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Box de Everglade

∞ Haras de Pado. :: Général :: anciens boxs
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Mar 26 Jan - 23:57


Light up the darkness
Everglade Nohan et Murphy 15h
À l’avant de leur petit camion, Nohan et Murphy étaient en route pour une vente aux enchères de chevaux qui se déroulait dans la région. C’était une occasion rêvée pour trouver des perles rares à petits prix. Le nombre d’élèves au domaine grandissait de jour en jour et leur cavalerie commençait à être un peu petite pour la demande qu’il avait. Il était devenu impératif d’accueillir de nouvelles têtes pour renforcer leur cavalerie actuelle. C’était donc avec enthousiasme et excitation que les deux jeunes personnes prirent place dans les tribunes pour assister à cette vente aux enchères. La plupart des chevaux présentés étaient des réformés de course donc des pur-sang et des trotteurs. Murphy craqua plusieurs fois devant certains mais son frère la raisonnait à chaque fois en lui rappelant qu’ils cherchaient des poneys polyvalents et non des réformés qui ne savaient rien faire. Elle était bien d’accord avec lui même si elle n’aurait pas dit non pour récupérer un ou deux chevaux de courses, ils seraient mieux à la maison et leur destin était malheureusement incertain. Ils virent passer également pas mal de chevaux de trait, ce n’était pas dans leurs projets pour le moment même s’ils comptaient en effet accueillir un jour un cheval de trait pour se lancer à l’attelage. Mais ce n’était pas encore d’actualité, ils avaient déjà pas mal de chose à s’occuper pour le moment. Alors qu’un énième pur-sang sortait de la piste, une petite ponette grise fit son entrée et intéressa aussitôt les deux jeunes personnes. Ils écoutèrent sa description avec attention, une new-forest de onze ans qui avait surtout fait du club jusqu’à maintenant. C’était exactement ce qu’ils recherchaient : un poney polyvalent pour aussi bien des débutants que des confirmés. Sans hésiter, Nohan enchérit alors sur la ponette bien décider à remporter cette enchère. Après un rapide combat avec plusieurs personnes, ils lâchèrent rapidement l’affaire et le présentateur accorda la vente au brun qui sautillait de joie, heureux d’avoir gagné. La vente continua son cours sans qu’aucun autre cheval n’attire l’attention des jeunes personnes, déjà ravis d’avoir déniché un nouveau poney.

Une fois la vente finie et les papiers de la vente signés, Nohan et Murphy retrouvèrent leur nouvelle monture dans les stalles où tous les chevaux de la vente s’y trouvés. Ils firent donc connaissance avec leur nouvelle recrue : Everglade. À première vue, elle semblait être aussi gentille qu’un gros nounours et le premier contact avec elle fut positif. Un peu stressée au milieu de cette agitation, la belle grise tournoyait dans sa stalle en se demandant ce qu’il allait lui arriver. Sans la faire patienter plus longtemps, Murphy lui enfila un licol pour l’emmener au petit camion tandis que Nohan se chargea de récupérer ses papiers et le certificat de vente. Ils ne mirent pas longtemps à embarquer la ponette puis se mirent finalement en route pour retourner à la maison avec leur nouvelle recrue.

