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∞ Haras de Pado. :: Général :: anciennes installations
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Ven 3 Avr - 20:00
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Ven 3 Avr - 20:01

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Homeland
« Freedom »

dans les chemins de balades → Listen

Freedom était bien plus réveillé depuis que nous étions allé jusqu'au début des sentiers. Ça faisait plaisir ! Oui, ça fait plaisir, mais en même temps, il ne faudrait pas qu'il me file entre les doigts... J'évite de penser à cette éventualité et m'engage dans un sentier qui mène vers un chemin assez large, tapissé par les feuilles, dans une forêt plutôt dense. De petits ruisseaux sillonnent la foret de part en part, et de grandes clairières recouvertes d'herbe bien verte percent également au milieu des hauts arbres. Comme ça, on pourra faire des pauses en plein milieu de la promenade pour brouter tranquillement. Pour l'instant, je laisse Freedom assez libre, tant qu'il ne chauffe ou ne fait pas l'idiot, il n'y a pas de raison. Il fait son curieux, regarde de tout les côtés avec les oreilles en avant. Il est trop mignon !  Quant à moi, je reste concentrer mais regarde tout de même autour de moi. Je n'étais jamais allé par ce chemin, quelqu'un m'en avait parler, mais je dois reconnaître que c'est très agréable, bien qu'il ne fasse pas très chaud sous le couvert des arbres. Nous marchons à un bon rythme et arrivons à la petite clairière en moins de dix minutes, alors qu'on m'avait dit qu'il fallait dix minutes bien tassées pour arriver à la plus proche. Bon, une pause au bout de sept ou huit minutes de marche, pourquoi pas ? Le but n'est pas de travailler mais de faire plaisir à Free'. Nous nous engageons donc vers la clairière. Les rayons de soleil filtre à travers les feuilles. Le nombre d'arbres est bien moins important ici, et la chaleur du soleil passe bien mieux. On se croirait dans un décor de film fantastique, je ne serai pas étonnée de croiser une petite fée ! Freedom n'a pas attendu ma permission pour plonger la tête dans l'herbe bien grasse. Je vérifie que le sol soit sec et m'assoie à une certaine distance de l'étalon. Je ferme les yeux et me concentre... J'essaie de distinguer tous les sons différents que je peux entendre :  déjà en premier lieu, le bruit de mastication de Free, ensuite les oiseaux, et surtout, ce bruit de vent dans les feuilles, ce vent qui fait tanguer la cime des arbres immenses qui nous encercle, à quelques mètres, de tout côté. Je sens la longe se tendre. Pendant que je rêvassais, l'étalon s'est déplacé un mètre plus loin, parce que oui, l'herbe qui se trouve un mètre plus loin est toujours meilleure ! Je me relève et accompagne l'étalon jusqu'à l'endroit où il souhaite aller. Je m'assoie sur une souche d'arbre et laisse le palomino brouter encore cinq minutes, après, il faudra continuer un peu quand même !

