No photos are ours unless otherwise stated |
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| Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Dim 20 Aoû - 21:46 |
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Pré-débourrage 1/3 - Licol & Longe
Arlequin & Tedrick
20/08/17
Tout comme pour Tomorrow, le temps était venu pour Arlequin d'entamer son pré-débourrage. J'avais récupérer le même licol et longe que pour l'isabelle et avait retrouvé le pie dans son boxe. Ce dernier c'était mit à hennir chaleureusement en entendant le bruit de mes pas qui était devenu un son familier à ses oreilles. Je l'appelais par son nom puis entrais avec lui. Il m'attendait de pied ferme, ses quatre membres solidement planté dans le sol. Après quelques caresses, j'entamais le travail.
Je lui présentais en tout premier le licol. Il le dévisagea sous tout les angles et le renifla un petit moment avant de qualifier l'objet d' "inoffensif" et d'oser le toucher du bout du nez avant de donner de petit coups dedans. Je le caressais pour le féliciter et posais le licol à terre pour lui présenter la longe. Cette dernière prit moins de temps à être analysé, mais il s'amusa à donner des coups de nez tout comme avec le licol. C'était plutôt rapide avec lui. Je le félicitais et récupérais à nouveau le licol pour le poser sur son épaule. Aussitôt le poulain se retourna pour regarder l'objet avec quoi je le touchais. Je le caressais d'une main puis laissais glisser le licol sur tout son petit corps, son encolure, ses épaules et hanches, ses membres et son ventre. Si au début cela lui provoquait quelques frissons, ils disparurent vite. Je le félicitais et répétais les mêmes gestes avec la longe jusqu'à ce qu'il soit serein. Je le félicitais ensuite d'une friandise et d'une caresse et le laissais un peu tranquille. C'était suffisant pour aujourd'hui.
crédit : PsychoShinigami |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Lun 21 Aoû - 0:40 |
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Pré-débourrage 2/3 - Port licol & Longe
Arlequin & Tedrick
21/08/17
Hier, Arlequin et moi avions découvert ensemble le licol et la longe, et aujourd'hui nous allions poursuivre le pré-débourrage. J'avais gardé avec moi le licol et la longe précédemment utilisé avec Tomorrow et retrouvait le pie au boxe où il sautillait presque sur place en m'entendant arriver. Je l'appelais par son prénom et entrais.
Après l'avoir couvert de caresse, je lui remontrais les deux objets de la veille qu'il reconnut facilement puisqu'il n'y pretta pas grande attention. Je le caressais sur le nez puis, comme la veille, touché et caressé le petit corps fin avec les différents objets, l'un après l'autre bien sûr. Il n'y réagit pas vraiment, ce qui était plutôt bien. Je le caressais alors sur l'épaule puis enfilais le licol autours de sa tête et l'attachais sur le côté. Dès lors, le poulain sautilla sur place et se mit à se débattre contre un ennemi invisible, avant de se calmer tout seul peu à peu. Je le félicitais chaleureusement puis, lui demandais de tourner la tête à droite puis à gauche. Arlequin se montrait terriblement crispé et refusait de bouger d'un pouce avant de se détendre un peu et de suivre le mouvement. Je le félicitais d'une friandise puis lui demandais de baisser la tête. Petit à petit, il suivait le licol au lieu de lui résister comme au début. Je lui offrais à nouveau une friandise puis l'encourageait à me suivre dans le boxe. Si au début il refusait de bouger, il accepta finalement de suivre de lui même. Je le félicitais alors en lui parlant puis lui faisais faire quelques tours dans le boxe, jusqu'à ce qu'il ne tire plus.
Je décidais alors de l'emmener faire un petit tour dans l'écurie. Nous sortions alors du boxe puis nous engagions dans l'allée qui cheminait entre les boxes. Arlequin regardait tout d'un oeil curieux et avançant d'un bon pas. Nous sortions alors pour faire un rapide tour entre les différentes installations du haras. Quelques fois il s'arrêtait pour hennir à un cheval qui passait ou tenter de manger l'herbe, que je lui autorisais de temps en temps. Après ce rapide tour nous prenions le chemin du retour pour rentrer au boxe où je le laissais un peu tranquille après deux friandises.
crédit : PsychoShinigami |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Lun 21 Aoû - 18:42 |
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+ 7 en débourrage + 3 |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Jeu 24 Aoû - 14:44 |
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Pré-débourrage 3/3 - Brosses
Arlequin & Tedrick
24/08/17
Un peu plus tôt dans la journée, j’avais achevé le Pré-débourrage de ma pouliche, Tomorrow, et décidais de faire de même avec Arlequin. Je m’étais alors contenté de transplanter les affaires d’un box à l’autre et trouvais le paint dans son boxe. Après quelques caresses, je lui enfilais le licol, sortais du boxe l’attacher a un anneau, et commençais par lui présenter la boîte de pansage fermée. Arlequin l’observa un moment avant de la renifler. Après cette petite analyse, je lui laissais découvrir alors l’objet ouvert puis m’attaquais aux brosses.
Je commençais par lui montrer l’étrille en caoutchouc puis posa l’objet sur son dos et fini par le panser longuement. Arlequin semblait apprécier et se laissait faire en restant quasiment immobile. J’enchainais les brosses sur sa belle robe pie avant d’attaquer les sabots. Je descendais lentement la main le long de son antérieur pour lui demander le pied. Habitué il me laissa le prendre sans trop protester et je pu alors curer avant de répéter doucement les gestes avec les deux autres pied.
Comme il c’était bien comporté tout du long, je lui offrais une friandise et plusieurs caresses avant de l’emmener prendre l’air au paddock et de revenir ranger les affaires.
crédit : PsychoShinigami |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Ven 25 Aoû - 0:28 |
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+ 3 en débourrage + 2 |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Ven 25 Aoû - 11:59 |
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Débourrage 1/3 - Port du harnachement
Arlequin & Tedrick
25/08/17
Arlequin avait bien grandit, il était devenu un magnifique étalon paint horse bien dans sa peau et relativement agréable. Il était venu le temps d'entamer son débourrage, maintenant qu'il en avait l'âge. Je prévoyais pour nous de voir le port du harnachement, je m'étais donc équipé de vieilles affaires, d'un pot de miel et d'un pinceau puis avais retrouvé le pie au boxe.
