PsychoShinigami - CARRIERE [corbeille - 2016 / 2020]

18/03/19

Si Alice était une bonne groom j'allais voir ce qu'elle donnait à cheval. Je la laissais ressangler, je vérifiais qu'elle l'avait bien fait et resserrais d'un trou. Je lui faisais alors la courte échelle avant de la laisser gérer sa détente toute seule. Alice faisait marcher le jeune entier partout, concentrée. Je n'intervenais pas pour le moment, souhaitant voir comment elle se débrouillait toute seule. Après l'avoir fait marcher elle commença  a demander le trot. Gentil comme tout l'étalon gardait une allure stable et un peu molle, comme pour la mettre à l'aise. Je souriais, très content de lui et de sa gentillesse. Comme intimidée Alice me demandait si elle pouvait galoper. J’acquiesçais et elle demanda donc le galop à l'étalon. J'étais surpris car elle talonnait, donc elle ne connaissait pas l'aide a moins qu'elle l'ai simplement oubliée. Je gardais ça dans un coin de la tête tandis que My God galopait à faux, puis demandais à Alice de me rejoindre.

• Tu connais l'aide pour le départ au galop?  

Alice secoua la tête, je me plaçais à côté d'elle pour la placer, essayant de lui expliquer au mieux.

• Quand tu galopes à main droite, donc quand l'intérieur de la piste est à droite, tu gardes la jambe droite à la sangle, tu recules légèrement la jambe gauche et tu verras que ça viendra tout seul, et à juste!

Alice hocha la tête,  je mettais en place une porte symbolisée par deux plots, un couloir de barre au sol bien aligné puis un plot à droite et un plot à gauche. J'expliquais à Alice ce que j'attendais d'elle, elle devait simplement prendre le galop entre les deux premiers plots, rester droite dans le couloir et tourner derrière le bon plot, sachant que je lui indiquais dès le début si je voulais qu'elle parte au galop à main droite ou à main gauche. Alice accepta et je lui indiquais de prendre le galop à gauche. Elle s'emmêla dans les aides et prit le galop à droite. Par conséquent My God tenta de tourner à droite. Je lui expliquais à nouveau bien au cas où et le second passage fut bien mieux! Pour commencer j'alternais galop à droite et galop à gauche, seulement My God était loin d'être bête et anticipait, je faisais donc mes demandes au hasard. A force de répétition Alice avait bien enregistré l'aide et je décidais donc de les laisser souffler, d'autant que God n'avait fait que galoper du début à la fin de la séance.

J'indiquais à Alice de laisser marcher l'étalon rênes longues pour qu'il reprenne son souffle avant de l'autoriser à descendre. Je demandais à Alice de désangler d'un trou et de remonter les étriers avant de les inviter à retourner à l'écurie pour s'occuper d'un entier.  

22/03/19

Arrivé en carrière je commençais par ressangler le bai avant d'attraper un tabouret en guise de montoir, je me hissais alors en selle aussi légèrement que possible avant d'ajuster mes rênes et demander à l'entier de prendre le pas. My God s'exécuta dans un pas énergique, bien que pour l'instant je ne lui demandais rien, simplement de mettre ses muscles en marche. Rapidement je me mettais à jouer dans mes doigts pour l'inviter à venir se poser sur le mors. Un peu réticent au début j'obtenais tout de même rapidement ce que je désirais de lui, n'oubliant jamais de féliciter, et m'assurais toujours qu'il engageait bien ses postérieurs sous lui. Je le laissais faire à nouveau quelques tours en demandant quelques incurvations sur des cercles pour l'assouplir. C'est seulement après avoir bien marché que je lui demandais de prendre le trot. My God s'élança avec plaisir sur la piste, comme précédemment je ne tardais pas à l'assouplir sur des cercles et demander de nombreuses transitions montantes et descendantes pour le garder aux ordres et vers l'avant. Gentil comme tout l'entier obtempérais sans problème et s'appliquait, il était donc temps d'achever notre séance avec le galop. Je plaçais mes aides et laissais l'entier faire deux tours de galoper, toujours de travail, avant de bien caresser. Dès lors je laissais l'étalon souffler et nous refaisions deux tours de galop à l'autre main tandis que je commençais à échafauder notre séance mentalement.

La détente achevée et l'étalon ayant un petit peu de repos, je décidais de commencer notre séance sans plus tarder. J'avais prévu pour l'étalon un exercice de gestions de l'amplitude, nous allions donc faire beaucoup de transitions intra-allures. Seulement il était encore jeune du haut de ses 3 ans, j'avais donc pris la décision de ne lui demander l'exercice qu'au pas, puis au trot si les choses se déroulaient bien, nous verrions le travail au galop plus tard. Je commençais par le mettre au pas sur la piste en ne lui demandant rien de spécial. J'attendais un tour complet avant de lui demander d'allonger ses foulées sur la longueur de la piste en le poussant avec le bassin. My God agita les oreilles et hésita un peu, je l'encourageais tout de même et il finit par allonger l'allure. Aussitôt je félicitais d'une caresse en continuant de l'allonger tout le long de la longueur, puis relâchais dans la largeur pour qu'il puisse souffler. Je caressais alors et demandais à nouveau un allongement. Pour l'instant je me contentais simplement de demander des allongements pour bien l'habituer et l'avoir en confiance avec l'exercice. Il fallut un peu de temps mais au final il s'appliquait et faisait de son mieux. C'est seulement après plusieurs tours que je le laissais souffler en le remettant en avant avec un peu de trot, puis le repassais au pas pour recommencer le même exercice, cette fois-ci à l'autre main. My God commençait à être plus à l'aise avec l'exercice et hésitait beaucoup moins. Je refaisais le même exercice, cette fois-ci en le rassemblant. My God avait moins de problème avec cet exercice, mâchouillant son mors, je m'assurais qu'il ne cale pas, le but n'était pas de passer à l'arrêt mais de rassembler le pas. A nouveau je veillais à ce qu'il engage bien les postérieurs sous lui et qu'il soit dans une bonne attitude de travail, après tout il semblait déjà plus à l'aise! Comme précédemment je lui demandais la transition uniquement dans la longueur et le laissais reprendre l'allure qu'il voulait dans la largeur. J'étais plutôt content de My God, respectueux, gentil et appliqué, un cheval quasiment parfait en somme! Quoi qu'il en soit je laissais l'étalon bai galoper sur la piste avant de le repasser au trot et lui demander d'allonger le trot. L'étalon secoua la tête et hésita avant de s'exécuter maladroitement. Je repassais au pas, le rassurais et redemandais un trot allongé. Il fallut répéter la demande à quelques reprises avant d'obtenir ce que je voulais, mais j'étais content de lui et du fait qu'il ne se décourageait pas! Ainsi, comme au pas, nous faisions le même exercice sur les longueurs pendant de nombreux tours, d'abord à main gauche puis à droite, avant de galoper et de recommencer, cette fois-ci au trot rassemblé. Au final la séance avait duré une bonne heure complète et l'entier commençait à fatiguer, je décidais alors d'en arrêter là.

Je l'invitais à venir étendre sa ligne de dos en lui demandant de baisser la tête tandis que je le faisais marcher pour qu'il puisse souffler un peu. L'étalon s'exécutais en reprenant son souffle dans un pas assez tranquille, visiblement un peu fatigué. Après tout il avait seulement 3 ans et n'étais pas extrêmement avancé dans le travail, ni très endurant. Je caressais beaucoup en lui parlant pour le détendre, ce à quoi il semblait être réceptif, pour ensuite l'immobiliser au centre de la carrière. Je mettais pied à terre et désanglais aussitôt d'un trou avant de remonter les étriers. Je flattais l'épaule de l'étalon et passais finalement les rênes par dessus la tête avant de le ramener à l'écurie où je pourrais m'occuper de lui convenablement.

