Charleston - selle français (é)

Pauline & Charleston

L’heure d’un nouveau débourrage à effectuer à sonné pour Pauline. Elle s’est en effet accordé une petite semaine de répit quant aux jeunes chevaux, se focalisant plutôt sur les autres équidés de son domaine. Mais elle reprend du service aujourd’hui avec le joli Charleston. Propriété de Tedrick à nouveau, elle débarque dans son paddock , un licol en main. Mais il lui faut premièrement établir un contact avec le poulain. Ce dernier est tranquillement en train de se dorer la pilule au soleil. La cavalière s’en approche doucement, l’avertissant par de petits claquements de langue qu’elle est là, histoire de ne pas le prendre par surprise. Il la regarde approcher, les oreilles pointées en sa direction.

La jeune femme tend sa main à plat en signe d’amitié, et laisse le bai brun s’en accaparer à loisir. Il n’est pas trop démonstratif, mais semble tout de même assez curieux. Comme la plupart des poulains de son âge, me direz-vous. Pauline ne tarde pas alors pas à commencer la première étape qu’est la manipulation, posant son licol à terre. Après avoir présenté ses deux mains au poulain, elle les passe sur son encolure, puis sur son dos, s’attardant un peu au niveau du garrot pour lui offrir quelques gratouilles, qu’il semble apprécier. Après un petit sourire, elle continue en s’approchant de sa croupe, puis sur ses membres. Charleston se décale, peu habitué à ce genre de contacts, ou peut-être un peu chatouilleux… ? Quoi qu’il en soit, Pauline ne l’embête pas trop avec cela, certains poulains ont tous leurs préférences et leurs bêtes noires, rien ne sert de le brusquer. Elle conclut en lui massant tranquillement le poitrail, ses doigts prenant une couleur terreuse à cause de la poussière qu’il a emmagasinée en passant sa journée au paddock. Il lui faut maintenant apprendre à donner les pieds à ce joli petit poulain. Elle descend sa main le long du fin membre, et attrape comme elle peut la toute petite touffe de poils qui constitue le fanon du bai. Claquant sa langue contre son palais, et voyant qu’il ne réagit pas à sa pression, elle décide de s’appuyer très légèrement contre lui. Au début, Charleston se contente de décaler ses membres, mais petit à petit, il donne timidement son pied à la cavalière, qui n’hésite pas à le féliciter au moindre progrès, à la moindre avancée. La jeune femme répète alors l’opération avec les trois autres sabots du Selle Français, et même s’ils rencontrent plus de difficultés pour les postérieurs, ils arrivent à leurs fins. Pour fêter cela, Pauline offre à Charleston une petite friandise à la banane. Il l’attrape doucement, ne semblant pas éprouver de réel engouement pour ce genre de récompenses. Maintenant qu’il se laisse à peu près manipuler sur l’entièreté de son corps, et qu’il donne ses pieds, elle décide de lui enfiler un licol, afin de l’emmener jusqu’à la barre d’attache.

Prenant le licol entre ses mains, elle commence par le présenter au petit entier. Il en approche timidement son nez, ne cherchant pas à bousculer quoi que ce soit. Restant patiente, Pauline le laisse se familiariser avec l’objet, avant de le lui présenter grand ouvert. Elle aurait bien usé de sa technique de la friandise, mais l’alezan ne semble pas s’y intéresser, alors il lui faut trouver autre chose. La jeune femme avance le licol sur la tête de Charleston qui se raidit, ne bougeant pas pour autant. Une fois le tout bouclé, elle le rassure par de petites caresses et paroles douces. Le poulain se détend petit à petit, acceptant cette chose qui l’enferme sur sa tête. Mais il lui reste l’étape de la longe, et cela ne s’annonce pas être une mince affaire non plus. Pauline commence par la lui présenter : il effectue un petit mouvement de recul, impressionné par ce serpent noir. La cavalière le lui passe sous le nez, puis le caresse avec, parfait pour l’y accommoder. Mais fort heureusement, Charleston se montre coopératif et, bien que relativement tendu, n’oppose pas de résistance. Il s’agit maintenant de se rendre aux écuries. Comme pour tous les autres débourrages qu’elle a pu faire, elle commence par s’écarter du poulain en laissant beaucoup de mou entre eux, puis raccourcit petit à petit l’écart. L’alezan brûlé se prend au jeu et s’amuse à la suivre en trottinant, montrant enfin un peu d’enthousiasme et se détendant. Pauline l’entraîne alors à marcher avec lui dans une petite parcelle du paddock, avant de décider d’en sortir pour prendre la direction des écuries. Il la suit, respectueux de son espace personnel et ne cherchant pas à la bousculer.

Arrivés aux écuries, Pauline attache Charleston d’un nœud coulant, avant d’attraper l’anse du seau de brosses qu’elle avait disposé là avant de venir, histoire de ne pas laisser le poulain seul à l’attache. Elle commence donc par lui présenter la première brosse, une simple étrille en caoutchouc de couleur bleue. Le bai brun la renifle tout doucement, avant de s’en désintéresser complètement, ne cherchant même pas à se demander à quoi elle peut bien servir. Il est tout de même vraiment très facile à vivre ! Pauline n’attend pas, et lui en passe un petit coup, soulevant quelques grains de poussière de sa jolie robe. Elle poursuit avec le bouchon, qui ne semble toujours pas l’intéresser plus que cela. Cependant, ce petit pansage ne lui déplaît pas car il sommeille, profitant encore et toujours des rayons du soleil. La jeune femme poursuit donc, brosse douce en main, terminant d’enlever toute trace de poussière de la robe du jeune cheval. Il se réveille un peu au moment de faire les pieds, et a besoin d’un certain temps de réaction avant de comprendre ce qu’elle attend de lui, donnant tout de même ses quatre sabots un à un tandis qu’elle les gratouille gentiment avec la pointe du cure-pied. Pour finir, Pauline lui passe un petit coup de brosse dans les crins, très peu fournis pour le moment, mais qui le deviendront certainement beaucoup plus avec l’âge. Ce petit pansage terminé, elle lui offre une dernière friandise, qu’il cueille par bonne volonté. Malgré tout, qui refuserait un petit bonbon ? La jeune femme le ramène alors jusque dans son paddock, lui donnant une petite caresse.

