Box de Milady

-Excuse moi? Excuse-moi?

Je venais à peine de rentrer dans l'écurie avec Aby qu'on m’apostrophait d'une petite voix toute timide. Je me retournai pour voir qui voulais bien me parler et quelle ne fut pas ma surprise ; c'était une fillette de 10 ans, peut-être moins qui se tenait devant le box d'une grande jument paint.

-Tu pourrais m'aider? Je voudrais sortir Milady de son box.

Ainsi, la jument s'appelait Milady ;  Pour moi, ça voulait dire "hautaine, snob et excentrique" mais peut-être est-ce que je me trompais. Enfin, j'acquiesse et aide la petite fille à sortir la grande jument de son box. Les pies, ce n'était pas dans mes gouts mais bon, ce n'était pas ma jument, ni la jument dont je prenais soin régulièrement. Milady nous regarde d'un air hautain pendant que j'aide la petite fille à brosser la jument.  C'était drôle ; on aurait dit que les rôles étaient inversé. Moi je revenais d'une séance avec une petite ponette qui aurait pu convenir à la jeune fille et elle sortait une jument qui était... plutôt énergique.

-Dis, c'est quoi ton nom ?, lui demandais-je en passant l'étrille sur le dos du cheval à l'aide de grands gestes ronds. Milady était à peine sale, c'était beau si elle avait un peu de ripe dans la queue... mais le brossage représentait, encore et toujours une étape importante dans le soin des chevaux... que ce soit pour savoir si tout était en ordre (que le cheval n'avait pas de blessure) que pour s'assurer que le cheval n'avait pas de saleté collé au corps qui pourrait la blesser lors de la monte.

-Moi, c'est Myriam, me répondit-elle de a petite voix enjouée. Elle aussi passait l'étrille de l'autre côté de la jument un peu turbulante... à des endroits qui lui étaient beaucoup plus accessible. On aurait dit qu'elle prennait encore plus plaisir que moi à prendre soin de la pie. Maman m'a laissé ici pour que je m'occupe d'un cheval alors... j'ai décidé de m'occuper d'elle sauf que... j'avais un peu peur de rentrer dans le box, me dit-elle les joues teintés de rouge. Timide la petite.

Je lui souri et on continua à parler le temps de passer la brosse dure. Au moment de passer la brosse douce, je la voix avec un petit sourire coquin. Mais bon, elle semblait trop sage pour me préparer un mauvais coup!

-Pourrais-tu finir de la brosser, je vais aller chercher quelque chose?

Et sans même attendre ma réponse, qui aurait été positive, elle disparaît à la course, faisant sursauter la Paint arabian qui ne semblait pas des plus commode et habituée aux jeunes personnes. Elle se lève un peu sur ses postétieurs, décollant ses pattes u sol. Un doute me vient à l'esprit ; est-ce que Myriam s'est déjà occupé d'elle? Est-ce que c'était une bonne idée de les laisser ensemble? Je ne savais pas c'était quoi la suite du programme mais la petite allait avoir droit à plusieurs questions.

Enfin, je la vois revenir avec un drôle de pot en main. Avec un pinceau. Elle allait sûrement chercher de la graisse pour les pieds. Alors, je ne lui porte pas plus attention alors qu'elle s’adonne à mettre, effectivement, de la graisse sur les sabots de la jument.

-Dis, ca fait longtemps que tu viens ici? C'est la première fois que je te vois. Est-ce que tu as déjà pris soin de Milady? Ou est-ce que c'est ta première fois? est-ce... C'est quoi ça?!!

Je venais de changer de côté lorsque je me rendis enfin compte que... la graisse à sabot, ou ce que je prenais comme tel était en fait une poté turquoise brillante. De la graisse à sabot... TURQUOISE! Je n'en revenais pas! Jusqu'où pouvaient bien aller les fantaisies des jeunes filles.  Et Myriam qui me réponds le plus simplement du monde que c'est de la graisse turquoise, qu'elle en avait aussi de la rose, de la verte... Dequoi en perdre connaissance. Mon dieu! J'allais tout juste lui en parler que j'entends la porte de l'écurie événementielle s'ouvrir et une grande femme entrer dans cette dernière d'un air inquisiteur.

