PsychoShinigami - MANEGE [corbeille - 2016 / 2020]

20/01/18

Aujourd'hui j'allais enfin achever le débourrage de Dreamer, suite à quoi nous commencerions le vrai travail. J'étais assez impatiente de voir comment se comporterait la jolie paint sous la selle, par chance je n'allais pas tarder à le découvrir! Je commençais par récupérer ses affaires et la rejoindre avant de la panser longuement, bien comme il se devait, je m'occupais ensuite de la seller puis l'emmenais au manège où notre séance aurait lieu.

Arrivé là je commençais par la ressangler avant de m'agiter un peu autours d'elle, sautillant, faisant des mouvements brusques, bougeant la selle et faisant mine de monter et descendre. D'un calme impartiale, pour le moment en tout cas, la belle ne réagit pas ou presque pas, je la félicitais alors et me mettais réellement en selle.

Une fois mes rênes ajustées je commençais à lui demander le pas d'une pression des mollets, elle s’exécuta alors, nous faisions dès lors quelques tours de pistes aux deux mains avant d'y ajouter quelques huit de chiffres pour tester ses capacités à tourner, j'alternais évidemment aux deux mains avant d'attaquer les arrêts.

Je me redressais dans ma selle et ramenais un peu les rênes à moi en demandant vocalement l'arrêt de la même façon qu'en longe, après quelques pas elle s'arrêta effectivement, je la félicitais alors et la faisais repartir au pas avant de répéter quelques mètres plus loin et de recommencer jusqu'à ce qu'elle ai comprit, suite à quoi je demandais le trot.

Une fois à l'allure demandée je lui faisais faire quelques tours de piste avant d'y ajouter quelques figures de manèges simple et des transitions montantes et descendantes aux deux mains, et comme elle se comportait à merveille : réactive et à l'écoute, je décidais de terminer notre séance par un tour de galop à chaque main.

Ni une ni deux je la lançais à main droite sur la piste et la laissais faire son tour sans l'embêter avant de freiner ses ardeur en la repassant au trot, la changeant de main et la r'envoyant au galop.

Une fois terminé je la repassais progressivement au pas et la caressais en la laissant souffler avant de descendre, désangler d'un trou et la ramener à l'écurie où je la désellais et pansais longuement pour finalement la lâcher au paddock avec les copines.

22/01/18

Après avoir discuté avec Tedrick j'avais décidé de me lancer dans l'élevage de chevaux destinés à la monte western, lui élevait des ibériques, ainsi le domaine du Valhalla allait prochainement prendre de l'ampleur, les choses devenaient intéressante.

S'il y avait une qualité que j'appréciais chez mes chevaux c'était leurs capacités à s'adapter facilement à n'importe quelle discipline de western tout en veillant à leurs faire plaisir, aujourd'hui avec Pain d'Epice nous réviserions alors quelques figures de reining, une discipline que j'appréciais personnellement, au même titre que le barrel race ou presque.

J'avais commencé par me diriger vers la sellerie pour récupérer les affaires de reining appartenant à la jument, mes brosses et la retrouvais dans son boxe où elle attendait qu'on vienne la sortir. Après l'avoir salué je la pansais donc puis la sellais sans oublier de poser les protections adaptés, suite de quoi je l'emmenais au manège où notre séance aurait lieu.

L'un des avantages du haras de Pado était ses installations adaptées à tous types de disciplines pratiquées par les cavaliers, western y comprit, ainsi le sol était parfait ou presque pour travailler des figures telles que le spin ou le sliding stop, qui nécessitaient des terrains spéciaux. Parfait puisque je comptais travailler les demi-tours, les spins et les sliding stop.

Avant toute chose je commençais par ressangler la jument avant de me mettre en selle et de lui demander de prendre le pas, ce qu'elle fit avec énergie, variant les lignes droites et les cercles incurvés. Après avoir bien détendu au pas je répétais au trot en ajoutant plusieurs transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt, je finissais par un tour de galop à chaque main et commençais le travail du jour.

Dans un premier temps je comptais voir les demi-tours, suite à quoi nous verrions les spins. La pouliche avait bien assimilé ce qu'il fallait faire lors de nos séances précédentes, nous n'avions plus qu'à nous perfectionner elle et moi sur ces quelques points.

Je lançais la jument au galop et l'encadrais afin qu'elle fasse un vif demi-tour sur elle même, elle s’exécuta alors en glissant légèrement d'un postérieur ce qui nous déséquilibra un peu, je la caressais et la lançais alors au petit galop avant de lui demander un second demi-tour, cette fois-ci elle pivota avec énergie et recommença quelques fois principalement au trot et au galop.

Après avoir revu à quelques reprises les demi-tours je décidais de lancer les spins, il s'agissait tout simplement de faire un ou plusieurs tours complets, même si pour notre révision nous ne le ferions qu'une fois. Le principe était que le cheval pivote autours d'un seul postérieur, un peu à la manière d'une visse.

A l'arrêt, rapidement, je plaçais mes aides et lui demandait de faire un tour complet pour commencer, pivotant vers sa gauche. La jument s’exécuta, s'enroula autours de son postérieur avec énergie. Je caressais, la laissais soufflait et recommençais à l'autre main. A nouveau elle s’exécuta, je la laissais alors reprendre son souffle quelques secondes à l'arrêt pour ensuite la faire un peu marcher.

Après avoir bien soufflé je l'arrêtais au centre du manège et lui demandais à nouveau un spin, cette fois-ci en lui demandant deux tours sur elle même, elle s’exécuta alors, un peu brusquement tout de même, je la félicitais, la laissait respirer quelques secondes et lui redemandais deux tours à l'autre main avant de caresser.

A chaque fois je la laissais alors marcher sur plusieurs tours avant de lui demander deux tours à chaque main, je considérais finalement ça comme suffisant et décidais de terminer notre séance avec quelques sliding stops.

