Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Sam 3 Déc - 14:32
PsychoShinigami Aladdin de Pado
Cross du Samedi 03 Décembre
Arrivé sur le parcours, je commence à détendre Aladdin qui piétine d'impatience. Je le fais marcher un bon moment avant de le passé au trot et progressivement au galop et de l'incurver sur quelques cercles, mais pas plus.
Je le lance ensuite sur le parcours au galop. Le terrain est immense! Il s'élance avec énergie et rapidité sur le parcours, mais il a un bon contrat de foulée, j'ai besoin uniquement de le diriger et de suivre ses mouvements. On passe un tronc sans soucis et continuons. Je l'encourage à la voix, les obstacles s'enchaînent, on monte des marches suivi d'un contrebas. Il manque de rater la réception mais se rattrape et s'élance sur la suite. Le prochain est un bull finch qu'il passe avec puissance, suivit de, une vingtaine de foulée plus loin par un stère.
Après une bonne heure à parcourir le terrain de cross et à passer les obstacles, on retourne à l'écurie.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Sam 3 Déc - 20:27
Jamaïc & Tedrick
03/12/16
Après une dizaine de minutes à cheval, on arrive à l'hippodrome. C'est un lieu très vaste réservé aux cavaliers et équidés du haras de Pado qui souhaitent s'entraîner à la course et l'endurance. En cette fin de samedi après-midi, il n'y a pas beaucoup de cavalier, seulement un petit cours de cinq élèves qui viennent s'essayer à la course.
Je prends mon temps pour détendre Jamaïc, ce serait bête qu'elle se blesse. Elle chauffe beaucoup, et à deux reprises elle tente de m'embarquer pendant la détente. En même temps, toute cette étendue d'herbe, comment ne pas résister!
Une fois la détente fini, je me place à l'entrée de la piste, là où il y a normalement les starting-gates, qui ont été retirées pour libérer la totalité de la piste. J'ai beaucoup de mal à retenir mon isabelle qui vient de voir les cinq chevaux s'élancer au galop. Certains cavaliers n'ont pas l'air rassuré, ils se font clairement embarquer et ralentissent leurs chevaux, la plupart en arrachant la bouche de leurs chevaux et poneys. Une fois à plusieurs foulées de moi, j'autorise la belle à s'élancer au galop.
Au début, elle avance doucement, mais elle accélère l'allure à chaque foulée, élançant loin ses antérieurs, et poussant vers l'avant. Je me mets en suspension, comme un jockey. Et la pousse plus loin, plus vite. Elle y va avec un plaisir visible, elle suit la barrière, dépasse les cinq chevaux et s'élance à plein poumons sur la piste d'herbe, faisant voler moult poignée de terre, d'herbe et de poussière avec ses sabots.
On arrive à la fin de la piste, on fait encore un demi tour, puis, essoufflé, époumoné, le poitrail blanc à cause de la sueur et de la bave. Elle mordille son mors nerveusement, balançant les oreilles en marchant d'un pas vif. Je la laisse marcher un bon moment pour la laisser récupérer, et on rentre à l'écurie au pas.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Dim 4 Déc - 16:50
Aladdin & Tedrick
04/12/16
On arrive rapidement à l'hippodrome, moi déjà en selle. Sur le chemin j'ai profité pour commencer à détendre mon petit étalon. Je constate qu'il n'y a personne cet après-midi sur le terrain, on va pouvoir profiter pleinement.
Je le détends longuement aux trois allures puis, lorsque je juge l'échauffement terminé, je me dirige vers le départ. Toute cette herbe à perte de vue, le petit noir commence à ne pas tenir en place, piétinant, tentant de partir, m'obligeant à le faire tourner sur lui-même. Puis, enfin, je le laisse partir.
