Aujourd'hui j'étais tellement excitée! J'ai achetée Gracieuse, une jeune jument de 8 ans. Le van arrive et mon coeur se met à battre la chamade. Il arrive en marcha arrière et s'arrête devant l'allée. Je m'approche du van et je me met sur la pointe des pieds pour voir à l'intérieur. Je voit une jument alezane magnifique! Je voit quelqu'un sortir de la voiture et il me fais signe que je peux ouvrir la porte. Donc; j'ouvre avec précaution les portes du van et je dépose doucement la porte. J'entre dans le van et le jeune jument se retourne. Elle s'approche de moi et vient me humer. Je lui fais un bisou sur l'encolure et elle vient mettre sa tête dans mon bras. Je l'enlace et je prend le licol accrochée et je lui passe avec douceur. Je l'emmène un moment dans son box avant de la resortir pour aller faire un peu de travail à pied pour apprend à mieux la connaître...
Un peu de détente dans ce monde de brute Pansage, le 12/04/2015
Comme chaque dimanche, je passai ma journée avec Gracieuse. Aujourd'hui, j'avais prévu de passer une grande partie de la journée au paddock avec elle et finir avec une balade à pied en fin de journée. Ce matin, avant d'aller au centre, j'avais préparée mon pique-nique. Des carottes rappées, des tomates cerises, un sandwich au jambon-cornichon-fromage et plein d'autres choses. Arrivée au haras, je passe par les casiers pour ranger mon pique-nique à l'intérieur. Je range également quelques brosses de rechange qui me serviront sûrement plus tard. Je me dirige maintenant vers le box de Gracieuse, qui m'attend, comme chaque dimanche. Elle se tient droite, les oreilles bien droites, attentives au moindre bruit.
Gracieuuuse!
La belle me regarde, s'en doute heureuse de me voir. Je prend mon licol et je la sors. Je lui passe un coup d'étrille, de bouchon et de cure-pieds. Je la sors au paddock accompagnée de quelques carottes et pommes. J'ai aussi pris quelques bananes, pour tester.
Aujourd'hui, j'avais décidé de faire travailler Gracieuse dans le rond de longe pour lui apprendre des tours. Après j'irai la doucher et la mettre au paddock. Je rentre dans son box et lui fais des petites gratouilles.
Coucou ma Gracieuse!
Elle hennit. Je la sort et ouvre ma boîte de pansage pour y prendre une étrille molle. Je la brosse en profondeur histoire de lui enlever toute la crasse. Je prend un bouchon pour lui lisser les poils et lui nettoyer les sabots. Je prend en suite un cure-pieds et je lui cure les sabots pour qu'il soit tout propre.
Gracieuse, j'ai une surprise pour toi!
Je part et je vais chercher son nouvel équipement que je lui ai acheté. C'est un équipement à l'efigi de l'Amérique.
Regarde ce que je t'ai acheté ma belle! Mais on va pas tout utiliser aujourd'hui!
Elle hennit. Je lui met la longe de travail et les guêtres et protèges-boulets. Je la caresse et la dirige vers le rond de longe.
maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero)
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info Trèfles: (125/150)
Mer 16 Sep - 11:26
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(Bon c'est un peu "peu" pour un trèfle donc exceptionnellement je ne t'en mets pas, j'espère que tu ne m'en voudras pas ^^)
C'est mon avant-dernier cours d'équitation. Ensuite, à moi les vacances, la détente, le bonheur quoi ! Sauf qu'il y a aussi Gentleman. Nous avons encore trois semaines et demi, Anne et moi, pour en faire un étalon de club. Autant dire que ça va être difficile... Mais nous avons déjà bien progressé avec lui et aucune de nous deux n'est prête à lâcher l'affaire. Mes parents, qui m'ont amenée au haras, insistent pour que je leur présente Gentleman. En souriant, je les préviens :
-Ne vous attendez pas à ce qu'il se laisse câliner comme un gentil poney ! Vous allez le voir de loin...
