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| Invité
Invité | Mar 1 Aoû - 22:36 |
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Approche de l'homme
La journée avait été longue. Effectivement, Aemy venait de donner naissance à son deuxième poulain sous mes yeux et celui du vétérinaire qui était ensuite reparti après s'être assuré que tout allé bien. J'étais quand à moi restée un moment caché derrière la porte du boxe à regarder cette petite chose noire qui venait de rentrer dans ma vie. J'avais eu onze longs mois pour lui chercher un nom, mais j'avais soudainement un manque d'inspiration. Quelque chose d'étrange se produisit alors. Plus je regardais le petit poulain noir, et plus une sorte d'angoisse m'envahissait, comme si je ne m’apercevait que maintenant du boulot qui m'attendait. Je me redressais d'un cou, les yeux encore fixés sur la petite forme sombre qui était entrain de se faire nettoyer par sa mère. J'étais sortie prendre l'air, marcher un peu en essayant de digérer cette nouvelle inquiétude, que je trouvais aussi inattendue que stupide. C'était mon septième cheval. Sept. Ca me paraissait maintenant énorme, de plus il s'agissait d'un poulain. J'avais l'impression de voir ma vie sociale déjà un peu appauvrie s'envoler définitivement. Après quelques minutes de réflexions, je finis par me dire que j'avais typiquement un comportement d'enfant gâté qui soule le monde entier pour avoir quelque chose et qui trouve le moyen de se plaindre une fois le but atteint. Je retournais alors dans l'écurie bien décidé à trouver un nom à ce poulain. Devant le boxe, j'eus la bonne surprise de pouvoir assister aux premiers pas du petit animal. Je restais discrètement en arrière pour le laisser tranquillement découvrir à quoi servent ses longs machins qu'on appelle des jambes.
Le lendemain, je revenais au haras avec une pensée en tête: j'avais rencontré le poulain, mais lui non, il n'avait peut être pas encore bien prit conscience de mon existence. J'étais donc décidé à approfondir notre première entrevue. Je débarquais donc les bras chargés dans l'écurie. Je jetais un premier cou d'œil à l'intérieur du boxe: Aemy broutait pendant que le petit noiraud regardait dans le vide. Je me mis à verser une bonne ration de grains bien énergétique dans la mangeoire pour requinquer la jument baie qui avait eu du pain sur la planche la veille. Je salua par une petite gratouille sur le nez la jument qui était entrain de manger à travers les barreaux du box, puis j'ouvris la porte, et tendis une main tendue vers le nouveau né qui ne sembla pas intéressé le moins du monde. Je fermais donc la porte et repartis en direction du pré pour voir comment allé le reste de la bande. Après deux heures, je revenais à l'écurie avec une mission, emmené le petit duo au pré. Par chance, mon pré, que j'avais coupé en deux pour garder une partie juste pour les deux, se situait en face de mon écurie couverte. J'avais mis des barrières entre les deux pour délimiter un chemin. J'ouvris ensuite la porte du box. Aemy sortie de suite, trop contente de quitter un box tristounet pour retrouver une prairie. Le petit poulain suivit d'abord sa mère par instinct, mais sembla rapidement se rendre compte qu'il y avait un nouveau monde qui s'ouvrait à lui. Il fit ses premières foulées de trot et s'adonna même à quelques sauts de mouton. Une fois les deux au fond du pré, je refermais la porte et rangeais les barrières avant de m'amuser à observer les deux petites bêtes. Aemy avait gardé son caractère de bébé, et jouait avec son poulain. Après quelques instants, c'était à mon tour de faire mon entrée. Munie d'une carotte, je m'approchais d'Aemy. Je lui donna une partie de la friandise en lui grattouillant l'encolure, puis je tendis l'autre morceau à la petite chose noire restait en arrière. Elle s'approcha timidement, étendit son encolure pour renifler la carotte, et finit par l'attraper du bout des dents. Je jugeais que c'était déjà assez pour aujourd'hui, et je quittais le pré pour les laisser entre équidés.
