Box de Mosquito

29/01/19

Le petit Mosquito était plutôt avancé dans son pré-débourrage, en effet il ne lui manquait plus que les brosses pour que son pré-débourrage soit achevé. J'avais donc décidé de revoir cela avec lui. J'attrapais alors ma boîte de pansage et me rendais jusqu'au paddock où le petit camarguais vivait avec les autres poulains. Malgré qu'il soit né à l'état sauvage on m'avait assuré que c'était un poulain adorable, social et pas du tout peureux, c'était donc plutôt une bonne chose! Je le rejoignais alors d'un pas enthousiaste, puis ne tardais pas à le repérer. Tranquillement je me dirigeais donc vers lui pour le grattouiller entre les oreilles, puis ouvrir ma boîte de pansage. 

Aussitôt il fourra son nez dedans pour voir ce qu'il pouvait bien y avoir et sentir l'odeur des différents chevaux présent à l'intérieur. Je le laissais faire, amusée, puis attrapais l'étrille en caoutchouc. Le poulain agita les oreilles, puis sentit la brosse. Je commençais alors à la passer de manière circulaire sur sa petite robe sombre qui, en vue de sa race, s'éclaircirait à coup sûr à l'avenir. Il se laissa faire, plissant les yeux avec plaisir. Plutôt satisfaite je lui caressais l'épaule puis poursuivais de l'autre côté en m'appliquant et en veillant à ne pas le surprendre pour ne pas lui faire peur ou l'inquiéter. 

Une fois l'étrille achevée j'attrapais la brosse dure et la présentais à nouveau au petit poulain avant de la passer sur son corps. Vu qu'il restait très tranquille et sage je me doutais qu'il avait déjà commencé à voir les brosses par le passé et que jusque là rien ne le surprenais. Je me demandais néanmoins comment cela se passerait-il avec le cure-pied. Une fois fait des deux côtés je recommençais avec la brosse douce, avec quoi je nettoyais aussi ses membres et son ventre. Il resta très sage et demanda une caresse, que je lui offrais avec plaisir. 

Ne voulant pas l'embêter plus que ça je reposais la brosse dans la boîte et sortait le cure-pied que je lui montrais. Il le regarda avec curiosité, et tranquillement me plaçais à son côté pour glisser ma main le long de son antérieur gauche et le lui demander. Il hésita et refusa à quelques reprises, pas très à l'aise de se retrouver sur trois pattes. Néanmoins après avoir un peu insisté il obtempéra. Je caressais alors et reposais doucement le pied au sol. Je recommençais à deux reprises avant de le curer avec délicatesse en faisant en sorte de ne pas lui garder le pied dans la main trop longtemps. Je le déposais alors et recommencer avec les postérieurs, qui posèrent un peu plus de problème, puis avec l'autre antérieur. 

Séance terminée je lui tendais deux friandises qu'il sembla apprécier, puis rangeais ma boîte de pansage. Ne voulant pas l'embêter plus longtemps que nécessaire je le laissais alors tranquille, après tout il avait ses copains qui l'attendaient un peu plus loin dans le paddock. 

30/01/19

Aujourd'hui je me rendais au paddock des poulains et retraités dans le but de débourrer le jeune étalon camarguais nommé Mosquito. Kristen m'avait beaucoup parlé de lui et m'avais dit que c'était un jeune cheval très sympathique et cela me motivait donc dans ma tâche. J'avais récupéré tout ce dont j'avais besoin pour réaliser au mieux cette séance, soit l'équipement de l'entier, une longe de travail mais également ma bombe et mes gants. Le camarguais se trouvait dans un paddock avec d'autres jeunes de son âge, je me dirigeais donc vers lui et le saluais d'une caresse, qu'il accepta en plissant les yeux. Je le licolais alors et le guidais vers l'air de pansage où je l'attachais et lui offrais un rapide pansage, pas besoin de s'éterniser, juste quelques coups de brosses pour le dépoussiérer et démêler ses crins suffisaient, puis, une fois propre, décidais de commencer la séance. 

J'attrapais le tapis et le présentais au blanc qui approcha son nez pour venir le sentir. Je le laissais faire, pour qu'il puisse découvrir l'objet à son rythme et se rassurer vis à vis de lui. Je caressais alors et déposais lentement le tapis sur son dos. Il ne réagit pas, je récompensais d'une friandise puis attrapais la selle en cuir que je lui présentais. Tout de suite il vient la renifler, l'odeur du cuir était forte et l'attirait donc plus, il essaya même de le lécher. Amusé je le laissais voir, sentir et même toucher l'objet avant de la déposer lentement sur son dos, dégarotter et sangler de quelques trous, assez pour qu'elle ne tourne pas. Je tendais à nouveau une friandise à Mosquito qui prit plaisir à la manger, puis attrapais le filet. A nouveau je lui montrais l'objet pour qu'il puisse se mettre en confiance et bien le voir et sentir, puis me plaçais à son côté et chatouillais la commissure de ses lèvres pour lui demander d'ouvrir la bouche. Rapidement il obtempéra et j'en profiter pour y glisser le mors qu'il se mit rapidement à mâchouiller pendant que j'attachais la sous-gorge et la muserolle, je félicitais alors d'une caresse et retirais le licol, attaché actuellement à son encolure, puis enroulé les rênes et installais la longe de travail. Une fois fait je prenais ma bombe, enfilais mes gants et prenais la chambrière pour ensuite rejoindre le manège où le reste de la séance prendrait vie. 