A peine le galop demandé que la jument, comme remplie à nouveau d'énergie, se jeta en avant, une simple demande et cette dernière glissa sur les postérieurs sur quelques mètres en s'aidant des antérieurs pour obtenir un arrêt complet. Je félicitais et lui faisait faire un vif demi-tour avant de recommencer à l'autre main.

Cela semblait vraiment l'amuser, de faire des départs au galop mouvementés pour repasser à l'arrêt complet en quelques secondes, nous le répétions plusieurs fois dans la longueur du manège, quelques fois je profitais de l'arrêt pour un demi-tour ou un spin, histoire de, et finalement décidais d'en rester là.

Je commençais par la laisser marcher un peu partout sur la piste afin qu'elle récupère un peu avant de descendre, désangler d'un trou et de la ramener à l'écurie. Une fois fait je la désellais et lui offrais un pansage complet avant de poser les bandes de repos et de la laisser se reposer dans son boxe comme elle le méritait.

25/01/18

Aujourd'hui j'avais prévu d'achever le débourrage d'Hooligan, mon jeune appaloosa à l'étrange robe cendré, je le connaissais très réactif, cette séance se montrait donc dors et déjà intéressante! Sans attendre j'avais récupéré ses affaires dans la sellerie puis l'avais retrouvé au boxe, après quelques câlins qu'il me réclamait je le licolé et le pansais, ce fut délicat puisqu'il bougeait dans tout les sens mais je réussis finalement, je n'eu plus qu'à le seller et nous étions partis au manège!

Arrivé sur place je ressanglais sa selle et commençais à m'agiter autours de lui, claquait les étrivières, secouait la selle à deux mains et faisais mine de monter et descendre, il se montrait assez agité, je prenais le temps de le calmer, lui montrer qu'il n'avait rien à craindre du tout, et une fois en confiance je me hissais en selle.

A peine mes fesses posées sur la large selle en cuir noir que le léopard s'élançait au pas rapide on ne sait où, je reprenais donc les rênes et l'arrêtais en me redressant sur la selle et en ramenant les rênes que je tenais longues à moi. Une fois à l'arrêt je lui redemandais de prendre le pas.

Dans un premier temps je le laissais marcher sur la piste aux deux mains en lui faisant faire quelques doublés avant incorporer des figures de manège simple et quelques cercles, après avoir suffisament marché je décidais de tester les freins, rapidement je me redressais dans ma selle et ramenais légèrement les rênes à moi pour, quelques foulées plus tard, obtenir un arrêt. Je félicitais et le remettais au pas pour recommencer à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il ai bien assimilé la demande, et une fois fait lui demandais le trot.

L'étalon s'élança avec énergie sur la piste, ensemble nous faisions quelques figures de manège, cercles et transitions montantes et descendantes. L'étalon se donnait à fond, un peu speed mais très appliqué, je le félicitais régulièrement et finalement décidais d'achever notre séance par un tour de galop à chaque main.

Ni une ni deux il s'élança sur la piste avec une certaine gaieté, et après un tour complet de manège le ramenais progressivement au trot puis au pas, je le caressais en lui parlant et en le félicitant avant de changer de main à l'aide d'une demi-volte et le renvoyais au galop.

Une fois cette séance terminée je caressais l'étalon et le laissais marcher un petit peu avant de descendre, désangler d'un trou et le ramener à l'écurie. Là je le désellais et le pansais un moment avant de lui offrir une friandise et de le laisser tranquille.

29/01/18

J'avais récemment décidé de me remettre aux concours, ils m'avaient vraiment manqué pour être honnête, toute cette adrénaline! Après quelques recherches je m'étais inscrite à un rodéo amical qui était organisé à deux petites heures du haras, ainsi je m'étais rendu en camion là-bas en compagnie de deux chevaux : Tomorrowland et Arlequin, l'étalon de mon ami Tedrick qu'il m'avait proposé de monter en pole bending.

Arrivé le matin je m'étais occupé de mettre dans les boxes assignés les chevaux puis avait profité du spectacle assez impressionnant : le bare back et le saddle bronc, les deux disciplines assignées à la monte de chevaux sauvages. C'était toujours fascinant de voir ses cowboys chevaucher ces chevaux en furies, l'idée d'essayer m'avais d'ailleurs tenté à plusieurs reprises!

Après le repas, en début d'après-midi, se déroulait les épreuves de barrel race puis de pole bending. Pour la première c'était Tomorrow qui serait ma coéquipière, j'avais rapidement rejoins les écuries et l'avais préparé avec minutie : tapis rouge, gris et brun, selle de barrel en cuir brun clair, filet brun sans muserolle à têtière rouge et rênes en corde brune et bandes de travail rouge, j'avais même pris le temps de lui faire des jolies tresses aux crins. Une fois prêt je l'avais emmené dans le manège de détente et m'étais occupé de bien l'échauffer avant de me préparer, me plaçant face à l'entrée de la carrière, à une dizaine de mètres.

La cavalière perchée sur un grand quarter bodybuildé brun quitta la carrière, dès la sonnette je pressais les flancs de la palomino et la lançais à vive allure sur la carrière tandis que les hauts parleurs présentais ma jument et moi. Presque au même moment nous entamions notre première courbe, serrée, aussi propre que possible, puis nous élancions à vive allure vers l'avant. Elle freina presque aussitôt, bascula son poids sur les postérieurs, pivota autours du plot et se relança vers l'avant pour rejoindre le dernier baril. Une fois franchit nous quittions la carrière à vive allure et pilions quelques mètres plus loin.