Au début, il adopte un galop classique, malgré le départ en trombe qu'il me fait, mais peu à peu il accélère, comme s'il était inépuisable. Il ne cesse d'accélérer, jetant à chaque fois ses antérieurs plus loin, faisant volter des poignées de terre et de poussières, plantant ses empreintes dans le sol, étendant l'encolure loin, se donnant à fond. Je me contente de suivre ses mouvements, en suspension. Et il galope, on entame d'ores et déjà le troisième tour sans que l'on s'en rende compte, et il n'arrête pas, il ne veut pas s'arrêter, mais il m'écoute et, à ma demande, ralentit doucement l'allure, peu à peu, repassant au trot puis finalement au pas, et enfin à l'arrêt. Il reprend son souffle, il est trempé de sueur, les membres tremblant presque. Avec cet air épuisé qui cachait il y a peu une énergie sans failles. Sur le chemin du retour, je le fais marcher rêne longue jusqu'à l'écurie.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Jeu 8 Déc - 19:01
Jamaïc & Tedrick
08/12/16
Je me rappelais avoir emmené la jument sur l'hippodrome une fois précédente, mais cette fois, elle était particulièrement difficile et je me demandais si je n'allais pas faire demi-tour. Pour le moment, elle marchait d'une allure rapide, mais sans plus. Je notais qu'elle chauffait, mais sans plus. Elle devait avoir ses chaleurs, ce qui expliquait son comportement des plus désagréables.
Nous arrivions alors sur l'hippodrome, il était vide, et honnêtement, tant mieux. Je commençais à détendre ma jument aux trois allures, faisant plusieurs transitions pas-trot-galop, quelques incurvations et je tentai de lui chasser les hanches, mais elle dérapa maladroitement. Je restai sur ça, elle s'énervait déjà assez, sachant pertinemment comment se passerait la suite des événements. Et une fois en place, Jam piétinant sur place en mâchouillant son mors.
Je lui autorisai alors le départ, et elle s'élança maladroitement en trombe, allongeant son encolure droit devant elle, faisant de grandes foulées puissantes. Elle n'accélérait pas, gardant une allure rapide mais constante, afin d'entretenir son endurance, contrairement à Aladdin qui ne cessait d'accélérer pour ralentir sur les fins de parcours. Elle, oubliait presque nos différends, et pendant que j'étais en suspension au-dessus d'elle, elle avançait au grand galop, gagnant progressivement du terrain, et sans qu'on s'en rende compte, nous enchaînions le second tour. Vers la fin de ce dernier, l'isabelle secoua l'encolure et repassa d'elle-même au trot et finalement au galop.
Elle reprenait son souffle, et je la laissais marcher, faisant attention, elle qui tentait régulièrement de me mettre au tapis. Après une bonne heure à l'hippodrome, nous étions de retour vers les écuries.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Sam 10 Déc - 18:09
Aladdin & Tedrick
10/12/16
Arrivé sur l'hippodrome en main, il fut comme ravivé de voir cette étendue d'herbe qu'il connaissait bien maintenant. Je le resanglais et montais dessus avec un peu de difficulté, du haut de son 1m55 aux garrots, j'avais un peu de mal à monter, moi qui faisais presque sa taille, soit 1m52. Je commençais à le détendre aux trois allures, en ce samedi après-midi, il n'y avait que quelques chevaux qui faisaient des tours, mais Aladdin n'avait visiblement pas la motivation pour les poursuivre.
Une fois détendu aux trois allures, je le plaçais au niveau des starting-gates et après un décompte, et mes aides placées, lui autoriser le départ. Il partit en trombe et s'élançait au grand galop sur l'air herbeuse, d'un air rapide, il prenait de plus en plus de terrain, rejoignant le groupe de chevaux au petit galop qui étaient non loin devant nous, partit un peu avant. On les dépassait largement, Aladdin avait pris de plus en plus de vitesse, et moi, en suspension, suivait simplement ses mouvements. Il avait pris un peu de rapidité par rapport à la dernière fois. Il secoua un peu l'encolure mais continue son chemin, et après trois tours, l'obligeait à repasser au pas et le laissait marcher ainsi en reprenant son souffle, puis direction les douches.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Dim 11 Déc - 18:36
PsychoShinigami Aladdin de Pado
Séance du Dimanche 11 Décembre
Arrivés sur le terrain de cross, je montais sur Aladdin une fois resanglé et commençais à le détendre aux trois allures comme d'habitude, faisant quelques transitions et incurvations, chassant un peu les hanches, bien qu'il commence par me faire quelques coups de cul qu'il ai trébuché deux fois dès que je demandais quelque chose de basique mais trop élaboré pour lui.
