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Sam 13 Avr - 22:51
Gardevoir VHL
Gardevoir, jument selle français de 12 ans ∞ taille : 1m71 ∞ propriétaire : Sena Hael
« Gardevoir est une belle jument avec des allures déliées, souples et relevées semblables à celles des grands chevaux de dressage, mais pas que! Possédant une bonne franchise et un bon coup de saut, elle est également prédisposée à l'obstacle et au cross, une jument de complet en devenir. Pourtant, ce que préfère Gardevoir c'est le dressage, elle s'épanouie dans cette discipline dans laquelle elle se montre très à l'aise et agile. Montée c'est une jument travailleuse, appliquée et sérieuse en quasi toutes circonstances, bien qu'elle ait tendance à embêter un peu son monde lorsqu'elle est en chaleur. En revanche à pied c'est une jument relativement respectueuse, câline aussi qui n'hésite pas à montrer son affection et qui se révèle assez sociable. Elle apprécie également la compagnie des autres chevaux bien qu'il lui arrive de faire sa mauvaise tête. En somme Gardevoir est une belle jument avec qui vous pourrez aller loin! »
« Gardevoir est une pouliche charmante, un peu coquine et très maline qui aime avoir l'attention sur elle, un peu jalouse même quand vous vous occupez des autres elle est capable de vous bouder pendant un long moment. Curieuse et ayant soif d'apprendre elle apprécie enchaîner les tours de cirque qu'on lui enseigne et que l'on enrichisse ses connaissances de son monde. La désensibiliser à tout est donc plutôt simple, n'importe quoi qui pourrait attiser sa curiosité sera facilement retenu. Son débourrage devrait donc être plutôt simple si on s'y prend bien! »
Elle s'assit sur le bord de la fenêtre. Le regard perdu à chercher les silhouette si familières. Elle voit la silhouette alezane d'une jument, cachée derrière un arbre. Une jument plus toute jeune, marquée par les années. Autour d'elle, elle voit un poney, qui mange de l'herbe tranquillement et au loin, un autre cheval, et un autre. Voici ce qui habite son quotidien, son domaine. Et dire que tout cela a commencé par une histoire, un devoir. La femme, les cheveux strillés de gris repousse une mèche en arrière de son oreille, découvrant les rides qui parsèment son visage. Son regard, vitreux se perd dans l'étendue verte alors qu'elle recherche la matriarche du troupeau, si chère à son coeur. Apparaît derrière une bute une jument qui est de loin l'aînée. Son pas est las et lent. Les yeux de la femme s'embuent de larmes alors qu'elle pousse un soupir. La jument, comme si elle l'avait entendue, lève la tête et la regarde d'un air curieux et sage. L'étincelle de la jeunesse est disparue, remplacée par celle de la sagesse. Ses oreilles sont pointée vers la femme et on voit ses naseaux frémir. Puis, elle baisse la tête pour se mettre à marcher. On voit clairement une hésitation dans la manière qu'elle dépose sa patte. Les années ont laissées leurs traces. Et dire qu'avant, elle était jeune et fringante. Curieuse, voir un peu téméraire.
... ...
-Alors, pour aujourd'hui, le devoir : vous allez dessiner un animal, un animal que vous aimez, celui que vous désirez, dit la professeur tout en regardant sa classe.
Devant elle se trouvent des étudiants d'une quinzaine d'année en cours spécialisé d'art plastique. Certains ont le regard perdu, bien plus concentré sur l'horloge qui annoncera la fin des cours que sur la prof. Et quand, enfin (!) sonne la fin des cours, la masse d'étudiants quittent le local. Une jeune fille aux traits fins se mélange à la masse. On reconnaîtra peut-être en elle la femme aux chevaux mais pour l'instant, elle n'a eut que peu de contact avec ces bestioles. Elle se fond, discrète, à travers la foule jusqu'à ce qu'une fille court la rejoindre et lui prenne la main de manière joueuse et taquine.
-Allez! Viens, on va à l'écurie pour faire le devoir!
La phrase, la jeune fille l'a entendu des centaines de fois. La petite bouille blonde qu'est son amie, adore les chevaux. Et sans l'ombre d'un doute, elle planifie de dessiner son cheval préféré. La jeune fille esquisse un sourire contraint. Les chevaux, c'est pas trop son truc. Ces bêtes sont vraiment trop grandes et imprévisibles pour elle. Pourtant, elle se laisse guider, la jeune blonde a toujours eut le dessus sur elle.
