Box de Eurêka

04/08/18

Je terminais aujourd'hui ma tournée de débourrage et pré-débourrage avec la petite Eurêka qui appartenait aussi à la propriétaire de Vengeresse, je n'avais donc pas à quitter le domaine, mais cette fois je n'aurais besoin que de quelques friandises qui serviraient de récompense.

Arrivé devant le boxe de la pouliche je l'appelais par son prénom, afin de lui signifier mon arrivée, puis entrais tranquillement, elle parut curieuse de me voir, après tout c'était notre première rencontre, je lui tendais ma main pour qu'elle puisse me sentir, puis avec son accord la caressais sur le chanfrein. La belle plissa les yeux, visiblement assez câline, je souriais, j'aimais bien les chevaux câlins et proches de l'homme, on se sentait tout de suite plus complice et tendre avec eux. 

Rapidement je commençais à la caresser sur chaque partie de son corps, afin de l'habituer à être touché et manipulé, cela ne posa pas le moindre problème à la pouliche qui se laissa faire sans rien dire, semblait même apprécier d'être autant câliné.

Une fois la "séance" terminée je lui offrais une friandise et la grattouillais derrière les oreilles, je ne m'attardais pas trop, ayant des choses à faire, je lui laissais une dernière friandise et m'éloignais, la prochaine fois j'introduirais le licol! 

08/08/18

Après notre première séance de pré-débourrage avec Eurêka j'avais été assez occupé et n'avais pas eu le temps de lui rendre visite pour continuer ce que nous avions commencer, jusqu'à aujourd'hui. Armée de friandises et d'un licol taille poulain je rejoignais le boxe de la pouliche appaloosa qui commençait à me connaître, enfin elle ne m'avait vu qu'une fois, mais c'était loin d'être la dernière!

Devant son boxe je l'appelais par son prénom afin qu'elle soit prévenue de mon arriver, que je ne la prenne pas de surprise, j'entrais ensuite et m'accroupissais pour lui offrir quelques caresses tout en lui parlant, ce qu'elle sembla beaucoup apprécier, et après les salutations faites je commençais notre séance.

J'avais laissé le licol sur la porte, je m'en servirais plus tard, pour l'instant nous reverrions un petit peu la manipulation, ainsi je commençais par lui caresser le bout du nez et la tête, suite à quoi je laissais glisser mes mains sur le reste de son petit corps frêle, elle semblait apprécier que je la touche et ne posa aucun problème, même lorsque mes mains passaient sous son ventre, sur ses cuisses et sous le poitrail, je lui offrais alors une friandise puis lui demandais les membres.

Doucement je laissais glisser ma main le long de son antérieur et lui demandais le pied, elle ne comprit pas tout de suite et eu un mouvement de recul, je la rassurais d'une caresse et répétais ma demande, je prenais mon temps pour ne pas la brusquer, et j'eu finalement ce que je voulais, je gardais son petit pied quelques secondes puis le raccompagnais au sol et la félicitais, suite à quoi je répétais avec les trois autres membres. 

La manipulation faite, je lui offrais deux friandises à l'avoine qu'elle sembla beaucoup apprécier, puis attrapais le licol que je commençais par lui présenter, elle approcha son petit nez pour le sentir et l'observer de plus près, afin de s'assurer que ce n'était pas dangereux, puis lorsqu'elle comprit que ce n'était pas bien méchant, le posais sur son petit dos fragile, elle eu un frisson, je la réconfortais d'une caresse avant de laisser glisser le licol sur la totalité de son petit corps frêle, jusqu'à ce qu'elle soit détendu.

Pour terminer je décidais de lui enfiler le licol que j'approchais de sa tête doucement avant de l'attacher, elle se laissa faire et secoua un petit peu la tête avant de se calmer d'elle même, je lui offrais alors une friandise et une caresse avant de lui retirer et de m'éloigner après un dernier au revoir, la prochaine fois nous verrions la marche en main! 

22/10/18

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas rendu visite à Eurêka, petit problème personnel qui m'avait empêché de me rendre aux écuries, mais maintenant que j'étais à nouveau présente j'étais prête à reprendre le travail avec les deux juments que j'avais au débourrage. 

Pour Eurêka ce serait la marche en main, nous avions déjà vu le licol, que j'allais lui remontrer pour m'assurer qu'elle ai bien tout comprit. Je commençais par récupérer licol, longe et friandises pour la récompenser, puis je me rendais au boxe de la pouliche qui m'entendit arriver de loin. 

