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Jeu 27 Juil - 18:27
Castle Mania & Tom Débourrage 3/3 - Monte aux trois allures
27/07/17
Aujourd'hui j'avais décidé de conclure le débourrage de Castle Mania. Je me rendais à la sellerie pour récupérer l'harnachement du blanc et mes affaires puis le retrouvais directement dans son boxe. Après l'avoir appelé, je rentrais en sa compagnie. Je le caressais un peu avant de le panser énergiquement pour rendre au maximum la blancheur de sa robe puis le sellais, cuir noir et tapis blanc. J'enfilais ensuite ma bombe, mes gants et emmenais l'étalon au manège où nous commencerions.
Arrivé sur les lieux j'entrais, talonné par l'étalon, et lui faisais faire quelques tours à pied pour qu'il découvre les lieux, puis le ramenais au centre de la piste pour ressangler. J'attrapais la selle, la secouais, sautillais à côté de lui et faisais semblant de monter et descendre mais aucune réaction de la part de Castle. Je flattais alors son encolure et me hissais en selle. Je réglais mes rênes puis pressais les flancs de l'étalon qui se mit au pas.
D'un pas vif, il se mit à progresser sur la piste. Je le laissais faire quelques tours avant de commencer à lui faire faire quelques figures de manège, soit volte, demi-volte, diagonale, coupé dans longueur ou largeur. Il répondait vite et bien, je le félicitais régulièrement, lui faisais changer de main souvent, je n'avais pas de problème pour le moment. Je lui demandais ensuite le trot. Il s'élança, faisant des foulées légères et rapide. Tout comme au pas je lui faisais faire quelques tours de pistes avant de lui demander des figures de manège simple et des changements de main. Pour le moment je n'avais aucun problème au niveau de la monte. Je lui demandais de repasser au pas, je du forcer un peu mais j'obtiens rapidement ce que je voulais. Je le félicitais, le laisser marcher puis lui redemandais le trot et répétais les transitions pas-trot et trot-pas jusqu'à ce que je sois sûr qu'il ai bien compris. Puis, une fois les transitions acquise, je demandais le galop, plaçant mes aides bien qu'il ne les connaisse pas, et demandant de partir au galop. Il s'élança alors. Je le laissais galoper sur la piste avant de lui demander de ce mettre en cercle. Il s’exécuta alors, puis je lui faisais changer de main à l'aide d'une demi-volte en quittant le cercle et le ramenais sur la piste. Je le faisais alors repasser à l'allure inférieur et c'est dans un rebond qu'il repassa au trot. Je le caressais puis le laissait un peu trotter avant de le faire repasser au pas puis à l'arrêt. Je le félicitais de quelques caresses puis descendais avant de désangler d'un trou et de le ramenais au boxe où je le désellais puis pansais.
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Dim 30 Juil - 21:34
Pouchkine & KristenUn nouveau départ
30/07/17
Lorsque j'avais appris que j'étais désormais à la charge de l'étalon de mon défunt ami, deux choix s'étaient offert à moi. Le premier était de faire mettre en pension l'étalon dans le haras où je travaillais, le second était de me déplacer moi-même là où il se trouvait, et comme vous pouvez l'imaginer, c'était la seconde option que j'avais choisis.
Je n'avais pas eu de mal à trouver un nouveau travail. Ce dernier consistait à m'occuper et travailler les chevaux du haras et des propriétaires qui me payaient pour. En soit rien de bien différent de ce que je faisais avant. Je devais également nourrir, faire les boxes et mettre ou ramener les chevaux au paddock suivant leurs emplois du temps. Je devais me lever assez tôt mais mes journées se terminais plus ou moins tôt également, plus exactivement je commençais le travail à six heures et mes journées se finissaient entre quatorze et dix-huit heures suivant mon emplois du temps.
Ce matin je me réveillais donc assez tôt pour boire mon thé au lait sucré sans lequel ma journée serait un désastre puis m'habillais, un pantalon d'équitation beige et un polo à manche courte blanc ainsi que des chaps brune, coiffais mes cheveux d'une queue de cheval châtain clair puis prenais mes clefs de voiture pour conduire jusqu'au haras de pado où je garais ma voiture. Je rejoignais alors une petite salle réservée aux employés où était affiché un panneau avec l'emploi du temps de chacun, et le mien y était parut avec une faute d'orthographe. Ainsi "Kristen" c'était transformé en "Christen". Je laissa échapper un rire qui ressemblait plus à un soupir, soupir qui se transforma en cri aigue lorsqu'un jeune homme apparut dans mon dos. Ce dernier se mit à rire avant de se présenter :
• Moi c'est Ryan, je vais m'occuper un peu de toi pendant cette semaine, histoire que tu t'habitue bien aux écuries et à notre mode de fonctionnement. Tu es Kristen c'est bien ça? • Hum, oui, c'esr bien ça. Je...d'accord.
J'avais beau être habitué à cotoyer plein de monde, enfin surtout des chevaux, je restais une éternelle timide. Le jeune homme du nom de Ryan consultait le panneau puis m'invitait à le suivre. Nous commençions par nourrir les chevaux avant de faire leurs boxes puis d'aller lâcher quelques chevaux au repos au paddock. Après ça, nous retournions à la salle des employés pour vérifier le programme de la journée. Le nom de tout les employés se trouvaient en liste verticale, puis à la suite de ces noms, une barre droite et le nom des différents chevaux et la discipline à pratiquer. En soit rien de bien particulier, mais un nom attira mon attention à côté du mien "Pouchkine", il avait une consonnance très russe. Je me demandais ce que j'allais faire avec, étant donner qu'aucune discipline n'était indiquée contrairement aux autres chevaux inscrit. Ryan haussa un sourcil et se mit à rire un peu avant de me demander de le suivre dans l'écurie puis de me présenter un joli trotteur bai, avec une jolie tête et un corps fin et musclé. Ryan se tournait vers et moi m'expliquais sérieusement d'une voix calme :
• Je te présente Pouchkine, c'est un jeune trotteur français. Il est respectueux, vif et gentil, seulement voilà, il as été débourré, mais jamais monté, ou du moins pas depuis des années. Il faudrait tout reprendre à zéro avec lui. Tu penses t'en sentir capable?
Ma tête disait oui et mon cerveau m'hurlait de refuser. Je ne me sentais pas vraiment prête à assumer une telle responsabilité, mais c'était toujours excitant, alors pourquoi pas. Je retournais à la salle des employés pour accéder à mon casier et récupérer mes affaires, plus exactement ma boîte de pansage, ma bombe, ma cravache et mes gants, puis rejoignais l'écurie où je cherchais le beau trotteur que je ne tarda pas à trouver. Je posais mes affaires là avant d'aller récupérer ses affaires à la sellerie puis de revenir le voir.
Je parlais doucement au bai pour le rassurer tout en tendant ma main vers lui pour qu'il renifle ma main, un peu comme un ticket d'entré. Je m'infiltrais ensuite dans le boxe et lui caressais le chanfrein avant de doucement lui enfiler le licol, de l'attacher puis de le sortir pour nouer la longe à l'anneau en face. J'ouvrais ma boîte de pansage et laissais glisser les brosses sur sa robe jusqu'à ce que je puisse la voir briller. Je le sellais ensuite, cuir noir, tapis et protections vertes, puis enfilais ma bombe, mes gants, attrapais ma cravache et guidais le bel étalon juqsu'à la carrière où se déroulerait notre séance du jour.
Je guidais l'étalon qui suivait docilement jusqu'à un plot dont je me servirais pour monter avant de ressangler et de me hisser en selle. A peine après avoir pris appui sur l'étrier que le bai s'élançais déjà au pas dans une direction que seul lui connaissait. Je l'arrêtais donc, réglais mes rênes puis pressais ses flancs pour lui demander le pas. Pour la détente, je comptais juste vérifier sa réaction lors des transitions montantes et descendante. Je le laissais alors marcher un peu partout sur la piste suivant mes envies puis pressais ses flancs pour lui demander le trot. Dans un petit sursaut il s'élança dans une allure rapide mais confortable, normal pour un trotteur. Je le laissais progresser sur la piste puis sur des figures de manèges : volte, demi-volte, doublés, diagonales. Rien de bien méchant en soit. Il était vif et réactif tout comme très gentil. En soit il avait tout pour être un bon cheval. Je caressais son encolure puis lui demandais de repasser au pas. Il mit un moment à ralentir l'allure mais il le fit. Je le caressais pour lui signifier que c'était bien et le laisser marcher avant de demander l'arrêt. Il eu quelques difficulté pour s'arrêter. Nous le travaillerons donc. Je le laissais à l'arrêt quelques secondes puis lui redemandais le pas. Comme tout à l'heure je lui faisais faire plusieurs figures de manèges avant de lui redemander l'arrêt, cette fois en m'aidant d'un mur. J'exerçais une légère pression sur les rênes. Nous reprenions l'exercice plusieurs fois, lui redemandant de partir au pas sur plusieurs mettres puis de s'arrêter, d'abord à l'aide d'un mur, puis sur la piste, jusqu'à ce qu'il comprenne. Pouchkine était un cheval intelligent et motivé, après une petite quinzaine de minutes - ou plus je ne saurais le dire- à travailler que sur l'arrêt, il s'arrêtait plus ou moins comme il fallait. J'étais plutôt contente de lui. Je le félicitais puis le laissais marcher avant de demander le trot et de le laisser trotter sur la piste puis redemander le pas puis l'arrêt qui mit moins de temps à arriver qu'au début de notre séance.
Trouvant que pour le moment c'était suffisant pour un cheval à peine débourré et plus monté depuis des années, je caressais puis me glissais à terre avant de désangler d'un trou, passer les rênes par dessus l'encolure et le guider jusqu'à l'écurie où je le rattachais à l'anneau puis le désellais avant de le panser avec application puis de l'emmener au paddock où il aurait droit à un peu de repos.
