A peine étais-je sortie du débourrage de la superbe Auster, que déjà je m'y remettais, et aujourd'hui j'avais affaire une petite bouille trop mignonne, du nom de Lady ! Elle était elle aussi une pouliche d'etoly, et j'avais hâte de la rencontrer !
Je ne quittais donc pas le domaine de l'Orichalque pour cette matinée, et me dirigeais vers un box. La pouliche avait déjà été sevrée et donc séparée de sa mère. Je toquais a la porte de la stalle, et aussitôt, la petite bondit vers moi, les oreilles vers l'avant, quémandant des caresses en me bousculant les mains. Et bien, elle n'était pas peureuse, ça c'était sûr ! Avant de céder à ses attentes, je rentrais dans le box de Lady, et lui présentais mes mains, qui étaient vides. Je m'approchais doucement d'elle en lui parlant, mais elle ne bougea pas, se contentant de me regarder. Elle semblait très vive ! Je commençais par poser doucement mes doigts sur son encolure toute douce, et elle ne bougea pas d'un poil, ne frémissant même pas ! Je détectais donc certaines parties où la pouliche n'aimait pas trop être touchée, et d'autres où elle appréciait particulièrement que je la masse. Elle était très sensible au niveau des oreilles et des naseaux, et aimait les gratouilles sur son garrot et sa croupe. Bien, j'étais fixée ! Je passais mes mains vraiment sur tout les endroits de son corps, et insistait donc sur les parties qui semblaient la mettre à l'aise. Elle semblait être toute heureuse d'être le centre de l'attention, alors que des chevaux remuaient autour de nous, ou que des personnes passaient devant le box, y jetant d'ailleurs un coup d’œil.
Pour continuer la manipulation de la pouliche, je descendais au bas de ses membres, et effectuais une pression contre son épaule. Elle ne comprit tout d'abord pas, et resta stable, ne me donnant pas son pied. Je répétais cela, d'une façon plus logique. Je saisissais tendrement ses minuscules fanions de bébé, et les pressais vers le haut. Elle finit par comprendre, et me donna son petit sabot. Je la caressais bien fort, et lui donnais une rondelle de carotte que j'avais découpé avant. Je recommençais alors jusqu'à ce qu'elle comprenne et me donne son sabot antérieur droit parfaitement bien et presque immédiatement. Je répétais alors avec l'autre sabot antérieur, préférant m'attaquer aux postérieurs après. Il lui fallut de nouveau quelques essais tests, avant qu'elle n'y arrive correctement. Un petit massage du garrot en guise de récompense cette-fois, et c'était reparti ! Je me dirigeais vers ses postérieurs, et fit glisser ma main le long du petit membre. Je pris le fanion entre trois doigts, et le tira doucement vers le haut. Elle me donna alors son sabot, ayant compris le mécanisme. Répétant tout cela jusqu'à ce que ça soit bien, je le faisais ensuite avec le deuxième pied, qui vint encore mieux que le premier. Je lui caressais très fort l'encolure ainsi que l'épaule, et refaisais un tour récapitulatif des quatre pieds pour m'assurer qu'elle avait vraiment compris. Je repassais également mes mains sur tout son corps, sans trop m'approcher de la tête car j'avais compris qu'elle n'appréciait pour le moment pas trop le contact sur cette zone.
Je versais ensuite toutes mes rondelles de carotte dans un seau habituellement réservé pour sa ration, mais elle avait déjà été nourrie, et je savais que les friandises seraient croquées en un rien de temps. Je disais au revoir à Lady, tandis que je la regardais s'élancer vivement vers le récipient pour voir ce que j'y avais déposé dedans. C'est avec un sourire que je repartais vers mon domaine, les poulains étaient vraiment trop mignons !