Je lui parlais pour prévenir de mon entrée imminente, puis me glissais à l'intérieur du boxe où je lui offrais une caresse en guise de bonjour, puis commençais sans perdre de temps par lui montrer le licol. Elle l'observa avec attention et curiosité, puis je le posais sur son petit corps. 

Comme elle y avait déjà été désensibilisé lors de notre précédente séance, elle ne réagissait pas vraiment, même si elle se demandait ce que je pouvais bien faire, puis je lui enfilais délicatement autours de la tête. Elle se laissa faire et je pu l'attacher.

Pour la récompenser je lui tendais une friandise, qu'elle prit avec grand plaisir, puis je recommençais avec la longe. Plus impressionnante pour elle car la forme fait penser à celle d'un serpent, mais elle comprit bien vite qu'il était inoffensif car je le manipulais sans crainte, je pu alors la caresser sur tout le corps avec.

Au début elle frissonnait un peu, mais elle se détendit relativement vite, je souriais donc et accrochais la longe à l'anneau du licol avant de m'accroupir face à elle, une main sur la longe et l'autre sur le montant du licol, puis lui demandais de tourner la tête à droite.

Elle ne comprit pas tout de suite, mais la patience, la friandise et les encouragements aidèrent et finalement j'obtenais la flexion. Je caressais et lui redemandais quelques flexions à droite, puis recommençais à gauche et même en bas, bien qu'elle ai plus de mal à comprendre avec celui-ci.

Comme tout était parfait et qu'elle était une excellente élève nous pouvions passer à la marche en main, ainsi je me relevais et l'invitais à me suivre dans le boxe. Elle fit vite le lien entre l'exercice précédent et ce que je lui demandais maintenant et me suivit gentiment. Nous faisions quelques lignes droites, virages et arrêts, et je décidais de l'emmener se promener dans l'allée de l'écurie pour s'arrêter là. 

Je lui faisais donc faire quelques tours dans l'allée de l'écurie, où elle se montra très agréable et curieuse vis à vis des chevaux autours qui passaient leurs têtes pour voir le poulain, puis je décidais que la séance avait assez durée, je la ramenais donc dans son boxe où je lui offrais une friandise qu'elle dévora sans difficulté, et je la laissais la dessus. 

27/01/19

Il y avait un petit temps déjà qu'on m'avait demandé d'effectuer le pré-débourrage de la jeune Eurêka, une petite pouliche appaloosa très mignonne et sympathique que j'avais eu l'occasion de côtoyer un moment. Au final il ne lui manquait que les brosses pour achever ce moment important de son pré-débourrage, et j'avais donc décidé de m'en occuper sans plus attendre. J'avais alors récupéré tout ce dont j'avais besoin pour ce faire, soit ma boîte de pansage, un licol et une longe. N'appartenant plus à son ancienne propriétaire elle vivait donc au pré avec les autres poulains de son âge, et elle était l'une des plus avancée. Je me dirigeais donc là-bas d'un pas assuré, et je ne mis pas longtemps à la repérer, avec sa jolie robe mouchetée. 

Je commençais par la saluer, lui offrant une petite caresse sur le chanfrein qu'elle ne refusa pas, puis lui tendais lentement le licol qu'elle se laissa mettre sans encombre, habituée à le porter et marcher en main. Je n'attendais pas très longtemps avant de l'attacher à la clôture. Elle ne bougea pas tandis que je ramenais à moi la boîte de pansage que j'ouvrais. Avec curiosité elle vient sentir l'intérieur de la petite mallette. Je la laissais donc faire, amusée, puis en tirait l'étrille en caoutchouc que je lui montrais avant de commencer à l'étriller, faisant des petits cercles sur sa robe. Elle plissa les yeux, satisfaite, bien qu'elle me demandait régulièrement des caresses. Après tout elle avait toujours été une pouliche assez câline. 

Je souriais et passais ensuite à la brosse dure. Elle ne posa pas plus de problème tandis que je faisais disparaître la poussière et la boue sèche de sa robe, il avait plus trois jours plus tôt et visiblement elle s'était roulée avec plaisir dans la terre mouillée. A présent je devais me débrouiller pour en retirer le plus possible. Je finissais ensuite son corps avec la brosse douce, avec laquelle je frottais sur ses minuscules membres pour retirer le reste de terre. Néanmoins elle ne rechigna pas, elle aimait visiblement avoir de l'attention et qu'on s'occupe d'elle. Plutôt contente je lui tendais une friandise, puis décidais de finir le tout avec le cure-pied.

