C'était aujourd'hui ma première fois au haras de Pado. Je me baladais dans les écuries du club et caressais de temps en temps quelques têtes qui dépassaient des boxes. Tous les chevaux étaient magnifiques et bien nourris. Alors que j'essayais de retenir les noms de tous ces chevaux, je tombais sur un magnifique étalon isabelle, probablement un Akhal Téké, Goliath. C'était une véritable gravure et il dégageait un magnétisme fascinant. Son regard intelligent et vif se posait sur moi. Si l'énergie et la fougue de cet étalon étaient flagrants, étonnamment, il ne bougea pas et ferma les yeux lorsque j'avançais la main pour le caresser. Après une courte hésitation, j'ouvrais la porte et entrais dans son box pour faire plus ample connaissance. Très câlin, l'adorable Goliath se laissait caresser et semblait apprécier ma présence.
"Tu sais quoi bonhomme ? Et si je t'emmenais brouter ? Mmh... Je vais te brosser un petit peu avant."
J'allais chercher quelques brosses et revenais pour enlever toute cette boue sur les jambes. Il devait revenir des paddocks car la boue était encore humide... Pas facile à enlever ! Le beau Goliath restais bien sage pendant que je lui refaisait une beauté.
"Et voilà mon coco, tout beau !"
Je lui enfilais un licol et sortais du box. Il me suivait sans tirer, sans réchigner. Sage le loulou ! Nous marchâmes donc quelques minutes autour des écuries à la recherche d'herbe bien grasse. Nous en trouvâmes un près de la carrière d'obstacle où un couple s'entraînait. Je laissais alors l'étalon brouter tout en le caressant, pendant que je regardais du coin de l'oeil l'entrainement. Goliath semblait ravi de brouter cette bonne herbe fraîche !
Nous restâmes une bonne demi-heure, lui à brouter tranquillement, moi debout, puis assise, de nouveau debout, appuyée contre lui... Goliath ne bougeait pas et semblait apprécier cette petite sortie. Mais toutes les bonnes choses ont une fin !
"Allez bonhomme, il est temps de rentrer."
Je ramenais ce beau cheval dans son box où je vérifiais ses pieds avant de lui donner une carotte et une dernière caresse.
Aujourd'hui, j'apportais mes affaires afin de monter pour la première fois le beau Goliath. Après mon petit passage chez Mékong, voir un cheval "normal" me ferait du bien ! J'arrivai alors devant le box du bel Akhal que je venais de prendre en demi-pension.
"Bonjour mon coco ! Comment tu vas aujourd'hui ?"
Tout aussi câlin que la dernière fois, Goliath vint aussitôt vers moi réclâmer des caresses. J'entrais alors tranquillement dans son box et lui grattais la nuque. Il aimait bien. Je restais un petit moment à le caresser avant de commencer à le brosser. Sa belle robe isabelle dorée n'était pas trop sale, mais un bon coup de bouchon et de brosse douce permirent à son poil de retrouver brillance, et adieu poussière ! L'étalon était calme et ne bougea pas. Sage le loulou. Je lui curais ensuite les pieds et, bien dressé, il levait chacun de ses sabots sans réchigner.
"C'est bien mon bonhomme."
Une fois le pansage terminé, je posais le tapis et la selle sur son dos. Je dégarottais, bien sûr ! Au sanglage, Goliath remua un peu, mais resta calme. Il semblait sensible. En revanche, il ne bougea pas d'un poil au moment de mettre le filet. Je finissais par des guêtres et des protèges-boulets, vu la séance que j'avais prévu !
"Il parait que t'aime bien galoper coco. On va sur le terrain de cross"
*** *** ***
De retour du terrain de cross, nous étions fatigués mais satisfaits ! Goliath s'était bien comporté et je ne regrettais pas de l'avoir prit en demi-pension. Bien que le début de la séance fut musclé, nous nous accordions finalement très bien. Je dessellais Goliath devant son box et l'emmenais à la douche. Bien qu'il fasse froid, vu la séance que nous avions fait, il fallait bien que je détende ses tendons !
"Ca va te faire du bien mon bonhomme."
Je passais quelques minutes un jet d'eau fraiche sur ses membres. Comme à son habitude, Goliath était sage comme une image. Adorable. J'essuyais ensuite précautionneusement ses membres en faisant bien attention aux pâturons, pour éviter les crevasses. Je ramenais ensuite Goliath dans son box où je terminais pas un bon coup de brosse et quelques gratouilles derrière les oreilles. Il adorait ça apparemment !
"Tu as été super aujourd'hui mon grand"
Après cette bonne séance, Goliath était désormais plutôt intéressé par son tas de foin. Je décidais alors de le laisser tranquille et lui donnais quelques carottes avant de m'en aller.
En ce début de semaine, j'étais ravie de revoir le beau Goliath. Au programme, j'avais pensé faire un bon trotting/galoping. Le bel étalon était plutôt un cheval d'extérieur, il aimait les grands espaces et galoper alors, je pensais que l'endurance, le TREC, le cross seraient des disciplines qui lui conviendraient. Son énergie et son bon coup de saut en faisaient un cheval polyvalent. En arrivant dans les écuries, j'essayais de me remémorer la carte des chemins de balade environnants. Il y avait de quoi trotter longtemps et de bons terrains pour galoper en toute sécurité.
"Bonjour mon bonhomme !"
Goliath était en train de manger tranquillement son foin mais vint tout de suite vers moi. Très affectueux, le jeune cheval cherchait les caresses. Je pus alors lui faire quelques câlins et le gratouiller à l'arrière de la nuque, là où il aimait tant.
"Tu es content de me voir mon grand ?"
