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| Invité
Invité | Jeu 21 Avr - 17:56 |
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Premier contact (PDV Lucy) Les cloches du printemps venaient de sonner ici, annonçant les arbres en bourgeons, le retour des hirondelles, le chant des oiseaux, mais pas que. Cette année là, pour moi le printemps signifiait bien d'autres choses que ce changement de saison anodin, c'était le début d'une nouvelle aventure à laquelle je m'étais préparé tout l'hiver, et aussi tout l'automne. A vrai dire, j'avais bien eu le temps de penser à ces nouvelles responsabilités que j'endossais. Mais, là j'en ai trop dis (ou pas assez pour que tout soit clair). Cette année là, mes parents avaient décidé de m'offrir un poulain, pour ma majorité. Le mien, celui dont je serais à la seule à m'occuper. Après quelques bonnes années au côté de ma demi-pension Délicate, la jolie isabelle, ils avaient voulu me faire un cadeau dont j'avais toujours rêvé, devenir propriétaire. Ceci dit, ils n'avaient pas fait les choses à moitié, et pour bien, c'était un poulain qu'ils m'avaient proposé d'acheter, ou plutôt de faire naître. Avec l'accord de la propriétaire de Délicate, je choisis évidemment qu'elle en soit la mère. Puisque la Connemara n'était souvent montée que par moi, cela ne posa de problème à personne qu'elle donne une année de sa vie pour pouliner. Mais deuxièmement, je devais trouver le père de mon futur compagnon. Les frais étant déjà important pour toute cette démarche dans laquelle nous nous emportions, quand Alix, la cousine de mon amie me proposa son étalon pour la saillie, je ne pus refuser. De plus qu'il était vraiment très beau, avec quelques défauts niveau caractère, mais possédant cependant des compétences en complet. Alors, eu lieu l'insémination, et onze mois plus tard, naissait Marquise de Lonval, nom que j'avais moi-même choisi.
Il était six heures du matin à l'horloge de ma cuisine, je bouillonnai d'impatience, d'excitation, et d'un tas d'autres choses dans le genre. Ma pouliche venait de naître, au domaine de Lonval, celui de mon amie Eloïse et de sa cousine, qui avaient proposé d'y loger Marquise, et d'y héberger Délicate pendant les derniers mois de sa gestation. Le palefrenier du domaine avait appelé il y a quelques minutes, et j'étais déjà prête à partir. Je sortis de mon appartement, et pris ma voiture, empruntant du Haras de Pado avant de tourner dans le chemin qui venait au domaine. Je descendis en hâte et entrai dans l'écurie, où Grégoire, le palefrenier m'aborda avec le sourire.
" La pouliche va bien, j'ai appelé le vétérinaire du Haras il va arriver d'ici une minute à l'autre pour vérifier que tout va bien. " me dit-il avec enthousiasme. En plus d'être impatiente de voir Marquise, j'étais aussi stressée, n'ayant jamais vécu une naissance, ni approcher un poulain dans les heures qui suivait celle-ci. Et il me semblait que ce stress se ressentait dans mon attitude. " D'accord, merci bien ! " je répondis en lui adressant un sourire crispé.
Je continuai mon chemin vers le box de mes deux protégées, Grégoire sur les talons. Quand enfin j'aperçu la pouliche, qui au même moment tenta une 'mise sur pied' en se soulevant fébrilement, je ne pus m'empêcher de m'émerveiller devant celle. Je m'appuyai sur la porte du box et vint caresser Délicate qui s'approchait doucement de moi. La petite Marquise retomba sur le côté, mais on m'avait appris qu'elle ne pouvait pas se faire mal car ses os n'étaient pas encore totalement 'dur'. Finalement, au bout de quelques tentatives, elle réussit à tenir debout et instinctivement elle alla téter le premier lait appelé 'colostrum' auprès de Délicate. Je les laissai pour l'instant toutes les deux et Grégoire du repartir à ses occupations. J'attendis alors, accoudées à la porte du box et observant Marquise qui prenait connaissance de son nouveau milieu de vie. Elle explorait le box en se déplaçant sur ses grandes jambes tremblantes et humant tout sur son passage. Puisque Délicate venait de faire un gros effort en mettant bas, elle devait avoir besoin de reprendre des forces, cependant Grégoire eu le temps de me dire qu'elle n'avait pas encore bu, ni mangé. Je décidai donc de m'occuper de ça. J'allai chercher un seau et le rempli d'eau, pas trop froide, avant de peser sa ration de foin et de la mettre avec soin dans son filet. Je rejoignis le box et y entrain doucement pour ne pas effrayer la pouliche qui m'observait collée à sa mère. Délicate fut immédiatement attirée par l'odeur de son repas, mais hop hop hop, d'abord je lui présentai le seau sous le nez et elle plongea la bouche dedans, aspirant le liquiqe par bribe. Elle en laissa juste un peu, alors j'accrochai le filet à foin et me retournai vers Marquise. J'avais préalablement enfilé des gants, car on m'avait dit que c'était conseillé pour ne pas trop imprégner la pouliche de mon odeur, ce qui pourrait déstabiliser sa mère. Je m'accroupis donc pour être à sa hauteur et vint lui tendre main, assez près de son nez pour qu'elle puisse la sentir, ce qui ne manqua pas. Après un léger mouvement de recul, elle renifla la paume de ma main dans son ensemble. Délicate m'avait laissé approché sa pouliche les yeux fermés, ce qui je pense avait mis cette dernière en confiance. Marquise prit connaissance avec mon odeur, très important pour qu'elle s'y familiarise et qu'elle me reconnaisse plus tard. Sans hésiter, je posai ma main sur l'encolure de la pouliche, ce qui la fit légèrement sursauter, mais rien de bien méchant. Je me relevai avec douceur et reposai ma main sur le poil velouteux de l'alezane, en faisant de petits cercles. J'enlevai ma main et reculai de quelques pas en s'agenouillant de nouveau, tendant la main vers Marquise pour 'l'aspirer' vers moi. Elle me regarda intriguée puis baissa la tête et fit un pas en avant venant poser son bout du main sur ma paume. Je souris et recommençai à caresser doucement l'encolure de la pouliche. Au fur et à mesure je descendis sur ses flancs, puis son dos, en la grattouillant avec le bout de mes doigts comme l'aurait fait sa mère avec ses dents. Cela commença à porter ses fruits car à mis part quelques petits sursauts, l'alezan semblait apprécier. Je décidai de continuer un peu la manipulation, et si elle se laissait faire, je resterai la dessus. Je baladai mes mains sur les parties que je venais de toucher pour l'instant, puis passai en douceur sur la croupe. Elle se laissa faire, restant un peu tendue, mais à force de grattouiller, elle se détendit. Il fallait qu'elle associe mes visites à quelques choses d'agréable pour qu'elle soit heureuse de me revoir. Je restai là dessus pour aujourd'hui et remarquai que Délicate avait fini son foin. J'allais pouvoir les emmener au pré.
