Box de Prunelle

Rencontre avec Prunelle



Il y a quelques mois, pendant ma promenade quotidienne dans mon fil d'actualité facebook, une photo avait attiré mon attention. Il s'agissait d'une petite pouliche bai à la tête blanche. Intriguée par cette jolie petite bouille, je regardais la description de la photo. Il s'agissait de Prunelle, la pouliche de six mois d'une amie qui avait un petit élevage. De plus en plus intéressée, je me demandais si m’acheter un septième cheval était une bonne idée... Je décidais de saisir mon téléphone et de lui passer un cou de fil juste par curiosité.
Je me retrouvais donc quelques temps plus tard dans ma voiture, sur la route pour aller rendre une visite à cette amie, Eto, et pour jeter un petit coup d’œil à cette fameuse Prunelle. Une fois garée, je sortis de ma vago. Eto m'attendait sur le parking. On discuta un moment, en buvant un petit café et fumant une cigarette, puis elle m'invita à visiter son écurie. Une fois devant ses prés, je reconnue tout de suite la petite Prunelle. Elle broutait à côté d'autres poulains. On les observa un moment, et la bai semblait déborder d'énergie, et hésiter constamment entre manger ou courir avec ses copains. Dans la discussion, Eto m'annonça que la jolie pouliche était à vendre...
Bien tentée par l'idée de faire entrer Prunelle dans ma vie, j'hésitais quand même un peu. Je voulais être sûr que ce n'était pas un simple coup de foudre, car acheter un poulain, ça voulait dire s'engager pour une bonne trentaine d'années... Mon amie m'avait donc proposer de me la laisser à l'essai quelques mois. J'allais donc venir plusieurs fois par semaine m'occuper de la pouliche, jusqu'à ce que ma décision soie prise. Et j'avais bien l'attention de commencer son pré-débourrage pendant cette période, mais surtout d'en découvrir plus sur le caractère de ce petit chou.
J'arrivais de bonne heure aujourd'hui, et je me dirigeais tout de suite vers les prés. Prunelle était seule, et broutait tranquillement près de la porte, attendant sûrement que ses compagnons reviennent. Je me glissais entre les barrières pour m'approcher de la petite bai. En me voyant arrivé, elle releva la tête et me fixa. Je m'arrêtais et attendit quelques instants. A ma grande surprise, la petite welsh s'avançait vers moi. Je lui tendis ma main, et elle y posa son bout du nez, pour vérifier s'il n'y avait pas une friandise qui se promenait par la. Je lui chatouillais le bout du nez pendant que Prunelle essayait de me chiper les doigts. Elle n'était apparemment pas peureuse du tout. Je lui fis encore quelques grattouilles le long de l'encolure avant de lui donner quelques friandises. Puis, je quittais la petite pouliche, j'avais encore plein de choses à faire dans la journée. Mais j'étais bien décidé à revenir dès le lendemain.

Approche de l'homme



Je m'étais enfin décidée, j'avais acheté Prunelle. La petite pouliche était arrivée la veille et je l'avais tous de suite intégrée à mon troupeau et j'étais resté un long moment à surveiller que tous ce passe bien. Le petit Toto s'était tout de suite intéressé à la nouvelle, et ils étaient vite devenu copain. Je les ai regardé, ils se courraient après, faisant la course de long en large dans le pré, tournant autour d'Arabesque, Quera et Aemy qui semblaient très peu intriguées par Prunelle et qui se contentaient de brouter sous le soleil.

Ce matin, j'arrivais alors très tôt, pour m'assurer que la première nuit de la bai dans son nouveau pré c'était bien passé. Je retrouvais la petite puce entrain de manger gentiment aux côtés d'Aemy. Les autres étaient encore couchés, entrain de dormir paisiblement. J'enjambais la clôture, et je m'approchais de la jument et de la pouliche. Je commençais par dire  bonjour à Aemy, avec une petite grattouille ainsi qu'une friandise. La jument avait l'air contente d'avoir un peu de visite. Prunelle s'approcha alors elle même de moi. Elle fit quelques pas, puis étendit son encolure en ma direction pour réclamer elle aussi sa friandise. Je lui en tendis une, qu'elle englouti immédiatement. Puis, elle fit encore un pas. Je lui tendis alors ma main, sur laquelle elle posa son bout du nez. J'en profitais pour lui grattouiller la tête. La petite welsh se laissait faire sans soucis, ce n'était pas la première fois que je venais la voir et était donc déjà assez habituée à ma présence. Je restais un moment, au moins un grand quart d'heure, à côté d'elle. Prunelle restait immobile, de temps en temps elle broutait, de temps en temps elle me regardait. Je la grattouillais, la caressais, sur tout le long de son corps, tout en observant ses réactions. Elle se laissait faire, semblant même apprécier être le centre de l'intention. Je lui grattouillais l'encolure, le garrot, tout le long du dos, la croupe, les flans... Et la petite jument semblait particulièrement apprécier qu'on lui gratte le derrière de l'oreille. La séance de câlinous était ponctuée de distribution de friandises. Aemy, ma jument, était aussi bien intéressée par les morceaux de fruit que recevait Prunelle et restait à mes côtés afin d'en avoir de temps en temps. La grande jument m'avait surprise, elle finit par elle aussi grattouillait l'encolure de la pouliche du bout des dents. J'étais contente que les deux bais s'entendent bien, car Aemy était la plus capricieuse de mes juments, et si le courant passait entre elles deux, il passerait sans doute avec les autres. Je décidais de laisser les deux juments ensemble, m'éclipsant discrètement pour continuer de les surveiller du coin de l'oeil.