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Lun 31 Juil - 14:22
Pouchkine & KristenUn gentil partenaire
31/07/17
Aujourd'hui nous étions lundi ainsi que mon second jour de travail. Je me levais donc tôt pour avoir le temps de boire mon thé au lait sucré, me brosser les dents et les cheveux que j'attachais en queue de cheval puis d'enfiler ma tenue d'équitation. Je gardais le même pantalon beige que la veille, enfiler un polo à manche courte marron et des boots de même couleur. Je prenais ensuite mes affaires, sortais de chez moi et fermais avant de rejoindre ma petite voiture. Après une dizaine de minutes, j'arrivais enfin au haras et me garais sur le parking pour rejoindre la salle des employés. Je mettais mes affaires près de mon casier en attendant puis venais jeter un coup d'oeil au tableau de l'emploi du temps. Ainsi, à côté de mon nom qui, aujourd'hui, avais été correctement orthographié, était inscrit "Pouchkine". Je devrais donc encore aujourd'hui m'occuper de lui, ce que j'aimais déjà faire. Je commençais par nourrir et faire les boxes des chevaux avant de m'atteler à la tâche qu'on m'avait confié.
Après avoir récupérer un chariot à disposition dans la salle des employés, j'organisais mes affaires dessus, puis rejoignais la sellerie pour y poser l'équipement de Pouchkine et le retrouver dans son boxe. Le trotteur était là, couché dans un boxe tout propre. Je l'appelais par son prénom puis entrais avec lui. Il se releva, se dressant sur ses quatres sabots, et je pu lui caresser un peu le chanfrein avant de lui enfiler le licol et de le guider à l'extérieur où je l'attachais. Je le pansais ensuite pour que sa robe, crins et sabots soient impeccable puis le sellais. Je posais délicatement le tapis vert pistache suivis de l'amortisseur de même couleur bordé de moumoute brune et posais la selle en cuir marron. Je sanglais de quelques trous et lui attachais le licol autours de l'encolure pour lui présenter le filet et le lui mettre, attachant la sous-gorge et la muserolle. J'enfilais ensuite ma bombe, mes gants, prenais un stick et emmenais l'étalon à la carrière.
Nous arrivions sur les lieux rapidement. Nous rejoignions le centre de la carrière où était laissé à disposition un montoir. Je ressanglais le bai et me hissais en selle. Hier nous avions travaillé sur l'arrêt, aujourd'hui je pensais reprendre le travail là dessus et commencer à installer les codes du départ au galop. Je commençais par demander le pas à Pouchkine pour le détendre aux trois allures. Comme la veille il avançait d'un pas énergique et semblait de bonne humeur. Je le faisais marcher un peu partout aux deux mains avec des figures de manèges puis lui demandais le trot qu'il adopta sans protester. Je lui faisais ensuite faire quelques transitions trot-pas et pas-trot ainsi que des changements de main avant de reprendre le travail sur l'arrêt.
Je commençais par le remettre au pas puis lui demandais l'arrêt comme la veille à l'aide d'un mur. Contrairement au début de notre travail, il s'arrêtait plutôt proprement et ne cherchais plus à se remettre au pas directement après. Je le félicitais et poursuivais l'exercice à deux ou trois reprises à l'aide d'un mur avant de le lui faire faire à des endroits aléatoires dans la carrière encore vide. L'exercice était bien rentré et je n'éprouvais plus de mal à obtenir un arrêt complet. Je le félicitais à plusieurs reprises puis le laissait marcher avant de m'attaquer à la suite du travail, le départ au galop.
Je commençais par, au trot, rassembler puis placer mes aides, jambe extérieur reculée, rênes tendues. Puis, un peu avant le coin, puis touchais avec la jambe extérieur. Simultanément et délicatement je touchais l'épaule intérieur avec le stick et demandais le galop en m'aidant de la voix. Il s'élança finalement au galop. Je le laissais faire la longueur avant de redemander le trot, de féliciter et de recommencer à plusieurs reprises, d'abord à main droite, puis à main gauche en partant d'un coin pour faciliter. Après plusieurs essais, le résultat était plutôt bien. Je félicitais et demandais le départ au galop un peu n'importe où sur la piste. C'était vraiment bien, il s'élançait avec énergie, visiblement excité à l'idée de galoper, mais restait à l'écoute et réagissait plutôt rapidement à mes demandes. Je le félicitais régulièrement pour lui signifier que ce qu'il faisait était bien. Il était vif, énergique mais tout de même très gentil. Je le laissais marcher rêne longues puis décidais de m'en arrêter là.
Je descendais souplement et le guidais jusqu'à l'écurie où je le rattachais et le désellais avant de le panser énergiquement et de l'emmener au paddock où il devait passer l'après-midi suivant l'emploi du temps. Il suivait docilement à mon côté et attendit que je retire la longe -les chevaux gardant leurs licols- puis partit trottiner et se rouler. Je le regardais un moment, il était vraiment un magnifique cheval. Des étoiles pleins les yeux, je retournais à l'écurie pour ranger ses affaires et retourner à la salle des employés voir l'emploi du temps de la journée.
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Mar 1 Aoû - 14:51
Pouchkine & KristenSéance de plat
01/08/17
Aujourd'hui je me rendais à nouveau au haras de pado. Je n'étais pas là depuis longtemps mais l'ambiance me plaisait beaucoup, et surtout je commençais déjà à m'attacher à l'adorable trotteur que je devais travailler. Il était vraiment adorable, avait un bon caractère, était respectueux et apprenait vite, en bref tout pour plaire. J'ignorais ce qu'il allait devenir, surement vendu ou proposé à des cavaliers de concours qui pourraient le faire briller devant divers jury et spectateurs. Bon, dans un sens l'idée qu'il puisse être vendu me dérangeais, mais c'était mon travail après tout.
Je récupérais toute mes affaires ainsi que celle de l'étalon sur le chariot puis le retrouvais au boxe. Comme tout les jours je l'appelais par son prénom avant d'entrer dans son boxe, lui caresser un peu le chanfrein puis glissais délicatement le licol en cuir brun autours de sa tête pour l'attacher et le guider à l'extérieur pour l'attacher à l'anneau. Je le pansais ensuite afin de faire partir toute la terre de la veille ainsi que la poussière et la paille qui s'y mélangeait, curais ses sabots et démêlés ses crins avant de le seller et d'enfiler mes gants et ma bombe, puis nous nous dirigions vers la carrière.
Comme je le pansais, à 7 heures du matin, elle était vide, comme tout les jours où je m'y rendais à cette heure. Personnellement ça m'arrangeais, je pouvais utiliser toute la carrière si besoin et je n'étais pas restreinte par une ou plusieurs personnes qui progressaient avec leurs chevaux à l'intérieur. Bon, je guidais Pouchkine au centre de la piste et ressanglais de quelques trous avant de me hisser en selle. Comme à chaque fois, impatient de partir nul ne sait où, il se mit au pas à peine mes fesses posées sur la selle. Il faudrait que je travaille ça avec lui. Le bon point c'est que désormais il s'arrêtait rapidement, contrairement au début où je devais lui demander l'arrêt sur plusieurs foulées pour qu'il commence à s'arrêter.
Je réglais mes rênes puis pressais ses flancs pour lui demander le pas. Il s'élança gaiement, balançant ses oreilles librement et faisant des foulées énergiques. Je le laissais marcher dans toute la carrière en lui faisant faire des changements de mains ainsi que des figures de manèges classique. Je lui demandais ensuite d'adopter le trot qu'il prit sans hésitation. Il avait, d'ailleurs, un trot vraiment agréable, autant au trot assis qu'au trot enlevé. Tout comme au pas je lui faisais faire des changements de main à l'aide de diagonale ou demi-volte ainsi que des figures de manèges, et repassais au pas. Après quelques transitions trot-pas et pas-trot, je révisais un peu l'arrêt puis repassais au travail sur le galop. Il n'avait fallut qu'une séance pour qu'il comprenne qu'il fallait partir au galop en plaçant mes aides, tout en me faisant aider de la voix en demandant "Galop" qu'il connaissait déjà à la longe, puis du stick. A partir d'aujourd'hui, je voulais tenter de le demander sans le stick, juste avec les aides classiques, bien qu'au début nous nous aiderions du stick à nouveau. Après l'avoir détendu, je le remettais au trot rassemblé puis, dans le coin, demandé le départ au galop à l'aide de la voix, du stick et des aides. Il s'élança alors avec énergie puis, après un demi-tour de piste, le ramenais au trot. Je le félicitais puis recommençais à deux reprises dans les coins avant de lui demander le galop un peu n'importe où. Comme il commençait à bien intégrer l'idée puisqu'il s'élançait au galop dès que je demandais le galop à la voix en m'aidant des aides, je décidais de retenter sans le stick.
Je le laissais un peu marcher puis lui demandais de partir au trot, rassemblais puis plaçais mes aides, reculant ma jambe extérieur, et demandais le galop dans le coin en m'aidant de la voix. Il ne sembla pas trop dérangé par l'absence du stick et s'élança au galop sur la piste. Je le laissais faire le tour puis le repassais doucement au trot puis au pas en caressant. Je recommençais à plusieurs reprises dans les coins avant de demander le départ au galop dans des endroits aléatoires sur la piste. Si au début il hésitait un peu sans l'aide du stick avec qui nous avions commencé, il s'y habitua vite et compris qu'il devait partit au galop lorsque je plaçais mes aides. Je le félicitais et décidais de le laisser marcher rêne longue pour qu'il puisse reprendre son souffle tranquillement. Je descendais ensuite et désanglais de quelques trous avant de le ramener à l'écurie.
Sur le chemin du retour, je croisais Ryan qui s’apprêtait à sortir une jument dont je ne connaissais pas le nom. J'attachais le licol autours de l'encolure de Pouchkine puis lui offrais une caresse sur le chanfrein avant de commencer à le déseller, lorsque Ryan s'approcha de moi, tenant la jument qui tendait le nez vers le trotteur :
• Hey Kristen, alors comment ça se passe avec Pouchkine? • Pouchkine est un étalon très sympathique, il est respectueux, agréable et motivé, c'est vraiment un plaisir de le monter!
