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Jeu 11 Juin - 14:39
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Pistil
Cavalier du Jurassique Millénaire
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Jeu 11 Juin - 18:17
PETER PAN
Avec Sam
◊ ◊ ◊
Sacré nom ! Et pour connaître un peu Tedrick, c’est qu’il ne vient pas de nulle part. Déjà à la porte de son box qu’il cherche à me faire de grands câlins. Je lui en donne volontiers et le sors de son box. Il est tout aussi beau que les précédents que j’ai pu voir aujourd’hui, Tedrick à vraiment une bonne idée pour ses croisements. Mine de rien, ça fait quelques années maintenant et il ne prend toujours pas une ride !
Dans la carrière, je vois que l’étalon alezan cherche toujours les câlins et l’attention. Je le caresse et grimpe sur le montoir puis sur lui. Il avance un peu et je le reprends avec douceur, pas besoin d’être désagréable pour si peu. Nous partons au pas à main gauche, comme les deux précédentes séances. Je vois bien à son attitude que c’est un grand gentil, mais complètement enfantin et très peu sérieux. Il ne cherche pas à mal, juste à s’amuser. Et si tout avait l’air d’un jeu pour lui, peut-être que ce serait plus simple ? Il faut souvent s’adapter à sa monture pour avoir une réelle communication. Et si le travail doit lui aussi être adapté alors ce n’est pas un problème. Je rassemble rapidement mes aides et le tien occupé, toujours en lui parlant, j’ai la sensation que ça l’aide.
Son trot est doux, je peux constater qu’il fait attention à mes aides. Parfois il redresse la tête et regarde un peu partout, sans vraiment donner de suite. Je le laisse faire, il reste avec moi alors ça ne me dérange pas. Lorsque nous incurvons, je vois qu’il est un peu moins souple que Dutch et Beetle Juice et le félicite pour son travail. Il se donne les moyens. Lorsque je sens qu’il est sur le point de décrocher je lui parle ou je repasse au pas rênes-longues. Ses oreilles restent bien en avant. En fait Peter Pan à du mal à rester concentrer longtemps, comme un hyperactif. Il lui faut un peu de temps à lui entre deux. Il faut juste le savoir. Je caresse son encolure et redemande un petit trop qu’il me donne en secouant sa tête.
Lorsque le moment de la détente au galop arrive, je le sens déjà beaucoup plus joueur, moins concentré. Je le reprends normalement et le lance au trot, puis lui demande un galop comme à mon habitude. Peter Pan s’engage alors, tête baissée mais oreilles en avant, à avancer à grandes foulées. Il galope vite, sent de la résistance et lance parfois ses postérieurs. Je remarque rapidement que plus je tente de garder les rênes, plus il a l’impression de « jouer ». Comme un chien qui tire sur une corde finalement ? Ça vaut le coup de tenter ! Je lui laisse tout le mou disponible et au bout d’un tour de carrière, il semble se lasser. Lorsqu’il s’arrête tout seul, il tourne sa tête entièrement vers moi.
« - Bah oui mon grand, on peut repartir ? »
S’il n’a besoin que de ça pour être à son aise je serais bien mal placé pour lui interdire. C’est forcément plus embêtant en concours, mais ce n’est pas bien méchant. Il n’y a que les règles et l’étiquette qui nous embêtent. Je lui redemande cependant un galop propre afin de l’arrêter là-dessus pour la détente. Peter Pan ne recommence absolument pas et semble même plutôt appliqué dans son travail.
L’arrêtant rapidement pour le féliciter, je remarque un malinois au bord de la carrière, Tedrick ne doit pas être loin !
Peter Pan n’est pas prêt ni mentalement ni physiquement pour pouvoir réellement faire un petit enchaînement ou une petite ligne. Je me dis alors que nous pouvons simplement voir différents obstacles de bases. Alors que nous arrivons une croix au trot, Peter commence à partir sur la droite, je l’encadre assez difficilement car un peu tard, mais nous arrivons à sauter la croix. Je ne le félicite qu’à l’oral et revient immédiatement dessus. Peter ne dérobe pas cette fois-ci, mais son attitude est étrange, je n’aurai pas pu prédire. Il s’est prit les barres de plein fouet pour les faire tomber. Absolument paniqué pour la santé des membres de l’entier, je l’arrête et descends vérifier ses antérieurs. Il ne semble rien avoir, mais est plus frileux qu’avant. Forcément grand dadet, se prendre des barres sans essayer un minimum de les éviter, ça ne va pas te faire du bien. Tu as cru quoi, que tu étais un Irish Cob ? Je souffle un peu et le caresse lorsqu’il baisse son encolure et mâchouille son mors, deux signaux de détende. Bon, on y retourne doucement.
Dans un tout petit galop, pour l’aider à caler son envie de sauter avec sa cadence, nous revenons sur la petite croix. S’il a du mal à trouver ses marques, il saute tout de même. Je le félicite de manière très démonstrative et le laisse rênes-longues une minute. Une fois cette minute passée, je relance Peter dans un trot de travail et nous arrivons à l’autre main sur un petit droit. Peter saute beaucoup trop haut mais il saute. Je le félicite également et le laisse continuer sur son petit galop pour aller voir un minuscule oxer. Ayant reprit confiance en lui, il tente un peu de dérober mais je l’encadre doucement et il saute de manière plus fluide.
Regardant l’heure, je me dis qu’il est très correct de laisser Peter là-dessus. Au pas, rênes-longues, je dessangle d’un trou et le fait marcher pour aller jusqu’au manège, vide. Une fois à l’intérieur et fermé, je descends et retire la selle et les rênes de Peter et lui fait comprendre qu’il est « libre ». Une fois que le petit alezan comprend, il part alors au grand trot et sautille en diverses ruades, manquant parfois de perdre l’équilibre. Il revient au bout de quelques minutes me voir, tout fier et tout gris de s’être roulé. Il cherche encore des câlins et je n’hésite pas à lui donner. Il est définitivement très attachant et j’ai bien du mal à résister à cette bouille. Je pense que cette petite récompense en fin de séance ne peut que l’aider à renforcer un bon comportement au travail.
Mon téléphone sonne alors que je lui grattais entre les oreilles, c’est Tedrick !
(c) oxymort
Misspalikoa
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Jeu 11 Juin - 19:33
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Misspalikoa
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Ven 26 Juin - 4:13
Séance de plat
Peter Pan & Tedrick
26/06/20
En arrivant dans la carrière Peter Pan se montrait un peu plus vif que lors des soins. Il avait bien vite compris qu’il allait pouvoir bouger un peu et l’idée lui plaisait. S'il ne broncha pas lorsqu’on le ressangla, comme d’habitude, il gigota au montoir. C’était ainsi, il n’arrivait pas à se contenir. Il avait comme une vive envie de se déplacer et de se défouler et il ne pouvait résister à la simple idée de faire un pas vers l’avant. Malgré tout, l’alezan fut réprimandé par son cavalier qui l’immobilisa aussitôt. Le temps pour l’homme de bien s’asseoir en selle et d’ajuster ses rênes et le duo commençait à prendre le pas sur le sable blanc de l’installation. Mastiquant son mors bruyamment le jeune cheval commençait déjà à chauffer sous la selle. Essayant de calmer ses ardeurs l’homme pianotait sur ses rênes pour détendre sa monture, mais rien à faire. Ils marchèrent donc dans un pas plus ou moins calme pendant un bon cinq minutes, le temps de laisser l’entier mettre ses muscles en marche tranquillement. Tranquillement c’était un grand mot vu la cadence soutenue qu’avait adopté le jeune selle français, mais c’était déjà ça. Petit à petit son propriétaire commença alors à lui demander de réaliser quelques transitions pas - arrêt - pas. Repartir était d’une facilité déconcertante pour le jeune cheval, mais tenir l’arrêt était un défi des plus difficiles. Peter Pan ne comprenait pas vraiment pourquoi il devait s’arrêter et cherchait donc à reprendre le mouvement aussitôt qu’il avait été rompu. Difficile donc pour Tedrick de faire comprendre à sa monture qu’il devait rester à l’arrêt aussi longtemps que nécessaire. Par chance Pan n’était pas un méchant, au contraire, il avait un grand coeur et ne cherchait pas réellement à contredire l’homme. A vrai dire il se disait sûrement qu’on attendait de lui qu’il reparte vite, comme une sorte de jeu. Pour ne pas trop en demander à son cheval âgé de seulement 4 ans Tedrick ne se contentait que de quelques secondes d’arrêt. Dès qu’il obtenait ce qu’il voulait de son alezan, il relâchait la demande et le laisser reprendre le pas. Y trouvant un certain confort l’entier se montrait coopératif. Souvent félicité il se montrait toujours partant pour recommencer. Ainsi, après plusieurs répétitions fructueuses, Pan partit au trot sous l’incitation de l’homme sur son dos.
Presque sur le champ Pan se lança dans un trot toujours aussi rapide et déterminé. L’alezan était content d’avancer et se déplaçait donc dans une bonne cadence sur la piste. Les oreilles bien en avant il arrivait tout de même au jeune cheval de reporter son attention ailleurs. Un oiseau qui le survolait, un bruissement de feuilles, tout était prétexte à se déconnecter de son cavalier pour s’intéresser un peu plus à ce qui se passait autour de lui. Il avait toujours été un cheval assez distrait au travail. Pour éviter de le laisser inattentif trop longtemps, Tedrick commença donc à demander de nouvelles transitions montantes et descendantes comprenant l’arrêt. Il fallut un peu de temps pour que l’alezan se plonge vraiment dans l’exercice qu’on lui proposait, mais il y mettait du sien et c'était déjà ça. Fréquemment récompensé pour ses efforts le jeune cheval s'en sortait plutôt bien et petit à petit, les transitions étaient de mieux en mieux. Plus belles, moins brouillonnes. Il fallait toujours laisser le temps à l'entier pour vraiment se mettre dans l'exercice, mais une fois fait c'était un petit cheval modèle. Ce qui plaisait vraiment à Tedrick chez son jeune cheval, s'était sans aucun doute son absence de vice. Après tout l'alezan était une vraie crème et il ne fallait pas l'oublier. Vu son jeune âge le cavalier veillait tout de même à espacer un maximum les demandes pour ne pas être trop répétitif. En effet, l'idée n'était pas de blaser l'alezan mais de lui faire comprendre qu'il devait répondre aux demandes et que ça n'en serait que bénéfique pour lui. Ou dans cette situation, s'il répondait avec franchise et sans trop de latence, la cessation de la demande et donc le confort. Flattant son épaule il rendit alors les rênes à sa monture avant de terminer l'échauffement avec le galop.