-Doucement Liddy, pas besoin de courir, les chevaux ne se sauveront pas.
Liddy, c'est son amie. Et elle, c'est Ambre. Comparses depuis le début du high school, elles sont presque inséparables. Enfin, Liddy ne lui lâche jamais les baskets, et Ambre suit dans son sillage. Par la force des choses. Par la force de Liddy.
...
Elles sont enfin à l'écurie. Les chevaux sont dans les boxes. C'est là que normalement se dirige Liddy pour préparer son cheval et prendre des leçons d'équitation. Mais aujourd'hui, c'est vers les pâturages qu'elle se dirige. C'est beaucoup mieux pour dessiner les chevaux, dans la nature, sans restrictions, les chevaux libres comme l'air. D'un pas forcé, Ambre suit Liddy, son cahier à dessin à la main avec quelques crayons de plomb. Et Liddy s'arrête devant les pâturages pour se coucher sur le ventre, mâchouillant le bout de son crayon et regardant attentivement les chevaux. Le regard d'Ambre se porte, lui aussi, sur les pâtures et, à sa grande surprise, y voit des mères et des poulains jouer en manger tranquillement.
-Alors, lequel tu vas dessiner?
Liddy est, vous l'aurez deviné, un vrai moulin à parole que personne ne peut arrêter. et Ambre est plutôt silencieuse. Sur ce point, le duo s'entend à merveille. Pourtant, le silence s'éternise et lentement, Ambre réalise que Liddy s'attend à une réponse. Mal à l'aise, Ambre pointe quelques poulains un peu plus loin. Des poulains qui se reposent.
-Allez, Va! dit Liddy tout en prenant son cahier à dessin, pour lui donner la permission.
Traversant la clôture, ambre s'avance timidement vers quelques couples de mères et de poulains. Prenant son temps pour ne pas les déranger, elle s'assit, jambes croisée dans la plus respectable des positions. Et elle observe. Alors que le cahier de Liddy est déjà pleins de dessins, elle esquisse tranquillement la première ligne. Puis la seconde. Sous le regard du soleil et du ciel se dessine tranquillement les contours d'un cheval. D'une jument baie dont le corps, bien que marqué par de nombreux poulinages, garde un aspect noble et serin. Son port de tête est haut et la jument est attentive, le regard fixé vers celle qui la dessine tranquillement. Les lignes prennent forme sur la page blanche, devenant pâturon, canon, avant main, cheval. Puis, le regard de l'artiste se pose sur la petite chose qui bouge autour de sa mère. Si la jument baie l'a attiré au premier coup d'oeil, la pouliche est, quant à elle, au mieux, intenable. Elle joue et cours à gauche et à droite, impossible à dessiner. . Ambre attend, certaine que le manège va finir par s'arrêter. Pourtant, la pouliche semble avoir de l'énergie à revendre, ne s'arrêtant que quelques secondes avant de batifoler de nouveau. Si les ailes d'un papillon peuvent causer une tornade, alors la pouliche, elle, crée un bouillon de mouvement sur la feuille de dessin.
Siffle, alors Ambre change de tactique. Elle siffle fortement, les doigts dans la bouche. La petite chose alezane se tends et s'arrête quelques instants, frémissante. Ses yeux intelligents se fixent vers elle. Retenant son souffle, Ambre tente d'imprimer la pose dans son esprit. Mais à peine a-t-elle eut le temps de commencer son dessin que la pouliche est partie se réfugier derrière sa mère. On ne lui voit plus que les pattes. Ambre relâche son souffle, un peu deçue. Pourtant, quelques moments plus tard, quelle n'est pas sa surprise de voir une petite tête brune et blanche réapparaître derrière sa mère, mâchant un bout de sa queue. Les yeux bien fixés sur la dessinatrice, la pouliche prend la pose, grignotant un peu de poil de sa mère. Elle reste quelques instants ainsi, permettant à Ambre de fixer dans son esprit cette image et commencer à dessiner les premières lignes de son croquis pour immortaliser l'expression de la pouliche. On lit dans son visage curiosité et crainte, inquiétude et envie. Désir de découverte.
