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Box de Butterfly

∞ Haras de Pado. :: Général :: anciens boxs
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Mer 28 Juin - 23:02
Bienvenue p'tit bout
→ point de vue de Pêche

Après m'être occupée de Moonlight, la jument de Psycho que je dois remettre au travail, je décide de me rendre à Rescue me prendre des nouvelles de Blondie, ma petite protégée. Je l'avais fait saillir par un des étalons Haflingers du haras il y a quelques mois de cela avant mon absence prolongée. Elle a peut-être déjà mis bas. J'arrive devant le paddock de la jument que se tient paisiblement debout au fond du pré. Je découvre une petite boule de poils couchée à ses pieds. Le poulain est né !! J'ouvre la porte du paddock et m'approche doucement des deux équidés. Blondie, comme à son habitude, se méfie de tout être humain qui entre dans son paddock et prend rapidement un air stressé. Il faut dire qu'elle n'a pas dû voir un humain de si près depuis quelques temps. Ne voulant pas les déranger car je vois que la belle Haflinger commence déjà à bouger légèrement, je m'arrête sur place et décide de m'asseoir dans l'herbe le temps de les laisser s'habituer à ma présence. Peu à peu, Blondie baisse la garde et se met à brouter. Quant à son poulain, il décide de se lever pour téter. Heureusement pour moi j'ai mon téléphone dans la poche. Je me lève et essayer de m'approcher encore un peu pour prendre quelques photos. C'est à cet instant que je remarque que le poulain de ma petite protégée est un mâle. Je m'assois à nouveau dans l'herbe, laissent le p'tit bout boire le lait aux mamelles de sa mère et lui cherche un petit nom.

Une demi-heure plus tard, je suis toujours dans le pré de ma petite réfugiée et de son magnifique poulain. Toujours à la recherche d'un nom, je les contemple et essaie de trouver un prénom qui pourrait qualifier le p'tit bout. Il semble plein de vie et chahute avec sa mère, la bousculant et lui mordillant l'encolure. Puis, lassé par ce jeu, il laisse sa mère et s'en éloigne pour trouver une autre occupation : la chasse aux papillons... Le temps s'arrête un moment et mon cerveau fonctionne à pleine vitesse. J'ai enfin trouvé ce nom qui lui irait si bien ! Butterfly ! Bienvenue p'tit bout ! Réjouie d'avoir trouvé le nom de mon poulain, je me lève et décide de le laisser tranquille en compagnie de sa maman.
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Jeu 29 Juin - 9:16
+1 en débourrage (confiance et manipulation 1/5)

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Dim 2 Juil - 15:52


6 mois plus tard...




Adieu maman
→ point de vue de Butterfly

J'ai grandi pendant six mois avec ma maman dans le pré où je suis né. Nous n'en avons pas bougé une seule fois. L'humaine, celle qui adore maman, est venue plusieurs fois nous voir et s'est souvent assisse dans l'herbe verdoyante de notre prairie. Je n'ai jamais vraiment osé l'approcher étant donné que maman ne le fait pas. J'ai continué à pourchasser les papillons pour attirer l'attention de l'humaine. Je menais jusqu'à présent une vie paisible, mes journées remplies de jeux et de moments de tendresse avec ma maman, jusqu'au jour où l'humaine est arrivée accompagnée de plusieurs personnes. Certains ont bloqué ma maman dans un coin et d'autres dont celle que je connais se sont approchés de moi et m'ont poussé vers l'entrée de l'enclos où j'ai dû monté dans une grande boîte, un van comme ils disent tous. J'ai longtemps henni, ma mère aussi, puis nous ne nous sommes plus entendus donc j'ai arrêté.