Sur la piste l'homme plaça ses aides et demanda un départ au galop à sa monture qui ne tarda pas à réagir. Content de galoper le selle français levait les fesses et n'hésitais pas à lancer une ou deux ruades de bonheur. Sa monture laissant exploser sa joie Tedrick ne chercha pas à le gronder. Après tout, Peter Pan avait le droit comme quiconque de s'exprimer, et ses ruades n'étaient pas des plus rudes à encaisser. De son côté l'entier vivait son plus beau moment. Ses crins flottaient derrière lui à cause de la vitesse et il ne faiblissait pas dans l'allure. Pourtant, après un tour complet, il fallut le résonner pour lui faire reprendre le trot. Quelques coups de tête dans le vide et finalement, Pan coopérait. Aussitôt au trot aussitôt félicité, il eut droit à quelques caresses ainsi que des mots doux qui lui faisaient comprendre qu'il avait bien agit. Le temps de souffler un peu et les demandes de départ au galop reprirent. Dans un premier temps toujours depuis le trot et aux deux mains. C'est seulement quand l'alezan fut complètement attentif aux demandes que Tedrick lui demanda de partir depuis le pas. La légère variation de la demande ne dérangea en rien le jeune entier qui partit avec toujours autant d'entrain. Pour galoper il y avait du monde, mais pour repasser au pas il manquait à l'appel. Encore une fois Tedrick fut contraint de négocier avec sa monture, pendant un bon moment, avant de finalement réussir à le raisonner. C'était toujours laborieux avec lui, mais il était encore jeune. Son propriétaire ne perdait pas espoir quant au fait qu'il changerait peut-être avec le temps et qu'il se prendrait un peu plus au sérieux. Car Peter Pan avait du potentiel, autant fallait-il réussir à l'exploiter. Quoi qu'il en soit la détente avait assez duré et maintenant il fallait passer au coeur de la séance.
Il avait prévu de travailler un peu sur la propulsion avec sa petite tête brûlée de cheval. Pour cela il avait décidé de travailler sur des transitions pas - trot sur un cercle. Il commença alors par simplement demander à sa monture de décrire un cercle d'environ dix mètres de diamètre au pas. Pour cette fois l'alezan obtempéra sans faire d'histoire et eut donc une caresse amicale sur l'épaule. Après un tour complet le jeune homme dessina alors un demi-cercle de vingt mètres, cette fois-ci au trot. Pour accélérer le jeune entier répondait présent et coopérait avec enthousiaste. Arrivé au bout du demi-cercle, Tedrick chercha alors à repasser l'entier au pas. Il dût un peu se fâcher pour ce faire obéir, Peter Pan ne désirant pas ralentir et continuant de trotter. Une fois au pas il demanda un nouveau cercle de 10 mètres de diamètre. Au début le selle français n'était pas spécialement des plus appliqués. Il bâclait ses cercles et ses transitions, se déconcentrait, transition naît quelques mètres plus loin car il était distrait...en soi ce n'était pas propre. Comme toujours avec lui, il fallait se montrer patient, répéter plusieurs fois l'exercice aux deux mains et après une quinzaine de minutes à ne faire que ça, Peter Pan eut enfin le déclic. En l'espace d'un passage l'alezan était bien plus appliqué et semblait avoir enfin compris l'idée de l'exercice. Puisque Pan avait enfin réalisé un passage correct, Tedrick se contenta de lui demander de répéter une dernière fois à chaque main avant de s'en arrêter là. Après tout, il était inutile de prolonger la séance inutilement.
Rênes longues l'homme laissa sa monture se redresser au pas, rênes longues, sur des lignes droites en caressant. Fatigué l'alezan soufflait un peu, après tout, il n'avait pas cessé de faire l'idiot de toute la séance, hormis quelques rares fois. Travailler un tel énergumène n'était pas chose facile, mais son propriétaire essayait de se convaincre qu'il pourrait le faire changer à force de travail, et peut-être avec l'âge. De retour au calme et après avoir marché plusieurs minutes, Ted demanda un dernier arrêt définitif au centre de la carrière. Après avoir mis pied à terre Tedrick désangla d'un trou le jeune entier avant de remonter les étriers et de caresser son encolure. À présent, il était temps de retourner tranquillement au box.
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Dim 28 Juin - 1:22
Cours d'obstacle
Lhéo & Zuri
28/06/20
Au centre de la carrière Zuri passa sa jambe avec souplesse par-dessus le quartier de selle afin de ressangler sa monture. Lhéo lui était confié depuis maintenant deux mois, seulement avec le confinement, leurs progressions avait largement été freinée. Ensemble ils avaient tout de même pu réaliser quelques séances de dressage, principalement en autonomie, mais à présent que tout semblait redevenir normal, il était temps d'avancer. Si la jeune femme connaissait désormais plutôt bien son cheval lorsqu'il s'agissait de plat, elle n'avait encore jamais sauté avec le bai. Plutôt responsable de nature elle avait préféré se faire encadrer par sa coach, Kristen, le temps des premières séances. Zuri voulait vraiment faire les choses bien et il était important pour elle d'avoir un oeil expert et des conseils avisés pour bien débuter et ensuite pouvoir travailler seul dans cette discipline. Bientôt la jeune métisse ajusta ses rênes dans chaque main avant de presser les flancs de l'entier pour lui demander de prendre le pas et commencer leur détente par la même occasion.
Comme à son habitude l'holstein adoptait un pas assez mou. Lors de ses nombreuses séances de plat avec sa monture, Zuri avait très vite compris que le bai se montrait mou en début de séance. Il fallait réussir à le réveiller suffisamment pour avoir un train de travail sans pour autant trop le pousser et risquer de le bousculer, ce qui semblait bien lui déplaire. Après quelques foulées au pas le temps de se mettre en route, la cavalière commença par faire quelques appels de langue histoire d'énergiser un peu sa monture. La technique fonctionna et Lhéo ne tarda pas à accélérer un peu la cadence, jusqu'à obtenir un pas correct pour le travail. Il faisait beau et l'entier avait passé toute la journée au paddock, il n'était donc pas nécessaire de faire une entrée en matière trop longue puisque ses muscles avaient déjà été mis en route lorsqu'il était encore avec les copains. Délicatement la jeune femme commença donc à demander à sa monture de venir au contact du mors, rênes tendues. Plutôt coopératif de nature, Lhéo ne tarda pas à répondre à l'attente de sa cavalière. Durant qu'ils marchaient au pas, ponctués de quelques arrêts et reprises de l'allure, Kristen installait quelques obstacles, et cela sembla attirer l'attention de l'holstein. Curieux il tournait la tête pour regarder ce qui se tramait dans la carrière et sembla commencer à se réveiller en comprenant qu'il allait probablement sauter un peu. Content il pointa les oreilles en avant et se fit bien plus allant dans l'allure, se portant naturellement vers l'avant. Caressant son épaule Zuri était contente de lui. Afin de bien l'avoir aux ordres la jeune femme demanda de nombreuses transitions montantes et descendantes. À chaque fois Lhéo se montrait réactif et c'était une très bonne chose pour commencer. Elle chercha également à varier un peu l'amplitude au pas. Un peu réfractaire au début de ce second exercice Lhéo chercha à échapper à la demande. Il fallut le recadrer vite pour éviter de se faire prendre pour une idiote tout le reste de la séance. Fermement elle le gronda d'un "non" avant de répéter la demande, jusqu'à ce qu'il cède et réponde positivement. Elle répéta l'exercice à quelques reprises avant de commencer à lui demander le trot.
Prenant le trot le bai avançait les oreilles en avant, n'oubliant pas de jeter des coups d'oeils intéressés en direction des obstacles qui étaient désormais dressés sur la surface de la cavalière. Pour qu'il ne soit pas surpris au moment venu de sauter la jeune femme n'hésita pas à emmener sa monture voir les différents dispositifs d'un peu plus près. Au moins, il saurait ce qui allait l'attendre. Toujours au contact de la bouche de son cheval Zuri le laissa trotter un peu partout, coupé par des transitions descendantes comprenant le pas et l'arrêt. Pour le moment Lhéo était attentif et se montrait volontaire. Bon, lorsqu'elle sentit le bai prêt, elle reprit donc ses variations d'amplitudes. Contrairement au pas il ne fallut pas reprendre l'entier, il était plutôt appliqué et faisait ce qu'on lui demandait sans faire d'histoire. Pour cette raison il fut régulièrement félicité, pour encourager ce comportement positif. Plutôt contente de son cheval elle se fit tout de même rappeler par Kristen de bien veiller à l'engagement des postérieurs de son cheval qu'elle avait un peu lésiné au profit de l'amplitude. Pour la cavalière ce n'était pas toujours évident de penser à tout, mais elle faisait de son mieux et rattrapa bien vite son relâchement. Ayant des yeux partout, concentrée sur ses demandes tout autant que sa propre posture, elle demanda un dernier enchaînement à Lhéo. Ce dernier ayant été appliqué il fut récompensé, suite à quoi ils commencèrent à prendre le galop.
Plaçant ses aides pour un départ au galop à juste, il ne fallut pas attendre longtemps pour que le bai s'élance. Accompagnant ses foulées en cirant sa selle de manière académique, ils firent un tour complet de piste avant de repasser au trot. Caressant Lhéo elle le laissa trotter quelques foulées avant de redemander un départ. Bien vite Kristen l'incita à galoper en suspension sur ses étriers et c'est ce qu'elle fit sans broncher. Lorsqu'on lui demandait de partir l'Holstein ne protestait pas. Il semblait plutôt content de se défouler et se montrait des plus coopératifs durant l'exercice. De son côté Zuri appliquait tous les conseils qu'on lui donnait et buvait les paroles de sa coach avec beaucoup de concentration et d'intérêt. Après tout elle prenait des cours pour s'améliorer et être attentif était la base d'un apprentissage. Après plusieurs départs depuis le trot mais également le pas, la jeune femme reprit ses exercices de variations d'amplitude au galop. Ce n'était pas le plus évident pour Lhéo qui cherchait régulièrement à allonger l'amplitude, quant à la ralentir, c'était un sacré défit pour le bai. Il fallut également le rappeler à l'ordre après avoir fait plusieurs fois la sourde oreille à la demande de réduire la taille de ses foulées. Zuri du repasser plusieurs fois au trot jusqu'à ce que l'holstein cède et comprenne qu'il n'aurait rien s'il ne se comportait pas bien. Il avait envie de galoper, elle pouvait comprendre, mais il ne devait pas oublier les différentes demandes qui le sollicitaient. Finalement l'entier se raisonna enfin et l'exercice reprit. Cette fois la cavalière sentit que son cheval se montrait plus coopératif et impliqué dans le travail et elle en était contente. Caressant souvent en le complimentant, Kristen lui proposa alors de venir détendre sur une croix.
Immobilisant Lhéo au centre de la carrière la cavalière prit le temps d'ajuster ses étriers plus courts, adaptés à la longueur obstacle. Une fois fait elle caressa le bai pour le remercier de ne pas avoir bougé durant le procédé avant de presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas puis le trot. La croix mesurait environs 60 centimètres, ce n'était donc pas un obstacle trop imposant à passer. Confiante Zuri demanda un départ au galop et fit une demi-boucle pour venir aussi droite que possible sur l'obstacle. En suspension elle accompagna le saut avec tout son corps et se rassis lors de la réception. L'holstein n'avait pas hésité une seule seconde à sauter et vu ses oreilles en avant, il avait parût plus que content d'y aller. Après avoir félicité le duo retourna sur l'obstacle à plusieurs reprises et surtout aux deux mains pour être aussi symétrique que possible. Le duo s'en sortait bien et Kristen complimenta même son élève quand à sa posture, ce qui ne pouvait que lui faire des plus plaisirs. Après tout, elle voulait bien faire et appréciait qu'on l'encourage pour la motiver. Après plusieurs passages des plus fructueux, Kristen fit signe à la cavalière de reprendre le pas. Zuri s'exécuta en caressant le temps que la coach transforme le croisillon en vertical, à 70 cette fois. Suite à quoi ils purent retourner sur l'obstacle. Le changement de profil ne sembla pas perturber l'entier qui emmenait sa cavalière avec entrain sur les barres. Pour le moment on sentait que la hauteur ne posait pas de difficulté mais pas de quoi connaître ses véritables moyens. D'après sa propriétaire le bai tournait en 1m10 en extérieur avec son ancienne cavalière, mais pouvait-il l'emmener plus haut? Là était toute la question. Malgré tout, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle testerait ses limites, apprendre à le connaître était déjà suffisant. Ainsi, après plusieurs passages aux deux mains avec un cheval vaillant qui allait sur l'obstacle avec une envie à peine dissimulé, il était le temps de rentrer dans la séance en elle même.
