Point de vue Anna : Qu’elle magnifique petite pouliche que voilà, je venais de quitter le petit Smoke pour me diriger vers le box d’Hydromel et effectivement il est vrai qu’elle était de toute beauté.
Je rentre dans son box et pose directement au sol mon sac pour en sortir l’étrille tandis que la petite pouliche blanche aux tâches noir s’avançait vers moi désireuse de savoir ce que je faisais.
Je m’amuse quelque seconde avec ses naseaux avant de me relever et de me placer au côté de la jeune jument. Je commence par placer la brosse sur l’épaule d’Hydromel avant de faire de petit mouvement circulaire.
La croisé ne réagis pas plus que cela, je la félicite néanmoins avant de passer un peu partout sur son corps habituant la pouliche au contacte de cette brosse. Je repose l’étrille et prends la prochaine qui n’est autre que le bouchon.
Je lui présente puis je la passe sur le petit corps blanc de la pouliche. Elle ce laissa faire en même temps qu’elle me demandait des caresses. Cette Hydromel est d’une douceur sans égal, je range la brosse pour prendre le peigne.
Je commence par démêler le toupet qui malgré son jeune âge avait beaucoup de crins. Je les décrasse doucement ne voulant pas faire mal à la croisée qui ce laissait faire. Je lui donne une friandise pour la récompenser d’être sage.
Je fini le toupet et commence le reste de sa crinière qui finalement n’était pas si emmêler que cela, par chance sa queue non plus. J’arrête quelque instant pour reposer mon vieux dos, le pauvre n’avait plus l’habitude de rester aussi longtemps penché.
J’échange le peigne contre la dernière brosse qui ce trouve être le cure-pied. Je lui fais sentir avant de poser ma main sur le haut de son antérieur gauche et de la faire glisser lentement pour finalement m’arrêter au niveau de son boulet.
Je lui soulève son membre pour le plier. Elle chercha à retirer sa patte de ma main mais je l’en empêche en murmurant des mots doux. Elle ce calma petit à petit et je pus commencer à gratouiller la sole de son sabot pas si sale que ça.
Elle sursauta au contact du bout de métal mais comprit rapidement qu’elle ne risquait rien et ce laissa faire pour les trois autres pattes. Je la félicite a chaque sabot fait pour lui faire comprendre que c’était bien.
Je range doucement les brosses correctement dans mon sac avant de profiter un peu de la compagnie de la pouliche qui était très agréable. Malheureusement le temps me manqua et je dus la quitter.
Il y a quelque jours j’avais commencé à m’occuper de la magnifique Hydromel sauf qu’entre temps j’avais attrapé mal et je n’avais pas pus finir son pré-débourrage. Et aujourd’hui j’étais d’attaque pour le faire !
J’arrive rapidement au domaine du valhalla que je commençais à connaître chaque recoin. Une fois arrivé à l’intérieur du box de la jeune pouliche, je dépose mon sac et sors directement le licol et la longe que je place sur mes épaules. Je caresse d’un air distrait la petite qui c’était rapproché de moi pour quémander quelques gratouilles. Chose que je ne pouvais pas refusé, tant Hydromel était mignonne. Je soupire avant de me relever et de tendre le licol à la petite.
Celle-ci s’approcha un peu plus de moi tendant son encolure pour ensuite venir humer l’objet que je tenais fermement dans ma main. Je lui flatte l’encolure pour la récompenser puis je déplace le licol sur son corps blanc comme neige ou a quelque détail près.
La pouliche ce contenta de venir ce collait a moi sans aucune autre forme de réaction. Je souris, cette petite était une véritable crème et j’espère vraiment qu’elle restera ainsi en grandissant.
Mais trêves de bavardage, je secoue ma tête de droite à gauche en reprenant mon activité : celle de passer le licol un peu partout sur le petit corps de la croisée. Je fini par lui enfiler avec douceur l’objet, Hydromel s’ébroua mais n’essaya pas de retirer son licol.
Je la félicite en lui donnant une des rares friandises qu’il me restait dans mes poches, cette pauvre petite friandise à la carotte ne fit pas long feu. R.I.P je penserais à toi petit bonbon… Je me redresse et attrape d’une main le côté du licol. Je me mis à faire boucher la tête de la croisé pour l’habituer à faire diverse mouvement sans rechigner.