Ryan décrocha un sourire, il m'expliqua ensuite qu'il devait aller faire un peu de dressage avec la jument dénommé Gracieuse et que, pourquoi pas, puisque nous avions l'après-midi de libre, aller faire une petite promenade en forêt. J'acceptais timidement puis, dès qu'il fut partit, finissais de panser l'étalon avant de le rentrer au boxe et de le laisser avec une friandise et quelques caresses.
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Jeu 3 Aoû - 15:18
Pouchkine & KristenSéance de plat
03/08/17
Hier avait été mon seul jours de repos depuis que j'avais commencé le travail au haras de pado, soit dimanche plus précisément. Le second jour de repos était samedi. Durant mon congé, je m'étais beaucoup occupé d'Eirell que je sentais remonter tout doucement, et j'avais reçu un coup de téléphone. Ce dernier concernait Pouchkine. On me demandait de lui consacrer une demi-journée par jours de travail pour le travail à pied et/ou en selle afin qu'il soit capable au plus vite de sauter un peu et d'avoir acquis les bases du dressage, suite à quoi il serait vendu ou proposé à la demi-pension suivant les besoins. Quand à moi je m'étais promis de l'acheter si la directrice du haras voulait le vendre.
Ce matin j'arrivais directement au boxe du bel étalon avec mon chariot roulant. Je l'appelais par son prénom suivit d'un petit claquement de langue qui fit sortir le bout de son nez au bai. Après quelques caresses sur le chanfrein j'entrais avec lui. Je glissais lentement le licol autours de la tête du bai avant de l'attacher et de le guider hors du boxe pour l'attacher à l'anneau. Là, je le pansais énergiquement pour faire partir la poussière et la paille, puis curais ses sabots et démêlés ses crins avant de le seller, cuir brun et ensemble pistache bordé de marron, avant de mettre ma bombe et mes gants et de l'emmener en carrière où je comptais le travailler.
Arrivé en carrière je ressanglais puis, à l'aide du montoir qui traînait au centre, me hissais en selle et réglais mes rênes avant de presser les flancs du trotteur pour lui demander le pas. Pouchkine s'élança joyeusement sur la piste. Je commençais par le laisser marcher sur la piste avant de lui faire faire quelques figures de manège et des changements de main. Après avoir suffisamment marcher je lui demandais le trot. A nouveau je lui faisais faire des changements de main et des figures de manèges. Une fois détendu, je décidais de reprendre le travail sur le galop.
Je commençais par réviser les départ au galop sur la piste et dans les coins au trot, puis tenter au pas. Je lui demandais alors le trot et le rassemblais avant de placer mes aides et de lui demander le départ au galop dans le coin. Il s'élançait gaiement et après un demi tour de piste, le repassais tranquillement au trot puis le félicitais. Je recommençais alors à quelques reprises dans les coins et sur la piste aux deux mains puis, ayant vérifié que c'était acquis, décidé de tenter de partir du pas.
Je le laissais donc marcher puis, une fois au niveau du coin, reculais ma jambe extérieur et demandais le départ au galop. Avec un peu de précipitation il s'élança joyeusement au galop et fit un demi tour de piste avant de le repasser au trot puis au pas et de recommencer, d'abord dans les coins puis un peu n'importe où sur la piste. Rapidement Pouchkine avait compris ce que j'attendais de lui, et il était plein de bonne volonté.
Je décidais d'en arrêter là pour l'instant. Je le laissais marcher rêne longue avant de descendre, désangler et ramener au boxe. Là je le rentrais et le desellais et pansais un bon moment avant de lui offrir une friandise et de le câliner.
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Ven 4 Aoû - 20:17
This is Halloween & TedrickSéance d'obstacle
04/08/17
Aujourd'hui j'avais décidé de venir monter un petit peu ma terreur adorée. Cette semaine, il avait été entièrement au repos, c'est à dire qu'il n'avait pas vu l'ombre d'un cavalier ou d'une selle ni même d'une longe, je l'avais laissé au paddock. J'en avais également profité pour tenter de le mettre au paddock avec les autres étalons et hongres du domaine. Je n'avais pas eu le choix que d'abord le présenter en longe, puis le lâcher parmis les autres. Fidèle à lui même, dent en avant et coups de culs par milier, Halloween avait commencé par chasser les autres, mais les autres eurent bien vite fais de calmer ses hardeurs et il s'était finalement bien intégré au groupe.
J'avais laissé toute les affaires d'Halloween ainsi que mes affaires à l'air de pansage, je n'avais plus qu'à le récupérer au paddock où se trouvaient actuellement les 8 étalons et hongres du domaine. Je m'approchais tranquillement de la clôture, vers l'abris se trouvaient le petit groupe. Mis appart Milord qui se roulait avec plaisir dans l'herbe, les autres chevaux étaient principalement occupés à se gratter mutuellement, à faire des siestes debout ou à brouter l'herbe sous leurs sabots. Je claquais de la langue pour attirer leurs attentions, et ainsi attraper le pie. Plusieurs têtes se dressèrent pour me regarder, les oreilles pointées vers moi. Je savais qu'il n'y avait que deux options. Soit l'actuel dominant décidais de s'approcher, suivis des autres chevaux, soit il détallerais à toute allure, emportant tout le groupe avec lui. Par chance By Icon décida de s'avancer docilement vers moi, mais sans Halloween. Ce bougre était resté en retrait, et dans son regard se lisait l'envie de se moquer de moi. Je m'approchais, la longe dans la main, et tel un far west, nous nous faisions face, chacun avec un air plein de défit et de fierté. Je faisais quelques pas en avant pour l'attraper, puis il partit en rodéo vers le troupeau de chevaux, rentrant de plein fouet dans un Milord visiblement contrarié qui donna un grand coup de cul dans l'épaule du pie avant de lui arracher un gémissement à l'aide d'un coup de dent bien placé. Pour autant le pie ne riposta pas, visiblement vexé, il baissa la tête et se faufila dans le petit groupe. Après une plus ou moins longue course poursuite j'arrivais finalement à l'attraper et l'emmener à l'air de pansage où je l'attachais.
Fidèle à lui même, il bougeait, tirait et se montrait tout bonnement inssuportable, si bien que j'avais presque envie de faire demi-tour et de le planter là. Une fois propre, je le sellais : cuir noir et ensemble bleu azur, puis enfilais ma bombe, mes gants et l'emmenais en carrière pour la première fois. Arrivé sur les lieux, par la plus grande des chances, personnes n'était présent, en revanche quelques obstacles étaient déjà montés, à 90 centimètres environs, un petit parcours que je saurais mettre à profit, je l'espère. Je commençais par ressangler avant de me hisser en selle avec difficulté à cause de l'énergumène sous ma selle. A peine avais-je les fesses posées qu'il s'élançait tête baissée dans des ruades. Je tenais bon et l'obligeais à repasser au pas. Je le détendais aux trois allures puis me décidais à sauter un obstacle, d'abord un croisillon isolé des autres.
Je plaçais mes aides, pressais les flancs du pie et demandais le galop que je tentais de contrôler au maximum. Après une hésitation, il se souleva au dessus des barres et continua d'accélérer, jusqu'à ce que je le force à repasser au trot puis au pas. Je le sentais chauffer sous ma selle, et je n'aimais pas vraiment ça. Nous continuons à d'abord sauter un peu quelques obstacles isolés, puis décidais d'enchaîner le triple qui se trouvait là. A nouveau je demandais le galop à Halloween et ce dernier s'élança, sauta le premier, passa de traviole le deuxième et fit un équart sur le dernier pour tenter de me faire manger le sable. Dans un soupir de lassitude, je reprenais le triple, l'obligeait, jusqu'à ce qu'il passe les trois barres. Je caressais et faisais en sorte de ne jamais lui laisser le temps de préparer la moindre bêtise. Finalement la séance se déroulait sans trop de mal, malgrès quelques écarts tout se passait pour le mieux, enfin pour le mieux avec Halloween. Je pouvais pour le moment enchaîner cinq obstacles, certe pas dans le calme, mais sans tomber ou me taper taxis, georgette ou refus. Je félicitais régulièrement, puis décidais d'enchaîner le parcours. Je pressais les flancs de l'étalon et demandais le galop pour le dernier parcours de notre séance que j'espérais finir sur un bon point. L'étalon volait au dessus du croisillon, nous nous dirigions vers un vertical suivit d'un oxer à quelques foulées qui passèrent sans encombre, s'en suivais d'un second vertical et d'un large tournant, et nous terminions par le triple. J'encourageais l'étalon à y aller, il passa les deux premiers obstacles sans encombre, plus qu'un. Je l'encourageais vocalement, et là, sans que je m'y attende, il fonça droit sur les barres qui tombèrent net avec le chandelier. En revanche nous nous étions encore debout. Il resta quelques instants à l'arrêt puis se précipita au galop droit devant lui. Il pensait me jeter contre la barrière, mais non. Il souleva ses antérieurs et se propulsa au dessus de la clôture avant de s'élancer je ne sais où au grand galop, incapable de l'arrêter. Finalement, je tombais sur le sol, manquant d'équilibre ayant perdu mes deux étriers sur un cheval qui commençait à ruer.
Je me retrouvais les fesses par terre dans l'allée, plusieurs regards choqués posés sur moi. Je partais le plus vite possible dans la direction de mon cheval que je retrouvais dans l'écurie, tête basse, naseaux dilatés. J'étais hors de moi, et c'était dans ce genre de moment que je rêvais de frapper à grand coup de cravache l'étalon qui me tapait sur le système. Je n'en fis rien. J'attrapais doucement ses rênes qu'il me laissa prendre, et ensemble retournions à l'air de pansage où je le désellais doucement, puis lui offrais une douche bien méritée vue la sueur, puis l'emmenais au boxe où je le laissais profiter de sa ration, et me laissais tomber lourdement sur la porte. Ce cheval allait me tuer.