Je passai le licol à la Connemara et la fit sortir en douceur. Marquise tenait bien sur ses jambes désormais et elle suivit en se collant au flancs de sa mère. J'avançai vers la sortie de l'écurie avec prudence, laissant la pouliche avancer à son rythme. J'ouvris ensuite la barrière du pré et les fit rentrer à l'intérieur, refermant la porte derrière nous pour éviter une quelconque envie de s'enfuir. Je détachai la longe du licol de Délicate et les laissaient s'éloigner. Marquise marchait maintenant avec plus d'assurance, mais toujours collée à sa mère, c'était vraiment très mignon. Je tournai les talons et allait retrouver Grégoire aux écuries, avec qui je mis au point un nouveau calcul de ration pour Délicate afin qu'elle s'alimente bien et en conséquence sa pouliche aussi, sans oublier qu'elle allait profiter d'une bonne herbe bien grasse du printemps. Je chargeai Grégoire de modifier la ration en douceur, afin que l'équilibre de la jument ne soit pas déstabiliser, puis quittai le domaine. |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Jeu 21 Avr - 20:27 |
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C'est tout choupi ce texte +2 en confiance +2 en débourrage (Confiance et Manipulation 2/5) +3 MàJ |
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Invité
Invité | Sam 30 Avr - 19:07 |
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Débourrage (confiance et manipulation 2/5 + licol) (PDV Lucy) Marquise était née depuis maintenant quelques jours, je n'avais cessé de venir la regarder batifoler dans son pré aux côtés de la belle Délicate, quand au palefrenier Grégoire il se moquait souvent de moi parce que je restais plantée devant la pâture des heures entières, mais c'était bon enfant. Le vétérinaire avait dit que la pouliche était en très bonne santé, et que j'avais eu raison de commencer des maintenant à l'approcher, c'était pourquoi, en ce début d'après midi, j'avais revêtu mes affaires d'équitation pour rendre visite à mon alezane.
J'entrai à pas sûrs dans les écuries du domaine de Lonval, donnant une petite caresse à chacun des chevaux que je croisai et me dirigeai vers la porte qui menai vers la cour intérieure et les pâtures. De grandes étendues vertes se présentèrent à moi, et j'aperçu aux loin l'isabelle et sa pouliche. Après quelques grosses secondes de marche pour rejoindre la barrière de leur pré, j'ouvrai cette dernière et appelai vocalement la jument qui se leva la tête à l'entente de son nom. Elle pivota face à moi, laissant Marquise pour la protéger. Je m'approchai alors d'elles d'une manière sûre pour ne pas paraître suspecte et tendis la main vers l'isabelle tout claquant de la langue. Presque simultanément, les deux équidés agitèrent les oreilles et Délicate vint me renifler la paume de main. Une fois qu'elle m'eu reconnu, elle me laissa m'avancer vers Marquise qui me regardait avec intrigue, sans pour autant avoir peur. Je m'accroupis afin de ne pas l'impressionner et lui présentai aussi ma main. Elle m'observai quelques instants avant de se lancer à l'exploration de ma paume, humant chacune des odeurs qu'elle percevait. Elle fut vite désintéressée, alors je commençai par toucher doucement son encolure, la laissant près de Délicate qui, complètement détendue, s'occuper à brouter. Je baladai ma main sur presque tout son corps sans trop de difficulté, l'ayant déjà manipuler la dernière fois, elle ne semblait pas craintive. Je grattouillai de temps à autre ses parties charnues, pour lui rappeler celle de sa mère, et passai sur sa croupe, ses flancs, son dos et son ventre qui fut un peu plus difficile à approcher. Les membres ne furent pas un très gros problèmes non plus, même si elle semblait gênée que je les touche et essaye d'avancer, me faisant tourner autour de Délicate pour garder Marquise devant moi. Je pouvais dès à présent balader mes mains sur ses quatre jambe sans problème et j'allai maintenant lui demander le pied. Je me plaçai sur sa gauche, dos à sa tête et descendis ma main jusque son boulet que j'attrapai doucement, tirant légèrement vers moi. Elle eu un brusque mouvement, minant un coup de pied mais je constatai que ce n'était pas méchant et qu'elle ne comprenait pas vraiment ce que je lui demandais. Je recommençai en m'appliquant dans mes demandes et obtins cette fois ci un meilleur résultat. Je m'essayai aux autres pieds en douceur et félicitai toujours la pouliche avec une caresse et un temps de pause auprès de Délicate. Une dernière fois, je passai ma main sur l'entièreté de son corps, hormis sa tête. Mais j'allais désormais m'attaquer à cette partie qui allait normalement être la plus difficile. J'approchai doucement ma main de son chanfrein en maintenant son encolure avec l'autre, et esquiva quelques coups de tête qui n'était pas intentionnels, mais qui trahissait la gêne. Je recommençai avec persévérance et cette fois j'arrivai à caresser sa joue et son chanfrein, puis passai très doucement sur ses yeux, la voyant les fermer à mon contact. Je grattouillai en même temps son garrot et cela semblait la détendre, pendant que je passai mes mains sur sa tête. Notre séance n'avait pas duré longtemps, alors je décidai de rentrer les deux équidés au box et de présenter le licol à Marquise pour la première fois.