J’hoche la tête pour moi-même avant de retirer la longe qui ce trouvait toujours sur mes petites épaules, je la présente à la petite jument qui essaya de jouer avec mais par précaution et ainsi éviter que cela ne devienne une mauvaise habitude je la recadre gentiment.
Je passa la longe sur son dos et m’amuse à la faire glisser, habituant Hydromel a son contact. Je joue aussi avec le mousqueton avant de finir par l’attacher au licol. Je lui fis faire plusieurs mouvements comme faire des mouvements avec sa tête de haut en bas, de droite à gauche et la croisée s’exécuta avec précision et calme.
Je la félicite chaleureusement, j’aimais bien cette pouliche. Peut être si je demandais a sa propriétaire, elle voudrait bien que je la monte quelque fois. Mais revenons a nos moutons, j’avais encore du temps pour le lui demander.
Je me lève et me place en parallèle à la pouliche. Je fis un pas en avant effectuant au passage une pression sur la longe. A ma grande surprise, Hydromel me suivit et ce dans tous le box restant bien derrière moi et ne cherchant pas à me dépasser.
Je lui fais quitter son box pour lui faire découvrir les alentours bien qu’elle devait les avoir déjà vu. Je contourne les écuries de mon ami pour laisser brouter un peu la petite qui ce jeta sur l’herbe à croire qu’elle n’était pas nourrie. Une petite demi-heure s’écoula tranquillement laissant le soleil finir sa course derrière les immenses arbres de la forêt bordant le domaine.
Je me lève du sol et tire un peu sur la longe pour faire comprendre à Hyrdromel qu’il fallait que nous rentrions et ses surement à contre cœur qu’elle me suivit jusqu’à son box. Après lui avoir dit au revoir je quitte le domaine pour rejoindre mon propre chez moi.
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Ven 23 Fév - 15:01
Débourrage 1/3 - Port du harnachement
Hydromel & Tedrick
23/02/18
A peine avais-je terminé le port du harnachement avec Fidel Totem que je devais recommencer avec ma douce Hydromel, jument que je considérais comme ma petite favorite, enfin l'une d'elles, elle était un jolie mélange de beauté et de douceur, elle possédait tout un tas de qualité que j'espérais retrouver sous la selle lorsque nous commencerions le travail monté, chose qui d'ailleurs ne devrais plus trop tardé à présent.
La belle se trouvait au paddock, je la retrouvais donc en compagnie de sa mère et de ses demi soeurs, comme elle portait déjà le licol (tous les chevaux les gardaient au paddock), j'attrapais la longe dans la vieille boîte de pansage se trouvant devant la porte et entrais. A peine l'avais-je appelée qu'elle avait marché d'un pas joyeux dans ma direction, quelques gratouilles derrière les oreilles et j'accrochais la longe au mousqueton pour l'emmener à l'air de pansage où les affaires l'attendaient.
Une fois attaché je lui offrais un bon pansage, le désavantage de sa robe en grande partie blanche était cette facilité à se salir, je faisais particulièrement attention lors du passage de sangle, je connaissais la pouliche comme chatouilleuse à cet endroit et lors des nombreux pansages que je lui avais fais, (car même au pré elle avait le droit de se refaire une beauté au moins deux fois par semaine), elle avait eux tendance à lancer un postérieur, plus par réflexe que par mauvaise fois, et se prendre un coup de sabot dans le poignet s'avérait désagréable. Je curais ensuite ses sabots et commençais notre séance.
Première chose je lui présentais le tapis navajo qu'elle observa patiemment, prenant soin de bien s'arrêter sur chaque détail afin de se rassurer. Une fois en confiance je le posais délicatement sur son dos et la rassurais avec des mots doux et des caresses sur l'épaule, je lui montrais ensuite la selle en cuir qu'elle mit plus de temps à observer, notamment à cause de la forte odeur de cuir, puis la posais sur son dos et sanglais de quelques trous. Elle chercha à mordiller un peu la sangle mais s'arrêta vite, je la félicitais alors et finissais avec le filet que je lui présentais avant de le tartiner de miel et de lui redonner. Une fois le mors en bouche, qu'elle prit d'elle même grâce au miel, j'attachais sous gorge et muserolle puis retirais le licol pour l'emmener marcher.