J'avais mon après-midi de libre, étant donné que ce matin, j'avais eu la visite d'un nouvel arrivant au domaine, Hugo. Oui, Hugo, le cavalier professionnel qui donnait même des cours à ma cousine Carla ! Il m'avait acheté Red Mark, voulant faire de lui un vrai cheval de concours, et je le lui avais laissé. Cela ne me dérangeait pas, car l'homme assez sympathique m'avait permit de le monter quand j'en aurais l'occasion. J'avais perdu de vue mon amie Éloïse, qui était son ancienne propriétaire, et il me semblait que tout ses chevaux avaient été vendus. Que cela soit au Haras de Pado ou a d'autres cavaliers, j'espérais pour elle qu'ils soient entre de bonnes mains.
Mais aujourd'hui, ce n'est pas d'un de mes chevaux que je vais m'occuper, mais bien de By Icon, un des étalons de Tedrick. Ce jeune de trois ans était visiblement assez compliqué à la monte, il lui fallait des ordres précis. A par cela, il aimait sauter, alors cela ne lui poserait aucun problème, vu que c'était au programme aujourd'hui. J'arrivais au domaine du Valhalla d'un bon pas, et me perdais un peu dans les méandres de l'écurie de Tedrick, tant il y avait de chevaux. Je finis par trouver le petit Icon, en train de mastiquer de la paille pour s'occuper l'esprit. Je le saluais d'une caresse, et il recula, oreilles en avant. Ça commençait bien ! Je lui enfilais en vitesse son licol en cuir, et le sortais de son box. Il plaqua ses oreilles en arrière, menaçant de me mordre, alors je tirais sèchement sur la longe en le grondant. De mauvaise humeur, le petit ?
J'allais ensuite l'attacher, et après un rapide pansage nous partîmes tout deux en direction de la carrière. Là, je mettais le pied à l'étrier après avoir resserré la sangle, et lançais l'étalon au pas d'une pression de jambes. Carla devait me rejoindre dans quelques minutes pour m'aider à monter les obstacles et m'éviter d'avoir à descendre à tout bout de champ. En l'attendant, je commence ma détente. By Icon est attentif, malgré son allure vive. Je commence alors à jouer dans mes doigts pour chercher à l'arrondir et à le détendre un peu, mais pour seule réponse, j'obtiens une ruade. Je décide alors de le lancer au trot le temps que Carla arrive, ce qui ne tarde pas. Je la salue tout en continuant à trotter un peu partout, changeant souvent de diagonal. Icon commence à se détendre un peu, allongeant ses foulées mais conservant toujours une once de méfiance. Au final, il semble être dans un assez bon jour, car il est attentif aux demandes.
Je termine ma détente par galoper sur quelques tours de piste et sur des cercles à chaque main, pour finalement repasser au pas et rejoindre ma cousine au centre de la carrière.
▬ Comme prévu, on part sur du saut, je vais travailler les lignes. Tu peux me mettre une grande croix, un vertical et un oxer s'il te plaît ? Tu les espaces d'environ six à sept mètres et pas trop haut.
Une fois mes indications données, Carla se mit à l'oeuvre et je la remerciais, continuant de faire marcher l'étalon bai. Quand tout fut mis en place, je regardais que les distances entre les sauts n'étaient pas trop courtes, et comme ça allait, je décidais de m'élancer. Je pense qu'un peu de gymnastique ne ferait pas de mal au jeune. Contrairement à ce que je pensais, il ne chauffa pas trop à l'abord, et se contenta de passer souplement la croix, tendant bien ses membres. Je le récupérais derrière, comptais les foulées, puis sautais le vertical de soixante-dix centimètres. De nouveau je fis le compte de mes foulées, et By Icon passa ensuite souplement l'oxer haut de dix centimètres de plus. Je caressais derrière, et repassais la ligne une seconde fois pour voir si le bai était bien. Alors, je demandais à ma cousine de monter le vertical et l'oxer d'un trou chacun, ce qui les augmentait de cinq centimètres.
Je relançais Icon dessus, le maintenant dans un petit galop fort confortable. C'était un réel plaisir de le monter, il était parfaitement aux ordres tant que je n'hésitais pas dans mes demandes. Avec facilité, il sauta les trois obstacles, laissant même une petite marge sur le dernier. Bon et bien, pourquoi pas finir sur un parcours ? Je faisais part de mes idées à Carla, qui accepta avec un sourire et m'installa un petit enchaînement d'obstacles allant de soixante-dix centimètres à un mètre, avec une spa en guise de dernier obstacle. Elle m'expliqua rapidement l'ordre des sauts, et après avoir tout mémorisé, je reprenais mes rênes et allais sur la piste, passant directement du pas au galop. J'avais le luxe qu'Icon réponde bien à ma jambe, alors je n'allais pas me priver de ce genre de transition.
Le premier obstacle était un simple vertical que le bai franchit aisément. Le deuxième, un oxer légèrement plus haut qu'il fallait aborder en une courbe assez serrée, parfait pour tester les réflexes de l'étalon. Sans prévenir plus que cela, je pressais ma jambe intérieure et le fit tourner à l'aide de ma rêne et du poids de mon corps, pour sauter l'oxer de biais. Une rapide caresse derrière, et je le remettais dans un petit galop de travail. Le parcours était composé de quatre obstacles, je m'en allais donc vers l'avant dernier, un autre vertical quatre-vingt dix centimètres. Cette fois-ci, j'encadrais bien By Icon, et accompagnais convenablement le saut, pour déjà regarder la spa, située juste derrière. Le bai hésita un peu, mais je le remis en avant à l'aide d'un claquement de langue. Derrière, je caressais et le remettais au pas. Histoire d'obtenir quelque chose de vraiment parfait, je le refis une seconde fois, et décidais de le laisser là-dessus, il avait bien travaillé. Si jamais je croisais Tedrick, je lui vanterais les mérites de son bai, même si je me doutais déjà qu'il connaissait son potentiel.
Je douchais légèrement l'étalon, puis le remit dans son box avec un pansage, avant de m'en aller suivie de ma cousine.
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Sam 19 Aoû - 16:46
Pouchkine & KristenSéance d'obstacle
19/08/17
Pouchkin et moi avions fais de réels progrès ensemble, nous avions travaillés autant à pied qu'en selle, je m'étais beaucoup impliqué et lui c'était montré très volontaire jusqu'ici, et cela portait ses fruits, plus rapidement que nous l'aurions cru. Nous avions développé une sorte de complicité, nous nous entendions bien, nous faisions tout dans la bonne humeur. C'était vraiment agréable quand, le matin, après avoir nourris et changer les litières, je venais voir Pouchkine et qu'il m'acceuillait joyeusement avec des câlins et des petits coups nez dans le bras.
Aujourd'hui encore j'avais rendez-vous avec le joli trotteur bai pour une petite séance d'obstacle à pied, une puissance cette-fois ci. Le propriétaire et Hans, notre "chef" voulaient voir les capacités du bai à l'obstacle. Alors nous avions travaillé sur les barres pour être près aujourd'hui. Je récupérais tout le nécessaire puis retrouvais Pouchkine au boxe. A peine eu-je le temps de poser les affaires et de l'appeler qu'il sortait sa tête brune et réclamait quelques caresses. Je laissais mes doigts glisser le long de son chanfrein puis entrais.
• Aujourd'hui nous allons faire une puissance, ça veut dire qu'on vas voir jusqu'où tu es capable d'aller sur les barres. On vas avoir un public, je vais te rendre brillant pour l'occasion!
Je m'attelais alors à la tâche qu'était le pansage. Je voulais qu'il soit brillant de propreté, je le pansais énergiquement et minutieusement pour qu'il soit le plus beau. Et c'est uniquement lorsqu'il fut resplendissant que je le sellais : cuir noir, tapis et protections pistaches. Je mettais ensuite ma bombe, mes gants et nous partions vers la carrière où nous devions retrouvé les deux hommes qui attendaient de pied ferme. Après un bref salut de la tête, nous entrions et, après avoir ressanglé, me hissais en selle. Je caressais et commençais à le détendre sur des cercles au pas et au trot. Pour le moment Pouchkine se montrait volontaire et s'élançait énergiquement sur la piste sur les yeux des deux spectateurs. Une fois terminé aux deux allures, je laissais faire un tour de galop à chaque main au bai puis nous commençions la séance. Une amie à moi aider à mettre les barres, nous commençions par un petit 50 centimètres.
Je plaçais mes aides et demandais le galop à l'étalon qui s'élança avec énergie vers l'obstacle sans se précipiter pour autant et qui s'éleva délicatement au dessus des barres. Je caressais et repassais au pas. Les obstacles se succédaient, 60,70,80,90, 1mètre. A nouveau je demandais le galop à Pouchkine tout en le dirigeant vers l'obstacle. C'est sans la moindre difficulté que l'étalon passa les barres et atterit de l'autre côté, un petit air fier dans les yeux. Je lui flattais l'encolure et nous marchions un peu avant de poursuivre la séance. Nous montions alors à 1m10. L'obstacle ne posa pas non plus de problème, et sauter semblait l'amuser. Nous remontions alors à 1m15, 1m20, 1m25 et finalement 1m30. Je lançais le beau bai sur les barres, mais avant de sauter l'étalon fit un bon de côté, visiblement l'obstacle trop haut pour lui. Je le caressais tout de même et le laisser marcher rênes longues sur toute la piste :
• C'est bien mon beau, tu t'es bien défendu!
Je descendais et désanglais d'un trou avant de ramener le bel étalon au boxe où, une fois desellé, avait droit à un bon pansage complet. Hans et le directeur des lieux firent soudain leurs apparitions. Après une brève discussion, j'apprenais finalement la mise en vente de Pouchkine. Pourquoi j'avais protesté et assuré que je l'achèterais? Je l'ignorais. En tout cas, j'avais droit à une semaine pour décidé.
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Lun 28 Aoû - 14:38
Séance de longue-rênes
Eirell & Tedrick
28/08/17
Ce matin le soleil avait beau être de la partie, un petit air frais était bien présent et me faisais frisonner de temps à autre. C'était un temps quasiment parfais pour travailler sans supporter le froid ou la chaleur. J'avais prévu de m'occuper un peu d'Eirell à pied. J'avais beaucoup hésité mais j'avais finalement décidé de tenter les longues-rênes. Je n'en avais jamais fais avant, enfin une fois pour découvrir mais c'était il y a un moment maintenant. J'avais acheté le nécessaire, inutile de l'emprunter puisque je pensais m'en resservir pour plus tard.
