Box de Beetle Juice

J’avais fini mes études et avais enfin pus m’installer en temps que cavalière professionnelle. J’étais principalement connue dans le domaine des poneys grâce à mon petit gabarit, mais pour autant je pouvais tout aussi bien travailler avec de grand chevaux. Aujourd’hui Tedrick, un ancien ami de ma marraine, également gérant du Domaine du Valhalla m’avait demandé de faire le pré-débourrage de deux de ses poulains.

J’étais donc venue aujourd’hui pour cette mission. Je décidais de commencer avec la petite Beetle Juice, pouliche KWPN noire. Je m’avançais entre les boxes, reconnaissant certains des chevaux qu’il avait déjà il y a quelques années et que j’avais pus connaître. J’arrivais finalement devant le boxe de la petite noire. J’ai un sac de brosse et un licol avec sa longe dans les bras ainsi que mes poches remplies de friandise. J’appelle la pouliche avant d’ouvrir la porte et m’accroupir devant elle après avoir refermé derrière moi. Beetle m’observait avec intérêt, normal elle ne me connaît pas, ne m’a même jamais vu et je débarque dans son petit univers. C’est pour ça que je reste à l’entrée, posant mon petit bazar à mes pieds.

Elle finit par s’approcher de moi, la curiosité l’emportant sur la méfiance. Je lui parlais doucement et lui tendis une friandise. Elle renifla l’aire, l’air très intéressée. Elle finit par prendre la rondelle de  carotte et la mâcher goulûment. Je me rapprochais un peu et posais une main sur ses naseaux. Remontant sur son chanfrein pour venir grattouiller sous le toupet, ça plaisait à de nombreux chevaux.

Ça ne manqua pas et la petite sembla apprécier. Je passais sur l’encolure et le dos avec ma petite séance de grattage. Elle se tortillais sous mes mains pour en profiter. Je rigolais doucement avant d’arrêter. Elle me regarda, semblant se demander pourquoi je m’arrêtais et se rapprocha pour venir observer le licol que j’avais ramassé.

Je le lui montrais, elle le renifla puis me regarda. Je la caressais d’une main, avec le licol de l’autre. Elle ne sembla pas perturbée et je manœuvrais habilement pour le lui enfiler sur la tête et le boucler. Beetle secoua la tête de plus en plus fort, semblant mécontente de ne pas pouvoir le retirer je lui parlais doucement pour essayer de la calmer et lui tendais un bout de carotte pour attirer son attention. Elle fini par sortir de sa petite bulle de colère en reconnaissant l’odeur de la racine.

Je l’encourageais doucement à venir vers moi et elle ne se fit pas prier pour venir chercher sa récompense. Je travaillais donc sur le port du licol le lui retirant avant de lui enfiler de nouveau jusqu’à ce qu’elle n’y montre plus aucun émoi. Je décidais donc d’y ajouter la longe. Placée cette fois au centre du box j’encourageais à faire quelques pas autour de moi avant de s’arrêter puis de repartir. Je la félicitais beaucoup, Tedrick m’avait prévenu qu’elle avait un peu de caractère mais qu’elle n’était pas méchante.

Une fois qu’elle sembla avoir compris je décidais de passer au pansage. Je lui laissai le licol mais retirais la longe voulant avoir les mains libres mais ne pas avoir le risque de s’entraver l’une ou l’autre. J’allais fouiller dans mon sac de pansage et en sortait l’étrille en caoutchouc. Je la lui montrais et elle a renifla avec intérêt, ça ne semblait pas mangeable donc elle ne tenta pas de la manger. Je la posais donc sur son dos et commençais à m’en servir en petit cercle énergique. Ça semblait agréable car elle effectua plusieurs fois des grimaces de contentement. Je passais au bouchon et le passais sur son corps puis ses membres.

Elle bougea un peu mais je continuais patiemment. Je terminais cette première partie du pansage avec la brosse douce, les membres passant mieux et je pus même la passer sur sa jolie tête. Je décidais ensuite de passer au cure-pied, l’étape la plus délicate. Je commençais avec les antérieurs, plus simple. Je passais ma main le long de son membre venant saisir son boulet. Je lui demandais son pied, tirant doucement sur son fanon.

Elle souleva le pied et je le reposais immédiatement en la félicitant. Je lui demandais plusieurs fois le gardant de plus en plus longtemps jusqu’à pouvoir le curer. Je réitérais sur le second antérieur. Les postérieurs maintenant. Plus délicat car provoquant souvent plus de défense. Beetle avait compris le principe mais bon parfois les réflexes instinctifs avait la vie dure. Quand je lui demandais son pied elle tenta de le lancer. Je la grondais à moitié, pas vraiment surprise. Pourtant sa réaction me sembla disproportionnée. Elle coucha les oreilles et s’éloigna de moi.

Je l’appâtais avec une friandise et elle finit par revenir. Je recommençais. Avec patience je finis par pouvoir lui curer les quatre pieds. Bien maintenant que le pansage semblait acquis je rangeais les brosses et remis la longe au licol. Je vérifiais sa compréhension par un petit tour dans le boxe. Elle semblait avoir bien compris. Je décidais donc de l’emmener en promenade dans l’écurie d’abord puis même pour un petit tour dans la cour du domaine du Valhalla. Notre petite promenade terminée je la ramenais à son boxe, lui retirais le licol, ramassais mes petites affaires et après quelques petites friandises la laissais en paix.