J'invitai Délicate à me suivre à la manière du 'stick to me', et les exercices de travail à pied ne manquèrent pas, elle m'emboîta le pas jusqu'à la barrière et je lui passai son licol avant de la sortir du pré avec Marquise qui suivait tranquillement. Le trajet se fit sans encombre et je rentrai les juments dans leur box avant d'ôter le licol à la Connemara. J'allai ensuite faire un détour par la sellerie où j'espérai dénicher un licol taille poulain, surement celui qui avait servi au débourrage de Red Mark, le poulain de mon amie Eloïse. Je ressorti donc avec l'objet en nylon bleu roi dans les mains et me dirigeai vers le box que j'ouvrai pour retrouver ma petite protégée. Je commençai par caresser tête et une fois qu'elle fut complètement détendue je lui mis le licol sous le nez, provoquant un léger mouvement de recul. Enfin, il fut très bref car elle vint rapidement le renifler, poussée par l'intrigue. Elle l'inspecta de fond en comble et vint même fourrer son nez dans la muserolle sans que je n'ai besoin de rien faire néanmoins elle le retira de suite, se sentant prise au piège. Je la rassurai d'une voix douce et neutre, et recommençai l'expérience. Je lui approchai le licol du nez en tenant sa tête avec douceur et lui enfila assez rapidement pour ne pas qu'elle est le temps de réagir. Elle se débattit pendant quelque secondes avant de se stopper net et de me regarder avec curiosité. Elle continua de s'agiter un peu mais se lassa vite et fut soulagée de me voir le lui enlever. Finalement je quittai l'écurie après l'avoir caresser quelques instants encore et me promis de revenir très vite. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Sam 30 Avr - 23:27 |
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+ 3 en débourrage (confiance et manipulation 5/5) + 3 |
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Invité
Invité | Dim 1 Mai - 9:38 |
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Débourrage (brosses et licol 0/5) (PDV Lucy) Comme prévu depuis ma dernière visite à Marquise, je reviens aujourd'hui pour la voir et continuer son pré-débourrage. Elle ne m'a pas montré jusqu'ici de crainte particulière, seulement une méfiance naturelle à laquelle je m'attendais. J'en ai déduis que la suite des événements ne serait pas compliqué et qu'avec de la patiente je réussirai à en faire une jument bien éduquée. J'arrive donc dans l'écurie de bon matin, retrouvant le plus grand box du domaine dédié à Délicate et sa pouliche. Je remarque immédiatement que Grégoire est déjà passé par là et a nourri tout les chevaux puisque l'isabelle est trop occupée à mâchouiller son foin pour me regarder. Quand à Marquise, elle est allongée sur la paille fraîche, les yeux clos et le souffle long et tranquille. Hélas cela ne durera pas longtemps car il faut bien que j'entre dans le box pour m'en occuper. Je commence donc par ouvrir le loquet et m'introduis de façon naturelle dans le box, commençant par caresser l'encolure de Délicate puis appellle la pouliche par son nom. Marquise relève la tête et semble paniquer en me voyant, autant qu'elle se relève et précipitation et me fais désormais face. Je m'accroupis et tends ma main qu'elle vient de suite renifler alors je lui laisse le temps de l'analyser avant de commencer à la manipuler dans son ensemble, passant de la tête à la croupe en passant par ses pieds que j'attrape un par un. Voilà déjà une bonne chose de faite, et elle se laisse caresser entièrement et ne semble pas gêner.
Je décide donc de continuer sur ma lancée et saisie le petit licol en nylon bleu roi que j'ai utilisé hier. Je détache les boucles et vient le présenter ouvert à Marquise, de façon à ce qu'elle vienne passer son nez dedans lorsqu'elle viendra le renifler. Sa curiosité ne manque pas et elle s’intéresse de suite à l'objet en question, venant d'abord avec méfiance, puis envoyant franchement sa tête dans la muserolle sans trop comprendre ce qu'elle a fait. J'en profite pour remonter les montants le longe de ses joues et ferme le licol avec la petite boucle. Il est parfaitement à sa taille et en plus il lui va à ravir, enfin il ne semble pas être à son goûts car elle se débat avec force et secouant sa tête dans tout les sens. Cela à vraiment l'air de la gêner et elle va finir par se faire mal si elle continuer à s'agiter de la sorte, alors je viens lui enlever le licol et la rassure d'une voix douce accompagnée de caresse sur l'encolure. Quand elle reprend enfin son calme après quelques minutes, je reviens doucement et lui remet le licol sous le nez. C'est bizarre car elle n'était pas dérangée que je touche sa tête avec mes mains, par contre elle ne supporte pas le licol. Je décide de faire un tour dans la sellerie pour voir si je te trouve pas un autre licol plus fin et plus doux, et après mainte recherche à tout retourner, je dégote enfin un licol en coton renforcé noir, moins esthétique que l'autre mais je fais l'impasse sur ce critère, tant qu'il convient à Marquise. Je reviens vers le box et présente immédiatement le licol à la pouliche qui reprend son temps pour analyser le nouvel objet. Une fois qu'elle a fourré son nez dedans en espérant mieux le sentir, je boucle le licol en vitesse et observe sa réaction. Il semble si doux qu'elle ne le sens presque pas et fais simplement de petits gestes de tête avant de se calmer complétement. Je la félicite et attrape le licol par dessous, venant tirer vers moi par faible pression. Elle résiste avec sa tête mais appeler vers l'avant elle finit par faire un pas en ma direction. Je lâche la pression de suite pour qu'elle assimile son geste avec le fait que je cède. Je la caresse et recommence, cette fois elle viens à moi en faisant quelques pas hésitant, mais de plus en plus franc au fur et à mesure. Nous nos baladons dans le box autour de Délicate qui va bientôt finir sa ration, alors je décide de passer à la suite.