J'étais plus que fier d'elle, je l'avais félicitais chaleureusement, l'avais caressé et fais un bisous et l'avais rentré avec des bandes de repos en attendant les résultats, nous étions en troisième place, seul le premier avait droit au tours d'honneur, j'en profitais pour prendre le flot tout de même et retrouvais Arlequin que je commençais à préparer. Une fois sellé et bandé je l'emmenais dans la carrière de détente, ressanglais, me mettais en selle et l'échauffais avant de me préparer à m'élancer.

Dès que la concurrente précédente quitta la piste je lançais au galop l'étalon. Il s'agissait de 6 piquets plantés à 6,5 mètres les un des autres. Nous nous élancions au galop et longions les poteaux jusqu'au dernier ou, tout comme pour le barrel race, je ralentissais pour faire tourner autours et slalomer au galop autours de chaque poteau. Nous touchions l'un d'eux, étant flexible il ne tomba bien évidemment pas mais cela me déconcentra quelques instants. Arrivé au dernier poteau nous faisions un tour complet et reproduction dans l'autre sens le même tracé, cette fois sans toucher le moindre piquet et quittions la piste au galop.

Je félicitais chaleureusement l'étalon pie, je ne l'avais quasiment jamais monté sauf pour deux trois entraînements avant ce rodéo, afin de faire connaissance avec lui. Nous ne finissions pas dans le top trois cette fois-ci, ni même dans le top 5, mais rien de bien méchant après tout c'était notre première fois ensemble à toutes les deux.

Notre journée s'achevait, après m'être occupée convenablement d'Arlequin j'étais allée assister au reste du rodéo, après le pole bending une épreuve similaire avait eu lieu avec des enfants chevauchant des moutons, puis les épreuves de cutting, de team roping  etc..

Après cette journée haute en couleur nous reprenions la route. De retour à la maison je rentrais les chevaux dans leurs boxes et veillaient à ce qu'il ne manquaient de rien, suite à ça je rentrais le camion. Superbe journée!  

04/02/18

Cela faisais déjà plusieurs jours que j'avais laissé le débourrage d'El Toro, mon bel étalon lusitanien, en suspent, je n'avais pas vraiment eu le temps pour être honnête. Si sa croissance s'était achevée son tempérament lui avait bien continué de s'affirmer, nous verrions comment ce passerait la monte aux trois allures. Je récupérais son équipement et ma boîte de pansage avant de me rendre jusqu'à son boxe.

El Toro ne semblait pas d'humeur très chaleureuse, reculant les oreilles et montrant les dents, bon. Je le grondais et entrais pour le licoler. Il fallut un peu se battre mais une fois fait je l'emmenais dans l'allée, attachait à l'anneau et le pansais avec énergie pour ensuite le seller. Il eu quelques difficulté à prendre le mors, pas franchement convaincu. Je mettais ma bombe, mes gants et l'emmenais finalement dans le manège où notre séance se déroulerait.

Arrivé sur les lieux je le ressanglais, esquivant un coup de dent. Suite à ça je bougeais un peu la selle, faisait claquer les étrivières et faisait mine de monter et descendre. Il s'agita beaucoup, je passais le temps nécessaire puis montais en selle.

Une pression des sabots et l'étalon s'élançait dans un pas énergique, tirant sur le mors. Je relâchais peu à peu les rênes pour les avoirs assez longue, tout en lui faisant faire quelques serpentines, cercles et diagonales. Il avait quelques difficultés à tourner au début mais à force d'enchaînement il comprit ce que je voulais de lui. Je le caressais à plusieurs reprises, dès que j'obtenais quelque chose de bien pour une première monte.

Après avoir bien marché je commençais à voir les arrêts avec lui, dans un premier temps en m'aidant des murs du manège. Je ramenais alors les rênes à moi et me redressais pour demander l'arrêt. Il résista, tira sur le mors mais s'arrêta finalement. Après une caresse je répétais à plusieurs reprises en m'aidant des murs avant de lui demander à des endroits aléatoires. Petit à petit j'obtenais un arrêt de plus en plus beau, visiblement assez motivé à faire bien. Une fois l'arrêt bien compris je le laissais marcher puis demandais le trot.

L'étalon possédait de très belles allures, plutôt confortable, je le laissais alors trotter en faisant plusieurs figures de manège aux deux mains avant de repasser au pas. Je caressais et lui faisais faire alors plusieurs transitions afin de m'assurer qu'il avait bien compris pour finalement terminer notre séance par un tour de galop à chaque main. Proprement je le mettais sur la piste, préparé mes aides proprement, jambe intérieur à la sangle et jambe extérieur reculée, plus par habitude qu'autre chose puisqu'il en connaissait pas ses aides, puis lui demandais le galop dans l'angle. Il s'élança avec énergie,  tirant assez sur le mors de manière assez insupportable, puis après un tour lui redemandais le trot puis le pas. Il s'exécuta en soufflant, je le caressais alors, changeais de main avec une grande demi-volte puis l'envoyais au galop à l'autre main.

Après l'avoir arrêté petit à petit je descendais et le désanglais d'un trou, suite à ça je le ramenais au boxe où je le désellé et pansais avant de l'emmener au paddock pour qu'il puisse se défouler et prendre l'air.

06/02/18

Aujourd'hui mon petit noir allait devenir grand, en effet j'avais l'intention d'achever son débourrage avec la monte aux trois allures. Seulement l'étalon étant petit j'avais l'intention de le mettre à la demi-pension, afin d'être travaillé par quelqu'un de moins grand et donc lourd pour lui. Je n'avais pas encore réfléchit à la personne qui le travaillerait, Lily n'était pas du tout axée monte classique, impossible donc de lui demander de travailler Hypernova, le choix se jouait donc entre Harley et Lenny qui étaient toutes les deux partantes pour m'aider.