23/03/19

Lorsque nous arrivions dans la carrière je ressanglais, puis Tedrick vérifait avant de m'autoriser à monter. Je prenais une chaise et me mettais en selle un peu maladroitement, je m'excusais au près de Black Swan, puis j'attendais les ordres. Tedrick me rappela comment tenir les rênes puis m'autorisais à prendre le pas. J'hochais la tête et pressais les flancs de l'étalon qui prit le pas tranquillement sur la piste. Tedrick délimita un carré avec les clôtures et des plots, assez petits, en me demandant de rester dessus. L'étalon restait sage et n'essayait pas de m'embêter, je le caressais donc beaucoup tandis que j'écoutais les conseils de Tedrick qui ne cessait de me rappeler d'avoir le dos droit. J'essayais de faire au mieux et m'appliquer pour ne pas le décevoir, mais il me complimentait beaucoup, ce qui, il fallait l'avouer, me rassurait un peu. Nous faisions beaucoup de pas, si bien qu'après une bonne quinzaine de minutes je commençais à m'ennuyer, Tedrick me proposa donc de continuer la séance avec  un exercice sur les arrêts. J'acceptais et nous commencions.

Alors que nous marchions sur la piste Tedrick me demanda de m'arrêter comme il me l'avait expliqué juste avant. Le regard bien droit je tirais sur les rênes. Black Swan agita les oreilles mais s'arrêta, je caressais et nous reprenions le pas après quelques secondes. Pendant plusieurs tours Tedrick me demandait de m'arrêter aléatoirement, le but étant que nous nous arrêtions rapidement. Malgré la bonne volonté de Black Swan j'avais quelques difficultés au début, de plus Tedrick ne cessait de me rappeler de ne pas arracher la bouche de l'étalon noir mais de raffermir ma prise sur mes rênes en ramenant très légèrement les rênes, mais après plusieurs tentatives je commençais à voir du progrès, en espérant que ce ne soit pas uniquement moi. Je caressais beaucoup et Tedrick me proposait de trotter. J'acceptais et pressais les flancs de Black Swan qui prit le trot sur le carré ou Tedrick logeait au centre. Nous faisions plusieurs tours tranquillement, puis Tedrick me demanda le même exercice que précédemment, un coup le pas, un coup l'arrêt, un coup le trot. Je faisais de mon mieux pour répondre aux mieux aux demandes, et finalement après une heure à travailler uniquement là dessus Tedrick m'indiquait de m'arrêter et de descendre. Je m'exécutais et caressais l'épaule de Black Swan avant de lui tendre une friandise que son propriétaire venait de me tendre. Je désanglais ensuite d'un trou et remontais les étriers avant de ramener l'étalon à l'écurie, suivit par Tedrick qui finissait de ranger les plots.

24/03/19

Il y avait deux couples de cavaliers qui dressaient dans la carrière, tandis que Isaac avait déjà monté l'obstacle que nous allions sauter, pas très haut, 60 centimètres, mais largement bien pour un premier saut. Je commençais alors par ressangler l'étalon qui regardait l'obstacle avec curiosité, puis je le rapprochais d'un montoir pour me hisser en selle en préservant au mieux son dos encore fragile et en pleine croissance. Je caressais aussitôt son épaule et attendais quelques secondes, le temps d'ajuster mes rênes pour lui demander de prendre le pas. O'Top ne tarda pas à s'exécuter, curieux et allant, pour le moment je me contentais de le faire marcher sur la piste en évitant de gêner les autres, seulement réveiller ses muscles et les délier. Je jouais tout de même dans mes doigts pour lui demander de se poser sur le mors, ce à quoi il ne tarda pas à réagir. Je félicitais à la voix et continuais de le faire marcher simplement avant d'ajouter quelques transitions montantes et descendantes ainsi que intra allures pour le mettre aux ordres et en avant. Une fois bien échauffé au pas je lui demandais le trot, l'étalon prit l'allure sans rechigner, les oreilles en avant et levant la queue lorsqu'il passait près d'une jument. Heureusement qu'il était bien éduquée, sans quoi il pourrait facilement essayer de monter la première jument qui avait ses chaleurs qui passait. A nouveau je commençais par simplement lui demander de trotter avant d'y inclure des transitions intra et extra allures comprenant l'arrêt. A peu près concentrait bien que ne cessant de guetter l'obstacle, je décidais de finir la détente par le galop. Nous faisions un tour à chaque main, l'étalon levant les fesses de plaisir mais sans plus, puis je rejoignais Isaac qui se plaçait près de l'obstacle.

L'objectif de la séance était simple : franchir l'obstacle, rien de plus. Que ce soit au trot ou au galop peu importais, il fallait simplement qu'il passe de l'autre côté dans les meilleures conditions. Je plaçais donc mes aides du départ au galop et l'emmenais droit vers le vertical à 60 centimètres. O'Top Calimero ne chercha pas à freiner comme beaucoup, au contraire il m'emmenait vers l'obstacle et le franchit d'un bond prodigieux, mettant une marge considérable entre lui et l'obstacle. Je m'arrangeais pour le garder droit dans la réception et le repassais tranquillement au trot en caressant beaucoup. C'était un sauteur né, pas de doute là dessus! Je le laissais souffler un petit peu, puis nous revenions vers l'obstacle à quelques reprises et aux deux mains. Volontaire il ne rechignait pas à sauter et se montrait toujours partant face à la barre. Je décidais donc de monter la barre à 70. Je faisais marcher l'entier tandis que Isaac montait la barre, puis plaçais mes aides du départ au galop pour l'emmener droit vers l'obstacle. Je l'accompagnais dans le saut, anticipant la puissance de son saut. Je félicitais d'une grosse caresse et à nouveau nous refaisions quelques passages. Malgré son jeune âge O'Top semblait être un surdoué de l'obstacle, il avait le coup de saut, la technique et bien qu'il sautait assez haut restait très respectueux de la barre. Je décidais donc d'arrêter la séance là dessus.

Je caressais beaucoup et le laissais souffler en marchant partout sur la piste tandis qu'Isaac rangeait l'obstacle. Le bai semblait avoir transpiré mais la séance lui avait plutôt plu. Je le laissais donc reprendre son souffle et retourner au calme, puis l'immobilisais et descendais. Je remontais les étriers et désanglais de quelques trous avant de passer les rênes par dessus ses oreilles et l'emmener à l'écurie où j'allais pouvoir le dorloter comme il le méritait.

26/03/19

Nous arrivions tranquillement dans la carrière à peu près en même temps que tout les autres. Comme il me le semblait c'était un cours de propriétaire et de demi-pensionnaires, ainsi je fus surprise de découvrir Justine. Cette dernière discutait avec une autre cavalière qui ressanglais un grand bai que je ne connaissais pas. Le cheval était vertigineux, il frisait le mètre 80! Je me sentais un peu petite par conséquent avec Kaya, mais bon, je me dirigeais vers elles, suivit de l'isabelle, et essayait de m'inclure dans la discussion. Justine parut surprise de me voir mais souris :

J • Alors? Comment tu vas? Et ta chère Harley?

Je fronçais les sourcils, déjà elle me prenait de haut et je n'appréciais pas ce genre de comportement irrespectueux envers moi alors que je ne lui avais rien fait ni dit depuis des semaines, madame ne cessant de changer de cours impossible de la croiser, et en plus pour me parler d'une fille à qui je ne parlais plus depuis des mois! Je prenais mon mal en patience et m’obligeait à répondre calmement :

S • Bah écoute, moi et les ponettes ont vas très bien. Harley je ne lui parle plus, mais j'ai appris que Roméo avait fêté ses 21 ans, il en pré-retraie à présent.
J • Dommage, avec moi il serait allé bien plus loin qu'une club 4.

J'haussais les épaules, je n'avais jamais su ce qu'elle avait avec ce poney, mais elle était infect à ce sujet, autant avec Harley qu'avec lui et toutes les personnes qui les avaient croisés au moins une fois en carrière. Je me détournais et ressanglais Kaya avant de me hisser en selle. Pour le moment je laissais mes étriers en longueurs de dressage, ayant pour habitude de les remonter avant de sauter. J'ajustais mes rênes que je tenais mi-longues au cas où, Kaya ne connaissant pas les autres chevaux et moi non plus je voulais éviter le moindre risque de conflit. Je me tournais vers Justine qui se hissait sur le dos d'une jument gris pommelée de taille moyenne qui mâchait son mors si fort qu'un cliquetis métallique ce faisait entendre jusqu'à moi.

