Box de Oblivion

Petite marche

Luniwüen arriva dans le domaine pour s’occuper de ses chevaux, notamment d’Oblivion. Il était dans un paddock à faire le beau devant ses copains des paddocks voisins. Quand il entendit la jeune femme arriver, il se retourna vers elle en hennissant, puis il rejoint la porte en trottinant, la queue en panache. « Salut toi, tu m’as l’air en forme ! ». Il tendit sa tête à la recherche d’affection alors qu’elle approchait sa main pour le caresser. Elle s’éloigna ensuite afin d’aller chercher un licol dans la sellerie, ce qui ne fut pas au goût de l’entier qui hennit puissamment. « J’arrive Obli ! » De retour, il faisait les cent pas le long de la barrière et poussant de petits hennissements. Luni ne put s’empêcher de sourire et elle entra dans le paddock afin de lui mettre le licol. Elle lui fit alors tout en tas de caresses et de gratouilles un peu partout, et surtout au niveau de son garrot, ce qu’il appréciait le plus.

Elle fit alors sortir l’appaloosa du paddock afin de l’emmener à l’air de pansage. Elle l’attacha et continua sa séance de chouchoutage. Elle prit ensuite une étrille et fit de petits ronds sur la robe de l’entier afin de retirer la terre séchée qu’il avait sur le corps. Elle prit ensuite le bouchon afin de retirer le plus gros de la poussière ainsi que la terre qu’il avait sur les membres. Elle prit une petite brosse afin de lui nettoyer la tête puis la brosse douce pour retirer les dernières poussières. Elle prit alors son cure pied et retira toute la terre qu’il avait sur et sous les sabots. Et il y en avait de la terre ! Ce qui était tout à fait normal vu qu’il passait le plus clair de son temps dehors, pour son plus grand bonheur. Être enfermé n’était vraiment pas son truc ! Luni démêla ensuite ses crins, et lui donna quelques friandises. Elle détacha ensuite l’entier et l’emmena marcher.

Ils sortirent de l’écurie et se dirigèrent vers la grande allée principale. Oblivion faisait le beau, il trottinait en poussant de petits hennissements et la jeune femme du le réprimander plusieurs fois en haussant le ton de sa voix pour qu’il se calme. Elle amenait le poney partout. Ils firent le tour de la carrière, puis du manège, allèrent en direction du rond de longe puis allèrent sur le cross en passant par la piste de galop. Luni voulait lui montrait les environs tout en mettant de la musique sur son téléphone pour l’habituer. Elle alla alors le faire brouter quelques instants près de l’écurie, là où il y avait bien plus d’herbe que dans les paddocks. Elle caressa l’entier en même temps, pour son plus grand plaisir. Il n’était pas toujours facile mais c’était quand même un amour et elle s’était beaucoup attaché à lui. Elle finit par le ramener dans son paddock en lui donnant une bonne dose de caresses et de bisous.

Cordelette.

Mes projets avançaient bien. J’avais établi un petit programme de ce que je voulais encore apprendre à mes chevaux pour les futurs spectacles. Et eux aussi avançaient bien dans leur travail, j’en étais très fière. Tout particulièrement d’Oblivion, ce cher petit que j’avais vu naitre, grandir, s’épanouir. Il était devenu un magnifique cheval musclé et morphologiquement parfait, enfin, je ne devais pas avoir un avis très objectif sur la question pour tout avouer. Il avait en plus un caractère absolument idéal pour le spectacle, ce qui annonçait de très belles choses. Il connaissait déjà les bases du dressage basse école, commençait la haute école, et faisait des prouesses sur le travail à pied.

Je l’avais aussi habitué à monter en licol éthologique, ce qui lui avait beaucoup plus, mais le but, c’était pour moi de lui faire dérouler une reprise de dressage de Grand Prix en cordelette, pour montrer que c’était possible, même avec un cheval Appaloosa, qui n’avait pas dans ses origines des grands champions de la discipline. La première séance c’était plutôt bien déroulée, mais j’avais encore quelques soucis au niveau des transitions, et c’était le but de notre séance du jour. J’allais chercher l’étalon dans le paddock qu’il partageait avec son meilleur ami Sha et je l’attachai à une aire de pansage. Je le caressais longuement puis je m’attaquai à l’étrille en faisant petits mouvements circulaires sur les parties charnues de son corps.

Je pris ensuite mon bouchon pour recommencer la même chose en nettoyant également ses membres, puis je finis par la brosse douce pour faire l’entièreté de son corps, tête incluse. Je pris ensuite chacun de ses pieds pour les curer et je finis par démêler ses crins. Quand j’eus finis le pansage, j’équipais Oblivion avec des bandes de polo bordeaux et des cloches aux antérieurs, puis je lui mis un tapis assorti aux bandes ainsi que ma selle que je sanglais. Je retirai ensuite le licol de l’étalon et passai la cordelette autour de son encolure. Je mis donc mes bottes, ma bombe et mes gants et j’amenai l’Appaloosa dans la carrière. Sans même me tenir, la tête en total liberté, Oblivion me suivait partout où j’allais.


De retour à l’écurie, je retirai toutes ses affaires, bandes y comprit mais je ne lui remis pas le licol, il n’en avait pas besoin. Je lui fis à nouveau un petit pansage et je le ramenais au paddock. Encore une fois il me suivit sans aucun souci et alla rejoindre Sha dans le paddock. Très fière de lui, je le caressais pendant un long moment pus je m’éloignai pour lui préparer un seau de morceaux de pommes. Pendant qu’il savourait ce goûter, je nettoyai le paddock afin de retirer les crottins, je leur remis de l’eau, nettoyai l’abri puis je leur donnai leur foin de l’après-midi.