Le temps n'y était pas, j'avais dans un premier temps récupéré le harnachement du noir puis l'avais retrouvé dans son boxe où il m’accueillit plutôt chaleureusement. Après quelques caresses j'entrais et le pansais longuement, une fois propre je le sellais et l'emmenais au manège où notre séance se déroulerait.

Dans un premier temps je ressanglais et faisais claquer les étrivières après avoir régler les étriers, bougeais la selle, m'agitait autours de lui. Une vrai crème de cheval, il resta sage et je pu alors me mettre en selle sans problème, lui demandant le pas à l'aide d'une pression des mollets.

Rapidement l'étalon se mit en marche, se tenant assez droit, curieux, découvrant l'environnement, je le laissais alors marcher avant de lui demander quelques figures de manèges basiques aux deux mains qu'il exécuta le plus proprement possible, décidément concentré et appliqué. Je le félicitais très régulièrement pour lui faire comprendre qu'il faisait les choses bien.

Après avoir bien marché je lui demandais l'arrêt à l'aide d'un coin du mur. Après quelques foulées il s'arrêta finalement comme je le souhaitais, je félicitais alors et recommençais à plusieurs reprises, d'abord avec le mur puis sur la piste et finalement n'importe où. Hypernova apprenait vite ce que je voulais, j'étais plutôt content de lui d'ailleurs, et après avoir bien caressé demandais de prendre le trot.

L'étalon s’exécuta avec énergie, trottant sur la piste puis partout. Je lui faisais faire fréquement des cercles et des doublets, ajoutant à cela quelques transitions montantes et descendantes pour vérifier qu'il ai  bien comprit les demandes et surtout m'assurer. Je finissais alors notre séance par un tour de galop à chaque main.

Dans le coin je lançais l'étalon au galop qui fit un départ un peu brusque, dérappant un peu, je le réconfortais d'une caresse en l'accompagnant lors du galop, à la fin de notre tour de piste je le ramenais au trot progressivement, le laissais souffler un peu puis lui redemandais le galop à l'autre main, l'étalon s'élança alors gaiement.

Une fois notre galop fini je l'arrêtais progressivement puis descendais avant de désangler d'un trou et de le féliciter à l'aide de plusieurs caresses. Je le ramenais finalement à l'écurie où je le désellais puis pansais calmement, je décidais alors de le lâcher au paddock afin qu'il voit un peu les copains puis le laissais profiter de l'herbe et des autres chevaux.

19/02/18

L'hiver se faisait bien sentir, et pour la première fois depuis quelques années la neige s'était invitée à la fête et avait recouvert le sol d'une couche blanche. C'était la première fois que mes jeunes chevaux et poulains la voyait, et si certains paraissent émerveillés, les autres étaient plus réticent, quoi qu'il en soit cela donnait un petit air de magie au paysage.

Comme nous avions un manège et que ce n'était pas le temps qui devait nous empêcher de travailler, j'avais prévu une petite séance d'obstacle en compagnie de By Icon, mon étalon KWPN. Malgré ses trois ans l'étalon montrait une certaine facilité dans cette discipline, un bon coup de saut et une belle technique malgré son jeune âge, en bref il était promis à un grand avenir dans cette discipline, je m'étais également résolu à le faire saillir une jument, mais ça c'était une autre histoire encore!

L'étalon avait passé toute la nuit au paddock (avec une couverture bien entendu!) et c'était les sabots dans la neige que je le retrouvais, jouant avec les copains qui partageaient l'espace avec lui. J'eu quelques difficultés à l'appeler pour attirer son attention, mais une fois fait je le rejoignais, accrochait la longe à son licol et l'emmenais avec moi dans l'écurie où je lui retirais sa couverture, le pansais et le sellais. Il neigeait encore un peu dehors mais rien de bien méchant, d'autant que notre séance se ferait en intérieur, ainsi je ne prenais pas la peine de lui mettre un couvre reins, je mettais simplement des protections, ma bombe, mes gants et l'emmenais au manège.

L'endroit était loin d'être désert, les cavaliers s'étaient tous réunis là, si bien que je préférais le marcher un peu à pied, le temps que l'endroit se vide, pour commencer à monter quelques obstacles que nous sauterions , une fois fait je le ressanglais et me mettais en selle pour commencer à le détendre directement au trot, nous avions suffisament marché. Après quelques transitions et cercles incurvés je le galopais à chaque main, comme il était de bonne humeur il se montrait assez coopératif, bien qu'il donnait quelques fois quelques coups de cul pour me montrer sa bonne humeur.

Une fois l'étalon correctement échauffait je décidais de venir lui faire sauter un petit vertical de 80 centimètres, l'étalon avait un bon galop, il s'éleva alors avec légerté au dessus de la barre bicolore, donnant même un petit coup de cul de joie à la réception, sans perdre de temps je le récupérais et caressais un peu avant de le repasser au trot et de venir ressauter l'obstacle tranquillement aux deux mains.

Après avoir échauffé l'étalon sur les barres je lui faisais enchaîner quelques obstacles sur un parcours ne dépassant pas le mètre, en vue du temps je n'avais pas envie de faire une séance très physique à l'étalon, simplement travailler sur les tournants, ainsi nous avions beaucoup de virage et de ligne courbes dans mon tracé, de quoi bien s'entraîner!

Comme à chaque fois l'étalon s'appliquait beaucouip sur ses sauts mais baclait cruellement son tracé, ainsi je m'assurais en tant que pilote à ce qu'il fasse de beaux virages et suive le bon nombre de foulée, monsieur ayant tendance à en retirer.

Comme il faisait froid et que l'étalon commençait à transpirer je décidais d'en arrêter là, je le laissais alors marcher rênes longues sur la piste et descendais pour ensuite désangler d'un trou et remonter les étriers. Là je ramenais l'étalon au boxe où je le désellais et le pansais pour ensuite lui remettre sa couverture et le relâcher au paddock.

