Amy marcha un petit bout avec le poney avant d’arriver sur le cross. Une fois sur l’herbe, elle travailla les exercices de travail à pied vus récemment. Elle posa sa chambrière sur un des obstacles et commença à marcher, s’arrêter puis courir afin de travailler les transitions. Le poney était respectueux, et suivait la jeune fille en respectant son espace personnel, en était réactif. Elle le caressa, puis lui demanda quelques reculés en trottant un peu entre ces derniers. Maintenant, Amy avait à peine besoin de bouger, sa voix suffisait à mobiliser le poney. Elle fit quelques mobilisations des hanches et des épaules aux deux mains, exercices qui ne posaient plus de problème à Arion. Les aides d’Amy devenaient de plus en plus discrètes alors que le poney était toujours aussi réactif. Elle demanda alors au poney de se mettre en cercle autour d’elle juste par sa position et sa voix. « Arion, marcher. A ta place. » Le poney parut hésité, mais avec sa position, elle réussit de par sa position à lui faire comprendre ce qu’elle voulait de lui.
Amy commença donc la séance de longe avec Arion, mais décida de ne pas rester en cercle. Elle marchait de temps en temps en ligne droite, elle put ainsi récupérer la chambrière et aussi de trouver un endroit avec un peu de dénivelé avec de travailler le poney sur du terrain varié. Cela lui permettait de se muscler tout en s’habituant à ce genre de terrain et trouver son équilibre. Après quelques tours, elle demanda le trot, par la voix et en se penchant légèrement vers son arrière main et sans l’aide de la chambrière, il passa à l’allure supérieure. Elle était là uniquement si le poney avait du mal à avancer, ou tout simplement à l’inciter à aller vers l’avant quand ils commenceraient à aborder la partie cross du travail. Amy demanda au poney un bon engagement, tout en jouant dans ses doigts et malgré qu’il n’ait qu’un licol éthologique par rapport à leur première séance de longe, celui-ci tendit plus facilement son bout de devant ce qui permit de tendre son dos, amenant le cheval dans une position idéale de travail. Il trotta ainsi quelques tours avant de reprendre le pas à la demande de la cavalière. Celle-ci l’amena sur une ligne droite, puis inversa la position de ses mains sur la longe avec l’ordre « Arion, change. » Le poney ralentit, se demandant quoi faire mais avec sa position Amy lui fit comprendre qu’il fallait changer de main. Malgré un peu d’hésitation, il comprit et Amy le félicita avec la voix.
Amy le fit marcher un peu puis lui demanda le trot, toujours sur un terrain légèrement en pente. Elle lui demanda de reprendre l’attitude basse qu’il avait afin de bien travailler son dos. Ils finirent la détente ainsi. La jeune fille lui demanda alors le pas, plus l’arrêt et elle lui retira la couverture. Elle le caressa, lui donna une petite friandise et le fit marcher de nouveau. Elle l’emmena alors devant le gué. Comme elle s’y attendait, il voulut s’arrêter, elle insista donc en lui demandant de nouveau de marcher et après hésitation il entra mais prit le trot pour en sortir plus vite. Elle lui demanda de nouveau un passage au pas qui fut plus paisible, puis elle demanda le trot et reprit l’exercice. Le Connemara hésita de nouveau, et malgré les demandes il s’arrêta. Amy demanda de trot et remua la chambrière pour l’encourage et il entra finalement au trot. Ils firent plusieurs passages jusqu’à ce qu’Arion ne ralentisse plus devant le gué. Elle félicita à l’aide d’une friandise et demanda de nouveau le trot. Elle envoya le poney sur différents obstacles qui était assez bas et plus ou moins similaires à des troncs aux deux mains, qui ne furent pas une difficulté pour lui. Elle présenta également un contre-bas qu’il eut plus de mal à passer, puis contre-haut, mais il comprit vite la technique.