Au début impossible de la faire avancer, elle se montrait très perturbé par le poids de la selle, mais après de nombreux encouragements elle finit par se laisser faire, je la félicitais alors et l'emmenais pour un petit tour en main, afin qu'elle s'y habitue. Suite à quoi je la ramenais à l'air de pansage où je la désellais et la pansais pour ensuite la ramener au paddock et m'occuper de ranger les affaires et nettoyer le mors.
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Dim 1 Juil - 0:14
Nouvelle arrivée ici
Hydromel & Enide
01/07/18
Laissez moi me présenter, mon nom est Enid, à prononcer é-nide évidemment, au cas où vous n'auriez pas comprit, certaines personnes ont tendance à le prononcer bizarrement lorsqu'ils le voient à l'écrit, mais ma petite personne n'est pas si intéressante que ça. Si j'étais aux écuries cet après-midi ce n'était pas pour me balader.
J'ai toujours été passionnée de chevaux, j'ai monté en club pendant une bonne quinzaine d'année, ayant commencé toute petite, et je suis passé par plusieurs discipline. Déjà la monte classique, j'ai fais quelques concours d'obstacle, puis de complet, après quoi j'ai eu une petite période de dressage, où j'ai beaucoup progressé d'ailleurs.
Après six ou sept ans dans le classique j'ai décidé de changer de bord pour découvrir une nouvelle discipline, la monte western. J'ai toujours à un peu de tout, d'abord par les plus classiques, barrel race, pole bending et reining, suite à quoi j'ai pratiqué un peu de trail, de cutting, de team penning et de work cow, des disciplines moins célèbres en France mais tout aussi plaisantes. Pleins de choses en soit!
Après des années et des années de club au total j'ai décidé de devenir propriétaire, mais pour me donner un apperçu des responsabilités que cela amenait j'avais décidé de prendre une demi-pension. La jument se nommait To be Girl, une jolie quarter horse alezane auquel je fut très vite attachée, et finalement, après deux ans de demi-pension, je décidais de devenir propriétaire. C'est là que j'ai rencontré Hydromel, une jolie jument paint horse très douce et proche de l'homme, âgée de 3 ans et sortant du débourrage, elle venait d'acquérir les bases de la discipline western.
C'était un jeune homme qui postait l'annonce, et après être allé la rencontrer et l'avoir essayé j'avais signé ses papiers d'achat. Au début j'avais décidé de la faire venir dans le club où ma demi-pension se trouvait, je connaissais déjà les gens, le fonctionnement de l'écurie et les installations, que de plaisir pour moi! Je montais ainsi ma petite jument dont j'étais si fier, et de temps en temps mon ancienne demi-pension.
Après un an là-bas, il était temps de partir, les choses changeaient et je sentais bien qu'Hydromel n'était plus aussi bien qu'au début, alors après quelque recherches je me retrouvais au Haras de Pado, plus précisément dans le domaine du Valhalla, côté pensionnaires. Le propriétaire des lieux et de nombreux chevaux présents était d'ailleurs le naisseur d'Hydromel, aucun doute qu'elle serait bien traité et heureuse ici!
Ma jolie pie était arrivé la veille en van, et le palefrenier avait prit la peine de lui préparer un boxe douillet pour la nuit et pour qu'elle s'acclimate à son nouvel environnement, bien qu'au fond elle le connaissait déjà puisqu'elle y avait passé les trois premières années de sa vie.
C'était le début de l'après-midi lorsque j'avais prit mon petit 4x4 pour me rendre aux écuries, avec sur mon siège arrière et dans le coffre la panoplie gigantesque d'affaires appartenant à la jument et à moi même. C'est donc sans attendre qu'une fois garé j'avais commencé par rejoindre la sellerie, qu'un jeune homme, Andrew, le palefrenier à ce qu'il m'avait dit, m'avais indiqué.