Timidement, elle s'éloigne de sa mère qui garde un oeil protecteur sur elle et elle s'approche de la jeune fille. Elle est frémissante, aux aguets, prête à détaller plus rapidement que son ombre. Elle fait quelques pas et s'arrête de nouveau, combattant cette curiosité de jeune cheval. Ambre aussi se retient. Elle qui craint un peu les chevaux, elle ne déteste pas pour autant les poulains. Ce sont de petites choses fragiles et mignonnes qui font fondre son coeur de jeune fille. La pouliche fait un pas et Ambre s'arrête de respirer. Elle aussi, tendue et excitée, attendant de voir la réaction de la pouliche. Les deux se regardent attentivement et doucement, le visage d'ambre se teinte de rouge. Retenir sa respiration trop longtemps, cela ne lui fait pas.
Alors qu'elle est sur le point d'expirer, la mère de la pouliche lève rapidement la tête et hénit. La pouliche, comme un coup de vent, fait demi-tour et file directement entre les pattes de sa mère pour se protéger. Ambre, avec soulagement, laisse l'air entrer dans ses poumons, cherchant son souffle alors que la pouliche fait elle aussi de gros naseaux. Un petit rire cristallin s'échappe de la bouche d'ambre et non loin d'elle, Liddy s'arrête de courir. C'est la première fois qu'elle entend Ambre rire, véritablement. La jeune blonde fait demi-tour, un sourire aux lèvres, heureuse d'avoir enfin fait une faille à la carapace de sa jeune amie.
..... .....
Oui, c'était vrai, c'était bien ainsi que la dame avait rencontré pour la première fois Gardevoir, la vénérable jument qui marchait difficilement dans les prés pour venir la voir. Toutes deux n'avait plus l'innocence ni la jeunesse qu'elles avaient lors de cette première rencontre mais quelque chose de plus solide s'était développé entre elles. La vielle mère s'approche de la femme. S'arrêtant à quelques mètres d'elle ; comme elle l'avait fait lors de cette première rencontre mais, cette fois-ci, c'est Ambre qui claqua de la langue et c'est d'un pas presque franc, malgré une boiterie apparante, que Gardevoir s'approcha d'elle pour enfouir sa vieille tête aux tempes blanche sur la poitrine de la pas si jeune femme.
Misspalikoa
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Sam 13 Juil - 10:04
Ce résumé était magnifique! J'ai vraiment hâte de lire la suite! (:
La tête de la jument enfouie dans sa poitrine, Ambre laissa valser ses pensées alors que les doux naseaux de Gardevoire lui chatouillaient les paumes. Et dire que, dans le temps, elle ne savait pas ce qu'était le bonheur équin. Il faut dire que certains chevaux ont quelque chose d'impressionnant, comme la mère de Gard'y, dans le temps. Mais aujourd'hui, elle avait le bonheur de dire qu'elle avait apprivoisée sa crainte des chevaux et que même les chevaux les plus craintifs ne la rebutait pas. Pourtant, dans les premières années, il faudra savoir que c'était la pouliche qui l'avait apprivoisé plus qu'autre chose. La pouliche qui était maintenant vieille et qui se reposait en ce moment dans ses bras.
... ... ...
-Allez, viens, on retourne à l'écurie!
La cloche des cours venait à peine de sonner que Liddy était déjà sur son cas. Depuis quelques temps, elle y allait fort, proposant à chaque jours d'accompagner Ambre à l'écurie. Elle voulait aller voir le cheval qu'elle avait monté la dernière fois, qu'Ambre l'accompagne pour son cours, etc ; toutes les raisons étaient bonnes pour attirer son amie à l'écurie. Mais la châtaine se défilait. Devoirs à faire, souper chez des amis de ses parents. Elle disait oui, parfois, mais c'était pour lui faire plaisir. Jamais Liddy ne l'avait vu se détendre comme avec la pouliche. Ambre restait là à la regarder monter, stoïque, sans plus s'approcher des chevaux. Même les poneys semblaient lui en imposer.
Cette fois-ci, Ambre cédât et accepta de se rendre à l'écurie, de toute manière, c'était plus difficile et épuisant de refuser à la blondinette que de dire oui et de suivre. Victorieuse, la jeune blonde se mit à rire joyeusement sous le regard septique et perplexe des autres élèves. Que pouvait bien trouver une des coqueluches de la classe à cette timide et réservée adolescente.
L'odeur caractéristique de l'écurie vint au nez des deux jeunes filles. Pour l'une, c'était une odeur familière et réconfortante alors que pour l'autre, cela n'avait pas la même signification. Cette fois, le duo se dirigeait d'un pas décidé vers les pâturages. Après une courte (pour Ambre) discussion, elle avait accepté d'aller revoir les poulains. Quelques semaines étaient passées depuis l'évènement du dessin et, avouons-le, Ambre était quand même curieuse de voir ce qu'était devenue la pouliche.