Monsieur me faisais la fête, il hennissait gaiement et tendais le nez vers moi. Je posais ce que j'avais dans les bras sur la porte du boxe puis entrais afin de lui offrir plusieurs caresses. Et une fois le moment de tendresse terminé, lui enfilais le licol et l'emmenais avec moi à l'extérieur pour l'attâcher à l'anneau. Là, je lui caressais l'épaule puis attaquais un bon pansage. J'insistais fermement sur les tâches sur les parties blanches, mais après avoir correctement brossé et passé un coup d'éponge, l'étalon était niquel, nous pouvions attaquer le travail!
Je commençais par lui présenter le tapis qu'il observa un moment avant de le renifler et de le toucher du bout des lèvres. Je le félicitais d'une friandise et commençais par ouvrir le tapis. Il se redressa mais ne prit pas peur et ne fut pas déstabiliser. Il se contenta de sentir l'intérieur et de tenter de le goûter en donnant quelques coups de langues. Je le caressais puis ouvrais et fermais d'abord doucement puis de plus en plus brusquement le tapis. Il ne fut pas effrayé et resta relativement calme, bien qu'attentif à ce que je faisais. Je lui offrais une friandise puis touchais l'épaule du pie à l'aide du tapis. Il se retourna par curiosité mais sans plus. Je laissais alors doucement glisser le tapis sur son dos puis le caressais. Je lui présentais ensuite la selle, plus imposante. Il l'observa et la renifla avec curiosité tout comme il l'avait fais avec le tapis. Une fois bien observé et sentit, je le glissais délicatement sur son dos et le sangla de quelques trous afin qu'elle ne glisse pas. Il se retourna et toucha la sangle du bout du nez, incompréhensif, mais sans plus. Je le caressais et lui offrais une friandise et passais désormais au filet. Je commençais par, dans un premier temps, le lui présenter et lui laisser bien l'observer et le sentir avant de tartiner le mors de miel puis de le présenter à Arlequin qui ouvrit grand la bouche. Je le laissais lécher et mordiller le mors désormais dans sa bouche tandis que j'attachais la muserolle et la sous-gorge.
Une fois mis, je le détachais de l'anneau et l'invitais à me suivre dans l'allée. Il se mit à me suivre dans le couloir entre les boxes. Je le félicitais fréquemment, et après quelques allez-retour, le ramenais à l'anneau où je r'attachais le licol autours de son encolure puis le désellais. Je le pansais vite fais bien fais puis le laissais au boxe pour lui offrir une friandise :
• Tu t'es très bien comporté mon beau!
Je ramenais ensuite les affaires à la sellerie où je rangeais le tout et nettoyais le mors pour retirer le miel collant, et quittais le domaine pour aller faire un tour aux paddocks.
crédit : PsychoShinigami |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Sam 26 Aoû - 13:36 |
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+ 5 débourrage + 4 |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Jeu 1 Fév - 19:22 |
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Soins au box
Arlequin & Tedrick
01/02/18
Depuis son retour dans mes écuries je n'avais pas vraiment eu beaucoup de temps à accorder à Arlequin, si je le longeais et lui faisais faire quelques exercices d'assouplissements montés c'était Lily qui l'entraînait la plupart du temps, elle était une cavalière de western confirmée et j'avais entièrement confiance en elle lorsqu'il s'agissait de monter mes chevaux je lui faisais entièrement confiance.
Cet après-midi j'étais assez libre, je n'avais pas grand chose à faire au haras, j'avais alors décidé de passer un peu de temps avec l'étalon de pie et de lui refaire une beauté et sa coupe, une jolie crinière en brosse lui irait plus que bien! Armé de mes brosses, ciseau, démêlant et licol j'avais retrouvé le bel étalon pie dans son boxe où il avait passé la nuit bien au chaud.
Arlequin se reposait, yeux mi-clos dans son boxe lorsque je l'appelais pour le prévenir de mon arriver. Il se redressa, oreilles pointées vers moi, et fit demi-tour afin de me faire face et de venir me saluer pour obtenir quelques caresses que je ne pouvais lui refuser. Après quelques gratouilles entre les oreilles j'entrais et laissais glissais ma main le long de son encolure avant d'attirer sa tête vers moi afin de lui offrir un petit bisous sur les naseaux.
• Coucou mon beau! Je vais m'occuper de toi aujourd'hui d'accord? Ca faisais longtemps n'es-ce pas?
J'attrapais mon licol et lui enfilait tranquillement, l'étalon donna sa tête de lui même et je pu l'accrocher tranquillement avant d'ouvrir la porte et de l'inviter à me suivre dans l'allée pour faire volte face et l'attacher à son anneau.
Après avoir ouvert ma boîte de pansage, ce qui sembla beaucoup intéresser le pie qui baissa la tête pour l'examiner, je commençais à étriller sa jolie robe poussiéreuse. En glissant de manière circulaire sur sa peau blanche et alezane je ressentais les muscles de l'étalon qui s'étaient développés, avec le travail fournit par Lily et plus légèrement par moi l'étalon avait prit en carrure et ressemblais à un bel étalon du haut de ses 3 ans. Une fois étrillé j'attaquais avec la brosse dure puis la brosse douce qu'il semblait beaucoup apprécier lorsqu'il ne se retournait pas pour tenter de mordiller la brosse ou me donner des coups de nez dans l'épaule, je finissais avec la brosse de tête pour lui nettoyer l'endroit sus nommer et curais ses sabots.
Toute propre de la tête aux pieds je m'attaquais à ses crins dont je devais vraiment m'occuper, cela devenait une urgence à ce niveau! Je pulvérisais un peu de démêlant sur la crinière du pie après m'être assuré qu'il n'avait pas peur de l'objet, il redressa juste un peu les oreilles, surpris. Je lui flattais l'encolure et commençais à démêler à l'aide de la brosse à crin, objet que je trouvais définitivement plus pratique que les peignes.