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Rouxine
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Ven 16 Juin - 19:17
Manipulation - Licol
Je revenais voir Lady ce matin, après avoir rendu visite à ma Naya. Je ne voulais pas perdre un instant pour continuer son débourrage, et j'avais surtout hâte de la revoir ! Je me dirigeais donc vers le domaine de l'Orichalque après être passée au Rescue Me. Je connaissais maintenant l'emplacement du box de la petite baie, et je la saluais avec un petit claquement de langue. Elle releva immédiatement la tête, contente encore une fois d'une visite. Aujourd'hui, j'allais continuer le travail d'hier mais cette fois-ci, j'y ajouterai le port du licol. C'était également un point important du débourrage, ainsi j'avais prélevé un petit licol, taille poulain, dans la sellerie d'etoly avant de venir voir la baie. J'entrais dans son box, et lui disais bonjour, tout en lui caressant l'encolure. Elle resta calme et tranquille cette fois, s'agitant bien moins que hier. Je la félicitais parfois avec des caresses affectives et des rondelles de carotte, qui se faisaient rares car je ne voulais pas y habituer la pouliche. Juste qu'elle comprenne que quand c'était très bien, elle en avait une.
Je repassais donc mes mains sur tout son corps, lui demandait ses pieds pour m'assurer que cette partie avait bien été apprise. Elle mes les donna avec tout d'abord, un petit temps d'hésitation, mais je répétais donc la manœuvre jusqu'à ce que cela soit instantané. Bien ! J'allais maintenant chercher le licol qui avait été déposé sur la porte du box, et le mettais devant les naseaux de la pouliche. Elle plaça son petit nez dessus, et le secoua pour le faire tomber par terre. Je le rattrapais de justesse, et caressais l'encolure de Lady en souriant. Elle se montrait très curieuse ! Je recommençais alors à lui montrer pour qu'elle s'en désintéresse finalement, préférant fourrer ses petits naseaux dans mes poches, car elle avait bien compris que les récompenses se trouvaient là. Je la grondais gentiment, et passais à l'étape suivante.
Je frottais le licol sur tout le corps de la pouliche, et elle ne bougea que lorsque que je touchais ses parties un peu chatouilleuses, mais se montra tout de même exemplaire. Je la caressais alors bien fort, et elle eut droit à un morceau de carotte, qu'elle mangea telle une sauvage, m'attrapant presque les doigts. Je soupirais en riant, toujours aussi vive ! Alors, j'ouvrais bien en grand la muserolle du licol, pour inciter Lady à mettre son nez dedans. Elle ne comprit tout d'abord pas, puis je l'attirais grâce à un petit morceau de carotte. Elle glissa ses petits naseaux velouteux dedans, et je bouclais ensuite toutes les attaches. Elle redressa immédiatement la tête, les oreilles en arrière, surprise de cette chose sur sa tête. Je la caressais pour la féliciter, tandis qu'elle s'habituait à cette installation et semblait s'en désintéresser totalement au fur et à mesure.
J'allais alors chercher une longe, laissant Lady seule quelques minutes seule dans son box, fermé bien entendu. Une fois revenue, je la trouvais en train de fouiller dans sa paille, visiblement à la recherche d'un trésor perdu. Je la rappelais pour lui dire que j'étais là, et elle releva brusquement la tête, des brins de paille plein le toupet. Je riais légèrement, et allais lui retirer tout ça, juste avant d'approcher la longe. Elle releva les oreilles, inquiétée par ce grand serpent qui menaçait de la croquer toute crue. Je faisais cliqueter le mousqueton pour qu'elle s'habitue également à ce son, tout en la caressant avec la longe. Je la rassurais à l'aide de ma voix, car elle semblait plutôt tendue, mais se relaxa au fur et à mesure que je progressais sur son corps. La brune s'y habituait. Je revenais alors vers sa tête, et attachais l'objet du délit à l'anneau fait pour cet usage.
J'allais ouvrir la porte du box pour nous permettre de posséder plus d'espace et si possible, de sortir dans l'allée des écuries. L'espace entre la pouliche et moi était de la forme d'une banane, et je l'incitais à me rejoindre à l'aide de ma voix. Elle mit quelques secondes avant de comprendre, et me rejoignit finalement avec enjouement, les oreilles vers l'avant, et dans un petit trot. Je lui caressais fort l'épaule, et m'écartais encore, tendant plus la longe cette fois. Je fis cela jusqu'à ce que la cordelette soit complètement tendue entre nous. Alors, j'effectuais quelques pressions pour faire comprendre à Lady de me rejoindre. Elle leva brutalement la tête au début, avant de remarquer que cela serait plus simple de venir à moi, ce qu'elle fit donc.