L'endroit était très grand, l'écurie elle même pouvait facilement accueillir une bonne trentaine de chevaux, la sellerie était ainsi prévue pour contenir le même nombre d'équipement. Je fut surprise et plutôt bien, de découvrir qu'un espace avait été réservé à Hydromel, l'indiquant avec une petite plaque en bois à son nom sur deux porte selles qui était égalemenu porte filet, des rangements se situaient en dessous dans une caisse, me permettant de ranger le reste des affaires. J'étais ébahit, et je prenais tranquillement le temps de tout ranger à sa place, avant d'attraper mon sac de brosses et le licol de la demoiselle.
Bien équipée je rejoignais le boxe de ma jolie jument pie, cette dernière parut plutôt contente de me voir arriver, je lui offrais beaucoup de câlins, qu'elle avait l'air de plutôt apprécier d'ailleurs, après tout elle c'était très vite montrée très douce et proche de l'homme lorsque je l'avais acheté, toujours à demander des caresses ou des câlins, lorsque ce n'était pas que simplement un peu d'attention, alors je passais beaucoup de temps à pied avec elle.
Une fois le moment câlin passé j'entrais pour commencer à la panser, je l'étrillais alors tranquillement, en prenant mon temps, je savais qu'elle appréciait le pansage, mais quelques fois elle se montrait chatouilleuse, surtout au passage de sangle, alors lorsque j'arrivais à la brosse dure et surtout douce je faisais attention à ne pas trop la titiller, pour éviter un coup de sabot incontrôlé. Je finissais par curer ses pieds tranquillement, puis la licolais.
Bien éduqué Hydromel baissa la tête pour me faciliter la tâche, je la félicitais d'une caresse et d'un bout de friandise, je l'emmenais ensuite faire le tour des installations au pas, afin de découvrir un petit peu les environs, et finalement je l'emmenais brouter un petit peu, ce qui sembla lui faire plaisir.
Avant de partir je l'emmenais au paddock, pour le moment je préférais la mettre seule, elle ne connaissait pas encore les autres juments et il était préférable de les lui présenter avant de les mettre dans le même pré, et une fois sur qu'elle s'y sentait bien je m'éloignais, j'avais quelques papiers à remplir!
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Mar 9 Oct - 13:20
Soins au box
Hydromel & Enide
09/10/18
Hydromel, beauté fatale dont Enide était immédiatement tombé amoureuse. Magnifiquement jument pie noir aux yeux bleus pâle d'une grande douceur, on comprenait facilement qu'elle faisait tourner les têtes de ceux qui avaient la chance de croiser sa route.
Comme presque tous les jours Enide s'en allait voir sa petite jument pie noir qui lui offrait tant de sourire chaque jour qui passait. Elle prit tout de même le temps d'attraper sa selle de reining, un tapis, son filet avec le mors de reining et ses brosses ainsi que des bandes, puis elle retrouvait la pie dans son boxe ou comme bien souvent elle somnolait.
Très calme la petite jument releva les yeux et s'approcha de sa propriétaire, lui tendant son nez blanc tandis que la jeune fille posait le tout sur la porte. Finalement, après quelques agréables grattouilles, elle commença à la panser.
Hydromel s'endormait doucement sous les brosses qui glissaient les unes après les autres sur son poil qui commençait lentement à s’épaissir avec l'arrivée imminente de l'hiver, car même si homme comme chevaux le ressentaient comme tel, l'automne était encore présent.
Une fois propre ou presque Hydromel donna mollement les membres, puis elle se laissa démêler les crins. Dans un sens ce ne fut pas une tâche si ardue puisque sa propriétaire prenait soins de les démêler tous les jours, voir deux jours si le temps manquait.
Propre, Enide pouvait s'attaquer aux choses sérieuses, elle commença par attacher la queue de sa princesse qui encore une fois se laissa faire, en revanche cette "coupe" n'avait rien d’esthétique, au contraire, c'était pour éviter que la queue ne traine ou pire, qu'elle ne marche dessus lors de la séance.
Petite étape franchit elle commença à le seller en posant le tapis gris granit sur son dos, suivit de la selle de reining en cuir brun pâle penchant sur le beige, elle sangla ensuite et le brida avec sa bride de même couleur. Elle ne possédait pas de muserolle et la tétière n'était pas comme celles classique mais entourée l'oreille d'un cercle, ce seulement du côté gauche. Elle termina par poser les bandes grises assorties au tapis puis toutes deux partirent en direction du manège où se dérouleraient leurs séance de reining.