Je commençais par faire faire un petit tour à pied au jeune entier qui découvrit l'installation tranquillement, puis m'arrêtais au centre du manège. Gentiment je poussais l'étalon sur un cercle. Il fallut quelques tentatives pour obtenir ce que je voulais, mais une fois fais le laissais marcher autours de moi en veillant à ce qu'il n'essaye pas de me rejoindre ni ne s'arrête. Il s'exécuta, voulant bien faire, et marchais d'un pas ni trop moi ni trop rapide, plutôt tranquille en faite. Néanmoins ses oreilles trahissaient sa curiosité et son excitation, s'agitant dans tous les sens, enthousiaste. Amusée je le laissais marcher encore plusieurs tours avant de lui demander un premier arrêt, abaissant la longe en disant "ooooh oooh". Il obtempéra après un court moment de réflexion, et félicitais à la voix. Je veillais néanmoins à ce qu'il ne cherche pas à me rejoindre, puis lui redemandais le pas. 

Sans essayer d'aller trop vite je prenais le temps de lui demander des arrêts, assez espacés pour ne pas le blaser ou quoi que ce soit. Il assimilait tranquillement la demande, et lorsqu'elle fut bien enregistrée, lui demandais de prendre le trot, utilisant l'ordre vocal associé ainsi que ma posture et la chambrière. Il se redressa et prit le trot, les oreilles bien droite et la tête haute. Comme au pas je le laissais trotter sur plusieurs tours, le temps d'échauffer ses muscles et de le laisser se mettre à l'aise. Suite à ça je lui demandais alors quelques transitions pas-trot et trot-pas, l'entier s'appliquant pour réaliser aux mieux mes demandes. De plus je remarquais que petit à petit les transitions étaient plus franches, pas parfaites certe, mais il y avait une amélioration bien visible entre les premières et dernières. 

Je finissais avec le galop, le poussant avec la chambrière en disant "Mosquito, gaaalop". L'étalon ne tarda pas à s'élancer dans un petit galop, je le laissais faire deux tours pour ensuite le ramener tranquillement au trot. Je félicitais vocalement et lui redemandais un départ avant de l'arrêter doucement. Je le rejoignais et lui tendais une friandise qu'il mâchouilla avant de changer la longe de main et de recommencer étape par étape de l'autre côté, ce qui me permit d'ailleurs de vérifier les acquis de l'entier qui semblait bien enregistrer les demandes qu'il venait d'apprendre. 

Tranquillement je retirais la longe de travail et la posais dans un coin. Je démêlais ensuite mes rênes et enfilais ma bombe avant de commencer à sautiller autours du blanc, bouger les bras et faire mine de monter et descendre pour l'habituer au poids sur les étriers. Je claquais également de temps en temps les étrivières mais l'étalon resta très calme, désensibilisé par la longe. Je tendais une friandise à l'entier et ressanglais pour ne pas que la selle ne tourne et que je me retrouve à terre, puis me mettais en selle aussi légèrement que possible, je caressais alors et remontais sur mes rênes avant de lui demander de prendre le pas après quelques secondes d'arrêt. Je le laissais alors marcher sur la piste tranquillement aux deux mains pour l'habituer à se déplacer avec le poids du cavalier. 

Une fois bien marché, je commençais à demander quelques figures de manège simple à l'étalon. Au début j'exagérais mes demandes pour qu'il comprenne bien ce que je lui demandais. Il s'appliquait et faisait de son mieux pour bien faire. Je caressais fréquemment et évitait de lui en demander trop. Une fois bien à l'aise avec la direction et le pas je commençais à lui demander quelques arrêts, à l'aide du pare-botte. Je ramenais les rênes à moi en me penchant légèrement en arrière tout en disant "ooh oooh". L'entier réagit plutôt bien et s'arrêta en deux ou trois foulées. Je caressais et le laissais marcher sur plusieurs mètres avant de recommencer, d'abord toujours avec l'aide du pare-botte, puis un peu partout sur la piste. 

Les freins étant maintenant acquis, je demandais le trot à l'étalon. Comme précédemment au pas je commençais par simplement le faire trotter sur la piste aux deux mains, pour l'habituer à trotter avec un cavalier sur le dos. Puis j'ajoutais les figures de manège vues au pas, ainsi que des transitions pas-trot et trot-pas. Tout comme tout à l'heure, l'entier se montrait exemplaire, cherchant toujours à faire de son mieux. Je félicitais donc beaucoup, et décidais d'arrêter la séance avec le galop, vu qu'il commençait à fatiguer et s'était montré plus qu'exemplaire! 

Je préparais donc le galop, plaçant mes aides, bien qu'il ne les connaisses pas, dans un coin, tout en ajoutant l'ordre vocal vu à la longe. L'étalon s'élança dans un petit galop, que j'accompagnais avec le bassins, puis le ramenais tranquillement au pas en caressant. Je le laissais souffler sur quelques mètres avant de changer de main dans une diagonale et redemandais le galop, cette fois-ci à l'autre main. Encore une fois après un tour je félicitais d'une caresse et le laissais marcher rênes longues. Je me glissais ensuite à terre, lui tendant une friandise qu'il essaya de mâchouiller malgré le mors, puis le ramenais à l'air de pansage où je le désellais. 

Cette fois-ci il eu droit à un pansage complet une fois désellé, et même un petit massage du dos et des membres. Je le ramenais alors au paddock où je le lâchais avec ses autres camarades de pré qui l'accueillirent chaleureusement. Ayant encore du travail je m'éloignais sans plus tarder, contente de ma séance avec lui.