Une fois la détente terminée, je le lançais au petit galop et l'emmenais sur quelques obstacles, lui, s'élançait avec plaisir. Il survolait tous les obstacles, traversait les passages à gaies et ne refusait rien. Je le lançais donc avec confiance pour monter les marches et les contre-haut, pour ensuite descendre les contrebas, des palanques, des gais. Mais seulement voilà, il y avait un obstacle, l'oeil. Au début, Aladdin s'élançait avec assurance, mais une fois à une foulée, il se braqua et fit un violent bond sur le côté me mettant à terre. Heureusement pour moi, j'avais mis un protège dos et me relevait. Aladdin avait fait un grand tour au galop et revenait vers moi au trot. Heureusement qu'il était gentil. Avant de remonter, je le prenais par les rênes et le guidais vers l'obstacle qui lui faisait si peur. Il n'osait pas s'approcher, faisant un bond et cherchant à filer dès qu'il se retrouvait à quelques mètres. Mais après une dizaine de minutes à lui montrer l'obstacle et à le toucher pour lui montrer qu'il n'avait rien à craindre, puis je remontais. Je lui faisais faire quelques cercles au petit galop et le ramenais vers l'obstacle, il hésita quelques secondes et sauta finalement sans soucis. Je lui fis faire une volte et le ramenais à deux reprises aux deux mains sur l'obstacle jusqu'à ce qu'il n'hésite plus. Je le félicitais et terminé donc sur ce point positif.
Et après une petite heure de travail, je le ramenais à l'écurie où je le désellais et pansait. Une fois prêt, je lui remettais ses protections et couverture, faisait de même avec Jamaïc et prenait les deux par la longe pour les ramener au paddock.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Mer 21 Déc - 20:55
Milord & Tedrick
21/12/16
Cela faisait quelques jours déjà que Milord ne s'était pas réellement défoulé comme il se doit, alors je décidais de me rendre à l'hippodrome avec lui. Il m'avait clairement montré dans le cours collectif donné par Etoly qu'il en avait ras le cul de faire des balades et de ne pas se défouler pleinement, alors avant de reprendre un vrai travail avec lui, j'allais le laisser se dépenser. Après une petite cigarette sur le parking, je rejoignais Milord à l'écurie. Ce dernier m'accueillait chaleureusement comme à chaque fois qu'il me voyait. Je lui rendais son accueil par une caresse sur le chanfrein et me dépêchais d'aller chercher ses affaires dans la sellerie pour revenir en un éclair dans sa direction. Il me suivait du regard, intrigué, tandis que je posais ses affaires sur la porte du box et que j'entrais avec lui pour lui passer le licol et le pousser à l'extérieur. Visiblement de meilleure humeur que la veille, il s'exécutait sans rechigner, ce qui changeait de la veille avec les épreuves musclées où, autant lui que moi, redoublais d'efforts pour dominer l'autre.