S • C'est qui?
J • Elle s'appelle Maradona XV, on me la confie. Parce que ses propriétaires trouvent que j'ai un bon niveau pour elle. Elle à 5 ans et nous commençons les concours ensemble sur des amateurs 1.

Je frissonnais, quel fou permettrait à cette fille de monter son cheval, après ce qu'il s'était passé avec Roméo. Je frissonnais, peut-être qu'Harley avait toujours eu raison au sujet de cette fille, peut être était-elle juste une garce. Je me promettais au fond de moi d'essayer d'aller lui parler et se réconcilier. Quoi qu'il en soit je pressais mes flancs et demandais à Kaya de prendre le pas sur la piste. La ponette s'exécuta sagement tandis que Justine engageait Maradona en botte à botte avec moi pour me parler de ses divers résultat, le travail fabuleux qu'elle faisait sur elle et d'autres choses sur-exagérées. J'essayais de l'ignorer pour me concentrer sur la détente de ma ponette, lui demandant simplement de marcher sur la piste en la laissant réveiller et délier ses muscles tranquillement et à son rythme. Finalement Justine me lâcha enfin, je commençais donc à remonter sur mes rênes pour demander à Kaya de se poser sur le mors. L'isabelle réagit très bien à ma demande et je félicitais vocalement avant de commencer à l'assouplir sur quelques cercles avec des incurvations et contre-incurvations. Justine ne tarda pas à m'imiter, j'en étais ravie. Je soupirais et me re-concentrais sur ma ponette. Lorsqu'elle fut suffisamment échauffée au pas je lui demandais de prendre le trot, toujours sur la main, et jouais dans mes doigts pour la détendre tout en reprenant mes assouplissements. J'ajoutais aussi des transitions montantes et descendantes. A nouveau et malgré la constante présence de Maradona dans son champ de vision, Kaya se concentrait et s'appliquait dans les exercices. Elle était dans un bon jour et voulais simplement bien faire. Entre temps Pauline, notre coach avait fait son apparition et commençais à monter le dispositif sur lequel nous allions travailler. Je la saluais d'un signe de tête et finissais ma détente en faisant galoper Kaya sur la piste aux deux mains. Un peu énergique et heureuse de galoper elle levait les fesses mais aucun problème vis à vis des autres chevaux. Je félicitais donc copieusement et la laissais souffler tandis que Pauline nous invitait à la rejoindre pour nous expliquer le travail que nous ferions. J'écoutais attentivement, il y avait une ligne de deux obstacles devant nous avec trois foulées environs pour un cheval, dont quatre pour ma Kaya. C'était un travail de tracé, il fallait soigner l'entrée dans la ligne, la franchise à l'intérieur et toujours la rectitude en sortie de ligne. De plus au fur et à mesure on augmenterait la difficulté avec la hauteur des barres ou des sous bassement plus ou moins voyants, j'étais impatiente de voir ça!

J'allais me proposer à passer en première lorsque Justine me devança. Je me demandais comment elle se comporterait avec Maradona, si elle était aussi violente qu'elle avait pu le montrer avec Roméo où si au contraire elle était respectueuse de sa jument. Elle plaçait ses aides et tournais au fond de la carrière pour arriver droit sur la ligne qui était sur la piste. La jument entra dans la ligne d'un bon et dévia légèrement sa trajectoire pour venir esquiver le vertical à 80 centimètres. Justine se fâcha mais contrairement à Roméo resta très calme. J'étais surprise mais commençait à me poser plus de questions, avait-elle changée, ou avait-elle un problème avec le poney de mon ex copine? Je  décidais de ne plus y penser et me concentrais sur son passage, à nouveau Maradona essaya d'esquiver, mais cette fois-ci une pression des mollets la remis en avant et la jument eu un mouvement d'hésitation, comme si elle préparait un autre équart avant de sauter. Tout me monde applaudissait, sauf moi, trop concentrée sur ce que je venais de voir. Elle arrêta la jument à mon côté et je la regardais un instant avant que ce soit mon tour. Je plaçais mes aides du départ au galop et emmenais Kaya jusqu'à la piste avant de la suivre dans la longueur pour venir face au croisillon d'entrée qui mesurait 80 centimètres. Je veillais à ce que Kaya soit bien droite, puis l'accompagnais dans le saut avec mon corps et mes mains. Dans la ligne je laissais Kaya faire, je l'encadrais légèrement avec mes jambes mais la laissait trouver sa place elle même. Je ne faisais pas cela pour me relâcher, mais surtout pour la stimuler à réfléchir et à gérer elle même son saut dans une ligne simple. Elle prit sa battue d'appel et franchit l'obstacle d'un saut franc et bien calculé. Je la redressais à la réception pour qu'elle ne tombe pas vers l'avant et reste bien droite, puis félicitais. Nous faisions dès lors plusieurs passages, Pauline m'encourageant dans ma prise d'initiative vis à vis de Kaya. Lorsque nous étions tous passés plusieurs fois Pauline retira la barre la plus proche du sol et y mit une palanque bleu assez voyante. Je n'avais pas vraiment d'appréhension vis à vis de Kaya, elle n'était pas sur l'oeil à l'obstacle, encore moins en concours et était souvent très volontaire.  Après Maradona je m'élançais donc. A nouveau Kaya rentrait bien droite dans la ligne, je la laissais gérer entre les deux obstacles mais l'encouragea d'une pression des mollets dès que je la sentis hésiter face au sous-bassement. Le saut passa très bien, même si elle prit une longue ce auquel je ne m'attendais pas, et caressais. Nous refaisions encore quelques passages avant de rajouter une foulée et monter les deux obstacles à 90 centimètres pour commencer, puis 1 mètre, toujours avec le sous-bassement. J'étais vraiment contente de Kaya, l'isabelle était une ponette formidable qui aimait sauter, et qui donnait toujours le meilleur d'elle même!

Nous faisions marcher les chevaux partout pour qu'ils reprennent son souffle et reviennent tranquillement au calme. Je portais souvent mon attention sur Maradona, cette jument m'intriguait plus que je ne voulais bien l'admettre. Quoi qu'il en soit après avoir bien marché je descendais et désanglais d'un trou. Je remontais alors les étriers, saluais Pauline et rejoignais l'écurie où je prendrais bien soin de ma petite Kaya.

27/03/19

Arrivé dans la carrière je commençais par ressangler tranquillement avant d'attraper un montoir pour me hisser en selle aussi souplement que possible. J'attendais quelques secondes avant de m'asseoir délicatement, remonter sur mes rênes et demandais le pas à la ponette. Cette dernière se mit tranquillement sur la piste, sans rien demander dans un premier temps, afin qu'elle puisse échauffer ses muscles tranquillement, puis après une dizaine de minutes lui demandais de se mettre en place et sur ma main. Coopérative la jument s'exécuta et nous continuons de marcher tranquillement. Je lui demandais quelques transitions dans l'allure pour l'avoir bien aux ordres et à l'écoute de mes demandes, et continuais de la faire marcher ainsi tranquillement avant de lui demander de prendre le trot. Coconut s'élança dans une allure souple et aérienne, elle était faite pour le complet sans aucun doute, et après avoir un peu trotté sur la piste reprenais mes exercices de transition intra-allure. Rigoureuse et volontaire la baie était réellement agréable à monter, toujours de bonne humeur et voulant bien faire je n'avais jamais à la reprendre ou à la gronder, elle était d'ailleurs très vite concentrée dans l'exercice que je lui demandais de réaliser, et une fois lancée elle se mettait à fond dans ce qu'elle faisait! Je finissais alors tranquillement ma détente en lui faisant faire quelques tours au petit galop aux deux mains, puis la laissais reprendre son souffle en marchant avant de commencer réellement notre séance.