-Myriam, qu'est-ce que tu fais ici. Je t'avais bien INTERDIT de venir à l'écurie. Que tu étais punie pour noel. Et quoi? En plus, tu t'occupes de cette satané jument. Et vous, vous la laissiez faire! C'est pas une jument pour une petite fille ça!

Sa mère à ne pas en douter. Une vraie furie qui ne me laissa pas le temps de placer un mot. Elle agrippa par le col de manteau avant de partir aussi vite qu'elle était venue.

-Heu... quoi? Demandais-je à haute voix. La jument était ma seule auditrice mais bon. Elle était vraiment étrange cette mère. Milady avait beau me sembler plutôt énergique, elle n'était en rien la jument arrogante et imprévisible que j'avais deviné au début. Et puis quoi si la jeune fille s'occupait d'elle. Et puis quoi si elle était punie, je n'avais aucun moyen de le savoir. Elle aurait du me remercier de la surveiller.Quelle mère ingrate. Pourtant, elle me disait quelque chose mais quoi.

Secouant la tête, je me décidai à sortir la jument tout de même à l'extérieur, je pris donc la longe et ouvrit la porte de l'écurie pour sortir avec Milady et ses sabots turquoise. En espérant que personne ne me voit ><

********

OUla! Maintenant, je comprenais un peu mieux ce que la mère à Myriam voulait dire. Depuis 5minutes que j'étais bloquée à l'entré du rond de longe sans réussir à faire avance la jument. J'avais eut le droit à une jument les quatre pattes prises dans le béton, à une jument qui tirait au renard, qui faisait mine de se cabrer... Presque rien à faire. Là, j'en étais arrivé à la technique de la patience et voilà que Milady piochait parce qu'elle s'ennuyait. Mais elle avait juste à rentrer dans le rond de longe Siboire! (même rentrer dans le rond de longe à reculons, ça n'avait pas fonctionné, elle avait foncé vers l'avant, m'arrachant presque la longe des mains). Enfin, minutes après minutes je réussit à l'approcher en lui faisant faire des demi-cercles et c'est par la plus étrange des sournoiseries que je réussi à la faire rentrer dans le rond de longe... et à fermer la porte en vitesse alors qu'elle me bousculait pour sortir.

-Mais ça va pas!

Enfin, je prend la chambrière en main et je secoue la laisse pour chasser la jument en me mettant face à son corps. Ce n'était pas trop difficile, la furie n'arrêtait pas de bouger et de regarder vers l,extérieur mais une chance que j'avais pris mes distances de sécurité car à peine avais-je secoué la long que la demoiselle partait au trot en me lançant un petit coup de cul de mécontentement. Ha oui! on voulait jouer à ça? Je chassais la jument dans le galop, la forçant à galoper plus vite qu'à son habitude. Pourquoi? pour la mettre dans une position inconfortable car la ruade qu'elle venait de lancer dans ma direction, ce n'était pas pour jouer mais plutôt pour blesser. Frustrée, la jument lança encore deux coup de cul avant d'arrêter. Le galop qu'elle prenait était beaucoup trop rapide pour "prendre une pause" et ruer de nouveau. Les oreilles dans le crin, l'air malin, voici que Milady galopait à fond la planche en penchant dangereusement vers l'intérieur.  Bon, je ne souhaitait tout de même pas la blesser alors après quelques tours à  une allure d'enfer, je la ralenti un peu pour un galop moins soutenu.  L'oeil noir, elle continua à galoper, parfois à regret, effectuant d'autres fois des pointes de vitesse pour me faire glisser la longe des mains. Enfin, essoufflée, elle sembla faire preuve d'un peu plus de bonne volonté, je la ralenti au trot en tirant sur la longe.. Mais, pourtant, elle me regarde toujours d'un air contrarié. Je la laisse trotter un peu, se délier les pattes et respirer plus tranquillement, pauvre petite jument, elle souffle beaucoup et fort. Fallait-il que je m'attende toujours à une récidive, une vengeance?