Après s'être éclairci la voix d'un raclement de gorge Kristen s'approcha du couple pour expliquer un peu l'exercice du jour. Caressant l'épaule de Lhéo qui transpirait déjà à cause de la chaleur, la jeune femme expliqua donc qu'elle avait prévu pour eux une ligne. Elle consistait en un croisillon à 70 centimètres, deux foulées, un oxer à 70, à nouveau deux foulées, un second oxer, une foulée et un vertical à 60. Concentrée la jeune femme retenue les informations qu'on lui transmettait, notamment le nombre de foulées attendues. D'attaque elle attendit qu'on lui donne le top départ pour s'élancer. Après une demande de départ au galop auquel Lhéo ne tarda pas à répondre, le bai longea la piste avant de doubler pour arriver droit sur la ligne qui s'étendait sur la longueur. Le premier obstacle, le croisillon, ne posa aucun problème à l'entier. Tranquillement il prit sa battue d'appel et se propulsa au-dessus de l'obstacle avant de prendre en chasse le second, l'oxer. Les oreilles bien en avant l'holstein avait envie d'y aller, seulement Zuri se débrouilla pour le contenir et surtout caler les deux foulées attendues. Se faisant plaisir à sauter Zuri n'eut pas de mal à raisonner le bai qui accepta bien vite la décision de la cavalière. Deux foulées, puis ils franchissaient le premier oxer, bientôt enchaîné par le second deux foulées plus loin. Le dernier vertical lui ne devait laisser place qu'à une seule foulée. La bonne volonté de Lhéo aidant, la foulée se cala pile poil et les barres furent franchies sans plus d'encombres. Pas évident pour Zuri de tout gérer sur le dos du grand holstein, mais elle faisait de son mieux et elle sentait que sur le tracé lui aussi. Plus facile à dire qu'à faire, l'exercice était difficile, mais la jeune femme ne relâcha jamais et même s'il fallut plusieurs passages pour que le tracé soit vraiment correct et que l'écoute de Lhéo soit à son meilleur, la métisse était contente de ce que lui avait offert son cheval. Ainsi, après plusieurs passages consécutifs et les précieux conseils de sa coach, le duo avait réussi à progresser sur cet exercice qui n'était pas si évident qu'il le paressait.
Bientôt Kristen indiqua à son élève qu'elle pouvait ramener sa monture au calme et que la séance s'arrêtait là. Rênes longues la jeune femme fit donc marcher l'entier sur la totalité de la piste. Ayant eu chaud et fatigué le bai soufflait et était mouillé de sueur. Tout en caressant elle jetait de temps en temps un oeil à la coach qui défaisait les obstacles et les rangeait sur le côté comme il en était coutume. Après plusieurs minutes de marche elle la rejoignit alors au centre de la carrière pour débriefer de la séance, voir les points positifs et négatifs de la séance. Au final il y avait beaucoup de bonnes choses et surtout, elle avait beaucoup apprécié sauter avec lui. Ainsi, une fois le debrief terminé, elle mit pied à terre et désangla d'un trou avant de remonter les étriers. Suite à quoi elle l'emmena à l'écurie pour le déseller avant de lui offrir une bonne douche bien méritée.
[1962 mots]
crédit : PsychoShinigami
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Dim 28 Juin - 2:15
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TREFLES MAJ
Rouxine
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Mar 30 Juin - 15:28
Stretching
Pauline & Délicate
Au programme aujourd’hui pour Pauline, une petite séance de stretching avec Délicate, une jolie jument dans la fleur de l’âge. Après un bon pansage et de rapides présentations, la jeune femme part pour la carrière, tenant la Connemara derrière elle. Cette dernière se montre motivée, visiblement heureuse de sortir aujourd’hui. La séance n’aura pas pour but d’être physique du tout, mais plutôt de détendre l’isabelle tout tranquillement, sur une base d’étirements.
Après avoir vérifié sa sangle, elle met le pied à l’étrier à l’aide du montoir pour ne pas tirer sur le dos de Délicate. Elle se montre d’ailleurs plutôt sage, et ne bouge pas d’un poil lorsque sa cavalière du jour lui flatte l’encolure. Lui laissant les rênes longues, Pauline presse ses mollets contre les flancs de l’isabelle pour qu’elle se mette en route au pas, tranquillement. La Connemara marche d’un bon pas, les oreilles en avant et attentive aux moindres bruits alentours. Elles marchent ainsi pendant plusieurs minutes dans toute la carrière afin de mettre en route les articulations de la jument. Pauline veut absolument éviter toute blessure ou effort trop intense, alors elle fait en sorte de bien prendre son temps. Après cette petite marche de chauffe, la jeune femme remonte un peu sur ses rênes, histoire d’établir un léger contact avec la bouche de Délicate.
Si elle ne se raidit pas pour un sou, cela n’empêche pas la Connemara d’accélérer un peu le pas. Sa cavalière s’assied un peu plus dans sa selle pour la faire revenir dans une allure plus calme, la titillant légèrement grâce à ses doigts. Très vite, la ponette adopte l’attitude attendue, assez souple et expérimentée : elle sait y faire ! Pauline relâche alors la tension qu’elle avait dans les rênes, tout en les conservant ajustées pour ne pas perdre le contact avec l’isabelle. La jeune femme la fait donc travailler au pas, variant les cadences dans l’allure. Parfois, elle lui demande un léger allongement, utilisant ses aides pour la faire accélérer puis revenir. Une simple pression dans sa bouche suffit à lui faire reprendre une allure plus tranquille, elle est très agréable à monter ! Au fur et à mesure, Pauline sent Délicate commencer à se détendre, elle n’hésite plus à étirer son encolure vers le bas, et à engager ses postérieurs vers l’avant. La cavalière flatte son encolure, avant de décider, après une quinzaine de minutes passées au pas, de prendre le trot.
Pour cela, elle se redresse dans sa selle, tend ses rênes pour partir en ordre, et presse ses mollets contre les flancs de Délicate, claquant sa langue contre son palais pour la solliciter un peu plus. Sans demander son reste, la Connemara part activement à l’allure demandée, peut-être un peu trop rapidement même. Pauline la fait décélérer légèrement, pour adopter un trot de travail des plus confortables. Ses foulées sont courtes, mais elle est très légère et aérienne dans ses mouvements. La jeune femme travaille l’attitude de la jument, veillant à ce qu’elle n’hésite pas à engager chacun de ses membres. Elle étend également son encolure petit à petit, félicitée par la cavalière juchée sur son dos. Ne voulant pas trop forcer ni l’épuiser, Pauline la fait repasser au pas au bout de deux ou trois tours de carrière. Elle a toujours un peu peur de travailler avec des chevaux « âgés », craignant d’en faire trop. Alors elle agrémente sa séance de beaucoup de passages au pas, pour permettre à l’isabelle de récupérer au maximum.
Reparties au trot, Pauline joue dans ses doigts pour faire en sorte que Délicate se pose sur son mors. Touchant à peine sa selle lorsqu’elle trotte en équilibre, elle souhaite se faire la plus légère possible. Dès lors que la jument se décontracte, elle lui rend un peu plus les rênes, jusqu’à obtenir seulement un très léger contact avec sa bouche. La Connemara est attentive, très réceptive aux demandes de sa cavalière, et fait preuve d’une envie de bien faire remarquable ! Elles évoluent donc dans la carrière, au trot de travail et dans la décontraction. Cette séance est simple, sans prise de tête, et cela semble plaire à l’isabelle. Pauline la travaille ensuite, toujours au trot de travail, sur des figures de manège simples telles que des voltes, des doublés, ou encore des diagonales pour changer souvent de main. Elle n’est pas une adepte du trot sur la piste, préférant diversifier ses exercices. Pour peaufiner sa détente, Pauline souhaite lui faire effectuer quelques cessions à la jambe en ligne droite. Elle se place en ligne droite, ajustant ses aides et s’asseyant dans sa selle. La jeune femme n’a pas besoin de se montrer ferme, puisque Délicate comprend presque immédiatement ce qu’elle doit faire. La Connemara réalise l’exercice à la perfection, et se voit largement félicitée. Après une deuxième cession de l’autre côté, Pauline la repasse au pas pour la faire souffler. Quelques foulées de galop ne lui feront pas de mal, et elle semble même en avoir envie !
Une fois la jument revenue dans le calme, sa cavalière décide de terminer la séance. Elle place ses aides, et demande à Délicate de prendre le galop par une pression des mollets et un claquement de langue. Volontaire et enjouée, l’isabelle s’élance en de petites foulées rapides, dignes d’une vraie ponette ! Pauline se met en équilibre pour ne pas lui peser trop lourd sur le dos, et la travaille toujours dans la décontraction, il ne s’agirait pas de perdre tout le travail effectué avant. Elle laisse sa monture étendre son encolure au maximum, changeant de main après plusieurs mètres parcourus. La jument change de pied, pour le plus grand bonheur de sa cavalière, qui décide de la laisser là-dessus en repassant au trot, puis au pas. Elles marchent à nouveau pour récupérer un rythme cardiaque régulier et normal. Puis, Pauline met pied à terre, desserre sa sangle, flatte l’encolure de l’isabelle et repart pour le domaine du Valhalla, le sourire aux lèvres.
Là, elle la desselle et lui offre une bonne douche. La Connemara se délecte de l’eau fraîche coulant sur ses membres. L’avantage de la séance du jour est qu’elle n’aura aucune courbature demain ! Pour finir, Pauline lui offre une friandise après un bon coup de couteau de chaleur pour l’essorer, et la remet finalement dans son paddock avec ses copains.
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Misspalikoa
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Rouxine
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Premier cours
Juliette & Bubblegum
Juste avant de quitter le Haras après sa visite à Pretty Girl hier après-midi, Juliette s’est notée pour participer à un cours, une première vraie leçon d’équitation. Tout ce qu’elle sait, c’est que son amie fraîchement rencontrée, Alice, y prend part également. A vrai dire, c’est ce qui a poussé la jeune fille à se lancer, sinon jamais elle n’aurait osé s’inscrire à ce cours.
Juliette arrive au Haras de Pado une bonne heure avant sa leçon, voulant avoir le temps de préparer son cheval. Rejoignant Alice, les deux fillettes se dirigent vers la fiche indiquant leurs montures du jour. Au fond d’elle, Juliette croise les doigts pour tomber sur Pretty Girl, la jolie Connemara. Au lieu de cela, elle lit « Bubblegum ». Un peu désorientée, mais pas déçue pour autant, la brunette demande à sa camarade où se trouve l’étalon, qui n’est pas dans les mêmes écuries que Fenrir, le poney que monte Alice. Il est même à l’opposé ! Sans plus attendre, Juliette s’élance dans la direction indiquée par sa partenaire, priant pour que Bubblegum ne soit pas l’immense bête noire des écuries. Elle lit toutes les plaques de box, jusqu’à tomber sur son Graal. Immense, c’est bien la façon dont elle voit l’étalon. Mesurant pas moins d’un mètre soixante-dix, il est deux fois plus grand qu’elle au garrot. Juliette ne se laisse pas démonter, il en faut plus pour l’impressionner ! Une fois le joli étalon sorti de son box, elle lui offre un pansage minutieux et le selle avec ses affaires mises à disposition dans la sellerie. La jeune fille se greffe ensuite à un groupe de cavaliers de club passant par là, se dirigeant sûrement eux aussi vers la carrière pour le cours de seize heures.
