box de Spartacus

Débourrage, licol et longe
PDV d'une monitrice random

Cet après-midi mon planning est assez chargé, j'ai plusieurs cours à assurer ainsi que le débourrage de Spartacus à avancer. Il a déjà été habitué à la présence humaine, donc je vais lui apprendre à marcher en licol. On a déjà mis un vieux licol à ma disposition devant le box du concerné, c'est donc ma prochaine destination.

En arrivant devant le box, j'entends le croisé lever sa tête en entendant mes bruits de pas. Il me regarde avec curiosité et s'approche. Je lui parle un peu avant de m'emparer du licol et de la longe pour entrer dans le box. Je commence par caresser le palomino pour le mettre en confiance et lui donne également une friandise. Le poulain a l'air intéressé par le licol et la longe qui sont à côté de moi, je les lui montre donc. Spartacus les renifle et les examine sous toutes les coutures. Il prend même le licol dans sa bouche. Puis au bout de trois ou quatre minutes il se désintéresse. Je le désensibilise alors au licol en le passant sur tout son corps. Je m'arrête régulièrement quand je sens le palomino un peu trop tendu. Une fois que le poulain est désensibilisé au licol, je le désensibilise à la longe. Celle-ci a l'air de moins intriguer l'équidé, la désensibilisation est donc plus rapide. Je me place alors à côté de Spartacus et lui enfile délicatement le licol. Au début, le poulain a un mouvement de recul, mais j'y vais progressivement et arrive finalement fermer la boucle.

Je regarde le poulain secouer sa tête, amusée. Je lui laisse deux minutes pour s'habituer à son nouvel équipement puis lui enlève le licol pour le remettre plusieurs fois, afin de m'assurer que ça soit bien acquis. Ensuite, j'attache la longe au licol et ouvre la porte du box en grand. J'incite Spartacus à me suivre à l'extérieur, ce qu'il fait sans hésitation. Il regarde l'écurie avec de grands yeux, lui qui passe la plupart de son temps au box ou au paddock. Je le fais marcher le long de l'allée pour lui apprendre à suivre en longe. Il est un peu hésitant au début mais il comprend vite ce qu'il doit faire. Je le félicite et lui fais faire le tour de l'écurie pour bien l'habituer. Une fois que c'est fait, je retourne au box et enlève le licol au poulain. On a déjà bien avancé pour cette fois. Je lui donne une friandise avant de partir.

Pour commencer ma journée bien remplie, je décide de finir le pré-débourrage de Spartacus, le poulain à la robe dorée. Je m'empare d'un licol, d'une longe et de brosses puis m'avance vers son box. J'appelle le croisé par son nom, et celui-ci lève vite la tête. Il s'approche de moi, à la recherche d'une friandise. Je lui donne une caresse à la place et entre dans son box.

Lui mettre son licol n'est pas très compliqué, le sortir de son box son plus. Spartacus me suit assez docilement et j'en suis très heureuse. Je l'attache à une ficelle, puis j'entre dans le vif du sujet en prenant un bouchon et en le lui présentant. Curieux, le croisé le renifle, le prend dans sa bouche, puis le laisse retomber. Il le bouge un peu avec son antérieur, puis me regarde le ramasser. Je passe le bouchon progressivement sur tout son corps, m'arrêtant quand le poulain semble trop agité. Cette désensibilisation passe assez vite et je peux désormais le brosser. Je sélectionne ensuite une brosse douce, qui ne devrait pas poser plus de problème que ça. En effet, à part un regard curieux, la brosse douce ne provoque pas de grosse réaction de la part du poulain. Je passe donc à l'étrille. Celle-ci pose un peu plus de problème, sûrement à cause de sa dureté, mais Spartacus finit par s'y habituer. Je passe alors à la brosse à crins, qui une fois de plus pique la curiosité de l'animal. Il l'analyse sous tous les angles pour s'assurer qu'elle n'est pas dangereuse, puis reste assez tendu quand je démêle ses crins. Je le rassure du mieux que je peux avec ma voix, ce qui semble le détendre un peu. Il ne me reste alors plus que le cure-pied.

Je commence par habituer le poulain à se faire prendre les sabots, ce qui est assez complexe en soi. Pour m'aider je lui donne une friandise à chaque fois qu'il arrête de gigoter pour libérer son sabot. Ma stratégie finit par payer, au bout d'un certain nombre de tentatives j'arrive enfin à prendre ses sabots. Pas pour une longue durée, mais j'y arrive. Je m'empare du cure-pied, et après que Spartacus l'ait examiné, je prends un de ses sabots et le cure doucement. Je répète l'opération une fois pour chaque sabot, avec assez de succès. Visiblement le cure-pied ne gêne pas réellement le poulain: c'est plus le fait de lui prendre ses sabots qui le gêne. Quoi qu'il en soit il est maintenant possible de lui curer ses sabots, alors je lui donne une friandise et décide de l'emmener faire le tour de l'écurie à pied.
Le début de cette petite promenade se déroule très bien, jusqu'au moment où Spartacus remarque un petit coin d'herbe sur le côté. Je n'ai pas le temps de le faire brouter, et on m'a dit de laisser le poulain au box, alors j'ignore sa demande implicite et je continue de marcher. Malheureusement le croisé n'est pas de cet avis et s'arrête brusquement. Je le gronde et tente de le faire avancer, mais têtu comme une mule, il refuse et essaye de se tourner pour aller brouter quand même. Je le gronde une fois de plus et le remet à sa place par plusieurs coups secs sur la longe, mais le poulain persiste. Je lui donne alors un petit coup de longe sur le flanc, ce qui suffit à surprendre le poulain, qui trébuche vers l'avant et se remet à marcher. Je ne suis malheureusement pas au bout de mes peines, car durant tout le reste de la promenade Spartacus devient ingérable. Quand je veux tourner à gauche, lui veut tourner à droite. Quand je veux avancer, lui s'arrête. C'est donc avec bien du mal que je le remets au box.

