors le mors, un olive double brisure en caoutchouc qui avait un gout de pomme, le plus doux possible, en lui faisant ouvrir la bouche comme précédemment. Il prit presque de lui-même le mors, alors je pus lui mettre le filet en bouclant la sous gorge et la muserolle. Il commença à fortement mâchouiller, alors à l’aide des ordres vocaux déjà mis en place, je lui demandai de marcher.
Il s’exécuta de suite, réalisant toujours aussi bien les quelques arrêts demandés. Je me mis alors à courir, lui demandant en même temps le trot. Le poney obéit immédiatement, alors je lui fis parcourir un peu le rond de longe, changeant de main de temps en temps, sans oublier quelques transitions. Fidèle à lui-même, Lost répondait parfaitement à tous les exercices que je lui proposais. Je lui mis alors la longe puis je demandai à Lost de se mettre en cercle autour de moi au pas. Commençant à assimiler les ordres vocaux, il s’exécuta mais eu rapidement envie d’accélérer. Je le fis trotter assez rapidement vu que nous avions déjà fait beaucoup de pas, et heureux de pouvoir changer d’allure, le poney enchaina alors les sauts de moutons. Je le réprimandais en donnant de petits à-coups sur la longe.
Je continuai à le faire trotter quelques instants et lui demandai le galop. Il bondit dans l’allure supérieure, jetant les postérieurs au passage, puis resta au galop sans faire de bonds divers et variés. Il avait une allure très énergique et je le laissais faire pour qu’il puisse évacuer son trop plein d’énergie. Après un moment, il ralenti de lui-même, prenant alors un galop plus calme et régulier, ce que je félicitai. Je le repassai ensuite au trot pour obtenir cette fois une allure calme et cadencée pour enfin le repasser au pas.
Je changeai la longe de sens et relançai le poney sur le cercle à l’autre main. Je le fis donc marcher quelques instants, puis je l’amenai doucement dans un petit trot que je voulais souple et régulier. Pour finir, je le fis galoper quelques tours. Lost commençait à fatiguer mais était aussi plus concentré, alors je le ramenai progressivement au trot puis au pas. Quand il eu reprit son souffle, je le fis s’arrêter, le ressanglai et retirai la longe.
Avant d’essayer de monter sur son dos, je fis claquer, sans être trop brusque non plus, les étriers sur les quartiers de la selle, créant un bruit sourd qui résonnait dans le rond de longe. D’abord un peu surpris, Lost finit par s’y habituer alors je le félicitai. Je mis ensuite du poids dans les étriers, puis sur son dos, ce que cette fois ne le perturba pas du tout. Je sentis alors qu’il était prêt à me recevoir sur son dos, alors je m’aidais d’un plot pour me glisser doucement en selle. Il tourna alors sa tête vers moi pour m’observer, essayant de lécher mes boots. Je le caressais généreusement sur l’encolure puis je mis doucement mes pieds dans les étriers. Ses oreilles pointaient dans ma direction, Lost était à l’écoute, attendant le prochain exercice.
A l’aide de ma voix, ainsi qu’en pressant mes mollets contre ses flancs, je lui demandai le pas. Il hésita, perturbé par mon poids qui changeait son équilibre, il se mit finalement en marche. J’avais un léger contact sur sa bouche, au cas où il essayerait d’accélérer sans prévenir, mais il n’en fit rien. Il se contenta de marcher calmement, tournant à droite ou à gauche guidé par mes rênes d’ouvertures exagérées. Il était très concentré et aimé beaucoup apprendre de nouvelles chose. Je le fis de temps en temps passé au-dessus d’une barre au sol, puis quand je le sentis prêt, je demandai de trot. A nouveau perturbé par mon poids, il fit tout d’abord quelques foulées d’un équilibre assez douteux, mais il fut de plus en plus à l’aise au fur et à mesure. Je lui fis faire quelques changements de direction pour le trotter au deux mains, puis l’amenai à nouveau sur la barre.
Très concentré, il la franchissait avec aisance. Je le félicitai, puis le ramenai au pas pour qu’il reprenne son souffle. Après quelques instants, je lui demandai à nouveau au trot, puis dans un des tournant du manège, je plaçais mes aides du galop, plus pour l’habituer que pour réellement lui demander le départ ainsi, mais plutôt avec la voix. A ma surprise, il n’hésita pas, et prit l’allure supérieure. Ne sachant pas trop s’il avait le droit d’avancer ou non, je dus mettre un peu de jambe ainsi qu’un petit claquement de langue pour le mettre dans galop moyen. Je ne lui fis faire que quelques foulées en ligne droite, puis je le repassai au pas pour lui demander la même chose à l’autre main.