Elle demanda alors un petit enchainement tronc/gué, puis gué/tronc qui fut facile pour le poney. Elle augmenta la difficulté et demanda cette fois d’enchainer avec un contre-bas/gué/tronc, ce qui obligea la jeune fille à courir afin de garder le poney en ligne droite afin d’avoir de bonnes distances entre les obstacles. Le poney parut plus détendu qu’en début de séance et lâcha même une petite ruade en fin d’enchainement afin de montrer son amusement. Il revint une fois puis le passa à l’autre main, c’est-à-dire tronc/gué/contre-haut. Le premier passage fut de bonne qualité alors Amy décida d’en rester là. Elle demanda alors au poney de trotter un peu aux deux mains, tête basse, toujours dans une optique de récupération active, puis elle lui demanda le pas, puis l’arrêt. Elle lui remit la couverture et rentrèrent aux écuries.
Un petit tour dans le cross
Misspalikoa
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Une fois arrivé sur le cross, Amy ressangla le poney et se hissa sur son dos. Elle le caressa et le fit marcher sur tout le terrain. Après quelques minutes, elle lui demanda de se mettre sur la main et commença à travailler plus sérieusement sur des cercles afin de chercher l’incurvation. Elle fit la même chose au trot en changeant de main régulièrement. Elle travailla le poney sur un dénivelé afin de le mettre en condition. Travailler l’incurvation était très important pour la suite de la séance, elle insistait donc sur ce point. Après quelques bonnes minutes de détente, une fois qu’elle sentit le poney se délier, elle le repassa au pas, ressangla et retira le couvre-reins.
Une fois suffisamment marché, Amy demanda au poney le trot puis le galop et ils firent un grand tour du cross, cela permettait à Amy de trouver un endroit sympa où dérouler sa séance, puis fit la même chose à l’autre main. Amy revint alors au pas, fit souffler le poney puis repartit au trot. Cette fois, elle travailla sur des cercles assez grands et demandant une bonne incurvation sur la moitié du cercle, une contre-incurvation sur l’autre moitié. Les premiers cercles ne furent pas fantastiques mais le poney finit par comprendre et réalisa l’exercice de mieux en mieux.
Évidemment, Amy travailla aux deux mains puis elle réalisa ce même exercice au galop, ce qui était plus difficile. Amy demandait une petite contre-incurvation au départ pour finir sur une plus marqué et enchaina avec l’autre main. Une fois l’exercice acquis, Amy repassa au pas et fit souffler le poney. Elle alla en direction de quelques obstacles qu’elle allait pouvoir sauter en échauffement pour finir sur en enchainement, exercice final de la séance. Ceux-ci étaient principalement des troncs d’une hauteur correcte, aux alentour d’un mètre. Amy se dirigea ainsi au galop sur les obstacles individuellement, en faisait un passage à chaque main. Steffarion volait au-dessus et semblait prendre du plaisir.
Amy commença alors à enchainer les obstacles en esquissant un petit parcours dans sa tête : numéro 1, grande courbe à droite en descente, numéro puis demi-tour à gauche numéro trois, petite courbe à droite en montée numéro 4 et pour finir courbe à gauche en montée toujours numéro 5. Le but de l’exercice était de chercher la contre-incurvation dans les courbes afin d’engager le postérieur interne et ainsi garder un bon équilibre dans les tournants afin d’aborder les obstacles dans les meilleures conditions, surtout en terrain varié, où l’équilibre et d’autant plus important. Amy prit alors le galop, fit un cercle, moitié incurvation, moitié contre-incurvation et elle se dirigea vers le numéro 1.
Le poney sauta merveilleusement cet obstacle puis Amy contre-incurva Arion dans la descente et aborda parfaitement le numéro 2, le demi-tour et l’obstacle 3 ne posèrent pas de problème mais le poney eut plus de mal dans les deux dernières montées. Amy laissa le poney souffler un peu et revint sur le parcours qui fut beaucoup mieux que le précédent. Ils refirent le parcours à l’envers, c’est-à-dire du 5 au premier, et là, aucun problème pour Arion qui était très à l’écoute de sa cavalière. Elle était très fière de lui et le caressa autant qu’elle pouvait tout en laissant le poney trotter en extension d’encolure jusqu’à l’entrée du cross. Elle repassa alors au pas, lui remit le couvre-reins et le laissa marcher longuement avant de rentrer à l'écurie.