Tranquillement je commençais par mettre Coconut au cercle autours d'un plot, veillant à ce qu'elle ai bien le nez vers l'intérieur du cercle et donc du plot. Petit à petit, lorsque je fus satisfaite du cercle je commençais à la pousser les hanches vers l'extérieur du cercle, de sorte à ce que ses postérieurs se croise. Pour le moment je me contentais de veiller à ce que la bai n'essaye pas d'agrandir le cercle. Tout en effectuant la maneouvre je jouais dans mes doigts pour qu'elle se décontracte. Après plusieurs répétitions Coconut sembla plus à l'aise dans l'exercice, cédant dans la mâchoire en mâchouillant fréquemment son mors et se faisant plus légère sur la main. Je félicitais beaucoup en lui parlant et l'encourageant, et lorsque l'exercice fut correctement fait à main droite je la laissais trotter sur la piste pour la remettre en avant et la laissais souffler. Nous revenions ensuite sur le dispositif, cette fois-ci à l'autre main et toujours au pas. Un peu plus de mal à main gauche, madame étant droitière, mais l'exercice vient plutôt bien et n'étant pas très difficile à réaliser, elle fut  tout de suite bien plus à son aise. Nous répétitions alors l'exercice au trot, un peu plus brouillon au début le temps de bien trouver sa place, mais elle se donnait pour faire au mieux ce que je lui demandais et c'était vraiment agréable d'avoir une jument si volontaire dans le travail! Comme précédemment je la laissais souffler un petit peu sur la piste pour ne pas la blaser, et recommençais à quelques reprises, alternant entre pas et trot. Cet exercice était vraiment sympathique à réaliser et avait beaucoup de point positifs, en effet il combinait travail latéral et incurvation, ce qui permettait de décontracter et détendre la jument dans le tronc. L'objectif final était qu'elle soit incurvée tout en continuant la cession à la jambe autours du plot, mais je préférais arrêter là dessus, nous compliquerions l'exercice lors de notre prochaine séance sur le sujet!

Pour qu'elle puisse un peu se défouler et se détendre je la laissais faire quelques tours de galop moyen sur la piste, comme l'endroit était désert à cette heure, les enfants n'étant pas encore sortis de l'école, j'en profitais pour prendre tout l'espace! Puis je la laissais marcher un peu avant de l'arrêter là. Je caressais beaucoup évidemment, après tout elle m'impressionnait chaque jour un peu plus et faisait toujours de son mieux, puis je mettais pied à terre. Je ne m'attardais pas avant de désangler de quelques trous et remonter les étriers, puis la ramener tranquillement à l'écurie.

31/03/19

Aujourd'hui était ma première séance d'obstacle et j'en étais très impatient! Je ressanglais donc Black Swan, puis Tedrick vérifia que cela était correct avant de pouvoir me mettre en selle avec un montoir. En vérité je manquais encore de délicatesse mais je m'améliorais de plus en plus! Je caressais alors l'encolure de l'étalon qui n'avait pas bougé avant d'ajuster mes étriers et de demander à Black Swan de marcher sur la piste. Tandis que nous marchions partout, profitant d'être seul pour bien utiliser tout l'espace tout en écoutant les conseils de Tedrick sur ma position actuel, me rappelant sans cesse de baisser mes talons, tout en m'expliquant ce que nous ferions après. J'écoutais toujours avec attention ses consignes, je voulais vraiment progresser et il était le mieux placé pour cela. Après avoir marché un bon moment, je prenais le trot. Je trottais enlevé comme on me l'avait apprit, pour le coup j'avais vite trouvé le coup, bien que je devais souvent penser à me redresser car un peu avachit. Quoi  qu'il en soit Black Swan ne m'en tenait pas rigueur et se concentrait d'avancer sur la piste et de réaliser les figures de manège que je lui demandais de faire. Nous faisions ensuite des transitions trot-pas et pas-trot sous le regard de Tedrick qui veillait à ce que tout ce passe bien, puis il m'autorisa à galoper. Je n'avais commencé à galoper qu'il y a quelques jours et ce n'était toujours pas tout à fait ça, mais Black m'aidait, restant toujours très sage et tournant lorsque je le lui indiquais. Je plaçais donc mes aides comme il me l'avait apprit puis nous faisions un tour de petit galop à chaque main. Très content de lui je caressais et rejoignais Tedrick qui avait préparé un exercice pour nous. Il réglait mes étriers à la longueur obstacle, bien plus court à ma plus grande surprise et inconfort au début.

Tedrick avait monté un petit cavaletti à 20 centimètres de haut environs, il me réexpliqua la position à l'obstacle, m'ayant déjà fais travailler dessus sur le plat il y a peu. J’acquiesçais, Tedrick me demanda de faire confiance à Black Swan lors du saut et de se contenter de se mettre en position, me demandant de venir en suspension vers l'obstacle pour me faciliter la tâche. Je demandais donc le trot à Black Swan et restais en suspension, j'avais totalement confiance en lui après tout! Le noir leva à peine les membres mais je fus tout de même assez secoué Tedrick insistait sur le fait que je me couchais sur son encolure, j’essayais donc de corriger cela au deuxième passage en mettant en pratique ce qu'il m'indiquait. Black Swan fit une sorte de mouvement de bascule en sautant et me propulsa sur son encolure, juste devant la selle. Je me dandinais pour me remettre en place tandis que Black s'était remis à marcher et Tedrick l'avait attrapé pour le tenir. Une fois à nouveau à ma place, soit sur la selle, je caressais et nous étions repartis. Nous faisions plusieurs passages où je devais me contenter de me mettre en position, Black faisant tout le travail! Je félicitais ensuite et tranquillement Tedrick me proposa de m'en arrêter là.

D'après lui je commençais à comprendre le truc, et ça me faisais très plaisir de l'entendre, même si je n'en étais pas vraiment convaincu. J'arrêtais Black Swan et lui faisais un câlin avant de le désangler de deux trous et remonter les étriers. Tout en caressant son épaule je le ramenais à l'écurie où je le désellais avant de lui curer les pieds et de le lâcher au paddock, conformément aux désirs de Tedrick!

10/04/19

Lorsque nous arrivions dans la carrière je souriais, j'allais enfin remonter sur mon beau blanc et nous pourrions reprendre le travail! Je ressanglais donc, bien que monsieur reculé les oreilles avec déplaisir, puis attrapais un montoir. J'ajustais mes rênes et me hissais sur son dos aussi légèrement que possible avant de m'asseoir en délicatesse et d'attendre quelques secondes pour lui demander de prendre le pas. Pour le moment je me contentais de le laisser marcher sur la piste pour bien réveiller ses muscles et le délier. L'étalon avait tendance à se mettre sur les épaules, ce qu'il n'avait plus fait depuis des années, Kristen avait donc eu raison sur un point, en plus des muscles au niveau encolure et fessier il avait perdu repris des mauvaises habitudes après 6 mois chez la personne qui l'avait louée. Je soupirais et finissais de le laisser se réveiller tranquillement aux deux mains avant de lui demander de venir se poser sur le mors et se mettre rond. L'étalon se mit rapidement en place, habitué à cela, parce que malgré les mauvaises habitudes il n'avait pas oublié ce qu'il avait apprit, et je le laissais marcher ainsi en m'assurant qu'il engageait bien ses postérieurs sous lui pour se porter dans la bonne attitude. Je le faisais donc bien marcher correctement, puis lui demandais de prendre le trot, toujours en place. L'étalon s'exécuta avec énergie, n'ayant rien perdu de ses belles allures relevées et élégantes qu'il avait naturellement, notamment grâce à sa race, puis nous trottions aux deux mains en faisant de nombreuses variations intra-allures et extra-allures pour bien l'avoir aux ordres et vers l'avant. Je n'oubliais jamais de féliciter et finissais par le faire galoper aux deux mains, toujours rond. Le galop se passa très bien, malgré qu'il ai tendance à avoir les fesses légères, mais je sentais bien que c'était de la joie et pas de la méchanceté, je le laissais alors souffler au pas avant de commencer le travail sur le galop et le contre-galop, qui je l'espérais ce passerait bien.