Je lui enlevais sa couverture et commençais à le brosser. Forcément, il était plutôt propre mais un bon coup de bouchon permettait d'enlever la poussière et de lui faire un agréable massage. Toujours aussi sage au box, Goliath se laissait faire sans bouger et bougeait volontiers dès que je lui demandais. Une fois Goliath bien propre et se sabots bien curés, je commençais à le seller. J'utilisais aujourd'hui ma selle d'endurance en synthétique, très légère et confortable pour l'extérieur. Le filet était également en matière synthétique, en biothane. Je préférais utiliser ce harnachement en balade car il ne craignait ni l'eau ni les rayures dues aux branches.
"Et voilà bonhomme, sortons !"
Je vérifiais rapidement le harnachement et menais l'étalon dans la cour.
*** ***
De retour, nous étions un peu sales et fatigués. En effet, certains chemins furent plus boueux que prévus ! Mais Goliath s'était montré brave et prudent. Que du bonheur ! Devant son box, j'enlevais la selle et le filet, lui remettais un licol et l'emmenais à la douche. Bien qu'il faisait un peu frais, je me voyais obligée de le doucher, vu la boue projetée sur l'entièreté de son corps. Je passais alors le jet d'eau sur ses membres, son ventre, son poitrail. J'évitais tout de même les reins pour ne pas qu'il prenne froid. Goliath ne bougeait pas et semblait apprécier ces petits soins. Je faisais mousser du savon sur les endroits encrassés à l'aide d'une grosse brosse.
"Et voilà mon grand, tu es de nouveau propre comme un sou neuf !"
Une fois rincé, je jouais du couteau de chaleur et d'une serviette microfibres pour bien le sécher. Je faisais bien attention à ses membres surtout ! Avant de le rentrer au box, je lui mettais une chemise séchante sur le dos pour bien absorber tout humidité. Pas question qu'il attrape froid ! Comme il fallait que je reste quelques temps devant son box avant de pouvoir lui remettre sa couverture d'écurie, je décidais d'en profiter pour lui faire un petit mash. Alors qu'il mangeait tranquillement son foin, j'allais dans la sellerie trouver le mash... En voici ! Un peu d'eau chaude, un peu de miel, et voilà de quoi se régaler.
"A table mon beau !"
Goliath se précipita sur sa ration. Pendant ce temps, je m'asseyais devant le box et commençais à frotter ma sangle pour enlever la boue qui s'y était collée. Heureusement que j'avais utilisé mon matériel synthétique ! Un bon coup de brosse, un bon coup d'éponge et je retrouvais une selle, une sangle, un filet tous neufs.
"Tu as fini bonhomme ?"
Un bon quart d'heure était passé. Il devait être sec. Alors, j'entrais dans son box et vérifiait son poil. Parfait ! Je pus alors enlever sa séchante et la remplacer par sa couverture d'écurie habituelle.
Par un jour banal je vais au nouveau Haras, le Haras de Pado. En arrivant je parcours les allées des écuries en espérant trouver quelqu'un pour me renseigner. Je tombe sur un homme et je lui demande : -Excuser moi, savez-vous comment se passe la distribution des chevaux pour une séance de pansage ? -Vous êtes nouvelle parmi nous, me dit- il. -Oui alors vous savez quelque chose, je continue. -Oui donc vous pouvez choisir dans les chevaux de cette allée car les autres sont des chevaux propriétaire, il m'indique. -Merci bien monsieur, je lui dit.
Je parcours l'allée sans trouver trop de quoi me faire m'arrêter pour l'instants, jusqu'à ce que je tombe sur un magnifique isabelle, sur la porte du box je lis sur une plaque le nom Goliath. Dans ma tête il y a une voix qui me dit se sera lui mais cela n m'empêche pas de continuer a parcourir l'allée. A la fin de cette allée je me retourne et regarde de nouveau la porte du box de Goliath en me redirigeant vers elle je me dit que se sera lui et pas un autre, peu importe son caractère. En arrivant une fois encore devant son box comme paralysée devant lui, je souffle et l'appelle avec quelques claquements de langue. Goliath arrive en pivotant et sort sa tête, je lui accorde quelque caresses, j'entend derrière moi quelqu'un qui me dit : -Si tu est débutante lâche le de suite il est trop spid pour un débutant. Je ne cherche même pas a savoir qui cela peu être et je me fiche pas mal de se qu'il ou elle m'a dit, puisque que c'était lui que je voulait découvrir en premier.
-Hello bonhomme, tu veux bien que je sois avec toi aujourd'hui. Pour le sortir, je prend son licol qui est à coté de la porte de son box, ouvre le box, enfile le licol à Goliath, ouvre la porte du box en grand, sort le bonhomme et l'attache a coté de son box. Je regarde sa robe, ses crins, sa queue et ma montre, et je me dis que j'ai le temps pour pouvoir approfondir le pansage. Je vais chercher mes affaires de pansage à la voiture et reviens à coté de Goliath.
En premier je pris mon étrille Américaine je la passe dans le sens de son poils sur toutes les parties charnues de Goliath. Apres l'étrille je pris ma magic brush et la passa sur sa tête et ses membres dans le sens de son poils. Je pris ensuite mon bouchon et le passa partout dans le sens de son poils. Goliath donne des petits coups avec son postérieur sur le sol et se calme et arrête. Juste après je pris ma brosse douce et la passa partout dans le sens du poils. Puis je pris le cure pieds lui leva un par un ses membres pour lui currer ses pieds. Ensuite je pris mon goudron et mon pinceau pour faire le dessous du pieds. Je pris mon onguent blond et fait la surface extérieure du sabots. Et puis je pris mon démêlent et je spray le produit sur toute sa queue et sa crinière Goliath secoue sa tête pour exprimer son mécontentement. J'attend que le produit pénètre et qu'il agisse puis je prends ma brosse a crins et lui démêle sa queue et sa crinière.