Je retrouvais l'étalon alezan au boxe. Il avait l'air de bonne humeur, il avait bien repris du poil de la bête. Lorsque je l'avais récupérer, le pauvre petit était légèrement déprimé, à cause de la disparition de son propriétaire, et après avoir passé beaucoup de temps auprès de lui, principalement en liberté ou au boxe, l'éclat de ses yeux avait réaparut. Nous avions alors repris le travail, d'abord à pied puis progressivement monté. En tant qu'ibérique, c'était surtout en dressage que nous travaillons. Passons. Après avoir posé les affaires sur la porte j'entrais en sa compagnie et lui offrais plusieurs caresses avant de commencer un bon pansage. La veille monsieur avait été au padock et s'en était visiblement donné à coeur joie. Je frottais comme je pouvais pour enlever la terre sèche, puis après un travail acharné, commencer le sellage. Je plaçais simplement un tapis, marron, suivit du surfaix et plaçais les longues rênes. Une fois prêt je mettais mes gants et nous étions partis pour le manège.
Sur les lieux je commençais à me mettre en place, mettais le flu des rênes et la chambrière dans ma main puis, une fois prêt, demandais le pas à la voix tout en m'aidant de la chambrière. Eirell se mit alors au pas, tête au niveau des épaules, avançant calmement sur la piste. Je commençais par le laisser marcher sur la piste, afin de m'y habituer. Après un moment, je décidais de lui faire changer de main, je l'écartais légèrement de la piste et raccourcissait ma rênes droite pour le faire tourner tout en allongeant la rêne gauche. Nous changions alors de main et je le félicitais à la voix pour le laisser marcher à son rythme.
Après avoir marché aux deux mains, je demandais le trot. Eirell s'élança, et je n'eu plus qu'à trotinner derrière lui pour le suivre. L'alezan se concentrait sur ce que je lui demandais sans poser de question. Je lui demandais de changer de main de la même technique en repassant au pas puis nous reprenions le trot à l'autre main. Après quelques tours je repassais au pas. Pour le moment je trouvais que c'était suffisant.
La séance avait été courte mais je trouvais cela suffisant, d'autant que nous n'avions jamais pratiqué les longues-rênes. Je caressais l'alezan avant de lui offrir quelques friandises puis de le ramener au boxe. Là je lui retirais l'équipement puis le pansais énergiquement avant de le lâcher au paddock.
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Mar 19 Sep - 18:14
Séance de dressage
Cartoon & Harley
19/09/17
Aujourd'hui, pendant mes deux heures de pause pour manger, je décidais de passer voir mon adorable Cartoon pour une petite séance de dressage qui ne nous ferais pas de mal, ni moi ni à lui. Je récupérais donc tout le nécessaire dans la sellerie puis retrouvais le petit prince dans son boxe. Là, je lui offrais plusieurs caresses et deux friandises avant de m'attaquer à son pansage qui n'était vraiment pas du luxe, puis de le seller. J'enfilais ensuite ma bombe, mes gants et emmenais le pie dans la carrière.
Là, je ressanglais tandis qu'il gigotait et me mettais en selle, tracté par le poney. Je récupérais finalement mes rênes et le mettais à l'arrêt avant de lui demander de prendre le pas. Je commençais par le détendre sur la piste ainsi qu'à l'aide de quelques figures de manège classique puis lui demandais de prendre le trot. Poney chaud se mit à pousser sur son buste pour accélérer l'allure contre mon grès, speedant. Je le retenais et lui faisais faire quelques voltes, demi-voltes et diagonales avant de le repasser avec difficulté au pas. Je le caressais puis le laissais marcher et faisait quelques transitions pas-trot et trot-pas avec quelques arrêts au milieu. Je plaçais ensuite mes aides et demandais un départ au galop qu'il ne sut refuser, s'élança avec énergie sur la piste. Je le retenais pour l'obliger à garder un petit galop, bien que mes efforts furent vains, puis le caressais. Je le laissais marcher d'un pas rapide, n'ayant plus trop le choix, puis décidais de commencer la séance.
Dans un premier temps je lui chassais les hanches sur les longueurs et le laissait marcher sur les largeurs. Impatient, il bâclait le travail, alors fréquemment je l'arrêtais afin de lui faire recommencer l'exercice, mais aussi têtu l'un que l'autre, le petit jeux promettait de durer longtemps. Finalement il se lassa et traîna les sabots tout en faisant l'exercice demandé. Je le caressais pour le féliciter de son effort puis passais à un autre exercice : cession à la jambe sur un huit de chiffre. Au début Cartoon se traînait, n'avançait plus et se mettait en mode "pause", mais après avoir insisté, il fit ce que j'attendais de lui. Ainsi sur plusieurs tours nous faisons donc quelques cessions à la jambe sur un huit de chiffre prenant la quasi-totalité de la longueur de la carrière, aux deux mains. Je flattais mon poney et consentait finalement à le laisser un peu "tranquille". Je le faisais alors marcher sur la piste puis trotter avant de descendre et de désangler d'un trou. Puisque j'avais cours après, je devais me dépêcher, j'avais à peine eu le temps de manger!
Je ramenais le beau pie au boxe où je le désellais puis pansais énergiquement. Je lui offrais finalement deux friandises et multitudes de caresses avant de le laisser profiter de son boxe. Un bisous sur le nez et je m'éloignais pour reprendre les cours.
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Mer 20 Sep - 23:23
Séance de dressage
Décaféiné & Tedrick
20/09/17
Après le débourrage du bai, je l'avais laissé un peu tranquille avant d'entamer le travail. Nous avions donc fais un peu de TAP et une séance en selle. Aujourd'hui j'avais décidé de faire un peu de travail monté, basé direction, arrêt et pourquoi pas un peu de reculé. Je récupérais alors le nécessaire dans ma sellerie puis les laissais à l'air de pansage où je nous réservais une place. Je rejoignais ensuite les paddock où l'étalon avait passé la nuit.
Arrivé devant le paddock, je sifflais pour prévenir le petit groupe de mon arrivée puis entrais pour m'approcher de lui. Si les choses avaient été simple, ça n'aurait pas été drôle. Monsieur s'élança avec joie à l'autre bout du paddock, et c'est après un épuisant trappe-trappe géant que je réussissais enfin à accrocher le mousqueton de la longe à l'anneau de son licol. Je l'emmenais ensuite à l'air de pansage où je l'attachais puis le pansais avant de le seller : cuir noir et ensemble rouge. Je mettais ensuite mes gants, ma bombe et emmenais le bai dans la carrière.
Il était approximativement 14h et un cours venait tout juste de se mettre en selle, composé principalement de cavaliers de 13 à 16 ans. Je rassurais un peu Déca qui commençait à chauffer, n'ayant jamais été monté en compagnie d'autres chevaux, puis ressanglais avant de me mettre en selle et de lui demander le pas.
Dans une allure rapide et rebondissante, l'étalon commençais par progresser sur la piste. Après avoir bien marché aux deux mains, je le lançais au trot. Après quelques foulées, il commença à faire quelques bêtises. Dans un premier temps il s'arrêta pour bondir sur place, puis s'élança de lui même au trot en moutonnant. Il rajouta ensuite quelques ruades dispersées par-ci par-là, mais, ayant développé une assiette en béton grâce à This is Halloween, et restais sans trop de mal à ma place.
Ce petit manège dura quelques minutes pendant lesquelles, non content de tenir en selle, j'utilisais le peu de contrôle que j'avais sur lui pour esquiver les autres cavaliers présents, m'excusant fréquemment de ses bêtises. Au final il se calmait de lui même et repassait au pas. Après avoir bien marché nous détendions finalement aux trois allures avant d'entamer le travail.
Je commençais par travailler la direction à l'aide d'un huit de chiffre au pas. Décaféiné s'appliquait du mieux qu'il pouvait maintenant concentré et réagissait bien à mes demandes. Seulement voilà, étant en manque de place et d'accessoires à disposition, nous passions finalement au travail sur l'arrêt.
Je commençais par le faire marcher sur la piste et lui demandais l'arrêt devant une barrière. Je le félicitais alors et recommençais, l'arrêtant toujours dans un premier temps face à une barrière afin de l'empêcher de faire trop de foulées avant qu'il se stop. Rapidement Déca assimila la demande et, peu à peu, ses arrêts furent plus rapide. Je le félicitais alors à plusieurs reprises puis le remettais au pas pour lui demander des arrêts à des endroits aléatoires dans la carrière. Le bai ne fut pas déstabilisé et se contenta d'obéir. Je le félicitais alors puis tentais un peu d'arrêt.
Pour commencer je le faisais marcher sur la piste et l'arrêtais devant une barrière. Là je ramenais les rênes vers moi et me dandinais sur la selle. Après quelques hésitations il fit un pas en arrière. Je relâchais alors mes aides et le félicitais grandement avant de le faire marcher sur la piste et quelques mètres plus tard le lui redemandais face à un mur. Les débuts mettaient un peu de temps à venir et je me contentais de demander d'abord un puis deux pas de reculé, mais c'était très bien pour une première fois.
Je décidais d'en rester là pour la séance, je le faisais alors marcher un peu rênes mi-longues puis descendais pour le désangler d'un trou, esquivant un coup de dent. Monsieur était du genre chatouilleux au niveau du passage de sangle. Je l'emmenais ensuite à l'air de pansage où je le désellais et le pansais énergiquement avant de le rentrer au boxe où je le laissais en tête à tête avec sa ration après quelques caresses qu'il ne me refusa pas.