Le van roule à petite vitesse pendant ce qui me semble des heures. Que va-t-il m'arriver sans ma maman ? Je sens sous mes petits sabots des secousses comme si le terrain n'était plus aussi bon qu'avant puis le van s'arrête. La porte arrière s'ouvre et l'humaine rentre par celle de devant, me poussant gentiment à descendre par le pont. J'allais dans une allée en béton couverte. Il y a quelques chevaux tous enfermés dans des compartiments différents, des boxes d'après ce que j'ai entendu. L'humaine, sûrement ma propriétaire, continue à me suivre pour me faire avancer et je n'ai d'autre choix que de rentrer dans un des boxes du bâtiment. La porte se referme derrière moi et me voilà seul, livré à mes propres moyens. Je renifle d'abord la paille avant de m'approcher d'un des murs du box. Je dresse la tête pour pouvoir atteindre la grille et regarder ce qu'il y a à côté : un autre box mais vide. Alors je change de côté et dresse la tête pour voir s'il y a un cheval. Je découvre alors une jument appaloosa qui en voyant ma tête dépasser vient à ma rencontre et renifle mon naseau humide puis elle retourne à ses occupations. Je l'imite et observe mon box : une portion de foin dans l'auge, quelques morceaux de carotte à côté, un abreuvoir rempli d'eau et de la paille à foison. Fatigué de mes émotions, je m'y couche et trouve un peu de réconfort grâce à ce confort. Ma maman me manque. Alors que je pense à elle, l'humaine réapparaît et me parle d'une voix douce pendant quelques minutes avant de disparaître à nouveau. Je verrai bien ce que l'avenir me réserve...
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Lun 3 Juil - 21:59
Nooon le sevrage du point de vue du poulain, ça me brise le coeur :(

+ 1 point de débourrage (2/5 en confiance et manipulation)

+ 2 trèfle
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Ven 7 Juil - 14:21
Discovery
→ point de vue de Pêche

Après avoir monté Parodie, la jument de Leika, je marche jusqu'à mon domaine, bien décidée à m'occuper de mon poulain Butterfly. J'entre dans les écuries et caresse chaque cheval qui passe sa tête par-dessus la porte jusqu'à temps d'arriver au box du poulain. Je claque ma langue sur mon palais pour attirer l'attention du p'tit bout.
« Coucou toi ! »
Le petit Haflinger se retourne et me regarde, hésitant à venir me voir. Il ne résiste pas longtemps avant de s'approcher de la porte mais garde une légère distance pour être sûr que je ne puisse pas le toucher. J'ouvre la porte du box, pose ma mallette de pansage à droite de l'entrée et m'assois à côté. Le poulain recule et se réfugie au fond du box. J'attends, sans bouger, qu'il s'habitue à ma présence. Je le regarde se rapprocher puis s'éloigner et à nouveau avancer vers moi. Il est intrigué par ma présence mais aussi par la boîte que j'ai posée à côté de moi. Sa curiosité prenant le dessus sur sa méfiance, il avance pas à pas et renifle la caisse de pansage. Le voyant essayer de la manger, je rigole, ce qui le fait reculer légèrement. J'attends qu'il revienne vers moi et le laisse s'approcher. Alors qu'il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, je tends ma main vers lui et le laisse la renifler. Il ne prend pas peur quand je la bouge mais retourne au fond du box quand je décide de me lever. Je m'approche doucement de lui et arrive à lui caresser l'encolure. Nous devenons très vite proches à partir du moment où je commence à lui gratter l'encolure, point sensible de nombreux poulains. Butterfly se laisse ainsi amadouer et rapidement je commence sa désensibilisation aux brosses. Je sors toutes sortes de brosses et les lui montre un par une. Comme il ne semble pas apeuré par ces nouveaux objets, je décide de commencer à le brosser. Je passe d'abord l'étrille en faisant des petits ronds. Il semble apprécié ce massage. Je continue encore puis alterne avec le bouchon pour enlever la poussière que je décolle. Je repose ces brosses et attrape un cure-pied. Je le montre au petit Haflinger puis essaie de soulever ses sabots un par un. Le poulain ne comprend pas et reste sur ses appuis alors j'essaie de le déstabiliser doucement afin que lorsqu'il change de position je puisse prendre son pied. J'arrive avec cette technique à avoir les antérieurs mais pas encore les postérieurs. Je caresse le poulain et décide de le laisser là-dessus en ce qui concerne les brosses. Je continuerai sa désensibilisation plus tard. Je saisis alors le licol qui est accroché à l'extérieur du box à côté de la porte et le montre au p'tit bout. Effrayé par le claquement des mousquetons et parties métalliques, il recule brusquement jusqu'au fond du box. Je lui parle gentiment tout en m'approchant de lui. Il ne cherche plus à fuir mais me regarde avec de grands yeux ronds, pas sûr de comprendre ce que j'attends de lui. J'arrive à l'atteindre et le caresse pour le détendre. Une fois que je sens ses muscles se relâcher, je lui montre le licol que j'avais caché derrière mon dos le temps de l'approcher. Je le passe sur sa peau pour le rassurer et lui montrer que ce nouvel élément ne lui fera pas de mal. Comme il ne résiste plus, je commence à lui mettre le licol et ferme la boucle. Sûrement un peu impressionné, il secoue la tête pour essayer de le retirer mais voyant que rien n'y fait il cesse son petit jeu. Je le caresse puis lui retire le licol. Je sors de ma poche une friandise et la lui donne pour le récompenser de cette séance. Je reviendrai sûrement demain pour continuer le pré-débourrage.
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Ven 7 Juil - 15:13
+ 2 points en confiance et manipulation (4/5, le dernier sera pour le dernier résumé de brosses + licol :p)
+ 3 points en brosses et licol (3/5)