En cinq minutes, Freedom a eu le temps de changer quatre fois d'emplacement et de se goinfrer. Il vaudrait mieux éviter la fourbure, je me redresse donc et tire la longe vers moi. Freedom résiste, j'en était sûre ! Je fais claquer ma langue avec des petites "aller !" secs et répétés et il accepte finalement de me suivre. Nous retrouvons le petit sentier de feuilles. "C'est moi ou tu es plus lourd que tout à l'heure ? Faut éliminer tout ça, on va trotter un peu !" Je le laisse au pas tranquillement cinq minutes puis le pousse ver l'avant avec plusieurs "Trotter!" comme nous l'avions fait dans le rond de longe il y à quelques mois, qui me semblent pourtant être hier. Freedom part fièrement, la queue en panache. J'essaie de le garder à hauteur d'épaule le mieux que je peux. "Auuuu paaas". Retour tranquille au pas. "Arrêt". Il s'arrête. Je caresse bien fort. Il n'a pas oublié ces petites choses ! Je recommence plusieurs fois des transitions à la voix et en m'aidant de la longe si nécessaire (la plupart du temps quand même) mais globalement, c'est pas mal. Je caresse bien fort et consulte ma montre. Plus que cinq minutes dans ce sens, puis il faudra rebrousser chemin pour rentrer. On mavait dit qu'il y avait des ruisseaux, et j'aimerai bien en trouver un avant de rentrer. Je tend l'oreille et croit effectivement entendre des bruits d'eau. Nous marchons tout droit et le bruit devient de plus en plus fort : nous ne sommes pas loin. Nous trouvons finalement assez facilement la source du bruit. Le ruisseau n'est pas bien large, moins d'un mètre pour quelques centimètres de profondeur. Seulement Freedom n'est pas si vaillant maintenant. Nous passons tout de même à gué plusieurs fois, et Freedom est bien plus confiant après quatre ou cinq passages. Je plonge mes mains à l'intérieur. Mon dieu que c'est froid ! Je prends un peu d'eau dans le creux de mes mains et la passe sur les naseaux à Free'. Il faudrait qu'il évite de boire dedans, l'eau aussi froide n'est pas forcément bonne. Freedom met finalement ses quatre pieds dans l'eau et attend comme ça. Ca a l'air de lui faire du bien. Mais il faut déjà rentrer. "Aller mon grand". Nous rebroussons chemin en faisant au passage plusieurs transitions du trot à l'arrêt pour travailler un peu.  

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Dim 12 Avr - 20:33
+ 2 en balade (bon c'est décidé, il va falloir l'ajouter dans les disciplines!)
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Mar 13 Déc - 19:53

« Cupidon »


Service : Trotting avec Cupidon ~  

Aujourd'hui était un peu spécial. En effet, Raaja, une amie, m'avait demandé de sortir un petit nouveau chez elle : le beau Cupidon, un bel étalon appaloosa, tout tâcheté que j'avais eut l'occasion de voir durant notre petite balade de l'autre fois. En m'exposant son caractère et ses préférences en matière de disciplines, nous avons conclut toutes les deux qu'un petit trotting, pour l'endurance, ne pouvait pas faire de mal. Après les cours, je suis donc passée par l'écurie des propriétaires pour dire bonjour à Cupidon. Après un bon pansage, je l'avais sellé et l'avait mené dans la carrière. Je suis maintenant en train de ressangler une dernière fois la selle et de régler les étriers, assez court pour le trotting. J'avoue que je n'aurais pas tenté de monter un cheval que je ne connais pas en extérieur, mais j'ai déjà vu son comportement l'autre fois, c'est un amour. Je finis par monter sur l'appaloosa et part directement vers les chemins de balade. N'étant pas une as en ce qui concerne le trotting, j'avoue avoir été cherché sur internet pour me donner une idée du temps que devrait durer cette petite séance : j'ai donc prévu de marcher le temps qu'il faudra, avant de commencer à trotter tranquillement, puis de manière plus soutenue jusqu'à ce que je sente qu'il se fatigue, pour finir avec un retour au calme, tranquille. Je ne connait pas du tout le niveau d'endurance du cheval, donc je verrais comment gérer l'effort au mieux une fois dessus.

Je commence donc par laisser marcher Cupidon tranquillement au pas, rênes longues. Aujourd'hui, une petite boucle devrait suffire, donc je décide de partir à travers bois pour une petite balade qui ne durerait qu'une heure trente si nous restions au pas. De toute manière, même si Cupidon est fatigué rapidement, le plus longtemps je le laisserai marcher après la séance, le mieux ça sera. Pendant ces bonnes dix minutes de pas, je reste tout d'abord concentré sur Cupidon, mais malgré moi, mon attention se déporte peu à peu. J'ai beau connaître cet endroit par cœur, depuis le temps, je ne m'en lasse pas. On a l'impression de le redécouvrir à chaque saison. Aujourd'hui, les feuilles sont tombées sur beaucoup d'arbres, mais le ciel est le bleu et le sol a toujours la même couleur : la neige n'a pas encore pointé le bout de son nez, et ce n'est pas plus mal. Me rappelant tout à coup que je suis bel et bien sur le dos d'un cheval, je regarde droit devant moi, puis ma montre. Ça fait presque dix minutes que nous sommes partis. Avant de passer au trot, je remonte sur mes rênes et demande un pas plus rapide. Cupidon perçoit mon changement d'attitude et remonte de lui même son encolure, qu'il avait laissé bien détendue jusqu'à maintenant. Avec des rênes mis-longues, je laisse le temps à Cupidon de venir se poser lui-même sur ma main, tout en conservant une bonne impulsion.