Ils acquiescent et me suivent jusqu'au paddock. Le mustang a été rejoint dans son habitat par un hongre welsh nommé Rebel. Ainsi, il a de la compagnie et son moral reste bon. De plus, à voir les deux mâles brouter côte à côte, je devine qu'ils s'entendent bien. Je précise à mes parents que Gentleman est le "marron un peu foncé". Si ma mère ne dit rien, mon père affirme le trouver très beau. Je souris, reste une minute avec eux, le temps de vérifier que l'étalon paraît en bonne santé, puis je me dirige vers le bureau. Chloé et Alice sont déjà là, à discuter avec Léa, Camille et Maxime, les autres cavaliers de mon groupe. Je les rejoins en quelques pas, salue tout le monde et demande la raison de cette réunion. Ils m'expliquent ne pas s'entendre sur la discipline qu'ils veulent pratiquer pour le dernier cours. Chloé et Camille souhaitent faire des jeux sur les shetlands, Maxime et Alice aimeraient travailler à pied, et Léa veut faire une course à cheval, sur la piste de galop. Aussitôt, on me demande mon avis. J'hésite un instant. L'idée de la course me tente, mais les jeux à poney aussi, et travailler à pied est quelque chose que j'aime particulièrement. Alors, dans un soucis d'équité, je propose :
-On pourrait prendre des poneys, commencer la séance par un peu de travail à pied, puis faire des jeux. Et l'un des jeux consisterait en une course de galop à poney.
Certains de mes amis hésitent, mais finalement la décision est prise. Je soupire de soulagement. On a évité la troisième guerre mondiale... Quand Chloé et Léa ne sont pas d'accord, ça peut vite partir en duel armé... Et il suffit que quelqu'un s'en prenne à Léa pour que Maxime intervienne. Comme Alice n'aime pas vraiment le seul garçon du groupe, elle prend place avec Chloé, et ça dégénère... Mais heureusement, on a évité ça.
-Alors, faudrait peut-être se mettre au boulot ? Le cours commence dans vingt-cinq minutes !
La voix d'Anne nous tire de notre débat. Dans un sursaut, nous nous retournons vers elle. Elle sourit d'un air amusé et s'exclame :
-Aaah, mais je sais ! Vous parliez du dernier cours... Alors, quelle est la décision prise ?
Chloé se charge de tout exposer en détail, et notre monitrice accepte, "à condition qu'on ne détruise pas les poneys". Nous lui promettons tout ce qu'elle voudra, et mes amis filent préparer leurs chevaux. Je regarde le montoir. Tiens, Gracieuse. Je suis contente de la monter, on s'entend plutôt bien. Et puis, avec un peu de chance, on fera du dressage ou du travail à pied. Auquel cas je vais vraiment profiter de ma jument. Je marche dans l'écurie, et m'arrête devant son box. Une belle alezane brûlée passe la tête au-dessus de sa demi-porte. Je caresse son chanfrein et me glisse dans le box. Après quelques câlins, ce que Gracieuse aime particulièrement, je lui passe son licol et la sort. Mes camarades sont déjà en train de préparer leurs montures. Sans surprise, Chloé a Marquise. Quant à Alice, elle paraît plutôt contente de monter Lennox. J'attache ma jument et la panse, rapidement mais tout en faisant attention. J'hésite à seller, ne sachant pas si on va travailler à pied ou à cheval. Les autres sont à côté de leur cheval, hésitants. Anne nous sauve en lançant :
-Vous voulez faire quoi ? Dressage, saut, ou travail à pied ?
Les réponses fusent, toutes en même temps. De mon côté, je défends le dressage. Je suis bien la seule, me semble-t-il... Mais la monitrice nous coupe.
-Je plaisantais... Depuis quand vous choisissez la discipline du cours ? Le dernier est une exception, vous le savez ! Sellez-moi vos chevaux, et ne mettez pas de protections. On dresse !