Je plaçais l'entier sur un huit de chiffre à main droite, étant seul dans l'installation je prenais tout l'espace disponible. Sur le premier cercle tout se passait bien, je veillais tout de même à ce qu'il reste bien équilibré, mais étant à main droite tout allait bien, nous quittions ensuite le cercle pour prendre une diagonale et faire un second cercle pour la boucle du 8. Je veillais avec attention à ce qu'il ne change pas de pied de lui même par confort ou simplicité, maintenant la demande tout en l'équilibrant. Castle Mania était habitué à l'exercice mais cela arrivait parfois qu'il cherche à changer de pied lui même pour être à juste. Je le gardais donc bien à main droite, toujours, et nous poursuivions notre exercice tranquillement toujours dans un petit galop, il était inutile de se précipiter dans cet exercice. L'avantage de l'entier était sans doute qu'il ne se couchait pas dans les cercles ou presque pas, suite à un long travail sur son équilibre. C'est seulement après de nombreux tours à main droite que je le repassais au trot puis au pas en le redressant sur la piste et en caressant. Je le laissais donc souffler un moment avant de recommencer le même exercice mais cette fois-ci avec le galop à gauche, qui était sa main dite faible. Un peu de difficulté au début, car il changeait de pied malgré mes indications, mais à force de répétions l'étalon se montra moins réticent et l'exercice fut bien mieux réalisé! Comme nous avions fait une bonne séance de trente minutes entièrement au galop je décidais d'en arrêter là, je le laissais donc marcher en étirant bien sa ligne de dos et en ligne droite pour le remettre droit tout simplement, puis je flattais son épaule avant de me laisser glisser à terre.

Descendu, je remontais les étriers pour qu'ils ne ballottent pas contre ses flancs et désanglais de quelques trous avant de le ramener à l'écurie où j'allais pouvoir m'occuper de lui tranquillement, après tout je n'étais pas pressé!

25/04/19

Arrivé dans la carrière je commençais par ressangler le jeune entier avant d'attraper un montoir et de me hisser aussi délicatement que possible sur son dos, j'ajustais alors mes rênes et m'installais confortablement avant de lui demander de prendre le pas en pressant ses flancs. L'entier réagit au quart de tour, prenant un pas énergique et puissant. Je le laissais faire, ne l'embêtant pas plus que cela en lui demandant d'être placé ou autre, je voulais simplement qu'il marche droit e dans une position confortable, laissant mes rênes assez longues bien que prêt à les récupérer en cas de pépin. Pour le moment O'Top ne semblait pas spécialement énervé non plus, au contraire il était presque 9h et encore à moitié endormi, il se réveillait tranquillement son rythme, j'envisageais même de le prendre tous les matins pour avoir un cheval plus calme qu'en pleine journée lorsque nous devions faire du plat. Quoi qu'il en soit nous marchions ainsi pendant une bonne dizaine de minutes, histoire de laisser ses muscles se détendre et se réveiller plus tranquillement, puis je remontais tranquillement sur mes rênes en lui demandant un pas de travail, le tout en jouant dans mes doigts pour qu'il vienne se poser contre le mors. Durant les premières tentatives il faisait simplement semblant de ne pas comprendre pour esquiver ma demande, mais en me voyant me fâcher il avait finalement obtempéré. Je caressais toujours dans ces moments-là, et le laissais finir de marcher en incluant plusieurs transitions intra-allures, avant de répéter au trot. Je terminais notre détente par un tour de galop à chaque main, monsieur se montrant très réactif et ayant envie de se dépenser. Je caressais à nouveau et le laissais souffler sur la piste au pas avant de commencer à vraiment travailler.

L'exercice que nous allions réaliser avait comme charmant nom : l'hameçon, cela consistait à franchir une ligne de 4 barres au sol au trot, puis franchir le couloir et prendre le galop entre le couloir et le plot. Pour finir, selon le pied du départ au galop, nous tournions juste au plot pour venir dessiner un demi-cercle et franchir la barre au sol sur le côté. L'exercice paraissait en soit évident, mais il permettait de travailler la qualité de l'abord des obstacles, cette fois-ci sur le plat. Le point positif restait que le demi-cercle et les barres au sol empêchent le cheval de charger comme un débile. Je commençais donc par aborder les barres au sol au petit trot, O'Top gardant les oreilles en avant et une allure énergique et souple. Dès la fin des barres au sol je préparais mon départ au galop tout en veillant à ce qu'il reste équilibré dans la transition. Ayant demandé le galop à main droite j'emmenais l'entier passer derrière le plot de droite et je tentais de l'emmener aussi droit que possible vers la barre au sol qu'il franchit d'un bond. Je caressais bien que pas très fier de ce parcours, O'Top ne cessait de vouloir accélérer et se retrouvait peu coopératif dans les tournants. Je prenais mon mal en patience, ainsi nous recommencions plusieurs fois l'exercice, un coup à main droite un coup à main gauche. Si la maniabilité était compliquée au début, monsieur ayant de la force me contredire n'était pas dur pour lui, mais j'avais d'autres moyens et un cerveau fonctionnel, de plus je connaissais ma monture et finalement, après m'être acharné, obtenais ce que je voulais. Au fur et à mesure, fatiguant un peu, l'entier se montrait plus posé, bien qu'un pivot surprise s'invitait parfois. Je soupirais et félicitais à chaque passage juste, afin de lui faire comprendre ce qui était bien ou pas! Vu que cela faisait 30 minutes bien bon que nous travaillions dessus O'Top commençait à montrer des signes de fatigues, je décidais donc d'en arrêter là.

Je commençais par le faire marcher rênes longues sur la piste, afin qu'il puisse reprendre son souffle tranquillement, puis je l'immobilisais et me laissais glisser au sol. Je le lâchais le temps de ranger les barres au sol et les plots que j'avais utilisé, puis le retrouvais, monsieur se baladant avec curiosité un peu partout. Je désanglais alors et remontais les étriers pour finalement l'emmener avec moi, direction l'écurie!

26/04/19

En arrivant dans la carrière je commençais par ressangler avant d'aller chercher un montoir pour me mettre en selle. Je m'asseyais délicatement en selle et remontais sur mes rênes avant de presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas. Carla me laissait quartier libre pour l'essayer à ma guise, je la laissais donc marcher une bonne dizaine de minutes sur la piste pour la laisser réveiller ses muscles et les délier tranquillement, puis je remontais légrement sur mes rênes en jouant dans mes doigts pour l'inviter à se poser sur le mors et se mettre en place. La jument ne tarda pas à se mettre en place, je félicitais d'un compliment et lui faisais faire quelques exercices de flexions d'encolures et d'incurvation pour l'assouplir. La jument s'appliquait et faisait de son mieux pour  répondre correctement à mes demandes, ce qui correspondais à ce côté rigoureux et aimant de ce qu'elle fait, confirmant ce que m'avais dit la propriétaire. Après plusieurs tours de pas je demandais le trot à la jument qui s'élança dans un trot de travail aérien et très joli. Agréablement satisfaite et la grise étant terriblement confortable, cela ne faisait que renforcer le petit coup de coeur que j'avais eu sur elle. Comme au pas nous faisions plusieurs assouplissements avant de finir notre échauffement par un tour de galop à chaque main. La jument était très souple et équilibré ce qui n'était pas pour me déplaire!