Après cette séance fatigante la jeune fille rentrait la belle pie dans son boxe, où elle s'y glissa sans protester. Enide ferma derrière elles et commença par déseller sa jolie jument avant de poser tout sur la porte.
Là elle tendit une première friandise à la pie noir qui la prit sans protester le moins du monde, et elle en profita pour lui faire un petit massage que la jument semblait apprécier, avant de la laisser le temps de ranger les affaires dans la sellerie.
Pour éviter tout problème de tendons elle revînt assez rapidement, équipé de deux paires de bandes de repos qu'elle posait sur les membres d'Hydromel qui se laissa faire sans rien dire, habituée à ce genre de soins.
Avant de la quitter Enide lui tendit deux friandises, qui semblèrent faire plaisir à la jument, puis elle se glissa hors du boxe et laissa sa princesse se reposer sans l'embêter plus que nécessaire.
Une vague de froid s'abat depuis cette nuit, la neige tombe en continu et recouvre les sols. Elle peut dire ce qu'elle veut mais la période de noël approche à grand pas, elle va devoir acheter des cadeaux et faire un sapin de noël si elle ne veut pas se faire taper sur les doigts par ses parents.
Comme elle a hérité de la maison de son grand-père, elle est dans l'obligation d'y faire noël avec les boulets de sa famille. Mais pour l'instant elle enfile un bon pull bien chaud avec un pantalon d'hiver.
Elle s'enroule une écharpe en laine bleu pastel et enfile sa veste. Elle quitte sa maison, elle manque de glisser sur la première marche. Elle attrape la rambarde et souffle un bon coup, c'est pas le moment de se rompre le cou.
Elle entre dans sa voiture et la démarre, la rousse laisse le moteur chauffer. Elle ressort pour dégivrer son pare-brise, puis remonte à l'intérieur du pic up. Cette fois elle part pour de bon, sur la route, elle observe les champs blancs autrefois vert.
Le parking du haras est recouvert d'une petite couche de neige, aujourd'hui elle a réservé une heure de cours avec les chevaux des écuries événementielles. Elle se rend dans la salle de repos où son affiché les noms des cavaliers avec les chevaux qui leurs son attribués.
La chaleur du feu de cheminé la réchauffe agréablement. Elle se plante devant le tableau et le scrute, la rousse aperçois son nom. Elle monte une certaine Hydromel, elle coche la case pour montrer qu'elle est présente pour le cours dans le manège a onze heures.
Puis elle ressort de la salle et se dirige vers les écuries événementielles. Elle repère bien vite sa monture, la jument est d'une beauté a coupé le souffle. La rousse approche sa main de la jument qui la renifle curieusement, elle lui offre une petite caresse et dépose sa bombe au sol.
La palefrenière s'avance jusqu'à la sellerie et attrape non seulement la boite de pansage mais aussi l'équipement de la jeune jument. Elle sort donc de la sellerie assez chargée, elle laisse le tous tombé au sol, les bras en compote. Hydromel sursaute et recule, elle rigole gentiment et attrape la boite de pansage. La rousse entre doucement à l'intérieur du box de la croisée.
Sous le regard curieux de jument de couleur, elle pose la boite sur la paille fraiche et l'ouvre en grand. La rousse plonge la main dans la boite et attrape l'étrille. Par chance la jument n'est pas trop sale, alors elle ne passe qu'un coup de brosse rapide.
Elle s'occupe ensuite de la crinière qui mérite un bon coup de peigne, la queue passe encore mais pas la crinière qui comporte quelque beau nœud. Elle passe rapidement aux sabots, elle commence par l'antérieur gauche. Ils ne sont pas si sales qu'elle ne l'a pensé.
Elle range toutes les brosses et selle la belle jument qui est une vraie perle ! Pourtant elle se montre un peu chatouilleuse au moment du sanglage mais rien de bien méchant. Une fois sa monture prête, Lyna enfile sa bombe, le cours ne vas pas tarder à commencer et elle va être en retard.
Elle sort du box en compagnie de la jument, elle se rend devant le manège où doit se dérouler le cours. La rousse s'adosse au mur, à l'intérieur le cours précédant le sien n'est pas finis. Elle n'a pas à attendre très longtemps, les grandes portes du manège s'ouvre.
