Box de Lotus

< Je m'avance entre les Ecuries des Fer 4 et +, à la recherche du petit Lotus dont Request m'a confié le débourrage. Je suis très contente qu'elle s'en remette à moi, car le dernier débourrage que j'ai fait était celui de Carpe Diem, et il faut dire que j'aime côtoyer les jeunes chevaux.

Je ne mets pas trop de temps à le trouver, il est non loin du box de Obara, son superbe père. Il s'appelle Lotus, et arbore une robe alezane, légèrement caramélisée. A ses côtés se dresse une belle jument baie... Qui est aussi la mère de Diem ! Je souris, et appelle Désirée d'une voix douce. Semblant me reconnaître, elle s'avance et accepte mes caresses avec gratitude. Je ne tarde pas à entrer dans le box, pour me focaliser sur le petit bout un peu plus loin. Je le rejoins tout tranquillement, en parlant pour qu'il ne soit pas pris au dépourvu au moment d'être près de lui. Il m'aperçoit de suite, et sursaute un petit peu. Lotus tend ses oreilles vers l'avant, sans pour autant s'avancer jusqu'à moi. C'est donc à moi de faire le premier pas. Une fois que j'arrive à son niveau, je tends ma paume vers ses naseaux, et il recule de quelques pas. Je m'avance à nouveau, encore plus doucement, et me penche légèrement pour me faire moins grande. Je relance le sujet, en tendant ma main vers ses naseaux une nouvelle fois. Cette fois-ci, il ne bouge pas, et avance même d'un petit pas ! Je le laisse avancer jusqu'à poser le bout de son nez sur mes doigts, tout en continuant de lui parler. Je remonte progressivement jusqu'à son chanfrein, et Lotus se laisse faire en me regardant fixement. Je me concentre sur ma tâche, et arrive jusqu'à lui caresser l'épaule. Il se décale un peu en renâclant, et je me retire de ses poils, reculant de quelques pas. Il se mets à marcher dans la stabulation, rejoignant Désirée qui nous regardait évoluer ensemble d'un air protecteur.

Je flatte l'encolure de la jument bai foncé, pour retourner auprès de Lotus. Il est parti se positionner près de l'abreuvoir automatique, faisant dos au mur. Je l'appelle toujours, les mains tendues vers moi. Je recommence ainsi l'exercice d'avant, et arrive à aller jusqu'à sa croupe avant qu'il ne se décale une seconde fois. Il a l'air coopératif, sans pour autant me laisser tout faire sans réagir. Je le rejoins à nouveau, et après plusieurs essais, je parviens à passer mes mains sur tout son corps. Il tressaille quelques fois, mais me laisse le caresser. A la fin, je suis très satisfaite de son comportement, et le félicite bien fort en lui caressant l'encolure. Je donne une dernière caresse à Désirée, avant de sortir du box et des écuries, partant pour mon domaine. Je l'aime bien, ce petit Lotus... >

< Aujourd'hui, nouvelle séance avec Lotus ! J'arrive jusqu'à son box, un licol de lin fin dans la main. Dans un premier temps, j'appelle le poulain d'une voix douce, pour qu'il se rende compte de ma présence. J'entre ensuite dans le box, caressant Désirée dans un premier temps. Elle ronfle doucement, avant que je ne me reporte sur le petit alezan. Il me regarde avec curiosité, tout en étant un peu méfiant. Je l'approche tranquillement en lui parlant pour le rassurer, bien qu'il ne semble pas avoir peur. Je tends ma paume à plat vers ses naseaux, attendant qu'il vienne les fourrer à l'intérieur ; ce qu'il ne tarde pas à faire. Je recommence alors l'étape de la dernière fois, soit passer mes mains sur tout son corps. Il gigote un peu quand j'arrive au niveau du ventre et des membres, et n'a pas trop l'air d'apprécier quand j'insiste sur certaines parties. Il est visiblement un peu chatouilleux. J'ai au préalable posé le licol sur le box, et mes deux mains sont donc libres. Je passe mes doigts dans ses crins tout doux, lui grattant le derrière des oreilles. Il ne se montre pas impatient, et a même l'air d'apprécier les caresse que je lui octroie. Une fois que j'ai terminé mes caresses sur tout son corps et ses crins, je lui frotte l'encolure pour le flatter. Il ronfle comme sa mère, et je souris en allant chercher le licol de lin.