Après m'être bataillé contre ses crins rebelles, ce qui ne sembla pas vraiment lui plaire puisqu'il commençait à s'impatienter, tapant le sol des sabots, je commençais à m'occuper de taille ses crins. A l'aide de deux peignes et d'un ciseau je taillais minutieusement sa crinière afin qu'elle soit au mieux réalisée, cela ferait un peu ridicule un cheval raté sur des terrains de concours.
Crinière terminée je le caressais pour sa "patience" et lui offrais deux friandises en l'encourageant, je répétais alors les gestes fais précédemment avec la queue, j'avais l'intention de la raccourcir jusq'au jarret à peu près, afin qu'elle ne traîne pas sur le sol. Je m'occupais alors de bien la démêler à l'aide du produit puis coupais en cherchant à être le plus droit possible histoire de ne pas me retrouver avec un dégradé.
Séance coiffure achevée! J'étais fatigué de tout ça, même si je n'avais pas fait grand chose à part m'accroupir et tenir mes ustensiles. Pour qu'il puisse se dégourdir les jambes je décidais de le lâcher au paddock avec les quelques copains qui étaient de sortis. Préférant jouer la précaution je filais dns la sellerie chercher sa couverture, bleu roi, puis la lui mettais en veillant à ce qu'il ne puisse pas la retirer tout seul et l'emmenais avec moi jusqu’aux paddocks.
A peine avions nous pris le chemin de notre destination qu'il commençait à s'exciter et marcher vite voir trottiner à mon côté, oreilles en avant. Je le calmais à coup de caresses et de "doucement, doucement" pour, une fois arriver, retirer la longe et le laissais rejoindre By Icon, Hooligan et Halloween au grand trot. Si le dernier l’accueillit par des oreilles en arrière les deux autres semblèrent plutôt content de le voir. Je soupirais et m'éloignais, je devais nettoyer tout le bazars!
crédit : PsychoShinigami |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Ven 2 Fév - 20:03 |
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+ 3 en soins + 3 en confiance + 3 |
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Invité
Invité | Mar 17 Mar - 10:52 |
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Bon, j’imagine qu’il faut que je commence par me présenter. Parce que je vous connais, si je le fais pas, vous allez être perdus, vous allez râler (« aaah mais c’est pas possible on y comprend rien »)... non, sérieusement, je sais que vous n’avez pas besoin de ma présentation. Vous, vous suivez. Le vrai souci, c’est celle qui tape le texte devant son écran. Elle, si je ne me présente pas tout de suite, elle va être incapable de construire un résumé correct, elle va m’inventer une personnalité complètement dingue... enfin bon, toujours est-il que je dois me présenter. Je m’appelle Gabrielle, mes proches m’appellent Gaby (oui, quelle originalité, n’est-ce pas ?). J’ai 17 ans, je suis lycéenne, et surtout cavalière. C’est un peu barbant comme présentation, non ? J’aurais beau développer sur ma date de naissance, vous ne me connaîtrez toujours pas. Alors je vous propose d’abandonner ces vieilles traditions de présentation et de nous lancer dans autre chose d’un peu plus personnel.
Si vous voulez vraiment savoir qui je suis, vous devez savoir que je ne porte jamais 2 chaussettes de la même couleur mais qu’elles sont toujours de la même forme, que les profiteroles sont ma spécialité et ma pâtisserie préférée, que je change régulièrement la disposition des meubles de ma chambre pour éviter la routine que je déteste. Vous devez aussi être avertis de ma curiosité maladive, de mon humour douteux, de mon goût pour le rock et pour la fête. Et par-dessus tout, vous devez savoir que mes parfums préférés sont celui des chevaux et celui du cuir. Ce qui nous mène à ma passion pour l’équitation qui dure depuis dix ans déjà, nullement altérée par ma fracture du bras alors que j’avais 9 ans. Je ne dirais pas que mes parents ont été ravis de ma détermination à remonter, mais ils se sont faits à ce sport de casse-cou et à mon attitude légèrement aventurière lorsque je monte. Parce que, oui, j’aime l’équitation d’extérieur, le cross, les grandes galopades dans les champs et le TREC. Pour le côté plus tranquille, j’ai été dès mes débuts éveillée aux plaisirs du travail à pied et des jeux en liberté. Je crois qu’on a fait le tour de l’essentiel. C’est bon, je vais pouvoir entrer dans le vif du sujet ? On me fait signe dans l’oreillette que l’écrivaine en herbe va tenter de me suivre. J’espère qu’elle se tiendra bien à ma personnalité, parce que franchement je suis plutôt intéressante comme fille. Ah, j’avais oublié de parler de ma modestie...
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Cela fait désormais dix ans que je monte à cheval, dix ans que je viens au moins une fois par semaine dans le même petit centre équestre niché dans mes montagnes natales. J’y ai appris à tenir mes rênes avec le pouce sur le dessus, à passer l’étrille en cercles, à marcher à l’épaule du cheval, à différencier un bai d’un alezan... bref, tous les fondamentaux de ma vie. J’y ai aussi rencontré des personnes merveilleuses comme Hélène, la propriétaire de cette écurie, et les chevaux de ma vie. C’est un peu ma deuxième maison, où je passe mes mercredis après-midi et mes samedis entiers depuis quelques années, quand ce n’est pas toutes mes soirées. J’aime venir aider, assister aux cours, passer du temps avec les chevaux et mes amis cavaliers, et le seul endroit où travailler mes cours me semble supportable est la sellerie avec ses bancs en bois et son odeur de vieux cuir.
Nous sommes mardi soir, je quitte le lycée en ramassage scolaire à 17 heures 20. Je quitte la plupart de mes amis sur un dernier salut et monte dans le car avec Arthur et Romane, mes deux plus vieux amis. Nous sommes voisins et avons grandi ensemble : nous sommes allés à la même crèche, dans la même maternelle et ne nous sommes pas quittés depuis. Ils sont comme un frère et une sœur pour moi, avec évidemment la sage Romane dans le rôle de l’aînée raisonnable et Arthur et moi dans celui des deux gamins insupportables et complices dans toutes les aventures possibles et imaginables. Notre amie finit bien sûr par nous suivre dans tous les cas, en assurant qu’on ne va jamais s’en tirer et elle n’a pas toujours tort... Ça a commencé par des sorties bien plus loin que ce à quoi nous étions autorisés pour jouer dans le ruisseau et maintenant, nous perpétuons la tradition avec des fêtes plus ou moins clandestines dans des champs et avec une quantité plutôt peu raisonnable d’alcool alors que nous sommes censés passer une soirée tranquille tous les trois. Nos parents ne sont pas dupes, et je vous assure que rentrer complètement saoule pour se prendre une raclée n’est pas un souvenir sans éclat.