Nous continuons sur ce modèle pendant cinq minutes, réactivant le pas dès que je le sens faiblir, avant que je ne me décide à faire commencer véritablement l'exercice : " Bon aller mon grand, tu es prêt ? ". Tout en conservant la même longueur de rênes, je lance d'une simple pression Cupidon au trot. Le but ici, bien plus important que la vitesse, est de garder le cheval dans une allure la plus régulière possible, afin qu'il se fatigue le moins possible, tout en couvrant la plus grande distance possible (ça fait beaucoup de "possible"). Le petit appaloosa semble bien content d'aller se dégourdir les jambes, qui plus est, en forêt. Mais je travaille son trot, afin d'en avoir un assez lent : il serait dommage de cramer Cupidon dès les premiers mètres. Au début, je dois batailler un peu avec lui pour qu'il garde une allure assez lente, ce qui n'est pas forcément très productif, mais il finit finalement par se calmer, et je relâche peu à peu la pression sur les rênes. J'essaie de me faire la plus légère possible sur son dos, pour éviter au maximum de le gêner et de le fatiguer pour rien. Nous sommes toujours dans la phase "échauffement", donc je vais attendre que ses muscles soient bien dégourdis pour accélérer l'allure. Tout se passe bien, Cupidon est très régulier et je n'ai quasiment rien à faire, à part suivre le mouvement. Au bout de cinq ou dix minutes, je relâche encore un peu la pression pour laisser trotter Cupidon à l'allure qu'il souhaite. Il prend de lui-même de la vitesse, et je le laisse faire, tant qu'il ne confond pas endurance et course. Une fois une bonne vitesse de travail atteinte, je joue sur mes aides pour la conserver : je réactive avec les jambes, et ralentis avec les mains quand il le faut. Sans être un champion de l'endurance, on voit qu'il n'est pas non plus un jeune poulain débutant. Au bout d'une quinzaine de minutes, je vois qu'il commence à souffler plus fort, et décide de revenir progressivement au pas. Je caresse bien fort l'étalon et ralonge mes rênes. Il étend son encolure, et je profite de la fin du travail pour regarder où j'en suis de la balade : encore quinze/vingt minutes de pas, et nous sommes de retour au haras, ce qui est parfait pour la phase de récupération. Je laisse donc Cupidon tranquille et examine son poil : il a à peine transpiré, mais pour éviter tout problème, un petit passage au solarium ne fera pas de mal. Une fois le haras bien en vue, je redescends finalement de l'appaloosa, et le mène directement vers le solarium.

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Mer 21 Déc - 20:08
+ 3 en endurance
+ 2 en balade

+ 5 Trèfle → màj

Désolé du retard What a Face

Edit de Choco' : T'inquiète pas :p
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Jeu 23 Fév - 23:51

« Dakota & émilie »