Encore une fois il était très à l’écoute et exécuta parfaitement mes demandes. Je le ramenai alors au trot puis au pas, le caressant longuement. Je dessanglai d’un trou puis mis pied à terre. Je remontai mes étriers sur la selle et je ramenai Lost au paddock en le couvrant encore une fois de caresses. Je l’avais dessellé et pansé une nouvelle fois avant de lui rendre la liberté, en compagnie d’Andiamo, son ami de toujours. J’en avais d’ailleurs profité pour prendre une petite pelle et j’avais nettoyer tout le paddock. J’avais d’abord retiré tous les crottins, puis j’avais vérifié les clôtures et enfin j’avais vidé et nettoyer le bas d’eau avant de le remplir d’une eau fraiche et clair. Il faisait de plus en plus sombre, alors j’avais déposé un bisou entre les naseaux du poney avant de lui souhaiter une bonne nuit. »
@PsychoShinigami
Objectifs : Nettoyer un paddock & Faire une séance au coucher du soleil (5 & 10 pts en dressage pour Khazam)
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Sam 27 Juil - 14:39
Débourrage terminé OBJECTIF validé +9
Invité
Invité
Lun 9 Sep - 9:56
Sapphire & Luniwüen Faërie Domaine du Manoir
Débourrage (1/2).
Une fois dans le rond de longe, je posai les affaires au sol, et allai refermer la porte. Je fis un peu marcher le poney, en faisant quelques arrêts pour qu’il soit attentif à moi. Je fis ceci aux deux mains, puis je finis par lui présenter le tapis. Il sentit l’objet sans plus d’attention que ça, alors je le rapprochai de lui, commençai à frotter son dos avec avant de le positionner correctement. Sapphire tourna alors la tête pour observer, mais sans plus de réaction. Je fis la même chose avec la selle. Il la sentit également, puis je la posai sur son dos en sanglant très légèrement, juste assez pour qu’elle ne tourne pas. L’entier n’avait pas l’air d’être impressionner par ces nouveautés, alors je décidai de reprendre notre marche.
Au début un peu gêné par le poids de la selle, sa démarche devenait de plus en plus souple et légère au fur et à mesure qu’il s’y habituait. Je fis alors quelques arrêts, pour vérifier qu’il était toujours attentif à moi, ce qui fut le cas. Comme à son habitude, sa concentration était sans faille, et jamais il n’essaya de me dépasser ou me bousculer. Je le récompensai à l’aide de caresse et d’une rondelle de carotte, puis je le ramenais au milieu pour poursuivre. Je retirai son licol, mais me mis à marcher, encore une fois. Habitué à ce genre d’exercice, l’entier me suivit aussi, et les arrêts que je lui demandais furent aussi faciles que s’il avait toujours le licol. Je le félicitai et poursuivis.
Je mis mon doigt à la commissure de ses lèvres, et avant même que j’essaie de chatouiller sa langue, Sapphire ouvrit la bouche. Je le félicitai donc et pus approcher le filet de lui. Je lui présentai doucement l’objet qu’il sentit de nouveau, puis je l’approchai de sa tête. Je lui présentai alors le mors, un olive double brisure en caoutchouc qui avait un gout de pomme, le plus doux possible, en lui faisant ouvrir la bouche comme précédemment. Il prit presque de lui-même le mors, alors je pus lui mettre le filet en bouclant la sous gorge et la muserolle. Il commença à fortement mâchouiller, alors à l’aide des ordres vocaux déjà mis en place, je lui demandai de marcher.
Il s’exécuta de suite, réalisant toujours aussi bien les quelques arrêts demandés. Je me mis alors à courir, lui demandant en même temps le trot. Le poney obéit immédiatement, alors je lui fis parcourir un peu le rond de longe, changeant de main de temps en temps, sans oublier quelques transitions. Fidèle à lui-même, Sapphire répondait parfaitement à tous les exercices que je lui proposais. Je décidai alors d’en rester là. Je mis par précaution la longe dans les anneaux du mors pour ramener le poney aux écuries, même si je savais que je n’en avais nullement besoin.