Je suis très surprise par son soudain caprice puisqu'il s'était montré très coopératif jusqu'à présent. Je m'éloigne du box, espérant que le poulain ne me refasse plus ça.

Le temps est venu de commencer le débourrage de Spartacus, le poulain que j'ai pré-débourré il y a quelques temps. J'ai entendu dire des palefreniers qu'il pique souvent des crises, il ne me reste plus qu'à croiser les doigts pour qu'il n'en fasse pas trop avec moi. J'ai apporté une selle et un tapis, que je dépose sur la barrière. Je m'empare du licol de Spartacus et l'appelle.

Le croisé, qui me tournait le dos, lève la tête et me regarde d'un air désapprobateur, puis replonge dans son foin. J'entre tout de même dans son box et tente de lui mettre le licol, sans succès. Le palomino lève la tête bien haut pour être hors de ma portée. Je le gronde et après de multiples tentatives vaines, je parviens enfin à faire ce que je veux. Je le fais sortir du box, mais monsieur n'est pas content alors il me bouscule. Je le remets à sa place d'un coup sec de longe et le gronde de nouveau. Ça commence bien! Je l'attache à la barrière et le brosse rapidement. L'équidé n'est pas de mon avis et se montre infernal, ce qui me pousse à raccourcir la durée du pansage. Je soupire profondément, puis saisis le tapis et le montre au cheval.

Spartacus pointe ses oreilles vers celui-ci, intrigué. Il arrête son caprice pour mieux analyser le tapis. Je le lui passe sur l'épaule, puis sur le dos, et le croisé se laisse faire en me regardant. Il est devenu étrangement sage. Je me méfie tout de même et lui pose le tapis sur le dos, puis l'enlève plusieurs fois. Là aussi, Spartacus est d'une docilité impressionnante... au début. Le croisé s'agace au bout de la troisième fois et fait mine de me mordre. Je le gronde, et décide de passer à la selle. Je la lui montre comme avant, et de nouveau Spartacus se montre intéressé. Il observe la selle attentivement, puis me regarde faire tandis que je la pose sur son dos. Il est un peu surpris par son poids et trébuche un peu, mais se reprend vite. Je lui enlève et remets sa selle deux fois, puis quand je vois qu'il s'agace j'arrête. Je le sangle alors en douceur, trou par trou. Le cheval ne semble pas apprécier et il tente de me mordre. Je le gronde, puis je descends les étriers pour qu'il en prenne l'habitude et n'en ait pas peur. Spartacus se secoue un peu et sent les étriers lui taper les flancs. Il lève brusquement la tête, surpris. Puis au bout d'un moment il la rebaisse, calmé. Je le flatte et décide de le faire marcher avec la selle pour l'habituer. Je lui fais faire le tour de l'écurie. Au début le croisé marche rapidement, peu habitué aux étriers qui se balancent à ses côtés, puis il prend une allure normale, et finit par me montrer son mécontentement en tentant de me mordre. Agacée, je le remets à sa place et nous finissons tant bien que mal le tour de l'écurie. Je lui enlève alors la selle et le remets dans son box, soulagée que cette séance soit finie. Quel capricieux, ce Spartacus!

Cette fois-ci, c'est pour habituer Spartacus au filet que je me tiens devant le box de ce dernier. Aussi coopératif que la dernière fois, il plaque ses oreilles sur son crâne à ma vue et j'ai bien du mal à lui mettre le licol, puis à l'attacher à la barrière. Je le brosse rapidement, et entame la séance.

Je commence par lui mettre son tapis et sa selle, ce qui ne pose pas vraiment de problème. Le palomino montre un peu d'intérêt à mes actions et se tient immobile. Je le félicite puis lui montre un filet. Cet objet pique la curiosité de l'animal qui le regarde attentivement. Je mets le licol de Spartacus en collier, puis passe les rênes par-dessus la tête. Jusque là, tout va bien. Le cheval me laisse faire, un peu méfiant tout de même. J'enduis ensuite le mors de miel. A l'odeur de celui-ci, les oreilles de l'équidé remue, et je parviens sans peine à lui faire prendre le mors. Je le flatte, et attache la muserolle ainsi que la sous-gorge. Je laisse le palomino s'habituer à cet objet, en mâchonnant le mors et en secouant sa tête, puis je l'enlève. Je le remets ensuite, sans enduire le mors de miel. Spartacus montre son mécontentement d'un mouvement d'oreilles vers l'arrière. Je boucle une fois de plus la muserolle et la sous-gorge, puis le félicite. J'enlève et remets le filet encore une fois, m'attirant le mécontentement du croisé mais ne rencontrant aucune difficulté majeure. Je décide ensuite, pour l'habituer à l'harnachement, de le faire marcher un aller-retour dans l'allée. Je ne veux pas qu'il me fasse le même caprice que la dernière fois pendant le tour de l'écurie! Spartacus se montre sage durant cet aller-retour, tandis qu'il s'habitue à la sensation du mors dans la bouche. Une fois l'aller-retour fini, je lui enlève son harnachement et le laisse au box, lui laissant une petite friandise.