Suite à notre détente je la laissais souffler au pas sur la piste, puis me décidais à lui demander quelques exercices simples pour voir si elle répondait bien aux aides et avait au moins les bases du dressage. Je lui demandais donc de quitter la piste dans une cession à la jambe. La jument s'exécuta avec aisance, visiblement habituée à la demande, et alternais mes demandes pour lui demander une incurvation sur la boucle de la demi-volte que nous avions dessinées. Je félicitais d'une caresse et recommençais quelques cessions à la jambe avant de demander une tête au mur sur la longueur de la carrière. A nouveau Cassiopé s'exécutait sans broncher, concentrée dans l'exercice et soucieuse de bien faire. Je félicitais beaucoup et décidais de ne pas pousser plus les exercices sur le plat, la jument m'avait déjà prouvé qu'elle était à l'aise et bien dressée, je demandais alors à Carla si nous pouvions passer quelques obstacles. Elle acquiesça et monta une croix de 70 centimètres pour s'échauffer. Je plaçais alors mes aides du départ au galop et accompagnais la jument bien droite vers l'obstacle avant de l'accompagner dans le saut. La jument avait un bon geste et un bon passage de garrot. Je félicitais et recommençais le passage à deux reprises aux deux mains pour bien la préparer. Ne voulant pas l'embêter trop longtemps nous décidions simplement de sauter un petit vertical à 95 centimètres. Je n'attendais pas d'elle d'une crack, mais elle pourrait en devenir une, alors je ne voyais pas l'intérêt de voir si elle pouvait sauter 1m20 mais plutôt si elle avait le potentiel pour le faire. Comme je m'y attendais la jument sautait très bien et connaissait son travail, je décidais alors d'arrêter notre essai là dessus.

Je laissais souffler la jument rênes longues avant de lui demander l'arrêt. Je me laissais glisser au sol et désanglais d'un trou avant de remonter les étriers, je discutais ensuite avec Carla de mes impressions sur son dos. En fin de compte elle avait du potentiel, elle était sortit jusqu'à 1m en concours ce qui était déjà bien, et elle avait le potentiel pour un avenir de dresseuse, plus qu'à voir ce qui lui correspondrait le mieux! Je laissais encore quelques minutes la jument brouter sur le côté de la carrière avant de la ramener à l'écurie.

29/04/19

Arrivé en carrière je commençais par installer le dispositif sur lequel nous allions travailler, puis je la ressanglais et attrapais un montoir pour me mettre en selle. Une fois sur son dos j'ajustais mes rênes tranquillement et pressais les flancs de la grise pommelé pour lui demander de prendre le pas. Darling s'exécuta sans protester, se mettant dans un pas un peu mou sur la piste. Je la laissais se réveiller et échauffer ses muscles tranquillement, jouant dans mes doigts et essayant de la réveiller sans être trop brusque. Il fallut plusieurs tours pour l'avoir bien réveillée et à l'écoute, mais une fois fait je demandais de nombreuses transitions intra-allures pour l'avoir aux ordres. Je répétais le même exercice une fois au trot, puis finissais par un tour de galop à chaque main. Elle trébucha une fois, manquant de m'expulser vers l'avant, mais mise à part ça le galop se passa très bien! Je la laissais alors souffler au pas sur la piste avant de commencer notre séance qui avait un but très clair "aller droit".

L'exercice consistait à mettre un obstacle, ici un petit vertical à 60 centimètres, encadré de deux porte de plots avant et après l'obstacle. J'avais rajouté deux portes de plots espacé de 3 foulées avant et après les plots près de l'obstacle pour avoir une distance plus longue où nous devions bien rester droit. Cela permettait d'apprendre à aller droit avant et après l'obstacle, car de nombreux chevaux avaient tendance à couper court dès la réception. Cela pouvait être utile, mais il fallait également être capable d'aller droit quand il le fallait! Je plaçais donc mes aides du départ au galop, la jument s'élançant dans un bon galop, je regardais bien loin devant moi et encadrais la jument pour quelle ne tourne pas. Rapidement j'accompagnais le mouvement du saut et la redressais dans la réception. Oups my darling ne tarda pas à essayer de tourner, je la bloquais avec la rêne pour lui indiquer de garder le cap. La jument donna un coup de tête en levant les antérieurs de quelques centimètres avant de repasser au trot. Je m'excusais de l'avoir surprise et nous recommencions le passage aux deux mains. Au début Oups ne voyait que l'obstacle et le tracé se faisait vite oublier, il fallait sans cesser la remettre bien droite, mais après de nombreux passages je commençais à voir une certaine amélioration. Le tracé était plus propre et la grise plus appliqué. Nous faisions ainsi une dizaine de passages à chaque main, avant de décider de m'en arrêter là.

Je flattais l'épaule de la grise et la laissais marcher rênes longues sur la piste la tête en bas pour bien étirer sa ligne de dos, puis l'immobilisais. Là je descendais et lui tendais une friandise avant de désangler d'un trou et de remonter les étriers, je passais ensuite les rênes par dessus ses oreilles avant de la ramener à l'écurie, très content d'elle!

05/05/19

→ objectif : faire une séance de cavalettis (2 pts concours)

Arrivé sur place je ressanglais avant de monter, Tedrick m'aidant en faisant une courte échelle car monsieur était plutôt grand. Je me mettais bien à l'aise et ajustais les étriers à la bonne taille, me sentant vraiment déstabilisé. Il mesurait 1m75 et ma jument ne mesurait qu'1m55, c'était donc assez dépaysant. Quoi qu'il en soit je prenais une bonne respiration et ajustais mes rênes avant de lui demander de prendre le pas sur la piste pour commencer à l'échauffer. L'étalon avait visiblement une grande amplitude et un pas rapide, mâchouillant son mors et agitant les oreilles. Je jouais dans mes doigts pour le détendre, conformément aux demandes de Tedrick, et demandais rapidement des transitions montantes et descendantes. L'étalon était plutôt sensible de la bouche et je du m'y prendre à plusieurs reprises pour trouver le bon dosage dans mes rênes pour ne pas trop tirer ni perdre le contact. Malgré les conseils de Tedrick je me retrouvais perdu sur ce grand bai athlétique, et nous y passions donc un sacré moment, mais une fois le bon dosage trouvé il cessait d'ouvrir la bouche en pliant l'encolure et levant la tête d'un air gêné. Je commençais alors à le faire trotter sur la piste en demandant beaucoup de transitions montantes et descendantes. L'étalon avait beau être réceptif il ne cessait de regarder les cavalettis que montait Tedrick un peu plus loin et se mettait donc à chauffer comme un débile. Je finissais par le faire galoper, un peu inquiet car l'étalon avait un galop assez rapide du à sa grande amplitude. Je le ramenais au trot, l'étalon prenant une allure rapide je le ramenais progressivement dans un trot plus calme, bien que ce fut assez compliqué, puis au pas.

Tedrick m'expliquait tranquillement l'exercice qu'il avait prévenu pour nous, il consistait à venir franchir quatre cavalettis disposés sur un cercle et espacés de 5 foulées chacun. Il permettait de travail sur la régularité et l'attention du cheval mais également pour moi d'anticiper et d'être précis dans mes actions. Je n'étais pas très sûr de la réussite de l'exercice mais je me lançais tout de même. Ainsi, en deux temps trois mouvements je demandais le galop à l'étalon sur le dispositif. Dans un premier temps O'Top chargeait les cavalettis comme un débile et, ayant beaucoup de force, j'avais quelques difficultés à le retenir. Je soupirais, j'avais vraiment envie de baisser les bras par moments, je prenais mon courage à deux mains pour ne pas abandonner mais l'étalon avait trop de force pour moi. J'essayais de mettre en pratique les conseils de Tedrick mais j'avais l'impression que cela ne servait à rien. C'est uniquement quand le bai se fatigua que l'exercice était réalisé plus proprement. Je soupirais et nous faisions une pause en marchant en ligne droite et en caressant. De son côté Tedrick était plutôt content de nous mais je n'en étais intimement pas convaincu, quoi qu'il en soit après cette pause nous revenions faire l'exercice, cette fois-ci à main droite. L'étalon faisait un petit bond pour franchir chaque cavalettis dans un joli mouvement de bascule que j'avais du mal à suivre les premières fois, mais auquel je m'habituais plutôt bien. La réelle difficulté n'était ici par l'exercice que j'aurais réussi sans peine avec un autre cheval, mais ici c'était bien O'Top qui posait problème, il avait beaucoup trop de force pour moi et j'avais une évidente peine à le retenir correctement.