What a waste of a lovely night ~  

Depuis que Ballerine est sevrée, Amy n'arrête pas de me presser pour monter sa grosse. Elle n'arrête pas de me dire qu'il faut absolument que je l'essaye, que je vais l'adorer parce que "de toutes façons, elle est parfaite, et y'a que les idiots qui ne l'aiment pas". Elle a dû me dire un million de fois au moins que je devrais la sortir pour la remettre en forme en endurance. Et bien, ma bonne Amy, aujourd'hui ton souhait sera exaucer. Je suis au haras, mais elle m'a déjà signalé qu'elle ne pourrait pas venir aujourd'hui, mais que j'avais le droit de prendre la rouquine. Partagée entre l'appréhension et l'excitation, je m'avance dans l'allée des écuries de propriétaires, espérant un jour faire partie de ces chanceux. Je soupire : pour l'instant, mes recherches ne mènent nulle part, je ne trouve tout simplement pas le cheval parfait, le cheval fait pour moi. Des fois je me dis que c'est moi le problème, que j'ai de trop hauts standards. Puis d'autres fois je me dis que, merde, j'ai le droit de viser haut, un cheval, c'est un investissement de temps et d'argent ! Encore si ce n'était que ça, mais ça représente tellement de sueur, de larmes, d'échecs et de réussites. Je ne peux pas prendre ce genre de décision à la légère. Bref, passons, je viens d'arriver devant le box de la new forest de mon amie. "Salut Dakota !" Ce n'est pas la première fois qu'elle me voit, j'ai accompagné sa propriétaire des tonnes de fois, donc j'ose espérer qu'elle commence à me connaître ! Je lui fais un bon pansage, ne voulant surtout pas la négliger, des fois qu'Amy vienne me tuer à cause de ça. Je lui place son harnachement sur le dos et c'est partit !

« Balades des chevaux de Chocolat 1468503481-separation

Certains diraient que ce n'est pas prudent de partir en forêt pour un premier essai sur un cheval, mais moi je réponds que je n'écoute jamais rien. Je ne risque de toute façon rien, j'ai 100% confiance en Dakota et en ce qu'en m'a dit Amy, même si elle est un peu gaga de cette ponette et que cela pourrait un peu altérer son jugement - comme on dit, l'amour rend aveugle. Perchée sur le dos de la ponette, je prends le chemin que m'a indiqué Amy. Je ne connais pas encore très bien tous les chemins, mais elle me l'a vendu comme étant la boucle parfaite pour un trotting. Soit. Je ressangle et laisse Dakota marcher un bon quart d'heure. Ça fait du bien de monter à l'extérieur. L'air est exceptionnellement doux pour un mois de février, les températures n'ayant pas de mal à dépasser les 15 degrés. Je laisse mes jambes pendre de chaque côté des flancs de la ponette, libre pour l'instant des étriers. Dakota n'est pas regardante, elle conserve une tête bien basse et ne semble pas s'émouvoir de grand chose autour d'elle. Bien qu'Amy m'ait assuré qu'elle était assez vive sous la selle, pour l'instant, je ne vois qu'une loque se déplaçant de manière à se fatiguer le moins possible ! Espérons que cela se corrige. Après tout, je dois me montrer miséricordieuse : elle n'a tout bonnement pas bossé depuis plus d'un an, à part quelques sorties tranquillou avec Amy depuis le sevrage. Aujourd'hui, ça va la changer, et ça va pas lui faire de mal ! Je remonte donc sur mes rênes, et je sens immédiatement de la résistance : apparemment, ça ne dérangerait pas madame de passer une petite heure à marcher la tête au ras du sol. "Tu crois m'avoir hein Dakota ? Désolé ma grande, mais je crois que tu vas pas m'aimer très longtemps.". Je presse les mollets et réveille tout ça avec un petit claquement de langue "Du nerf ma poulette !". Elle relève la tête et fait tourner ses oreilles de tous les côtés. Elle commence à émerger, parfait. On va faire doucement. Je garde des rênes mis-longues et lui demande de plus en plus d'impulsion. C'est un peu compliqué : madame la rouquine ralentit dès que j'arrête de demander quoi que ce soit pendant plus de 5 secondes. Sans plus attendre, j'arrête de faire la gentille qui y va progressivement et lui demande le trot, peut être que ça la réveillera !  Je laisse trotter pendant plusieurs minutes. Même si elle ne tente jamais de repasser au pas, ça reste quand même pas bien vif tout ça. Cependant, j'insiste et réactive le trot avec des coups de talons dès qu'il faiblit. Dire que je n'ai pas pris ma cravache, pensant bêtement que je n'en aurais pas besoin. Tu parles ! Là, j'ai bien l'impression qu'elle se fout de moi. La séance d'endurance est mal barrée, je crois que je vais surtout essayer d'avoir une ponette en avant, ça sera déjà pas si mal. Me remettant en question devant la résistance qu'oppose la ponette, j'essaie de me faire légère dans ma selle, de bien ouvrir les doigts quand elle accélère. Mais il faut rapidement se rendre à l'évidence : Dakota a passé un an pépère et elle n'a pas envie de se fouler aujourd'hui. Pas de chance, c'est moi sa cavalière aujourd'hui, et elle n'a aucune raison de ne pas accéder à mes demandes. Quand je vais dire que à Amy que sa jument joue avec moi, ça va pas lui faire plaisir.

