Box de Pain d'Epice

09/05/17

Troisième et dernier poulain, je concluais la série de pré-débourrage de mon domaine avec la petite Pain d'épice. Je me dirigeais donc vers son boxe d'un pas enjoué et, pour cette fois, ayant une flemme immense de la sortir de son boxe, abandonnait le licol devant la porte et rentrais avec l'appaloosa qui s'approchait de moi d'un pas endormis. Je la caressais chaleureusement et posais la boîte de pansage à mon côté. Intrigué, elle s'approcha et la renifla dans tous les sens avant de donner de petits coups de nez dedans. Je la poussais un peu et sortais les brosses une par une pour lui présenter. Elle les regarda et renifla avec un profond intérêt, et une fois bien vue et reniflés sous toute les coutures, je commençais à la toucher puis brossais avec l'étrille. Elle ne cessa de me regarder faire sans trop comprendre. Je répétais les gestes avec chaque brosse, madame ne bougea pas un membre. Une fois toute propre, je curais ses sabots. Si elle me donna sans rechigner ses antérieurs, elle refusa catégoriquement de lever les postérieurs. Et il me fallut insister pour obtenir ce que je souhaitais. Une fois fais, je la caressais et la laissais avec une friandise. 

11/06/19

Aujourd'hui je décidais de profiter un peu de la pluie pour m'occuper un peu de ma jolie Pain d'Epice, en effet nous allions réviser un peu notre parcours de reining pour le concours auquel j'avais engagé l'appaloosa dimanche. Pour éviter d'avoir les pieds dans le sable mouillé nous irions donc au manège qui, je l'espérais, ne serais pas bondé. Après tout les scolaires étaient désormais en vacance et l'endroit était donc plus vivant que le restant de l'année, bien que mois aujourd'hui à cause de la pluie. J'avais commencé par récupéré les affaires de ma pie avant de la retrouver au box où elle me saluait, fidèle à elle même. Je souriais et lui tendais une friandise avant de me glisser à l'intérieur du box, prête à la rendre toute propre!

Je commençais par étriller avec énergie, retirant autant de poussière et de poil morts que possible. La jument se laissait faire, quoi que comprenant bien vite que nous allions sortir et travailler un peu. Honnêtement je pense qu'elle aimait bien cela, donner le meilleur du même! Quoi qu'il en soit je poursuivais mon pansage tranquillement avec la brosse dure puis douce. Une fois fait je félicitais pour son calme et sa patience puis je curais ses pieds avant de démêler sa crinière en brosse et sa queue. Toute belle toute propre je souriais et admirais mon travail avant de me décider à commencer à la seller tranquillement, après tout j'avais tout mon temps!

J'attrapais un tapis de selle western navajo gris sobre et le déposais sur le dos de l'appaloosa avant d'y ajouter ma selle de reining en cuir brun sombre. Je sanglais et la bridais ensuite avec un bridon simple sans muserolle qu'elle prit d'elle même.  Une fois fait je caressais et posais les bandes de travail grise assorties au tapis, afin de préserver ses tendons qui allaient être sollicités lors de notre séance. Comme toujours Pain d'Epice se laissa faire et je n'eu plus qu'à mettre ma casquette, histoire d'être protégé de la pluie durant le trajet, des gants et de l'emmener directement vers le manège où notre séance type concours pourrait avoir lieu!


De retour à l'écurie je commençais par déseller ma jument avant de poser les affaires sur la porte. Dès lors je retirais ensuite les bandes de travail et les enroulais grossièrement avant de les jeter près de la boîte de pansage. Je m'assurais qu'elle ne manquait de rien avant de passer un coup de brosse douce sur ses membres et son ventre, ainsi que de curer ses pieds pour retirer tout le sable, crottin et autres saletés qui avaient pu se glisser dessous. Pain d'Epice réclamait régulièrement des caresses que je ne pouvais lui refuser, je souriais alors et lui donnais une dernière friandise avant de m'éloigner pour ramener ses affaires, rouler les bandes à l'aide du rouleur, (une révolution cet engin) puis de nous faire une liste de ce que nous allions devoir travailler en prévision de dimanche!

14/12/19

Depuis début novembre à peu près Lily avait considérablement diminué la cadence de travail de sa jument Pain d'Epice. En effet avec l'arrivée de l'hiver et des températures plus froide elle avait choisit de la faire un peu moins travailler contre plus de balades, ce qui n'était pas pour déplaire la pie. Aujourd'hui d'ailleurs si elle se rendait au haras ce n'était pas pour se mettre en selle mais pour longer un petit peu l'appaloosa qui avait passé les deux derniers jours au paddock. C'est d'ailleurs là bas que, licol en main elle partit la chercher chercher. Broutant avec sa copine Psychose elle ne tarda tout de même pas à repérer la présence de Lily avant de la rejoindre au petit trot. Si il y a une chose dont pouvait être fière Lily c 'était bien de sa relation avec la petite jument! Après quelques caresses amicales sur le chanfrein et un bisous sur le nez elle la licola alors avant de l'amener avec elle jusqu'à l'air de pansage intérieur à l'écurie.