Une dizaine de cavaliers en sort, un moniteur lui indique qu'elle peut rentrer et monter si elle a le niveau, elle s’exécute. La rousse fait un tour du manège et s'arrête au centre, elle vérifie le sanglage et la remonte de deux trous puis descend les étriers.
Elle les règle pour pouvoir monter, la palefrenière attrape une touffe de crins et place son pied dans l'étrier. Elle sautille plusieurs fois avant de s'élancer vers le haut, la jument est un peu trop haute pour son goût, elle s'assoie dans la selle avec douceur.
La rousse règle de nouveau ses étriers puis ajuste ses rênes tandis que d'autres cavaliers entrent dans le manège. Elle ne s'en préoccupe pas plus et demande le pas à la jument qui réagit de suite à la pression de ses jambes.
Elle laisse la jument marcher un peu partout dans la manège, Hydromel à un bon pas et l'encolure bien détendue. Elle évite les autres cavaliers et détend la jument en attendant le moniteur.
La petite porte du manège s'ouvre sur un vieux monsieur, le moniteur se présente d'une voix forte mais peu autoritaire. Tant mieux, elle ne supporte pas les moniteurs qui passent leur temps à gueuler sur les élèves.
- Les galops 4 et plus ! Ça sera séance en autonomie. Les autres en reprise à main gauche.
Elle souffle de bonheur ! Elle continue de détendre la jument et à faire pas mal de figure de manège. Après dix minutes de pas actif, elle commence le trot. La jument trouve rapidement sa cadence dans un trot actif.
Elle reste sur la piste et fait attention à ne pas déranger les autres cavaliers de son groupe, cinq minutes de trot en continu, elle décide d'intégrer quelque transitions pas/trot. La jument y est plutôt réactive, puis elle commence à se redresser et demande un arrêt.
La jument s'arrête avec rapidité, la rousse presse les talons et la jument repars dans un pas actif. La jeune femme le redemande le trot en place cette fois-ci, la jument de couleur est parfaite en tout point, bien qu'elle ressente que la jument n'a pas été débourré à la monte classique.
La jument prend le galop dans le virage à la demande de la cavalière. Son galop est à la fois rapide et léger, elle lui fait décrire un cercle et repasse au trot à la fin du cercle. Elle change de sens dans la diagonale et intègre les incurvations.
Elle n'a pas vraiment de but dans cette séance elle se contente seulement de revoir les bases, le moniteur ne s'occupe seulement que des niveaux inférieurs. Elle trouve ça dommage d'avoir des niveaux trop différents mais bons temps qu'ils ne se gênent pas les uns les autres.
La séance se continue tranquillement en enchaînant les transitions aux trois allures et les incurvations. Le vieux moniteur déclare la fin de la séance et les félicites pour la séance, elle flatte l'encolure de la jument et l'arrête au centre du manège.
Elle se laisse glisser à terre, elle remonte les étriers et dessangle un peu. La rousse passe les rênes par-dessus la tête de la croisée et sors à son tour de l'installation. Le retour au box se fait en silence, elle baille à s'en décrocher la mâchoire. Une fois la jument desseller elle se promet de retourner dans son lit douillé.
• Inclure les mots "sapin", "neige" , "noël" et "cadeaux" Pour Midnight du coup XD • Faire une séance de dressage dans le manège ( 10 pts de compétences )5 en saut et 5 en cross pour Midnight.
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La parole est d'argent mais le silence est d'or
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
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Elle sort de sa voiture, il est déjà quinze heures passé. Elle rentre dans le haras et se dirige vers les écuries événementielles et plus précisément vers le box de la jeune Hydromel. La croisé observe le monde par l'ouverture de son box, elle lui caresse le museau.
Elle n'a pas trop envie de monter alors la jument va devoir se contenter d'une séance de longe pour aujourd'hui. Elle dépose sa longe de travail, fraichement achetée, devant le box de la jument de couleur, la rousse part chercher de quoi la brosser et au passage prend le filet noir d'Hydromel.
❃❃❃❃❃
Elle arrive devant le rond de longe extérieur, l'autre n'étant pas disponible pour cause de réparation. Elle doit se contenter de celui enseveli sous une petite couche de neige du moins pour l'instant.