Enfin je termine par des étirements de base. Le 1er ce fut de prendre les antérieurs et de les étirer vers l'avant pendant 12 seconde chacun. Le 2e fut de prendre les antérieurs toujours et de les étirer vers l'arrière pendant 12 seconde chacun. Le 3e fut de prendre encore les antérieurs et de les étirer vers l'avant et de dépasser un tout petit peu l'autre antérieur pendant 12 secondes aussi. Et le dernier ce fut de prendre les postérieurs et de les étirer vers l'avant toujours pendant 12 secondes. Goliath à tout l'air d'apprécier les étirements car il pose ses naseaux sur mon dos pour ceux des antérieurs.
Apres cela je jette un coup d'œil sur sa litière et je part changé la litière sale. Je remet Goliath aux box avec des caresse et une carotte. Je viens de finir ma première journée et surement pas la dernière dans ce magnifique lieu qu'est le Haras de Pado. Je reprends mes affaires et repart à la voiture.
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Sam 16 Avr - 15:25
+ 2 en confiance + 3 en soins
+ 3 MàJ
Tu peux passer ton fer 1
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Jeu 21 Avr - 22:08
« je suis de retour »
Me revoilà au Haras de Pado ce magnifique endroit. En arrivant je vais dans les écuries voir cet étalon magnifique sans aucun doute qui hier m'a beaucoup plus. mes parents m'ont dit qu'ils me prendraient un cheval en DP peu importe lequel dans ce haras. Certes je ne vit plus chez eux mais cela ne m'empêche pas d'aller les voir régulièrement. Je leur es dit sans aucune hésitation que se serait Goliath. Ils m'ont dit oui et ce matin ils m'envoient un message où ils me disent que je l’aie en Demi-Pension. Me voilà devant le box de Goliath, je l'appelle par quelques petits claquements de langues. Il était la tête devant la porte donc il lève juste sa tête. -Hello mon bonhomme, on va jouer en liberté aujourd'hui, je dit en prenant son licol.
Pour le sortir, j'ouvre le box, enfile le licol à Goliath, ouvre la porte du box en grand, sort le bonhomme et l'attache a coté de son box. Je regarde sa robe, ses crins, sa queue et ma montre, et je me dis que j'ai le temps pour pouvoir approfondir le pansage. Je vais chercher mes affaires de pansage à la voiture et reviens à coté de Goliath.
En premier je pris mon étrille Américaine je la passe dans le sens de son poils sur toutes les parties charnues de Goliath. Apres l'étrille je pris ma magic brush et la passa sur sa tête et ses membres dans le sens de son poils. Je pris ensuite mon bouchon et le passa partout dans le sens de son poils. Goliath donne des petits coups avec son postérieur sur le sol car il trépigne d'impatience, se calme et arrête. Juste après je pris ma brosse douce et la passa partout dans le sens du poils. Puis je pris le cure pieds lui leva un par un ses membres pour lui currer ses pieds. Ensuite je pris mon goudron et mon pinceau pour faire le dessous du pieds. Je pris mon onguent blond et fait la surface extérieure du sabots. Et puis je pris mon démêlent et je spray le produit sur toute sa queue et sa crinière Goliath secoue sa tête pour exprimer son mécontentement. J'attend que le produit pénètre et qu'il agisse puis je prends ma brosse a crins et lui démêle sa queue et sa crinière.
Je décroche sa longe et nous partons pour le rond de longe.
J'arrive au Haras en ayant l'idée de faire sauter Goliath vu que l'ont m'a dit qu'il n'aimait pas trop le dressage.
-Hello mon bonhomme, tu veux bien sauter avec moi aujourd'hui.
Pour le sortir, je prend son licol qui est à coté de la porte de son box, ouvre le box, enfile le licol à Goliath, ouvre la porte du box en grand, sort le bonhomme et l'attache a coté de son box. Je regarde sa robe, ses crins, sa queue et ma montre, et je me dis que j'ai le temps pour pouvoir approfondir le pansage. Je vais chercher mes affaires de pansage à la voiture et reviens à coté de Goliath.
En premier je pris mon étrille Américaine je la passe dans le sens de son poils sur toutes les parties charnues de Goliath. Apres l'étrille je pris ma magic brush et la passa sur sa tête et ses membres dans le sens de son poils. Je pris ensuite mon bouchon et le passa partout dans le sens de son poils. Goliath donne des petits coups avec son postérieur sur le sol et se calme et arrête. Juste après je pris ma brosse douce et la passa partout dans le sens du poils. Puis je pris le cure pieds lui leva un par un ses membres pour lui currer ses pieds. Je pris mon onguent blond et fait la surface extérieure et intérieure du sabots. Et puis je pris mon démêlent et je spray le produit sur toute sa queue et sa crinière Goliath secoue sa tête pour exprimer son mécontentement. J'attend que le produit pénètre et qu'il agisse puis je prends ma brosse a crins et lui démêle sa queue et sa crinière.
Enfin je termine par des étirements de base. Le 1er ce fut de prendre les antérieurs et de les étirer vers l'avant pendant 12 seconde chacun. Le 2e fut de prendre les antérieurs toujours et de les étirer vers l'arrière pendant 12 seconde chacun. Le 3e fut de prendre encore les antérieurs et de les étirer vers l'avant et de dépasser un tout petit peu l'autre antérieur pendant 12 secondes aussi. Et le dernier ce fut de prendre les postérieurs et de les étirer vers l'avant toujours pendant 12 secondes. Goliath à tout l'air d'apprécier les étirements car il pose ses naseaux sur mon dos pour ceux des antérieurs.