Bref, je m’égare. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est que Romane monte à cheval dans le même centre équestre que moi, où nous avons débuté ensemble. C’est pour cela que nous sommes plongées dans une discussion animée au sujet du club et plus précisément du nouveau cheval. En effet, Hélène nous a annoncé samedi l’arrivée imminente d’un jeune étalon paint horse du nom d’Arlequin. Elle a cependant refusé de nous en dire plus et de nous montrer des photos, affichant un sourire en coin tout en nous reprochant de ne pas être assez patients. Forcément, depuis, nous bouillons tous d’impatience d’accueillir ce petit nouveau. Cela fait plus d’un an qu’aucune nouvelle tête n’est apparue dans le troupeau et je commençais à craindre de ne plus pouvoir monter un cheval inconnu. Parce qu’il n’y a rien de plus excitant que de travailler avec un nouveau cheval, d’apprendre à le connaître, de prendre des risques... je m’emballe en imaginant l’étalon :
- Tu te rends compte, un entier ! Il doit être beau, avec une belle musculature ! Et pie avec ça ! - Tu penses qu’il sera plutôt vif ou tranquille ? Moi je le vois bien calme, un vrai gars du western quoi, qui bouge pas une oreille... répond Romane, le ton rêveur. - Ah non, je l’imagine bouillant et au taquet, amoureux du cross... - Comme toi, en fait.
Nous rions. Chacune de nous le veut à l’image de son cheval idéal, qui est lui-même un peu un miroir de nous. Le trajet est trop long. Y compris pour Arthur qui, visiblement, commence à s’ennuyer de notre « conversation de poney ». Heureusement, le car s’arrête bientôt dans le village. J’en bondis, leste comme un cabri, et me mets à courir vers les écuries après un rapide signe de main à l’intention de mon ami. Romane me suit sans pouvoir garder son sérieux et son pas tranquille. En déboulant dans la cour du club, nous voyons un camion s’engager dans l’allée.
- Quel timing, les filles ! nous salue la voix joyeuse d’Hélène. -Attends tu crois qu’on allait rater ça ? je m’exclame joyeusement.
Nous échangeons des bises puis nous avançons vers le véhicule qui se gare dans le parking. J’ai beau me hisser sur la pointe des pieds, je suis incapable de voir ce qui se cache derrière la porte. En tous cas, le fameux paint s’agite. Le conducteur descend du véhicule pour nous saluer et remettre à Hélène les papiers de l’équidé. Ils discutent pendant ce qui me semble être une éternité. Entendant que l’étalon s’impatiente, je finis par me proposer pour aller lui ouvrir et le laisser se dégourdir un peu les jambes après son long trajet. Le conducteur sourit.
- Impatiente de voir le petit gars ? Il vaut le coup d’œil, c’est sûr ! Venez, je vous le présente.
L’homme se dirige vers la porte dont il ouvre un loquet. Je me précipite sur le second et nous abaissons délicatement la rampe. Ça y est, je le vois ! Pas très grand, moins d’un mètre soixante au garrot, il semble magnifique. Une queue blonde, presque blanche, et des membres postérieurs dorés à balzanes blanches s’échappent de sa couverture de transport. Il tourne vers nous une tête fine et bicolore aux yeux vairons pétillants.
- Waouh, lâche Romane. - Oh mon Dieu un pie palomino, il est superbe ! je m’exclame.
Le conducteur rit.
- Attendez de le voir entièrement avant de vous prononcer ! - Je peux aller le détacher et le sortir ? je demande immédiatement.
A peine a-t-il acquiescé que je suis dans le van. Lentement, je longe les parois en admirant le jeune cheval. Ses yeux posés sur moi suivent chacun de mes mouvements, tout comme ses petites oreilles mobiles. Je m’arrête à ses côtés et pose une main sur son encolure.
- Salut toi. Bienvenue dans ton nouveau chez toi.
Peu craintif, il vient me toucher la poitrine de ses naseaux roses, puis me pousse doucement du nez. Je souris.
- T’es pas un timide, dis donc ! Allez viens, je te sors de là, on fera connaissance plus facilement dehors.
Je me penche pour détacher sa longe et lui faire effectuer un joli demi-tour. Il me suit sans me bousculer et descend la rampe derrière moi. Une fois dans la cour, je m’arrête et l’invite à faire de même. Hélène me sourit et Romane ouvre de grands yeux émerveillés. Arlequin, lui, observe les alentours de ses yeux étonnants. Il pousse un hennissement joyeux, auquel répondent quelques autres dans les parcs et les quelques boxes. Quand l’échange s’achève, le pie se met à exécuter quelques pas, comme ennuyé de rester trop longtemps immobile. Je l’aime déjà.
- Bon, allez, on va lui montrer sa nouvelle maison ! propose Hélène.