20/02/18

Nous nous étions préparé toute la semaine pour cette journée : un petit concours de cso où nous participerions, Milord et moi, en tant qu'interne sur un parcours à 1m10. Nous passions dans une heure, sans attendre je m'étais rendu dans ma sellerie où j'avais récupéré tout le nécessaire pour ensuite panser et seller mon bai et l'emmener dans la carrière d'échauffement. Comme ces temps-ci la neige était bien présente l'endroit était recouvert d'un toit de bache pour protéger du vent et du mauvais temps.

Arrivé là je ne tardais pas à ressangler et à commencer à marcher le bai. Nous étions six présents, nous étions quatre à avoir approximativement mon âge, les deux autres ne dépassaient pas les 15 ans et montaient des chevaux qui semblaient s'amuser avec eux.

Après avoir bien marché aux deux mains sur des lignes droites et des cercles je demandais le trot à Lord qui s'éxecuta avec énergie et enthousiasme, si bien qu'il me fallut le retenir pour éviter qu'il ne parte on ne sais où, suite à ça je le galopais un peu et l'emmenais sauter l'obstacle qui servait à détente en veillant à ne pas gêner les autres. Milord sautait avec puissance et tirait un peu, se prenant pour un boulet de canon, chose à surveiller lors de notre parcours pour éviter de faire des fautes en retirant ou en ajoutant une foulée.

Finalement notre tour arrivait, au pas je me dirigeais vers le manège où j'attendais mon entrée, retenant Milord qui s'impatientait, piétinant sur place. Dès que le cavalier sortit je m'élançais au trot sur la piste, attendait la cloche, faisait un demi-cercle au trot et lançait l'étalon dans un galop puissant et énergique. Quelques foulées et nous nous lancions au dessus du premier vertical, l'étalon poussa sur ses postérieurs et se réceptionna pour avancer sur plusieurs mètres, coupé la piste pour faire une ligne courbe et venir sauter un oxer bicolore dont il ne fit qu'une bouchée . Un demi-cercle et nous nous dirigions vers le triple, l'étalon me prit la main sur le premier obstacle, touchant avec les postérieurs sans faire tomber la barre par chance, il se réceptionna et nous retirions une demi-foulée pour réussir finalement sans faute cette ligne, nous allions alors vers le dernier obstacle, un double de vertical. Milord se pressa un peu, m'arracha un coup de cul de joie et sauta avec énergie au dessus des deux barres pour finalement signer un sans faute.

Notre tour s'achevais là, je félicitais l'étalon, le caressant vigoureusement, suite à ça nous quittions la piste et j'arrêtais le bai pour ensuite descendre et le faire marcher un peu en main, attendant nos résultats. Lorsque le verdict tomba nous étions en troisième place, partant pour le tour d'honneur! Après un bon galop effréné ou Milord ne cessa de faire des bonds prodigieux au dessus du vide nous obtenions une médaille et un flot qui orna fièrement sa bride.

Après toutes ces émotions je ramenais le bai au boxe où je le désellais et le pansais longuement, prenant mon temps, pour finalement poser les bandes de repos et lui offrir deux friandises avant de le laisser se reposer au boxe.

23/02/18

Aujourd'hui j'allais mettre fin au débourrage de Smoke 'N Mirror, en effet j'allais enfin grimper sur son dos pour la première fois, j'étais assez impatiente de voir ce que donnerait l'étalon sous la selle, ainsi j'avais récupéré les affaires de l'alezan avant de le retrouver dans son boxe où il m’accueillit chaleureusement, se tournant dans ma direction. Après quelques caresses je le pansais puis le sellais avant de l'emmener au manège.

Arrivé là je commençais par le ressangler avant de faire du bruit, des mouvements brusques, faire mine de monter et descendre, Smoke se montrait tout bonnement imperturbable, j'étais très fière de lui, une gratouille derrière l'oreille et je me mettais réellement en selle.

Première chose que je fis perché là haut fut de lui demander le pas, il s'élança alors avec énergie, je le laissais donc progresser, d'abord sur la piste puis un peu partout, et enchaînais avec quelques grands cercles, diagonales ou encore doublés. Il se comportait vraiment bien, était appliqué et à l'écoute, une fois la direction au pas maîtrisé je lui demandais l'arrêt, me redressant dans la selle et ramenant légèrement les rênes à moi.

Après quelques foulées hésitantes Smoke s'arrêta face au mur, je le caressais alors et le félicitais vocalement avant de le refaire marcher sur plusieurs mètres et d'à nouveau demander un arrêt, et au fur et à mesure des demandes je m'éloignais de la piste pour demander l'arrêt un peu n'importe où.

Smoke comprit vite, ainsi je lui demandais de prendre le trot et refaisait les mêmes "exercices" fait au pas en ajoutant quelques transitions comprenant l'arrêt, afin de m'assurer qu'il ai bien assimilé les demandes, finalement je décidais de m'en arrêter là avec un tour de galop à chaque main. Le départ demandé l'étalon s'élança un peu maladroitement, peu sur de lui, après un tour de manège je le repassais au trot, le félicitais, changeais de main et recommençais avant de l'arrêter doucement.

Une fois stoppé je descendais et le désanglais d'un trou avant de le ramener à l'écurie pour le déseller et le panser tranquillement, je le laissais finalement se reposer avec deux friandises et plusieurs caresses.

03/02/18

La journée commençait de manière bien sportive pour moi, en effet je me rendais à l'écurie pour achever le débourrage de Fidel Totem et poursuivre les autres également, j'étais plutôt impatient de voir ce que l'étalon donnerait une fois sous ma selle. Enfin bon, dans un premier temps je récupérais l'équipement du pie puis le retrouvais dans son boxe où il avait le nez plongé dans son avoine. Quelques claquements de langues pour le prévenir de mon arrivée puis j'entrais.