+ 3 trèfle
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Sam 8 Juil - 12:15
Le temps n'aide pas à oublier mais à s'habituer
→ point de vue de Butterfly

Samedi 8 juillet 2017. Ma maman me manque depuis que je l'ai quitté mais l'humaine, Pêche comme les autres bipèdes l'appellent, est venue me voir tous les jours. Je commence à me faire à ma vie seul sans ma mère pour me protéger. La jument Knabstrup est toujours dans le box d'à côté mais elle vient rarement jeter un coup d'oeil dans mon box. Pour le moment, ma vie est un peu monotone mais je commence à m'habituer à cette routine. Je passe mes journées à dormir, à manger le foin qu'on m'apporte et à m'amuser à essayer de grimper sur le mur du box pour regarder ce que fait ma voisine de box. Je n'attends qu'une chose c'est que Pêche revienne. Hier, elle est venue me voir et m'a montré de drôles d'objets, des brosses je crois. Elle me les a passé sur le dos et le ventre, ça fait un bien fou ! Maintenant que je n'ai plus peur d'elle et que je sais qu'elle ne me veut aucun mal au contraire, je vais pouvoir l'embêter pour m'amuser un peu.

Couché dans la paille, je rêvasse. L'écurie est calme. Le palefrenier est déjà passé nous nourrir alors tous les autres chevaux mangent tranquillement. Je n'ai pas faim. Je n'ai qu'une envie : sortir pour gambader. Alors que je pense à un grand pré vert, un sifflement me sort de mes pensées. C'est Pêche ! Je me lève en trombe et cours vers la porte d'entrée. Étonnée par mon comportement, elle sourit puis rigole. Sans plus attendre, elle me gratte l'encolure. J'adore ça ! Et pour la remercier, je lui gratte le bras avec mes dents, ce qui la fait rigoler encore plus. J'ai l'impression qu'elle m'aime beaucoup. Bientôt, elle ouvre la porte et entre dans le box. Je ne recule pas comme hier, au contraire je m'avance vers elle pour réclamer des caresses mais elle ne prête plus attention à moi. Elle ouvre sa boîte remplie de brosses et alors qu'elle est occupée à chercher une brosse je m'amuse en lui mordiller les fesses. Pêche se retourne et m'éloigne. Pourquoi me rejette-elle soudainement ? Dès qu'elle a le dos tourné, je recommence à essayer d'attraper le fil de son jean qui dépasse mais encore une fois elle ne semble pas contente et me donne même une petite claque sur le nez accompagné d'un non ferme. Je crois que je n'ai pas le droit de faire ça alors j'arrête et me tiens sage jusqu'à temps qu'elle reporte son attention sur moi. Elle tient dans sa main l'étrille et me la passe sur le dos. Cette brosse me gratte avec les petits piquants. Je me colle à l'humaine pour qu'elle continue encore plus. Cette fois-ci, elle est souriante et continue à me gratter avec plaisir puis elle change de brosse. Elle m'explique, un grand sourire aux lèvres, que c'est un bouchon et que c'est aussi agréable. En effet, j'adore quand elle passe cette brosse aussi ! Pêche arrête le pansage un peu rapidement à mon goût et passe au nettoyage de mes pieds. Ce n'est pas quelque chose que j'apprécie particulièrement. Il faut se tenir sur trois jambes et ça ne procure aucune grattouille. Je lui donne mes antérieurs sans rechigner mais je la laisse quelque peu ramer pour obtenir mes postérieurs. Finalement, je lui donne quelques minutes plus tard car elle est gentille avec moi.