pré-débourrage
approche de l'homme et licol


Ce matin j'arrivais tôt au haras pour échapper à la chaleur qui régnait en milieu de journée. Cette température rendait mes chevaux amorphes et anormalement calmes. Ils passaient donc leur journée dans leur pré, en profitant du peu de vent et de l'ombre des arbres. Mais à cette heure ci, mes petits équidés se promenaient encore dans toute la prairie, pour se dégourdir les jambes tranquillement.
Une fois sortie de ma voiture, je me dirigeais vers l'écurie pour y prendre un seau de friandises dans ma réserve, ainsi qu'un licol adapté aux petites têtes des poulains. Une fois les mains chargées, je pris la direction des prés. J'y jetais un cou d'œil : Aemy et Quera étaient couchées, Prunelle et Totoro jouaient ensemble, et les autres broutaient. Pendant que je passais sans aucune grâce entre les fils, les regards de mes chevaux éveillés se tournaient vers moi, et quelqu'un se décidèrent à venir me voir. Je passais quelques instants à leur dire bonjour tout en distribuant des morceaux de pains très secs ou des pommes et des carottes coupées. J'avais également quelques morceaux d'abricots. Freedom semblait beaucoup aimait ce fruit alors qu'au contraire, Arabesque s'en détournait rapidement. Quand à Prunelle, elle appréciait particulièrement les petits morceaux de melon qui me restait de mon déjeuner de la veille.
Une fois mon seau vide, le petit Freedom retournait à son filet à foin, et fut rapidement suivi par ses compagnons. Mais, je réussis à garder à côté de moi la petite Prunelle en l'attirant avec une friandise que j'avais conservé pour elle. La petite pouliche était rapidement devenue assez proche de l'homme, mais aujourd'hui, elle fit quelque chose qu'elle n'avait encore jamais fait, elle frotta sa petite tête contre ma jambe après avoir manger sa friandise. Elle resta ensuite un moment à côté de moi. J'en profitais pour passer mes mains sur son corps. Je touchais son encolure, son dos, ses flans, sa croupe... Tout en regardant ses réactions. Elle semblait beaucoup plus détendue que la première fois que je l'avais fait, et n'était plus du tout déranger par le contact humain.
La première étape de ce pré-débourrage, l'approche de l'homme, était bien entamé. Disons que le nécessaire était fait, et que le peaufinage se ferait avec le temps. Je voulais alors passer à la suite avec l'acceptation du licol. Je pris donc l'instrument en question pour le montrer à la pouliche. Elle posa son nez dessus pour le sentir. Je lui laissa le temps de le découvrir, puis, je repris la technique que je faisais avec la plupart de mes jeunes chevaux. Je mis une friandise au milieu de la muserolle tout en tenant le licol "ouvert" de façon à ce que Prunelle puisse plonger la tête dedans. C'est ce qu'elle fit presque immédiatement. Pendant qu'elle mâchait, je la félicitais oralement tout en lui bouclant en douceur le licol sur la tête. Une fois cela fait, je félicitais encore la jument qui semblait tout à fait sereine. Je lui enleva alors de suite le licol, pour la féliciter une dernière fois. Je la laissa ensuite la dessus, et après un petit câlin d'au revoir, je partie faire le tour du pré pour vérifier les abreuvoirs et nettoyer les abris.