Là ses affaires l'attendait déjà, elle attrapa donc son étrille américaine pour brosser le corps de la jument semé de poils d'hivers chauds et duveteux. Avec force et détermination elle fit voler la poussière comme d'un rien, et poursuivit alors son travail avec le bouchon sur les parties charnues. S'appliquant des deux côtés pour que Pain d'Epice soit aussi éclatante que possible elle acheva finalement le corps avec la brosse douce avant de démêler ses crins et curer ses pieds.

A présent que la demoiselle était propre elle posa alors des protèges membres pour soutenir mieux les tendons puis échangea la longe classique avec celle de travail. Finalement Lily enfila ses gants et attrapa sa chambrière avant d'emmener avec elle la petite pie bai rouan en direction du rond de longe où elle allait la dégazer un petit peu.  


Quelle idée de l'avoir laissée se rouler! A peine rentrée au box et délicolée qu'elle dû s'acharner sur le poils de la jument pour retirer autant de sable et de poussière qu'elle le pouvait! Pendant ce temps Pain d'Epice profitait d'être dorlotée et semblait aimer ça. Après une bonne demi-heure de travail Lily finit tout de même par offrir une friandise à sa petite protégée avant de la ramener au paddock pour qu'elle puisse rester avec sa copine plus longtemps.

15/12/19

→ objectif : inclure les mots "sapin", "neige", "noël" et "cadeaux" dans un résumé ( 3 pts concours )

Si ces derniers jours Lily paraissait vraiment éclatante c'était parce que les vacances se rapprochaient à grand pas. Même si depuis qu'elle avait commencée les études supérieurs et avait donc déménagé pour se rapprocher de la faculté elle adorait venir passer ses vacances dans le ranch familial. De plus, les fêtes étaient vraiment importantes dans la famille. Elle avait décoré le sapin le week-end précédent avec sa petite soeur qui vivait toujours chez leurs parents, et puis elle savait qu'à noël une délicieuse odeur de biscuits se répandrait dans la maison, que divers plats seraient disposés sur la table et que, minuit passé, tous le monde ouvrirait  ses cadeaux. Seul la neige manquait à l'appel mais peut être que d'ici là elle tomberait à nouveau sur la région.

Tremblotante dans son 4x4 il faisait froid dehors et elle était plutôt du genre frileuse, elle resserra son écharpe contre elle et s'extirpa de la voiture avant de se glisser dans l'écurie qui était chauffée. Plus à l'aise dans cette installation confortable elle se dirigea vers la sellerie. Elle attrapa son chariot, garé dans le coin où ils étaient rangés, puis elle attrapa les affaires de l'appaloosa qu'elle plaça sur le chariot en métal bleu. Elle ne tarda pas à y glisser son sac de pansage et s'assura qu'il ne lui manquait rien avant de se rendre au box de sa jolie jument.

Après une friandise et quelques bisous Lily s'empressa de rentrer pour commencer le pansage de sa jolie jument. Elle attrapa donc son étrille américaine et dessina de grands cercles sur le corps pie de la jument qui resta plutôt tranquille. Elle n'était pas du genre très gigoteuse aux soins et ce n'était pas pour déplaire à Lily. En prenant son temps la jeune femme continua donc son pansage avec la brosse dure puis douce avant de démêler ses crins et de curer ses pieds. Une fois fait elle pouvait donc commencer à la seller.

Après avoir déposé son tapis western bleu jean sur le dos de Pain d'Epice elle y ajouta sa selle de reining en cuir brun. Elle ajusta la selle et sangla de quelques trous avant de brider la jument avec son filet en cuir de même couleur que la selle. La jument prit son mors sans trop protester, Lily n'eut alors plus qu'à accrocher la sous-gorge, la demoiselle n'ayant pas de muserolle, puis elle n'eut plus qu'à enrouler les bandes assorties au tapis sur les quatre membres de l'appaloosa. Une fois prête la jeune fille aux cheveux violets enfila alors sa bombe puis sortit la jument de son box, direction la cour!


Une petite heure après leurs départs Lily et Pain d'Epice furent de retour à l'écurie. Le poil de la jument était légèrement collant à cause des flocons qui s'y étaient glissés, tout comme la moumoute de la veste de la jeune fille. Aussitôt rentré aussitôt au box, Lily en profita pour faire un bon pansage à sa protégée, puis elle la sécha en frottant du foin sec sur son corps. Elle s'assura que la jument était bien sèche avant de la quitter, vraiment contente de cette super balade!