Une fois son repas avalé je commençais un bon pansage pour ensuite le seller : cuir brun et tapis beige simple. Une fois prêt je mettais ma bombe, mes gants et l'emmenais directement dans le manège où notre séance aurait lieu.

Comme l'endroit était vide j'en profitais pour prendre de la place, j'arrêtais donc le pie au centre et le ressanglais avant de m'agiter autours de lui, bouger sa selle, faire des mouvements brusques et faire semblant de monter et descendre, il mit un peu de temps à rester calme mais une fois fait je pu me mettre en selle.

A peine avais-je posé mes fesses que l'étalon commençais à prendre le pas, rapidement je lui demandais l'arrêt, réglais mes rênes que je gardais longue puis pressais les flancs du pie pour redemander le pas. L'étalon s’exécuta sans poser de question, je le caressais et le laissais marcher d'abord sur la piste puis un peu partout et ce aux deux mains avant d'ajouter quelques slaloms, doublés et cercles.

Une fois bien compris les demandes au pas je demandais l'arrêt en me redressant et ramenant les rênes à moi, l'étalon effectua quelques foulées avant l'arrêt complet, je caressais donc et le remettais au pas pour lui redemander un arrêt plusieurs mètres plus loin en m'aidant des murs, et une fois bien compris lui demandais dans des endroits aléatoires.

Lorsque l'arrêt fut maîtrisé je lui demandais d'adopter le trot, ce qu'il fit sans attendre, content d'accélérer la cadence, je le laissais alors trotter sur la piste et un peu partout en incluant figures de manèges similaires à celles effectuées au pas et à des transitions comprenant l'arrêt.

Comme Fidel Totem s'en sortait très bien je décidais de finir avec un tour de galop à chaque main, ainsi, dans un coin je lui demandais de prendre le galop, il s'élança alors avec énergie et bonne humeur, après un tour je lui redemandais le trot puis caressais avant de changer de main avec une diagonale et de le relancer au galop à l'autre main.

Cette séance s'achevant là je le repassais progressivement au trot puis au pas et finalement à l'arrêt avant de bien caresser et me glisser à terre. Là je le désanglais et le ramenais à l'écurie où je le désellais et le pansais pour ensuite lui offrir deux sucres et le lâcher au paddock.

03/03/18

Après Fidel Totem c'était à Hydromel d'achever son débourrage par la monte, à nouveau j'étais assez impatient à l'idée de voir comment elle se comporterait, mais la connaissant les choses se passeraient surement bien! Après avoir rangé les affaires de l'étalon je récupérais celle de la jument et la retrouvais dans son boxe.

Elle parut contente de me voir, m’accueillant chaleureusement, je lui offrais alors plusieurs caresses avant de commencer à la panser, veillant à ne pas trop la chatouiller au niveau du passage de sangle, puis la seller : cuir noir et tapis gris souris, je mettais ensuite ma bombe et l'emmenais au manège.

Arrivé là je la ressanglais et commençais à bouger la selle, m'agiter autours d'elle, faire mine de monter et descendre etc..La petite jument, bien qu'assez surprise, resta très calme, je la félicitais alors et une fois prévenue me mettais en selle en caressant. Dès lors je réglais mes rênes et pressais ses flancs pour lui demander le pas.

Sans attendre la jument s'élança sur la piste dans une allure énergique, motivé visiblement. Je la laissais marcher sur la piste aux deux mains dans un premier temps avant d'y ajouter quelques figures de manèges simples tel que des doublets, des diagonales ou encore des cercles de diamètres différents.

Hydromel s'en sortait bien, elle était de bonne humeur, soucieuse de bien faire et très bonne élève, ainsi je commençais à lui demander l'arrêt en m'aidant du mur, elle s'arrêta donc assez rapidement, je la caressais alors chaleureusement et lui redemandais le pas avant de répéter ma demande de l'arrêt et ce jusqu'à ce qu'elle l'ai assimilé.

Plus nous répétions et plus l'arrêt venait vite, je lui demandais à des endroits aléatoires sur la piste, et puisqu'elle avait comprit commençais à demander le trot qu'elle s'empressa de prendre avec énergie. Là je répétais les mêmes exercices qu'au pas en ajoutant des transitions comprenant l'arrêt, et la miss était vraiment agréable à monter!

Pour achever cette séance qui s'était vraiment bien passé puisqu'elle avait bien assimilé vite je décidais de galoper, ainsi dans un coin je demandais l'allure supérieur, la jument commença par allonger son trot avant de prendre le galop, je félicitais alors et la laissais galoper un demi-tour de piste avant de repasser au trot et de caresser, à l'aide d'un doublet nous changions donc de main et regalopions.

Notre séance terminée je descendais puis l'emmenais à l'écurie où je la désellais, la pansais minutieusement et lui  offrais deux friandises pour finalement la lâcher au pré avec ses copines afin qu'elle puisse se détendre un peu.  

04/03/18

Aujourd'hui encore j'allais passer ma journée sur les débourrages de mes jeunes chevaux, pour commencer je comptais en finir avec celui de Romario qui s'annonçait dors et déjà mouvementé, j'avais donc récupéré l'équipement du blanc puis l'avais retrouvé au boxe où il m’accueillit les oreilles en arrière, j'ignorais ce peu de chaleur puis le pansais avant de le seller, mettre ma bombe, mes gants et l'emmener au manège où notre séance aurait lieu.

Une fois au centre de la piste je le ressanglais puis m'agiter autours de lui, faisait des mouvements brusques, claquait les étrivières et faisait mine de monter et descendre, Romario s'agitait alors, je prenais bien le temps de le rassurer et une fois le "calme" obtenu me mettais en selle.