Dans quelques minutes ça va ressembler à un tas de boue, elle fait entrer la jument à sa suite. La neige craque sous leur pas, la rousse mène la jument jusqu'au centre du rond et lui demande la pas à main droite.
La jument marche tranquillement, pour l'instant Lyna la laisse faire. La jument est assez attentive à ce que la cavalière fait. La rousse l'observe marcher dans la neige qui se transforme petit à petit en boue.
Elle marche en même temps que la jeune jument, après quatre tours de pas, la jeune femme raccourcis un peu la longe et demande un arrêt à la jument qui se stop avec précision. Elle change la longe de sens et indique à la jument de tourner dans l'autre sens.
Elle claque la langue contre son palais et la jument augmente la cadence de son pas. Pour l'instant la jument ne glisse pas avec la neige. Elle joue un peu avec la longe et la jument étant son encolure. Elle félicite bien que cela semble une formalité pour la jument.
Après dix minutes de bon pas, la jeune femme demande le trot d'une voix claire et douce. La jeune Hydromel s'élance dans un trot plutôt actif et reste à l'écoute de sa cavalière qui commence à patauger dans la gadoue.
Le sol autrefois blanc devient marron et les pattes de la jument ainsi que son ventre aussi. Elle fait repasser la jument au pas et lui fait changer de sens, la jument écoute bien et change de sens sans difficulté.
On voit bien qu'elle a été parfaitement travaillé à pied avant d'être débourrée. Tant mieux, Lyna lui fait quelques transitions pas/trot avant de lui demander le galop. Si la jument ne glisse pas au trot ce n'est pas le cas du galop.
La jument glisse des postérieurs et est obligé de repasser au trot. La jeune femme ne dit rien et observe les pattes arrière de l'équidé pour voir s’il n'y a pas de boiterie. Il n'y a rien mais par mesure de sécurité elle n'en fait pas plus.
Elle arrête la jument sur le cercle et lui demande ensuite de venir à elle. Elle s'accroupit au sol et la jument de couleur s'approche doucement. La rousse félicite Hydromel d'une caresse sur le chanfrein et d'un morceau de bonbon qui traine au fond de sa poche.
Elle sort du rond de longe et manque de glisser à cause de la boue, elle grogne de mécontentement et continue malgré tout sa route jusqu'au box de la jument. Une fois le box fermé, Lyna retire le filet à la jument et la laisse aller boire.
Pourtant la jeune femme n'entend pas le bruit de l'abreuvoir automatique. Alors elle s'approche et pousse gentiment la jeune jument. Effectivement une plaque de verglas bloque l'eau, elle lève le poing et frappe avec force la plaque qui se brise.
- Aie !
Elle frotte sa main engourdie par le coup, demain elle va avoir un beau bleu. Mais au moins la jument peut boire. La jeune femme se concentre ensuite sur le brossage de la jument. Elle retire la boue de dessous le ventre et sur les pattes bien que cela ne serve à rien.
Elle donne une poignée de friandise à la jument qui se régale. Puis elle part ranger les brosses dans la sellerie pour après quitter le haras pour aller se mettre au chaud chez elle.
Le vent frais d'hiver s'engouffre dans sa voiture à son plus grand malheur. Elle sort tout même de la voiture, bien qu'elle donnerait tout pour rentrer chez elle se mettre au chaud. Elle prend au passage le sac remplie de décoration de noël.
Marine-lui a gentiment demandé de décorer le box de la jeune jument. Bien sur son âme d'enfant est vite revenu. La jeune femme se presse de rejoindre l'écurie événementielle, la jument pie l'attend la tête dehors.
Elle lui offre une petite caresse avant de déposer son sac au sol. La rousse s'accroupit sous l'œil attentif de la jument. Elle farfouille dans le sac à la recherche du sachet de clou qu'elle à acheter en quatrième vitesse avant de venir au haras.
Sachet et marteau en main, la jeune femme s'active : elle ouvre le sachet et sort deux-trois clous qu'elle cloute sur la porte du box. Une fois cela fait, elle y accroche une belle guirlande bleue et blanche. Elle consolide à l'aide d'un fils de pêche afin que la guirlande résiste au coup de vent.