Une fois à l’extérieur de l’écurie, je ressanglai la jument, mis pied à l’étrier et me hissai sur son dos. Je la fis marcher le long des paddocks pour rejoindre le terrain de cross pendant que je raccourcissais mes étriers pour être plus à l’aise quand j’allais devoir me mettre en équilibre. Une fois sur le terrain, je repris mes rênes, demandant à la jument de se tenir un peu et je la détendis au pas en terrain varié, enchainant les dénivelés plus ou moins raides. Je lui demandai ensuite le trot, dans une allure tonique, d’abord sur le plat pour qu’elle ait le temps de s’échauffer, puis à nouveau sur des montées et des descentes. Quand je la sentis à l’aise, je lui demandai le galop.
Je lui demandai d’abord un galop de travail en faisant quelques cercles pour finir son échauffement, puis je lui demandais de prendre un galop plus proche de celui attendu en cross sur quelques mètres puis je la ralentissais un peu pour faire un cercle. Je fis cette séquence plusieurs fois aux deux mains et je la laissais finalement marcher au pas rênes longues en la félicitant. La jument était très énergique, même peut-être un peu trop, il était parfois difficile de la reprendre, mais je préférais ça plutôt qu’elle soit toute molle ! Pour commencer la détente à l’obstacle, je lui fis prendre le trot de travail et la dirigeai sur un petit tronc. Elle franchit l’obstacle sans aucune hésitation, et je lui fis maintenir le galop à la réception.
Je repassai plusieurs fois le tronc à chaque main, puis je la dirigeai vers l’obstacle suivant, un directionnel qui avait un peu l’allure d’une souche. Je l’abordai au trot, l’encadrant bien de mes mains et de mes jambes pour ne pas que Valkyrie le dérobe. Elle le sautait tout de même de travers, alors je le redemandai plusieurs fois un visant bien le centre. Je portais mon regard loin derrière et cette fois la jument le franchit bien au milieu. Je la félicitai et fis de même à l’autre main. Je décidai alors de le tester au galop. Je mis la jument dans une allure de travail et la dirigeai à nouveau vers le directionnel qu’elle franchit au centre sans la moindre hésitation, ce que je félicitai généreusement.
Je voulais maintenant poursuivre avec un dôme, donc un obstacle en haut d’une petite butte. Je demandai le galop à la jument, fis un cercle pour l’avoir aux ordres et en équilibre et me dirigeai vers la haie. Je me mis en équilibre pour aider la jument dans la montée assez raide, mais elle s’arrêta devant l’obstacle. N’ayant pas l’habitude, elle eut de mal à conserver sa tonicité dans la montée, alors je redemandai le galop, et le soutins plus dans mes jambes. La jument ayant également compris notre erreur, poussa plus sur ses postérieurs et franchit l’obstacle en brossant le haut des branches de la haie puis je me redressai fort à la réception pour maintenir la jument en équilibre dans la descente.
Je félicitai la jument et lui redemandai plusieurs fois l’exercice aux deux mains, qui furent de plus en plus fluide. La jument ayant naturellement un bon équilibre, je décidai cette fois de l’emmenai sur un obstacle, un petit tronc, en descente. Il fallait que je reste bien redressée mais que j’accompagne tout de même le saut. Je redemandai donc le galop à Valkyrie. Plutôt déstabilisée par le dénivelé, l’alezane n’avait pas un galop régulier, mais elle franchit tout de même l’obstacle. Je la félicitai et l’amenai plusieurs fois pour qu’elle prenne ses marques, ce qui fut plutôt réussi. La jument était vraiment pleine d’énergie et n’avait qu’une envie, c’était de continuer, elle aimait vraiment ça !