Pauline & Charleston

Charleston ayant maintenant passé la barre des trois ans, Pauline peut poursuivre la tâche qui lui a été confiée : à savoir débourrer ce bel entier. Allant donc le chercher jusque dans son paddock en fin d’après-midi, elle est agréablement surprise lorsqu’il baisse la tête pour l’aider à lui enfiler le licol. Elle lui flatte l’encolure, avant de l’emmener jusqu’à une stalle de pansage dans les écuries. Cela sera tout de même plus pratique que de travailler dans la pâture, au milieu des copains.

Elle commence par panser l’entier, vérifiant par la même occasion qu’il ne s’est pas fait d’éventuelle blessure. Rien à signaler ! La jeune femme n’embête alors pas le Selle Français plus que cela, et s’empare directement d’un tapis couleur prune. Elle le lui présente alors premièrement : il ne semble pas s’en formaliser, se contentant d’y mettre un petit coup de nez. La jeune femme acquiesce, haussant les épaules et frotte doucement le tapis sur l’avant-main de Charleston. Il la regarde, oreilles en avant, tournant légèrement son encolure pour pouvoir la surveiller. Pauline le lui pose ensuite sur le dos, le soulevant bien au niveau du garrot pour prévenir le dégarottage. La cavalière lui montre ensuite l’amortisseur qu’elle à l’habitude de mettre au quotidien pour le travail de ses chevaux. Après l’avoir posé sur son dos, elle peut passer à la selle.

Prenant l’objet à pleins bras, Pauline la présente à Charleston. L’odeur du cuir graissé l’attire et l’intrigue, ainsi il passe un peu plus de temps à l’analyser que précédemment. La selle commençant à peser lourd sur les bras de la jeune femme, elle finit par la poser par-dessus le tapis et l’amortisseur, déroulant soigneusement la sangle et descendant les étriers. Elle vérifie que tout est bien positionné, avant de se déplacer vers le côté droit de l’entier, afin de finir de tout ajuster. Puis, revenue vers son flanc gauche, elle s’empare de la sangle qu’elle serre très légèrement, la bouclant à l’aide des contre-sanglons. Le Selle Français a pour réaction de rentrer le ventre, peu habitué à ce genre de pression. Il s’y fera, et au vu de la vitesse à laquelle il semble apprendre et de sa coopération, cela ne sera pas long !

Avant de lui passer la bride, Pauline décide de lui poser une paire de guêtres. Elle les sert juste assez pour qu’elles tiennent correctement en place, de toute manière leurs déplacements se limiteront à un petit tour du domaine pour habituer l’entier à évoluer avec l’équipement sur le dos. La jeune femme s’empare ensuite du filet, et badigeonne le mors de miel. Ainsi, l’entier n’hésitera pas à le prendre en bouche, et le travail sera facilité pour tout le monde ! Pauline présente alors le mors à Charleston, ayant au préalable remonté la muserolle au niveau du frontal pour tout dégager et faire de l’espace. Le Selle Français ne semble pas être très gourmand, mais il ne refuse pas le miel qui dégouline du mors, puisqu’il se montre encore et toujours très coopératif. Tandis qu’il savoure son petit goûter, Pauline lui passe la têtière et boucle toutes les attaches. Elle sort son toupet du frontal, avant de lui caresser l’encolure avec douceur.

Pour finir, la jeune femme détache l’entier, passant les rênes par-dessus son encolure. Les premiers mètres sont comme toujours assez amusants, puisque Charleston a besoin d’un peu de temps avant de s’accommoder à tout l’équipement. La jeune femme sent soudain comme une sensation de picotement dans son bras gauche. Elle y jette un rapide coup d’œil pour découvrir un gros bouton rouge, dont la tâche ne cesse de s’étendre. Pas de doute, c’est une piqûre de moustique : elle y est allergique depuis toujours. Cette séance était si parfaite ! N’ayant rien sous la main pour soigner sa réaction allergique, Pauline prend son mal en patience et fait mine de rien, en plein combat avec elle-même pour ne pas gratter cette atroce piqûre. Reprenant ses esprits, la cavalière n’hésite pas à le féliciter, le laissant s’arrêter à sa guise pour qu’il puisse jeter des petits coups d’œils aux alentours. Elle le ramène finalement à la stalle de pansage, le dessellant rapidement et lui passant un bon coup de brosse pour enlever le peu de poussière qui s’est accumulée lors de ce petit tour. Lui offrant une dernière petite friandise qu’il cueille sans vraiment d’appétit, Pauline lui caresse à nouveau l’encolure, avant de le ramener jusqu’à son paddock puis de courir jusqu’à sa voiture pour trouver quelque chose qui pourra calmer sa douleur.

*situation de résumé : votre personnage fait une réaction allergique à une piqûre de moustique (5 pts en TREC pour Vassal)