Alors que Pêche range ses brosses, je m'amuse à essayer de renverser sa mallette mais rien n'y fait, elle la retient. Elle ferme sa caisse et attrape par-dessus la porte le drôle de truc à lanières qu'elle m'a mis sur la tête hier, le licol si je me souviens bien. Elle me le présente de nouveau. Ce n'est pas méchant, ça ne fait pas de mal. C'est juste très bizarre à porter. Je laisse Pêche me le mettre sans résister. Elle accroche au mousqueton une longue corde qui me relie à elle. Elle me tire vers elle, vers l'entrée du box. J'hésite à la suivre. Je n'avais pas besoin de cette longe, je la suivais déjà partout. Pêche insiste, m'appelant par mon nom mais aussi par ce surnom si craquant qu'elle m'a donné : p'tit bout. Je cède rapidement à ses appels et la suis. Elle ouvre la porte et continue à avancer. Chouette ! Je vais enfin sortir comme j'en rêvais ce matin. Je la suis maintenant sans plus me faire prier et commence même à la devancer. Mais rapidement, elle me rappelle à l'ordre en donnant des coups de sonnette sur la longe et me replace derrière elle. Heureux d'être à l'extérieur, je sautille sur place, la queue en panache. Il n'y a aucun cheval aux alentours mais des prés en n'en plus finir. Nous nous dirigeons vers l'un d'entre eux. Pêche continue d'avancer sans me lâcher sans cette prairie verdoyante alors j'essaie de tirer sur la longe pour changer de direction et ne plus avoir à la suivre. Mais elle me tient fermement et insiste pour que je reste près d'elle, toujours derrière elle ou à sa hauteur. Nous faisons plusieurs fois le tour du pré d'abord au pas puis au trot. J'avais tellement envie de courir que je m'emballe, devance Pêche, l'écrasant légèrement au passage pour passer. Elle me rappelle fermement à l'ordre et me replace derrière elle. Je ne dois pas la devancer ni l'écraser sinon elle se fâche alors je me calme et la suis sagement. Au bout de dix minutes, elle ralentit alors je fais de même pour rester derrière elle. Elle me tapote chaleureusement l'encolure, me félicitant, puis retire mon licol. Je reste un moment à l'arrêt, ne comprenant pas trop mais Pêche s'éloigne et sors du pré. Je suis libre ! Sans plus attendre, je gambade dans le pré, envoyant mes postérieurs en l'air puis mes antérieurs. Après toutes ces cabrioles, je reviens à mon activité préférée : chasser les papillons. Nous sommes en été et il n'y a que ça dans les prairies alors je cours après, espérant les attraper mais ils sont plus rapides que moi. Je stoppe ma course et reste immobile un moment quand soudain un papillon se pose sur le bout de mon nez. Comme c'est marrant ces petites bêtes. Je respire de plus en plus fort, les yeux ronds, avant que le papillon ne reprenne son envol. Je décide alors de manger l'herbe bien verte sur laquelle je galope depuis tout à l'heure.

Voilà déjà une bonne demi-heure que je broute l'herbe du paddock. Pêche s'est comme volatilisée. Je suis tout seul dans ce pré mais cela ne me dérange pas. Je peux courir comme je veux et même manger de l'herbe bien fraîche. Le foin qu'on me donne en box n'est pas aussi bon même si je m'en contente. Intrigué par un tintement, je lève la tête et aperçois Pêche à l'entrée du pré. Elle a le licol à la main, sans doute pour venir me rechercher. Il n'est pas question que je rentre au box ! Elle s'approche pas à pas de moi, m'appelant. Elle est si gentille mais je suis tellement bien ici que je veux y rester. Alors quand elle arrive près de moi, je galope comme un petit fou à l'opposé pour lui échapper. Je la fais courir encore un moment mais finalement je suis fatigué avant elle. Je n'ai pas l'habitude de courir autant en une journée alors j'arrête de gambader et avance vers Pêche. Elle me passe le licol et me caresse. Je ne résiste plus et la suis jusqu'au box où elle vérifie que j'ai tout ce dont j'ai besoin. Elle sort de sa poche un bonbon et me le donne. Je le croque à pleines dents. Pêche est déjà hors du box. Elle me fait un signe de la main et s'éloigne. Exténué par ma course folle dans le pré, je bois un peu d'eau et me couche dans la paille. La jument Knabstrup s'approche de la grille qui nous sépare et hennit pour attirer mon attention mais je suis trop fatigué pour me lever et aller la voir. Je ferme les yeux et tombe dans les bras de Morphée.
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Sam 8 Juil - 12:40
+ 1 point en confiance et manipulation (5/5) + 2 points en confiance
+ 2 points en port du licol & brosses (5/5) + 1 point en soins

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Dim 9 Juil - 23:34


3 ans plus tard...