À sa grande surprise, les couple mère-fille (et plusieurs autres) étaient devant la porte du prés à manger du gazon. Un voile de surprise vint tinter le regard d'ambre lorsqu'elle aperçue la pouliche. Dans ces quelques mois, elle avait perdu cette apparence frêle. Elle avait pris muscle et masse. Son encolure se tenant bien verticale, le regard fier. La crinière qui lui faisait défaut étaient maintenant plus fournie. Ses flancs s'étaient remplis. Elle était maintenant poulain. Un petit sourire satisfait apparu sur le visage de la jeune adolescente, comme si les progrès de la pouliche lui appartenait. Sourire qui, cependant, ne tarda pas à l'effacé sous un faciès plus réservé.
Agile comme tout, Liddy se faufilla sous la clôture et s'approcha de la pouliche et de la mère pour prendre cette dernière au licol et approcher de la cloture. Lips se laissa faire, contente d'avoir de l'attention et sentant l’appétant effluve de pomme provenant de la veste de Liddy. La pouliche, bien que réservée, suivit. Mais elle faisait sa timide la demoiselle. Quand elle se décida à rejoindre sa mère et les drôles d'humains, c'est en trottinant qu'elle le fit. Assez rapidement, toutefois, pour se cacher dans les jupons de sa maman. La tête sous la queue de cette dernière, bien certaine qu'elle était cachée et qu'on ne pouvait pas la voir, elle avança le bout de son nez pour toiser les intruses.Tout en mastiquant un bout de queue. ...
-Allez, vient, approche toi et flatte la jument! Dit Liddy devant la grande baie qui faisait presque une fois et demi sa taille (oui, Liddy est très courte). Son amie s’approcha poliment du mastodonte d'un mètre et soixante-dix pour la flatter rapidement sur le museau avant de rapidement retirer sa main. Elle n'était pas à l'aise. Liddy lâcha le licol de Liquor Lips pour aller chercher les brosses et pendant ce moment de liberté, la jument, toute intéressée qu'elle était à recevoir de l'attention, s'approcha d'Ambre. Les oreilles vers l'avant, on voyait que la mère n'était pas bien méchante. Mais en regardant sa contrepartie humaine, on voyait aussi que cela n’adoucissait en rien les craintes de l'humaine. Alors que la jument allait rejoindre la jeune fille, quelque chose la fit hésiter. Ce n'était pas Liddy qui revenait avec le sac de brosse mais quelque chose qui semblait l'empêcher de marcher. Intriguée, Ambre étira le cou pour voir que ce qui l'en empêchait. C'était la pouliche qui, un bout de queue dans la bouche, tirait dans l'autre direction, empêchant sa mère d'avancer. Lips aurait pu se libérer mais respectueuse, elle tirait doucement pour se libérer du ''joug'' de sa fille. Et heureusement pour les deux, Liddy était de retour, mettant la laisse à Lips pour la brosser. Elle tendit à la châtaine une brosse dure. Combien de fois lui avait-elle expliqué comment brosser un cheval. Pourtant Ambre n'avait jamais terminé le pansage d'un cheval. Ou même commencé. Cela n'avait pas vraiment d'importance pour sa téméraire amie ; elle savait bien qu'ambre finirai par s'y mettre.