Il faut bien se l’avouer, Juliette commence à stresser. Elle ne connaît absolument pas Bubblegum et, bien qu’il ait l’air adorable, il n’en est pas moins très impressionnant. La monitrice présente pour le cours, dénommée Léa, passe aider chacune des petites cavalières à ressangler leur monture, indiquant ensuite le montoir. La brune la remercie, se dirigeant vers l’espèce de plot qui forme le montoir. Elle attend sagement son tour, caressant tendrement l’encolure de Bubblegum. Ce dernier est patient, il ne fait pas mine de brusquer la fillette et semble complètement blasé d’être là, comme s’il avait l’habitude de faire ce genre de cours. Tant mieux, voilà qui n’aurait pas pu mettre plus en confiance la petite ! Descendant son étrier pour monter plus facilement, elle se hisse sur le dos du géant, et le talonne un peu pour libérer la place. Elle règle ensuite ses étriers comme on le lui a appris, vérifiant qu’ils lui arrivent bien au niveau de la malléole lorsqu’elle les déchausse. Le cuir est bien graissé, il ne lui est donc pas difficile de le faire coulisser dans la courroie. Elle en a connu, des selles dont les étriers étaient impossibles à régler tant le cuir était raide ! Heureusement, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle en souffrira à nouveau.
Ce cours est certes le premier de l’été, mais tous les cavaliers se connaissent déjà, Juliette est la petite nouvelle du groupe. Elle marche au botte à botte avec Alice, la surplombant d’environ trente centimètres. Il faut dire qu’elle se sent tout de même bien, perchée là-haut. La brunette prend garde à ne pas tirer sur la bouche de Bubblegum, et le laisse vaquer dans la carrière comme il en a envie. Elle est également très attentive à la position de son dos et de ses talons, voulant donner la meilleure impression d’elle-même à sa nouvelle monitrice, malgré son niveau peu élevé. Très bientôt, Léa leur propose de détendre au trot. Il leur faut essayer de ne pas se suivre et d’évoluer indépendamment des autres chevaux. Juliette réajuste ses rênes, plaçant ses pouces vers le ciel, et donne un petit coup de talons à Bubblegum. L’étalon répond par la négative, ne faisant même pas mine d’esquisser un départ au trot. Elle recommence, avec plus de fermeté cette fois, et l’alezan part dans un trot de travail, démontrant tout de même un peu de motivation. Il a compris que l’heure est venue de travailler. Enfin, travailler est un bien grand mot pour l’exercice qu’il aura à réaliser aujourd’hui.
Les premières foulées sont compliquées pour Juliette, déjà peu habituée à monter d’aussi grands chevaux, et à monter tout court en réalité. Elle n’est pas anxieuse, juste un peu dépaysée et surtout, secouée. Léa lui fait part de quelques conseils tous simples, mais qui l’aident tout de même à ajuster sa position, tels que « tiens ton dos droit », ou encore « baisse tes mains ». Ce sont des choses assez basiques, mais que l’on a tendance à oublier sans grande expérience. Juliette y fait attention pour la suite de sa détente, essayant également de ne pas trop se coller aux autres chevaux. Heureusement pour elles, ils ne sont que cinq dans le cours, et la carrière se fait spacieuse. Son dinosaure alezan et elle ont la place d’évoluer comme ils le souhaitent. Changeant de main, car elle sait que c’est important, la brunette ne vérifie cependant pas sur quel diagonal elle trotte. A vrai dire, cela lui est encore inconnu. Alors elle trotte, simplement, sans se poser de questions, se contentant de surveiller sa direction et sa position.
Bientôt, Léa fait signe à ses petits cavaliers de repasser au pas, ils vont bientôt galoper ! Elle les divise par groupes de deux et de trois, vu qu’ils sont un chiffre impair. Coup de bol, Juliette tombe avec Alice ! Les deux fillettes se sourient, ravies, déjà prêtes à partir à main droite comme indiqué par leur monitrice. La brunette talonne Bubblegum pour le faire repartir sur la piste. Elle raccourcit ses rênes, et claque sa langue contre son palais pour inciter l’alezan à prendre le trot. Enthousiaste, et avançant comme s’il n’avait rien sur le dos, le Selle Français part au petit galop, suivant bien la piste. Juliette essaie de faire comme elle peut pour ne pas le gêner, mais c’est compliqué et très vite, elle perd un peu le contrôle de sa monture, rebondissant dans tous les sens sur sa selle et tordant au passage la bouche du cheval. Très maître d’école et sentant la panique chez sa petite cavalière, Bubblegum repasse au trot, et va s’arrêter au milieu de la carrière avec les copains. Léa rassure la jeune fille rouge pivoine, et lui indique que si elle veut se contenter de trotter, ça ira tout aussi bien. Pour cette fois, elle préfère : c’est encore un peu trop tôt pour essayer de galoper. Repartant donc au petit trot sur la piste, la jeune fille laisse sa monture accélérer un peu. Cela lui permet de travailler sur elle-même, apprendre à ne pas paniquer : elle doit savoir faire confiance à l’étalon qui se montre vraiment adorable.
Pendant que l’autre groupe galope et qu’elle fait marcher Bubblegum, Juliette décide de retenter un peu de galop. Rester sur un échec, hors de question. Avant de s’avancer dans quoi que ce soit, elle fait part de sa décision à la monitrice, qui approuve avec un grand sourire. La brunette stresse un peu lorsque c’est à son tour de reprendre le galop, souhaitant à tout prix réussir. Elle retourne à la piste, ajustant ses rênes et pressant ses petites jambes contre les flancs de l’alezan. Irréprochable, l’étalon prend l’allure demandée, doucement d’abord pour laisser le temps à sa cavalière de s’acclimater puis, lorsqu’il la sent bien dans sa selle et en harmonie avec ses foulées, il se décide à prendre un petit galop nonchalant. Complètement focalisée sur elle-même et absolument pas sur sa monture pour le moment, Juliette tente juste de s’accorder à ses foulées, s’asseyant dans sa selle. Elle tente également de se mettre en équilibre, et découvre très vite que c’est bien plus confortable. Plus fixe, elle a également l’impression de bien moins tirer sur la bouche de sa monture qui se détend aussi un peu plus. La gamine est ravie, se sentant comme une vraie cavalière. Certes, c’est toujours un peu chaotique, mais elle a déjà progressé depuis son premier passage où elle n’avait même pas été capable de parcourir quelques mètres au galop sans manquer de s’écraser mollement à terre. Toute contente, Juliette ralentit Bubblegum à l’aide de sa voix, priant pour que cela suffise à le faire décélérer. Et heureusement pour elle, l’alezan ralentit et repasse tranquillement au pas. Sa petite cavalière lui caresse bien fort l’encolure, relâchant complètement ses rênes. Léa la félicite, ainsi qu’Alice, avant de reporter toute son attention sur le deuxième groupe parti à galoper, un accident est vite arrivé.
Leur séance touchant déjà à sa fin, Juliette est forcément un peu déçue. Bubblegum est un très gentil cheval, qu’elle espère pouvoir remonter une prochaine fois. Même si Pretty Girl reste sa petite préférée, qui a dit qu’on ne pouvait pas porter deux chevaux dans son cœur ?
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Dressage amateur 2
Ibis & Ivy
05/07/20
→ objectif : vous êtes en concours de dressage. Il fait très lourd, la chaleur rend votre reprise difficile (2 pts concours)
Le soleil était haut dans le ciel, midi, sans doute l'heure la plus chaude. Dans son joli pantalon blanc de marque, ses bottes noires cirées et sa veste de concours chic, Ivy savait qu'elle était en tout point parfaite sur la présentation, et la douche et shampoing complet d'Ibis lui avait également permis de lui rendre tout l'éclat et la blancheur qu'elle se devait d'arborer en compétition. Pressant les flancs de la jument elle arriva en A au trot de travail avant de demander un arrêt au carré en X. Elle demanda l'immobilité à sa camarguaise et salua avant de rompre l'arrêt au trot de travail. Du coin de l'oeil elle avait vu ses parents, installés au bord du carré pour observer leurs filles. Elle savait qu'il était important que sa jument montre de quoi elle était capable, mais il faisait très chaud, le soleil tapait et elle savait que cela ramollirait sans doute la jument, et par extension pouvait rendre ce passage plus difficile qu'un autre. Elle avait tout de même décidé d'engager la jument en amateur 2, mais elles auraient un second passage en amateur 1 le lendemain et ce serait peut-être sa chance de se rattraper si ce concours-ci n'était pas fructueux. Du moins, elle devait passer en début de matinée et il ferait donc sans doute moins lourd. Ne voulant pas perdre sa concentration et risquait des fautes stupides, elle se coupa du reste du monde et se concentra plus sérieusement sur son tracé et sa jument.