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Sam 23 Sep - 22:55
Séance de saut
Cartoon & Harley
23/09/17
Aujourd'hui j'avais suffisamment de temps pour pouvoir me permettre de prendre un cours d'équitation. J'avais alors décidé de m'inscrire au cours de 15h et à celui de 16h avec mes deux chevaux afin de pouvoir avoir un avis et des conseils professionnels pour m'aider à améliorer ma monte qui n'était pas encore ça, même si Amélie continuait de me coacher avec mes deux bestioles, j'avais envie d'un oeil extérieur de temps en temps.
Comme s'il fallait me compliquer les choses, j'avais lâché mon poney au paddock la veille et il se trouvait donc en total liberté de me fuir autant qu'il lui plairait. Par chance pour moi l'alezan lui était au boxe, c'était un travail de moins à faire. Je récupérais dans un premier temps tout le nécessaire dans la sellerie puis l'emmenais à l'air de pansage où je me "réservais" une place toute prête. C'est alors que, longe en main, d'un pas déterminé, je rejoignais les paddocks.
Dans mon malheur j'avais tout de même un peu de chance, ils n'étaient que deux, lui et Eirell, un adorable cheval récupéré du Rescue Me. Avec calme l'alezan s'approcha de moi et je lui offris quelques caresses tandis que Cartoon ne semblait pas m'avoir capté et broutais au loin. Je l'appelais par son nom et il se redressa pour s'avancer au petit galop et piler devant moi, manquant de me rentrer dedans. Je lui offrais quelques grattouilles sur le chanfrein puis attachais le mousqueton de la longe à son licol et l'emmenais avec moi à l'air de pansage.
Sur les lieux, attaché entre un hanovrien et un SF, le poney paraissait petit, mesurant un petit mètre 45 ce qui était déjà plutôt bien pour sa race. Evidemment il s'agitait pour faire le fier tandis que je m'acharnais à le panser, démêler ses crins et curer ses sabots, suite à quoi je le sellais avant de me préparer. Nous étions finalement prêt à partir en carrière où nous devions retrouver le cour.
Afin de bien détendre mon poney chaud j'avais décidé de commencer à détendre un peu avant l'arrivée du groupe. Arrivé à la carrière je ressanglais donc et me hissais en selle. Je commençais alors à le faire marcher, dans un premier temps sur la piste puis partout, profitant de l'absence des autres. Les autres arrivèrent finalement tandis que je faisais trotter le pie puis galoper avant de réviser le reculer qu'il commençait à bien assimiler. La détente se termina alors tranquillement pour tout le monde et notre professeur nous invita à la rejoindre au centre de la piste pour nous expliquer la séance.
Sur la piste avait été disposé deux barres au sol espacées de trois foulées chevaux. Dans un premier temps le but était de passé à un galop "normal", puis de repasser en tâchant de garder le même nombre de foulée entre chaque. En soit rien de compliqué.
Avant moi passait une jeune fille perché sur un holstein bai qui s'élançait. L'étalon s'élança dans le calme et fit un passage de 4 foulées. Après lui, c'était notre tour. Je plaçais mes aides et le lançait au galop. Sans se poser de question Cartoon s'élança énergiquement et je dû le retenir pour qu'il aille au petit galop et non en fusée. Nous fîmes alors cinq foulées. Une fois au groupe je le caressais tout en regardant les autres passages.
Chacun refaisait trois passages, nous devions refaire cinq foulées mais parfois impossible de retenir le boulet de canon que j'avais sous la selle et qui nous enlevait une foulée. Après ces trois passages à chaque main notre professeur montais les deux barres en sol en deux croisillons de cinquante centimètres. A nouveau je passais en deuxième et lançais mon poney au galop qui s'élança énergiquement et joyeusement sur les barres. J'eu quelques problèmes pour le retenir, sinon il avançait bien. J'avais perdu une foulée sur ce premier passage, mais lors des suivants je faisais bien plus attention.
A la fin de la séance Cartoon avait bien transpiré mais c'était un peu calmé. Je le laissais alors marcher un peu partout sur la piste avant de descendre et désangler d'un trou. Je le ramenais ensuite à l'air de pansage où je l'attachais avant de le déseller tout en parlant à une cavalière de mon cour avec qui je m'étais liée d'amitiée, et finissais par un bon pansage avant de l'emmener au boxe où il pouvait profiter d'une bonne ration.
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Sam 23 Sep - 22:58
Séance de plat
Aaron & Harley
23/09/17
Juste après ma séance de saut avec Cartoon j'avais un cours de plat avec Aaron. Je m'empressais de récupérer Aaron, de le panser et de le seller avant de retourner dans la carrière où les autres avaient commencés leurs détente. Je rejoignais le centre de la piste et ressanglais avant de mettre en selle puis d'ajuster mes étriers pour du plat.
Une fois ces petits ajustement fait je commençais à détendre l'alezan. Nous marchions pendant un moment avant de commencer à prendre le trot et de faire quelques transitions afin de bien le réveiller et le mettre en marche. Après la détente, je me mettais en tête et nous commençions par marcher au trot.
Aujourd'hui séance sur les transitions. Après avoir bien marché nous nous mettions au trot et faisions quelques tours puis nous remettions au pas. Nous faisions quelques tours aux deux mains avant de, un par un, faire un tour de galop. Je plaçais mes aides et demandais le galop au gros. Il s'élançais gaiement dans un bond et nous fîmes un tour avant de repasser au pas derrière les autres. Nous le faisions trois fois à chaque main, puis notre professeur plaçais cinq plot, deux portes et un plot entre les "portes". Le but était de faire une serpentine tout en rentrant les hanches dans chaque virage.
Je commençais par mettre l'alezan au pas puis tournait pour rejoindre la première porte. Même si il avançait d'une allure un rapide, il se montrait très réactif. Je tournais alors pour rejoindre l'autre porte puis à nouveau tournait pour faire un cercle et rejoindre la deuxième porte, retournait, repasser par la première porte et recommencer le parcours à deux autres reprises.
Une fois le tracé bien mémorisé nous recommencions. Je commençais par arriver au pas à la première porte puis passé au trot juste entre les deux plots, rejoindre la deuxième porte où je repassais au pas, faisait un cercle pour repasser la deuxième porte, passer au trot, rejoindre la première porte, repasser au pas et recommencer à plusieurs reprises avant de changer de main et de recommencer.
Aaron était très bien et faisait de son mieux, s'appliquant. Je le félicitais régulièrement, puis après ces passages marchions au pas sur la piste. Pour terminer la séance nous partions au galop, faisions un cercle de la piste au plot central puis revenions toujours au galop. Après trois fois à chaque mains nous marchions partout puis je descendais avant de désangler. Je l'emmenais ensuite au boxe où je le désellais puis sangler avant de lui offrir plusieurs câlins, une friandise et le laisser un peu tranquille.
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Sam 30 Sep - 22:26
Une séance pluvieuse
Cartoon & Harley
30/09/17
Aujourd'hui et comme chaque samedi après-midi j'avais un cours d'équitation de 15 à 16 heures avec d'autres cavaliers, notamment une bonne amie à moi prénommé Eva. Comme tout les jours j'avais commencé par rejoindre les autres cavaliers une petite demi-heure plus tôt afin de parler des cavaliers et leurs montures, leurs appartenant à eux ou au haras. Rapidement chacun finissait par rejoindre sa monture. A peine avais-je mis les pieds dehors que je découvrais la pluie qui avait commencé à s'abattre d'un coup. Certe le temps s'était monté gris mais je n'aurais pas pensé qu'il pleuvrait.
J'haussais les épaules et courrais jusqu'au domaine pour éviter au maximum les gouttes avant de récupérer tout le nécessaire stocké dans la sellerie puis de retrouver mon adorable Cartoon qui serait mon partenaire du jour. Pour cette fois l'écurie était un peu plus agitée que d'habitude étant donné que chaque cheval (et poney pour ne pas faire de jaloux) avaient étés rentrés dans leurs boxes en prévisions du mauvais temps.
J'entrais finalement dans le boxe de Cartoon et commençais à le caresser et dorloter avant de le panser énergiquement et efficacement puis de le seller : cuir noir et ensemble bleu pâle. J'envoyais ensuite, toujours dans le boxe du pie, un message à mon amie afin de savoir la suite des événements. J'apprenais alors que pour le moment nous ne montions pas, que d'ici une heure nous irions surement si le temps était plus clément ou si nous avions le courage d'affronter la pluie. Je sortais finalement du boxe et passait saluer Aaron qui m'acceuilit plus que chaleureusement. Lui, je ne comptais pas le monter aujourd'hui, nous avions sauter la veille. Finalement je m'asseyais sur une botte de foin et attendais en écoutant de la musique.
Après un moment je voyais finalement Tedrick rentrer à l'écurie, tenant Décaféiné trempé, tout comme son cavalier. Il m'expliquait alors qu'ils étaient partis découvrir le cross lorsque la pluie s'était abattue et qu'ils étaient donc rentrer. N'ayant rien d'autre à faire je désellais le géant bai tandis que son propriétaire allait chercher le bai. Je passais ensuite le couteau de chaleur tandis qu'il curais ses sabots et le laissais finir le pansage en esquivant un refus de caresse de Déca qui avait couché les oreilles dès que ma main s'était approchée. Finalement je recevais un message d'Eva m'indiquant que nous partions au manège.
Ni une ni deux je rejoignais mon poney qui s'impatientait et l'emmenais au manège, seulement là l'endroit était complet et nous devions nous rabattre sur la carrière, sous la pluie. En soit l'idée ne me dérangeait pas tant que ça, un peu de pluie ne nous tuerait pas, de plus j'avais mis le gros gilet de mon copain qui me tenait chaud, quand aux mains et la tête j'avais bien ma bombe et mes gants. Le plus embêtant serait pour mon poney qui devrait supporter la pluie et le temps qui l'énervais.