Je part chercher les affaires de monsieur à la sellerie, je reviens en posant le tout sur la porte de son box. Je pose le tapis, l'amortisseur et je pris la selle et la posa délicatement sur son dos. Pour le filet se fus tout aussi facile, je lui mis son licol autour de son encolure, je pris de ma main droite qui passait sous son encolure et tenait tout les montants du filets, avec ma main gauche je soutenait le mors sous sa bouche, dés qu'il a ouvert sa bouche je lui met correctement son mors, pris les montants de ma main gauche et de ma main droite passa la têtière derrière ses oreilles, lui attache la muserole et lui attache la sous gorge en faisant attention à ne pas la lui serrer trop fort. Enfin je lui mets des guêtres. Je mets ma bombe, lui détache son licol et nous partons pour la carrière.
suite à la carrière
En arrivant je desselle Goliath, lui enlève les guêtres et lui passe un coup de bouchon et m'occupe de ses sabots et vérifie l'état de la ferrure. Je vais ranger les affaires de Goliath dans la sellerie. Je change la litière sale de son box lui prépare un mash et le rentre au box. Voilà la fin de cet après-midi en la compagnie de Goliath.
"Cher journal, cela faisait maintenant quelques années que je n'avais pas pris la plume. Et pour cause, je n'avais plus rien à te raconter ! En effet, les études venant et le temps manquant il a été difficile de t'accorder un peu de temps, tiraillée que j'étais entre pharmacologie et anatomie ... Les études de médecine ne sont pas des plus simples et en plus de t'avoir laissé de côté j'ai également délaissé tout un tas d'autres choses. D'autres choses comme l'équitation, qui était une de mes raisons principales de te tenir à jour. Alors voilà toute mes excuses pour ce temps d'absence mais me revoilà bel et bien."
Je dors d'un sommeil profond, nimbée d'une lumière dorée du soleil levant dans mes draps blanc d'argent. Enfin bon, cela veut quand même dire que le soleil est déjà levé et que mon réveil n'a pas sonné ! Et ça c'est mauvais signe, très mauvais signe parce que si mon réveil n'a pas sonné ça veut dire que je ne serais levée que quand un quelconque grand bruit retentira : du style une trompette, ou un cocorico, c'est bien ça un cocorico ! Etant donc finalement réveillée par un bruit de vaisselle cassée sorti de je ne sais où, je constate avec grande joie et bonheur qu'il est 11h. 11h ça veut quand même dire 3h de retard sur mon réveil. Réveil que j'avais mis pour me rendre au haras à proximité de mon nouvel appartement afin de remonter pour la première fois à cheval depuis 2 ans ! Ah ça quand mon réveil ne sonne pas c'est sûr que c'est pour un truc du genre, mais par contre pour aller en amphi là il marche toujours bien évidemment ! Je reviens où j'en étais, je me réveille donc très tard avec bien évidemment très faim, je choppe 3 pommes dans mon saladier au passage (2 pour moi et 1 pour mon nouvel ami bien entendu !), enfile mes bottes par dessus mon jogging de pyjama ainsi qu'un vieux sweat qui traîne et Hop ! On saute sur le vélo et on pédale !
J'arrive donc enfin au haras "de Pado" (note à moi même : il faudra d'ailleurs que je cherche sa signification !) presque indemne et sans avoir oublié de frôler 2 ou 3 rétroviseurs au passage et attache enfin mon satané vélo qui grince à un arbre qui traîne dans le coin. Direction les écuries ! J'ai à peine eu le temps de faire du repérage lors de mon inscription mais les écuries sont grandes, bien entretenues avec de grands box et un accès au paddock dès qu'on le souhaite. J'envisage d'ailleurs de mettre la bestiole à ma charge dans un pré avec abri si le haras est d'accord et selon sa constitution bien entendu ! Parlons en un peu de cette bête d'ailleurs, j'avoue avoir à peine parcouru des yeux son caractère et avoir choisi un peu au pif. Je sais c'est mal, très mal mais j'attendais tellement le moment de remonter que n'importe quel cheval ou âne ou mulet ou bardot aurait fait l'affaire ! Qui plus est il a un regard franc et vif sur sa photo et j'aime ça.
Mes pas me mènent devant son box, que j'avais vu vide lors de ma visite. J'avoue que je suis assez frappée de sa beauté. Il est là et ça suffit. Il a beaucoup de prestance, de maintien et même sans qu'il m'adresse de regard ou qu'il se retourne vers moi on sent qu'il est alerte et vif. Il a un côté presque royal, impressionnant.
- Salut la bestiole !
Il se retourne vers moi, visiblement surpris de ma présence. Il ne faut pas alors 2 secondes avant qu'il vienne se coller à la porte de son box. Il tend son museau vers moi pour me sentir un petit peu histoire de voir si je me suis douchée. Puis cette visite acceptée, il pousse ma main dans l'espoir pas si secret de recevoir quelques gratouilles ou friandises. J'avoue que j'étais un peu inquiète a l'idée d'avoir peut être choisi un fou furieux mais me voilà rassurée ! Au moins il est sympathique ce bonhomme ! J'ouvre la porte de son box pendant que monsieur me laisse passer, sans me bousculer, me laissant prendre mon temps. Ca j'aime bien ! Un cheval respectueux au box est une bonne base. Je fais le tour de ma future monture pour voir un peu son état pendant que celle ci hume la paille de son box d'un air déçu par l'absence de caresses. Je lui donne donc satisfaction avec un bonne pomme et un bon lot de câlins et autres papouilles.