À main droite la cavalière demanda à la jument de passer du trot de travail au trot moyen, demandant une diagonale en M en passant par X afin de rejoindre la piste en K. Là elle changea de main pour venir sur la piste à main droite en reprenant le trot de travail jusqu'en A. Pour le moment Ibis se comportait vraiment bien et semblait plutôt concentrée. Veillant à la régularité et la rectitude de sa jument, elle devait également surveiller la franchise des transitions et l'amplitude si elle voulait ne pas perdre de point. Cavalière de dressage par dessus tout elle mettait toutes ses connaissances à dispositions pour contrôler parfaitement les moindres faits et gestes de sa monture sans pour autant bâcler ses demandes. Dès A elles doublèrent pour demander une cession à la jambe à gauche à partir de la lettre L. Commençant déjà à avoir chaud Ibis se faisait un peu mollassonne et mit du temps à réagir, mais se rattrapa bien vite comme elle pouvait. Ivy grinça des dents, ce faux pas risquait de leur coûter des points et elle en était plus que consciente. Prenant une bouffée d'air pour essayer de se détendre elle rejoignit la piste entre M et R. En temps normal elle aurait offert de grandes caresses à sa jument, mais elle ne le pouvait pas en pleine compétition. Position académique, contact sur le mors, jument placée et bon engagement étaient de mises, et les caresses n'y avaient pas leurs places. Très concentrée elle garda un trot de travail de M jusqu'à C, sur la piste à main gauche. Rapidement elle se mit sur un cercle de 20 mètres, toujours au trot, où elle laissa filer les rênes durant 15 ou 20 mètres. Pour cette figure le trot enlevé était autorisé mais la jeune femme voulait avant tout faire bonne impression et conserva son trot assis. Elle avait beaucoup travaillé ce petit détail qui posait problème à tant de cavaliers, et on pouvait dire qu'à présent elle était plutôt stable et à l'aise, autant le mettre à profit. Pour que le passage soit réussi le cheval devait étendre son encolure vers l'avant et le bas sans perdre le contact. Cette étape posa problème à Ibis. Embêtée par la chaleur qui la faisait transpirer et par les mouches qui l'embêtaient elle donna un coup de tête, fouailla de la queue et cala. Aussitôt Ivy la fit reprendre le trot et remonta petit à petit sur ses rênes pour remettre la grise en place. Reprenant la piste en C elles longèrent la piste jusqu'en H, toujours au trot de travail. Dans la diagonale H - X - F elles passèrent à un trot moyen compliqué à obtenir puisque la chaleur fatiguait la jument qui se faisait de plus en plus molle et de moins en moins déterminée à avancer. Arrivées en F elles reprirent le trot de travail, pas spécialement au goût d'Ibis mais elle s'exécuta tout de même. Finalement elle lança un postérieur, embêtée par les taons, et cela ne plus pas aux jurys. Bientôt cavalière comme monture étaient en transpiration mais Ivy ne se démontait pas, elle allait faire de son mieux et ce jusqu'au bout! Comme précédemment elles doublèrent en A pour demander une nouvelle cession à la jambe, cette fois-ci à droite. Épuisée par le temps lourd la camarguaise se faisait de moins en moins présente et elle bâcla un peu sa cession. Elles reprirent la piste entre S et H en conservant le trot de travail et, comme à l'autre main, dessinèrent un grand cercle de 20 mètres où elle laissa filer les rênes durant 15 à 20 mètres. Cette fois-ci, sentant qu'elle risquait de perdre l'impulsion de sa monture, elle opta pour le trot enlevé, poussant la jument avec le bassin pour l'inciter à conserver un peu de rythme. Une fois les 20 mètres parcourus elle remonta sur ses rênes pour replacer la jument en retrouvant le contact qu'elle avait perdue en cours de route, et repassa la jument au pas moyen en C. Soulagée la camarguaise souffla fort, longeant la piste en passant par M et R. Prenant la diagonale de R jusqu'à K elle demanda d'allonger le pas à sa jument. Ibis fit un peu la sourde oreille avant de se réveiller comme part magie. De K à A elles reprirent un pas moyen avant de se préparer à prendre le galop. Préparant son départ, elle demanda à la jument d'adopter un galop de travail de A jusqu'à P en restant bien sur la piste et marquant le coin, puis ralentir l'allure pour adopter un galop moyen de P jusqu'à M. Plus la reprise progressait et plus la jument manquait d'impulsion et cela commençait à vraiment se voir. La grise était en sueur et accablée par la chaleur et elle ne pouvait pas lui en vouloir compte tenu du travail qu'elle fournissait à la maison. Dans la largeur M - C - H elles reprirent le galop de travail, au grand dam de la ponette, avant de demander un changement de main, toujours au galop de travail sur la diagonale H - B. De P à V elles effectuèrent un demi-cercle au galop avant de poursuivre sur la piste de V jusqu'à S. Soufflant fort Ibis donnait ce qu'il lui restait d'énergie pour les beaux yeux de sa cavalière qui ne pouvait pas être plus fière de sa monture. En S elles repassèrent au trot de travail, mais la transition fut brouillonne, chaotique, et il ne lui fallut pas longtemps pour savoir qu'elles seraient pénalisées pour ce passage peu propre. Elles longèrent la piste de S jusqu'à C avant de demander un nouveau départ au galop, cette fois-ci à droite. Elles suivirent la piste j'en R au galop de travail avant d'adopter un galop moyen de R à F. Dans la larguer F - A - K la camarguaise resta sur la piste en marquant les coins avant de demander un changement de main, toujours au galop de travail, de K jusqu'à B. Comme précédemment elles dessinèrent un demi-cercle de R à S au contre galop avant de reprendre la piste de S à V, toujours au galop de travail. En V Ivy prit soin de repasser au trot de travail jusqu'en A.
Doublant en A, le duo conserva l'allure jusqu'en I où Ivy demanda l'arrêt. Maintenant sa jument immobile, sans peine vue sa difficulté à avancer avec la lourde chaleur, elles conservèrent l'immobilité avant de saluer. Les juges remercièrent et la jeune fille quitta le carré, rênes longues, caressant fortement sa jument en la félicitant autant qu'elle pouvait. Comment lui en vouloir d'être assommé par une chaleur écrasante? Elle ne pouvait pas attendre d'elle d'être parfaite dans toutes les situations après tout. Sortant rênes longues elles marchèrent jusqu'à son van où elle allait pouvoir servir de l'eau fraiche à sa jument. le temps de la débrider, désangler de quelques trous et d'aller lui remplir de l'eau et elle repensait à son tracé. Ses parents ne tardant pas à la rejoindre, chacun semblaient étonnamment gentils. Pour la première fois elle entendait son père lui dit que ça aurait été parfait s'il n'avait pas fait aussi chaud. Reconnaissait-il qu'Ibis n'était pas une simple bonne à rien? Au final, en une phrase, sa vision de sa reprise avait changé. Ibis avait été parfaite, elle avait fait de son mieux et pour la première fois, son père lui montrait une certaine reconnaissance. Qu'aurait-elle pu rêver de mieux? Sa jument buvant à grande gorgée l'eau fraîche qu'on lui proposait, Ivy la serra dans ses bras, ne cessant de la remercier pour ce qu'elle lui avait offert aujourd'hui en dépit de la météo.
[1533 mots]
crédit : PsychoShinigami
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ALADDIN : 02 pts concours
Rouxine
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Dim 5 Juil - 22:08
objectif validé
+5 en dressage
+8
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Sam 11 Juil - 20:54
Journée pony-games
Anubis VII & Harley
11/07/20
→ objectif : le haras organise une journée « jeux à poney » en équipe (6 pts de compétences)
Sellant l'alezan, Harley observa les cavaliers présent autour d'elle. Le haras avait organisé une journée pony-games à faire en équipe. Seul les propriétaires de poneys et chevaux avaient été conviés et la jeune fille avait décidé d'y participer avec son brave KWPN. Elle ne connaissait pas grand monde sur place, personne à qui se rattacher. Au cours de la matinée les deux équipes s'étaient formées et elle avait pu faire la rencontre des trois autres propriétaires avec lesquelles elle espérait gagner. Il n'y avait pas vraiment de lot pour l'équipe victorieuse, mise à part la fierté de la réussite. Une fois le jeune étalon équipé de ses cuirs bruns, ses protèges membres assortis et un bonnet et tapis en tissu orange bordé de brun sur le dos, la cavalière n'eut plus qu'à enfiler sa bombe ainsi que ses gants. Pas besoin de cravache avec le brave étalon, il était d'une douceur et d'une docilité à toute épreuve. Les chevaux avaient pu se reposer durant les deux heures réservées au repas du midi, et voilà que les petits groupes reprenaient la direction de la grande carrière centrale où ils pourraient reprendre les affrontements. Guidant sa monture jusqu'au centre de la piste Harley prit soin de ressangler avant de se mettre en selle à l'aide d'un montoir. Ses camarades s'installèrent autour d'elle. Parmi eux, une fille de son âge montant une ibérique blanche comme neige au nez gris, un petit hongre bai brûlé se faisait ressangler et un poney typé welsh d'un alezan flamboyant tournait en cercle autour de sa propriétaire qui cherchait en vain à se percher sur son dos. Après plusieurs minutes tout le monde était en selle. Un peu timidement Harley prit part à la discussion de ses complices. Les paroles étaient légères, plus légères que la température étouffante estivale. Le départ de l'échauffement fut finalement donné et les quatre cavalières prirent le pas en compact petit groupe.
Commençant à se familiariser un peu avec ses équipières, Harley se montrait un peu moins timide. Les trois filles se côtoyaient déjà et elle s'était senti de trop dès les premières minutes. Par chance celles-ci semblaient de très bonnes compositions et avaient rapidement intégré l'intruse à leur petit groupe. Peut-être s'en feraient-elles des amies avec le temps. Dans cette immense carrière quatre petits groupes de quatre cavaliers s'étaient formées. L'endroit était grand, spacieux, si bien que personne ne se gênait. Dans l'air régnait une ambiance festive, tout le monde semblait de bonne humeur et le ciel bleu ne faisait que contribuer à cette joyeuse entente. Après plusieurs minutes de marche pour échauffer les différents équidés sur place, chacun se mit au trot. Soulevé par les foulées des chevaux le sable volait en tout sens. Accompagnant les foulées de son cheval au trot enlevé Harley était concentré sur sa posture et son tracé. Ne tardant pas à demander à l'alezan de venir au contact du mors, il ne fallut pas attendre plus pour obtenir satisfaction. Anubis avait toujours été de ceux dociles, cherchant à bien faire en toutes circonstances. Il était très généreux et c'était une qualité importante chez lui. Sa cavalière se considérait vraiment chanceuse d'en être la propriétaire, car tous les chevaux n'étaient pas aussi galants. Finalement le moment de galoper s'annonça. Les 16 chevaux s'élancèrent simultanément pour ne pas se gêner. La jeune fille était d'ailleurs contente de découvrir que les priorités étaient respectées par la majorité et que par conséquent, les risques de carambolages étaient réduits. Finalement, après une petite quinzaine de minutes consacrées à l'échauffement des chevaux qui avaient déjà été montés au courant de la matinée pour la première partie des jeux, le chef de piste incita tout le monde à le rejoindre au centre de l'immense carrière pour présenter le premier jeu.
Puisqu'il y avait quatre équipes, le chef de piste avait installé quatre lignes droites constituées de six plots tous espacés de la même manière. L'idée était de faire un parcours, au trot ou au galop, aussi rapide que possible. Il fallait taper dans la main du cavalier suivant de son équipe jusqu'à ce que les quatre équipiers soient passés. La première équipe à terminer la course gagnait. Pour leurs stratégies Harley et ses trois camarades avaient décidées de faire passer en premières les deux plus lentes, et en dernière les deux chevaux les plus rapides pour pouvoir rattraper le potentiel retard des premières. Pour éviter de perdre du temps, chacune décidait de passer au galop. Les quatre équipes s'organisèrent et le départ fut annoncé. Tout le monde sur la ligne du départ, le coup de sifflet fut donné. L'ibérique fut la première à s'élancer. Elle n'était pas très rapide mais son tracé était propre, renverser un plot leur serait éliminatoire. Quatre juges impartiaux avaient été postés à chaque ligne pour chronométrer le passage des quatre équipes et retirer les points de pénalités dû à une chute de plot. La première revenant, elle frappa dans la main de la cavalière du bai brûlé. Celui-ci, un peu mollasson, dut se faire convaincre pour galoper, mais au moins ils ne renversèrent pas de plots. En revenant ce fut au tours d'Harley. Elle tendit sa main et lorsqu'elle toucha la paume de sa camarade, elle lança Anubis au galop. Se prenant au jeu l'alezan zigzaguait au galop entre les plots lors de l'allée. Dès la sortie du tracé elle le lança en ligne droite sur le retour, le poussant à accélérer. Au final c'est le poney qui s'élança. Vif et intrépide le plus petit membre de leurs équipe se révélait être une véritable fusée qui traça dès le retour au grand galop, si bien que sa cavalière eut du mal à l'arrêter tant il s'impliquait dans l'exercice. Les quatre équipes furent passées et les scores annoncés. Harley et son équipe étaient deuxièmes du classement, un beau score! Caressant chaleureusement son cheval, elle le laissa souffler avant de faire un deuxième passage sur cet exercice qui semblait aussi amusant pour les cavalières que leurs montures. Après ce deuxième passage, les juges improvisés retirèrent les plots et matérialisèrent deux portes dans chaque longueur de la carrière. Le moment était venu de jouer à loup glacé, un des jeux favoris d'Harley!