Elle rajoute quelques petites boules de neige toutes aussi bleues que la guirlande. Elle s'écarte du box pour observer son œuvre d'art, son cerveau carbure. Une idée germe dans sa tête et elle part en courant vers la sellerie.
Elle revient quelque seconde plus tard muni d'un petit escabeau blanc. Toute contente la jeune femme le dépose devant le box de la jeune jument qui étant son encolure pour venir sentir ce nouvel objet.
La jeune palefrenière ne s'en préoccupe pas plus et continue sa petite décoration tranquillement. Les clous s'enchainent les uns après les autres, bon pour être honnêtement, elle n'en a mis que deux. Un à de chaque coin du box. Elle en rajoute un troisième au centre pour consolider sa déco.
Pour finir elle en rajoute pas mal afin d'y suspendre quelques flocons de neige. La décoration finit, Lyna part ranger l'escabeau et décide de partir faire une balade avec la belle jument. Elle sort de la sellerie avec les bras chargés, elle laisse tomber le sac de pansage au sol et dépose la selle et le reste sur la porte du box.
Elle rentre à l'intérieur du box et commence le brossage de la jument. D'abord l'étrille puis la brosse douce, le peigne et enfin le cure-pied. Elle dépose le tapis bleu turquoise sur le dos de la jeune croisé puis le protège-dos.
Elle attrape la selle qu'elle dépose par-dessus le tous. Elle sangle avant de rajouter le filet, la jeune femme enfile sa bombe puis fais sortir la jument de son box. La rouquine vérifie une nouvelle fois la sangle avant de monter avec légèreté sur le dos de la pie.
La jeune palefrenière réajuste ses étriers avant de demander le pas à Hydromel. La jument se met en mouvement avec lenteur. Les fers de l'équidé claque contre le sol dur et froid, elle guide la jument vers la sortie du haras.
Elle s'engage sur le sentier bordé d'arbre majestueux malgré la perte de leur feuillage. La neige recouvre le bord de la route, la jeune femme fait marcher hydromel sur la route vide avant de la faire tourner à droite.
La jument, tête basse, marche lentement dans la neige encore immaculée. La neige craque agréablement sous leurs poids. La jeune femme laisse la jument marcher sur le chemin au milieu de deux champs.
Le pauvre épouvantail plie sous le poids de la neige, un corbeau s'y repose tranquillement. Elle rigole devant l'utilité de l'objet qui ne sert plus à grand-chose mais qui pourtant rajoute une petite touche à se décors.
Elle ne tient les rênes que du bout de ses doigts gelés. Elle se maudit pour avoir oublié de mettre ses gants, alors elle fourre une de ses mains dans la poche de sa veste et rentre la tête dans son écharpe.
Ses yeux scrutent le paysage, la neige recouvre la plupart des lieux. Son regard dévie sur la montagne enneigée dont une brume s'installe doucement. Hydromel dérape des postérieurs par moment. Elle râle quelque minutes contre les fers de la jument avant de d'observer de nouveau le paysage.
La jument suit le chemin tranquillement et s'enfonce par moment dans la neige. Le paysage change doucement, le lac gelé brille sous le soleil pourtant présent. Elle fait le tour du dit lac avant de prendre le chemin du retour.
La jument est calme et semble aussi observer le paysage. Lyna ne tente pas le trot, la neige glisse un peu trop pour pouvoir le faire. Elle déchausse ses étriers avant même d'arriver au haras.
Elle tente de réchauffer ses chevilles mais manque quand même de finir les fesses au sol, une grimace de douleur parcours son visage et elle s'appuie sur Hydromel le temps que la douleur passe.
Elle ramène la jument dans son box en marchand à la façon d'un pingouins. Elle desselle la jument puis lui fait un brossage assez complet avant de repartir chez elle. Pourtant son téléphone résonne dans l'écurie vide.
Elle sort son téléphone, le nom de son grand-père s'affiche. Son cœur rate un battement, il ne l'appelle jamais, alors elle décroche. La voix brisée de son grand-père lui répond :
- Elle est partie....
Cette fois, son cœur s'arrête pour de bon. Une larme coule le long de sa joue. Le cœur lourd de chagrin, la jeune femme quitte le haras de pado pour se rendre à une bonne demi-heure de route. Pour la toute première fois son regard change à la vue de ce magnifique domaine.
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