Box de Supertramp

Jaimie : Je me rendais aujourd'hui au Haras de Pado, Mairy m'avait déposé et allait s'occuper de son beau Tinker. J'avais entendu qu'un événement très particulier était présent depuis hier au Haras. Un événement en rapport avec Noël, j'étais impatiente de voir ce qu'il se tramait. Je me rendais donc au tableau d'affichage pour lire en quoi consistait cet événement. Cela m'avait permit d'apprendre que des écuries de Noël avaient fait leur apparition avec pleins de chevaux. L'objectif de cet événement était de s'en occuper pour notre cher ami le père Noël dans le but de l'aider dans les préparatifs du 25 décembre et de le seconder après son passage dans les maisons du monde entier. Je m'étais donc rendue aux écuries de Nowel et j'avais immédiatement flashé sur Supertramp. Un petit étalon shetland à la robe étonnante, noire avec d'énormes balzanes blanches. Ces crins étaient noirs et feu. Il avait une bouille magnifique. C'était décidé ce petit poney serait mon protégé ces prochains jours. J'avais pris avec moi tout le nécessaire pour effectuer un pansage royal. Supertramp devait être magnifique pour le jour J, je devais donc le préparer comme un vrai petit prince. Je ne voulais pas le monter aujourd'hui, juste le faire beau et faire connaissance. J'arrivais devant son box et prenais le temps de lire sa fiche, ce shetland avait tous les atouts d'un vrai crack. Un petit poney vif, rapide et endurant, il était définit comme étant "un vrai petit bijou", j'étais par conséquent très impatiente de le découvrir. Je remarquais également qu'il était indiqué qu'il avait tendance à pincer au box, au pansage et à ne pas être facile à pied, j'allais être donc sur mes gardes. On ne sait jamais après tout une morsure est si vite arrivée. Cela serait intéressant de travailler sur ce point.

Après avoir déposé l'ensemble de mes affaires j'ouvrais la porte de son box. Il se rua sur moi, les dents en avant. Oulaa, je ne le pensais pas comme ça, je me reculais car effrayée par cette première approche, ce qui me fit trébucher et je me retrouvais sur les fesses. J'étais un peu sonnée et mon cœur battait la chamade. Je me relevais rapidement, je ne voulais pas qu'il prenne le dessus dès le début. Je devais me montrer ferme pour qu'il comprenne qui était le maître. Il fallait que je me fasse respecter. Supertramp c'était avancé dans l'écurie mais ne bougeait pas, je lui passais le licol et il essayait de me chiper, j'étais obligée de me fâcher. J'étais assez mécontente, je ne pensais pas que nos premiers contacts seraient si tumultueux. Passons, je restais ferme et je l'attachais à la porte de son box, il se tortillait dans tous les sens. J'haussais un peu le ton et il finit par s'apaiser. Je sortais mes brosses et commençais le pansage, il continuait à gesticuler, à se tourner de droite à gauche. C'était une catastrophe, il avait perpétuellement la bouche ouverte. Je décidais donc d'avoir une approche plus douce même si je restais ferme, en faisant attention à mes doigts je passais ma main sur son encolure pour le caresser. Il remettait son encolure droite, et fermait les yeux. Il avait tout de même l'air d'apprécier la présence humaine. Tout en le caressant je passais ma brosse dure sur son pelage. Il bougeait moins qu'au début. Le pansage ne serait pas parfait aujourd'hui car en le caressant je ne pouvais pas passer la brosse dans tous les recoins. Ce n'était pas très grave, nous y arriverions au fur et à mesure. Je passais de l'autre côté et faisais de même. Je changeais ensuite de brosse, prenant une brosse plus douce pour lustrer son poil des deux côtés de ce petit poney tout fin. Ensuite, je passais ma main sur sa tête et le grattouillais. J'en profitais pour passer la brosse douce sur sa petite bouille, il n'essayait pas de me mordre cette fois. Pour le remercier, je lui donnais une friandise. Je m'écartais ensuite de lui tout en restant vigilante et il se remettait à gigoter. Il ne tenait pas en place, je me dépêchais de prendre une brosse à crins dans mon sac. Je commençais ensuite à la passer dans ses crins, tout doucement en gardant ma seconde main sur son encolure en le caressant. Je passais aussi la brosse sur son toupet et il levait la tête pour essayer de l'attraper. Je n'étais pas réellement rassurer quant au fait de curer ses sabots, j'avais bien peur qu'il ne m'attrape les fesses. Je décidais de commencer par les postérieurs, je passais ma main sur sa croupe et descendais jusqu'à son sabot, le cure pied dans la main droite. Il bougeait toujours autant mais semblait plus serein, il devait commencer à fatiguer. A vrai dire il n'était pas le seul. Je curais énergiquement ses sabots un par un, pour les antérieurs il essayait de me chiper je devais donc l'attacher plus court. J'étais épuisée car je devais faire attention à tout tout le temps. Je finissais enfin le pansage. Ce petit n'était vraiment pas facile à pied. Je lui donnais une friandise pour tout de même le récompenser car même si il n'avait pas été évident il c'était montré patient. Je le caressais et arrivais même à prendre sa tête dans mes bras. Je le rentrais ensuite dans son box et il se mit à se rouler dès le licol enlevé. Quel coquin, il pansage n'avait donc pas servit à grand chose mais au moins cela lui permettrait de progresser tout doucement. Je rangeais toute mes affaires, je me sentais groggy, et me dirigeait vers la sortie de ces écuries bien spéciales.