Commençant à brosser la jument, Liddy continua de parler. expliquant ses faits et gestes, l'importance du brossage pour un cheval, se plaignant de la boue séchée sous le ventre de Lips avant de passer du coq à l'âne avec des anecdotes sur l'école et ses amours. La pouliche alezane, elle, se détendit tranquillement, voyant qu'elle n'était pas l'attention ne de l'une ou de l'autre des humaines, elle quitta le couvert des postérieurs de sa mère pour s'aventurer à gauche et à droite. S'approchant même au point de sentir les fesses de la brosseuse avant de détaller. Faisant le tour de la jument, la pouliche se retrouva face-à-face avec Ambre. Elle s'arrêta brusquement, manquant de peu de lui foncé dessus. Les naseaux frémissant, elle toisa la jeune femme avec intérêt. Un pas, puis un autre, elle faisait comme si de rien n'était mais elle s'approchait. A peine quelques pas les séparaient. Puis, elle s'étira la tête, venant sentir la brosse dure tout en ayant les yeux fixement rivés sur l'humaine derrière la brosse. Ambre hésita à bouger. Ses pores de peaux étaient hyper réactifs. Elle sentait le vent la frôler, le souffle de la pouliche sur sa main. La vague de chaleur du soleil sur ses bras. Soudainement, elle était plus éveillée à la nature, consciente de tout et de rien. Puis, ce fut la sensation d'un nez sur le dos de sa main. La peau douce et fraîche des lèvres de la pouliche qui la chatouillait. Elle retourna sa main pour se libérer de la sensation des vibrisse sur son membre et brosser un peu le bout du nez de la pouliche avec sa brosse. Le bébé pinça le nez, un éclair taquin dans le regard. La pouliche étira le cou, prenant une mordée dans la brosse avant de se retourner pour projeter la brosse plus loin et de disparaître dans un nuage de poussière. Elle avait réussi son coup. Et une quinzaine de mètre plus loin, sous le regard inconfortable de sa mère qui trouvait qu'elle s'était trop éloignée, la pouliche sortie la langue ; comme si le goût de la brosse qui était désagréable.
... ... ...
Ha! Ce premier contact avec la pouliche. Cela rendait si nostalgique. C'était la première des nombreuses farces et le premier des mauvais coup de Gardevoir. Est-ce que c'était ce regard espiègle qui avait fini par la faire craquer? Aujourd'hui, Gard'y s'était assagi, elle connaissait ses limites et les mauvais coups étaient presque inexistant. Mais elle savait toujours se faire comprendre et comment exiger caresses et bonbons. Comme lorsqu'elle fouillait avec insistance dans les poches de son manteau, la bousculant un peu car elle avait senti l'odeur des friandises maisons que sa maîtresse lui faisait.
-Assez fille! Dit Ambre tout en la repoussant. Sa main fine mais marqué par nombre de travaux physiques et cicatrices se glissa dans sa poche pour sortir une galette à la mélasse et lui donner, sous le regard sage et insistant de l'alezane.
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Jeu 25 Juin - 0:32
SERVICE - manipulation & brosses
Gardevoir & Kristen
domaine de black river - écurie
25.06.20
En ce moment Kristen avait beaucoup de travail. En effet, trois propriétaires l'avaient appelé pour commander ses services. Cette fois-ci il s'agissait de s'occuper de débourrages. La situation avait amusé la jeune femme puisqu'il s'agissait de trois pouliches alezanes. Elle devait simplement s'occuper du pré-débourrage de la première, mais elle devrait faire l'éducation complète des deux autres. C'est ainsi qu'en début de matinée, la cavalière aux cheveux roses retrouvait la première pouliche, Gardevoir. La demoiselle elle la connaissait bien pour être née à l'élevage. Une pouliche à la fois charmante et malicieuse, avec qui les choses ne devraient pas être bien difficiles. Elle avait prévu de commencer gentiment avec la manipulation et les brosses. Pour ça, Kristen avait donc emmenée sa boîte de pansage et quelques bonbons avant d'appeler la demoiselle par son nom afin de la prévenir de son arrivée. L’alezane trop basse pour voir par-dessus la porte, la jeune femme préférait signaler sa présence pour ne pas lui faire peur et la surprendre. Une fois introduite elle pénétra donc à l'intérieur du box en compagnie de la jolie pouliche. Tranquillement la cavalière déposa la boîte de pansage dans un coin du box avant de tendre la paume de sa main à l’alezane. Après un instant d'hésitation et de réflexion Gardevoir se décida à venir sentir la main de la jeune femme. Elle chercha par la même occasion la présence d'une friandise, en vain. Déçu de ne rien avoir à se mettre sous la dent, la pouliche se détourna donc de la femme pour venir découvrir la boîte.