Viens ensuite le moment du pansage, je vais vous épargner ce détail car vous ne le connaissez que trop bien. Tout ce passa pour le mieux du monde, le quadrupède étant particulièrement propre étant en boxe depuis quelques jours visiblement et tout aussi câlin et docile que son attitude le laissait présager. J'avoue que ce moment fut vraiment un plaisir pour moi, un premier contact qui se passe bien est toujours de bon augure. Après maintes brosses et caresses nous voilà donc partis pour mettre un filet simple accompagné d'une longe en tissue que j'avais planquée dans la malle rapportée de chez moi. Là encore tout ce passa sans encombres même s'il ne semblait pas trop apprécier le mors et le mâchonna un moment avant de le laisser tranquille. Ne restait plus qu'à ouvrir la porte du box et à partir : direction : le rond de longe pour une première découverte !
Pour tout dire, je me voyais mal arriver en bus. Qui plus est, ma voiture étant restée dans mon pays natal, j'ai donc décidé d'acheter une occasion avec les gains de mon dernier concours : une jolie vielle et authentique camionnette verte. Il ne me reste plus un sou en poche après ça et l'essence et hors de question de quémander à papa et maman ! Je conduisait donc tranquillement, à deux à l'heure dans mon paquebot vers le haras, c'est à dire un coin paumé dans la forêt ! Cool, les soirées et sorties risquent bien d'être fantastiques ! Au moins, la radio marchait et je pus m'être du Bastille aussi fort que je voulais !
J'arrivais enfin dans le cadre enchanteur du haras! Le chemin de cailloux blancs était plutôt sympatique sous la lumière de l'aube et je j'aperçus même un cheval mené un main, bien pansé en mode concours. Une petite, ou plutôt grande écurie qui s'annonçait bien sympa. Je descendit donc de ma camionnette verte (je n'avais pas de salopette bleue comme ça pas de risque que l'on me prenne pour le plombier ! Bien pensé Maëlle !) et me chargea de descendre une à une toutes mes valises avec toutes, absolument toutes mes affaires à décharger dans les vestiaires. Ce qui me pris un certain temps, je suis une fille, une camionnette c'est spacieux donc je n'avais pas de restrictions d'espace !
Ceci étant dis, je pris mes 3 valises une sur le dos, deux aux mains et partit vers les vestiaires, histoire de me poser 2 secondes avant de passer voir le bel étalon Une pomme et un jus d'orange plus tard, j'enfilais mon pantalon d'équitation, un t-shirt ample gris de sport et des boots avant de me diriger vers les écuries.
J'avais pris soin d'amener le papier avec le caractère de l'étalon cette fois, pour le regarder plus en détail. C'était une sorte de dépliant étant à ma disposition, je le pris et tenta de lire les lignes constituant le caractère de Goliath, ses goûts, ses envies et tout le patatras. Ma maîtrise du français étant tout juste élémentaire, je me dis que google traduction ne serais pas de trop pour m'aider la prochaine fois mais que je laisseras ça pour plus tard, encore. Cela faisait maintenant deux fois que je rendais visite au bel akhal sans avoir une idée précise de son caractère, hormis qu'il était calme et sympathique à la longe.
Je pénétras donc dans la grande écurie, sol propre, foin dans les box, box spacieux : le top ! C'était parfait, je vis quelques noms défiler avant de tomber sur celui qui m'intéressait : Goliath de Pado. Je vis alors, l'isabelle lever la tête dans ma direction, le regard noir et pétillant, sa jolie tête fine et bien proportionnée comme je les aime. Il était assez fin et expressif, une bouille de craneur, des membres fins, un dos pas trop court ni trop long. Je le regardais pour la première fois avec l'oeil du cavalier de sport et un constat pouvait être tiré : j'allais pouvoir m'amuser avec lui c'était certain ! J'ouvris la porte du box, un sourire aux lèvres, une carotte en épée. La jolie petite bestiole appât d'un coup sec la carotte, manquant de peu mes doigts !
- Ok, mollo mollo le gros !
L'akhal me regarda alors en secouant la tête d'un air de dire : ahahah, tu vas bien en chier aujourd'hui toi ! En effet, j'avais prévu du dressage et un peu de saut pour finir mais il me semblait avoir lu que le dressage se transformais rapidement en rodéo sur son dos. Je souris, et lui donna le reste de la carotte, la paume bien à plat, sur lequel elle se précipita. J'en profita pour caresser son encolure alors que le gros recommença à secouer la tête en se balançant d'un pied sur l'autre, visiblement pressé de sortir. Mieux valait aller dans son sens, histoire de ne pas me faire écraser dès auourd'hui ! J'attrapa le licol sur la porte et essaya alors de lui passer autour de la tête. Ce fut mon aventure de la semaine. Il ne semblait pas vraiment décidé à m'écouter et visiblement selon lui, c'était beaucoup mieux dehors sans cavalier qui vous tient en laisse. Je parvins miraculeusement à lui passer son licol au bout d'une dizaine de minutes à jouer au chat et à la souris dans son box et ouvrit la porte en grand. Bien décidé à me bousculer, la grosse bestiole se précipita vers la porte. D'un "non" ferme et d'un coup sec sur le licol, je l'arrêta. Non mais, il m'avait bien fait chier avec son machin de tête, il faudrait pas non plus qu'il se croit tout permis ! Nous partimes donc au pas réduit vers un carré d'herbe non loin de l'écurie. L'étalon renaclait en chouinant, les oreilles en arrière l'air de se dire que c'était bien lui qui allait commander et qu'il détestait les allures lentes et l'encolure pliée !