Première visite vétérinaire
→ point de vue de Pêche

Déjà 3 ans venaient de passer. Butterfly avait bien grandi. Je m'en étais occupée le plus souvent possible pour le manipuler et l'habituer aux humains. Grâce à ce travail acharné, l'Haflinger s'était assagi même s'il continuait de faire quelques bêtises. Aujourd'hui, c'est le grand jour : première visite vétérinaire pour le loulou. Eh oui ! Je l'appelle comme ça maintenant, ce surnom a remplacé le p'tit bout qui lui allait tant quand il était jeune. Je crois qu'il est devenu l'un de mes chevaux préférés, un de ceux auxquels je tiens le plus.

J'arrive à mon domaine une heure avant le rendez-vous avec le vétérinaire. Je fais le tour des écuries, vérifiant que tous les chevaux ne manquent de rien. Nous sommes un dimanche alors tous sont au repos, pas question d'en monter un. En attendant, pour passer le temps, je caresse mes équidés et leur parlent, surtout à Butterfly. Il ne sait pas encore ce qu'il l'attend. J'espère qu'il ne va pas se laisser impressionner par le vétérinaire. Normalement, il comprend assez vite et si je suis là il se laisse plus facilement faire. Le fait que je m'en sois beaucoup occupée toute seule a développé chez lui une exclusivité. Il ne fait pas tellement confiance aux autres personnes quand je suis absente, à part peut-être Julien. D'ailleurs, alors que je rêvasse, ce dernier me rejoint. Je lui avais donné rendez-vous pour qu'il m'aide pendant la visite vétérinaire et pour lui proposer un nouveau contrat, la gestion de deux chevaux du domaine.

L'heure d'attente est rapidement passée entre les moments câlins avec les chevaux et la discussion avec Julien. Le pick up du vétérinaire se gare dans la cour et l'homme en blouse blanche que je connais depuis que j'ai mon propre domaine en descend. Nous nous saluons et sans plus attendre il en vient à la raison de sa visite. Il examine Butterfly pendant de longues minutes : aucun problème de dentition ni de dos, par contre une anomalie aux pieds. Il m'explique que le bel étalon, qui a dû rester de longues heures dans le pré même par temps humide, a développé de profondes pourritures des fourchettes. Il me donne un traitement avant de quitter le haras sans perdre de temps. C'est un homme pressé, il a souvent beaucoup de centres équestres à visiter.

Alors que le vétérinaire vient de nous laisser, je décide de commencer les soins de Butterfly de suite alors que Julien s'occupe de Baloo, le premier cheval que je lui ai confié. J'entre dans le box de l'Haflinger, ma mallette à la main et le caresse, le félicitant de sa bonne conduite avec le vétérinaire. Je sors quelques brosses et commence un pansage rapide. Je passe simultanément l'étrille en faisant des ronds et le bouchon dans le sens des poils pour enlever la poussière. Je nettoie les membres et démêle les crins avant d'en venir aux pieds. J'attrape les sabots un par un, gratte la terre, enlève les cailloux et brosse la sole avec une brosse métallique comme le vétérinaire m'a conseillé. Je sors du box le temps d'aller chercher les produits dont j'ai besoin et à mon retour je reprends les pieds chacun leur tour. J'applique sur chaque du Hoff Stuff en veillant à bien boucher les petits trous parsemés dans la corne du pied puis j'applique de la pommade Field Paste sur la totalité du sabot. Une fois que les quatre pieds sont faits, je range ma caisse de pansage et caresse l'étalon pour lui dire au revoir. Julien et moi quittons le haras en même temps, nous donnant rendez-vous une semaine plus tard, après mon retour de vacances, semaine pendant laquelle Chocolat, une amie, viendrait rendre visite à Butterfly pour s'occuper de son débourrage.
Rouxine
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Mar 11 Juil - 18:04
+1 en confiance
+3 en soins

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Mer 19 Juil - 16:40
Encore désolée du retard Pêche Razz