Sentant la pouliche détendue Kristen commença alors à lui caresser le chanfrein. Contente d'être au centre de l'attention la petite alezane plissa les yeux en se laissant câliner. Elle ne paraissait pas du tout farouche et c'était un très bon point pour elle. Prenant son temps la jeune femme caressa lentement son chanfrein, son nez, ses joues ou encore la ganache. À aucun moment la croisée n'opposa de résistance. Une dernière caresse entre les oreilles et elle eut donc droit à une friandise très attendue. Pour l'avoir plus vite la rouquine se fit même irrespectueuse, bousculant Kristen. Ne laissant jamais passer ce genre de comportement la cavalière poussa le poitrail de son élève en disant “non” d'une voix calme et ferme. Lorsque la pouliche eut reculée d'un pas, elle eut alors droit à sa friandise. Le temps de lui laisser déguster sa récompense et la jeune femme reprenait donc les caresses, cette fois-ci au niveau de l'encolure, du poitrail et des antérieurs. À vrai dire cela ne posa pas de problème à Gardevoir qui appréciait les caresses en silence. Pour s'assurer que c'était vraiment ok pour la croisée, Kristen insista un peu plus sur les grattouilles et caresses. Arrachant quelques grimaces à la pouliche, elle comprit qu'elle n'aurait aucun soucis pour cette étape de son pré-débourrage. Finalement elle lui tendit une nouvelle friandise avant de concentrer ses caresses sur les flancs, le ventre et la croupe. Elle s'autorisa même les postérieurs où Gardevoir ne réagit pas plus que précédemment. Bon, elle offrit donc sa friandise à la rouquine avant de juger qu'il était temps d'achever la manipulation avec les pieds. La pouliche c'étant bien comportée elle reçut un bonbon saveur pomme qu'elle engloutit en quelques secondes à peine. Amusée Kristen ébouriffa le peu de crinière qu'elle avait avant de commencer à voir avec elle l'ordre de donner le pied. Laissant glisser sa main le long de l'antérieur de la pouliche, Kristen n'hésita pas à tirer doucement en bousculant un peu l'épaule de la rouquine. Surprise et déséquilibrée Gardevoir ne tarda pas à lever le sabot. Aussitôt qu'elle donna le pied, la cavalière reposa au sol et félicita en cessant toute demande. Après quelques tentatives la pouliche commença à comprendre que lorsqu'elle donnait son pied, elle avait droit à une récompense. Après plusieurs répétitions avec les quatre membres, assez pour s'assurer que la pouliche avait compris ce qu'on attendait d'elle, Kristen lui offrit une nouvelle douceur avant de lui autoriser une pause d'une dizaine de minutes.
Après une petite pause qui avait permis à la pouliche de souffler un peu, la jeune femme décida de clôturer la séance du jour avec les brosses. Dans un premier temps Kristen ramena donc la boîte de pansage et l’ouvrit pour laisser la pouliche venir découvrir d’un peu plus près ce dont il s’agissait. Curieuse Gardevoir ne tarda pas à enfouir son nez dans la boîte pour voir de plus près ce dont il s’agissait. Amusée Kristen laissa faire la pouliche, le temps qu’elle se familiarise un peu avec l’objet et surtout son contenu. L’odeur de Runaway était présente sur les brosses et cela attirait l’attention de l’alezane. Caressant son chanfrein pour la féliciter la jeune femme poussa doucement le nez de la pouliche afin d’attraper l’étrille en caoutchouc. Dans un premier temps elle se contenta de présenter l’objet à la petite jument, puis dessina de grands cercles vigoureux sur son corps frêle. Bousculée par les mouvements fermes de la cavalière, Gardevoir fut un peu secouée mais pas de quoi l’embêter plus que ça, plutôt concentrée sur le massage énergique de la brosse qui lui procurait tant de plaisir. Amusée Kristen poursuivit son pansage de part et d’autre de la jolie alezane avant de ranger la brosse pour la remplacer par le bouchon. À nouveau elle passa la brosse sur les parties de la charnue de la croisée, s’assurant qu’elle était aussi efficace que possible. La poussière volait et cela remplumait la satisfaction de la cavalière. Après tout, le but, au-delà de la désensibilisation, était de rendre son éclat à la jeune dorée, et c’était bien ce qu’elle avait l’intention de faire. Par chance la demoiselle restait très coopérative durant le procédé, ne disant trop rien. Finalement, après plusieurs minutes de dur labeur, elle put reposer la brosse dure. Tendant une friandise pour remercier la coopération de l’alezane jusqu’à mi-pansage, elle la laissa déguster sa friandise avant de ranger le bouchon pour attraper la dernière brosse : la brosse douce. Cette fois-ci elle ne se contenta pas que des parties charnues mais prit également soin de bien travailler sur les membres et le ventre poussiéreux de la pouliche. Gardevoir toujours aux anges ne protestait pas un seul instant et se contentait de profiter de toute l’attention qu’elle recevait pour elle et elle seule. Ainsi, il était venu le moment d’achever la séance avec les sabots. Une fois le cure-pied en main Kristen descendit sa main le long de l’antérieur de l’alezane pour lui demander de donner son pied. Se rappelant que “donne” la récompensait d’une friandise, elle n’hésita pas une mine et se laissa curer le pied sagement. Une fois terminé Kristen accompagna le minuscule sabot au sol avant d’offrir sa friandise à la croisée. Elle répéta les gestes avec les postérieurs et le second antérieur, sans plus de résistance.