Deux des quatre équipes se portèrent volontaires pour jouer les attrapants. L'idée était que les deux autres équipes, qui ne formaient plus qu'une seule équipe constituée de 8 membres, devaient passer en ligne droite. Il fallait atteindre la zone sécuritaire matérialisée par les plots. Une fois arrivée au bout, il fallait faire demi-tour. Les membres touchés par les attrapants devaient s'immobiliser en attendant que l'un des leurs vient le toucher pour le dégivrer, mais les attrapants devaient jouer les geôliers s'ils ne voulaient pas voir leurs prises filer. Les huit cavaliers qui devaient les attraper faisaient une barrière en ligne droite pour récupérer tous ceux qui passeraient trop près d'eux. Le coup de sifflet fut lancé et Harley lança Anubis au grand galop. Motivé l'alezan s'élança en ligne droite. Un des attrapant se précipita vers eux, dans un mouvement désordonné Anubis fit un écart pour l'esquiver, comme s'il savait ce qu'il devait faire et poursuivit sa route. Alors qu'il continuait sa ligne droite un nouveau attrapant lui barra la route. Anubis avait déjà fait quelques séances de pony-games avec sa cavalière de toujours et connaissait son rôle par coeur. Lâchant presque les rênes pour laisser le KWPN gérer la situation, elle se contenta de tenir en selle. Cherchant à feinter l'alezan fit quelques pas de quiebro, jetant ses antérieurs un coup vers la droite un coup vers la gauche comme une anguille. L'autre cheval cherchait à lui barrer la route, et lorsqu'il fut assez désorienté, Anubis bondit sur le côté et accéléra pour rejoindre la zone sécuritaire. La plupart étaient passés mais deux des leurs étaient givrés au milieu. Harley repéra le poney qu'elle avait eu dans son équipe précédemment. Un des attrapant lui tournait autour au trot comme un vautour tourne autour de sa proie, prêt à givrer toutes celles qui chercheraient à la libérer. Harley réfléchit à toute vitesse mais devait déjà repartir de l'autre côté. Elle lança son cheval au galop et rejoignit le poney. Bien entendu l'attrapant n'eut pas tôt fait de la remarquer, cherchant à la toucher elle aussi. Anubis tourna donc autour du poney, poursuivi par l'attrapant et sa monture grise pommelée qui cherchait à la toucher en vain. Fouaillant de la queue Anubis recula une oreille et s'écarta pour faire un demi-tour plus ou moins contrôlé. Prise de cours la cavalière demanda à son cheval de tourner de même, mais Anubis avait déjà repris le galop. Tendant le bras elle toucha la côte de la cavalière à poney qui prit aussitôt le galop en ligne droite sans se poser de questions. Le poney réussit à atteindre la ligne sécuritaire mais pas Harley. Se croyant sortit d'affaire une des attrapantes la toucha à l'épaule. Aussitôt elle dût immobiliser son cheval. Le départ n'était pas évident puisqu'ils faisaient face aux copains sauvés, mais tournaient le dos à la zone sécuritaire qu'ils devaient atteindre. Après plusieurs minutes d'attente et un essai infructueux pour être secourue, piégant une de ses camarades juste à son côté, elles furent finalement libérées. La partie se continua ainsi un bon moment, jusqu'à ce que le chef de piste indiquât la fin de la partie qui avait bien duré. Les chevaux étaient fatigués et il était temps pour eux de souffler un peu.
C'est dans cette ambiance bon enfant que l'après-midi se termina. Les jeux s'étaient succédaient et les chevaux comme les cavaliers étaient cuits. Caressant longuement Anubis, elle se prit même à rigoler avec ses camarades. Finalement chacun immobilisa son cheval. Ne tardant pas à mettre pied à terre Harley prit soin de désangler d'un trou son bel alezan avant de remonter les étriers. Un dernier câlin et elle prit la route du domaine où son box douillet l'attendait au frais. Là elle prit le temps de le déseller avant de lui offrir un bon pansage. Elle profita de cet instant pour s'assurer que sa monture n'avait pas de chaleur au niveau des membres ni de blessures. Rien à déclarer, elle tendit un morceau de carotte au KWPN avant de le laisser se reposer dans son box. Elle était crevée et une bonne sieste se profilait pour elle à à présent.
[1721 mots]
crédit : PsychoShinigami
objectif:
CRYPT OF THE NECRODANCER : 06 en obstacle
Rouxine
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Dim 12 Juil - 22:19
objectif validé !
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Mer 15 Juil - 23:56
Séance de plat
Crypt of Necrodancer & Tedrick
15/07/20
→ objectif : votre personnage se prend un coup de chaud à cheval ( 2 pts concours )
Ressanglant son cheval Tedrick se servit d'un montoir en bois pour se hisser sur le dos du vaillant ONC. Caressant son épaule, le noir renifla avant de se mettre au pas sur demande de son cavalier. Ayant passé sa nuit au box les muscles il laissa marcher son cheval sur la piste de la carrière pour qu'il puisse avoir le temps de réveiller un peu ses muscles et de les mettre à contribution à son rythme. Brûler les étapes était inutile, et en plus de cela il risquait d'y avoir des répercussions comme des blessures ou des courbatures. Les rênes mi-longues, il accompagnait son pas énergique et fluide avec son bassin en lui parlant de temps à autre, lui expliquant ce qu'ils allaient faire aujourd'hui et qu'il était un bon cheval. Plus ou moins attentif Crypt reculait une oreille pour écouter son cavalier, puis la repositionnait vers l'avant sans plus attendre. Son pas se faisait un peu précipité, on sentait que malgré la chaleur l'étalon bouillonnait et n'avait qu'une envie : se dépenser un peu. Malgré tout le punk conserva le pas et commença à remonter sur ses rênes pour les avoir tendues et au contact. Ayant prévu de travailler sur des incurvations il assouplit son cheval en l'incurvant sur des cercles, lui demandant des flexions d'encolures ou encore simplement mobiliser ses hanches et ses épaules sur quelques foulées. Un peu mécontent d'être cantonné au pas il arrivait au noiraud de résister un peu, mais jamais bien longtemps. De toute façon, il faisait trop chaud pour lutter plus que de raison. Finalement, après cinq bonnes minutes de pas et quelques exercices, il fut enfin autorisé à trotter un peu.
Allant vers l'avant avec entrain Crypt of Necrodancer semblait heureux de se dégourdir un peu les pattes. Toujours la tête haute et la queue en panache il faisait le beau pour les passants qui s'arrêtaient parfois pour l'observer se mouvoir sur la grande piste. Puisqu'il ne s'agissait que de trotter, il se montrait partant. Après tout, on ne cherchait pas à trop l'enquiquiner et c'était un très bon début. Mais voilà, après quelques tours, son cavalier commença à l'enquiquiner à nouveau avec des incurvations, des mobilisations et des flexions. Contrarié il lança ses postérieurs hauts derrière lui et baissa la tête. Tedrick n'était pas un cavalier froussard et n'hésita pas à lui rentrer dedans pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas l'autorisation de péter en l'air ainsi. Autant pour de la joie, il aurait accepté, mais faire chier pour faire chier : hors de question! Il fallut quelques instants de lutte des deux partis avant que la communion ne se fasse et que l'ONC déplace ses épaules et ses hanches avec application et précision. Ces gestes, ces mouvements, il les connaissait par coeur à présent. 11 années s'étaient écoulées depuis son débourrage et il n'avait jamais rien perdu des nombreuses choses qu'on lui avait inculquées. La seule condition était sa bonne volonté, sans quoi ses acquis n'étaient plus bien utiles. Finalement, vu la température, Tedrick décida de se passer au galop dès à présent avant de rentrer dans le vif du sujet.
Sur la piste Tedrick plaça ses aides, jambe intérieure à la sangle, jambe extérieure reculée, comme toujours, et demanda à sa monture de prendre le galop sur la piste. Crypt répondit présent, avançant dans un bon galop énergique. Ses crins flottaient derrière lui, ses oreilles étaient droites sur sa tête et son air était déterminé. Un tour, puis deux et il fut contraint de repasser au trot sous les paroles amicales et les caresses. Frustré il prit sur lui, le temps de changer de main et de repartir dans l'autre sens. A chaque fois qu'il s'agissait d'accélérer on pouvait compter sur le noir pour être de la partie. Alternant entre départs au galop du pas et du trot ainsi que quelques variations intra-allures, l'étalon était concentré dans ce qu'il faisait. Mais il faisait chaud, et l'idée n'était pas de l'épuiser après tout. Résigné, Tedrick repassa donc son cheval au trot puis au pas en caressant son épaule. Naseaux dilatés il souffla un bon coup et reprit son souffle le temps d'un tour de pas avant de passer au coeur de la séance, ce qui allait être sans doute le plus physique pour ce cheval avec un ego plus gros que lui.
Demandant le trot à l'étalon Tedrick plaça sa monture sur la piste à main gauche avant de demander une volte dans le petit coin de la largeur. Toujours au trot de travail il continua son chemin le long de la longueur en demandant une épaule en dedans sur plusieurs foulées. Dur dur car Crypt résista à la première tentative, mais se plia à l'exercice dès le deuxième essai. Arrivé à un tiers de la longueur il demanda cette fois-ci un appuyer jusqu'à la ligne du milieu. À nouveau l'étalon faisait sa mauvaise tête, mais au final son sens de la rigueur le reprenait et le cheval se remettait au travail de manière consciencieuse comme si de rien n'était. Arrivé à la ligne du milieu Tedrick demanda à sa monture de continuer tout droit les hanches en dedans, sans trop de difficulté. Le duo ne tarda pas à reprendre la piste en C à main gauche, maintenant la hanche en dedans, avant d'appuyer jusqu'à la ligne du milieu une fois le coin passé. Ils poursuivirent sur cette dernière hanche en dedans avant de tourner en A et continuer, cette fois-ci hanche en dehors, le long du grand côté suivant. Le dressage, ça avait toujours été une tasse de thé pour le noiraud,, seulement il s'ennuyait, et par conséquent il enquiquinait son monde. Si ce premier passage avait été correct les suivants furent plus ombrageux. Certaines fois l'étalon n'en faisait qu'à sa tête et devait se faire remettre à sa place, d'autre il était concentré et appliqué comme un cheval exigent et travailleur. Les passages se répétaient sous le soleil torride, et bientôt Tedrick se sentit étrange.
Après plusieurs répétitions de cet interminable enchaînement, commença à avoir mal à la tête, de plus en plus mal à la tête. Sentant qu'il n'était pas très en forme il préféra immobiliser son cheval au centre de la piste le temps de comprendre ce qui se passait et surtout pourquoi ça n'allait plus. Sa respiration fut de plus en plus rapide, précipitée, comme s'il suffoquait. Sa peau était rouge et chaude et il commençait à être un peu confus. Un peu maladroitement il mit pied à terre, manquant de tomber. Le temps d'une caresse et Tedrick tituba pour s'asseoir contre la clôture. Il s'était pris un vilain coup de chaud et il était inutile de continuer plus loin. En plus, l'étalon avait bien travaillé et il n'y avait pas de raison pour ne pas l'arrêter là. Après avoir récupéré son souffle il se décida finalement à se lever pour récupérer son cheval et reprendre la direction de l'écurie au ralenti. Mieux valait prendre son temps que de s'effondrer à terre.
Lyanna a du pain sur la planche avec l'été qui arrive mais elle accepte avec grand plaisir de varier son travail avec de nouvelles montures. Ce matin, c'est au tour de Peter Pan de passer entre ses mains. Un bel étalon de tout juste 5 ans qui est encore vert dans le travail. Arrivés à la carrière, la cavalière fait un tour à pied pour commencer puis vérifie la sangle avant de grimper sur son dos grâce au montoir. Elle le laisse marcher librement, le temps de régler ses étriers et de faire connaissance. L'étalon est doux, encore à la recherche de repères mais il semble volontaire. Pour la séance, Lyanna a prévu des choses simples, le but est d'obtenir des réponses précises à ses demandes. Après quelques minutes, elle remonte sur ses rênes pour se mettre au travail.