J'attrapais le petit objet avec sa brosse métallique et me plaçais à gauche de la jument, glissant ma main le long de son antérieur et lui demandant de me donner le pied. Habitué à donner les pieds pour préparer cette étape, elle me le céda sans broncher. Je félicitais et le reposais à terre délicatement, et répétais la demande à quelques reprises avant de curer et de passer un petit coup de brossette dessus pour retirer le reste. Je répétais les gestes avec les trois autres membres, quelle me donna et me laissa curer sans plus poser de problème, et je lui donnais alors une friandise.

Les brosses acquises je ne voulais pas l'embêter plus que nécessaire, je rangeais alors mes brosses et laissais ma boîte à l'entrée du pré, puis détachais la pouliche qui s'était montrée exemplaire. Je décidais alors de l'emmener faire un petit tour dans le haras, ce qui sembla lui plaire, très curieuse de tout ce qui l'entourait et s'intéressant à tout, puis la ramenais au pré où je la lâchais avec ses copains.

28/01/19

Les jeunes étaient fatiguant, c'était vrai, mais c'était aussi mon travail, et après m'être occupée de la jeune Get Ready, il était temps pour moi de rendre une petite visite à Eurêka, une jeune jument très douce et agréable qui appréciait faire plaisir. Une jument fantastique en soit! Comme précédemment j'avais récupéré l'équipement que j'avais à disposition pour faire son débourrage et l'avais retrouvé au pré. Équipé du licol je l'avais récupéré, l'appaloosa se laissant faire plutôt gentiment, puis l'emmenais vers l'air de pansage où je l'attachais et lui faisais un petit pansage assez rapide, après tout nous avions du travail et elle était plutôt propre. 

Eurêka propre, j'attrapais le tapis et le présentais à la jument qui approcha son petit nez pour venir sentir l'objet que je lui présentais. Je commençais par lui laisser bien voir sous toutes les coutures, puis commençais à l'ouvrir et le fermer assez vite. Au début elle recula, surprise, mais la curiosité prit vite le dessus et la belle revient voir l'objet. Je l'ouvrais de plus en plus vite, et lorsqu'elle cessa de réagir et se montra en confiance, déposait doucement le tapis sur son dos. Elle frissonna mais ne bougea pas. Je lui tendais donc une friandise et attrapais ensuite la selle que je lui présentais de la même manière que le tapis. Je lui laissais donc sentir, voir et toucher l'objet jusqu'à ce qu'elle soit totalement en confiance. Je déposais alors la selle sur son dos, dégarottais et sanglais de quelques trous la jument qui se tourna vers moi avec curiosité sans pour autant rechigner. Je lui tendais à nouveau une friandise puis attrapais le filet que, comme les autres, lui montrais, puis me plaçais à son côté et chatouillais la commissure de ses lèvres pour qu'elle ouvre la bouche, ce qu'elle fit. Je profitais de cet instant d'opportunité pour y glisser le mors et plaçais le filet tandis qu'elle commençait à le mâchouiller. 

Fière d'elle je lui caressais l'épaule et entremêlée les rênes avant d'attacher la longe de travail, enfiler mes gants, prendre ma bombe sous le bras et l'emmener vers le manège où le reste de notre séance se déroulait, comme précédemment avec Get Ready. Arrivé dans le manège la jument était plutôt détendu, signe qu'elle était déjà venu dans le lieu. Je lui faisais quand même faire un petit tour à pied. Je la caressais et rejoignais le centre de l'installation où je commençais à lui demander de se mettre au pas autours de moi, la poussant gentiment avec la chambrière en lui disant "Eurêka, marche". Evidemment la jument ne connaissait pas encore l'ordre mais ne tarderait pas à l'apprendre. Pleine de bonne volonté elle essaya de répondre au mieux, néanmoins il fallut quelques tentatives pour qu'elle se mette dans un cercle pas parfait autours de moi. Je félicitais avec des compliments et un ton de voix qui se voulait doux et encourageant, puis la laissait marcher en cercle. 

L'appaloosa avançait autours de moi, dans une allure calme, concentrée sur moi et sur les demandes que je pouvais lui faire. Tout de même j'attendais qu'elle soit bien échauffée au pas et qu'elle soit bien à l'aise sur le cercle autours de moi avant de lui demander un premier arrêt, abaissant la longe en lui disant "oooh oooh". Elle s’exécuta après quelques foulées et je félicitais d'un air enjoué. Elle dressa les oreilles, contente, et je la gardais immobile avant de lui redemander de prendre le pas. Elle s’exécuta alors et je commençais à demander quelques transitions pas-arrêt arrêt-pas. Petit à petit Eurêka se montrait de plus en plus à l'aise dans les transitions. 