La réponse était oui. Alors que je lui demandais de passer au pas, la demoiselle décide de repiquer une course en donnant un coup de tête. Elle avait bien réussi à endormir ma méfiance car me voilà qui la regardait galoper à grande vitesse sans plus rien pour la retenir ; la longe m'avait glisser des mains. J'aurais bien pu, à ce moment là la cutter comme on fait avec un vache (du cutting) mais l'image de la longe qui s'enroule autour d'une de ses pattes lorsqu'elle ferait demi-tour... ça me hantait.  Je la laisse donc galoper, elle qui était à moitié toute heureuse de son mauvais coup et à moitié inquiète par la grosse méchante longe qui la suivait. Quand je réalisai que, justement, elle avait peur de la longe qui lui courrait après, disons qu'une partie de ma frustration disparu et un sourire apparu en coin sur mes lèvres. À l'aide de "doucement" et de "brrrr!" comme un oiseau, je réussit enfin à l'arrêter après plusieurs minutes de galopade. Mylady pompait fort, respirait bruyamment et semblait, elle aussi en avoir assez. Son mauvais coup s'était retourné contre elle.

Je m'approchai tranquillement de sa tête alors qu'elle faisait mine de faire demi-tour et c'est encore une fois grâce à la rude (faire semblant d'aller chercher des friandises dans mes poches) que je pu mettre la main sur la longe. Cette fois-ci, je la tenais solidement. Quand je m'approchai de la pie, cette dernière eut un mouvement de recul, craignant probablement que je la frappe. Si je ne m'étais pas rendue compte qu'elle avait eut aussi peur, il y aurait eut de bonnes chances pour que je la corrige mais... je crois qu'elle avait eut sa punition. Alors, j'approchai ma main de son encolure pour établir le contact avant de mettre de l'ordre dans la longe dans mon autre main et de décider de la marcher un peu.. en longe. Bien décidé à ne pas perdre le contrôle, je gardai le cercle court tout en gardant la jument à une distance où elle ne pourrait me ruer. C'est en la devançant quand elle voulait trotter et en la contrôlant au pas avec la chambrière que je fut capable d'obtenir un peu de pas. Précipité, certe mais nu peu de pas en longe.

Ce fut donc avec une jument en sueur et qui avait vécut une myriade d'émotions forte que je rentrai à l'écurie.

Spoiler:

Et bien, j'avoue que c'est pas mon cheval préféré au Haras

+ 4 en soins
+ 1 en confiance
+ 2 en longe

+ 6

Objectifs validés (graisse et longe)

[Pas ma favorite non plus mais en même temps, elle peut être intéressante]


Aujourd’hui, j’étais encore une fois de retour à l’écurie évènementielle. C’était drôle mais ces derniers temps je passais plus de temps ici qu’avec mes propres chevaux. J’avais décidé de revenir voir Milady. À voir comment elle avait agi en longe, ce ne devais pas être une jument très appréciée des cavaliers.  Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, j’avais décidé de la sortir encore une fois. Donc j’arrivai à l’écurie pour découvrir quoi? Que l’eau n’avait toujours pas été réparée... Roola!  Alors, plutôt que de sortir Milady, me voilà à mettre transporter une chaudière pour remplir l’eau les seaux d’eau dans les box. De quoi vous renforcir les bras.

Les chevaux pour la plupart se trempèrent à peine le nez dans la chaudière.. chaudière qui était à peine vide. Quand j’arrivai au box de Milady, je voyais que quelque chose clochait;  la jument avait les flans creux et semblait avoir perdu beaucoup de kilos depuis hier. Et la chaudière était pleine. Je voyais bien son intérêt quand je bougeais l’eau avec ma main mais elle ne semblait pas vouloir se tremper le nez dans la chaudière. Sacré jument. Je lui mis le licol pour l’approcher de la chaudière mais rien à faire, elle restée prise sur son idée que... la chaudière allait la manger. Elle semblait préférer mourir de soif plutôt que de boire là-dedans. Alors je parti vider le saut dans un autre box et, m’armant de patience, je partie chercher un peu de moulée. Première étape, apprendre à la pie qu’un seau, ce n’est pas dangereux et qu’on peut se mettre la tête dedans.