Arrivé en carrière nous ressanglions et nous mettions en selle. Je détendais principalement au pas et au trot, la carrière étant mouillée et donc glissante. Je galopais tout de même un peu aux deux allures mais sans plus. Après une bonne quinzaine de minutes à détendre nous rejoignions le centre de la piste pour découvrir ce que nous allions faire. En soit rien de bien méchant, travail sur les variations d'allures au trot. Le but était de, dans les longueurs, accélérer le trot, et sur des cercles le ralentir. Nous avions toute la carrière pour nous déplacer à notre guise. Je commençais alors à trotter Cartoon et rapidement lui demandais d'accélérer l'allure, l'aidant en le poussant vers l'avant avec le bassin. Sans se faire prier il accéléra ses foulées en restant au trot et avança en ligne droite, quand soudain le drame arriva et l'étalon, voyant des chandeliers et barres rangés le long de la clôture, à l'extérieur de la carrière, prit peur et fit un énorme écart tout en gardant le trot.
Je ne comprenais pas trop mais peu importait, je continuais de longer la piste avant quitter la longueur et de lui demander un large cercle. J'avais quelques difficultés au début, il tirait et ne cédait rien. J'écartais ma rêne droite tout en gardant la gauche tendu et incurvais, le ralentissant avec mon dos tout en le gardant au trot avec mes jambes. Après quelques temps je relâchais peu à peu ma rêne tandis qu'il se détendait et adoptait un trot plus tranquille. Plutôt contente de lui je continuais notre cercle sur quelques tours avant d'à nouveau rejoindre la piste et d'accélérer le trot.
Nous recommencions plusieurs fois cet exercice aux deux mains, espacés de quelques pauses au pas et nous finissions finalement la séance, tous trempés. Je descendais et désanglais d'un trou avant de ramener le pie au boxe où je le désellais et pansais après avoir passé le couteau de chaleur. Je le laissais finalement tranquille après l'avoir un peu câliné et lui avoir offert deux friandises.
Je remontai lentement l’allée du Haras de Pado. Je prenais le temps d’observer la délicate teinte jaune orangée qui commençait à s’installer, signe de l’arrivée imminente de l’automne. Pour une fois, j’avais le temps. Un ami m’avait demandé de sortir deux de ses chevaux : Eirell, un étalon qu’il avait récupéré de Rescue Me avec lequel j’avais déjà eu l’occasion de faire connaissance, et Moonlight, qui n’était autre que la mère d’une de mes pouliches. Bien heureusement, elle n’avait pas hérité du caractère vicieux de sa mère ! L’après midi promettait d’être intéressante.
Je pénétrai dans le domaine bien connu et me dirigeai d’un pas assuré vers l’écurie. Eirell serait le premier que j’irai voir. Comme j’avais prévenu mon ami que je sortirai ses chevaux aujourd’hui, j’eus la bonne surprise de trouver le matériel du cheval devant son box. Je souris et m’approchai, déposant le matériel m’appartenant : une bombe, une paire de gants.
L’alezan m’observait d’un air interrogatif. Le cheval meurtri laissait progressivement place à un cheval bien mieux dans sa tête, qui recommençait à s’intéresser au monde qui l’entourait. Mon ami faisait de l’excellent travail avec lui, je le reconnaissais bien là ! J’ouvris le loquet et entrouvris la porte du box. Eirell ne s’approcha pas alors je franchi les quelques pas qui nous séparaient. Avec douceur et prévenance, je tendis ma main au cheval qui la huma sans hésiter, avec curiosité. Un sourire étira mes lèvres. Je caressai l’alezan au doux regard. Je lui grattouillai énergiquement le front avant de me décider à prendre le matériel.
Je préparai rapidement l’alezan, enfilant harnachement et protections d’une main experte après un pansage efficace. J’enfilai ma bombe, mes gants et me dirigeai vers la carrière avec Eirell. L’étalon me suivit sans hésiter. Je fermai la barrière derrière nous. Je veillai à ce que l’étalon soit arrêté au carré, afin qu’il soit moins tenté de bouger au montoir, puis je ressanglai. Je descendis les étriers puis enfourchai l’étalon. Je vérifiai la sangle puis, une fois que j’eus dessanglé à nouveau d’un trou, j’estimai que c’était suffisant. Je mis mes étriers, rassemblai mes rênes et donnai à l’étalon le signal de départ.
Eirell prit un pas actif. Il possédait cette amplitude et cette allure confortable propre aux espagnols. La très grande majorité de cette race était confortable à la monte, en plus d’avoir une belle prestance. Je souris et adressai une parole gentille à l’étalon. J’ajustai un peu mes rênes, lâches jusque là, puis nous commençâmes le travail. Avec délicatesse, je bougeai doucement mes jambes sur les flancs de l’étalon, déterminant ainsi son degré de sensibilité. Je pouvais l’effleurer un minimum sans qu’il bondisse, comme le faisaient souvent les chevaux dressés aux éperons durs, afin de les éviter. Je supposai qu’Eirell était également rassuré, du fait que je n’en porte pas. J’eus de la peine en songeant au lourd passé de l’alezan mais j’étais contente que son chemin ait croisé celui de mon ami.
Avec délicatesse, je commençai à jouer un peu dans mes doigts, de manière à demander à Eirell de descendre un peu. Ca travaillerait son dos et l’aiderait à récupérer les muscles qu’il avait perdu. Tout en jouant dans mes doigts, je commençai à faire quelques figures du manège et changements de direction. L’étalon deviendrait plus réceptif à mes jambes et à mes demandes en général. Au début, il se montra raide, ce qui ne m’étonna pas outre mesure. Finalement, je réussis à lui descendre la tête tout en le gardant dans mes jambes. Je souhaitais qu’il garde la nuque la plus basse possible, aussi lui rendis-je les rênes au fur et à mesure. Je l’encourageai également à se tenir à l’aide de mes jambes. Incurvation, contre-incurvation, changement de pli et de directions… Petit à petit, je sentis l’étalon se détendre et il restait de plus en plus en bas sans chercher à remonter. Je commençai ensuite à demander des allongements. Eirell remonta la tête pour se placer. Comme ce n’était pas ce que je souhaitais, je continuai à jouer dans mes doigts, rênes raccourcies. Je les lui rendais lorsqu’il me les demandait. Il descendit tout de même bien plus vite que la première fois.
Au fur et à mesure des exercices simples, basiques, je sentais l’espagnol se détendre. Il commençait à comprendre que les autres humains que le sien n’étaient pas forcément aussi méchants que ceux qu’il avait auparavant côtoyé. Je caressai l’étalon dès qu’il faisait quelque chose de bien, ou alors je lui adressai des encouragements. Avec délicatesse, je serrai doucement les jambes, indiquant à l’étalon de prendre le trot. Celui-ci remonta la tête en catastrophe et démarra brusquement. Je raccourcis mes rênes pour rencontrer délicatement sa bouche au bout et, tout en lui parlant doucement, je jouai doucement dans mes doigts. Eirell s’était à nouveau tendu. Autant pour moi, j’avais probablement mal géré les choses sur ce coup là. Comme au pas, je repris doucement les exercices légers et les nombreux changements de direction. Petit à petit, l’étalon recommença à se détendre et sa tête redescendit peu à peu. Je lui rendis les rênes et je le laissai profiter un peu du calme. Je repassai Eirell au pas puis entamai plusieurs transitions, mon objectif étant au moins des transitions comprenant le pas, le trot et l’arrêt dans le calme. Eirell ne me connaissait pas bien, et c’était la première fois que je le travaillai, autant qu’il apprenne qu’il pouvait compter sur moi pour être gentille. Au début, l’exercice fut compliqué, Eirell stressant à chaque demande. La tête remontait, les muscles étaient tendus… Finalement, peu à peu, il se détendit. A la fin de la séance, Eirell était beaucoup plus calme. Je décidai de m’arrêter là, il avait très bien travaillé, surtout avec quelqu’un qu’il connaissait peu. Compte tenu de son lourd passé, il s’était montré exemplaire. Je le caressai en le laissant marcher rênes longues un moment, puis je mis pied à terre et je le rentrais à l’écurie.
Je lui fis un long pansage, bien mérité, puis je lui tendis plusieurs friandises, qu’il mangea avec plaisir. Décidément, l’estomac, c’était un langage que toutes les espèces maîtrisaient à la perfection. Je restai encore un peu à le caresser puis je quittai son box en refermant la porte derrière moi. Je ramenai le matériel à la sellerie puis récupérai celui qui m’appartenait avant de filer vers mon propre domaine.
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Sam 7 Oct - 21:16
Sauter pour la forme
Moonlight & Tedrick
07/10/17
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas sauter avec la grosse, c'était donc le but de la séance d'aujourd'hui. Je retrouvais la jument au boxe avec ses affaires puis entrais en sa compagnie. Evidemment elle me refoula. Je soupirais et lui enfilais le licol avec plusieurs difficultés avant d'ouvrir la porte du boxe. Elle se précipita à l'extérieur, se servant de moi comme d'un ridicule drapeau.
Je l'arrêtais d'un coup sec sur la longe tandis qu'elle s'apprêtait à m'embarquer puis l'attachais à l'anneau. Je la pansais ensuite du mieux que je pouvais tandis qu'elle tirait sur la longe et gigotait comme pas possible. Après avoir commis l'exploit de la rendre propre je la sellais et me préparais avant de l'emmener en carrière tandis qu'elle tirait nerveusement sur la rêne et piétinait. Elle était si désagréable!
En carrière je l'accrochais à la clôture avant de monter plusieurs obstacles ne mesurant pas plus de soixante centimètres puis récupérais l'horreur. Je la ressanglais en esquivant un coup de dent puis me mettais en selle. Coup de reins et un saut de mouton m’accueillirent chaleureusement dès mes fesses posées sur la selle. Je récupérais mes rênes en catastrophe et l'arrêtais net avant de lui redemander le pas. Je la détendais alors tranquillement aux trois allures bien que ce fut compliqué, puis décidé de sauter une fois convenablement échauffé.
J'envoyais l'isabelle au galop vers un croisillon à une cinquantaine de centimètres. Dans un galop lent et surtout lourd, je la guidais jusqu'à l'obstacle. En suspension, prêt à l'accompagner, elle pila.
Par chance je us projeté sur son encolure, rien de plus, si on oubliait le fait qu'elle s'élança au galop pour me mettre à terre. Je la grondais fermement tout en me remettant sur la selle puis l'emmenais à nouveau sur l'obstacle jusqu'à ce qu'elle saute. Cela prit du temps mais je l'eu à l'usure.