Je finis par céder et passe à l'allure inférieure pour la faire souffler, car cela fait déjà une bonne demi-douzaine de minutes que nous sommes au trot qui, même si il n'est pas de qualité, reste du trot. D'ailleurs, il est tellement inégal que cela doit encore plus fatiguer la ponette. "T'as deux petites minutes pour te refaire la santé Dakota, après ça, fais attention". Je laisse planer le danger, comme si elle pouvait saisir ma menace. De toute façon, qu'est ce que je ferais ? Je me plaindrais à Amy ? Ça ne me ressemble pas. "Tic tac tic tac tic tac. Oups ! Le temps est écoulé ! J'espère que tu as réfléchis à ton comportement !". Je reprends les rênes à une longueur intermédiaire, pour ne pas trop la contraindre non plus et la fait s'élancer au trot. "Ouais ouais ouais, je préfère ça !" Ce n'est sans doute pas mon imagination, Dakota se montre un peu plus en avant. A croire que les menaces, ça paye ! Je la laisse trotter à son aise un petit moment, avant de me décider à accélérer l'allure. On est là pour faire de l'endurance ou pas ? C'est pas en allant au petit trot qu'on va avoir un cœur en béton ! Je demande de plus en plus de mouvement vers l'avant, en veillant à ce qu'elle ne passe jamais au galop. Je ne me donne pas un temps défini avant de l'arrêter, de toute façon, cette séance est un peu faussée, vu le temps que j'ai mis pour obtenir ce que je voulais. Après ce que j'estime être une bonne dizaine de minutes, je repasse progressivement la poulette vers le pas. Je ne vois pas encore le haras à l'horizon, ce qui va bien laisser le temps à Dakota de récupérer. Ce n'était pas si mal finalement vers la fin ! Je la caresse bien fort en lâchant les rênes pour qu'elle puisse étendre son encolure "C'est bien choupette, quand tu veux !". J'enlève mes pieds des étriers et dessangle d'un petit trou. Enfin, je peux me concentrer sur ce qui m'entoure. Le soir commence à tomber, il doit être aux alentours des 18 heures 30. Enfin, je vois la bâtiment principal du haras se dessiner. Avant même de terminer le chemin, je descends en marche de la ponette et dessangle d'un trou supplémentaire, puis lui flatte longuement l'encolure : "T'auras bien méritée de faire un tour au paddock.", puis, plus bas, comme un secret "Promis, je dirais rien à Amy à propos de ton comportement."

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Dim 26 Fév - 17:42
J'ai pris plaisir à te lire c'était trop cool  Razz

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màj
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Lun 27 Fév - 12:51
Ahah, contente que ça t'ait plû Very Happy


« Dakota & émilie »