« Butterfly & Émilie »


Service : débourrage de Butterfly ~

On ne s'arrêtait plus ! Il y a de ça quelques jours, Pêche m'avait appelé pour prendre en main un nouveau débourrage, celui du beau Butterfly, un étalon haflinger absolument magnifique que je n'avais eu l'occasion de voir qu'en photo pour le moment. En tout cas, je suis pressée de le voir. Cette fois-ci c'est moi qui vais m'en occuper et non pas Amy, mais elle m'aidera quand il s'agira de monter sur le dos du monstre ! J'arrive donc dans le domaine de l'Azalée, remplie de chevaux tous plus sublimes les uns que les autres : Pêche a drôlement bon goût ! J'arrive finalement vers le box de Butterfly. Je l'appelle doucement et il relève la tête, surpris : il ne m'avait pas entendu arriver. « Salut toi, je m'appelle Emilie, et je crois que tu vas pas trop m'aimer après ce que je compte te faire » Je tends ma main vers ses naseaux. Pêche m'a signalé qu'il n'avait pas vu grand monde à part elle-même depuis qu'il est né, si bien que je ne suis pas réellement surprise quand il détourne la tête et évite ainsi ma main. Pourtant, je ne peux m'empêcher de me sentir un peu blesser dans mon ego « Je suis pas assez bien pour toi c'est ça ? » : j'affiche un air faussement outré, devant un Butterfly qui m'ignore royalement.

Pêche m'a dit qu'elle l'avait mis au paddock juste avant et qu'il venait d'être rentré, pour me faciliter la tâche, car il a une grosse tendance à gigoter dans tous les sens à l'attache. Ça s'annonce sportif, même sachant qu'il a lâcher un peu de gaz au pré. Sans plus attendre, je pars chercher un licol, les affaires de pansage du haflinger, ainsi que sa selle, son tapis et son filet ainsi qu'un caveçon. Aujourd'hui, je vais juste me contenter de lui mettre les affaires pour l'habituer : hors de question de tenter de longer. Ayant l'habitude des poneys impatients à l'attache, je pars également chercher un bon paquet de foin pour occuper l'esprit de Butterfly pendant que je le panserais, mais cela ne me sera d'aucun secours quand je devrais lui mettre caveçon et filet. Je pose donc mon gros tas de foin sur le sol jsute à côté de l'anneau d'attache puis entre dans le box de mon protégé du jour avec un licol. Sans avoir réellement peur, il ne semble pas particulièrement content de me voir. Avant de lui mettre le licol, je tente déjà de me faire accepter. Je commence donc à le caresser pendant plusieurs minutes et d'essayer de trouver la grattouilles qu'il préfère, mais rien n'y fait. Au moins, il n'est pas agressif, c'est déjà ça ! Oui, on essaie de positiver comme on peut ! Je lui passe alors le licol et l'attache devant son box. Sans attendre, il plonge la tête dans le foin. Quant à moi, je me dépêche de  faire son pansage avant qu'il ne s'ennuie.