Petit à petit j'ajoutais des obstacles sur notre parcours. Les premiers passages furent plutôt brouillon, sans oublier qu'elle faisait des écarts ou pilais fréquemment. Elle bâclait ses sauts et traînait sans cesse les sabots. Après quelques passages supplémentaires et m'être fâché, le rendu était correct.
Je décidais alors de m'en arrêter là, je caressais et la laissait marcher rênes longues avant de descendre, désangler et la ramenais au boxe où je la désellais et rentrais au boxe.
Le haras de Pado était vraiment un endroit merveilleux et accueillant pour les amis des chevaux. Dès mon arrivée je m'y étais sentit comme à ma place, en grande partie grâce à mon adorable Milord qui avait contribué à mon attachement à l'endroit. Il m'avait aussi apprit que l'on pouvait faire pleinement confiance à un cheval, que l'on pouvait également nouer de vrais liens avec eux, et que tout ne consistait pas à monter sur le dos. Voilà une belle leçon de morale qu'il m'avait apprit.
Passons, je travaillais au haras depuis quelques mois déjà, je débourrais les poulains et montais les chevaux de propriétaires que l'on me confiait. En soit je vivais de ce que j'aimais et cela me procurait du plaisir, autant que de la fatigue d'ailleurs. Cette fois-ci on m'avait fais une demande assez particulière. En effet, je devais donner un cour à cinq élèves dont la coach était partit en concours, et le tout avec les chevaux du domaine. Leurs niveaux étaient plus que différents, nous passions d'un galop 2 à un galop 5. Je ne connaissais absolument pas ces cavalières, elles ne connaissaient pas mes chevaux, et je n'avais jamais donné de cours, à part à Harley mais j'aurais plutôt dû appeler ça des conseils. Bref.
Après une vingtaine de minutes à balayer rapidement l'écurie du domaine puis de poser chaque affaires sur les portes des chevaux, les cavaliers me rejoignaient. Je les saluais silencieusement puis prenais ma liste indiquant les différents galops accompagné des noms et formais les couples du jour. Étaient sollicités pour la séance Milord, Moonlight, By Icon, Décaféiné et Aaron gentiment prêté par Harley. Les affaires déjà à disposition, je laissais le temps aux cavalières de faire connaissances avec leurs montures du jour avant de les attendre en carrière.
Tout le monde arrivait en même temps où presque. Certains ressanglaient directement et se mettaient en selle tandis que d'autre venaient me demander mon aide pour vérifier la sangle et faire contre-poids. Chacun détendait ensuite aux trois allures progressivement, le temps de trouver les "boutons" de leurs montures, tandis que d'autre étaient en constant désaccord avec elles.
Dans un coin, Décaféiné et By Icon trottaient sous la selle des deux galops cinq présentes, Milord lui souhait virer de bord sa pauvre cavalière, une galop 4 à l'assiette en béton, et les galops 2 elles, marchaient l'une derrière l'autre dans le but de motiver Moonlight qui traînait les sabots derrière Aaron.
Pas de chutes à déplorer pour le moment, j'appelais les cavalières à me rejoindre au centre de la piste où je leurs expliquaient ce que je souhaitais leurs faire faire. Rien de compliquer en soit, nous allions surtout travailler les transitions des allures, un travail qui convenait aussi bien aux cavaliers qu'aux jeunes chevaux présents. Certains parurent plus enchantés que d'autres, mais tant pis. Je caressais rapidement le bout du nez de By Icon qui me donnait quelques petits coups dans l'épaule pour recevoir des câlins, puis leurs demandaient de se mettre en reprise sur la piste. Décaféiné en tête et Moonlight à sa fin, le groupe commençait à avancer au pas.
Je demandais tour à tour aux cavaliers de partir au trot. Décaféiné s'élança d'une traite en faisant de larges foulées rapides que la cavalière, petite de taille, avait quelques difficultés à suivre. J'indiquais à la jeune fille de le ralentir, de se redresser puis indiqua à By Icon de partir. L'étalon ne se fit pas prier pour se lancer à la suite de son copain. Le but du jeu était simple, dès que j'appelais un cheval, il devait soit partir au trot soit repasser au pas tandis que les autres continuaient de marcher ou trotter. Pour les transitions montantes, je passais du premier au dernier de la file, pour les transitions descendantes je partais de la fin, ainsi les chevaux ne se gênaient pas.
L'exercice était simple, autant pour les chevaux que pour les cavaliers, mais tous semblaient y prendre plaisir. Je les autorisés finalement à prendre le galop chacun leurs tours pour un tour de piste. Evidemment et pour compliquer un peu, les galops 3 à 5 devaient partir du pas, les deux galops 2 du trot. Décaféiné partit en premier, manquant de mettre à terre sa cavalière. Il moutonna sur toute la largeur et se calma de lui-même peu après. By Icon suivit, exécutant un joli départ du pas et un joli galop énergique. Milord, lui, décida d'imiter les moments de folies de Décaféiné, seulement le résultat ne fut pas le même. Elle sembla le maîtriser dans un premier temps, enfin il lui faisait croire, puisque quelques secondes plus tard il pila et la demoiselle vola à terre. Alors que Lord partait en ruade je vérifiais que la cavalière n'était pas blessé avant de l'aider à se relever.
Après quelques efforts j'attrapais le bai, le grondais puis aidait sa cavalière à se repercher sur lui pour un tour de trot, afin de finir sur quelque chose de plus ou moins positif. Aaron lui passa sans peine son tour de galop, se tenant sagement sous la selle de sa cavalière, tandis que Moonlight elle passait son temps à être talonné par la pauvre cavalière qui n'arrivait à rien tirer d'elle que quelques foulées de petit galop.
Je décidais d'achever la séance là, je permettais à tout le monde de marcher les chevaux avant de leurs demander de mettre pied à terre et de ramener les chevaux au boxe. Là je les laissais déseller et panser les chevaux avant qu'ils s’éclipsent. Je rangeais alors les affaires à leurs places puis retournait voir mes protégés. Finalement pour une première en tant que prof ça n'était pas si terrible.
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Dim 15 Oct - 21:14
Travail sur les incurvations
Décaféiné & Tedrick
15/10/17
Aujourd'hui et comme quasiment chaque jour, je me rendais au haras de Pado. J'avais quelques chevaux à monter pour travailler, alors ma journée s'annonçait dors et déjà bien rempli!
Je commençais par rejoindre mon domaine où plusieurs têtes sortirent pour me saluer. Après avoir caressés plusieurs bouts de nez, je récupérais les affaires de Déca et rentrais avec lui. Les oreilles en avant, l'oeil vif, il avait l'air impatient de sortir! Je lui caressais brièvement le chanfrein avant d'ouvrir ma boîte de pansage et commencer à l'étriller.
Le géant bai s'impatienter , tanguant d'un membre à l'autre et bougeant fréquemment dans tous les sens. Je glissais ensuite la brosse dure puis douce sur son corps musclé et finissais par curer ses sabots. Je passais tout de même la brosse de tête et commençais à le seller. Délicatement je posais le tapis orange bordé de brun sur son dos puis posais l'amortisseur de même couleur. J'ajoutais ensuite la selle en cuir noir et sanglais. Je lui enfilais ensuite le filet en cuir noir également. Il me fallut quelques tentatives pour lui faire prendre le mors puis attachais la sous-gorge et la muserolle. Je n'avais plus qu'à enfiler mes gants, ma bombe puis nous étions partis, direction la carrière.
Durant le trajet, le bai piétinait sur place et tirait sur les rênes, visiblement impatient de se mettre au travail. Nous arrivions finalement à destination. Le doux bruit des sabots furent immédiatement atténués par le sable de la carrière tandis que je l'arrêtais. Je ressanglais donc puis me mettais en selle.
Instantanément le géant se mit au pas de travail sur la piste. J'ajustais alors mes rênes puis l'arrêtais. J'en profitais pour réajuster mes étriller puis lui demandais de prendre le pas. Il s’exécuta et nous marchions un peu partout aux deux mains. Je lui demandais également d'allonger ou de rassembler son pas sur plusieurs foulées. Je lui demandais ensuite le trot et recommençais à demander à rassembler ou allonger l'allure. Je finissais par, jambe intérieur à la sangle et jambe droite reculée, demander le galop. Il ne se fit pas prier et donna un coup de cul de joie. Je le repassais ensuite au trot en caressant, changeait de main dans une diagonale et le r'envoyait au galop.
Après cet échauffement je décidais de passer au travail du jour. Je recommençais par, au pas, quitter la piste pour mettre le bai sur un large cercle de vingt mètre. Je commençais par l'incurver puis, peu à peu, me redressais pour le ralentir avec mon dos tout en le poussant avec les jambes. Après plusieurs tours, il commença à céder, je lui rendais alors les rênes peu à peu, et finalement nous arrivions à quelques chose de très bien.
Je le remettais droit puis, à l'aide d'une diagonale, le mettais sur un grand cercle sur l'autre moitié de la carrière à l'autre main. L'étalon avançait d'un bon pas et semblait motiver à bien faire.
Une brève caresse et je l'incurvais à nouveau sur le cercle. Contrairement à tout à l'heure il était bien détendu et dans ce qu'il faisait. Je lui faisais à quelques reprises agrandir ou rétrécir son cercle, pour le moment tout se passait bien.
Après avoir à plusieurs reprises changé de main et incurver sur des cercles au pas, je lançais le bai au trot. Il se montra plus à l'ouest qu'au pas et moins concentré. A nouveau je faisais en sorte de le détendre avant de le laisser trotter ainsi puis changer de main.
Finalement nous répétions cet exercice à quelques reprises avant de s'en arrêter là. Je le caressais tout en lui rendant les rênes et le faisait marcher un peu partout avant de descendre.
A terre je le désanglais d'un trou puis l'emmenais d'un pas tranquille au boxe. Là, je le désellais et pansais avant de l'emmener au paddock où je le lâchais pour ensuite ranger ses affaires.
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