Le voyage se passa pour le mieux et Everglade ne bougea pas du trajet. À peine le moteur arrêté, Murphy sauta du camion pour libérer la pauvre ponette de cette grosse caisse angoissante. La grise poussa un long hennissement sentant qu’elle arrivait dans un nouvel endroit encore inconnu pour elle. Curieux de voir une nouvelle tête, les chevaux qui étaient au pré se rapprochèrent de la barrière pour observer un peu plus en détail leur nouveau compagnon tout en répondant à ses appels. La new-forest s’immobilisa de longues minutes pour les observer, se demandant où elle avait bien pu atterrir. Murphy la fit marcher plusieurs minutes pour lui dégourdir les pattes et la laissa brouter un petit moment. Everglade accepta volontiers d’arracher quelques touffes d’herbes tout en relevant régulièrement sa tête pour observer les alentours de cet nouvel environnement. Pendant ce temps, Nohan se chargea de rentrer les chevaux dans leur box pour qu’ils passent la nuit au chaud. La ponette regardait avec attention tous les passages des chevaux qui étaient de nouvelles têtes pour elle. Finalement une fois tout le petit monde rentré, Murphy amena également la grise dans son nouveau box pour passer sa première nuit au domaine. Elle se chargea de lui apporter une ration de froid et de vérifier que son abreuvoir fonctionnait bien puis lui rajouta une petite polaire, les nuits étant froides en ce moment. Alors que Nohan se chargea de nourrir tout le petit monde, sa sœur prépara la ration d’Everglade en lui ajoutant notamment quelques gouttes d’huile essentielle pour l’aider à se détendre pour ses premiers jours ici qui pouvaient être un peu angoissants. Cela fait toujours peur de changer d’endroit et de se retrouver dans une nouvelle maison, elle voulait donc l’aider à s’habituer rapidement. Elle resta un petit moment avec elle pour vérifier que tout allait bien, qu’elle mangeait et s’abreuvait correctement avant de finalement la laisser tranquille. Les prochains jours allaient être soft pour elle également, elle allait seulement faire sa sortie au pré quotidienne et s’habituer à sa nouvelle vie de poney au domaine de Namsen.

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Mer 27 Jan - 17:54
C'est sympa d'avoir fait passer ça sous forme de vente aux enchères!

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Mar 22 Fév - 2:14

Première rencontre
Février 2022
Marie x Everglade


Mais à quoi je pensais? Franchement, à mon âge, faire un truc pareil! Le miroir lui renvoit une silhouette un peu grassette, à peine plus grande qu'une gamine de 16 ans, les yeux critiques et la bouche serrée. Vêtue de sa toute nouvelle paire de culottes d'équitation qui ne laisse rien passer de ses trois grossesses et d'un polo assorti, elle se tourne et se retourne en grimaçant. Ce n'est que lorsque sa femme passe ses bras autours de sa taille qu'elle soupire et cesse de se scrutiniser si sévèrement.

« Défroisses tes sourcils, Marie, parle-moi. » Sa femme lui chuchote à l'oreille, le menton appuyé sur son épaule.

« C'est une mauvaise idée. Je peux pas. Voyons, j'ai l'air ridicule! » Elle se retourne pour faire face à sa douce.

« C'est pas une mauvaise idée, oui tu peux, non t'as pas l'air ridicule du tout, mon amour. » Elle martèle ses mots de bisous éparpillés sur son visage. « T'as le droit d'être nerveuse, mais t'as pas le droit d'être méchante envers toi-même. »

Elle hoche de la tête doucement, se laissant convaincre petit à petit.

« Ça fait tellement longtemps, Sophie, je sais même pas si c'est encore quelque chose que je veux. » Sa voix tremble avec l'émotion, et sa compagne la serre un peu plus fort. « J'aurais pu commencer par juste des cours, au moins. »

Elles avaient eu cette conversation maintes fois au cours des derniers mois. Depuis que Sophie avait trouvé le Haras de Pado et qu'elle avait planté la graine d'idée chez Marie, elles avaient discuté de chaque facettes de ce projet. Sophie sourit, et caresse la joue de sa femme. Marie s'y blotti en fermant les yeux.

« Dis moi que c'est pas une folie. » Marie murmure contre sa paume.
« Va vivre ton rêve, Marie, on va être là pour que tu nous racontes tout en fin de journée. »

Elles s'embrassent tendrement, et Marie sort de la chambre avec un sourire confiant. Pour la première fois depuis que ses parents sont décédés, Marie n'a aucune autre responsabilité que de s'amuser aujourd'hui. Les enfants sont tous chez des amis, Sophie va faire le ménage du samedi. Et elle, elle s'en va au Haras de Pado pour sa première journée avec sa toute nouvelle demi-pension. Trouver un cheval qui répondait à tous ses critères a été difficile. Tellement difficile qu'elle a fini par jeter un oeil du côté des poneys disponibles, et elle est tombée amoureuse d'Everglade, une new forest pas très grande qui lui avait été décrite comme une vraie perle. Pour se rassurer et pour se mettre en confiance, Marie n'avait pas inclus de leçons dans sa pension, préférant commencer avec seulement du travail à pied, des balades en mains; des activités pour que les deux étrangères s'apprivoisent tranquillement.