A peine avais-je posé mes fesses que l'étalon montait les reins, je le grondais et lui demandais le pas d'une pression des mollets, l'étalon fit alors un petit bond vers l'avant avant de se lancer au trot, je le ramenais tranquillement au pas et le gardais à cette allure en l'encadrant bien. Pour éviter d'autres bêtises je lui faisais également faire quelques figures de manèges, pour le garder actif.

Après avoir bien marché je commençais à demander quelques arrêts. Au début l'étalon se montrait tout bonnement affreux, même en m'aidant des murs, l'étalon allait tout simplement se le prendre en pleine poire, mais à force de travail et de répétition, soit une quinzaine de minutes dédié à un pauvre petit arrêt, j'obtenais ce que je voulais, je caressais alors et répétais la demande à plusieurs reprises, d'abord sur la piste puis sur des endroits aléatoires, afin de m'assurer que l'étalon ai bien comprit ce que j'attendais de lui.

Une fois fait je lui demandais de prendre le trot, ce qu'il fit avec motivation, je répétais alors les mêmes exercices qu'au pas en ajoutant plusieurs transitions montantes et descendantes incluant l'arrêt. Comme l'étalon commençait à fatiguer un peu à force de bêtises il devenait plus coopératif et ainsi tout ce passait très bien, de plus il était loin d'être bête et enregistré vite ce que je voulais.

Pour achever cette séance je demandais le galop, ainsi je plaçais mes aides, plus par habitude qu'autre chose, et presque aussitôt l'étalon allongea le trot avant de galoper, prenant une allure énergique et faisant de grandes foulées, je l'accompagnais alors et après un demi-tour de manège le ramenais au trot en caressant, changeais de main et recommençais avant d'en arrêter là.

Séance achevée je descendais et le désanglais d'un trou avant de remonter les étriers et le ramener à l'écurie où je le désellais et pansais tranquillement. Finalement je le laissais au boxe avec une friandise, ayant d'autres chevaux à m'occuper et donc pas le temps de m'attarder.

11/04/18

En arrivant dans le manège j'eu la chance de ne pas rencontrer d'autres personnes, nous ne serions que elle et moi et ça serait plus simple de commencer ainsi, je commençais donc par ressangler de deux trous histoire que la selle ne tourne pas et qu'elle soit bien sanglée, la miss s'avança vers l'avant, je l'arrêtais donc dans un "non" ferme, elle se redressa alors en tournant une oreille vers moi, je sentais les séances de correction sur ce sujet venir d'un pied ferme. Suite à ça je réglais mes étriers à ma taille, l'avantage d'avoir sa propre selle? On les règles une fois puis on à plus à y toucher, jamais, oh grand jamais. J'en profitais pour faire claquer les étrivières sur ses flancs afin qu'elle soit habituée et ne prennent pas peur, à nouveau elle tourna les oreilles en montrant un peu d'inquiétude mais elle se détendit vite sous les mots doux et les caresses, finalement je prenais un petit escabeau en guise de montoir et faisait mine de monter et descendre. A nouveau elle s'avança, je l'arrêtais alors avec les rênes et disait un "non" ferme, elle s'arrêta presque instantanément et récidiva les trois essais suivant avant de ne plus bouger, je la félicitais et me mettais finalement en selle.

J'attendais quelques secondes avant de lui demander de prendre le pas et de régler mes étriers, la belle alezane avançait d'un pas énergique, moi je veillais à garder les rênes tendues sans pour autant m'y agripper ou tirer sur les rênes, la belle semblait assez "excitée", après tout c'était sa première monte! Je la laissais avancer sur la piste avant de lui faire faire quelques figures de manèges simples au deux mains, principalement des grandes voltes et des diagonales mais aussi quelques doublets, histoire de vérifier les tournants.

Après avoir bien marché je décidais de vérifier les freins, c'était plus pratique de pouvoir s'arrêter que d'accélérer après tout, du moins il valait mieux un cheval dont l'arrêt était maîtrisé qu'un cheval qui ne savait qu'accélérer. Je décidais donc de commencer par m'aider des murs du manège, je lui demandais donc l'arrêt dans les coins afin qu'elle s'arrête face au mur, une sorte de petit plus. Elle mit quelques foulées à s'arrêter mais elle le fit. Je la caressais et la faisais repartir quelques secondes après, de toute façon elle n'avait pas la patience requise pour rester arrêté plus longtemps et si je ne lui avais pas redemandé le pas elle l'aurait fait d'elle même. Je recommençais alors ma demande dans les coins sur deux tours, jusqu'à ce qu'elle mette moins de temps à s'arrêter, je la félicitais à chaque arrêt convenablement, puis recommençais sur la piste sans aide des murs, et finalement à des endroits aléatoires dans le manège.

Une fois l'arrêt maîtrisé je demandais le trot à la belle, cette dernière commença à chauffer un peu mais rien de méchant, je jouais dans mes doigts pour la détendre et lui demandais toujours quelque chose afin qu'elle soit occupée et ne pense pas à faire des bêtises, je commençais par, comme au pas, exécuter plusieurs figures de manèges avant de finalement lui demander de repasser au pas, la miss poussa un peu mais finit par obtempérer, je caressais alors et lui demandais plusieurs transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt afin de m'assurer qu'elle ai bien comprit ce que j'attendais d'elle.