Je rejoins Lotus dans le fond du box, comme à son habitude, et commence par lui montrer le licol. Il le sent prudemment, avant de vite s'en désintéresser. Je lui place tout doucement sur l'encolure, et il tourne vivement la tête pour regarder, faisant un écart. J'ai été trop brusque. Je recommence, plus en douceur cette fois-ci. Il se montre plus calme et moins réactif au contact. Je le frotte doucement sur son dos, et le passe sur tout son corps comme pour les caresses. L'alezan se décale un peu quand le licol se retrouve sur les parties où il est chatouilleux, et je tente de le garder immobile au maximum en lui parlant. Ses membres passent aussi à la passoire, avant de revenir à sa tête. J'ouvre bien la muserolle avec mes mains, et la positionne a quelques centimètres du nez de Lotus. Il la sent tout doucement, comme si elle pouvait le croquer. Finalement, il s'avance avec prudence jusqu'à ce que ses naseaux touchent la corde blanche. Il recule de quelques pas, et je le flatte gentiment. Nous passons ainsi dix bonnes minutes complètement figés de cette manière, jusqu'à ce qu'il prenne son courage à deux mains et aille fourrer son nez dans la muserolle. Je le caresse en souriant, et passe le reste du licol sur sa tête, faisant coulisser les nœuds de corde dans les attaches prévues à cet effet. Je reste près de l'alezan le temps qu'il s'habitue à cette chose posée sur sa tête, et le regarde. Il semble ne pas s'en soucier, et va auprès de sa mère pour voir si elle n'a pas quelque chose à lui offrir. Pendant ce temps, je prends une petite longe assortie au licol, et revient vers le poulain.

J'accroche la longe, après l'avoir passée sur tout le corps de Lotus à nouveau. J'émets une toute petite pression dessus, pour qu'il me suive. Je ne sais pas du tout comment il va réagir, alors je me montre la plus prudente possible. Finalement, le poulain caramel me rejoint en levant un peu la tête en redressant ses membres. Je souris encore et lui gratte l'auge pour lui signaler que ce qu'il a fait est bien. Il ne semble pas être gêné par le fait de ne pas rester avec Désirée, alors je lui fais faire un petit tour des écuries en veillant bien de ne pas le tirer à moi, mais bien que ça soit lui qui me rejoigne de son plein gré. Nous revenons finalement à son box, et je lui enlève le licol. Je lui donne un petit quartier de pomme, qu'il croque en prenant son temps. Je fais un dernière caresse à sa mère, avant de m'éclipser. >

< J'arrive devant le box du petit Lotus et de sa mère, un licol dans une main et une boîte de pansage contenant du matériel indispensable à l'intérieur. J'entre dans la stalle, et après une courte caresse à Désirée, je suis déjà auprès du beau bai. Toujours un peu méfiant, comme à son habitude, il n'hésite cependant pas quand je tends ma paume à plat vers lui. Il vient de suite y planter ses naseaux, attendant que je remonte jusqu'à ses cervicales pour faire le massage que je lui ai donné l'habitude de recevoir. Je souris, et fais passer mes mains sur ses joues, puis derrière ses oreilles où je commence à émettre de petites pressions. Le poulain semble apprécier, et ferme peu à peu les yeux. Je m'empare ensuite du licol, que je lui présente, écartant la muserolle avec mes doigts. Il hésite quelques secondes, avant de plonger son nez dedans. Je boucle les attaches, tout en lui flattant l'encolure et en le remerciant de la voix. Lotus n'a pas l'air d'être gêné par le licol posé sur sa tête, alors je prends la longe entre mes mains, et le fais sortir du box. Il ne semble pas se soucier de quitter sa mère, alors autant commencer les débuts d'un sevrage tout en douceur pour le jeune monsieur. Il grandit de plus en plus vite, et bientôt je sais qu'il sera temps de commencer son vrai débourrage...
J'émets une légère pression sur la longe pour faire venir le bai jusqu'à moi, tout en prenant garde à ne pas lui tirer dessus pour qu'il me suive. Non, tout va à son rythme, et je m'arrête quelques fois dans les écuries des Fer 4 et + pour lui montrer certaines choses auxquelles il semble témoigner un brin de peur. Je suis tout le temps en train de lui parler, et de le rassurer, mais cela ne semble pas être extrêmement nécessaire. J'arrive enfin à la barre d'attache, où je fais un nœud avec la longe autour de l'anneau. Je recule de quelques pas, et me retrouve très surprise quand Lotus ne montre aucun signe de tirer au renard, ou encore de s'échapper. Etre attaché semble pour lui une chose tout à fait normale, et je me réjouis de ce comportement. Tout en me dépêchant, je pars chercher mon nécessaire de pansage resté au box.