La moulé sembla éveiller son intérêt et elle s’approcha un peu de moi avant de réaliser que les friandises étaient au fond de l’objet diabolique. Plus moyen de la faire s’approcher. Je dû faire prendre de ruse en lui montrant la moulée dans ma main et en la lui donnant avant de graduellement approcher ma main du saut. Parfois, elle se montrait timide, d’autres fois arrogante en piochant du pied et en exigeant sa moulée mais jamais elle ne fut conciliante. Ce fut une épreuve entre deux grands(…) cerveaux, deux volontés de béton mais un des deux êtres avait un argument de poids ; de la nourriture. Enfin, la jument se glissa la tête dans le seau et avec rapidité, pris une bouchée de moulée avant de se sortir la tête delà.  Comme c’était effrayant! Au moins n’avait-elle pas accroché les rebords du seau, ça aurait été la cata! Peu à peu, elle se laissa convaincre de prendre la moulée au fond du seau. Sur ses gardes, elle l’était toujours. Cette étape cruciale de passé, je mis de l’eau dans la chaudière noire pour la lui présenter. Normalement, ça allait faire moins peur, elle n’aurait pas à se rentrer la tête au complet dans le seau pour boire.

Je du tout de même jouer avec l’eau du seau pour attirer son attention. Elle plongea la tête dans le seau réussissant à se mouiller le bout du nez jusqu’au naseau. Insultée, elle fit un demi-tour serré et fit un petit saut de mouton. Je reculai avec crainte, échappant un peu du contenu du seau sur mes souliers.  Damn. Enfin, l’accès de colère disparu et j’encourageai la jument à me refaire face. Cette fois-ci, elle s’approcha du seau avec moins de vitesse et flaira la surface de l’eau (en faisant les gros nez, bien entendu) avant de boire quelques gorgées. Toutefois, elle refusa de se longer la tête dans le contenant pour y boire les 10 derniers centimètres d’eau. Je lui remplis donc la chudière de nouveau et come un cheval assoiffé, elle la but en bonne partie. Et c’était parti pour un remplissage de plus.  Sa soif ne fut comblée qu’après trois chaudières et demi, laissant mes bras le long de mon corps à se plaindre du poids de l’eau. Le jument, elle, semblait mieux se porter. Maintenant, la question qui se posais était ;  comment est-ce que j’allais travailler la jument aujourd’hui?  Je n’avais plus de force pour la longer, elle qui tirait sur la longe de toutes ses forces par moment. Une séance de travail en liberté, voilà ce qui allait être au menu.


Toujours la même parodie. Sortir Milady de l’écurie relevait d’un acte de courage et de persévérance. Avec elle, mieux valait toujours se montrer sur ses gardes car la demoiselle ne voulait pas passer proche des fleurs artificielles (les fleurs à ce temps-ci de la saison, c’est tout simplement impossible!) ni devant l’Écurie des chevaux de club (pas question qu’on fasse d’elle un cheval de club… qu’on la mélange avec ces chevaux de bas étage). Somme toute, il fallait s’armer de patience et être prêt à faire preuve d’originalité pour arriver à ses fins. Enfin, nous étions devant le rond de longe, dans le rond de longe même. C’était drôle, moi qui m’attendais à une bataille sans fin pour la faire entrer, j’en étais au point de me demander comment nous nous étions téléportés ici. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que la jument était calme ou réceptive. Sitôt mise en liberté que la diva faisait demi-tour, me menaçant des oreilles et lâchant une ruade en s’éloignant.  Sacré caractère. Je lui lissai lâcher son fou et arrêter de faire son show, la queue en panache, la tête dans les airs, l’encolure renversée. Les départs au galop, en vitesse, ça, elle connaissait. Le galop dans le calme, ça ne semblait pas être son fort. Enfin, elle semble diminuer son allure. C’était le temps pour moi de disparaître pour revenir avec… un cône orange (un plot) et deux chandelles. On allait voir son potentiel en saut à la petite demoiselle. Mais il y avait fort à parier qu’avec le feu qu’elle avait, le caractère qui l’identifiait, elle allait avoir un bon talent sur les barres…Ou pas. Je venais à peine d’entrer la première chandelle mauve que Milady s’enfuyait en faisant des gros nez et en soufflant bien fort.  Ouf, on n’en était pas encore à sauter un petit saut.

