Premier jour de l'an, Mendoza c'est une de mes bonnes résolutions, depuis toujours je suis horrifiée de la conditions des chevaux espagnols destinés aux corrida ainsi que des taureaux sacrifiés sur l'autel du divertissement, je respecte les traditions mais je suis certaine qu'elles peuvent évoluer sans verser le sang ! Mendoza fait partie des chevaux brisés, comme beaucoup trop d'autres, patience, patience et encore de la patience... J'arrive devant le box du bel étalon, il se tient à distance, sur ses gardes, je suis sur les miennes aussi, ne sachant pas comment il réagira a mon approche. Je dois établir le contact en douceur, sans forcer, sans le brusquer. Mais beaucoup de chevaux ont un gros défaut : la gourmandise et ça c'est un bon point ! Je sors mon arme secrète, une pomme ! Je m'approche en lui parlant doucement, il recule, les oreilles en arrière, je tends la pomme que je dépose dans la mangeoire avant de reculer pour observer sa réaction, il avance et renifle avant de la croquer BINGO ! C'est bon signe, il est réactif. Je lui dis que je repasserais bientôt lui donner encore une pomme, j'ai envie qu'il assimile ma visite a quelque chose de positif. Je repars satisfaite.
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