Je prenais mes brosses une par une et commençais à lustrer sa belle robe bai pas terriblement sale, suite à quoi je démêlais les crins et curais les sabots. Propre, je le sellais de ses affaires classiques, posaient les protections et le guidaient jusqu'à l'hippodrome à pied. Milord avançait sagement derrière, ne connaissant pas l'endroit où nous allions, et une fois passés sous les gradins et entrez en piste, je sentis tout mon étalon s'émerveiller de cette énorme étendue herbeuse là uniquement pour lui. Il piétinait d'impatience, s'était amusant à voir. Il y avait quelques cavaliers avec leurs chevaux plus ou moins rapides. Une fois prêt, je ressanglais, montais en selle et commençais à détendre Milord aux trois allures avec des transitions montantes et descendantes. Et une fois prête, je l'avançais sur la ligne de départ, le faisais mijoter un peu, plaçais mes aides, me mettait en suspension sur mes étriers et lui demandait le galop. Et là, le bai partait comme une flèche, filant à plein poumon sur le gazon, oublié moi et ce qui se trouvait autour de lui, fonçant tête baissée. Je le laissais galoper librement sans le gêner, l'accompagnant. Nous entamions le troisième tour lorsque je le repassai progressivement au trot puis au pas pour le laisser reprendre son souffle et récupérer. Et une fois bon, descendait, désanglée d'un trou, remontait les étriers et le ramenait à pied à l'écurie du haras
Je le désellais en vitesse, ramenaient ses affaires puis le guidait à la douche où je le lavais, le shampouiner et le laissé sécher au solarium, et une fois sec, posait les bandes de repos et le laisser au box après deux friandises et une multitude de caresse.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Lun 2 Jan - 0:43
Jamaïc & Tedrick
02/01/17
Ah! Depuis plusieurs longs mois, Jamaïc n'avait clairement plus travaillé, surtout parce qu'elle attendait un poulain tout juste sevré désormais. Je comptais donc reprendre le travail avec elle, seulement voilà, un bon dégazage s'imposait pour elle qui s'impatientait dès qu'on la sortait de son boxe ou de son paddock. L'hippodrome était donc la meilleure solution que j'avais trouvé. J'arrivais donc à pied, elle en main. Une fois sur le terrain, je resanglais et me propulsait en selle pour commencer à la faire marcher puis trotter. Elle s'énervait, tirait violemment sur son mors et me faisait des galops sur place. Il m'était très difficile de la tenir, d'autant qu'elle secouait frénétiquement la tête et l'encolure pour avoir plus de rêne, chose impossible puisque si je lui faisais plaisir en les lui laissant, elle m'embarquait.
Une détente laborieuse plus tard, je l'emmenais sur le départ. Il y avait plusieurs autres cavaliers déjà présent sur la piste, en même temps un dimanche après-midi c'était pas très surprenant. J'avais du mal à la tenir, elle voulait partir faire la course après les autres. Mais elle se maintenant en place tout de même, grâce à mes nombreux tour sur sois-même que je lui faisais faire. Et après quelques minutes à patienter, je lui permettais de prendre le galop.
Comme je le pensais, elle s'élançait en bombe sur la piste, étendant très loin l'encolure et fonçant. Elle se donnait à fond, si bien qu'elle galopait "ventre à terre" en accélérant autant qu'elle pouvait. Je la laissais faire, après tout ça faisait plusieurs mois que sa seule occupation sportive était de faire l'allée entre le boxe et le paddock puis de surveiller et allaiter son poulain. Elle maintient le rythme pendant quatre tours, galopant plein gaz et ne commençant ralentir qu'au milieu du troisième tour. Progressivement, elle repassa d'elle même au petit galop, puis progressivement au trot puis au pas, étendant son encolure pour reprendre son souffle tout en dilatant les naseaux. Je lui rendais les rênes et lui flattait l'encolure. Elle transpirait beaucoup, ce qui était normal vu l'effort qu'elle venait de faire. Une fois récupéré, je descendais et la ramené à l'écurie pour pouvoir la déseller. Une fois fait, c'était direction la douche pour la laver et shampouiner avant de la laisser sécher au solarium et de lui poser des bandes de repos.