Six mois avaient passés depuis sa naissance. Quelques choses avaient changés. Premièrement, il avait enfin trouvé un nom, Esbrouffe. Ensuite, j'avais après quelques semaines retiré la séparation entre les deux prés pour qu'Esbrouffe et Aemy puissent se mêler à mes autres chevaux qui avaient tous été sympa avec le nouvel arrivant. Pour finir, Brouffe était devenu beaucoup plus proche de l'homme. J'avais envie de tisser un lien solide avec le petit animal, je l'avais donc habitué tôt et progressivement à la présence de l'homme. J'étais venue le voir quelques secondes par jours les premières semaines qui suivaient sa naissance, puis une minute entière, puis plusieurs. Et après une demie année, Esbrouffe se laissait approcher et toucher sans soucis. Je venais aujourd'hui avec les différentes rations de grains de chacun de mes chevaux. Une fois le tout distribué, je n'avais en main plus qu'une carotte qui était réservé au seul qui n'était pas encore entrain de se goinfrer. Je m'accroupis à sa hauteur en face de lui en lui tendant le légume. Il s'approcha rapidement de moi et croqua un petit bout. Pendant qu'il le mâchait, je me relevais doucement et avec ma main libre, je touchais son garrot. Sa peau frémissait, essayant de chasser mes doigts comme il aurait chassé une grosse mouche. Je caressa ensuite son dos jusqu'au bout de sa croupe pendant qu'il mangeait encore un morceau de carotte, tout en me surveillant du coin de l'oeil, puis je descendis le long de sa jambe jusqu'au jarret. J'arrêtais alors ici la séance de torture en lui laissant ce qui restait du légume. Une fois qu'il eu fini de l’engloutir, il reparti au petit trot tête haute jusqu'au fond du pré pour ne plus être embêté. Je repartis alors en souriant, mon petit poulain me faisait toujours bien marrer.
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Jeu 3 Aoû - 9:21 |
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Le reste des points seront attribués au prochain résumé mais tu peux déjà commencer l'étape suivante! + 3/5 en confiance/manip + 4 |
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Invité
Invité | Mer 11 Oct - 20:36 |
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Approche de l'homme
L'automne était revenu, et il avait amené avec lui ses amies les mâtinés fraiches. C'était donc emmitouflé de ma grande écharpe en laine que je me dirigeais vers le pré. En ce moment, je ne montais plus beaucoup. Je n'avais pas beaucoup de temps, et je me disais que des petites vacances au pré ne ferait pas de mal à ma petite tribu. Je venais quand même les voir tous les jours, pour m'assurer de l'état des abreuvoirs et pour leur remettre du foin, mais aussi pour continuer le pré débourrage du petit Esbrouffe. Je n'avais pas à me plaindre, c'était un gentil poulain qui apprenait vite et qui n'était pas du tout farouche, mais je prenais quand même mon temps. Pour le moment, nous en étions qu'à la phase de sociabilisation. J'entrais dans le pré, quelques un des chevaux s'approchaient de moi pour me faire les poches. Je fis une distribution de caresses, puis, une fois que tout le monde était satisfait, je me dirigeais vers le petit noir qui était resté en arrière. Il me regardait arrivé, sans trop montrer de réaction. Il n'avait l'air ni content, ni étonné, ni apeuré, ce qui était plutôt bon signe. Une fois à côté de lui, je lui montra ma main pour qu'il la sente, mais il était trop occupé à brouter pour y prêter autant d'attention. Je lui caressa ensuite le garrot, puis je touchais sa colonne vertébrale jusqu'au bout de la croupe. Sbrouffe contracta un peu les fesses mais ne s'arrêta pas de brouter et ne parut pas plus traumatisé que ça. Je lui fis quelques gratouilles sur l'épaule, puis je lui posa une carotte par terre avant de partir m'occuper des autres équidés.
Je refaisais ce rituel tous les jours pendant les premiers mois de sa vie. Le poulain s'habituait vite à mes visites quotidiennes et au bout d'un moment, il semblait même content de me voir arrivé, associant ma présence à la distribution de friandises. Un début de complicité se nouait entre nous.