Elle nous ouvre la voie vers la petite écurie aux sept boxes spacieux. Je tiens toujours le petit étalon, Romane marche à mes côtés et le conducteur nous suit. Arlequin se voit offrir le premier box à l'entrée, dont le sol est recouvert d'une épaisse couche de paille. Son râtelier déborde de foin, un grand seau d'eau claire est posé dans un angle. Il sera bien installé, ici. Je détache son licol pendant que Romane repousse la porte. Alors que je frotte doucement son encolure de mon poing fermé, le paint vient me pousser avec sa tête, manquant me déséquilibrer. Nous éclatons tous de rire, lui faisant dresser les oreilles avec un regard fier. Nous avons adopté un vrai numéro… je vais avoir du mal à contenir mon impatience de travailler avec lui ! Impatience renforcée quand nous lui ôtons sa couverture pour découvrir sa robe sublime et son modèle magnifique. Ca y est, je crois que je suis littéralement amoureuse de ce bijou. |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Mar 17 Mar - 11:42 |
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Super premier résumé! Hâte de voir la suite! +3 en confiance +9 |
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Invité
Invité | Jeu 19 Mar - 17:41 |
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Une semaine s'est écoulée depuis mon cours d'équitation avec Olena. Je n'ai pas pu passer beaucoup de temps au centre équestre depuis à cause de mon travail scolaire. Je suis bien venue donner un coup de main avec les petits cavaliers du mercredi après-midi, comme à mon habitude, et j'ai révisé la statique des fluides dans l'odeur familière de la sellerie, mais je suis restée chez moi les autres soirs avec mes cours. Heureusement, les DS sont presque tous passés et je vais pouvoir passer mon samedi au club, comme j'aime tant le faire. Ce sont mes petites vacances express, une journée au milieu des chevaux à monter, brosser, emmener au parc, graisser les cuirs et les sabots, balayer, discuter avec les cavaliers… Il y a toujours quelque chose à faire dans un centre équestre pour qui a peur de s'ennuyer. Et puis, j'ai une autre raison d'être heureuse : Hélène a travaillé Arlequin deux fois cette semaine et a laissé entendre qu'il est désormais prêt à être monté par une cavalière de mon groupe.
J'arrive avec cinq minutes de retard, mes cinq minutes de politesse habituelles. Tout le monde est déjà là mais j'ai beau me presser, je suis incapable d'être en avance. Je salue rapidement mes compagnes de poney puis demande :
- J'ai raté quelque chose ? - Oui, répond Hélène du tac au tac, j'ai lancé un stylo en l'air pour savoir qui travaillerait avec Arlequin et vu que tu n'étais pas là… Non, me regarde pas comme ça, je plaisante ! Je suis fair-play quand même, tu le sais. - Mouais… du coup, je peux monter Arlequin ? - Attends que je t'explique ce qu'on va faire aujourd'hui avant de foncer tête baissée ! - OK, OK, mais ça ne changera rien. - Je m'en doute, tête de mule, sourit-elle. Bref, pour aujourd'hui j'avais prévu une séance en extérieur ! Une bonne balade travail comme on les aime.
Un large sourire se dessine sur mes lèvres. Une "balade travail", c'est une séance de travail en extérieur. Donc globalement avec Hélène, ça signifie sauter ruisseaux et murets, galoper à travers champs, avancer dans des passages étroits et s'attendre à tout moment à recevoir des consignes du genre "enlevez un étrier", ou encore "en équilibre au galop dans la descente".
- Du coup Gaby, si tu veux monter notre petite tête brûlée, pas de soucis. Je l'ai pris en balade avec les adultes du jeudi soir et il a été très détendu, peur de rien, très enthousiaste (un peu trop, même) et très difficile à concentrer… je pense que ça te ferait du bien de le monter, tu progresserais pas mal et en plus tu te ferais plaisir. - Pas besoin de me le dire 2 fois ! je m'exclame au milieu des rires. - Bien ! Les autres, je vous laisse choisir pour aujourd'hui. Et si vous pouviez me prendre Hystéria, histoire que je m'amuse un peu…
Nous attrapons les licols dans la sellerie et nous dirigeons vers les parcs. Les juments sont toutes ensembles dans le grand pré avec quelques hongres, Clotilde, Jeanne et Romane s'y dirigent. Quant à moi, je me rends aux petits parcs que partagent les étalons et d'autres hongres en fonction de leurs affinités. Arlequin est avec deux autres chevaux avec qui il semble s'entendre à merveille. Dès qu'il me voit ouvrir la porte et me glisser dans le parc, il se tourne tout entier vers moi et se laisse approcher sans difficulté, venant même quêter quelques caresses que je lui offre bien volontiers. Je prends le temps de grattouiller son encolure et sa ganache, riant quand il vient souffler dans mes cheveux, puis je lui passe le licol. Il reste tranquille pendant que je le lui attache et se met en marche dès que je le lui demande. Un large sourire aux lèvres, je le mène jusqu'à la cour où je l'attache non loin des autres.
Curieux, le jeune entier regarde tout autour de lui. Quand j'apporte mon matériel de pansage, il vient fouiner dedans avec son nez. Je ris et le repousse gentiment, lui demandant d'être sage le temps du pansage. Il ne tient malheureusement pas longtemps. Alors que je passe le bouchon sous son ventre pour nettoyer sa robe bien malheureusement salissante, je sens un souffle chaud dans mon dos, rapidement suivi d'un coup de tête qui me déséquilibre au point de me faire tomber à terre. Clotilde, témoin de mon malheur, éclate de rire. Je ne peux que me joindre à elle en me redressant. Je savais que le Paint était joueur, mais je ne m'attendais pas tout à fait à cela… Il me regarde avec de grands yeux pleins de malice, ses oreilles dressées dans une attitude joyeuse. Je le réprimande sans colère et ne peux m'empêcher de caresser son chanfrein devant son regard joueur. Il me fait littéralement fondre.
Je termine le pansage sans qu'un autre événement inattendu se produise et je m'attelle à seller Arlequin. Un tapis, une selle de TREC, et un filet tout neuf se retrouvent soigneusement positionnés sur le pie. Mon casque attaché et un stick à la main, je suis prête à partir. Et au vu de l'agitation difficilement contenue de mon cheval, je ne suis pas la seule.