Into the open air ~

Avant toute chose, je mène d'abord Dakota dans la carrière pour pouvoir monter en toute sécurité et m'assurer qu'elle est un peu en avant aujourd'hui, et si ce n'est pas le cas, la réveiller un bon coup : ce n'est jamais très prudent de lancer un cheval à fond dans les bois, même si il paraît mou, c'est un coup à avoir une mauvaise surprise (dixit la fille qui l'a fait rien qu'hier avec le même cheval). Bon, on va dire qu'aujourd'hui, c'est différent, j'ai pris mes responsabilités, je veux une séance sérieuse ! Je place donc Dakota au centre de la carrière et ressangle la selle de quatre trous, puis descends les étriers et me hisse sur son dos. Je fais jouer mon bassin et Dakota part tout de suite au pas. J'ai un bon pressentiment sur cette séance, ça va bien se passer, j'y crois ! Je laisse marcher tranquillement, le temps qu'elle se détende, puis remonte progressivement sur les rênes et demande plus d'engagement. Je fais un petit travail d'assouplissement de l'encolure, demandant successivement des plis à gauche et à droite, et lui demande l'incurvation, sans trop insister : ce n'est pas le but de la séance. Avant qu'elle ne s'endorme au pas, je la lance au trot. C'est déjà mieux qu'hier ! Je demande un trot bien actif et après quelques grands cercles aux deux mains, je passe sans plus tarder au galop : un petit tour à chaque main, juste pour mettre en avant. Je ne peux m'empêcher d'être un peu surprise par ses foulées très rapides, quand bien même Amy m'ait déjà prévenu. M'habituant finalement assez vite, je ralentis jusqu'au pas, ne voulant pas cramer la ponette, puis mène la grosse jusqu'aux chemins de balades.

Pendant le trajet, j'ai laissé souffler, mais maintenant, je compte conserver des rênes mis-longues, ou courtes durant toute la durée de la sortie. J'essaye alors de me remémorer ce que m'a dit Amy sur comment aller dans la partie la plus vallonné des chemins de balade. Remontant sur mes rênes, je demande un pas bien actif à la ponette même si j'ignore encore où me rendre, ou comment donner l'illusion de savoir ce que l'on fait alors qu'on est déjà perdue. "Premier chemin à gauche..." Je me répète ça continuellement, jusqu'à arriver à une bifurcation, deux chemins s'offrent à moi et je prends sans hésiter celui de gauche. Alors que celui de droite offre une courbe bien raide, celui de gauche reste relativement droit. Parfait, on va pouvoir un peu trotter ! Je lance la jument, qui fait un petit bond en l'air. "Aaaah, là je retrouve la ponette que m'a décrite Amy !". Je laisse trotter comme elle l'entend : c'est tellement plus agréable quand on est pas obligé de redemander sans cesse le mouvement en avant ! Dakota se porte enfin toute seule ! Je lui flatte l'encolure, la félicitant, puis je commence à regarder aux alentours. Sur ma droite, plusieurs chemins se détachent, mais je reste concentrée sur ma gauche. Enfin, en s'enfonçant encore plus dans la forêt, nous arrivons à une très grande piste cavalière, coupant perpendiculairement le chemin où nous étions et bordée d'arbre. De l'autre côté, un chemin continue, mais je fais bifurquer Dakota à gauche après avoir redemandé le pas. Je laisse un peu de mou dans les rênes comme récompense après notre petit trot ayant bien duré cinq bonnes minutes. Je m'autorise une inspection des lieux : la piste est particulièrement bien aménagé : on pourrait y faire passer au moins dix chevaux au botte à botte. Les rayons du soleil arrivent à filtrer par endroit, pour éclairer l'allée, mais je ne peux m'empêcher de rêver au moment où nous allons enfin pouvoir sortir de ce sous-bois, profiter un peu de la chaleur.