D'un coup, ce petit c*nnard me dépassa en trombe, m'arrachant la longe des mains et s'arrêta net en me regardant d'un air narquois. "Je pèse une tonne de plus que toi que veut tu misérable bipède" semblait il dire. Il me laissa la rattraper, dans sa plus grande magnanimité mais je me garda bien de le garder au pas réduit et accélera un peu la marche. Le coin d'herbe arrivé, ce fut rênes longues que je le laissa brouter. Je lui fis quelques caresses, qu'il semblait apprécier mais pas de massages : c'était sa punition. Nous finîmes par regagner le box, en plus ou moins bonne camaraderie et sur ce je le laissa à son foin pendant que j'entrepris de le brosser tant bien que mal. J'avais mal jugé sa taille la première fois que je l'avais sorti vu que je m'étais contentée de lui faire les pieds. Mais passer l'étrille sur son dos s'avéra être un sport à part entière car je devais sauter pour voir ce que je faisais et si je laissais trop de poils et de poussière. Après avoir dépenser beaucoup d'énergie dans ce pansage avec un cheval pourtant calme, je m'attaqua au sabots. Presque propres, ce fut vite expédié et je pus alors m'attaquer à l'équipement. Je passa sur sa tête fine un filet avec un mors simple à olives, doux pour une première découverte. Je lui mis ensuite un tapis bleu roi sur le dos et une selle mixte bien ajustée, j'enfila ma bombe et c'était parti pour une séance de lutte !
(c)LOKIA
Whappa
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Dim 15 Avr - 11:10
J'ai adoré lire ce résumé!
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Jeu 5 Déc - 12:51
Un soleil d'or
Margot et Goliath
Margot avait traversé l’allée à toute vitesse. Ses pas l’avaient d’instinct guidée vers les écuries, là où l’attendait Goliath ; sa première demi-pension, et son choix n’avait finalement pas été compliqué. Le bel étalon l’avait très vite séduit malgré la délicatesse qu’il demandait, mais il lui avait fallu plus de temps pour se convaincre qu’elle en était capable. La peur d’échouer était bien plus profonde qu’elle ne l’avait imaginé au départ, et ce n’était pas la faute de Goliath. C’était d’ailleurs la bonté de ce dernier qui l’avait convaincu d’accepter à prendre pour la première fois un équidé en demi-pension. Le regard figé vers l’entrée de l’écurie, Margot sentait son cœur battre plus rapidement. Elle pouvait déjà distinguer les premières portes, leur belle couleur brune et leur bois craquelé. Une jolie tête blonde dépassait de l’une d’elle : sans doute l’un des chevaux de l’écurie. La jeune cavalière réajusta ses lunettes, peinant encore à discerner l’intérieur du grand bâtiment. C’est seulement une fois arrivée à l’entrée que son regard se posa sur Goliath. Sa robe d’or brillait, illuminée par les rayons du soleil qui perçaient à travers les ouvertures ; ils devaient sans doute le réchauffer en cet hiver glacé. Ses yeux semblaient l’appeler, peint d’une couleur simple mais évidemment magnifique. Un beau marron clair qui laissait entrevoir la profondeur de ses émotions. Il semblait avoir compris la raison de sa venue : désormais debout devant sa porte, Margot l’observait avec émerveillement. Goliath avait une très jolie robe : fait d’or et d’ébène, il ressemblait à une immense statue. Immobile, intouchable, il avait cette allure de meneur au cœur rempli d’amour. Margot eut même l’impression de voir ses yeux briller davantage lorsqu’elle posa délicatement sa main sur son chanfrein. Il était doux. Fait de coton et de ciel, taillé dans le soleil lui-même, il resplendissait. Margot ouvrit la porte du porte, tenant dans sa main quelques brosses qu’elle déposa sur le côté. Curieux, l’animal s’avança vers elle pour faire connaissance une seconde fois ; ses naseaux frémissants humaient les brosses et ses doigts avec un intérêt non feint. Un léger sourire se dessina sur le visage de la cavalière, avant qu’elle ne pose ses lèvres sur le chanfrein de son nouvel ami. Geste qui ne le fit pas reculer, à son plus grand bonheur. Margot commença alors le pansage. Commençant par l’étrille et terminant par la brosse douce, elle prit son temps pour offrir à Goliath les soins qu’il méritait. Affectueux, il jouait avec son bouchon sans pour autant en demander plus : Margot ne pouvait que comprendre la timidité de son partenaire. Elle restait pour lui une inconnue, une nouvelle humaine avec qui il devait forger un lien, établir une confiance nouvelle. C’était ce dernier point qui effrayait le plus la jeune fille, mais elle tentait chaque seconde de repousser ses craintes pour n’envoyer à Goliath que ses bonnes ondes. L’amour qu’elle pouvait lui offrir, la patience dont elle pouvait faire preuve… d’excellentes qualités qu’elle se devait de garder. Passant d’un sabot à l’autre, Margot fit attention qu’aucun faiseur de trouble ne se soit installé sur les pieds de Goliath. De même que pour ses jambes, elle inspecta chaque partie de son corps, veillant sur lui comme elle le faisait avec les chevaux de son ancien club. Ces gestes bienveillants ne semblaient pas déplaire à l’étalon qui mangeait son foin sans broncher ; s’il avait cessé de jouer avec les brosses, il tournait parfois la tête en direction de Margot comme pour vérifier la qualité de son travail. Une situation qui amusa la jeune cavalière. - Je ne vais pas te monter aujourd’hui mon grand, mais te voilà tout propre, explique-t-elle simplement. Elle avait pris pour habitude de discuter avec les chevaux qu’elle montait, ayant cette merveilleuse impression d’entendre leur réponse. Un mouvement d’oreille. Une tête qui se redresse. Parfois même un petit regard. Elle écoutait leurs paroles silencieuses sans toujours les comprendre. Elle répéta d’ailleurs plusieurs fois à Goliath son intention de prendre soin de lui, et à quel point elle le trouvait étincelant. Aussi lumineux qu’une pluie d’étoiles. Lorsqu’elle eut enfin terminé, Margot resta encore de longues minutes à observer son nouveau compagnon. Il alternait foin et caresse, effectuant quelques allers et retours dans son box ; l’appel de la nourriture semblait clairement plus alléchant, mais Goliath semblait apprécier quelques gratouilles. Ce fut l’heure tardive qui pressa Margot à rentrer chez elle. Il faisait encore jour, mais le ciel s’assombrissait lentement tandis que l’air se faisait de plus en plus glacial : les températures chutaient largement avec l’hiver déjà bien présent. - A demain, Goliath, lança-t-elle finalement avec un doux sourire. Et c’est sûr ces mots qu’elle s’éloigna, serrant son épais manteau contre elle pour ne pas avoir froid. Avec un dernier regard pour Goliath, elle se dépêcha de rejoindre sa voiture pour retrouver un semblant de chaleur dans cette carcasse de métal. Elle reviendrait demain avec, elle l’espérait, un peu plus de confiance.