Pré-débourrage
brosses et licol


Petite Prunelle grandissait vite. Son débourrage avançait bien pour le moment, et je prenais mon temps pour finir. J'arrivais ce matin, avec un seau de brosse et un licol, devant le pré de la petite puce. En me voyant, elle s'approcha rapidement de moi pour me piquer des friandises. J'entrais, et je me mis à côté d'elle. Je lui donnais une première friandise, puis je lui caressais l'encolure, et lui grattouillais le garrot. Prunelle se laissait faire sans soucis, semblant même apprécier ce petit moment. Je continuais donc en lui montrant le licol. Elle l'avait déjà accepté une fois, et je pu lui mettre une nouvelle fois dans le calme. Je la félicitais tout en lui parlant gentiment. Prunelle, complétement désintéressé, se remit à brouter comme si je n'étais pas la.
Après l'avoir laissé tranquille quelques minutes, je me décidais à lui faire un petit pansage. Je mis le seau de brosses devant sa tête, et je lui laissa le temps de les découvrir. Elle plongea le nez dedans, en mâchouilla une ou deux, avant de se remettre à brouter. Je pris alors un bouchon et je passais calmement, sans trop appuyer, la brosse le long de son dos. La petite jument se laissait faire sans aucun soucis et je pus la panser pendant quelques minutes. Puis, je décidais de la laisser tranquille pour le moment. Je la félicitais d'une friandise, puis, je retirais son licol. Après une dernière caresse, je partis m'occuper de mes autres chevaux.

débourrage - brosses


Ma petite Prunelle grandissait assez vite. Gentille pouliche, elle se laissait faire sans soucis et j'avançais rapidement dans son pré-débourrage. Motivée comme jamais, j'étais  impatiente de voir la petite welsh évoluer. Je m'imaginais déjà en faire une petite jument de concours complet qui emmènerait des jeunes cavaliers en compétition. Mais avant de me projeter ainsi, il fallait retourner sur terre.
Une fois ma voiture garée, j'en sorti et je parti en direction de mon écurie. J'entrais à l'intérieur, et je me dirigeais vers ma sellerie pour prendre mon seau de brosses et un licol pour poulain. Je quittais ensuite le bâtiment couvert pour me rendre au pré dans lequel vivait la petite Prunelle. En avançant, j'eus la bonne surprise de découvrir que la pouliche était déjà prés de la porte. J'entrais donc dans le pré, et je me dirigeais vers la jument, friandise tendue à la main. Prunelle releva l'encolure pour me regarder, et en apercevant le morceau de fruit, elle se décida à faire quelques pas dans ma direction. Je la laissa la prendre, et pendant qu'elle mâchait, j'en profitais pour lui gratter l'encolure. Je lui tendis ensuite le licol, et je lui laissais quelques secondes  pour le reconnaitre avant de lui glisser sur le nez. Une fois le licol bouclé, je le félicitais encore une fois avant de l'emmener tranquillement à l'abri pour l'attacher à l'anneau.
Je commençais alors un bon pansage. La pouliche vivant au pré, elle était bien crasseuse. Je passais donc un moment à lui passer l'étrille, sans trop forcer pour ne pas lui faire mal. J'y passais donc un petit moment, tout en observant les réactions de la pouliche. Elle restait calme et immobile, semblant un peu apprécier cet instant. Je passais ensuite au bouchon, avec lequel je ne m'attardais pas longtemps pour rapidement passer à la brosse douce. Je lui passa partout sur le corps, même sur sa petite bouille, ce que je n'avais pas encore fait. A mon grand plaisir, elle se laissa faire sans trop de soucis. Je la félicitais de temps en temps avec un petit morceau de carotte pour l'encourager à rester aussi calme. Pour finir, je m'attaquais à quelque chose que je n'avais aussi jamais fait, lui curer les sabots. Je lui caressa la jambe de l'épaule jusqu'au sabot, puis je m'appuyais pour la déséquilibrer gentiment et l'encourager à lever son pied. Dès qu'elle le fit, j'attrapais son sabot. Je la félicitais avec la voix, puis je grattouillais calmement son sabot qui était assez propre. Un peu boueux, mais rien d’étonnant pour un équidé vivant au pré.
Je m'arrêtais après ce premier sabot. Je passais un moment à la féliciter, puis je retirais son licol. Elle resta quelques instants avec moi, et j'en profitais alors pour vider mes poches de toutes mes friandises. La petite Prunelle m'arracha également quelques grattouilles. Enfin, elle décidais de me quitter pour rejoindre le filet à foin qui semblait plus intéressant que mes poches désormais vides.