Même si elle se montrait assez énergique elle était tout de même attentive à mes demandes et cela faisait vraiment plaisir, je décidais de conclure cette séance par un tour de galop à chaque main, je plaçais mes aides, plus pour la forme qu'autre chose, elle se contenta d'allonger le trot dans un premier temps avant de prendre le galop. Evidemment elle se montrait surexcité et embarquait un peu, elle me fit deux bonds explosifs, tel un cheval de rodéo, pour me signifier cette joie, bon, grâce à Halloween mon assiette en béton me permis de rester en selle, je la reprenais vite, droit, les fesses bien dans ma selle et lui faisait décrire un cercle qui la força à ralentir, finalement elle reprit le trot d'elle même et je caressais, je redemandais tout de même le galop, celui-ci se passa beaucoup mieux, elle avait tendance à accélérer un peu, chauffant toute seule, en dehors de ça elle restait très confortable et sympathique, je la repassais doucement au trot et la faisant changer de main pour regaloper. Elle tirait un peu sur le mors mais rien de bien méchant, après un tour je la repassais à l'allure inférieur. Après un demi-tour de grand trot je la repassais progressivement au pas puis à l'arrêt où je tapotais son épaule, content d'elle.

Sans plus l'embêter je descendais le plus légèrement possible et la désanglais d'un trou, à nouveau elle se mit à avancer toute seule et je l'arrêtais en la grondant d'un "non" ferme, je remontais également mes étriers et la ramenait au boxe.  

Ecurie

12/04/18

Arrivé sur les lieux je commençais par le ressangler, à nouveau il s'avança et je l'arrêtais rapidement en le réprimandent, il n'avait pas à faire ça! Je claquais ensuite un peu les étrivières, il fut effrayé et leva les antérieurs en galopant des postérieurs pour faire un demi cercle sur place, oreilles en arrière, je le rassurais alors, digne d'un cheval de course!

Lorsque je le sentis se détendre je recommençais et ce jusqu'à ce qu'il ne cherche plus à fuir, afin qu'il comprenne qu'il n'avait pas à avoir peur, que les étriers ne le mangerait pas. Je gesticulais ensuite autours de lui, mais à part le questionner sur ma stupidité il n'eu pas de réaction, je le félicitais alors et passais à l'étape assez importante qu'étais le montoir.

Tout comme à l'arrêt à peine approchais-je son flanc qu'il se mettait au pas, je l'arrêtais donc avec les rênes, et l'avantage d'être debout sur l'escabeau était que j'avais plus d'emprise sur lui, et faisais mine de monter. Il fit mine d'avancer, à nouveau je le grondais gentiment et l'arrêtais et recommençais jusqu'à ce qu'il se tienne tranquille, là et seulement là je me mis en selle d'une manière délicate.

J'attendais quelques secondes avant de lui demander le pas, afin d'éviter qu'il prenne l'habitude de partir au pas dès que quelqu'un posais ses fesses dessus. Certains chevaux le faisaient, non pas par vice mais par anticipation, ils assimilaient la demande au pas avec le posage de fessier sur leurs selles et avançaient d'eux même, mais ce n'était pas correct, vous vous imaginez en train de passer votre jambe par dessus la croupe pendant que votre cheval se tire on ne sais où?

Pendant qu'il marchait sur la piste j'en profitais pour régler mes étriers puis la longueur de mes rênes, je les gardais tendu sans pour autant tirer sur le mors, l'étalon avançait d'un bond pas, je le laissais donc progresser sur la piste avant de lui demander quelques voltes, doublets et diagonales, rien de bien méchant, juste histoire de voir les tournants. L'étalon se comportait bien pour l'instant, je le caressais donc et décidais de tester l'arrêt.

En m'aidant de la clôture je demandais l'arrêt à l'étalon, l'étalon n'y entendit pas de cette oreille et se rebella un peu, tapant le postérieur sur le sol, je l'ignorais et continuait de l'embêter jusqu'à obtenir ce que je voulais, sois quelques tours de tractation après. A peine l'arrêt demandé que je le remettais au pas en caressant et répétais les gestes, il assimila plutôt rapide le concept, même si le mettre en application n'était pas ce qu'il préférait.

Une fois les freins bien maîtrisés je demandais de prendre le trot, l'étalon s'excita un peu, avançant en bougeant fréquemment la tête, j'ignorais s'il faisait ça à cause des moucherons ou parce qu'il n'était pas content, de plus il avait tendance à lever la tête pour échapper au mors, je décidais de l'embêter afin qu'il baisse la tête en levant les rênes et par ailleurs la tête jusqu'à ce qu'il demande à l'abaisser par inconfort, cela marcha plutôt bien puisque j'obtins ce que je voulais sans attendre trop longtemps, finalement je reprenais les mêmes exercices qu'au pas en incluant des transitions.

L'étalon n'était pas spécialement ravis mais je n'y prenais pas attention, je le repassais donc fréquemment au pas et à l'arrêt et ne le laissais jamais sans rien faire, toujours le tenir occupé afin d'éviter qu'il ne fasse des bêtises, la clef. L'étalon avait tendance à accélérer l'allure au moindre effleurement et le ramener à une allure plus lente n'était pas une tasse de thé mais je savais me faire obéir et je n'attendais jamais longtemps pour obtenir ce que je voulais.

Dès que l'étalon faisait quelque chose de bien je le félicitais fortement, je décidais de ne pas l'embêter plus longtemps et lui demandais le départ au galop à main droite. L'étalon donna quelques coups de dos en relevant la tête, je ne me laissais pas faire et le reprenais immédiatement, finalement je le repassais au trot et le mettais au galop toujours à main droite sur un cercle de vingt mètres, l'étalon se contenta alors de lever la tête, quelque chose qu'il faudra corriger à l'avenir, je le repassais finalement au trot et caressais avant de changer de main avec un doublet et le mettre sur un cercle à main gauche.

Suite à ça je le ramenais petit à petit au pas avant de caresser et de mettre le pied à terre. L'étalon avait une fine couche de sueur sur le poitrail et l'encolure et probablement au niveau du passage de sangle et sous le tapis, je lui offrais une friandise et désanglais d'un trou, à nouveau il s'avança et je le stoppais net, je remontais ensuite les étriers et le ramenais à l'écurie.

écurie