Cela me prend plus de temps que prévu. Il a eu le temps de se salir dans son pré en dirait, et vu que je ne veux pas faire mauvaise impression à Pêche, je m'applique ! Heureusement, Pêche semble l'avoir bien éduqué, car les pieds – chose que je redoutais le plus – se passent le plus normalement et calmement du monde. Je jette un coup d'oeil à l'étalon : il a encore tout un tas de foin à manger. « Désolé mon gros, mais maintenant c'est l'heure de bosser ! » Ne voulant pas qu'il tire sur son licol pendant qu'il sera autour de son cou et qu'il se fasse mal, je rentre Butterfly dans son box. Je lui enlève le licol et m'approche de lui avec le caveçon. Ayant déjà été habitué à mettre un licol depuis belle lurette, je ne m'inquiète pas quant au succès de la prochaine étape de ce débourrage. Pourtant, maintenant qu'il n'est plus retenu par le licol, Butterfly ne cesse de bouger et de tourner dans son box, m'empêchant de m'approcher trop proche de sa tête. Je décide alors de retourner dehors pour prendre une grosse poignée de foin et lui tend. Je fais en sorte que ce soit lui qui s'approche de moi et non pas l'inverse. Il ne résiste pas longtemps à l'appel de la nourriture et j'arrive sans trop de mal à finalement mettre ce fichu caveçon sur sa tête. C'était la partie facile. J'enlève maintenant la muserolle du filet puis trempe le mors dans le miel. En effet, Amy m'avait dit que cela avait parfaitement marché avec Essix, donc je n'ai aucune raison de ne pas essayer moi aussi ! Maintenant que j'ai réussi à lui mettre le caveçon, Butterfly semble plus enclin à rester en place quand je l'approche, surtout qu'il semble sentir le miel de très loin ! Je me place à côté de sa joue et place le mors bien droit devant son nez. Il ne tarde pas à vouloir goûter la chose dont émane cette drôle d'odeur et sort sa langue rose. Je ris un peu, ce qui suffit à le faire se stopper net, les oreilles se tournant dans tout sens. « Eeeh, c'est bon, arrête de faire l'effarouché ! » Je lui caresse l'encolure comme je peux, et replace le mors devant lui. Il y retourne quelques secondes plus tard, j'approche le mors de plus en plus. Finalement, il est si proche de ses dents, qu'il les ouvre et je peux introduire ce bout de métal dans sa bouche. Sans attendre je passe la têtière tout en félicitant le haflinger et le caressant bien. Le contact avec le métal froid semble beaucoup le chambouler. Il mâchouille longuement et donne de grand coup de tête vers le haut, comme pour essayer de s'en débarrasser. Je m'éloigne un peu – ça serait bête de se prendre un coup sur la tête !

Il finit par se calmer complètement et je re rentre dans le box que j'avais momentanément quitté. Je le caresse et lui donne un bout de carotte que j'avais préparé à l'avance dans mes poches. « C'est très bien ça Butterfly ». Avant de continuer avec la selle, je lui accroche les rênes que j'avais enlevé en premier lieu et commence à les faire agir tout doucement sur le mors pour l'habituer. Je le sens se crisper instantanément. J'essaie d'y aller très doucement, et de simuler la  vraie action de main du cavalier même si je suis à pied. Je lui fais faire quelques flexions avec une précaution infinie avant d'arrêter ici : ce travail sera pour un jour prochain. Le caressant bien fort, je finis par lui enlever filet et caveçon et le laisse quelques minutes pour se remettre de ses émotions. Je finis par revenir – bien trop tôt à son goût, je n'en doute pas – et après quelques caresses, je lui remets le licol. Se rappelant sûrement du mauvais souvenir de tout à l'heure, il lève la tête pour que je ne puisse l'atteindre. Je ne perds pas patience et arrive finalement à lui mettre, après moult caresses et encouragements. Je le ressors et cette fois-ci, je vais pouvoir lui laisser un peu de foin pour qu'il s'occupe. J'espère que Pêche ne va pas m'en vouloir !

Maintenant, passons aux choses sérieuses ! Butterfly n'est pas spécialement peureux, mais je ne le connais pas suffisamment pour savoir quelles réactions il est susceptible d'avoir. Je lui montre d'abord le tapis. Enfin, pour être plus juste, je lui tire la tête du foin et lui mets le bout de tissu sous le nez. Je vois clairement ce qu'il se dit « Laisse moi manger ! Qu'est ce que je pourrais bien faire de ce truc là ? ». Bon, le foin, ce n'était pas une si bonne idée. Je lui laisse la dernière bouchée qu'il a dans la bouche et balance le reste de foin dans son box. « Et maintenant ? Qu'est ce que tu vas faire hein Butterfly ? » Je le caresse et lui remontre le tapis. S'il avait été surpris de le voir, ça ne m'aurait même pas surprise, tellement il n'y a pas prêté attention la première fois, mais il reste de marbre. Je fais alors glisser le tapis sur son corps, vérifiant qu'il n'en a pas peur. Je vois ses oreilles bouger vers l'arrière en direction du tapis, montrant qu'il est maintenant totalement concentré. Je le caresse, puis le place sur son dos, avant de le faire descendre sur sa croupe, puis d'aller à rebrousse-poil jusqu'en haut de son encolure. Je le vois commencer à gigoter et lever la tête « Chuuuut, tout va bien Butterfly » Je le retire de réitère l'opération pour qu'il s'habitue au contact du tapis. Je replace alors le tapis à la place qu'il doit avoir et me retourne pour chercher la selle.