La séance pouvant s’arrêter là, la cavalière rangea ses affaires dans la boîte qu’elle déposa devant le box, laissant la porte légèrement entre ouverte. S’assurant que la demoiselle ne se ferait pas la malle, elle se plaça devant la porte afin de lui dire au revoir. Une petite caresse entre les oreilles et une toute dernière friandise. Elle était contente de manipuler une aussi charmante pouliche et pensait déjà à la prochaine fois qu’elle la verrait. Un dernier au revoir et Kristen s’éloigna donc. Elle avait encore beaucoup de travail et n’avait pas de temps à perdre après tout!
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Ven 26 Juin - 5:41
SERVICE - licol & marche en main
Gardevoir & Kristen
domaine de black river - écurie
26.06.20
Aujourd'hui, en se rendant au domaine de Black River, Kristen était de bonne humeur. Cette séance signait la fin du pré-débourrage de la jolie pouliche alezane qu'on lui avait confiée : Gardevoir. Équipée d'un licol pour poulain ainsi que d'une longe, la jeune femme était motivée. Connaissant le caractère de croisée et l'ayant vue à l'oeuvre pas plus tard que la veille, elle était persuadée que tout se passerait bien, et que cette séance ne serait qu'une simple formalité pour elle. En se rendant en direction du box de la pouliche le bout du nez d'une jument bai sortit du box. La jeune femme ne tarda pas à tendre sa main pour caresser chaleureusement le chanfrein de la demoiselle, puis elle reprit son trajet jusqu'au box de celle qui lui était confiée. Il ne fallut pas bien longtemps à la jeune femme pour rejoindre le box qu'occupait son élève, et bien vite elle signala sa présence en l'appelant par son petit nom. Très vite Gardevoir se reconnut et attendit à la porte qu'on ouvre. En voyant Kristen elle n'était pas spécialement hystérique mais semblait contente d'avoir de la visite. Comme la veille la cavalière commença alors par doucement caresser son chanfrein avec amitié avant de se glisser à l'intérieur du box pour commencer sa petite séance avec la demoiselle.
Attrapant le licol Kristen ne tarda pas à commencer à présenter l'objet au petit bout qui se trouvait face à elle. Curieuse l'alezane s'approcha bien vite du licol, se demandant probablement de quoi il s'agissait. Après tout, elle n'avait encore jamais été confrontée à cet objet, hormis peut-être sur sa mère, et elle se demandait donc ce que cela pouvait bien être. Ne voulant pas la brusquer Kristen prit tout son temps pour présenter l'objet à la pouliche. Celle-ci était concentrée et analysait le bout de tissu sous tous les angles possibles pour s'assurer qu'il n'était pas dangereux. Par chance le licol était des plus inanimés et par conséquent il ne semblait pas vraiment prédisposé à lui faire du mal. Rassurée elle ne tarda pas à tenter de le toucher du bout du nez. La jeune femme aux cheveux roses la laissa faire tout à sa guise, jusqu'à ce que la pouliche se lasse d'elle-même de ce petit jeu. Dès lors elle entreprit alors de la désensibiliser. Lentement elle commença par approcher le licol du corps de la croisée. L'alezane n'opposant pas de résistance, Kristen commença alors à caresser le petit corps de la jument avec l'objet. Quelques petits frissons au début, mais bien vite l'alezane se détendit. Caressant toutes les parties du corps existantes de la pouliche, la jeune femme comprit bien vite que cela ne suffirait pas à ébranler la sérénité de la croisée. Une friandise en guise de récompense et elle décida de passer à la vitesse supérieure. Délicatement elle fit alors mine d'enfiler le licol à la pouliche puis de lui retirer. Presque en boucle Kristen répétait les gestes jusqu'à ce que la demoiselle reste immobile et insensible à la manoeuvre. C'est seulement une confiance en confiance lorsque le licol se retrouvait autour de sa tête que Kristen l'attacha à la bonne taille pour éviter les blessures et tendit une friandise bien méritée à la croisée .