Je passe le licol à Délicate en lâchant Marquise quelques secondes et saisis la longe afin de sortir la jument de son box. Comme voulu, la pouliche suit sans problème et nous sortons dans l'allée. J'attache la Connemara à l'aire de pansage et m'en vais fermer la grande porte qui se trouve à côté en cas de problème. Ainsi, je retrouve Marquise accolée au flanc de sa mère, portant son petit licol noir sans difficulté. Je sors de ma poche la petite longe que j'ai trouvé en cherchant pour la seconde fois un licol et attache le mousqueton à l'anneau. Marquise semble désintéressée par ce que je fais mais je capte son attention en claquant de la langue et en l'invitant à me suivre dans l'allée. Je l'encourage régulièrement avec ma voix et agit par bribe sur la longe, ce qui finit par porter ses fruits. Nous faisons d'abord quelques pas avec hésitation, et j'essaye de lui paraître sûre de moi pour qu'elle n'ai pas peur de me suivre. Nous rejoignons de ce pas l'autre bout de l'écurie, mais je peux entendre Délicate qui rappelle sa pouliche. Je ne tarde pas à revenir vers elle et une fois que nous sommes à l'aire de pansage, je passe la longe de la belle alezane dans l'anneau sans faire de nœud mais tout en tenant l'extrémité de la longe. J'attend de voir sa réaction qui est instinctivement de reculer. Je tire alors de mon côté ce qui provoque une tension jusqu'au licol. Marquise cède et revient à sa position initiale, la tête assez élevée cependant. Je la félicite de suite et la rassure avec une voix douce. Elle reste désormais en place alors je tente de faire un petit nœud à l'anneau. Elle tourne alors d'un côté puis de l'autre sur elle même, avant de se stopper et d'avancer d'elle même pour détendre la longe. Je la félicite encore et prend mon temps à lui grattouiller le garrot. Notre séance d'aujourd'hui se terminera là dessus, alors je défais le nœud et détache également Délicate, avançant lentement jusqu'au box avec les équidés à mes deux côtés. Je rentre la jument et sa pouliche et leur enlève les licols avant de refermer la porte et de quitter l'écurie. |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 1 Mai - 12:11 |
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+2 en débourrage (Brosses et Licol 2/5) +3 Maj |
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Invité
Invité | Sam 7 Mai - 11:59 |
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Débourrage (brosses et licol 2/5) (PDV Lucy) Il y a quelques jours, Grégoire et moi avons débuté le sevrage de ma pouliche Marquise qui je dirais a été plus facile que ce à quoi je m'attendais. Nous avons commencé par la séparer de sa mère durant plusieurs heures de la journée pour la mettre en pâture, de plus que les températures ont considérablement remonté ces derniers temps. Nous la rentrions au box pour qu'elle passe la nuit avec Délicate, et progressivement nous les avons totalement séparé. Je venais régulièrement la voir et lui octroyais quelques caresses afin qu'elle se sente moins seule, et finalement sa mère est retournée au domaine de Vikcy que j'ai amplement remercié pour m'avoir 'prêté' en quelques sortes sa jument. Mais mon travail est loin d'être fini car aujourd'hui je suis de retour pour continuer le débourrage de Marquise qui grandit à une allure folle, alors je vais commencé à lui présenter les différentes brosses et voir comment elle réagit.
Je parcours l'allée des grandes écuries du domaine auxquelles je me suis habituée depuis le temps et passe la porte qui mène vers la cours intérieure et les paddocks. Dans les vastes étendues d'herbes verdoyantes, j'aperçois une silhouette brune, tête baissée et broutant en fouillant de la queue. Je souris et continue mon chemin vers le pré de ma pouliche qui désormais passe la moitié de son temps dehors, j'ai toujours détesté les chevaux enfermés et parqués dans un petit box, j'ai nettement l'impression qu'elle est très heureuse d'être à l'extérieur. Je m'accoude à la barrière du pré et l'appelle par son nom. Elle relève la tête et se retourne pour me faire face, puis après quelques secondes d'analyse, et prend le pas en ma direction. Pendant ce temps, je saisis la longe accroché au poteau de bois et ouvre la porte. Marquise se tient à présent à quelques mètres de moi et je m'en vais la caresser. Heureuse de me voir, elle vient fourrer son nez dans mes poches pour voir si je n'ai pas quelques choses à lui offrir, malheureusement ce n'est pas pour maintenant. Je la repousse gentiment et accroche la longe à l'anneau du licol avant de l'inviter à me suivre en dehors de la pâture. Puisqu'il y a un très beau soleil, je décide d'attacher la pouliche dans la cour extérieure recouverte de pavé au sol, et qui est ensoleillée presque toute la journée. Je fais un nœud en laissant la longe assez lâche et attrapa la boîte de pansage que j'ai déposé ici au préalable. Marquise a désormais l'habitude d'être attachée et cela ne semble plus lui poser de problème, mis à part qu'elle gigote de temps en temps, mais je pense que j'ai normal à son âge. Je me saisis donc d'une étrille douce en caoutchouc et la place sous le nez de l'alezane. Elle la sent quelques instants puis tourne la tête, désintéressée. Je passe avec ma paume de main sur son dos avant d'amener la brosse assez doucement. Elle fait un écart et me regarde intriguée. Je continue en faisant de petits cercles, puis descend sur son flanc et sur son encolure. Elle gigote encore un peu mais j'essaye de la rassurer avec ma voix et avec quelques caresses au garrot qu'elle apprécie tout particulièrement. Je peux désormais brosser les parties charnues de son corps avec l'étrille, décollant occasionnellement quelques plaques de boues qui restaient collées sur son poil. Je passe ensuite au bouchon en procédant de la même manière : je commence par lui faire sentir, puis approche la brosse de son dos en lui caressant le garrot de mon autre main, tout un stratagème qui porte ses fruits car je parviens à lui faire accepter de se faire brosser, bien qu'elle bouge un peu à droite ou à gauche. Je viens la féliciter avec un bout de carotte, puis passe la brosse sur ses jambes fines qu'elle lève instinctivement à mon passage. Après maints essais, j'obtiens le résultats que je veux et prend soin de bien nettoyer ses membres de la saleté qui s'y est incrustée. Je prend ensuite la brosse douce qui ne pose aucun soucis et je la passe sur l'entièrement de son corps. Je viens ensuite lui caresser amplement la tête avant de passer doucement la brosse dessus. Elle se laisse faire, maintenue par ma main, alors je la récompense d'un second morceau de carotte pour lui faire comprendre qu'elle a un bon comportement.