suite en balade... |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Jeu 19 Mar - 18:48 |
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+3 en soins +2 en confiance 7 |
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Invité
Invité | Lun 23 Mar - 12:46 |
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le 23.03.2020 Gabrielle & ArlequinObjectif : faire des pions à un cheval (5 )Nous sommes mercredi, je viens de rentrer chez moi après le lycée. C'est avec étonnement que j'ai découvert mes parents préparant le repas. D'habitude, ils travaillent tous deux le mercredi. Mais aujourd'hui, ce n'est pas un mercredi normal. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et j'ai 18 ans. C'est quand même quelque chose qui se fête. L'atmosphère est à la joie pendant le repas, ma mère est à la limite de verser une larme et m'assomme à coups de "ma petite fille est une femme maintenant". Mon père et moi en rions, mais je vois bien qu'il est ému lui aussi. C'est rare que nous soyons tous en famille, comme ça, alors chacun de nous en profite. On plaisante, on rit, on grave dans nos mémoires les yeux pétillants et la voix étouffée. Le gâteau est prévu pour ce soir, m'annoncent-ils à la fin du repas, et ma mère ajoute : - On a autre chose de prévu… Enfin, disons que ce serait sympa qu'on passe tous au centre équestre pour voir Hélène en ce grand jour. Au regard d'avertissement mal dissimulé de mon père et à la façon dont elle se rattrape précipitamment, je devine que ce n'est pas une simple visite. Une surprise m'attend-elle là-bas ? Pendant tout le trajet, j'essaie d'éviter d'imaginer ce qui pourrait arriver. J'ai remarqué que les choses ne se passent jamais comme on les a imaginées, alors je préfère éloigner tout rêve de mon esprit en cet instant. Quand nous arrivons au centre équestre, je vois bien qu'il y a anguille sous roche. Hélène semble s'impatienter, et Romane est à ses côtés. La monitrice me prend dans ses bras et s'exclame : - Joyeux anniversaire Gaby !! 18 ans, ça y est ! Presque adulte… Et dire que je t'ai fait monter à shetland quand t'avais 7 ans… enfin bon je vais pas jouer les vieilles tantes larmoyantes, j'imagine que ta mère l'a déjà fait pour moi. Ma mère rit d'un air indigné et vient à son tour saluer Hélène. J'échange un regard avec Romane, avec qui j'ai déjà passé ma matinée au lycée. Son grand sourire et ses mains cachées derrière son dos comme un enfant dissimulant une surprise font grimper mon impatience en flèche. Je m'exclame alors : - Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Vous avez tous vos têtes de conspirateurs… - Haha, répond ma monitrice sur un ton mystérieux. Il se pourrait bien qu'on ait une surprise pour toi… Qui lui annonce ? - Toi, Hélène, répond mon père. C'était ton idée. - OK ! Alors je vais faire court parce que sinon Gabie va nous exploser dans les mains. Ca fait trois cours que tu bosses avec Arlequin et que ça se passe très bien, que le feeling passe entre vous. Et puis il n'y a qu'à voir la façon dont tu passes vérifier qu'il va bien dès que tu es ici pour comprendre que tu l'aimes beaucoup et que tu es prête à lui offrir plus que quelques reprises de temps en temps. En plus, je pense que travailler régulièrement avec le même cheval pourrait t'être bénéfique. Et puis fallait les marquer ces 18 ans… Alors je t'offre deux mois de demi-pension sur Arlequin, et si tu souhaites continuer, tes parents te paieront le reste des 2 ans. - Attends 2 secondes… j'ai Arlequin en demi-pension ? Pendant 2 ans ? Mais vous êtes dingues ! Je me mets à sauter de joie, littéralement, et je vais embrasser Hélène et mes parents tour à tour. J'ai une demi-pension, sur le cheval avec lequel je m'entends le mieux. Est-ce que je pouvais imaginer plus beau cadeau d'anniversaire ? Clairement, la réponse est non. Je m'apprête à serrer Romane dans mes bras mais elle me repousse en s'exclamant : - Attends que je t'aie offert ton cadeau avant de me remercier ! Elle me tend un paquet que je déchire rapidement. J'ouvre de grands yeux en découvrant un licol éthologique, la longe qui va avec et une cordelette, le tout d'un bleu pâle magnifique réhaussé par les coutures plus sombres. - De la part de Jeanne, Clotilde, Arthur et moi ! C'est pas grand-chose mais… Je la serre dans mes bras de toutes mes forces. Elle s'extirpe de mon étreinte avec une grimace, n'aimant pas vraiment ce genre de démonstration affective. - On s'est dit que tu avais déjà le matos de soins et le licol plat, et que la deuxième étape c'était le licol étho, vu comme tu aimes le travail à pied… et puis la cordelette était assortie alors on a pas résisté ! - Merci mille fois, l'ensemble est magnifique ! - Tu veux aller l'essayer ? me propose Hélène. - Maintenant ? - Je te rappelle qu'Arlequin est ta demi-pension, tu peux donc le travailler en dehors de tes cours d'équitation… trois fois dans la semaine pour être exacte. Et je pense que le mercredi n'est pas mal pour commencer. Les gamins arrivent dans une heure, je pense que tu peux travailler un peu à pied dans le rond de longe. - Merci ! Je m'empresse d'aller chercher mon licol plat et me précipite au pré. En arrivant auprès d'Arlequin, je souris encore plus largement en le voyant lever la tête à mon approche. Je le salue d'une caresse sur l'encolure et souffle : - Salut petit gars ! Je suis pas près d'arrêter de t'embêter, maintenant que je suis presque ta demi-propriétaire... je te jure qu'on va découvrir plein de trucs ensemble, ce sera génial ! Et on inaugure ça tout de suite avec un petit pansage et un peu de travail à pied histoire de s'amuser et de t'essayer mon cadeau d'anniversaire ! Je lui passe son licol, le boucle, et me mets en marche. Le paint me suit d'un pas léger, je lui laisse la longe longue. Arrivée dans la cour, je l'attache à la barre. Immédiatement, tout le monde s'approche. Mes parents veulent rencontrer le fameux cheval dont je leur parle si souvent et qui va devenir une part de mon quotidien, Hélène les suit pour discuter modalités et Romane vient m'aider à panser la robe claire de l'étalon. - Il est superbe, s'exclame mon père. - Et gentil avec ça, ajoute ma mère à qui Arlequin a