De nouveau, je répétais cette opération jusqu'à ce que la pouliche me suive correctement dans toutes les écuries. Nous firent donc une petite visite, les gens qui passaient s'émerveillant sur la mignonnerie de la petite baie, qui semblait toute heureuse d'attirer l'attention sur elle et de recevoir quelques caresses. Elle s'amusa également à hennir un tout petit peu dès qu'elle voyait un autre cheval. Elle me faisait bien rire ! Une fois revenues au box de la pouliche, je lui enlevais le licol et la longe, en lui donnant deux rondelles de carotte. Maintenant que cela était acquis, pourquoi ne pas la mettre au pré ? Elle profiterait ainsi du beau temps ! Sur les conseils du palefrenier, je la plaça avec deux autres poulains visiblement du même âge qu'elle, pour qu'ils puissent jouer tous ensembles. J'allais ranger le licol, et quittais le domaine de l'Orichalque.
+ 2 points en confiance et manipulation (5/5) + 2 points en brosse et licol (2/5)
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Rouxine
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Lun 19 Juin - 19:59
Licol - Brosses
Aujourd'hui, je rendais visite à Lady, dans le but de terminer son pré-débourrage. En effet, il ne me restait plus que les brosses à voir avec la jeune baie, et je savais que la tâche ne serait pas trop compliquée. Je débarquais donc au domaine de l'Orichalque, toujours de bon matin, un licol en main. Taille poulain, bien sûr. Je saluais Lady en l'appelant par son prénom, et par des claquements de langue. Elle redressa vivement la tête, ayant reconnu ma voix, et marcha vers l'entrée de son box, en quête de caresses. Je les lui donna, juste avant de rentrer dans sa stalle, et de la caresser bien partout pour m'assurer que niveau manipulation, c'était bon.
Je lui passa ensuite le licol sur la tête avec des gestes doux, et elle se laissa faire sans broncher, se rappelant sûrement que cela voulait dire qu'elle allait sortir. Je la félicitais par des caresses et à la voix, ouvrant la porte de la stalle pour la mener à la barre d'attache. Là, je l'attachais, et ouvrais ma mallette de pansage, que j'avais déposée juste avant d'aller voir la pouliche. Elle se montra de suite toute curieuse, et voulut me rejoindre en marchant, mais rencontra la longe, qui l'empêchait donc de s'en aller. Elle commença à tirer de plus en plus fort et à lever la tête, levant un tout petit peu ses antérieurs. J'accourais à ses côtés, et la calmais en lui parlant et en la caressant. Alors, je m'en allais de nouveau, et ce jusqu'à ce qu'elle comprenne que cela ne servait à rien de bouger. Elle était intelligente, cela vint donc vite. Je la récompensais par un quartier de pomme, et commençais à sortir tout un assortiment de brosses. Bouchon, étrille, brosse douce, cure-pied, brosse a crins ainsi que du démêlant, pour habituer la baie aux pschits. Je lui montrait tout un par un, et elle souffla dessus, les oreilles relevées et toutes droites. Je la caressais à chaque fois, pour lui faire signe que c'était bien.
Etape suivante, le pansage ! Je m'emparais donc de l'étrille, et commençait à faire des mouvements circulaires sur la robe de Lady, sans appuyer pour le moment. Elle tourna vivement la tête, surprise, mais se laissa faire. Je mettais donc un peu plus de contact au fur et à mesure que je progressais sur son corps, elle se décontractait de plus en plus, semblant apprécier ces sortes de massages. Je passais ensuite au bouchon, vu que l'étrille n'avait pas semblé la gêner plus que ça. Je faisais d'abord par petits coups, retirant la poussière enlevée par l'étrille juste avant. Des petits nuages de matière volaient, et je faisais ainsi briller la robe baie de la pouliche au fur et à mesure. Elle était toute détendue, et à la limite de la somnolence. J'avais remarqué qu'elle aimait particulièrement le coups de brosse au niveau du dos, et comme chez la plupart de tout les poulains, restaient sensibles sur le ventre et le passage de sangle. Avant dernière étape, la brosse douce qui ne devrait pas embêter Lady plus que cela. Je la prenais donc, et la passais sans accrocs sur le corps bai de la pouliche, qui se laissait bercer et profitait des quelques rayons de soleil qui venaient délicieusement se propager sur elle.