J'ai bientôt fini mon petit travail de désensibilisation, il me reste cependant le cure pied et la brosse à crin à lui présenter. Je me saisis de cette dernière et la place sous le nez de Marquise qui prend quelques secondes à faire connaissance avec l'objet en question. Je viens ensuite prendre sa crinière par petit bout et brosse avec douceur, rassurant la pouliche avec la voix. Elle me regarde d'abord avec inquiétude, puis se laisse faire son broncher. Je passe pour le principe sur son petit toupet, et part ensuite vers son arrière main pour la queue. Je dois attendre quelques instants qu'elle ai finit de bouger dans tout les sens, alors je finis par la stopper et lui demander de s'immobiliser. Une fois que j'ai obtenu ce que je voulais, je lui offre un bout de carotte et repars vers sa queue. Je brosse méticuleusement ses crins soyeux tout en la caressant pour lui rappeler ma présence, et tout ce passe bien. Pour finir, je prend le cure pied et demande d'abord l'antérieur gauche de la jument qui me le donne docilement. Je lui flatte l'épaule et commence à gratter doucement les particules de terres et quelques cailloux coincés. Cette étape ne pose pas grand problème, alors je passe sur son ses sabots e n'oubliant pas de nettoyer aussi la paroi extérieure avec la petite brosse. Finalement, la pouliche est propre comme un sous neuf, mais pas pour longtemps je pense, car à retourner au pré, elle va encore se salir, mais tant pis ! Je détache sa longe et l'invite à me suivre vers sa pâture où Grégoire, le palefrenier a déjà déposé sa ration de foin du midi. J'offre une dernière carotte à Marquise, puis m'en vais afin de la laisser manger en toute tranquillité. |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Sam 7 Mai - 12:05 |
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+3 en soins +2 en débourrage (Brosses et Licol 4/5) +3 MàJ |
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Invité
Invité | Jeu 12 Mai - 20:07 |
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Débourrage (port du filet et de la selle) (PDV Lucy) Un léger vent me balaye le visage, faisant valser les mèches de chevaux qui se sont échappées de ma queue de cheval. Pourtant, il fait un joli soleil, le températures ont considérablement augmenté depuis que le printemps est maintenant à son apogée. Je regarde devant moi, de grandes étendues d'herbes que jalonnent des pâquerettes et autres fleurs dans le genre, où les prés sont le ciel, et les fleurs les étoiles. Entourés de barrière en bois, les prairies abritent chacune un ou plusieurs équidés qui, encolure baissée, broutent en captant chaque rayon du soleil qui réchauffe leur poil fin. Et là, au loin, j'aperçois la silhouette élancée de Marquise, la robe alezane brillant à la lumière. J'ai l'impression qu'elle a encore grandit depuis la fois où je l'ai vu, mais ça ne doit être qu'une illusion, il y a longtemps qu'elle ne prend plus deux centimètres par jour. Un mois plus tôt, je l'ai laissé dans son pré en lui disant juste au revoir, je suis partie pour un stage à l'autre bout du pays, donnant sa garde à mon amie, propriétaire du domaine. J'ai bien pensé à elle pendant tout ce temps, me demandant si elle avait remarqué mon absence, nous qui ne passions jamais plus de deux jours sans nous voir depuis sa naissance. Quand je la vois, m'étant désormais accoudée à la barrière du pré, je me rend compte que le temps passe très – trop – vite. A présent, Marquise a trois ans, trois belles années sont derrière nous, j'ai passé tout ce temps à m'occuper d'elle, à lui apprendre toute ces choses nécessaires à son bon comportement, afin que nous poussions vivre encore de très belles choses par la suite.
Je l'appelle par son nom et elle relève la tête, prenant quelques instants pour se rendre compte qu'il s'agit bel et bien de moi. La jument s'approche d'abord dans un pas lent, puis se démène un peu afin de trotter, la tête relevée d'un air fier. Je lui tend la paume de ma main et elle vient la renifler avant de m'octroyer une petite lèche. Je regarde ses yeux brillants avec intensité, et un larme vagabonde commence à descendre le long de ma joue. Elle m'a tellement manqué... et le temps passe si vite. Je m'empresse de sécher mon visage avec ma manche et caresse le chanfrein de la jument, en tenant sa tête de l'autre main. Doucement, elle s'appuie sur mon épaule et ferme les yeux, signe qu'elle attend des grattouilles – elle a apprit à insataurer ce code pour me faire comprendre ce qu'elle voulait. Je souris et viens alors recroqueviller mes doigts afin de gratter sa nuque. Plusieurs minutes s'écoulent et je reste là à la caresser, profitant aussi du soleil et la chaleur. J'achève cette courte visite en lui donnant deux petits quartiers de pommes soigneusement préparé plus tôt, car je n'ai prévu aucun travail aujourd'hui, demain en revanche, nous commencerons le débourrage à proprement parlé. Je tourne les talons et remonte le petit sentier de terre jusqu'aux écuries où j'espère trouvé Grégoire qui s'occupe toujours bel et bien du domaine, et en conséquent de ma jument. Je retrouve à la sellerie et m'en vais le saluer, demandant aussi des informations sur la forme de Marquise ce dernier mois. J'apprend rapidement que rien de spécial ne s'est déroulé, à part la routine à savoir pré tout les jours et pansage quotidien. Satisfaite, je reste encore quelques instants pour discuter avec lui avant de me décider à partir.