Je lui demandai donc d’enchainer les deux obstacles. Je commençai d’abord par le tronc, puis la montée pour aller sur la haie, puis dans l’autre sens, la haie puis le tronc en descente. Dans les deux cas, malgré les difficultés, Valkyrie en vraie guerrière se donna à fond pour bien franchir la combinaison. Je la félicitai généreusement et la laisser marcher rênes longues au pas. Je l’amenai l’air de rien vers le gué, notre prochain objectif. Je lui demandai donc dans un premier temps de rentrer dedans au pas. Elle hésita un peu, piétina devant pour finalement se jeter dans l’eau pour en ressortir au trot. Je redemandai plusieurs fois de le passer au pas, l’arrêtant même au milieu de l’eau.
Quand la jument se trouva plus à l’aise, je lui demandai plusieurs passages au trot, puis au galop. Elle finit par y aller franchement, sans aucune hésitation. Je lui fis même sauter un des obstacles dans le gué, un tronc plutôt massif, ce qui ne lui posa aucun problème. Cette jument était vraiment faite pour le cross et c’était un vrai plaisir de la monter ! Je continuai la séance par un obstacle plutôt difficile pour les chevaux et j’allais commencer par le contrebas. Je présentai d’abord l’obstacle, en demandant de la franchir au pas. Elle hésita et finit par faire un gros saut pour le franchir. Je la ramenai sur l’obstacle pour lui faire comprendre qu’il fallait simplement descendre, pas le sauter.
Cette fois elle n’hésita pas à la franchir en douceur, ce que je félicitai. Je lui demandai alors de lui faire franchir au trot. Même chose, elle le descendit en douceur, sans grande hésitation, ce que je félicitai une nouvelle fois, puis je l’amenai dans l’autre sens pour franchir le contre-haut. Elle se demanda d’abord comment franchir l’obstacle mais bondit par-dessus d’une manière plutôt inhabituelle. Je lui redemandai alors plusieurs fois pour qu’elle apprenne à le franchir correctement, ce qui fut plutôt rapide. Je la caressais longuement et pour la récompenser de sa concentration tout au long de la séance, j’allais lui permettre de galoper un peu plus vite.
Je la mis sur un galop de cross assez rapide, fis une grande boucle très large en me mettant en équilibre et je me dirigeai vers un obstacle de volée, une espèce de grande banquette plutôt large et massive. Les sabots de la jument frappaient le sol avec énergie, elle regardait l’obstacle, jugeant de sa taille. Ses oreilles en arrière pour l’aérodynamisme, Valkyrie prenait un plaisir fou à faire cette grande galopade. Devant l’obstacle j’eus l’impression qu’elle se tassait, ayant peur qu’elle refuse au dernier moment, ce qui n’était pourtant pas dans son tempérament. Au lieu de ça, elle prit simplement de l’élan, preuve de la puissance de ses postérieurs et elle s’envola au-dessus de l’obstacle.
J’avais vraiment un sentiment de joie, de liberté et d’adrénaline intense en moi. Je félicitai la jument qui elle aussi était fière d’elle. Je l’amenai à l’autre main pour à nouveau franchir cet imposant obstacle qu’elle survola encore avec facilité. Elle éprouvait autant de plaisir que moi, voire peut-être même plus, et c’était vraiment formidable ! Pour clôturer cette séance, je fis faire une récupération active. Je la trottai alors rênes longues pendant près de dix minutes au deux mains, pour qu’elle vienne étendre son dos, ainsi qu’éliminer l’acide lactique qui avait été produit par ses muscles et qui était responsable des courbatures, puis je la fis longuement marcher au pas, toujours rênes longues pour finalement la ramener à l’écurie.
@PsychoShinigami
Objectif : Faire sauter un tronc, une haie et un contre haut à un cheval lors d'une séance de cross (2 pts concours pour Face my Fears)
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