J’avais mis une barre au sol entre les deux chandeliers mais pas moyen de pousser Milady à s’engager dans le bon chemin. J’avais pris le temps d’essayer de lui faire sentir le plot, les chandeliers et la barre au sol en la poussant tranquillement vers ces objets inhabituels mais rien à faire. Soit elle faisait demi-tour et défonçait la chambrière ou elle réussissait à déborder vers l’intérieur et à passer au grand trot à côté des sauts. Les narines bien dilatées, les yeux grands ouverts. Scandalisée. Au début, j’essayai d’y aller avec douceur malgré tout, poussant la jument vers la barre mais voyant qu’elle me défiait toujours au dernier moment, j’augmentai la pression de la chambrière pour la faire trotter et aller plus vite.  Quand enfin, je pensais que j’avais réussi le pari, elle fonça sur la chandelle mauve, la frappant en plein poitrail avant de la faire choir vers le sol. Oups… Pas cool, elle aurait pu se blesser la cervelle d’autruche. Plutôt que de continuer, j’otais les deux chandelles pour ne laisser que la barre au sol et deux plots orange pour entourer la barre au sol. Un effet visuel bien troublant pour Milady mais… sans les gros trucs méchants (soit les chandelles mauves) elle céda enfin à ma demande et au grand galop, elle passa sur la barre au sol.  Une fois, deux fois… en effectuant une ruade après être passé par-dessus l’obstacle. Sacré caractère.  Enfin, je surélevai légèrement la barre au sol, la posant sur les plots couchés. Ainsi, j’avais un petit saut de moins d’un pied. Milady me regardait avec un air scandalisé. Non, elle n’allait pas passer là-dessus. Et elle eut presque raison. J’avais beau m’approcher de l’obstacle pour lui bloquer le chemin vers l’intérieur du rond de longe, elle faisait alors demi-tour. Quand je la poussais… bien justement, elle effectuait un drôle de bond vers le centre du rond pour éviter l’obstacle. Et plus le travail avançait, moins elle avait une tête par-dessus ses épaules.  Moins elle pensait. Quand je m’en rendi compte (enfin) il était trop tard, elle se défiait de moi, n’écoutant plus rien. Même pas mes demandes pour passer au pas. Elle courrait, tout simplement. Elle réagissait comme une poule sans tête. J’essayai de la devancer pour la calmer mais elle ne faisait qu’accélérer au point où s’en était dangereux de laisser la barre au sol et les plots.  Gardant un oiel sur elle, je tirai la barre au sol vers moi alors qu’elle tournait dans le rond de longe, sautillante, aérienne, la queue bien haute et avec le blanc des yeux visibles.  Elle se sauvait quand je m’approchais, courrait quand j’essayais de la ralentir. Il me fallut donc me rendre à l’évidence, il allait falloir que je la laisse pomper.

Je parti donc quelques minutes, gardant le rond de longe tout de même en vue en espérant que Milady se change les idées. Enfin, une dizaine de minutes plus tard, je revins chercher la jument pie, en sueur, qui ne voulait pas vraiment se laisser approcher. Quelle teigne!


[Normalement, mieux vaut incorporer les éléments du saut tranquillement, attendre que le cheval passe tranquillement la barre au sol, sans les chandeliers avant de monter le saut. Aussi, vous pouvez  passer pour les premières fois les barres au sol en main ou au pas pour garder le cheval tranquille et positif dans le travail. Dans ce cas-ci, j'aurais normalement essayer de travailler la jument pour qu'elle se concentre un peu plus sur moi avant d'inclure des nouveaux éléments tels que des obstacles... Mais sacré Milady, elle ne m'a pas laissé faire!]

Spoiler:

Moi si j'aime pas, je sais vraiment pas résumer ^^

J'adore ton "une épreuve entre deux grands(…) cerveaux" et ton expression "la moulé" haha

Objectifs validés

+ 2 en soins
+ 3 en confiance

+ 2 en travail à pied

+ 6