Un concert de protestations s'élève, mais moi, ça me va très bien. Gracieuse est un pur bonheur en dressage. Je vais chercher selle et filet, et j'installe le tout avec précaution. L'alezane est sensible, il ne vaut mieux pas faire une erreur lorsqu'on la selle. Une fois le tout précautionneusement placé, je détache ma jument et la mène à la carrière. Je la marche sur quelques figures, en main, le temps de voir ma mère s'installer sur un siège au bord du rectangle. Elle me sourit et je lui réponds, puis j'arrête Gracieuse et me mets à cheval. Le temps que je ressangle et que je règle mes étriers, tout le groupe est là. Je presse les mollets pour prendre le pas, très légèrement, et je lance :
-Gracieuse, au pas !
Étant très réceptive à la voix, l'alezane se met immédiatement en marche. Nous détendons au pas, au trot, puis au galop. Légère, réactive, docile, ma jument est extrêmement agréable à monter. Nous repassons au pas pour laisser les chevaux souffler, et j'en profite pour flatter l'encolure brune de Gracieuse. Anne nous explique la suite de la séance.
-On va revoir un peu tout ce qu'on a vu au cours de l'année, en commençant par les serpentines...
Concert de protestations. Les serpentines ne sont pas appréciées... C'est vrai que c'est difficile, mais avec ma monture je vais certainement m'en sortir. Quand notre monitrice précise que ce sera uniquement au trot, on soupire de soulagement. Au galop, avec les changements de pied, c'est vraiment très dur. Je n'y arrive jamais. Et apparemment la suite du cours portera sur les cessions à la jambe. Pas d'épaule en dedans pour aujourd'hui. Pourtant, on les a travaillées celles-là. Nous commençons par des serpentines au pas. Gracieuse, pleine de bonne volonté, change de pli dès que je déplace légèrement mes mains, et nous bouclons l'exercice avec facilité. Au trot, nous n'avons pas plus de difficultés. Je flatte ma jument, puis nous recommençons. On n'atteint jamais la perfection à cheval. Ça, je l'ai appris. Mais je veux tout de même atteindre une forme d'harmonie. Je place des aides très légères et nous parvenons encore une fois à finir l'exercice. Ensuite, ce sont les cessions à la jambe. Au trot, je double dans la longueur, place mes aides, et à partir d'X nous rejoignons la piste dans un déplacement latéral très réussi. Le reste du cours se déroule comme dans un rêve tellement Gracieuse est souple. Quand l'ordre d'Anne retentit, nous demandant de marcher rênes longues avant de descendre, je me rends compte que je pourrais passer des heures ainsi. C'est à contrecœur que je laisse glisser mes rênes pour flatter l'encolure de ma jument. Je mets pied à terre et la ramène sur l'aire de pansage pour la desseller et la panser. Puis je la ramène au box après de grandes caresses sur l'épaule et l'encolure. Je la laisse et sort pour me diriger vers le pré de Gentleman.
Ton rituel le matin était toujours le même. Tu te levais et sautais dans un legging confortable pour faire quelques étirements de yoga. Tu avais pris cette habitude lors du précédent confinement et ne l'avait pas perdu. Cela te permettait de mettre ton corps en route doucement et de ralentir ton esprit. Ce qui était utile après une nuit compliquée comme celle qui venait de s'écouler. Ensuite tu donnais leur ration à Baby et Sirius, toujours ton gris en premier dans la cuisine et ensuite Sirius dehors. Malgré leur bonne entente générale, Baby était véritablement soumis à Sirius et si tu ne prenais pas ces précautions alors le Berger Australien venait finir la gamelle de son ami. Toi, tu prenais un café et un yaourt au muesli. En général, tu mangeais plus vers 10h, une fois toutes tes tâches finies. Ensuite, tu enfilais un sweat et allait nourrir les chevaux. En général, elle ne rentrait personne au box, même lorsque les températures commençaient à baisser. Les seules exceptions étaient les chevaux malades et les poulinières. Tous les autres avaient des abris régulièrement nettoyés et confortables en plus des couvertures. Mais ces derniers temps, il devenait difficile de savoir quoi leur mettre sur le dos, les températures passant d'un extrême à l'autre.