Au bout de quelques minutes au pas, je relance Dakota, qui prend d'elle même un bon trot de travail. De loin, je crois voir que le chemin commence effectivement à monter, mais dans un même temps, se rétrécie grandement. Avant d'arriver là-bas, je décide de faire galoper un peu Dakota, car cela risque d'être la dernière fois de la séance. Je place mes aides, et Dakota part tout de suite. Je lui grattouille l'encolure, puis me mets en équilibre, laissant la ponette prendre ses aises et développer son galop comme elle l'entend. Elle reste d'elle-même équilibrée, donc je n'ai pas spécialement besoin de faire quoi que ce soit. Arrivant vers la fin du chemin, nous repassons au pas et je laisse souffler sur les derniers mètres avant de commencer à monter la petite côte. Maintenant, je vois pourquoi le chemin se rétrécie : en effet, il se divise en deux, l'un étant un virage très serrée à droite et l'autre continue tout droit. La montée est un peu raide : je reprends mes rênes et me mets en équilibre pour que Dakota puisse plus facilement. Après plusieurs virages en lacet, les arbres ce font de plus en plus rare, et le sol de terre est bientôt remplacée par de l'herbe, encore trempée de rosée là où le soleil n'a pas encore atteint le sol. Enfin, toujours en montant, les derniers arbres nous cachant le soleil sont derrières nous et je peux enfin profiter de la chaleur incroyable de ce mois de février. Enfin, nous arrivons sur un faux-plat et je laisse Dakota rênes longues pendant quelques minutes. Nous sommes à flanc de colline. Les paroles d'Amy me reviennent alors : il faut que je prenne le chemin qui va tout droit, et non pas celui qui monte vers le sommet pour trouver la boucle dont elle m'avait parlé. Un peu au hasard, je prend le premier chemin bien droit que je rencontre. Il mène de nouveau vers les sous-bois, ce qui veut dire que je ne vais pas pouvoir continuer à profiter du soleil. Un peu déçue, je laisse Dakota me mener. Je regarde le tracé de la boucle : effectivement, ça monte fort, mais pa strès longtemps, avant de faire une descente moins raide mais plus longue. Pour tester l'état du terrain, je vais d'abord y aller au pas. Je sens que Dakota est pas bien chaude sous la selle, mais c'est pas comme si je lui donnais le choix. Après un petit coup de talon, nous voilà lancé. Je me mets bien en équilibre, de manière à gêner le moins possible son effort. La descente est ensuite toute tranquille. Je fais cela pendant plusieurs minutes, une fois dans un sens, et une fois dans l'autre, puis je passe au trot et demande le même exercice. Je sens que Dakota peine un peu, ça veut dire que ça travaille ! Je caresse bien la ponette pour la féliciter, et après une quinzaine de tours, je décide de revenir sur nos pas.

Pendant que je laisse la ponette rênes longues pour souffler, je regarde mon portable : déjà 14h35 ! Je jette un coup d'oeil à la colline qui ne demande qu'à être escaladée, mais je n'ai plus de temps. En plus, je suis pas bien sûre que la rouquine ait bien envie de faire cette effort. Je caresse bien la ponette, puis la dirige vers le même chemin par lequel nous sommes précédemment passées. Évidemment, après avoir monté, il faut descendre ! Je reprends donc mes rênes et me penche vers l'arrière, contrôlant chaque pas que fait Dakota pour qu'elle ne se précipite pas au grand galop vers le sous-bois. Je dois dire que, quand nous avions montées le côte tout à l'heure, je n'avais pas pensé à quelle point la descente serait dure et surtout looongue. Avec tous ces virages en lacet et à la vitesse à laquelle nous allons, il nous faut bien quinze minutes pour nous retrouver en bas, sur la piste cavalière. "Eh ben, c'était bien long ! Au moins, ça t'a fait bossé, hein louloute ?". Comme réponse, elle lève brusquement la tête, comme pour me dire que je ferais bien de me taire si je voulais pas manger le sol. Je lui caresse l'encolure et la laisse un peu tranquille, rênes longues. Elle étend bien son encolure vers le sol, et je laisse tranquillement tomber mes jambes des deux côtés de son ventre. Après quelques minutes, et profitant de l'immense allée complètement déserte, je me décide à tenter un dernier galop. Remettant mes pieds dans les étriers, je demande un départ. Elle semble partir de très bonne grâce, mais la fatigue se fait sentir. Après deux petites minutes, nous reprenons le pas. Je dessangle enfin d'un trou et laisse la ponette là-dessus. Nous bifurquons enfin à droite, par le même petit chemin, et je décide de descendre immédiatement, et de finir à pied pour la soulager. Dessanglant d'un trou supplémentaire, nous marchons côté à côte pendant une petite vingtaine de minutes, avant de retrouver enfin les bâtiments du haras.
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Dim 19 Mar - 14:50
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