Il ne fait pas encore trop chaud ce matin, c'est parfait pour travailler dans de bonnes conditions. Lyanna commence par demander à l'étalon de venir se poser sur son mors, en gardant un contact moelleux et délicat. Assez joueur, Peter Pan machouille rapidement son mors. La cavalière félicite et lui demande de se rassembler un peu plus. Elle lui demande quelques flexions d'encolure lors de ses arrêts qu'elle demande finement. Il est déjà bien à l'écoute et elle félicite à chaque fois qu'il fait bien. De temps en temps, il tourne la tête vers elle lors qu'il est arrêter pour demander une caresse supplémentaire. Lyanna sourit et lui offre généreusement ce qu'il demande avant de repartir au pas.
Changements de main, arrêts, départs au pas, variation dans l'allure, Lyanna joue avec le corps de l'étalon qui se plie volontiers à ses demandes. Rapidement, elle passe au trot et remarque que Peter Pan n'est pas encore totalement à l'aise dans cette allure. Elle lui demande de nombreuses transitions pour l'aider à s'équilibrer et au bout de quelques minutes, son équilibre est mieux. Elle félicite et repasse au pas pour souffler. Elle lui demande ensuite quelques mobilisations des épaules et des hanches avant de reprendre le trot pour le travail latéral. Appliqué, l'étalon y met beaucoup de bonne volonté aussi, dès qu'il fait bien, Lyanna le fait marcher droit.
Finalement, elle termine par se placer sur une volte pour un départ au galop. Elle s'assoie bien dans la selle pour permettre à l'étalon de basculer sa puissance sur les hanches et demande un départ. Un peu brouillon, l'étalon accélère le trot puis passe difficilement au galop. Lyanna reprend et demande une nouvelle fois. Peter Pan se concentre davantage et fait un beau départ. La cavalière félicite et maintient l'allure pendant deux tours avant de repasser au trot puis au pas. Après quelques minutes, changement de main, quelques transitions trot-pas et pas-trot avant de demander un nouveau départ au galop. Beaucoup mieux ! La brune félicite et maintient encore l'allure sur deux tours avant de repasser au trot puis au pas pour souffler.
Pour terminer tranquillement la séance, la cavalière propose à nouveau du travail latéral contre les parois sur le longueur et trot sur la largeur. Difficile à concentrer sur cette dernière partie de séance, elle doit s'y reprendre à plusieurs fois pour lui faire comprendre que l'exercice ne se termine pas à la sortie du coin. Après quelques tours infructueux, il fait parfaitement l'exercice sur les quatre côtés et Lyanna décide de le laisser là-dessus pour cette fois. Elle laisse filer ses rênes et le félicite chaleureusement. C'est un bon cheval, encore vert dans le travail mais très prometteur !
[617 mots]
crédit : PsychoShinigami
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Mar 21 Juil - 15:43
+ 3 en dressage + 5
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Mar 21 Juil - 16:30
Séance de saut
Jailhouse Polka & Lyanna
Nouvelle journée, nouvelle monture ! Aujourd'hui, c'est au tour du magnifique Jailhouse Polka de démontrer ses talents sous la selle. Un bien grand étalon que l'on dit plutôt économe en effort. Pour varier un peu son travail, Lyanna a monté une ligne de gymnastique afin de le surprendre un peu et d'apprendre à bien lever les gambettes ! Après l'avoir préparé non sans mal, car monsieur est d'humeur boudeur, elle les dirige vers la carrière, profitant un passage nuageux pour bosser dehors. Pour commencer, à pied, Lyanna montre le dispositif barre au sol à l'étalon. Encore jeune dans sa tête, Jailhouse renifle tout ce qu'il voit et touche presque tout. La cavalière le laisse faire, c'est plutôt bon signe ce genre de comportement. Après quelques minutes, elle les dirige vers le montoir pour se hisser sur le dos du géant.
Elle laisse filer ses rênes pour le laisser marcher librement et régler les étriers. Plus courts qu'en dressage, elle les règle tout de même quelques trous plus long que d'habitude, ne connaissant pas le spécimen. Elle remonte ensuite sur ses rênes pour commencer la détente et tout de suite, elle sent que l'étalon se pose lourdement sur le mors. Elle joue dans ses doigts pour qu'il se décontracte mais elle sent que ça risque de durer un bon bout de temps. Elle laisse donc filer un peu plus ses rênes et commence à lui demander des changements de direction et des arrêts. Plutôt passif qu'actif, Lyanna décide de passer rapidement au trot et de varier ses demandes afin qu'il se réveille davantage. Elle passe à travers le dispositif, ce qui demande à Jailhouse Polka de se concentrer davantage. Au bout d'une dizaine de minutes, il est enfin à l'écoute et réactif.
Elle décide de ne pas le détendre au galop mais de commencer tout de suite les exercices. Sur la ligne se trouvent 5 obstacles, plus ou moins espacés. Elle demande à ce qu'on monte celui du milieu et lance l'étalon au trot. Elle rentre bien droit, maintient le contact et l'étalon enjambe la barre qu'il fait tomber. L'assistant remet la barre et elle lui demande de mettre l'obstacle d'avant à une petite hauteur également. Elle revient au trot et cette fois, l'étalon est surpris de la première barre et saute plus proprement. Lyanna félicite et revient à l'autre main. Bon passage donc elle demande à ce qu'on mette l'obstacle du milieu plus haut, passant à 80 cm et mettre le dernier à 30cm. Arrivée au trot, l'étalon baisse fort la tête, refusant de se faire avoir une nouvelle fois et saute relativement correctement. Lyanna félicite et demande à ce qu'on monte le dernier et la premier, de manière à ne laisser que les deux du milieu vides.
Départ au galop sur un cercle, Jailhouse essaye de prendre la main, arrachant violemment les rênes à Lyanna qui le met de suite sur une volte pour reprendre le contrôle. Elle repasse au trot puis demande à nouveau un départ au galop, cette fois dans le calme. Elle félicite et arrive au petit galop, le laissant se gérer tout seul. Il enjambe le premier, sautille celui du milieu mais fait un bel effort sur le dernier. Lyanna caresse et change de main pour revenir tout de suite. Cette fois, l'étalon est plus alerte, il fait davantage attention et saute mieux que les précédentes fois. Ils repassent au pas à la sortie de la ligne et Lyanna demande à ce qu'on monte les deux derniers obstacles.
Elle remonte doucement sur ses rênes, jouant dans ses doigts pour trouver le meilleur compromis. Départ au galop et arrivée sereine sur le dispositif. Surpris par les nouveaux obstacles, Jailhouse est agacé et plaque ses oreilles en arrière, faisant tomber les deux dernières. Aussitôt remises, la cavalière les dirige à nouveau sur le dispositif et accompagne davantage l'étalon qui se montre plus compréhensif. Il commence à réfléchir et à ne pas simplement sautiller. Même passage à l'autre main et Lyanna félicite car il s'est appliqué.
On remonte une dernière fois les barres pour arriver à un dispositif à son niveau et Lyanna les relance au galop pour la dernière ligne. Elle sent l'étalon plus concentré mais s'attend à tout, restant bien sur ses appuis. Elle maintient le contact de ses jambes et libère légèrement sa tête pour lui permettre de bien tout regarder. Déterminé, l'étalon rentre puissant dans la ligne, faisant un lourd passage de dos sur le deuxième. La cavalière garde sa place, en le gênant le moins possible. Il saute avec dynamisme, lui qui au début de la séance, enjambait les obstacles. Le troisième obstacle est le plus haut et Lyanna sent que l'étalon envoie toute son énergie et se laisse surprendre par l'obstacle qui arrive derrière. Il se redresse un peu tard et fait donc un petit pied, se déstabilisant mais se rattrape à la réception pour terminer sur le dernier. La cavalière caresse et change de main pour dernier passage parfait ! Elle caresse longuement et le laisse là-dessus pour aujourd'hui. Ils marchent de longues minutes avant qu'elle ne mette pied à terre pour retourner à l'aire de pansage et lui offrir un bon massage des jambes.
[903 mots]
crédit : PsychoShinigami
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Mar 21 Juil - 17:55
+ 2 en dressage + 3 en obstacle + 8
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Mar 28 Juil - 23:58
Séance de plat
Anubis VII & Harley
28/07/20
→ objectif : faire une séance entièrement à cru ( 1 saillie gratuite )
En arrivant dans la carrière, pas besoin de ressangler, elle allait monter à cru : ni tapis ni selle, et en licol! Elle rejoignit le montoir en bois et demanda l'arrêt à Anubis qu'elle avait calée bien à côté du petit escabeau. Bientôt, elle se glissait plus ou moins souplement sur le dos de l'étalon qui ne broncha pas d'un poil. Caressant chaleureusement son encolure en le remerciant de ne pas avoir bougé, sans quoi elle aurait sûrement atterri les fesses les premières sur le sable. Le temps d'ajuster ses rênes provisoires et de bien se mettre en place sur le dos de son cheval et voilà qu'elle pressait ses flancs pour lui demander le pas. Ça faisait vraiment longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de monter à cru et elle retrouvait les sensations qu'elle appréciait tant. Elle pouvait sentir les muscles de son cheval rouler sous sa peau, frisonner lorsqu'une mouche se poser, se tendre lorsqu'il entendait un bruit intrigant au loin. Et puis, il était plutôt confortable en son genre, du moins à son goût. Depuis 10 ans qu'elle le connaissait, et 7 qu'elle le montait, elle ne pouvait qu'être habituée à son déplacement. Quoi qu'il en soit, elle n'aurait pas pu être plus heureuse de le monter à cru. La dernière fois qu'elle l'avait fait, c'était avec son poney Roméo qui veillait désormais sur eux depuis le ciel. Autant dire que ce n'était pas récent du tout! Et puisqu'elle n'avait rien de sérieux à faire, elle avait décidé qu'elle se contenterait de faire une grosse détente. Ainsi, elle laissait Anubis VII marcher partout sur la piste aux deux mains. Pour la forme elle lui demandait quelques diagonales et cercles, mais rien de bien méchant.
Lorsque Anubis eut marché assez longtemps, Harley décida donc de prendre le trot. Sagement l'alezan s'exécuta, prenant une allure énergique. Il fallut un peu de temps à la jeune femme pour tenir correctement en place au trot assis. Dès qu'elle eut trouvé son confort et son équilibre, il était bien plus agréable pour elle de suivre les foulées de son géant roux. Non pas qu'il n'était pas confortable, mais plutôt qu'elle n'était pas spécialement une adoratrice du trot assis. Par chance Anubis était gentil comme tout et patient, et ne chercha pas à la mettre à terre parce qu'elle s'agitait plus que d'habitude. Le remerciant d'une caresse elle commença à lui demander une transition vers le pas. Elle avait osé ne pas lui mettre de mors car elle l'avait déjà monté à quelques reprises en licol, mais toujours avec une selle. Le combos licol et à cru, c'était la première fois qu'elle le tentait, et pour le moment tout se passait plutôt bien. À aucun moment l'alezan ne s'opposait à elle, il décélérait sagement lorsqu'on le lui demandait et reprenait le trot avec plaisir au moment de repartir. Encore une fois la jeune femme se rendait compte du coeur en or de son géant. Elle lui fit décrire quelques cercles et diagonales, juste pour la forme. L'étalon était vraiment irréprochable, obéissant et volontaire. Puisqu'il était aussi sage, elle décida donc de terminer tranquillement la séance par un peu de galop!