Les garçons étaient déjà tous aux portes de leur pré. Ils hennissaient dès que tu passais devant eux. De vrais gremlins affamés. Tu les fis tous rentrer dans l'espace fermé qui leur avait été attribué avant de laisser un seau rempli de mash agrémenté de fruits. Ils se jetèrent sur leur repas comme s'il eut été gargantuesque. Blue retroussa sa lèvre supérieure dès qu'il eut gouté. Il fallait dire que les pommes étaient un peu acidulées. Tu laissas les garçons pour retrouver le troupeau des juments. Ces dernières étaient beaucoup plus calmes, à l'exception de Naira évidemment. Et encore, Ithilien n'était pas au domaine mais aux Ecuries du Lac sinon ces deux-là en auraient fait des bêtises. Gracieuse, Sakura et Ortie avaient le droit à une préparation spéciale. Les deux dernières à cause de leur grand âge, la première à cause de son manque d'état. Elle n'était pas squelettique mais quelques kilos de plus ne lui ferait pas de mal, surtout pour se remuscler. Alors tu avais investi dans des compléments alimentaires à rajouter à leurs rations. Juliette t'avait fait bien rire lorsqu'elle t'avait aidé à remplir les seaux la première fois. Elle t'avait avoué qu'elle avait l'impression d'être une sorcière préparant une potion lorsqu'elle mélangeait le mash, les compléments et les fruits.
Pendant que Gracieuse mangeait, tu entrepris de lui offrir un pansage dans les règles de l'art. Déjà pour vérifier qu'elle n'avait pas de blessures (avec Naira et sa fougue, il valait mieux se méfier), mais aussi pour tisser des liens. A force d'être trimballée à droite et à gauche pour reproduire ou concourir, la belle alezane en avait perdu sa flamme. Tu sentais qu'elle avait besoin d'un cadre fixe et d'affection pour s'ouvrir. C'était d'ailleurs pour cela que Lyra te l'avait confié plutôt que de la garder pour les Ecuries. Ta mission était de permettre à Gracieuse de s'épanouir de nouveau. Pour le moment, on pouvait dire que cela fonctionnait. De jument timide et renfermée, elle était devenu très câline. Surtout avec ses camarades, ce qui t'avait rassuré car tu avais peur qu'elle ne soit traitée en pestiférée par les autres. Avec vos séances à pied, tu voyais qu'elle commençait à te faire plus confiance, cherchant ta protection plutôt que fuyant dès qu'elle se sentait en danger. Mais la route était longue et tu voulais lui faire comprendre que tu ne la voulais pas que pour le travail. Alors le plus gros de tes visites étaient presqu'uniquement des pansages ou des séances de câlins au pré. Un peu comme aujourd'hui en somme.
Sa ration terminée, Gracieuse se laissa aller sous tes brosses. Sa tête restait basse, sa lèvre inférieure pendante. Tu souris avant de changer de brosse pour attraper un bouchon. Heureusement les prés étaient moins boueux ces derniers jours, tu devais donc plus enlever de la poussière que des plaques de boue séchées. Tu t'attardas ensuite longuement sur ses crins, notamment sa queue pour la démêler correctement. Cela n'était pas sans rappeler ta jeunesse quand tu passais des heures à coiffer tes Barbies. Après les crins, ce fut au tour des pieds. Cela réveilla un peu Gracieuse qui te les donna poliment. Tu la félicitas chaleureusement avant de les curer avec attention. Tu prenais soin de vérifier que la fourchette ne te paraissait pas trop ramollie ou qu'elle ne sentait pas fort. Par acquis de conscience, tu déposas quelques gouttes de ton mélange d'huiles essentielles assainissantes pour prévenir le moindre problème. C'était aussi l'occasion de vérifier le creux de ses paturons. Tu priais pour ne pas trouver de gale de boue. Mais cette fois encore, il n'y en avait pas. Ton pansage fini, tu t'étiras avant de déposer un baiser sur les naseaux de velours. Elle était attachante cette Gracieuse quand même avec sa délicatesse et ses grands yeux noirs. Elle frémit avant de se tourner vers ses camarades. Tu savais que c'était le signal. Elle voulait retrouver sa tranquillité, même si elle avait apprécié ce moment. Tu ouvris donc son sas ainsi que celui des autres filles qui se retrouvèrent avec plaisir. Tu récupéras les seaux avant d'aller libérer les garçons à leur tour.
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