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Mer 1 Nov - 14:03 |
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+ 2 en débourrage (5/5 en confiance/manip) + 2 |
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Invité
Invité | Lun 8 Jan - 12:33 |
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Premier contact avec les brosses
L'hiver avait été doux cette année, mes petits poneys avaient donc passé l'hiver au pré, tranquillement. Esbrouffe avait donc pour le moment grandi au grand air, en pouvant galoper et jouer dès que l'envie le prenait. Je venais les voir presque tous les jours, le petit noir commençait à s'habituer à ma présence qu'il avait lié aux friandises. Dès que j'arrivais, le poulain se dirigeait donc vers moi au petit trot, content de pouvoir se remplir l'estomac de carottes et autres légumes. Mais aujourd'hui je lui apportais une nouvelle surprise, des brosses. Sbrouffe, en m'entendant arriver, se dirigea joyeusement vers moi. J'entrais dans le pré, et tous mes chevaux se jetèrent sur moi. Après une longue distribution de friandises, je réussis à me débarrasser d'eux. Je pus alors enfin me retrouver seule avec le petit noir. Il tendit sa grosse tête vers moi, et je lui caressa le bout du nez avec une brosse douce. Il recula sa tête d'un cou, hésita quelques secondes, puis retendit le bout du nez vers moi. Je lui retoucha l'entre-naseaux avec la brosse, et cette fois il ne bougea pas. Je posa alors quelques friandises par terre, et pendant qu'il les mangeait, je me mis à lui passer la brosse sur l'encolure, le dos, les flancs et la croupe. Le poulain avait déjà l'habitude que je lui touche le corps, il n'était donc pas très surpris et se laissa faire sans problème. Il me jetait de temps en temps un petit regard pour vérifier ce que je faisais. Je décidais d'arrêter cette ultra courte séance de débourrage la dessus, le petit poulain sage n'avait pas besoin d'être brusqué.
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Invité
Invité | Lun 8 Jan - 12:51 |
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Premier vrai pansage
Hier, j'avais présenté les brosses à Esbrouffe, et aujourd'hui, je comptais concrétiser cette nouvelle relation. J'entrais dans le pré, et je passa une petite dizaine de minutes à dire bonjour à mes monstres qui venaient me vider les poches. Je me dirigea ensuite vers le petit noir. J'avais dans ma main un licol, que je comptais bien lui mettre sur la tête. Je laissa d'abord le mini cheval renifler l'objet. Il le choppa du bout des dents, et tira dessus pour vérifier la résistance du nylon. Je le laissa jouer quelques minutes, puis quand il commença à se désintéresser, je commençais à toucher l'encolure du poulain avec le licol. Aucune réaction, aucune peur. Pour le moment, tout se passait absolument bien. Je lui glissa donc lentement sur la tête d'Esbrouffe qui se laissait faire, et je puis le fermer sans problème en le laissant assez large. Le noiraud paraissait d'abord un peu étonné d'avoir quelque chose sur la tête, et il secouait l'encolure pour voir si il pouvait l'enlever ou pas. Je n'avais pas fixer de longe à l'anneau du licol, le petit poney prit alors le galop, et commença à faire le tour du pré en saut de mouton pour voir jusqu'à quel point cette chose était accrochée à sa tête. Pendant ce temps, je pris mon temps pour vérifier les abreuvoirs et remplir les filets à foin, laissant Sbrouffe se calmer tranquillement. Après une dizaine de minutes, le poulain était de nouveau au milieu de pré entrain de brouter. Je marchais tranquillement vers lui, friandise à la main. En voyant le morceau de pomme que je lui tendis , il releva la tête et fit quelques pas vers moi. Je le laissa manger le bout de fruit pendant que je lui mis la longe. Je commençais ensuite à marcher. Esbrouffe se raidit, et tira sur la longe d'un cou sec pour résister à la pression. Je ne bougeais pas, et je le laissais faire en parlant calment. Au bout de quelques secondes, le poulain comprit que ses tentatives étaient veines, il finit par accepter de marcher derrière moi. Je l'emmena jusqu'à l'anneau d'attache qui se trouvait contre l'abris sans qu'il ne s'oppose une nouvelle fois. Une fois arrivé, je ne l'attachais pas, je passais juste la longe dans l'anneau, pour qu'il puisse bouger et ne pas se sentir emprisonné. Je passa ensuite quelques cous de bouchon sur ses flancs et son dos. Ses poils n'avaient pas souvent vus de brosses, et son pelage était loin d'être propre. Mais le but du jour n'était pas de le rendre impeccable, mais juste de l'habituer au pansage. Au début, le poulain était un peu anxieux, regardant partout autour de lui, la queue collée à la croupe. Puis, il se détendit un peu. Dès qu'il commença à montrer des signes de relâchement, je l'encourageais en lui donnant une friandise, puis je lui retirais le licol. La séance était finie pour aujourd'hui. Le petit poulain, tout content d'être de nouveau libre, parti au petit galop et se roula par terre, préférant visiblement être cracra.