De retour au box, je lui offris plusieurs caresses et quelques carrés de sucre avant de la laisser profiter de la chaleur du boxe et de sa ration.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Jeu 12 Jan - 18:58
Jamaïc & Tedrick
12/01/17
Aujourd'hui, je n'avais pas beaucoup de temps pour m'occuper de mes chevaux, problème du au manque de temps dont je disposais pour travailler les cinq gros. Ainsi, je ne pouvais m'occuper que de deux de mes chevaux, et le choix s'était vite posé sur Jamaïc et Bubblegum, peut être même Milord si j'en avais le temps. Kenny devait me ramener mes deux petits anges dont il s'était occupé : Gypsy et Corbe. Je les lui avait laissé après qu'il m'ai moult fois prié de les lui confier pour prouver à ses parents qu'il était apte de s'occuper de ce genre d'animaux, même si je redoutais le pire venant de lui. Il m'avait même promis qu'ils étaient "au top de la forme!". Bah ça promettais. Enfin bref, en l'attendant, je rejoignais l'écurie, là où on devait se retrouver avant qu'il ne parte en vacance. Je décidais donc de commencer par Jamaïc que je comptais emmener à l'hippodrome, l'ayant gardé en carrière toute la semaine. Je rejoignais donc l'écurie fer 3 et 4 où attendait ma belle isabelle.
Je marchais donc dans l'allée où régnait une espèce de tranquillité, ici, il y avait toujours une bonne odeur de cheval et de foin, et le doux bruit des sabots foulant le sol ou d'un hennissement à droite à gauche. J'avais coupé par les écuries où se trouvait les fer 1-2 et les DP, il y avait de nouveaux chevaux présents, des chevaux que je n'avais pas encore croisé d'ailleurs. Puis je rejoignais les fer 3 et 4 où logeaient mes cinq chevaux. C'est d'ailleurs avec une certaine joie qu'ils m'accueillirent tous, tous sauf un, puisque Bubblegum se contentait de me suivre du regard. Tous eurent droit à une caresse sur le chanfrein avant que je rejoigne la sellerie et récupère les affaires de Jamaïc et ma boîte de pansage. Elle chauffait toute seule sur place, je posais donc ses affaires sur la porte du boxe, ma boîte dans un coin et entrais avec elle, licol en main. Elle se laissais faire sans protester et je la sortais donc du boxe pour l'attacher à l'anneau. Après un bon pansage complet, je la sellais sans trop de difficulté et la guida jusqu'à l'hippodrome une fois en selle.
Jamaïc recommença à chauffer dès que l'étendue verte fut dans son champ de vision, et j'avais redoublé de force pour la maintenir au pas. Une fois sur le terrain, je la détendais aux trois allures avant de l'emmener sur la piste de départ. Elle mourrait d'envie de partir au grand galop, et je peinais à la maintenir à l'arrêt, si bien que je devais la faire tourner sur les épaules pendant un petit moment. Je la remis droite et plaça mes aides pour lui demander le galop. Sans protester, Jamaïc s'élançait en boulet de canon, fonçant aveuglement droit devant elle, jetant loin ses membres en avant, galopant ventre à terre. Je la laissais faire, suivant ses mouvements et l'encourageant à accélérer. J'arrêta de la pousser et la laissa adopter l'allure qu'elle souhaitait, bien qu'elle ne ralentit pas pour autant et se contenta de foncer sur la piste, adoptant des courbes serrées. Elle manqua de tomber au premier tournant mais cela suffit à la décider de ralentir dans les virages, ce qui était mieux que foncer et s'écraser au sol. Seulement, tout comme Aladdin, elle ne préféra pas adopter une allure afin de tenir l'endurance mais ne cessa de foncer, et rapidement, elle ralentit le galop, pour finalement repasser au trot puis au pas et enfin à l'arrêt. Elle ne souhaitait plus mettre un sabot devant l'autre, étendant loin son encolure, tête basse et naseau dilatés, reprenant son souffle. Je la laissais récupérer, et une fois un peu reposé, la laissa marcher rêne longue pour récupérer.
