Quidam - pur sang arabe (é)

résumé #02

→ palier bleuet : durant une sortie, votre cheval décide de prendre part à une bataille contre un insecte, et ce fait piquer (réaction cutanée au choix). Il va falloir soigner cette blessure de guerre.  [5 pts à miser]

Immobilisant le jeune étalon devant l'écurie, Amel n'avait plus qu'à déchausser ses étriers avant de se laisser glisser à terre. Aussitôt, ne voulant pas perdre de temps, elle faisait passer les rênes par-dessus ses oreilles avant de l'inciter à la suivre jusqu'à l'aire de préparation. Il était grand temps de lui accorder les soins qu'il avait tant mérités. Elle l'amenait donc devant la porte de son box, attachant le licol qui pendait encore à l'anneau contre la paroi. Détachant la sous-gorge et la muserolle, il ne fallait qu'un instant pour lui ôter son filet et replacer le licol autour de sa tête. Le posant sur son chariot laissé volontairement à portée de main, elle n'avait donc plus qu'à ôter la selle. Dessanglant d'une main habile, elle rabattait alors la sangle sur l'assise de la selle, empoignait tapis, amortisseur et selle et déposait son fardeau sur le porte-selle du chariot roulant. Voilà une affaire rondement menée, alors elle récupérait dans sa boîte de pansage une friandise bien méritée. Tendant sa petite tête, Quidam récupérait avec précaution la friandise qu'on lui proposait, ne se faisant pas prier pour la déguster avec plaisir. Et puis finalement, il était grand temps de s'occuper de lui correctement. Alors elle prenait son étrille en caoutchouc, dessinant de grands cercles pour retirer aussi efficacement que possible les poils morts provoqués par la mue.

Terminant avec l'étrille, Amel poursuivait alors ses soins avec la brosse dure qu'elle passait sur les parties charnues du petit étalon. Sage comme une image ou presque, il se laissait faire sans rien dire, acceptant le pansage avec un plaisir à peine dissimulé. Somnolant, il plissait les yeux, prêtant à peine attention à ce que faisait sa propriétaire sur son corps. Remplaçant la brosse dure par la brosse douce, elle se penchait pour nettoyer les postérieurs du pur-sang arabe avant de découvrir avec effroi que l'intérieur de son postérieur gauche avait enflé, au milieu un petit point. Ceci expliquait donc son comportement bizarre au lac après sa baignade, il avait dû se faire piquer par un taon vu l'aspect du bobo. Ne souhaitant pas laisser son petit cheval comme ça, elle décidait d'agir tout de suite pour le soulager un maximum. Se rendant dans la petite pharmacie, elle ne tardait plus à revenir auprès de lui, un spray désinfectant dans les mains, une crème et une poche conservée dans le mini frigo du club house. Il était donc grand temps de s'occuper de lui. Alors, elle commençait par pulvériser un peu de désinfectant sur la piqûre, voulant justement éviter que la plaie ne s'infecte et ne face plus de dégât que prévu. Et puis finalement, elle appliquait la poche de froid contre le gonflement, la faisant tenir en la plaquant sur la peau avec un bandage improvisé.

Laissant la poche de glace appliquée pendant plusieurs minutes, elle décidait d'emmener le petit étalon brouter à l'extérieur pour le faire patienter. Le froid n'était pas très agréable et quelques fois, il levait le postérieur, comme s'il était gêné, mais ce n'était qu'un mauvais moment à passer, et son bon caractère était d'une grande elle. Ce n'était pas avec Milady que les choses se seraient passés ainsi, ça, c'était sûr. Mais c'était pour son bien, et grâce au froid, le gonflement et la sensation de brûlure provoquée par la piqûre ne devraient plus tarder à diminuer. Une petite dizaine de minutes enfin écoulées, elle le ramenait alors à l'anneau, libérant le gris de la poche de froid, pouvant passer à la suite. Le lassant tranquille à ce sujet le temps de finir son pansage, elle n'avait plus qu'à démêler ses crins et curer ses pieds. C'est alors qu'elle s'armait d'une crème pour soulager le grand blessé, lui offrant une friandise pour le remercier de son bon comportement. Il était temps de le ramener jusqu'à son pré où le grand blessé allait profiter de sa petite convalescence. Dans quelques jours, ce ne serait déjà plus qu'une histoire ancienne.