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Sam 13 Jan - 12:53 |
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+ 5 en débourrage + 3 |
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Invité
Invité | Mar 20 Fév - 14:40 |
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Débourrage, pansage et port de la selle
Aujourd'hui, j'étais bien décidé à avancer dans le débourrage d'Esbroufe. L'étape du jour était l'acceptation de la selle. Mais pour ce faire, il fallait d'abord que je cherche l'étalon qui vivait au pré. J'entrais dans l'enclos et m'approchais du cheval qui continuait de brouter sans prêter attention à ma présence. Je lui mis le licol sans soucis, et je le sortis du pré pour l'emmener dans mon écurie couverte que j'utilisais comme sellerie mais aussi pour faire les soins et pour remettre les chevaux au box les périodes de grands froids ou de très mauvais temps. Esbroufe avait prit l'habitude de venir ici depuis les trois ans qu'il partageait ma vie et était parfaitement à l'aise dans cet endroit, je pensais donc que c'était l'endroit idéal pour commencer son débourrage. Je l'attachais assez long pour qu'il puisse bouger tranquillement et je commençais le pansage, et je pris la précaution d'attacher la longe à une ficelle qui se casserait tout de suite si le jeunot se mettait à tirer. Le cheval noir était parfaitement habitué au pansage et se laissait faire sans soucis. Je commençais par gratter les tâches de boue qui ornaient ses flancs avec une étrille, puis un bouchon. Une fois son corps à peu près propre, je m'attaquais aux membres que je nettoyais consciencieusement. Je fis aussi les sabots que Sbroufe donnait sans soucis. Je fis par la brosse douce que je passais partout même sur la tête. Une fois le pansage fini, je lui donna un petit bout de carotte en lui grattouillant le garrot. Esbroufe étendit l'encolure pendant que je le grattais, visiblement content. Je me mis ensuite aux choses sérieuses. J'avais pris l'ancien tapis d'Aemy en me disant qu'une odeur familière allait peut être l'aider à accepter ce bouleversement. Je lui montra, il renifla le tissu, puis l'attrapa et commença à le mordiller. Je le laissais faire quelques instants, puis il finit par s'en désintéresser. Je repris alors le tapis, je lui touchais le flanc gauche avec. Il leva la tête, la tourna pour regarder ce que je faisais, mais ne semblait pas plus interpelé que cela. Je le frotta alors sur son flanc, et encore une fois, il ne semblait pas réagir. Je finis donc par lui mettre sur le dos. Il leva l'encolure bien haute, les yeux et les naseaux grands ouverts. Je lui parlais gentiment pour qu'il reste calme, et je lui donna une petite friandise qui eu un effet de détente immédiat. Je pris ensuite la selle. Je lui montra, et il prit le temps de la renifler. Ensuite, je la posa très délicatement sur le dos du cheval tout en lui parlant calmement. Esbroufe montra quelques signes de nervosité mais restait immobile. Une fois la selle posée, je lui donnais de suite une friandise en le félicitant. Après quelques secondes j'enlevais la selle avant de lui donner encore une friandise. Je détachais ensuite la longe pour ramener l'étalon au pré. La sangle, c'était encore pour une autre fois.