déjà commencé à dérouler son numéro de charme, entre frôlements de ses doux naseaux et regards pétillants. - Ah évidemment, c'est pas n'importe qui mon Arlequin, je réponds en riant. Je commence à passer l'étrille sur les taches de boue qui parsèment sa robe. Son seul défaut est d'avoir une robe claire. Mais avec de la patience et de l'huile de coude, Romane et moi parvenons à lui donner une apparence correcte. Tout en m'activant, je discute avec mes parents et ma monitrice du côté pratique de la demi-pension. - Au début, je serai là pour t'encadrer et te guider sur un travail dans le bon sens. Ensuite, quand tu seras prête, je te laisserai bosser seule. Je pense que tu n'auras pas besoin de beaucoup de séances, je t'ai déjà bien éduquée ! Par contre je serai obligée de t'interdire les balades en solo et le saut quand il n'y a personne autour dans un premier temps. On verra au fur et à mesure pour adapter ces règles, mais je pense que tu peux déjà t'amuser à pied et sur le plat. - Oui, c'est déjà génial ! Quand l'étalon est propre et qu'il ne reste plus que ses sabots à curer, je lance : - J'arrive pas à savoir s'il serait beau avec des pions ou s'il ressemblerait à rien… - Y a qu'une façon de le savoir, répond Romane. - J'imagine qu'il faut que je me débrouille toute seule, vu que Madame la cavalière de dressage ne sait pas faire des pions… Tu sais que c'est le pire comble que j'ai entendu ? - Oui, bon, ça va hein ! On a tous nos défauts… J'éclate de rire et attrape dans ma boîte de pansage un sac d'élastiques à pions. Je me mets au travail en prenant mon temps pendant que mon amie s'attaque au pied d'Arlequin. Au centre de tant d'attentions, l'étalon est aux anges. J’ai bien du mal à tresser les crins du haut de son encolure tant il bouge la tête pour pousser doucement mes bras de son chanfrein, quémandant des caresses. Je décide d’abandonner l’idée de lui tresser le toupet, le trouvant de toute façon beau une fois lâché. Je recule d’un pas pour admirer mon œuvre. - Tu as de la chance, ses crins étaient tout juste assez longs ! me lance Hélène. Ça lui va pas trop mal. Quoique je le préfère au naturel… - Oui moi aussi, mais j'aurai essayé au moins ! Allez, on va pas y passer des heures, j'ai envie de m'amuser un peu dans le rond de longe ! Je troque le licol plat contre mon nouveau licol éthologique. Arlequin est superbe, les couleurs lui vont magnifiquement bien. Je ris de le voir me regarder de son œil malicieux, un petit air de fierté dans ses oreilles dressées et sa tête haute. - Allez crâneur, on y va ! je m'exclame en le guidant à travers la cour vers le rond de longe. suite au rond de longe... |
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Lun 23 Mar - 14:21 |
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Invité
Invité | Sam 28 Mar - 20:04 |
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le 28.03.2020 Gabrielle & ArlequinObjectif : nettoyer les yeux d'un cheval avec une éponge (5 pts à miser)A peine arrivée au club, je suis accueillie par des cris de joie et une troupe de gamins me saute littéralement dessus pour m'étreindre. Je m'exclame, surprise : - Bah qu'est-ce qui vous arrive ? Je vous ai tant manqué ? - Oui, me répond une blondinette, on t'a pas vue depuis trop longtemps ! - C'est vrai, ajoute une brune, ça fait au moins quatre semaines. J'éclate de rire, heureuse moi aussi de les voir. - Désolée, j'avais du travail… et ma mère voulait que je l'aide à repeindre la cuisine. Mais maintenant je viendrai tous les mercredis. Je prends le temps de les saluer un à un, embrassant tour à tour Fanny, Léo, Elisa, Marie et Julia. Je les aime bien, ces gosses. Agés de 8 à 10 ans, ils viennent au club depuis l'année dernière au moins et je les ai aidés à préparer leurs premiers poneys. J'aime bien jouer un peu les grandes sœurs, leur montrant mes petites techniques et leur glissant des conseils à travers la lice de la carrière. Hélène a toujours apprécié que je fasse cela, elle trouve que c'est une bonne façon pour moi d'en apprendre encore plus et de consolider mes acquis, et en plus j'offre un autre point de vue aux petits cavaliers. Elle arrive, comme appelée par mes pensées. - Ah, je me disais bien que pour rassembler aussi rapidement tous ces petits monstres ça ne pouvait être que Gabie ! Comment tu vas, ma grande ? - Bien, bien, comme toujours quand je viens ici ! Et toi ? - J'allais bien avant de me rappeler que je devais faire monter la horde sauvage… Les enfants lancent des exclamations vexées et nous rions de bon cœur. - Mais non, je plaisante, je vous aime bien. Enfin, juste un peu. Bref, parlons poney. Ce que je voulais vous proposer pour aujourd'hui c'était un petit travail en carrière très court et après une grande balade. - Ouiii ! - Et attendez d'entendre la suite… Gabrielle ici présente a accepté de monter avec vous ! J'éclate de rire devant les cris de joie. En effet, ma monitrice m'a envoyé un message alors que je quittais le lycée pour me proposer de monter avec les petits, histoire qu'elle garde un œil sur moi. J'ai accepté sans hésiter, ravie de cette occasion de partager avec les gamins un moment équestre. - Et pour vos poneys… voyons voir. Non, pas de grandes réclamations, vous allez voir que j'ai été gentille. Marie tu vas prendre Popcorn, Elisa Pompon, Julia Rebel, Leo Toony et Fanny je t'ai mis Nassib ! Les enfants, tout heureux, sautent de joie. Ils ont presque tous leur poney préféré. Seule Fanny semble un peu déçue : elle aussi adore Rebel, mais aujourd'hui c'est Julia qui le monte. Je m'adresse à elle en souriant. - Tu viens avec moi, ton poney et le mien sont dans le même pré ! - C'est vrai ? Super ! Nous allons chercher nos licols et descendons jusqu'au pré. - Tu as déjà monté Nassib ? - Non, jamais… mais Léo et Julia l'ont déjà eu. Il a l'air gentil. - Il est adorable. Il adore les câlins, et les jeux. Si tu le montes un jour où vous faites des jeux, tu verras qu'il connaît toutes les règles par cœur, tu n'as presque rien à faire. - Vraiment ? Ca doit être génial ! - Oui, c'est marrant. Et puis en balade c'est un vrai 4x4, il passe partout et il a peur de rien. Par contre il est gourmand… mais si tu lui