10/11/20

Après l'annonce du second confinement, les cours de Blair, tout comme de sa petite soeur, avaient désormais lieu à domicile via une rediffusion en direct. Pour être honnête les choses plaisaient plutôt bien à l'adolescente. Elle se levait un peu plus tard, pouvait manger et boire tout en écoutant ses cours, et puis elle était constamment près des chevaux. Entre midis et deux il était facile pour elle d'aller jouer avec les appaloosas dans leur pré, ou encore de faire répéter quelques tours aux chiennes qui obéissaient dans le seul but d'avoir des caresses et des friandises. En revanche le mardi après-midi était le plus dur pour elle. Elle n'avait pas une, mais deux heures de maths consécutives et autant dire que ce n'était pas sa matière préférée. Mastiquant son crayon, la tête posée sur son bureau, elle sentait son cerveau se liquéfier sous les formules qui lui paressaient sortir de nulle part. Voyant une main pendre, Millie s'approcha et lécha la paume de sa jeune propriétaire. Au moins, Blair avait un peu de divertissement avec la chienne. Contrairement à Moxxie, la golden retriever était plutôt une pantouflarde dans l'âme. Elle n'était plus toute jeune, ne galopait plus autant et même si elle était joueuse à ces moments, le calme et la tranquillité étaient ce qu'elle préférait. Pour cette raison elle préférait rester dans son panier, près du bureau de sa jeune maîtresse plutôt que dehors à subir les invitations musclées de la border collie à venir jouer. Laissant ses doigts parcourir le crâne de la chienne dorée, Blair jetait un ultime coup d'oeil à l'heure en bas à droite de son écran. Le temps commençait à vraiment devenir long pour l'adolescente lorsque la professeur annonça finalement la fin du cours tant attendue. Comme ravivée Blair bondit hors de sa chaise, surprenant par la même occasion la vieille chienne qui leva ses yeux doux vers la jeune fille avant de se lever en remuant la queue. Entourant son corps de ses bras en s'accroupissant l'adolescente lui fit un câlin avant de se précipiter vers la porte d'entrée. Elle enfila ses bottes, suivit de la golden retriever, et ouvrit la porte.

Debout dans l'encadrement de la porte, Blair attendait que la chienne se décide avant de refermer la porte derrière elles. Millie avait décidée d'aller faire un petit tour avec elle, tant mieux! Elle attrapa le licol de Pain d'Epice dans la sellerie, accompagné d'une longe de travail et de ses brosses, puis s'était rendu jusqu'à son box. Dans l'écurie on ne pouvait pas dire que les boxes étaient réellement occupés. Ils étaient bien pratiques lors de circonstances exceptionnelles comme une mise en quarantaine, une blessure ou des climats particuliers, mais le reste du temps elle était en grande partie vide. Si l'appaloosa s'y trouvait, c'était simplement qu'elle avait reçu son vaccin la veille et qu'elle y avait passé la nuit. Ainsi, si elle faisait une réaction allergique au vaccin, on le remarquerait tout de suite et les soins seraient moins tardifs. Il arrivait que certains chevaux le supportaient moins, et son père avait déjà du donner de la cortisone à des chevaux qui y réagissaient particulièrement mal. Par chance la jument semblait en pleine forme, et même impatiente de retrouver l'extérieur et les copains. Avec amitié l'adolescente rentra dans le box de sa partenaire pour la caresser. Elle regarda bien la zone du vaccin pour être sûre de ne pas être passée à côté de quelque chose, mais rien n'était à signaler. Puisque tout semblait aller bien, elle lui tendit une moitié de pomme qu'elle avait prise pour elle, l'autre partie serait pour la fin de la séance, quand elle aurait fini de travailler. Avant de faire quoi que ce soit il était important pour Blair de passer un moment en tête à tête avec sa jument, sa seule d'ailleurs. Elle prenait le temps de lui demander comment c'était passé la nuit, de la caresser et de tout bonnement profiter d'être avec elle. D'autant que pour une fois d'autres chevaux curieux ne venaient pas quémander eux aussi de l'attention. Dans sa bulle, Blair ne remarqua même pas que la chienne s'était redirigé vers la porte de la maison où elle s'était couchée en attendant qu'on lui ouvre pour se réfugier à l'intérieur.