Finalement c'est après une vingtaine de passages aux deux mains que Tedrick m'autorisait enfin à le laisser souffler pour arrêter là dessus. D'après lui la séance était plutôt bonne, je n'en croyais pas un mot mais j'étais tout de même un peu réconforté. Une fois fait je descendais de l'entier et désanglais d'un trou avant de remonter les étriers et de le ramener à l'écurie où j'allais m'occuper de lui tranquillement.

08/05/19

→  objectif : faire une séance de déplacement latéraux (2 pts concours)

Nous arrivions dans la carrière assez rapidement, quelques cavaliers y évoluaient déjà mais nous avions suffisamment de place pour ne pas nous gêner et travailler confortablement, j'immobilisais donc l'alezane et ressanglais avant de mettre le pied à l'étriller, sautiller pour me donner de l'élan et me hisser en selle aussi souplement que possible pour ensuite m'asseoir avec délicatesse. Perché là haut je caressais l'épaule de la jument qui était restée sage, j'ajustais alors mes rênes et attendais quelques secondes avant de demander le pas à Roxanne pour commencer à l'échauffer. Dans un premier temps je ne lui demandais rien de spécial, seulement de marcher sur la piste à son rythme pour réveiller ses muscles et délier ses membres. Roxanne se réveillait rapidement et prit un pas énergique et rythmé, fidèle à elle même. Je la laissais marcher librement une dizaine de minutes avant de remonter sur mes rênes et commencer à lui demander quelques transitions montantes et descendantes tout en l'invitant à se poser sur le mors. Roxanne répondait vite et bien à mes demandes et s'impliquait, je félicitais donc fréquemment. J'attendais d'avoir une jument réactive et franche dans ses transitions avant de lui demander de prendre le trot pour répéter les mêmes exercices. Même si le dressage n'était pas son fort Roxanne semblait motivée à bien faire et volontaire, je caressais et décidais alors de finir par un tour de galop à chaque main, ce qui sembla lui faire très plaisir au vue de la légèreté de ses fesses pendant le tour.

Bien échauffée je décidais donc de passer au travail en lui même, j'avais prévu des déplacements latéraux, plus précisément un travail sur les cessions à la jambe. L'exercice n'était pas si compliqué, il consistait à une cession à la jambe suivie d'un départ au galop, néanmoins il était excellent pour les chevaux verts, ou ici pour revoir les bases, et il améliorait l'équilibre des chevaux au galop. Après avoir installé quelques plots pour visualiser mes déplacements latéraux je prenais la piste à main droite au trot de travail assis. Roxanne s'exécuta et doubla dans la longueur en A comme demandé, là j'entamais sur le champs une cession à la jambe à droite en faisant de mon mieux pour reprendre la piste bien au centre du grand côté. Roxanne était concentrée ce qui facilitait la tâche, elle répondait vite et bien, ainsi, dès que nous arrivions sur la piste je demandais un départ au galop?à droite et nous maintenions l'allure jusqu'au coin où nous faisions une transition au trot de travail. Nous doublions ensuite dans la longueur en C et recommencions l'exercice, toujours à cette main. Bien que les premiers passages étaient plutôt propre les débuts n'étaient pas parfait, Roxanne avait tendance à dériver pendant la cession à la jambe ce qui provoquait un manque de stabilité lors du départ au galop. Néanmoins, après un bon nombres de passages où Roxanne s'appliquait et faisait de son mieux, je voyais une réelle différence et une bonne progression. Forcément avec une cession à la jambe de meilleure qualité le départ au galop qui suivait aussitôt était mieux équilibré et stable. J'attendais tout de même de bien maîtrisé l'exercice avant de lui demander plusieurs passages à l'autre main. Comme précédemment Roxanne s'impliquait et faisait tout ce qu'elle pouvait pour bien faire, je décidais donc d'en arrêter là dessus, fier d'elle et satisfait du travail qu'elle avait fourni.

Je la laissais marcher rênes longues en lui demandant une extension d'encolure pour qu'elle vienne baisser la tête et étirer sa ligne de dos, puis je l'immobilisais. Là je mettais pied à terre et désanglais d'un trou avant de remonter les étriers et de ramener la rouquine à l'écurie où elle serait chouchoutée.

09/05/19

→ objectif : faire une séance de déplacement latéraux (2 pts concours)

Lorsque nous arrivions tous deux dans la carrière je n'attendais pas bien longtemps avant de ressangler et de chercher un montoir. Trouvé, j'attrapais une chaise et la plaçais à gauche de l'étalon avant de monter dessus. A peine perché là haut que Sans Arrêt se mit à tourner en rond. Je l'immobilisais d'un coup sec sur les rênes, l'entier jetant un postérieur en l'air par mécontentement, et répéta le processus jusqu'à l'avoir immobile, c'est à dire pas qu'il me tourne autours comme un attardé. Je me mettais alors en selle aussi délicatement que possible pour préserver au mieux son dos et caressais son épaule avant d'ajuster mes rênes et de lui demander de prendre le pas d'une pression des mollets. Le bai s'élança presque aussitôt au grand trot, les oreilles en avant, je le ramenais sur le champs à l'arrêt et recommençais ma demande jusqu'à l'avoir au pas et non au trot. L'étalon commença à se vexer et courba l'encolure avant de ruer. Une tape sur les fesses, une autre ruade, je le remettais en avant et celui-ci se mit à piétiner en mâchant son mors bruyamment. Il n'était visiblement pas dans un bon jour mais la séance durerait aussi longtemps que nécessaire! Quoi qu'il en soit je pouvais enfin l'échauffer au pas, je le laissais marcher sur la piste sans rien demander de particulier, bien que je demandais de temps en temps quelques transitions vers l'arrêt pour essayer de l'avoir aussi réactif et coopératif que possible. A nouveau des débuts compliqués voir désastreux, un cheval contradictoire qui prenait le trot dès que je demandais un arrêt et qui pilait brusquement si j'insistais trop à son goût. Travailler dans la contradiction n'était pas vraiment quelque chose que j'appréciais, et avec un cheval comme ça le contraire était souvent difficile, mais il allait bien devoir apprendre à respecter les demandes de son cavalier un jour ou l'autre, alors je continuais d'insister. Après plusieurs arrêt propres je demandais alors le trot à l'étalon. Ce dernier s'élança avec une allure à priori gai, mais s'élança au grand galop dans le coin, la tête entre les antérieurs et donnant de puissants coups de dos. Prit de surprise il ne fallut que quelques secondes pour qu'il m'éjecte devant lui. Surpris j'écarquillais les yeux et restais au sol quelques secondes, l'entier bondissant dans la même position que précédemment en ronflant. Je me relevais alors, m'époussetais avant de serrer les poings. Je respirais un bon coup et devais maintenant aller le chercher. Le plus compliqué en fait. Je commençais par l'attirer dans un coin en m'approchant et l'obligeant à se reculer, puis, maintenant dans ce petit coin, j'espérais simplement qu'il n'allait pas me charger pour me piétiner. L'étalon n'en fit rien, j'eu droit à quelques cabrés lorsque je m'approchais mais rien de bien méchant, juste de l'intimidation, en réalité il essayait juste et voir si j'allais persister, pas de chance pour lui j'étais du genre têtu. Je réussissais finalement à chopper une rêne tandis qu'il essayait de me contourner en partant au galop, et par une force qui venait d'on ne sait où je l'immobilisais d'un coup sec. Ronflant et grattant le sol de l'antérieur avec agacement je lui foutais une bonne baffe qui le calma aussitôt. Je ne maltraitais pas mon cheval évidement, je le remettais juste à sa place lorsqu'il allait trop loin, là était la nuance. Je remontais alors sans montoir et décidais de passer directement au travail, après tout cette galopade l'avait bien échauffé.