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Lun 29 Mar - 22:54
Chapitre 1.3
Goliath & Calista
domaine du valhalla - écurie
29.03.21
Entendant du bruit dans le couloir, Goliath relevait la tête pour observer les passages dans l'allée de l'écurie. Curieux et amical, il tendait le bout de son nez pour attirer les caresses mais cela ne fonctionnait pas beaucoup. Les cavaliers de l'écurie étaient souvent occupés ou concentré sur leurs propres chevaux, alors l'akhal-téké avait bien du mal à obtenir l'attention qu'il désirait. Quand soudain ses oreilles se dressèrent, reconnaissant le bruit de pas de celle qui s'occupait régulièrement de lui depuis quelques semaines. Hennissant pour espérer attirer son regard, cela sembla fonctionner. Aussitôt l'humaine se dirigea vers lui, cherchant dans sa poche une friandise à son attention. Gourmand comme tant d'autres le doré ne fit pas le difficile, le prenant aussitôt pour l'engloutir. Finissant de mastiquer, il plissait les yeux sous les caresses de la jeune femme sur son chanfrein. Ce lundi Calista ne travaillait pas, lui permettant de venir voir son précieux cheval pour s'occuper un peu de lui. Tout content Goliath lui profitait pleinement des caresses avant de reculer d'un pas pour laisser l'humaine entrer. Plutôt sagement il se laissa licoler avant de la suivre dans l'air de pansage où elle l'attacha aux deux poteaux grâce aux deux longes accrochées à son licol.
Commençant aussitôt à l'étriller, Goliath appréciait le massage que cela lui procurait. Plissant les yeux, il semblait presque endormi lors du pansage. À pied ce n'était pas un nerveux, ça c'était sûr. Prenant tout son temps Calista cherchait à retirer un maximum de poils mort et de poussière avant de ranger la brosse et de poursuivre avec la brosse dure. À nouveau la jeune interne en chirurgie était méticuleuse, ne laissant pas une poussière lui échapper. Sans doute une déformation professionnelle, mais elle cherchait avant tout la perfection. Le temps de passer le bouchon sur tout le corps et elle termina par la brosse douce qu'elle passait sur la totalité de son corps sans distinction, chassant chaque particule de poussière ou de saleté qu'elle trouvait. Une fois reluisant, elle retira à la main les bouts de pailles coincés dans sa queue qu'elle démêla ensuite. Après tout, sa crinière était quasiment inexistante et ne nécessitait donc pas vraiment d'entretiens. Calista acheva donc son pansage en curant ses pieds avant de décider à emmener son protéger brouter un petit peu.
Le détachant, elle le guida finalement en dehors de l'écurie, vers le carré d'herbe le plus proche. Goliath semblait particulièrement heureux de voir de l'herbe d'ailleurs, se jetant aussitôt sur la verdure pour en arracher les brins avec appétit. Lui flattant l'épaule la jeune femme observait son protéger se remplir la panse. En tout cas il n'avait pas l'air malheureux, c'était sûr. Lui laissant le temps de se gaver d'herbe, elle décida finalement de l'emmener jusqu'à son paddock. Au moins il pourrait profiter autant qu'il voudrait de l'herbe et du soleil. Elle suivit donc la piste en sable, le temps d'atteindre les paddocks afin d'en trouver un vaquant. Aussitôt elle y lâcha l'akhal-téké qui s'éloigna pour enfouir sa tête dans l'herbe. Au moins l'un d'eux passerait une après-midi de rêve.