Elle déposa sur la porte du box le licol qui était toujours autour de son épaule, puis se pencha pour ramasser son sac de brosse. Elle sortit le petit bac dans lequel se trouvaient les différentes brosses et enfila l'étrille américaine. Tout en faisant attention à ne pas blesser sa jument, Blair commençait à brosser lentement le poil de sa bête. Elle avait du temps devant elle pour faire ce qu'elle voulait, d'autant plus si elle ne quittait pas le ranch. Ses parents n'appréciaient pas qu'elle soit toujours dans les plaines à vadrouiller lorsque la nuit était tombée, mais en hiver si elle se cantonnait à la carrière, alors en théorie ils ne disaient rien. De toute façon cette fois-ci l'adolescente n'avait pas envie d'aller dehors, ni même de monter d'ailleurs. C'était une séance de longe tout à fait classique qu'elle avait prévue pour la jument léopard. En plus, avec son vaccin de la veille, et ne voulant pas faire quelque chose de travers, Blair s'était dit que ça serait plus adapté pour sa monture. S'imaginant déjà faire tournoyer la jument, elle brossait les parties charnues. Après sa nuit au box Pain d'Épice était loin d'être sale, si on ne comptait pas les brins de paille emmêlés dans sa queue et sa crinière, signe qu'elle s'était couchée. Alors, c'est après de très longues minutes qu'elle reposa la brosse dans le bac pour prendre la brosse dure. À nouveau elle passa avec fermeté la brosse sur les parties charnues de l'appaloosa. Comme la jument ne bougeait pas, elle avait toujours été calme au pansage, le travail de Blair était largement facilité. Certes elle réclamait quelques caresses en la bousculant du nez, mais hormis ces petites interpellations, elle n'était pas bien méchante. Elle termina son corps avec la brosse douce. Si la jument léopard était propre, elle pouvait désormais curer ses pieds. Elle passa un peu de temps à retirer à main nue les morceaux de paille dans ses crins, mais elle put ensuite les démêler sans avoir à trop forcer. À présent on pouvait dire que la jument était propre. Alors l'adolescente lui enfila délicatement son licol avant d'y attacher la longe de travail. Elle la laissa sortir du box après elle avant de refermer la porte. Cela arrivait que les cavaliers ne ferment pas derrière eux quand ils emmenaient leurs chevaux quelque part, mais elle avait du mal à le supporter. Elle se sentait toujours obligée de fermer derrière elle. Alors une fois le loquet remis en place, elle emmena son appaloosa vers le rond de longe à quelques mètres seulement.


En rentrant à l'écurie on pouvait dire que Pain d'Épice avait bien transpiré. Avec ses bêtises on ne pouvait pas dire qu'elle ne s'était pas bien dépensé. Et pourtant Blair savait bien que l'appaloosa n'avait qu'une seule idée en tête : aller au paddock pour retrouver ses copines. Puisqu'elle avait quand même été sage l'adolescente lui offrit l'autre moitié de pomme qu'elle lui avait apportée. Après tout, elle la méritait un peu tout de même. Et puis elle n'aurait jamais eu la force de caractère de la lui refuser tant elle avait un regard doux et charmeur. Le temps qu'elle finisse de croquer le fruit et la léopard pénétra dans son box après avoir retiré son licol. Attrapant une brosse douce Blair se glissa à l'intérieur en sa compagnie, prête à lui faire un pansage sommaire. Se concentrant sur ses membres et son ventre sur lesquels du sable avait été projeté, elle en profita pour s'assurer qu'il n'y avait pas de blessure à déclarer et que les membres n'étaient pas anormalement chauds. Tout semblait rouler pour Pain d'Épice qui s'était précipitée sur son abreuvoir pour se désaltérer. Elle continua de la brosser un petit peu avant de prendre le cure-pied. Elle demanda son antérieur à l'appaloosa qui le lui donna sans même regarder. Même si elle s'appuyait un peu sur l'adolescente, Blair ne s'en plaignait pas. Elle retira le sable et le crottin avant de raccompagner le membre au sol. Elle fit la même chose avec les postérieurs et le second antérieur sans que la jument ne s'y intéresse plus. Flattant son épaule elle lui renfila alors son licol. Sur le coup la jument ne comprit pas pourquoi on l'embêtait de nouveau, mais lorsqu'elles se dirigèrent vers les paddocks, elle se redressa soudain et accéléra son pas. Après un seul rappel à l'ordre, la jument prit sur elle et attendit avec grande impatience d'atteindre son enclos. La porte ouverte, elle se glissa à l'intérieur et attendit qu'on la délicole en s'agitant. À peine libérée et la jument sauvage prenait le galop en accélérant pour rejoindre le fond du paddock, lançant les postérieurs en l'air en baissant la tête. Amusée Blair la regarda faire son petit manège avant de s'ébrouer et de trottiner vers le foin disponible à volonté. Après un signe de la main Blair s'éloigna finalement. Elle était haute en couleur, on ne pouvait pas le nier!