À présent, avant de laisser définitivement la pouliche tranquille, il était temps de lui apprendre à marcher avec le dit licol. Attrapant la longe qui pendait au bout du mousqueton, Kristen commença par donner un léger à-coup sur la longe vers l'avant pour inciter la pouliche à marcher. Bien entendu celle-ci ne bougea pas d'une seule oreille et observa la cavalière avec curiosité, se demandant probablement ce qu'on voulait d'elle. Il fallut plusieurs tentatives et l'appâter avec une friandise pour finalement obtenir quelques pas. Lorsque la pouliche suivit le licol la cavalière félicita aussitôt. Elle répéta l'opération plusieurs fois, se contentant d'abord de quelques pas, puis demandant un peu plus. Ainsi, lorsque la pouliche fit un tour de box complet, elle eut droit à une savoureuse friandise à la pomme. Contente d'elle Kristen et sa protégée travaillèrent dans le box à suivre le licol et s'arrêter sur demande. Dès que la pouliche dépassait ou se laisser distancer, la jeune femme ramenait l'alezane à l'ordre et après une dizaine de minutes, elles pouvaient faire un tour complet aux deux mains sans problème. Pour conclure la jeune femme ouvrit alors la porte du box pour inviter la demoiselle à aller se promener autour du domaine. Elles se promenèrent ainsi une dizaine de minutes, largement suffisant pour une pouliche de son âge. À aucun moment Gardevoir ne cherchait à bousculer ou à n'en faire qu'à sa tête. Et puis, elle semblait curieuse de tout ce qui passait sous son nez, des plantes aux installations. C'est seulement une fois leur petit tour fini que la cavalière décida de s'en arrêter là et de ramener la pouliche jusqu'à son box.
Rentrée dans le box Kristen commença par délicoler la pouliche avant de lui tendre une nouvelle friandise. Bien entendu il ne fallut pas forcer la pouliche à la prendre, au contraire, elle se jeta dessus pour vite la manger. Avant de la laisser la jeune femme s'assura que la croisée ne manquait de rien et prit le temps de la caresser et grattouiller avec amitié avant de récupérer ses affaires. Un dernier au revoir et elle s'éloigna. Contente d'avoir pu pré-débourrer cette pouliche si sympathique.
La cavalière avait pris la décision d’amener la jument dans l’air de pansage de l’écurie, tout bêtement parce qu’elle y avait laissé sa boîte de pansage. La jument était en pleine mue et méritait bien un bon « nettoyage de printemps ». Ellie avait déjà l’impression que la tâche serait interminable.
La jument désormais attachée à l’ai l’air de pansage, essayait d’attraper le t-shirt d’Ellie. Celle-ci, penchée en avant, fouillait dans sa boîte cherchant la sainte, la mythique, la merveilleuse ÉTRILLE AMÉRICAINE.
Elle ne connaissait pas une meilleure brosse pour enlever les plaques de boues, et ne doutait pas de ses capacités pour enlever les plaques de poils. Munie de la redoutable étrille, Ellie se retourna caressant le chanfrein de la jument au passage, avant de commencer enfin à la brosser. Celle-ci semblait désireuse d’attention, et Ellie pensait être bien lancée pour le lui accorder.
Brossant à jument, les plaques de poils tombant au sol commençaient à s’amonceler. Pourtant, la jument semblait avoir toujours autant de poils. Ellie ne se décourageait pas, quand elle sentit qu’elle perdait patience, et mit de la musique pour se motiver.
La jeune femme frottée régulièrement son étrille contre une vielle brosse, se débarrassant des vieux poils qui s’accrochait. La jument s’endormait progressivement, certainement soulagée par le retrait de ce manteau de fourrure bien trop lourd pour la chaleur ambiante. Peu à peu, la jument laissait découvrir un pelage plus fin, plus brillant et d’un joli roux.
L’Alezanne resplendissait désormais d’un beau pelage d’été. Après une bonne demi-heure de brossage, Ellie était bien heureuse d’arriver à bout de cette épreuve. La jument releva la tête l’air de dire « Tu ne continue pas de me gratter ». Cependant, la cavalière avait bien envie de continuer sa journée avec la jument.
• En cette saison de mue vous n'esquiverez pas l'impressionnante perte de poils de votre cheval. Étrille, racloir en caoutchouc...Comment allez-vous vous y prendre? [5 pts à miser]
Whappa
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Mar 12 Avr - 9:52
La voilà déplumée
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