London Bridge - BWP (é)

John reprend du service avec un nouveau débourrage, celui de London Bridge, en monte classique. L'étalon est encore jeune et surement un peu foufou dans ses réponses mais cela amuse John, un peu de légèreté ! Il se dirige vers la prairie de son nouvel élève qui connait déjà les bases mais le cavalier préfère tout revoir pour être certain des acquis. Il se présente à l'étalon qui vient quémander des caresses. John sourit et lui offre volontiers ce qu'il demande. Il en profite pour vérifier qu'il peut toucher l'étalon partout et constate que c'est le cas. Il félicite l'alezan et lui propose le licol. London le renifle et a un léger mouvement de recul. John prend le temps et baisse l'énergie du licol. Il lui laisse un moment pour le sentir et le toucher tranquillement avec. Au bout de quelques instants, l'étalon coopère et ça semble ok pour lui. Histoire de bien valider, John retire le licol et lui repasse une nouvelle fois. L'étalon ne bronche pas, c'était donc simplement un effet de surprise. Il caresse l'étalon et ils prennent la direction de la sortie de la prairie.

London a tendance à dépasser John donc il le reprend doucement, pour lui expliquer ce qu'on attend de lui. Le cavalier s'arrête lorsque l'étalon le dépasse et agite la longe doucement puis de plus en plus pour faire réagir London. Au bout de quelques secondes, l'étalon comprend et recule. John arrête tout de suite et le félicite. Ils reprennent leur marche et John recommence a agiter la longe dès que l'étalon essaye de le dépasser. Ils font un petit tour en plus pour valider cette nouvelle demande. Appliqué, London répond très bien aux demandes lorsqu'il comprend. John les amène dans le rond de longe où il a déposé le matériel de leur séance du jour. L'idée est de lui présenter le matériel et de commencer à lui mettre pour qu'il s'y habitue. Il ouvre la porte et demande à l'étalon de tourner derrière lui pour qu'il referme la porte. London ne comprend pas la demande alors John prend le temps de lui expliquer et lui montrer.

Une fois à l'intérieur du rond de longe, le cavalier libère l'étalon afin de lui laisser le temps de bouger et découvrir à son rythme. Il se met bien en retrait, en sortant de l'espace et observe London. D'abord immobile, le jeune étalon commence à aller renifler le matériel puis sans prévenir, lance une ruade et part au grand trot de l'autre côté du rond de longe. John sourit mais n'intervient pas. Il continue de l'observer et après avoir trotté quelques instants, l'étalon repasse au pas puis revient au matériel composé d'une selle, d'un tapis et d'un filet. London prend cette fois le temps de se poser et de bien tout renifler. Il essaye même de faire bouger un peu le matériel et se fait sursauter lorsque la selle tangue avant de reprendre sa place initiale. Il repart de plus belle avant de finalement bouder le matériel et se rouler dans le sable. Le cavalier est content. Il sait qu'un cheval qui se roule est un cheval en confiance. Le vrai travail peut commencer !

Il revient dans le rond de longe et se connecte à l'étalon. Il faut un peu de temps à London pour se calmer et se connecter mais une fois que c'est fait, il est très appliqué. John prend sa longe et la passe un peu partout sur son corps pour vérifier, à nouveau, que tout est ok pour lui. Une fois que l’étalon est calme et posé, John va chercher le tapis et la selle. Il pose la selle devant l’étalon et garde le tapis qu’il lui fait sentir. Curieux, l’alezan vient sentir le tapis et John commence à le bouger un peu puis applique la méthode de l’approche – retrait. Lorsque London accepte le contact, John l’enlève. Il continu ainsi pendant quelques minutes avant de lui poser le tapis sur le dos.

C’est au tour de la selle de subir le même sort et le professionnel applique exactement la même méthode. C’est un peu plus facile car la selle a une odeur plus intéressante et est plus lourde donc c’est davantage concret pour le cheval. Après quelques minutes, la selle est sur le dos de l’étalon qui ne bronche pas. C’est un bon élève, il comprend vite les choses pour peu qu’on lui explique clairement. John propose à London de marcher un peu pour s’habituer au mouvement du harnachement sur son dos. L’étalon montre un peu d’inconfort mais se fait bien à sa nouvelle situation. John le félicite et le ramène au centre du rond pour la dernière étape.

John présente le filet à l’étalon qui s’amuse à le faire bouger pour faire du bruit. Le cavalier sourit et l’encourage, c’est une bonne façon de rentrer en contact avec les choses ! Il lui laisse suffisamment de temps avant de passer les rênes par-dessus la tête et de bien le toucher avec. London s’agite un peu plus mais reste volontaire, John le félicite grandement. Il le touche ensuite avec le filet puis lui propose le mors, qu’il a pris soin de réchauffer entre ses mains avant. Curieux, l’étalon se le laisse faire et attrape son mors sans sourciller ! Le cavalier le félicite chaleureusement et lui offre une friandise. La seule, car il sait que c’est une étape cruciale. London secoue la tête et mâche de manière exagérée son mors puis au bout de quelques minutes, il s’y habitue. John le félicite toujours, c’est un bon cheval.

Pour terminer cette séance, John fait marcher l’étalon avec tout son attirail afin qu’il commence à s’y habituer. London est hésitant eu début puis se fait bien à son nouveau matériel. Il fait parfois quelques bonds et essaye d’accélérer mais John le canalise. Il le rassure beaucoup et le laisse sur un beau tour de rond de longe. Il la ramène a lui puis lui enlève le matériel doucement, pour ne pas le brusquer. Il le caresse longuement et London baille à plusieurs reprises, montrant qu’il se détend. John et l’alezan sortent du rond de longe pour aller à l’air de pansage pour des soins express et un bon mash de félicitations pour cette première séance réussite !

Codage par Magma.