Une fois détendu, je descendais et désanglais d'un trou en remontant les étriers et rejoignant les écuries. Une fois désellé, je guidais l'isabelle jusqu'aux douches où je lui offris une bonne douche et un shampoing avant de la laisser sécher sous le solarium et de lui poser des bandes de repos. Suite à quoi, retour au boxe où elle eu quelques friandises et beaucoup de carresses.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Jeu 16 Fév - 10:24
titre du sujet
Jamaïc de Pado
Aujourd'hui, j'avais prévu d'emmener, pour la première fois, Jamaïc sur le cross. Elle était une bonne sauteuse et avait une bonne endurance, en bref elle était taillée pour le cross, et si elle se démerder mieux en dressage, elle serait une parfaite jument de complet. Enfin bref, il faisait de plus en plus froid dehors, bientôt il neigerait peut-être, en tout cas on approchait du négatif et je le resentais bien. C'était dans ce genre de situation que l'absence de suffisamment de graisse me manquait. Je laissais donc mes chevaux à l'écurie avec une bonne couverture et trois tonnes de litière pour leurs petits conforts. Je comptais donc profiter qu'il ne fasse encore que 8 degrés pour sortir une dernière fois monter à l'extérieur, et ce malgré le vent. Celle qui sortait donc sur le cross, c'était Jamaïc, je me dirigeais donc d'abord vers la sellerie récupérer les affaires de ma blonde avant de revenir vers elle avec le tout dans mes bras. Comme d'habitude je posais les affaires sur la porte de son boxe et rentrais avec elle. Pour lui éviter les courants d'airs de l'allée, je la pansais dans sa boxe. Je retirais tranquillement la couverture bleu roi et lui offrait un bref pansage, ne s'étant pas vraiment sali. Je réchauffais quelques instants son mors entre mes mains puis la sellais en vitesse. Une fois prêt, j'enfilais ma bombe et un protègent dos et direction le cross.
Jamaïc piaffait d'impatience, elle n'était jamais venu par là et cet endroit lui faisait envie. Honnêtement, tant mieux, je préférais avoir à m'occuper d'une pille électrique plutôt que d'un escargot géant. Sur les lieux, je ressanglais et me hissais en selle pour demander le pas à ma jument. Elle commença à évoluer au pas sur le parcours, pour voir les obstacles et les différents chemins qu'on pourrait prendre ensemble. Après avoir suffisamment marché, je lui demanda le trot qu'elle prit sans hésiter, et progressivement le galop, assez vif mais largement contrôlable.
Une fois bien détendu, je l'emmenais sauter un tronc d'arbre, elle accéléra à la vue de l'obstacle et je dus la ralentir de force pour éviter qu'elle n'y jette tête baissée. Après avoir enchaîné quelques hais, tronc et une clôture, nous tournions et passions dans un gué. Elle hésita un moment avant de mettre les sabots dedans, mais elle le traversa sans peine et je me contentai d'accompagner ses mouvements. Elle semblait plutôt à l'aise sur le terrain.
Après avoir enchaîné plusieurs obstacles, je décidais de la ramener progressivement au trot puis au pas et la félicitais. Elle avait bien transpiré, je descendais donc, désanglais d'un trou et remontais les étriers avant de la guider vers l'écurie pour la déseller puis vers les douches pour lui offrir une bonne douche.
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Jeu 9 Mar - 23:42
Aladdin & Tedrick
09/03/17
Après avoir monté la quasi-totalité de mes chevaux, j'avais envie d'une petite sortie à l'hippodrome, et qui de mieux placé qu'Aladdin pour satisfaire mes désirs de vitesses? Je me déportais du boxe de Milord à celui de mon noir et l'appelais doucement par son nom :
• Hey gros! Comment ça va? Sa fait longtemps hein qu'on est pas aller piquer un bon galop à l'hippodrome, on y vas?
Je le quittais après quelques caresses sur le bout du nez pour récupérer ses affaires dans la sellerie puis sur le retour ma boîte de pansage que je décalais du pied pour la mettre devant la porte du boxe du noir. Je rentrais avec lui en le caressant et lui tendant un carré de sucre avant de lui passer le licol et de l'accompagner à l'extérieur afin de l'attacher et le panser sous son regard imperturbable. Une fois tout propre je le sellais et le détachais. J'enfilais ma bombe et nous partions vers l'hippodrome.