Je décidais donc de demander le trot à la jeune appaloosa, lui demandant vocalement tout en m'aidant de ma posture et de la chambrière avec laquelle je la poussais légèrement. Elle s'élança alors dans un bon trot et, comme précédemment au pas, la laissais progresser en cercle autours de moi sans la brusquer, la laissant échauffer ses muscles et se mettre à l'aise. C'est alors que je commençais quelques transitions pas-trot, qui comme précédemment se passèrent vraiment très bien. Je n'avais rien à redire à la petite jument quis e comportait très bien et faisait de son mieux pour répondre correctement à mes différentes demandes. 

Pour finir à cette main je lui demandais de prendre le galop, elle s'élança autours de moi dans un bon galop, et fit quelques tours autours de moi. Je la repassais alors au trot pour qu'elle souffle, puis redemandais un dernier galop. Une fois fait j'arrêtais progressivement Eurêka et la rejoignais, lui tendant une friandise et changeant la longe de main pour recommencer à gauche. Encore une fois la jument était exemplaire et ne semblait pas non plus préoccupée par les étriers tapotant et frôlant ses flancs. Je la rejoignais alors et retirais la longe de travail que je posais dans un coin pour attraper ma bombe que j'enfilais et ressangler d'un trou. 

Arrivée là je commençais par faire quelques mouvements brusques autours d'elle, sautiller ou encore faire mine de monter et descendre à droite et à gauche pour l'habituer au poids du corps sur l'étriller, néanmoins elle me faisait confiance et ne bougea pas ou presque. Je félicitais, bien évidemment, puis me hissais en selle aussi légèrement que possible avant de remonter sur mes rênes, ajuster les étriers et lui demander de prendre le pas sur la piste. 

La jument pie s’exécuta alors, suivant la piste sagement, elle n'était pas du genre à faire de crasse visiblement et faisait tout pour faire plaisir. Je caressais donc souvent et la laissais marcher aux deux mains sur la piste pour bien finir de l'échauffer, même si c'était désormais le cas, mais aussi l'habituer à marcher avec le poids du cavalier sur le dos. Elle se comportait très bien et je ne tardais donc pas à demander quelques figures de manège simple. J'exagérais un peu mes demandes au début pour qu'elle comprenne bien, mais elle s'appliquait beaucoup et j'étais très fière d'elle! Je caressais donc et, à l'aide du pare-botte, lui demandais un premier arrêt. 

J'utilisais l'ordre vocal instauré précédemment ainsi que le poids du corps et ramenais légèrement les rênes à moi, et la jument s'exécuta tranquillement. Je félicitais et lui redemandais le pas sur quelques mètres avant de recommencer, ceci plusieurs fois pour qu'elle soit à l'aise avec la demande. Les arrêts venaient de mieux en mieux bien qu'il ne soient pas aussi propre qu'un cheval habitué, et demandais même quelques arrêts sur la piste qu'elle réalisa très bien, encouragée par mes mots doux. Je caressais alors et demandais le trot à la jeune jument qui s’exécuta aussitôt. 

Au trot assis j'accompagnais ses foulées et la laissais trotter sur la piste tranquillement aux deux mains, sans rien demander de spécial. C'est après plusieurs tours que je lui demandais quelques figures de manège simple comme des doublets, des diagonales, voltes identiques à celles vues au pas. Eurêka s'appliquait beaucoup et je la félicitais régulièrement. Une fois à l'aise au trot et avec les directions à cette allure je lui demandais quelques transitions pas-trot et trot-pas. Elle faisait de son mieux pour répondre aux mieux aux demandes et y répondait même très bien! 

Je finissais donc cette séance avec le galop, dans un coin je lui demandais de partir en pressant ses flancs et l'accompagnant avec le bassin et un appel de langue. Elle s'exécuta dans un tour plutôt tranquille, après quoi je la repassais au trot en caressant. Nous changions de main et recommencions donc dans l'autre sens. A nouveau tout se passa bien, bien que la belle commençait à fatiguer. Je la laissais donc souffler rênes longues avant de me laisser glisser à terre et désangler d'un trou. Je caressais alors et la ramenais à l'écurie où je la désellais et lui tendais une friandise avant de la ramener au paddock où je l'avais trouvée plus tôt. 