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Mar 30 Mar - 14:21
Il a l'air super expressif ce cheval, un plaisir **
+ 3 en confiance + 2 en soins
+ 3
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Misspalikoa
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Dim 5 Fév - 0:01
résumé #01
goliath x amane / aoi – année des 10 ans
970 mots
Dans la préfecture de Tokyo s’était construit, une dizaine d’année auparavant, une écurie de compétition assez élitiste. Les cavaliers accueillis avaient pour la plupart l’avantage d’être propriétaire de leurs propres chevaux, même si l’écurie possédait une cavalerie de valeur pour les autres. Les frais n’étaient pas donnés, mais les infrastructures étaient spacieuses et les coachings proposés de qualités. Tous ceux qui s’y présentaient ou presque voyaient leurs performances s’améliorer. C’était dans cet endroit que c’était retrouvé Aoi, travaillant sur place lorsqu’elle avait du temps libre afin de se payer les leçons qu’elle ne pouvait pas s’offrir. Même si elle était sans doute chanceuse d’avoir cette opportunité, elle se sentait bien souvent invisible. La plupart du temps, seuls les employés lui adressaient la parole, et Daisy. Jolie adolescente blonde aux mèches bouclées, elle avait été acceptée dans le cadre de ses études de palefrenier soigneur. Une occasion en or de visiter le Japon avait-elle dit. C’était peut-être sa seule véritable amie ici. Bien qu’elle fût une ombre parmi les ombres dans ce lieu, l’adolescente avait le cœur qui chavirait pour un des cavaliers. Alors qu’elle désinfectait le dernier box de la rangée, elle osa jeter un regard vers le couloir ou quelques jeunes s’étaient attroupés. Au centre de celui-ci, se situait le garçon pour lequel elle craquait. De peur qu’on la remarque, lui ou ses « amis », elle se cacha au fond du box dénudé de sa paille.
C’était certes contreproductif si elle voulait s’attirer ses faveurs, mais tant pis ! Et puis, Amane était inapprochable de toute façon, pas avec autant de monde autour de lui. Ceux qu’elle avait eu le temps de voir et reconnaître étaient eux aussi des cavaliers de compétitions. Elle les connaissait parce qu’elle les observait régulièrement de loin. De toute façon, elle n’aurait pas osé venir à leur rencontre. Elle n’était qu’une petite cavalière qui jouait les boniches pour se payer quelques leçons. Amane lui était un garçon très beau, bon cavalier et par-dessus tout populaire. Aoi osait à peine rêver passer du temps avec lui. Et de toute façon comment pourrait-elle s’y prendre. « Bonjour Amane, tu veux bien récurer les boxes avec moi ? » Hors de question. Agrippé à son balais, elle préférait rester réaliste. Jamais il ne s’intéresserait à elle, pas de la même manière qu’elle en tout cas. Certes, elle le côtoyait parfois lorsqu’on lui demandait d’être sa groom le temps d’un entraînement ou d’une compétition, mais ils échangeaient très peu. Parfois, elle se demandait même s’il connaissait son nom. Perdue au fond de ses pensées, elle ne remarqua même pas que le talentueux, le séduisant Amane s’appuyait à la porte du box et l’observait.
Soudain, ses joues blanches prirent une teinte rougeâtre et elle ne sut quoi dire. Interloqué, il répéta sa question « Aoi, est-ce que tu sais où est Goliath ? Il n’est pas dans son box. » Goliath ? Ah oui, son cheval. Tout en bafouillant, elle lui indiqua qu’il était probablement encore dehors, puisque Daisy commençait tout juste à rentrer les chevaux de propriétaires dans leurs boxes respectifs. Il la remercia avec un sourire charmant qui fit palpiter son cœur avant de lui demander si elle accepterait de l’aider à le préparer, sans quoi il serait en retard pour sa leçon. Mission acceptée ! Elle hocha la tête avant de terminer de faire le box en deux temps trois mouvements. Un silence gênant régnait tandis qu’ils remontaient le couloir de l’écurie pour aller chercher l’équidé disparu. Aucun n’osait vraiment regarder l’autre, et c’est finalement Daisy qui sauva la situation en arrivant avec le fameux étalon dans la main. Après avoir échangé quelques politesses, Amane guida l’étalon jusqu’à la stalle de préparation, talonnée de près par Aoi. Il se chargea d’installer le cheval à l’anneau tandis qu’elle filait récupérer les affaires du beau garçon. Elle le tenait finalement le moyen de passer du temps avec lui, mais elle était tellement intimidée ! En sauveuse, elle arriva avec le chariot de l’adolescent, celui-ci garnit de sa boîte de pansage et de son équipement.
« Merci Aoi, c’est très appréciable. » Mon Dieu, il lui avait parlé ! Ses joues rougirent à nouveau alors qu’elle répondait un petit « de rien », ouvrant la boîte de pansage. Les deux adolescents se partagèrent les brosses et chacun attaqua le poil isabelle brillant de l’étalon. Goliath lui était particulièrement ravi de cette double attention juste pour lui, profitant pleinement de son pansage. Aoi ne manqua pas de le remarquer et un sourire apparu sur son visage. Elle aurait aimé avoir un cheval comme celui-ci, il avait dû coûter une fortune ! Elle poursuivit néanmoins le pansage en silence, commençant à démêler sa crinière tandis qu’Amane attrapait un à un les pieds de l’akhal-teke pour les curer. En un rien de temps, l’étalon fut complètement pansé, crins démêlés et sabots nettoyés. Ils se partagèrent donc l’équipement. Détachant le licol avec délicatesse, Amane l’installait autour de l’encolure de son cheval avant de lui présenter son filet. Pendant ce temps, Aoi déposait sur son dos son tapis, son amortisseur puis sa selle. Elle dégarotta d’un geste avant d’entreprendre de le sangler. Elle ne pouvait néanmoins détacher son regard du jeune homme, il était si doux avec les chevaux ! Elle ne pouvait que s’imaginer qu’il était de même avec les filles. Ce n’était que des suppositions en soit, mais elle était convaincu que c’était le cas. Sans qu’il ne lui demande, elle entreprit de poser des protections sur les membres de l’isabelle. Il en profita pour enfiler ses bottes, sa bombe et ses gants avant de libérer Goliath. « Encore merci, à plus tard ! ». Il était si chaleureux ! Son cœur battait la chamade alors qu’elle le regardait s’éloigner avec son cheval. Au moins, il savait qu’elle existait finalement !
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