Là, nous passions sous l'estrade pour rejoindre la piste et, une fois sur le terrain, je ressanglais et montais en selle. Aladdin chauffait à la vue de cette étendue d'herbe à perte de vue, je le comprenais en même temps, qui ne rêverez pas de s'élancer au galop sur une grande piste verte. J'ajustais mes rênes et commençais à lui demander de marcher, bien que sa seule envie soit de partir au grand galop. Je l'obligeais à tenir le pas en lui faisait faire quelques assouplissement sur des cercles, puis demandais le trot et répétez les mêmes exercices. Rapidement je demanda un peu de galop, qu'il prit sans mal quoi qu'il essayait de rejoindre le départ. Et une fois galopé aux deux mains, je l'emmenais sur le départ et le tenais comme je pouvais à l'arrêt.
Je l'obligeais à rester en place, en le faisant tourner sur lui même lorsqu'il tentait de partir, puis me mettais en suspension et relâcher la pression. Dès qu'il eu le champs libre, il fit un saut en avant et s'éloigna au galop, faisant de grandes foulées et étendant l'encolure devant lui pour filer. Après une longueur, avec quelques difficultés, je repassais mon noir au trot puis au pas et le laisser récupérer avant de faire le retours. Après deux allés-retours, je décidais d'en rester là, épuisé à le retenir et lui transpirant. Je descendais et désanglais d'un trou avant de le ramener à l'écurie où, une fois désellé, le guidais jusqu'à la douche puis lui posais des bandes de repos avant de le laisser au boxe.
« Quelle idée est-ce que j'ai eu d'accepter ça ? »
C'est la question qui me tournait dans la tête depuis ce qu'il me semblait être maintenant des heures. Une amie m'avait demandé de sortir son cheval en cross. Cheval, cheval... Je l'aurais plutôt qualifié de monstre, moi ! A peine arrivée, il avait déjà tenté de me bouffer, de m'aligner, de m'écraser... Note à moi même si je restais en vie : ne plus jamais m'en approcher !
A la longe sur le terrain de cross, je le fis courir longtemps. Heureusement que j'avais mis une double paire de gants ! Il galopait comme un diable depuis déjà une quarantaine de minutes. Il ruait et faisait des sauts de moutons qui aurait fait rire n'importe quel cavalier ne se trouvant pas au bout de la longe. Moi, j'étais déjà fatiguée, et la vraie séance n'avait même pas encore commencé. La seule raison qui faisait que j'avais toujours la longe en main, c'est que j'arrivais à le surprendre quand il essayait de courir tout droit. Je songeais que la prochaine fois, j'attacherais de la ficelle à foin de l'anneau du mors à la selle à la main intérieure. Cruelle ? Non. Instinct de survie ! Je soupirais. Je n'avais plus de bras. Je n'avais plus de souffle à force de courir.
Lorsqu'enfin il s'arrêta de courir, oreilles en avant, encolure trempée de sueur et naseaux grands ouverts, ses yeux brillaient de bonheur. Et pourtant, il semblait à peine avoir entamé son énergie alors qu'il avait sucé toute la mienne par le bout des doigts ! Je détachai la longe de l'étalon, qui commençait déjà à trottiner autour de moi. Je secouai les rênes et il s'arrêta net. Je montais avant qu'il ne change d'avis. A peine mes étriers mis et les rênes attrapées qu'il partit dans un joyeux triple galop. Je tentais un demi-arrêt mais ce fut peine perdue. Alors je le laissai courir tant qu'il voulait, en veillant à mon assiette pour ne pas tomber et à la direction pour ne pas foncer dans un arbre. Ou dans autre chose. Halloween avait une énergie débordante. Et malgré son caractère, je ne pouvais qu'apprécier les muscles fins qui jouaient sous sa peau, la puissance qui se dégageait de lui et l'intelligence qui brillait dans ses yeux. Mais je divaguai là !