Ensuite vint le cure-pied, alors je fit courir ma main sur l'antérieur droit de la baie, et elle me donna son pied, étant donné que je l'avais déjà entraînée là-dessus auparavant. Bien évidemment, cela fut un peu plus long la première fois, mais elle avait compris le mécanisme. Alors je commençais à chatouiller sa sole avec la brossette du cure-pied. Elle ne réagit pas alors, tout doucement, je grattouillais les petits résidus de terre qui s'était logeaient sur les côtes de la fourchette. Elle ne broncha pas, et je lui offrais un autre quartier de pomme après avoir curé le premier pied pour la féliciter. Je me chargeais ensuite des trois autres, avec un peu plus de mal pour les postérieurs, mais cela se passa tout de même bien.
Maintenant, ne restait plus que les crins ainsi que la projection du démêlant. C'était plus rapide, donc je débuterai par cela. Je tournais le bouchon pour l'ouvrir, et pschitais quelques millilitres dans l'air. Lady sursauta, et releva la tête, les naseaux grands ouverts. Je la caressais, et répétais cette action en me rapprochant de plus en plus d'elle, jusqu'à ce qu'elle reste statique. Alors j'en mettais un chouillas sur sa queue, et commençais à brosser. Elle ne bougea pas, c'était un réel plaisir de la brosser !
Je rangeais tout mon matériel, fermant la mallette, et repartit mettre Lady dans le même pré que la dernière fois, avec ses deux petits copains. Elle avait été très sage !
Même si les mercredis étaient synonymes de repos pour Lady, Mélodie venait toujours pour lui faire un bon pansage et s’occuper de la jument baie. La cavalière arriva rapidement aux somptueux domaine où logeait ses trois chevaux depuis qu’elle avait signé un contrat avec la propriétaire des lieux. Ce travail, elle l’aimait vraiment, s’occuper d’entretenir les chevaux d’un domaine tout en pouvant loger les siens dans ce même domaine, c’était vraiment le rêve pour la cavalière. Mélodie alla chercher son seau de brosse dans la pièce réservée aux casiers. Elle revint rapidement vers les box en saluant les chevaux du domaine avant de poser son seau dans l’aire réservée au pansage des chevaux. Elle alla ensuite chercher Lady dans son box. Elle ouvrit la porte et s’offrit quelques instants de tranquillité et de caresse avec la jument. Un moment plus tard la jeune femme se résolu à enfiler le licol de la jument et à l’amener vers l’aire de pansage où se trouvait aussi un magnifique étalon gris qui ressemblait en tous points à celui que la cavalière avait vu en séance il y a peu. Et l’apparition du même cavalier confirma les intuitions de Mélodie. Les deux cavaliers échangèrent quelques politesses hypocrites qui se terminèrent par l’auto flatterie du cavalier de l’étalon qui partit faire sa séance.
La cavalière et Lady étaient à présent seules, ainsi Mélodie décida d’entamer le pansage par l’étrille. Elle la passa sur les parties charnues en petits cercles, décrochant poussière, saletés et poils morts. En passant au niveau du garrot, Lady faisait un petit bec de perroquet alors Mélodie insista sur cette zone pour faire de petites grattouilles à la jument en même temps. La cavalière finit par changer de brosse et passer avec le bouchon qu'elle passa sur la robes et les membres de la baie où la poussière et les poils volèrent. Lady avait bientôt finie sa mue, mais il restait tout de même des poils et de la bourre à perdre. Mélodie finit le pansage de la robe de Lady par la brosse douce pour enlever les dernières poussières de la robe baie de la jument, elle passa également cette brosse sur la tête de la jument. Mélodie attrapa ensuite son petit chiffon et son huile d'amande douce pour nettoyer les naseaux et les yeux de la jument. La cavalière prit ensuite son cure pieds et son huile de laurier pour curer et graisser les pieds de la baie. Les sabots de Lady étant parfaitement faits, Mélodie prit une brosse à crin et la passa dans sa crinière coupée sport et dans sa queue en prenant soin de la tortiller et de commencer à la démêler par le bout des crins, un coup de brosse sur le toupet et le pansage était terminé. Mélodie détacha la baie et l’amena brouter dans le domaine. Une vingtaine de minutes plus tard, la cavalière rentra Lady dans son box. Elle lui fit quelques caresses et lui offrit une friandise avant de refermer la porte et d’aller ranger ses affaires et d’aller voir le poulain dont elle avait la charge du débourrage.
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
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