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Le lendemain
Je n'ai jamais vu l'écurie aussi active que ce matin. A vrai dire, le temps est idéal pour venir s'occuper de ses chevaux – il y a un beau soleil, sans faire trop chaud, les oiseaux chantent. C'est ainsi que lorsque je suis arrivée pour rendre visite à Marquise, j'ai d'abord trouvé Grégoire qui s'affairait à pailler boxs des chevaux qui étaient sortis soit au pré soit au marcheur pendant ce temps, puis j'ai pu salué Alix qui venait prendre soin de son étalon Step Hight, et nous avons bien discuté de ma pouliche dont elle s’intéresse beaucoup, surement parce qu'elle est la descendance de son cheval. Finalement, j'ai croisé mon amie Eloïse venue pour monter Toxane après avoir trié la paperasse au bureau. Suite à ma petite discussion avec elle, je prend le chemin de la sellerie et dégote mon kit de pansage que je laisse pour l'instant à l'écurie le temps d'aller chercher Marquise dans son pré. Après un peu de marche le temps d'arriver aux abords de la pâture, j'appelle Marquise qui vient vers moi au pas. Je saisis le licol et, ouvrant la barrière pour rentrer dans l'enclos, je caresse son chanfrein. Je lui passe le licol puis l'invite à me suivre pour retrouver la fraîcheur de l'écurie car elle à l'air d'avoir un peu chaud, et moi avec. Nous passons la grande porte et directement je l'attache à l'air de pansage qu'elle connaît si bien. Comme je l'ai amené précédemment, j'ouvre ma boîte de pansage et commence avec l'étrille afin de débarrasser son poil des croûtes de boues séchées qui s'y sont accumulées. Je passe ensuite le bouchon sur l'ensemble de sa robe tout en lui donnant un aspect déjà plus net. J'insiste sur les membres puis me sers de la brosse douce pour lustrer son poil. Après un coup de cure pied sur ses quatre sabots et de brosse à crin sur la queue et la crinière, Marquise a retrouvé un air plus propre, et je viens la récompensé pour avoir été sage avec un croûton de pain. Désormais, nous allons passer aux choses sérieuses, je me dirige alors vers la sellerie.
Ayant déjà pensé à cette étape du débourrage, j'ai – avant de partir pour mon stage – cherché un équipement pas trop lourd, de préférence du synthétique, et auquel personne ne tient énormément au cas où il y aurait un quelconque problème. Je reviens donc vers Marquise avec sur le bras un tapis noir, un amortisseur en mousse et une vieille selle que j'ai pris soin de prendre à sa taille. A première vu, la jument semble intriguée par ses nouveaux objets. Elle me regarde d'un drôle d’œil alors que je m'approche pour déposer les affaires sur un tréteau. Je la rassure alors avec quelques paroles douces accompagnées de caresse avant de commencer le travail. Tout d'abord, je m'empare du tapis ce qui en soit ne devrait être d'une formalité puisque j'ai déjà fait plusieurs exercices en mettant diverses choses sur son dos. Je viens lui mettre sous le nez et elle le renifle avec attention, sans prendre peur. Je lui caresse l'encolure d'une main, et de l'autre je pose le tapis sur ses flancs. Elle m'observe sans bouger, alors je le place correctement sur son dos et la félicite d'une parole. Elle me regarde patiemment pendant que je prend l'amortisseur et je lui fais sentir également. Elle se désintéresse assez vite aussi, j'effectue les mêmes gestes histoire d'être sûre qu'elle n'est pas peur une fois que je le poserai sur le tapis, puis je m'exécute avec franchise, voir un peu trop ce qui surprend Marquise, la faisant faire quelques pas dans la direction opposée. Le tapis et l'amortisseur restent sur son dos par chance, je viens la rassurer par quelques caresses, m'excusant d'avoir étais trop brusque, mais je pense que c'est le geste et non l'objet. Certes, elle semble avoir repris ses esprits, et tourne la tête de droite à gauche mais je compte bien retrouver son attention. Rien que le bruit l'attire lorsque j'attrape la selle sur son bras droit. Je commence par lui faire sentir ce qui déjà prend plus de temps qu’auparavant. Je lui montre les moindres détails, en soulevant les quartiers et en la retournant, puis viens la mettre contre son encolure et son épaule afin de lui prouver qu'il n'y a pas à avoir peur. Tout en lui parlant calmement, je dépose avec délicatesse la selle sur l'ensemble et la sent se raidir et affaisser les hanches sans pour autant se déplacer mais plutôt me regarder avec des yeux inquiets. Je lui flatte l'encolure et lui offre un quartier de pommes. Elle en oublie la selle sur son dos, préférant croquer le fruit à pleines dents. Je dégarotte en douceur et la laisse quelques secondes pour qu'elle s'habitue à ce poids sur son dos, elle ne fait que me regarder un peu inquiète, tourne le tête. Je pense alors qu'il est temps de sangler, pour se faire je viens descendre la sangle autrefois posée sur l'assise et la fais glisser dans le passant du tapis avant de changer de côté en vitesse pour l'attraper et venir sangler au deuxième trou, juste un peu pour dire de mettre une pression sur son ventre. Elle fige ses oreilles en arrière et recule, mais je la stoppe et flatte machinalement son encolure. Je m'amuse à bouger un peu la selle par des secousses, ce qui intrigue seulement la jument sans plus. Je claque les étriers à plusieurs reprises et finis par ressangler d'un trou de chaque côté. Ayant eu un bon comportement, j'offre un dernier bout de pommes à Marquise avant de détacher la longe pour faire un petit tour des écuries. Je croise d'ailleurs Grégoire à qui j'octroie un sourire fier, et il semble surpris de voir Marquise avec une selle sur le dos ! Je continue un peu ma route avec de revenir à notre emplacement et ré-attache la jument avant de lui ôter son matériel. Je finis par la rentrer au pré où l'attend une ration de foin, et la caresse quelques instants avant de partir ranger les affaires. |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Ven 13 Mai - 18:20 |
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+1 en confiance +3 en débourrage (Port de la Selle et du Filet 3/5) +4 MàJ |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Jeu 23 Mar - 20:53 |
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Visite d'achat
Marquise & Kansas
23/03/17