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Invité
Invité | Ven 23 Fév - 10:05 |
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Esbroufe pansage et débourrage, port de la selle 2
Hier j'avais réussi à poser une selle sur le dos d'Esbroufe, et aujourd'hui je retentais l'expérience et j'allais essayer de fermer la sangle. Comme hier, je suis allée chercher le jeune cheval au pré, et je l'avais ramené à l'écurie pour lui faire d'abord un bon pansage. Le petit noir vivant au pré était toujours un peu cracra, surtout en cette saison où Sbroufe avait trouvé géniale l'idée de se rouler dans la boue quatre fois par jours. Je commençais donc par un bon cou d'étrille américaine sur les parties charnues. N'étant pas chatouilleux, je pouvais frotter assez fort sans déranger le cheval. J'en profitais donc pour bien décoller toute la boue qui restait accrochée aux poils. Une fois cela fait, je passa le bouchon, puis la brosse douce. Je m'attardais un moment sur la tête. Il y avait encore peu de temps, il avait du mal à se laisser toucher la tête, mais ça allait de mieux en mieux. Je pourrais bientôt lui mettre un filet. Je lui cura ensuite les pieds, en me disant qu'il était temps de rappeler le maréchal ferrant. Je finis par donner un petit cou de brosse dans la crinière et la queue, puis je lui donna une friandise. Depuis son pré-débourrage, j'avais pris l'habitude de lui donner un petit morceau de carotte à chaque fin de pansage, et Esbroufe avait bien comprit cette routine et attendait donc à chaque fois sagement la fin du pansage. Je passais maintenant à la suite, comme hier, je commençais par prendre le tapis. Je lui laissa renifler puis je le posa doucement sur son dos. Je pris ensuite la selle et je la plaça tout doucement sur le cheval tout en lui parlant. Esbroufe ouvrait grand les yeux et semblait très nerveux. Dès que la selle fut posée, je lui donna deux carottes tout en lui tapotant l'encolure en lui parlant gentiment. Je le laissa tranquille quelques minutes pendant que l'étalon mâchouillait en se détendant légèrement. Je pris ensuite la sangle, que je fixa d'un côté, avant de passer de l'autre pour la serrer au premier trou. L'étalon était redevenu tout de suite nerveux, mais il finit par se calmer de nouveau une fois la sangle fermée. Je le félicita encore une fois, puis enleva la selle et je le ramena au pré.
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Invité
Invité | Dim 25 Fév - 8:30 |
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Débourrage port de la selle et du filet
Cela faisait une semaine que le débourrage d'Esbroufe avait commencé, et pour le moment, tout se passait bien. Je comptais passer à la prochaine étape aujourd'hui : le port du filet. Comme d'habitude, j'allais donc chercher l'étalon au pré pour le ramener à l'écurie. Je commençais par un pansage pour le rendre un peu plus propre. Je prenais mon temps pendant cette partie, j'avais l'impression que le petit étalon appréciait qu'on s'occupe de lui. J'en profitais pour lui faire des grattouilles sur le dos, sur le passage de sangle, entre les oreilles... Sbroufe se laissait faire sans soucis. Je lui cura les pieds, mis un peu de goudron dessus, peigna sa crinière et sa queue puis je lui mis la selle et ferma la sangle. Le noiraud était loin d'être à l'aise pendant cette étape mais restait immobile et se laissait faire. Je me disais qu'à force de lui donner des friandises, il finirait par se détendre pendant le sellage. Je passais donc maintenant à la suite. J'avais pris un filet le plus simple possible, sans muserolle avec un mors basique et montait un peu large comparé à la tête du jeune cheval pour lui mettre plus facilement. Je commençais par lui montrer le filet et pour lui laisser renifler. Puis, je retirais le licol. Je fis ensuite comme pour la selle, je lui mis tout doucement le filet. Au début, il refusa d'ouvrir la bouche. Je n'abandonnais pas et restais simplement immobile en attendant qu'il finisse par céder. Au bout d'un moment, il finit par ouvrir la bouche et je pus lui mettre le filet. Je ne fermais pas la sous-gorge, une fois le filet mis, je le félicita oralement, fis un petit tapotement sur l'épaule puis je l'enleva tout de suite pour lui donner une friandise, puis une deuxième. Enfin, je lui remis le licol, enleva la selle, et le ramena au pré.
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Mer 28 Fév - 11:06 |
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+5 en débourrage 2 |
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