Je réfléchissais quelques instants avant de décider que nous ferions des tête au mur, je plaçais donc mes aides et demandais la figure à l'étalon qui, à nouveau et sans surprise, pila. J'insistais en l'encourageant tout de même, lui parlant et lui promettant une friandise si il acceptait de coopérer, bon, ça ne marchait pas souvent mais je pouvais toujours tenter! A nouveau il fallut me battre, l'entier cabra même à deux reprises pour se moquer de moi, mais une bon coup sur les fesses suffit à le faire remarcher droit, ou plutôt latéralement! L'étalon exécuta enfin la tête au mur que je lui demandais mais se précipitait et bâclait donc l'exercice. Je jouais dans mes doigts pour le détendre et lui parlait, le remettant souvent en avant grâce à un tour de trot sur la piste, et après plusieurs essais s'enchaînant de la même manière j'obtenais enfin ce que je désirais : une tête au mur correctement exécutée. Je félicitais dès lors l'étalon avec chaleur, il l'avait mérité malgré la pagaille que cela avait été un peu plus tôt. Malgré cet effort je lui laissais toujours un tour de trot entre chaque longueur de tête au mur. J'attendais que cela soit bien exécuté à main droite avant de faire à main gauche. Un peu réticent mais fatigué à cause des bêtises il coopéra plus vite et s'appliquait un peu plus, je décidais donc d'en arrêter là, sur quelque chose de bien.

Je le laissais alors marcher rênes longues pour bien étirer sa ligne de dos et le laisser souffler avant de l'immobiliser. Il bougeait un peu, j'attendais donc l'arrêt complet avant de descendre. Je me glissais dès lors à terre et désanglais d'un trou avant de remonter les étriers et de le ramener à l'écurie où j'allais défaire les pions et m'en occuper.

12/05/19

→ objectif : pionter un cheval (2 pts concours)
→ objectif : faire une séance de déplacement latéraux (2 pts concours)

Aujourd'hui était un jour un peu spécial pour nous, en effet le propriétaire du domaine m'avait proposé un cours gratuit, en guise de bienvenue en quelque sorte. D'un côté j'étais assez impatiente de montrer à ce que Tedrick de quoi ma jument était capable,mais d'un autre côté j'étais assez nerveuse à l'idée de faire une bêtise ou passer pour une mauvaise cavalière. Quoi qu'il en soit il me fallait faire bonne impression! Pantalon d'équitation gris à carreaux, polo d'équitation noir à manche courte et près du corps, si il me trouvait belle peut-être serait-il plus clément?J'avais également rabattus mes cheveux blonds en une queue de cheval haute et avait mis un peu de mascara. Du côté de Valse elle avait eu un pansage complet pour qu'elle soit aussi impeccable que possible, ne manquait plus que les pions et la pommelée serait parfaite! Je récupérais donc mon nécessaire avant de commencer à natter ses crins démêlés. Valse resta plutôt sage et ne bougea presque pas, je m'appliquais donc et prenais mon temps pour faire des nattes bien égales et symétriques. Une fois fait je les tressais, commençant toujours du toupet jusqu'au garrot. A partir de là je pu enrouler les tresses sur elles mêmes et mettre l'élastique pour faire un joli pion. Après avoir recommencé étape par étape j'obtenais enfin une crinière piontée! J'hésitais à tresser sa queue mais je décidais de me contenter de la démêler pour un meilleur rendu, n'hésitant pas à utiliser du démêlant pour un meilleur résultat!

Une fois Valse démêlée je mettais ma bombe GPA noire et mes gants de même couleur avant d'attraper ma cravache et d'emmener Valse dans la carrière que Tedrick nous avait réservé. Je fus surprise de le voir déjà là, je le saluais d'un hochement de tête et ressanglais Valse avant de mettre mon pied à l'étriller et de me hisser en selle. Perché là haut j'ajustais mes rênes et demandais à la jument de prendre le pas sur la piste en pianotant sur mes rênes pour lui demander de s'arrondir en venant se mettre surle mors. Valse obtempéra aussitôt, il était vrai que ma jument était une petite perle. Rapidement je lui demandais quelques incurvations sur des cercles pour l'assouplir ainsi que des transitions intra-allures pour la réveiller et l'avoir bien aux ordres. Pas plus de problème avec ça, Valse répondant à merveille à toutes mes demandes. Néanmoins son pas n'était pas très énergique et je ne cessais de talonner pour la garder dans un bon rythme. Nous poursuivions notre séance au trot où à nouveau Valse manquait d’impulsion à mon goût, je la frôlais donc avec la cravache pour la réveiller, elle releva la tête et accéléra l'allure aussitôt. Je caressais et lui demandais les même exercices que nous avions vu précédemment au pas. Je me sentais assez stressée, sentant le regard du punk sur moi constamment. Au vue de sa manière de parler et de son look je me doutais qu'il n'était pas du même milieu que moi, et je me demandais bien comment à seulement 5 ans de plus que moi il avait pu acheter cet endroit et tout ses chevaux de haut niveau. Je soupirais et respirais un bon coup avant de demander à Valse de prendre le galop, tapotant sur ses fesses pour la motiver. Après deux tours à chaque main où elle s'était comporté à merveille, je rejoignais Tedrick qui m'attendait de pied ferme pour me donner les directives.

T • On vas faire une séance assez courte sur les déplacement latéraux, par contre je vais pas y passer par quatre chemins, déjà tu vas me jeter cette cravache parce que ta jument n'en as pas besoin et que tu la fais chier avec, deuxièmement tu vas arrêter de talonner pour rien parce que je t'assure que sinon je te fou sur un de mes chevaux et tu verras qu'il t'enverront assez vite visiter le sol. On es d'accord?  

J'ouvrais la bouche pour lui renvoyer une réplique cinglante et la referma aussitôt, préférant garder le silence et obéir à ses ordres. Personne ne m'avait jamais parlé de la sorte et j'étais assez vexée et impressionnée, je jetais ma cravache au loin, Valse ne bougeant pas d'un poil, et me mettais au pas sur la piste en la gardant arrondie. Je quittais la piste en cession à la jambe et après cinq foulées demandait un demi-tour sur les hanches pour repartir à l'autre main sur la piste. Pour le moment l'exercice consistait à faire ça deux fois sur chaque longueur. Valse très à l'écoute de mes demandes et réalisant l'exercice sans problème visible, quand à moi je veillais bien à la discrétion de mes aides, à mon contact sur les rênes et à ma tenue! Ce qui m'embêtait c'était tout de même que Tedrick en semblait assez insensible à mes charmes, contrairement à tout les autres...Je soupirais et répétais l'exercice tant de fois que je n'avais plus qu'à laisser Valse faire, madame ayant complètement assimilée l'exercice. Nous ne faisions que ça pendant 15 bonnes minutes et je sentais la grise commencer à s'ennuyer malgré sa rigueur au travail. Tedrick du le voir aussi puisqu'il nous proposa un nouvel exercice de déplacement latéraux. En effet au milieu de la carrière se trouvait un "carré magique", nous devions simplement faire un déplacement latéraux sur les barres, tourner autours des hanches pour pouvoir reprendre notre tracé, au final le tracé ressemblait à un carré puisque nous restions entre les barres, plus précisément les antérieurs vers l'extérieur et les postérieurs à l'intérieur du carré. J'emmenais Valse au pas sur le dispositif et m'appliquais pour le réaliser au mieux. Du côté de la grise j'eu quelques difficultés au début, peu habituée à faire ce genre d'exercice, surtout au niveau des barres, mais elle faisait de son mieux et les résultats semblaient de plus en plus concluant, quand à moi je n'avais pas de reproche, supposant que c'était bon signe. Au total nous faisions cinq tour du carré aux deux mains et j'étais vraiment fier d'elle!

Là dessus Tedrick nous indiqua de nous en arrêter là, j'acceptais bien que peu habitué à ne pas faire une heure de travail complet, mais d'après Tedrick il s'agissait d'arrêter la séance sur quelque chose de bien et ne pas monter juste pour monter, ce qui me paraissait logique. Je laissais la jument étirer sa ligne de dos sur des lignes droites la tête en bas avant de l'arrêter au centre de la carrière. Là je mettais pied à terre et allait chercher ma cravache avant de passer les rênes par dessus les oreilles de la grise, un peu surprise de la simplicité de la séance et intriguée par ce Tedrick qui avait osé me faire face.