Port du harnachement - débourrage


J'arrivais à l'écurie tôt ce matin. Je dis bonjour à tous mes chevaux, puis je préparais mes petites affaires. D'habitude, mes chevaux vivaient au pré, mais cet hiver était particulièrement froid et mes prés ne ressemblant bientôt plus qu'à un champ de boue, j'avais décidé de les rentrer la nuit pour les y remettre le matin. Ils n'avaient pas l'air trop perturbé par ce changement, et étaient tous paisiblement endormis quand j'arrivais. Mais avant de les remettre au pré, je voulais travailler un peu avec Prunelle. Je posais dans l'allée de l'écurie, où j'avais l'habitude de faire les pansages, un seau de brosses, un filet, une selle et un tapis. Ensuite je me dirigeais vers le boxe de Prunelle. J'ouvrais la porte, et je dis bonjours à la petite ponette qui tendit son bout du nez vers moi. Après une petite caresse et une petite friandise, je lui mis un licol et je la sortis du boxe pour l'attacher à côté de mes affaires. Prunelle avait l'air de bonne humeur, mais encore un peu endormis. Je lui grattouillais un peu le derrière de l'oreille gentiment. J'aimais beaucoup cette petite jument.
Je commençais par un bon pansage. En ce moment, elle avait une couverture quand elle était au pré, elle n'était donc pas très sale. Mais, je lui retirais le soir, car avec ses gros poils d'hiver, elle n'en avait pas besoin dans une écurie fermée et coupée du vent. Je passais donc juste un quart à la dépoussièrer et à retirer la paille qu'elle avait dans les crins. Prunelle appréciait particulièrement qu'on lui nettoie la tête avec une brosse douce. Je m'attardais toujours un peu à ce moment pour lui faire plaisir. Je finissais le pansage avec le curage des pieds. J'étais contente, ses sabots avaient l'air en bonne santé, et ne souffraient visiblement pas de passer la journée dans un pré boueux.
Je pouvais maintenant passer au moment le plus compliqué. Le but d'aujourd'hui était de faire accepter le port du harnachement à ma petite jument. Je commençais donc par lui montrer un tapis. Je lui laissais le temps de le sentir, de le mordiller… Puis je lui posa doucement sur le dos. Prunelle n'eu pas trop de réaction. Elle tourna juste l'encolure pour regarder ce qu'elle avait sur le dos puis recommença à me fouiller les poches. Je lui gratouillais l'encolure, puis je lui donna un petit bout de carotte. Je fis ensuite la même chose avec la selle. Dans un premier temps, je lui montra, puis je la posa doucement sur le tapis. Pour le moment, je ne sanglais pas. Prunelle bougea un peu, mais elle n'eu pas de réaction trop nerveuse. Je la félicitais en lui parlant gentiment et en lui donnant une friandise. Puis, je me baissa un peu. Je passais plusieurs fois ma main sur le passage de sangle, tout en lui parlant, et après une troisième friandise, je décidais de la sangler au premier trou. La petite jument resta sage, bien que je pouvais voir que ce moment ne lui plaisait pas trop. Je la félicitais encore une fois, et je passais un instant à côté d'elle a essayer de la détendre. Je lui grattais l'encolure, lui donnais des friandises…
La jument était désormais complétement calme. Je pris alors le filet. Comme pour la selle et le tapis, je lui laissais le temps de le sentir. Je retirais alors le licol, et je pris mon temps pour lui mettre le filet. Ce fut long, mais la gentille jument fini par accepter d'ouvrir la bouche et de prendre le mors. Je fermais donc le filet sur sa petite tête et je la félicitais une nouvelle fois. Je restais comme ça quelques secondes à lui parler gentiment en lui grattant l'encolure, puis je retirais doucement le filet, et je remis le licol. J'enlevais également la selle et le tapis, et je félicitais une dernière fois ma petite puce en lui remettant sa couverture.
Il était maintenant l'heure de rendre leur liberté à mes chevaux. Je commençais par remettre une couverture à chaque cheval. Mon pré étant juste en face de mon écurie, je me contentais de tendre les fils entre les portes de l'écurie et la porte ouverte du pré. Une fois le dispositif bien en place et bien stable, je retirais le licol de Prunelle, puis je la poussa vers le pré. Une fois qu'elle comprit que la porte était ouverte, elle prit le galop et fonça jusqu'au fond du pré. Mes autres chevaux étaient entrain de comprendre ce qu'il se passait et étaient tous devant leur porte, en hennissant d'impatience. J'ouvrais alors les portes des boxes une à une. Chacun de mes chevaux partaient au galop jusqu'au fond du pré, faisant la course avec Prunelle. Une fois tous dans le pré, je referma la porte et rangea les fils. Je pouvais maintenant m'attaquer à quelque chose de moins marrant, faire les boxes, pour que leur petit nid de la nuit soit bien douillet.