Comme tous les jours de la semaine depuis bientôt 1 ans et quelques, je me levais tous les jours aux aurores pour rejoindre le Haras de Pado, sillonnant les allées avec mes affaires de rechange. J'aimais terriblement mon travail et je connaissais presque par coeur chaque tête de l'écurie. J'arrivais dans la sellerie et posait mon sac dans mon casier avant de retirer ma veste, laissant voir un t-shirt à manche courte verte avec, en lettre blanche, le nom du haras et son logo dans le dos. Ce matin, j'étais de corvée de cuir, je m'appliquais donc à soigner chaque selle, chaque bride, chaque élément en cuir appartenant aux poneys et chevaux du haras. La tâche avait beau ne pas être spécialement intéressante, je l'appréciais tout de même. Alors que je n'en étais même pas à la moitié de mon travail, Carla, une collègue, entra dans la sellerie en tenue d'équitation. Aujourd'hui, c'était son jour de repos et elle allait monter sa demi-pension, Comète. Je l'enviais beaucoup, parce que je n'avais jamais eu de cheval ou poney à moi, ni de demi-pension d'ailleurs. Je n'avais connu que des chevaux de club, et ici aussi, les seuls chevaux et poneys que je pouvais côtoyer étaient des chevaux du haras ou des chevaux de propriétaires. Mais je comptais bien m'en acheter un bientôt! Pas la plus parfaite des montures, mais le cheval ou poney qui me conviendrait parfaitement et qui fera chavirer mon coeur! A force d'y penser je m'étais ralentis dans mon travail, alors je speedais pour rattraper le temps perdu en faisant au mieux.
Après deux heures de boulot acharné, je pouvais enfin prendre ma pause café. Je rangeais le dernier ensemble sur le porte selle et porte filet avec le nom de Marquis dessus et quittais la sellerie pour rejoindre le club house. Là, je me faisais un café et rejoignais Sophie, ma meilleure amie au haras. Elle était plantée devant le panneau d'affichage où était inscrit les services, débourrages, ventes et saillies par les membres du haras et dans le panneau de droite était affiché les différents numéros à utiliser en cas d'urgence. Sophie semblait loucher sur les annonces des ventes et des demi-pensions, et je mettais une main sur son épaule en buvant son café :
• Alors comme ça tu es intéressé par un cheval? • Tu sais, c'est toi qui m'a convaincu! • Moi, tant que ça Eh bah dit donc! Alors on à qu'à se chercher un cheval ensemble, toi et moi. • Allez, c'est partit!
Sophie avait l'air toute contente que j'ai accepté et prenais en photo les quelques annonces présentes sur le tableau, une vrai dingue! Certains chevaux se trouvaient dors et déjà dans le haras, éparpillés un peu partout dans le domaine, il n'y avait donc qu'à faire le tour des écuries pour aller visiter les quelques chevaux des annonces! Je tchequais mon emploi du temps. Cet après-midi Sophie ne travaillait pas mais...Il y avait une balade prévue à treize heures et j'avais bein besoin de son aide pour panser et seller les chevaux qui partaient. C'était un groupe de non cavaliers qui avaient réservés, enfin disons plusieurs personnes avaient réservées et se retrouvaient pour monter. Et il y avait un total de sept chevaux qui partaient, et j'avais vraiment besoin d'aide pour le coup. A l'aide de mon ami nous allions récupérer les chevaux au paddock puis nous les emmenions à l'aire de pansage. Tous attachés côte à côte, nous les pansions avant de les seller, et une dizaine de minutes plus tard le groupe et celle qui les guiderait arrivés. Nous restions un instant pour les ressangler puis nous les aidions à grimper, leurs expliquions à se diriger et les laissions partir avec la personne qui les guiderait.
• Bon, on y va? • Eh eh! Allons-y!
Nous rejoignions les domaines un par un, mais aucun ne me plaisait vraiment, oui ils étaient dans mes prix, à force d'économiser, mais je me fichais d'avoir un cheval qui soit dans mes moyens si il ne me convenais pas. Si Sophie semblait s'extasier devant chaque cheval qu'elle croisait, moi je ne trouvais rien qui me plaisait, il n'y avait pas de déclic. Nous entrions dans le dernier domaine, il s'agissait d'une jument de 5 ans qui était en vente. Je m'approchais de son boxe en compagnie de mon amie qui lui trouvait déjà une multitude de qualités, et pour une fois je ne pouvais qu’acquiescer. Je cherchais dans ma poche une friandise que je lui tendais. La belle alezane s'approchait doucement, les oreilles en avant, pour venir sentir le bonbon avant de le manger doucement dans ma main. Je caressais doucement son chanfrein et hésitais avant d'entrer dans son boxe. Cette jument, quelque chose chez elle me plaisait. Je notais discrètement le numéro du propriétaire et restait là à l'admirer une bonne partie de l'après-midi. Elle était si parfaite, si belle, si gentille aussi. J'aimais cette petite bête qui avait tout pour plaire, elle était encore jeune certe, mais elle ferait une parfaite compagnon, je voulais qu'elle soit mon amie, ma partenaire. Nous finissions par laisser la belle, Sophie en avait marre de rester planter devant le même cheval. Nous quittions finalement le domaine et retrouvions le club house. Une fois chez moi, je prenais mon courage à deux mains et téléphonais à la propriétaire de Marquise, et après plusieurs échanges, la vente étais conclus, Marquise était à moi.
crédit : PsychoShinigami |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Dim 26 Mar - 23:56 |
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Apprenons à faire connaissance
Marquise & Kansas
26/03/17
Le dimanche c'était mon seul jours de repos! Bosser dans une écurie était loin de tout repos, et les chevaux étant des êtres vivants, ils avaient besoin d'attention tous les jours, même les week-end. Et donc, je travaillais le Samedi et pas le Dimanche, tout comme certains collèges qui eux ne travaillaient pas le Samedi mais le Dimanche. Enfin bon, je pense que vous avez compris. Aujourd'hui, j'avais prévu une bonne grasse matinée, suivit d'un extrême glandage et pour finir, une visite à Marquise. Je voulais faire connaissance avec elle, bizarre oui, j'étais le genre de cavalière qui préférais rester à terre que sur le dos d'un cheval. Enfin, j'aimais monter à cheval c'était vraiment quelque chose de génial, mais j'appréciais aussi beaucoup le travail au sol aussi. Enfin bref, revenons à nos moutons.