Sur la piste Harley au trot Harley commença par placer ses aides du départ au galop, puis donna le signal à sa monture sur la piste. Pointant ses oreilles vers l'avant l'étalon s'élança avec bonne volonté droit devant lui. Il était heureux de galoper mais ne cherchait pourtant ni à prendre la main ni à envoyer sa cavalière voir le sable de plus près. Il était sage, bien que la jeune femme ait un peu de mal à trouver sa place dans un premier temps. Elle n'avait pas monté son grand cheval à cru très souvent et ce n'était pas comme un poney rondouillard, vrai fauteuil par défaut. Sur Anubis, il fallait qu'elle trouve sa place avant d'accompagner le mouvement efficacement et en le gênant le moins possible. Après un tour de piste, elle redemanda tranquillement le trot au KWPN qui s'exécuta sans se poser de questions. Licol ou filet, il était toujours coopératif et avec lui, elle ne pouvait se sentir qu'en sécurité. Elle le lassa souffler au trot quelques foulées, changea de main dans une demi-volte et demanda un nouveau départ au galop. Encore une fois Anubis partait sagement sur la piste. Il ne chercha pourtant pas à allonger le galop, restant dans une allure de travail tout du long. Bien entendu sa cavalière le félicita copieusement. Ils firent ensemble quelques départs au galop, et après quelques passages, Harley décida que le moment était venu de s'en arrêter là.
Ramenant petit à petit l'étalon au trot puis au pas, elle le laissa marcher un peu partout sur la piste sans l'embêter plus que ça. Elle se contentait tout bonnement de le faire revenir au calme et souffler un peu après avoir bien galopé. Lorsqu'elle le décida finalement, elle demanda un arrêt complet à l'alezan et mit pied à terre. Là, elle désangla d'un trou et remonta les étriers avant de passer les rênes par-dessus les oreilles pour ramener son gentil cheval jusqu'à l'écurie.
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Dim 2 Aoû - 1:47
Séance d'obstacle
Apollo XIII & Tedrick
02/08/20
En arrivant dans la carrière, Tedrick ne perdit pas ses bonnes habitudes. Après avoir ressanglé l'entier, il se dirigea vers le montoir en bois avec lequel il se mit souplement en selle pour préserver le jeune dos de sa monture. Puisque le bel Apollo XIII n'avait pas bougé, il le félicita d'une caresse et d'un compliment avant de presser ses flancs pour l'inciter à prendre le pas. Le gris ne broncha pas, s'exécutant sagement en se mettant au pas sur la piste, les oreilles droites. Son regard croisait souvent les obstacles mais il ne s'excitait pas plus que ça. C'était un brave cheval, nul doute là-dessus. Avant toute chose, Tedrick voulait de prime abord qu'il mette ses muscles en marche à son rythme afin d'éviter les courbatures et blessures liées à un mauvais échauffement. Après tout, la détente n'était pas là pour faire joli mais pour préparer le cheval à l'effort physique. Il le laissa donc avancer rênes longues vers le bas pendant une dizaine de minutes avant de commencer à lui demander de se mettre sur la main. De bon coeur le gris s'exécuta et, histoire de l'avoir aux ordres, lui demanda fréquemment des transitions pas - arrêt - pas. Au final Apollo était fidèle à lui-même, sage et appliqué. Lorsqu'il le jugea prêt, et prenant en compte le manque d'endurance de sa monture, Tedrick décida de finalement lui demander de prendre le trot.
Avec énergie et enthousiasme, l'entier s'élança sur la piste droit devant lui. Gardant constamment un contact avec le mors, Tedrick accompagnait le cheval en se levant et se rasseyant en selle au rythme de sa monture. Dans un premier temps, comme il l'avait fait avec le pas, le jeune homme ne demandait rien de plus à sa monture que d'avancer, ce qui semblait très bien lui convenir! Caressant par intermittence son épaule, il le laissa progresser un peu partout dans la carrière, entrecoupé de quelques transitions vers le pas et l'arrêt. L'idée n'était pas de le crever dès le début de la séance après tout. Il en profita également pour passer près du croisillon et du vertical pour bien les montrer au jeune cheval et éviter qu'il ne soit surpris au moment venu de les franchir. Pour le moment Apollo était toujours aussi détendu, il n'était pas du genre à faire des histoires après tout. C'était un cheval étonnamment docile pour son âge, mais avait bien hérité de l'énergie de son père, ça c'était sûr. Après avoir bien trotté aux deux mains un peu partout, Tedrick décida de placer le gris sur quelques cercles pour l'incurver, histoire de l'assouplir un peu. Comme il s'y attendait l'exercice ne posa pas de problème à Apollo qui, bien qu'un peu raide au début, s'appliquait tout de même et faisait de son mieux. Il répéta plusieurs fois quelques incurvations sur des cercles aux deux mains, le temps que la masse sous sa selle soit un peu plus souple qu'au début de l'exercice, puis, décida de commencer à galoper un peu.
Plaçant ses aides, Tedrick demanda un premier départ à main droite à l'entier qui s'élança avec plaisir. De bonne humeur le gris se sentit les fesses légères et jeta les postérieurs à quelques reprises pour signifier qu'il était content, tout simplement. Ne voulant pas blâmer sa monture parce qu'il exprimait sa bonne humeur, son propriétaire le laissa faire, accompagnant le mouvement en préparant les ruades assez prévisibles de sa monture. Apollo XIII chercha même à accélérer un peu dans la ligne droite, ce qui n'eut pour effet que d'amuser son cavalier. Le reprenant tranquillement, il accompagnait le mouvement en cirant la selle. Après un tour complet il demanda au gris pommelé de reprendre le trot de travail. Pas mécontent de ralentir le jeune cheval eut une transition un peu brusque, mais ne chercha pas à discuter. Le félicitant d'une caresse, Tedrick le laissa souffler avant de changer de main et de demander un nouveau départ au galop, dans l'autre sens cette fois. Après ce tour ils répétèrent plusieurs transitions galop - trot - galop que l'entier prenait à coeur. Avancer lui plaisait bien, et il n'aurait pas pu le nier. Fier de lui, Tedrick le repassa finalement au trot puis au pas en le caressant chaleureusement. Le temps de souffler un peu rênes longues, et il fut venu le temps de passer au plus important : sauter.
Pour ce premier saut, Tedrick avait décidé d'emmener sa monture au trot. Malgré tout, si Apollo prenait le galop, il ne l'en empêcherait pas. L'idée n'était pas de lui imposer une allure mais plutôt qu'il passe de l'autre côté sans encombre. Avant de se lancer il s'approcha du croisillon monté à 50 centimètres et immobilisa le gris. Il lui laissa le temps de bien voir l'obstacle qui longeait la piste, ce qui ne lui offrait la possibilité de dérobber que d'un côté, puis lui demanda de prendre le trot. Le duo décrivit une large boucle pour rejoindre la piste et arriver bien droit vers le croisillon. Pour un premier saut, il était inutile de se compliquer la tâche en sautant du côté le plus large, d'où l'importance d'arriver bien droit face à l'obstacle. En suspension sur sa selle pour prévenir une potentielle longue, Tedrick n'empêcha pas sa monture de prendre le galop deux foulées avec l'obstacle. Ses rênes et ses jambes formaient un couloir pour inciter le jeune entier à rester dans sa trajectoire. Avant de sauter Apollo XIII prit une seconde de réflexion, puis poussa sur ses postérieurs et plia ses antérieurs. Comme beaucoup de jeunes son saut était un peu gros par apport à l'obstacle, pour ne pas dire qu'il avait décollé, mais il était passé de l'autre côté. Le gardant droit sur quelques foulées derrière l'obstacle, Tedrick le repassa petit à petit au trot puis en pas en caressant fortement son épaule. Il était passé et c'était le principal! Pendant quelques passages le duo se concentra alors sur cet obstacle, d'abord toujours à main droite, puis à main gauche histoire de travailler symétriquement. Si dans un premier temps le gris parut surpris de l'arrivée de l'obstacle dans l'autre sens, il ne perdit tout de même pas sa bonne volonté et passa tout de même de l'autre côté malgré un manque évident de conviction. Malgré tout son propriétaire félicita son effort et après quelques passages supplémentaires, décida de passer au deuxième obstacle, le vertical.
Après quelques minutes de pause pour le brave gris, le jeune homme, comme avec le croisillon, emmena sa monture en direction du vertical. Celui-ci faisait la même taille que le précédent, 50 centimètres, mais cette fois-ci réel, puisque le croisillon avait son centre abaissé. Apollo ne paraissait pas inquiet vis-à-vis de l'obstacle, il était même plutôt indifférent en soi même si sauter semblait bien lui plaire au vu de la motivation qu'il mettait à l'abord de l'obstacle. Cette fois-ci il décida d'aborder l'obstacle directement au galop. La difficulté c'était qu'il se trouvait en plein milieu de la longueur, il n'y avait donc pas de clôture pour l'inciter à aller bien droit. Peu importait, le duo rejoignit la piste au galop de travail à main droite. Dans la largeur Tedrick demanda à sa monture de doubler et, comme précédemment, encouragea le jeune cheval à arriver bien droit en formant un couloir avec ses jambes et ses rênes. Sentant la foulée du gris faiblir, Tedrick remit un peu de jambe pour l'encourager à passer, ce qui sembla fonctionna. Même si Apollo mettait une marge considérable entre lui et l'obstacle, il était de l'autre côté. Bien entendu il félicita copieusement et laissa sa monture souffler un peu avant d'y retourner. D'abord toujours à main droite, le temps que le gris pommelé prenne confiance en lui et soit un peu plus à l'aise, puis à main gauche. Cette fois-ci, l'entier semblait un peu plus guerrier. Même si l'obstacle arrivait dans l'autre sens, il ne fut pas inquiet et bondit sans se poser de questions, pliant machinalement les antérieurs sous lui et passant la croupe en force. Une chose était sûre, c'était bien le sang de ses parents qui coulait dans ses veines. Une âme de sauteur, c'était certains. Ils firent donc plusieurs passages à chaque main, profitant de la chaleur qui n'était pas encore trop lourde, jusqu'à ce que le jeune cheval commence à fatiguer. Si Tedrick se promettait de travailler ce point faible en trotting avec le KWPN, il décida néanmoins de mettre un terme à la séance là-dessus.
Laissant filer ses rênes, Tedrick invita sa monture à venir étendre son encolure vers le bas tandis qu'il le laissait marcher sur la piste. Il en profita pour désangler d'un trou tandis que le gris reprenait son souffle et revenait au calme tranquillement. Une chose était sure, cette séance était prometteuse de belles choses à l'avenir, et le jeune homme avait hâte de voir ce que donnerait son beau cheval sur les terrains de concours dans quelques années. Avant toute chose, du travail les attendait, c'était évident. Mais ses parents avaient tous les deux sû briller sur les CSI et Tedrick espérait intimement qu'Apollo XIII serait de cette trempe-là. Son avenir se jouerait dans quelques années, quand il commencerait les CSI futures élites dédiés aux chevaux de 6 et 7 ans. Avant ça, il ne manquait plus qu'à le préparer efficacement. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas le temps passer et décida finalement l'arrêt à l'entier. Mettant pied à terre sans plus tarder il dessangla d'un second trou avant de remonter les étriers et de raccompagner son cheval jusqu'à l'écurie pour faire ses soins.