Invité
Invité | Dim 8 Mai - 20:15 |
|
le repos de la guerrière Désirée & Adrien La veille, l'ostéopathe est passé pour Désirée et le compte rendu s'est avéré moins terrible que ce que tu avais envisagé. Quelques vertèbres de déplacées, donc du repos pendant trois jours, puis une séance de longe avant un retour à la normal. Puisque le professionnel est passé tard la veille, tu as laissé la jument dormir dans son box, mais pour cette courte période de convalescence, tu n'as pas l'intention de la laisser enfermée plus longtemps. En accord avec les écuries, la baie à un paddock avec abri qui l'attend. Puisque tu as un peu de temps devant toi, tu décides de l'emmener d'abord au pré, afin qu'elle puisse se nourrir d'herbe à foison. Aussi chaude en main que montée, tu ne prends pas de risque et passe la longe dans la bouche de la jument, afin d'avoir du frein en cas de besoin.
Une fois à l'extérieur, Désirée trottine d'impatience, elle te malmène en donnant de gros coups de tête, puis elle tente de te passer devant. D'un coup de longe ferme, tu la remets à sa place, mais en la voyant, tu ne peux t'empêcher de partager son excitation. Les oreilles droites, elle regarde en direction des prairies qui s'étendent sur des kilomètres. Elle hennit, des copains lui répondent, cela doit lui rappeler son passé de poulinière. Ta dernière poussée de croissance te donne un aspect frêle, puis tu es bien trop mince, si elle le souhaite la jument peut facilement t'échapper. Hors, elle n'en fait rien, car elle a beau avoir un caractère explosif, elle n'en reste pas moins juste. Surtout, elle n'est pas vicieuse et au fond tu es persuadé qu'elle a fini par t'accepter, même-ci elle n'est pas du genre démonstrative, du moins pas pour ça.
Elle bouillonne littéralement, ton coeur bat la chamade. Tu la gardes attachée le temps de refermer la clôture derrière vous. En te tournant vers elle, ta main se pose sur son encolure, tu comptes bien en profiter un peu, avant de lui rendre sa liberté. Tu tentes de lui voler un bisou en plus d'une caresse, mais Désirée fait claquer son antérieur contre le sol en ronflant; il s'agirait de ne pas abuser des bonnes choses... Dans un sourire, tu lui détaches son licol et la baie bondit en avant. La queue sur le dos, elle part au galop, dans des foulées si grandes, qu'elle s'étend de tout son long. Dans un beau jeté de postérieurs, elle passe à deux doigts de se vautrer et tu te montres plus que sceptique sur le fait que cette matinée à l'herbe soit de tout repos.
Certains chevaux se prennent au jeu, ils se mettent à galoper sur les vastes étendues du domaine. C'est tellement beau, tu te cales en tailleur sur le sol, afin de t'émerveiller de ce spectacle. Cependant, le calme revient rapidement. Désirée se souvient qu'il est quand même plus intéressant de brouter. À cet instant, son comportement change, ses congénères ne peuvent plus l'approcher. Oreilles plaquées sur son crâne, nez froncé, le message ne peut pas être plus clair. L'avantage d'avoir autant d'espace, c'est qu'ils peuvent s'exprimer les un avec les autres sans pour autant se blesser. En bonne fille qui se respecte, la baie est la plus bruyante, elle passe son temps à couiner, tu ne serais d'ailleurs pas surpris qu'elle ait déclenché ses chaleurs. Le soleil frappe fort, tu t'allonges en croisant tes bras sur ton visage.
Un souffle chaud te chatouille le visage, tu te réveilles en sursaut. Surprise, Désirée a un mouvement de recul. "Oh, désolé, ma fille, viens par là..." Ses naseaux viennent à la rencontre de la main que tu lui tends. Tu te délectes de la douceur de sa peau, timides, tes doigts courent jusqu'à sa joue. C'est la première fois que vous échangez un contact similaire, en tout cas de son plein gré à elle. Des larmes te montent aux yeux, puis sans vraiment savoir pourquoi tu fonds en larmes. Toute cette pression que tu as sur les épaules depuis des années... Tu te sens bête, mais la jument te réconforte en venant frotter un peu plus sa tête contre toi. Tu chasses son toupet d'un mouvement de la main et tu viens coller ta joue contre son chanfrein. Tes bras l'enlacent, dans une grande respiration tu parviens finalement à te calmer, mais pour autant ta partenaire ne cherche pas à fuir.
code by exordium. |
|
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0 Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
| Mar 10 Mai - 10:21 |
|
J'ai adoré ce moment de complicité entre Adrien et Désirée, je visualisais vraiment la scène + 2 pts en confiance + 5 |
|