Box de Last Day

Après m'être occupée d'Apache, je ne sais pas vraiment qui aller voir. Je consulte les diverses fiches, puis me décide à aller voir Last Day, une jument selle canadien. Elle était décrite comme craintive, rancunière et renfermée, et je pense qu'une visite ne lui ferait pas de mal. Je me note sur sa fiche avant de chercher son box.

Dès que j'arrive devant celui-ci, je découvre une belle jument baie, toute en muscles. Elle me remarque assez vite de m'observe avec méfiance. Je lui parle pour la rassurer, mais cela ne semble pas avoir beaucoup d'effet. Sa fiche disait juste! J'entre dans son box et m'en approche. Je la caresse un peu et la canadienne se laisse faire, mais je la sens très tendue. Elle me regarde d'un mauvais œil. Je lui enfile son licol sans trop de mal et la sors du box. Day reste docilement à mon niveau mais elle regarde frénétiquement autour d'elle, et me jette aussi quelques coups d’œil craintifs. Je l’attache et lui enlève sa couverture polaire. Elle n’est pas tondue, mais n’a pas beaucoup de poil car elle vit au box la plupart du temps. Elle n’a pas encore dû être sortie au paddock car ses membres sont très propres. Je la brosse symboliquement, pour la rassurer et pour faire connaissance. Cela me permet également de vérifier qu’elle ne se soit pas blessée récemment. Tout semble normal. La jument est toujours aussi nerveuse qu’au début de ma visite, elle n’a pas eu la vie facile. Comme la baie n’a pas été sortie aujourd’hui je décide de l’emmener faire une petite balade à pied. Je connais un sentier bien agréable. Le terrain devrait y être plutôt sec car il n’a pas plu depuis hier matin. Je remets à l’équidé sa couverture polaire, puis la détache.

Nous sortons de l’écurie et nous dirigeons vers les chemins de balade. Day me suit énergiquement, toujours autant aux aguets. Je lui parle pour essayer de la rassurer, ou au moins de l’habituer à moi, mais cela ne semble pas beaucoup changer son attitude. Je choisis le chemin en question, qui fait en réalité le tour du haras, prés, paddocks et domaines inclus. La baie semble perturbée par ce nouvel environnement qu’elle ne connait pas. Elle est arrivée récemment, et elle n’a probablement pas dû être sortie très souvent. Je décide de faire une pause. Je m’arrête, imitée par la baie, et la laisse brouter dans un coin. La canadienne hésite, mais la perspective d’une bonne herbe fraîche et grasse l’emporte et elle se rue vers un coin particulièrement verdoyant malgré la saison. Je la laisse brouter où bon lui semble, en restant toujours au niveau de son épaule. Day semble se détendre un peu, ce changement de décor semble lui faire du bien. Cela fait plaisir de voir la jument comme ça ! Après dix minutes passées à tondre intensivement ce coin d’herbe, je lui remonte la tête malgré moi. Day résiste un peu, et je décide de ne pas la brusquer et d’utiliser des claquements de langue pour l’encourager à venir. Elle lève la tête et me suit finalement. Nous continuons la balade. La baie semble plus détendue qu’à notre départ, même si elle reste assez nerveuse. En revanche, elle reste toujours à mon niveau. Je continue de lui parler régulièrement, puis me mets à fredonner un air de chanson. Day remue ses oreilles vers moi, intriguée. Elle m’écoute attentivement quelques secondes avant de continuer d’observer le décor. Nous finissons par revenir au haras, et je remarque que la jument reprend son attitude méfiante du début. Cela empire dès que nous passons à côté de la carrière. Day accélère un peu et semble vouloir s’en éloigner le plus possible. Je lui parle pour la rassurer, sans rien changer. Elle commence à piétiner nerveusement en fouettant l’air de sa queue. Je continue de lui parler et ne m’attarde pas à côté du lieu de travail. Dès que nous revenons à l’écurie la baie est un peu plus sereine, en restant tout de même aux aguets.

Je l’attache et entame un rapide pansage. Les membres se sont un peu salis, mais rien de très méchant. Cela me permet surtout de vérifier qu’elle ne se soit pas blessée pendant la balade, car même si je n’ai rien remarqué d’anormal, on n’est jamais trop prudents. Je donne une friandise à Day, qui semble surprise. Elle s’empresse de la manger avec une certaine anxiété. Je lui donne quelques caresses avant de la remettre au box. Je range mes affaires, en pensant qu’il faudrait que je revienne la voir.

Après une dure journée, je me dirige vers l'écurie de Noël. Je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui, et je ne pourrai rendre visite qu'à un seul cheval. Après quelques instants d'hésitation, mon choix se porte finalement sur Last Day, la jument canadienne que j'avais déjà eu l'occasion de voir. Il est mentionné qu'elle est au paddock et qu'il faudrait la rentrer au box pour la nuit, je vais donc m'en occuper.

Je pose mes affaires devant son box et constate qu'elle est effectivement absente. Je prends son licol et me dirige vers les paddocks. Je scanne les environs des yeux, à la recherche de la baie, et finis par la trouver après deux minutes. J'avance vers son paddock d'un pas rapide, puis appelle la jument. Celle-ci m'avait vue venir et lève la tête. J'entre dans le paddock et je m'avance vers elle. Celle-ci reste immobile pendant que je lui mets le licol, mais je la sens assez méfiante. Elle sursaute quand je lui flatte l'encolure, et je m'excuse rapidement d'une voix aussi douce que possible. Nous sortons du paddock et nous dirigeons d'un pas soutenu vers l'écurie. Je l'attache et commence à la brosser. Je remarque que la baie a tendance à frémir dès que je brosse certains endroits particuliers, en particulier les antérieurs. Je la rassure autant que je le peux avec ma voix, ce qui ne semble pas avoir énormément d'effet. Dès que j'ai fini de rendre la jument propre, je lui donne une friandise pour la mettre en confiance, et qu'elle associe mes visites à du positif. Day hésite puis prend la friandise. Je la caresse et la détache pour l'emmener vers son box. Je lui mets une légère chemise polaire qui était posée sur la porte de son box, et range l'épaisse couverture qu'elle portait tout à l'heure dans la sellerie. Je reviens vers le box de la canadienne, mais celle-ci me tourne le dos et ne semble pas vouloir interagir avec moi. Je la laisse donc tranquille et pars aider les palefreniers à distribuer les rations.