07/11/20

Debout dans la cuisine, Zack terminait son café en regardant par la vitre. Il faisait véritablement moche, la pluie tapait doucement contre la fenêtre. Ce n'était pas un torrent mais plutôt une petite averse qui s'arrêtait et reprenait par intermittence. Il avait tout de même dû se mouiller pour nourrir les chevaux présents sur place avant de s'autoriser à prendre son propre petit déjeuner. À cette heure matinale un samedi matin les filles de la maison n'étaient pas encore levées, mais les deux chiennes semblaient elles bien éveillées. Il leur accorda quelques caresses sans pour autant vraiment les regarder avant d'enfiler un imperméable, son chapeau et d'ouvrir la porte, laissant les deux chiennes à l'intérieur, celles-ci visiblement peu enthousiasmées à l'idée de le suivre et de se mouiller les pattes. Il tourna vers la sellerie afin d'attraper le licol de sa jument, puis alla la chercher au paddock. Eurêka n'était au ranch que depuis quelques mois mais sa facilité à vivre lui avait permis de vraiment bien s'adapter à cette vie. Même s'il aimait travailler avec elle différentes disciplines, histoire de varier un peu les séances, elle était avant tout une jument de travail et de randonnée, qui se devait d'être robuste et d'avoir le pied sûr. Eurêka correspondait parfaitement à ces deux critères. Il n'eut aucun mal à l'attraper, se laissant licoler son broncher, suite à quoi ils purent rejoindre l'écurie pour une préparation au sec.

Après avoir attaché sa monture à la barre d'attache, il empoigna son étrille américaine qu'il commençait à passer sur son corps léopard avec application. Comme toujours, le pansage semblait être un moment agréable pour la jument qui allait bientôt fêter ses quatre ans. On pouvait dire que le temps passait vite! Cette pensée lui rappela que les 13 ans de sa fille étaient passés et qu'il ne lui avait toujours pas offert son cadeau. Comme pour son aînée, lui et et sa femme avaient décidé de lui offrir sa propre monture. Elle avait montré qu'elle était assez autonome à cheval et mature pour pouvoir faire l'expérience d'être propriétaire, seulement elle ne voulait pas un appaloosa, elle voulait un paint Horse voir un quarter horse. Zack était assez mitigé. Dans un sens il avait envie de faire plaisir à sa fille, mais de l'autre, il savait aussi qu'il s'agissait d'une transition et qu'elle serait la première à monter une autre race. En soi ça ne changeait pas grand-chose, mais il n'avait pas encore pris sa décision. Il avait le temps. En revanche, pour travailler, un peu moins. Il s'activa donc doublement sur le corps de la jument appaloosa. Bouchon et brosse douce se succédèrent avant de pouvoir curer ses pieds et démêler sa crinière. Le pansage avait été un peu plus loin que d'habitude, le poil mouillé n'étant pas pratique à décrasser, puis il se décida enfin à la seller.

Le cow-boy déposa sur sa monture un tapis navajo rembourré noir, marron et gris anthracite avant d'y déposer sa selle de cutting châtaigne. Même s'il utilisait une autre selle pour le reining et le barrel, sa selle de cutting lui servait à peu près pour tout le reste, y compris pour son rôle premier. Il était habitué à monter dedans et il la trouvait particulièrement confortable après tout. Il attacha la première lanière au niveau du passage de sangle de la léopard, la seconde passait au niveau du centre du ventre. Il vérifia que ce n'était ni trop serré ni pas assez avant de lui retirer son licol pour lui présenter son mors. Eurêka ne se fit pas vraiment prier pour le prendre tandis que l'homme passait le reste du bridon sur la tête. Il attacha alors la sous-gorge, attacha une rêne au pommeau et se servit de l'autre pour guider sa monture hors de l'écurie. C'est là qu'il se hissa à cheval, un pied dans l'étrier une fois ressanglé pour s'assurer que la selle n'allait pas tourner avec lui dessus. Détachant sa rêne, il les prit dans une rêne, laissant le flot retomber le long de l'épaule de la jument. Il était temps de se mettre en route.


En arrivant enfin au ranch Zack mit pied à terre avant de ramener sa monture aussitôt à l'écurie. Il lui restait environ 10 minutes avant que le repas ne soit prêt, il s'activa alors à desseller l'appaloosa. Une fois l'équipement retiré il prit soin de la sécher avec un peu de paille sèche. Il ne voulait pas qu'elle attrape froid après tout. Il attendit d'être satisfait avant de curer ses pieds et de lui tendre une friandise, elle l'avait bien méritée cette brave jument. Il la licola alors et l'escorta jusqu'à son enclos où il put la lâcher en compagnie de Djerka et de deux autres juments. Il put alors ranger l'équipement dans la sellerie avant de rentrer à la maison, prêt à partager un bon repas avec sa femme et ses filles.