Il était environs 10 heures quand j'émergeais enfin d'un sommeil de plomb. Je me levais à 5 heures et demi tout les matins pour être à 7 heures tapante aux écuries et j'avais bien besoin de mes 10 heures de sommeils le week-end. J'ouvrais lentement les yeux et commençais à m'étirer et bailler avant de m'asseoir sur le bords du lit à contempler le parquet, puis ma lapine. Elle s'appelait Loki, et elle était la chose la plus mignonne et gentille au monde, une petite lapine naine blanche avec le contour des yeux gris. Je me levais, m'étirais à nouveau, puis la rejoignait pour lui dire bonjour et la nourrir. Mon copain dormait encore et je n'allais pas le lever, je le laissais donc dormir et me dirigeais vers la cuisine. Je me préparais un thé vert au lait sucré puis rejoignais ma salle de bain où je me brossais les dents, me coiffait et me préparer avant de retourner dans la chambre pour enfiler un polo d'équitation bordeaux et un pantalon noir. Prête, je prenais mes clefs et me dirigeais vers la porte d'entrée. J'ouvrais le plus silencieusement possible puis refermais avant de descendre les marches. J'habitais un vieil appartement miteux en centre ville, et bouquet final, en face d'un cimetière! Enfin bon, le quartier était plutôt tranquille et j'avais à peu près tout à côté. Donc bon. Je rejoignais ma bonne vieille laguna blanche et m'asseyait sur le siège. Après quelques instants à regarder dans le vide, j'allumais le contact et démarrais pour filer au haras, j'étais là en à peine 15/20 minutes!
Arrivé sur les lieux, je saluais mes collègues qui travaillaient et rejoignais mon domaine. Enfin le domaine qui m'accueillait chaleureusement moi et ma jument. Personne n'était encore là et la plupart des chevaux étaient au paddock. Je m'avançais doucement vers le boxe de Marquise qui somnolait encore. Elle était une très belle jument, des yeux expressifs, une robe alezane à couper le souffle! Mais j'ignorais encore tout de son caractère, ses habitudes, ce qui lui plaisait ou non. Mais nous allions apprendre à nous connaître! Je m'approchais doucement de la porte et l'appelais par son prénom. Marquise m'ignora jusqu'à ce que je tende une friandise :
• Salut ma belle, je m'appel Kansas et toi? Je suis sur que toi et moi nous allions bien nous entendre, en attendant et si je te brossais un peu?
J'attendais qu'elle ai fini de manger sa friandise pour poser une main sur son chanfrein et la caressais doucement. La belle fermait ses yeux et semblait apprécier les caresses, je passais doucement derrière ses oreilles, sur le front, le nez, la nuque aussi. Mais l'endroit qu'elle préférait semblait derrière les oreilles. Elle était adorable, en penchant la tête et en fermant les yeux avec un air ravis. Après plusieurs caresses et un temps fou à lui raconter ma vie, ma journée de travail de la veille et d'autres potins totalement inintéressants, je la laissais une poignée de seconde pour rejoindre mon casier où se trouvait un petit sac de brosse. Je l'attrapais, puis prenais le licol et la longe de mon alezane et la retrouvait dans son boxe. Je posais le sac devant sa porte et rentrais avec elle. Je lui présentais le licol et le lui mis tranquillement, sans réaction de sa part. Je flattais son épaule et la sortait pour l'attacher à l'anneau. J'ouvrais le sac, orange fluo au passage, et cherchais mon étrille pour commencer à la panser. Je faisais des cercles sur sa robe tandis qu'elle baissait la tête en fermant à demi les yeux.
• Alors comme ça tu aimes bien que je te brosse?
J'enchainais les brosses lentement, je prenais mon temps, je lui parlais tout le long, et elle semblait m'écouter, même si c'était surement dans ma tête, elle avait l'air d'aimer que je lui parle de tout et de rien. Après la robe, les crins, j'attrapais mon peigne et commençais à démêler les noeuds. Ce n'était vraiment pas une tâche facile! Elle était toute emmêlée! Mais bon, après un long effort laborieux, la crinière était faite, et je passais à la queue, qui fut encore plus difficile et qui m'obligea à utiliser un démêlant. Ses crins propre, je prenais mon cure-pied et m'attaquais à ses sabots. Je descendais doucement ma main le long de son membre et lui prenais sans résistance de sa part le sabot,et en un temps record j'avais terminé! Je la caressais doucement et une idée me traversa l'esprit! Je cherchais dans mon sac et trouvais par chance une boite d'élastique rose et bleu pastel. Ni une ni deux, je commençais à natter sa crinière! Marquise se montra très patiente et se laissa faire comme une ponette habituée à être pomponner! Peut-être était elle tout simplement endormis? Enfin bref, rapidement elle était toute belle toute propre! Je lui flattais l'encolure et sortais une friandise à l'orge de ma poche que je lui tendais, puis la caressais et la remettais finalement au boxe pour la laisser tranquille. Je lui retirais le licol et le tenait dans une main. Après une dernière caresse, je sortais du boxe et attrapais mon sac de brosse que je fermais avec le zip avant de la laisser :
• A bientôt princesse!
crédit : PsychoShinigami |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Sam 1 Avr - 19:48 |
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