C'était sans compter sur ce bon Butterfly qui , le temps que j'avais le dos tourné, a pris le tapis entre ses dents et l'agite maintenant de haut en bas. Je ne peux m'empêcher de rire – je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi, comme quand un enfant dit quelque chose d'injurieux mais de drôle. Je regarde sa tête : c'est clair que s'il était humain, il aurait ce petit air satisfait, sourire en coin. Je peux tellement l'imaginer ! Décidant finalement d'agir, je ramène doucement la tête de Butterfly vers moi à l'aide de la longe et lance un « Donne », mais l'étalon ne semble pas disposé à lâcher prise et je lui trifouille un peu la langue, comme on le ferait pour mettre un mors. Il lâche finalement, mais un coin du tapis est trempé de bave. « Beurk, merci But' !» Je place alors le tapis sur le porte selle et m'approche seulement avec la selle. Je l'agite autour de lui, faisant cliqueter le métal, mais Butterfly ne semble pas particulièrement sur l'oeil. Je l'approche de sa tête, des ses pattes, de son ventre, mais il reste de marbre. Je suis par ailleurs plutôt satisfaite de voir qu'il ne bouge pas trop, montrant ainsi qu'il ne s'ennuie pas et qu'il est concentré sur moi et mes gestes. Je caresse puis place la selle au dessus du dos du poney, sans la poser, puis je l'approche de plus en plus, faisant plusieurs palier pour qu'il s'habitue progressivement. Finalement, je la pose sans l'attacher. Butterfly tourne la tête pour me regarder faire. Avant d'aller plus loin, je fais glisser la selle le long de son dos en la soutenant avant mes mains pour alléger le poids.

Nouvelle étape de franchie ! Maintenant, il ne manque plus qu'à attacher la sangle ! Je remets le tapis, vérifiant une dernière fois que Butterfly l'accepte complètement puis pose avec une grande délicatesse la selle sur son dos. Butterfly tourne les hanches quand il sent le poids sur son dos, s'éloignant de moi. Mias bien sûr il y a un mur et il ne peut tourner indéfiniment. J'enlève la selle, le replace perpendiculaire aux box et recommence. Nous refaisons cela plusieurs fois, car Butterfly fuit par les hanches à chaque fois. Quand j'arrive finalement à le garder droit, je prends la sangle et l'attache au troisième trou : la sangle ne touche pas encore son ventre, mais un trou de plus et elle sera en contact avec les poils du ventre de Butterfly. Avec beaucoup de précautions, j'augmente d'un trou supplémentaire. RAS, l'étalon reste parfaitement calme. Trou supplémentaire : là, Butterfly tourne la tête pour venir sentir l'endroit où ça commence à serrer. Je le rassure et le caresse, même si il semble toujours aussi insensible à mes marques d'affection. Je prends une poignée de foin et le laisse en manger un peu. Ensuite, je détache la longe et amène Butterfly marcher le long de l'allée des écuries du Domaine de l'Azalée. Butterfly refuse catégoriquement au début, mais je finis par réussir à la tirer vers moi. Il fait alors trois grands pas très maladroit vers l'avant pour venir s'arrêter à mon niveau, encolure relevée, oreilles en direction de ce drôle de truc qui traîne sur son dos. Je l'oblige à marcher pendant plusieurs minutes. Durant ces minutes, il tente un petit coup de cul, mais apparemment, la selle est encore un peu lourde et il n'y est pas encore assez habitué pour tenter de lever les fesses. Je le rattache et augmente d'un trou. Ça sera le dernier pour aujourd'hui, même si idéalement, on pourrait encore augmenter la sangle d'un trou. Je le fais marcher pendant encore quelques minutes. Je sens qu'il veut faire quelques petits sauts de mouton, mais la selle l'en empêche. Intérieurement, je me dis que ce n'est qu'une question de temps : bonjour quand il va falloir monter dessus ! A cette pensée, je retourne à l'anneau d'attache et enlève selle et tapis. C'est comme si Butterfly recommençait enfin à respirer après une longue période à retenir son souffle. Je le caresse quelques instants avant de me rappeler que Butterfly n'aime pas spécialement rester attaché. Pour le féliciter, je décide de le remettre un peu au pré : je sens que les coups de cul qui n'a pas réussi à placer pendant qu'il avait la selle sur le dos vont enfin partir.

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Ven 21 Juil - 18:38
Et bien, encore un énorme résumé Very Happy !

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