montres au début que tu ne veux pas qu'il mange, il te laisse tranquille après et c'est un vrai bonheur de le monter. La petite blonde semble plus heureuse. Je la laisse attraper son poney et m'approche du mien. Arlequin me regarde arriver, ses petites oreilles pointées vers moi. Je le salue d'une caresse sur l'encolure avant de lui enfiler son licol. Le menant jusqu'à la porte, j'attends que Fanny nous rejoigne avec son fjord pour ouvrir la porte, la refermer derrière elle et marcher jusqu'à la cour. Je me mets au travail pour panser mon paint, tout en prenant part aux discussions des jeunes cavaliers. Ils sont nombreux à regarder le pie palomino avec des yeux admiratifs, me répétant qu'il est superbe. Je souris. Moi non plus, je ne suis pas blasée de la beauté de mon étalon. Je passe l'étrille en petits cercles énergiques, frottant fort les flancs et le ventre d'Arlequin. Le parc a un peu séché, il n'a pas plu depuis quelques temps, aussi n'ai-je pas trop de difficultés à rendre la robe colorée propre. Je passe ensuite au bouchon, m'attardant avec soin sur le garrot. Quelques grains de poussière y ont élu domicile et je ne voudrais pas que cela blesse l'entier. Je m'attaque ensuite à la tête, avec une brosse douce, nettoyant en douceur ganaches, chanfrein et la zone tendre juste derrière les oreilles. Le paint se laisse faire, les yeux fermés, semblant apprécier le soin. Je souris de cette tendresse qui émane de lui. Comme je m'aperçois qu'un de ses yeux n'est pas très propre, je file à la sellerie chercher une éponge et un seau d'eau tiède. Doucement, je passe l'éponge sur la saleté qui a coulé de son œil droit. De nouveau, il ne remue pas une oreille, à tel point que j'en profite pour nettoyer l'autre œil qui n'est pourtant pas vraiment sale. - Petit prince, je souris à l'intention du pie choyé. Je termine mon pansage par un nettoyage soigneux des sabots, puis je fais un tour pour voir si les petits ont besoin d'aide. J'aide ainsi Léo à enlever une tache de terre derrière l'oreille de Toony qui n'aime vraiment pas que l'on touche cette zone, et je replace correctement la selle d'Elisa, un peu trop en avant. Ce n'est qu'après cela que je vais chercher mes équipements. Le casque bien attaché sur la tête, je selle et passe le filet à Arlequin. Julia vient me voir pour me demander de l'aide pour mettre le filet à Rebel et je m'empresse d'aller l'aider, prenant soin auparavant de bloquer mes rênes dans la sous-gorge et de remettre le licol par-dessus le filet. Enfin, toute la troupe est prête. Nous descendons les uns derrière les autres vers la carrière pour une séance qui s'annonce amusante. suite en carrière... |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Sam 28 Mar - 20:33 |
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Invité
Invité | Mer 1 Avr - 19:43 |
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le 01.04.2020 Gabrielle & Arlequin
J'arrive au club ce jeudi avec la ferme intention de me détendre. En effet, je viens directement du lycée et il se trouve que mes deux dernières heures étaient occupées par un devoir de philo que j'ai magistralement loupé. J'avais un peu travaillé pourtant, sans m'être tuée à la tâche c'est sûr, mais le sujet m'a littéralement bloquée. Mon plan est bancal, mes arguments incomplets… bref, c'est pas glorieux. Je suis donc doublement ravie de venir prendre ma bouffée d'air frais au club. Hélène me salue avec son habituel entrain et m'annonce qu'aujourd'hui, on saute. J'ai hâte de me lancer là-dedans avec Arlequin, même si ce n'est pas forcément ma discipline favorite. Un peu de sensations fortes ne font jamais de mal, et puis l'idée d'éduquer un peu le paint sur les barres me ravit. Bien sûr, ma monitrice l'a déjà monté une fois à l'obstacle et un autre cavalier, plus expérimenté que moi, a également eu cette chance. Le jeune pie a donc déjà appris des choses et progressé, je ne devrais pas avoir trop de difficultés.
Je me glisse dans le parc, le licol à la main. L'étalon relève la tête à mon approche et se laisse approcher… jusqu'à un mètre. Puis soudainement, le regard pétillant, il fait volte-face et s'éloigne au petit trot. Un sourire naît sur mes lèvres. Il ne me l'avait jamais faite, celle-là… Tranquillement, je me mets à le suivre, sans courir. Il tourne, vire, trottine ou marche, malicieux et insolent. Je ne lâche rien cependant, marchant à sa suite pendant de très longues secondes, peut-être minutes. Enfin, il finit par abdiquer. Il s'immobilise face à moi, tout près, et vient donner un petit coup de tête sur ma poitrine. Je souris. Toujours tendre, même après s'être moqué de moi… Je passe une main sur son chanfrein pour le remercier de s'être arrêté puis je lui enfile son licol. Il se laisse faire, immobile. Dès que j'ai bouclé le harnachement sous son oreille, je claque de la langue et me mets en marche. L'étalon me suit, les oreilles en avant, toujours heureux de sortir.
Je l'attache dans la cour et m'attelle à son pansage, sous le regard rieur d'Hélène à qui mes péripéties n'ont pas échappé. Elle pense qu'il voulait simplement jouer, que ce n'était pas une fuite. Je suis plutôt d'accord avec elle : Arlequin aime tant sortir de son parc qu'il est inconcevable d'imaginer qu'il fuie quand on vient le chercher. Et puis il semblait plutôt joyeux. Je passe l'étrille en cercles tout en discutant. Le devoir de philo a quitté mes pensées, chassé par la présence d'Hélène et celle d'Arlequin ainsi que par la perspective d'une séance avec le paint. Je termine mon pansage par un bon passage du bouchon un peu partout, puis de la brosse douce sur la tête. Il ne me reste plus qu'à nettoyer les sabots, et je peux seller. Je dépose le tapis et la selle sur le dos de l'entier puis je sangle légèrement. J'attache mon casque, passe les rênes au-dessus de la tête du pie et glisse le mors dans sa bouche avec douceur. J'installe délicatement le filet, serrant avec soin chaque courroie, et enfin nous sommes prêts.
suite dans la carrière...
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Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Mer 1 Avr - 22:20 |
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