Lorsqu'il ralentit, j'étais encore dessus, alléluia. Ça ne durerait pas mais au moins... C'était quelques minutes que mes os avaient gagné ! Je flattai l'encolure de l'étalon qui marchait de façon précipitée. Lui rallonger les rênes ? Hors de question. Je l'aurais fait avec un autre cheval mais pas avec lui. Je jouai dans mes doigts pour qu'il se place. Il commença à s'énerver. Je ne cédai pas. La croupe monta. Je mis des jambes et il prit le trot en s'encapuchonnant. J'arrêtai de jouer dans mes doigts le temps qu'il revienne. Je lui parlai doucement, mais ça semblait lui être complètement égal. Sauter un obstacle ? Quelle drôle d'idée. Au moins, il était échauffé.
Je le mis sur un cercle au trot. Il tentait de me prendre la main alors je raccourcissais le cercle. Il s'énervait mais n'avait d'autre choix que d'obtempérer, le cercle étant un peu trop petit pour de grosses conneries. Incurvé ? Bien trop. Mais d'un autre côté, il fallait que je joue la sécurité. Le cheval commença à se détendre un peu. Je me détendis également et lui laissai reprendre un cercle un peu plus grand. Grossière erreur. Aussitôt, il me prit à nouveau la main. Je levai brutalement ces dernières, le forçant à relever la tête et à s'arrêter net. J'eus peur qu'il se cabre mais je commençai à avoir sérieusement peur de ne pas m'en sortir indemne. J'avais eu de l'espoir jusque là. J'étais en train de le perdre. Enfin, je le laissai reprendre le petit galop. Il tentait de partir mais je jouais dans mes doigts, l'obligeant à se plier suffisamment pour qu'il ait du mal à se concentrer sur autre chose. Il tourna brutalement à droite et, sans perdre mon calme, je lui fis prendre le même cercle à l'autre main. Gagner une bataille ne me ferait pas gagner la guerre. J'étais au courant. Une fois relativement calmé, je le fis changer de main. La lutte était constante et il ne cédait que peu de terrain et, je savais que ce n'était pas grâce à moi. Il devait probablement m'apprécier, vu que j'étais encore dessus. Je ne me faisais aucune illusion. S'il voulait me virer, c’en serait fini de moi.
Une fois suffisamment calme (pour lui !) au galop, je le conduisis vers un petit tronc d'arbre simple. Il accéléra devant et fit un saut digne d'un mètre soixante du hauteur pour le petit soixante centimètre de l'obstacle. Déséquilibrée, je ne dus de rester à cheval qu'au coup d'encolure qu'envoya ma monture et qui me frappa dans l'épaule, me renvoyant directement sur ma selle. Mes bras souffraient. Je reviens sur l'obstacle et cette fois, j'eus droit à un refus magistral. La propriétaire m'ayant prévenue, je fus à peine déséquilibrée. Simplement, ce que je n'avais pas prévu, ce fut un gros saut de l'arrêt. Cette fois, je tapai dans la selle et me retrouvai pendue à l'encolure. Je me laissai tomber tout en tenant le cheval qui, voulant s'échapper, se mit tout seul un gros coup dans les dents. Je remontai dessus le temps qu'il comprenne et je recommençai l'obstacle. Cette fois ci, il me fit un saut parfait. C'était vraiment à n'y rien comprendre ! Continuons.
Avec détermination, je conduisis ma monture vers un autre obstacle, il s'agissait de deux petits troncs côte à côté, collés. Il le sauta sans hésitation et je le félicitai. Je décidai de laisser cet obstacle sur du positif donc j'enchaînai. Il commençait un peu à écouter, même si c'était encore vraiment très compliqué. Je décidai que s'il faisait bien le prochain obstacle, je m'arrêterai là dessus, avant de forcer ma chance. Je choisis un toit de bergerie. L'étalon accéléra devant comme un dératé et j'eus du mal à le ralentir, il sauta des quatre fers. J'enchaînai à nouveau et cette fois-ci, le saut fut potable. Je fis longuement marcher le monstre que sa propriétaire osait appeler un cheval, le caressant quand même un peu, puis je le rentrai.