Je reviens auprès du poulain bai, pour constater qu'il est resté tout calme et sage, sans se départir de son calme roi. Je vais lui faire de petites gratouilles au niveau du garrot, avant de poser ma boîte au niveau de ses pieds. Je l'ouvre et en sors un bouchon, et une étrille en caoutchouc, agrémentée de picots. Je commence par prendre le bouchon, et le place directement sous le nez de Lotus. Il sursaute un peu, avant de tendre curieusement ses petits naseaux vers l'avant. Il recule de quelques pas au contact rêche de la brosse aux poils durs, mais reviens très vite, intrigué. Une fois qu'il s'en est totalement désintéressé, je le plaque doucement sur l'encolure caramel de l'étalon. Il fait un petit écart, se plaquant contre le mur. Je le ramène en exerçant une petite pression sur sa cuisse, et dois m'y reprendre à deux fois pour qu'il comprenne ce que j'attends de lui. Bien. Au bout de quelques minutes, je passe le bouchon sur tout son corps, sans qu'il ne tente de faire un écart ou une manie quelconque. Il gigote un peu, se révélant être chatouilleux à certains endroits, mais ça, je le savais déjà.

Je prends maintenant l'étrille, et la fais sentir à Lotus comme précédemment. Je tords un peu le plastique souple pour lui montrer, et il souffle deux, trois, fois dessus, histoire de s'assurer que c'était inoffensif. Il se gratte l'antérieur, et j'en profite pour commencer de petits cercles tout doucement sur son flanc. Il sursaute et tourne vivement la tête, mais se trouve rassuré quand je lui parle, et lui montre que je ne fais rien de méchant. Je décolle quelques petits résidus que je n'ai pas réussi à faire partir avec le bouchon, avant de remettre l'étrille dans ma boîte. Quelques poils morts jonchent le sol, les chevaux ont déjà presque tous mués à présent. Je fouille dans mes affaires, à la recherche d'une brosse douce, et finit par la trouver assez rapidement. Je l'approche des naseaux de Lotus, comme avant et me retrouve vite en train de la lui passer sur le corps. Il tressaille un peu, mais se calme vite sous la caresse de la brosse. Il commence à se montrer impatient, gigotant de-ci, de là, alors je décide de passer à l'étape ultime, le cure-pied. J'ai toujours eu du mal avec celui-ci, et je pense que ça va bien se passer, pour ce débourrage. Je m'en empare, et commence par approcher le bout froid des naseaux du bai. Il contemple l'objet avec méfiance, et s'en désintéresse à nouveau assez rapidement. Je fais alors glisser ma main le long de son antérieur gauche, en faisant claquer ma langue contre mon palais. Il ne semble pas comprendre, et j'agrippe tranquillement ses petits fanons. J'émets une pression dessus, tout en continuant de claquer ma langue, et le poulain le lève violemment, manquant de me l'envoyer dans le menton. Je le relâche, et lui caresse l'encolure gentiment. Je répète la manœuvre plusieurs fois, jusqu'à ce que le poulain comprenne ce que je veux. Je parviens alors à lui curer le pied, en souriant. Je fais le deuxième antérieur, sans problème lui aussi, avant de passer au postérieur gauche. Et finalement, cela ne se révèle pas si compliqué que cela. Il tend juste exagérément son membre vers l'arrière, mais je parviens à y gratter facilement la terre. Je le félicite de la voix, avant de lui brosser rapidement les crins, histoire de finir l'étape des brosses.

Après avoir refermé ma boîte, je détache la longe de l'anneau, et repart avec le poulain jusqu'à son box. Il avance tout gaiement, piaffant presque sur place. Je le remets dans sa stalle en lui enlevant le licol, et dépose quelques quartiers de pomme dans sa mangeoire en guise de récompense. Je repars ensuite ranger mes affaires, après quelques petits câlins. >