Le chemin de la banlieue jusqu'au Haras se passe au téléphone avec Sophie à l'écouter la rassurer et lui rappeler pourquoi elle mérite ce grand projet. Marie reste dans la voiture pendant tellement longtemps qu'un employé du Haras vient cogner à sa fenêtre. Rouge d'embarras, elle bafouille une excuse avant de s'éclipser vers l'écurie. Elle se souvient par coeur du chemin vers le box de sa demi-pension, et elle trouve la petite jument en train de mâchonner son foin sans presse.

« Coucou, toi! » lance-t-elle avec un sourire. « T'as envie de faire connaissance? »

Marie lui tend sa main et laisse la ponette la sentir et même lui donner une petite léchouille. Elle prend le licol accroché à son box et ouvre la porte avec douceur. La jument se laisse guider sans broncher, la tête basse et les oreilles dressées. Elle est curieuse et alerte, mais ne semble pas du tout nerveuse d'être prise en charge par une étrangère. Everglade pose même un postérieur au repos une fois dans le passage, accrochée aux chaînes. Marie approche le bac de pansage qu'on lui a confié pour la ponette et prend son étrille. Il y a plus de vingt ans qu'elle n'a pas pansé d'équidé, mais à voir les yeux mi-clos et la lèvre pendante d'Everglade, elle se dit qu'elle ne doit pas être trop rouillée. L'étrille déloge la poussière et les copeaux de bois qui ont collés à la robe de la jument, et la pression ferme avec les mouvements circulaires massent en douceur les parties larges et musclées. Par habitude, Marie explique à Everglade tout ce qu'elle fait, la prévient avant de la toucher; ses années de travail social l'ont façonnées malgré elle. Everglade semble apprécier sa voix, et garde une oreille tournée vers elle, ce qui fait sourire Marie.

Après avoir passé la brosse dure sur les mêmes parties qu'avec l'étrille, la robe d'Everglade est propre, et Marie commence à démêler sa crinière. Everglade n'est pas fan de l'activité, mais le tolère assez longtemps pour que Marie puisse lui redonner un air moins sauvage. Elle passe la brosse douce sur tout le corps de la ponette, s'attardant aux jambes qui ont gardé une épaisseur de poussière. Le temps de donner les pieds ressemble à un jeu de « fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis » jusqu'à ce Marie se redresse, les mains sur les hanches, et se plante directement devant le nez de la ponette. Celle-ci a une étincelle d'espièglerie dans le regard, et Marie secoue la tête en souriant. Elle brandit le cure-pied devant elle, et Everglade redresse les oreilles, l'air de dire « Oh, j'ai jamais vu ça! » Marie réussit tant bien que mal à dégager les soles des quatre pieds.

Marie replace son bac de pansage et prends une chambrière et sa bombe avant de revenir vers Everglade. Depuis des semaines, Marie se prépare mentalement à sa première séance de longe. Elle a regardé tant de vidéo, lu tant de chroniques, d'articles, de livres sur les façons de faire. Elle se sent prête, et pas du tout en même temps. Everglade a l'air bien heureuse de la laisser prendre ses aises, elle n'est pas stressée, ni stressante. Elles se rendent au manège intérieur, elle l'a réservé en entier pour une heure, juste au cas sa première fois tourne au vinaigre. Marie préférait limiter le nombre de témoin d'un possible échec lamentable. Plus les minutes passent, plus elle se sent en confiance, cependant, grâce à l'attitude et la bonne foi de la jument.

Le manège vient tout juste de se vider d'un cours d'obstacles, et il y a plusieurs barres et barils vers le fond, un peu entassé pêle-mêle. Marie se demande si cela va poser problème, mais Everglade ne jette qu'un simple regard vers les objets avant de se retourner vers elle, à l'attention. Marie lui caresse l'encolure, et déroule la longe de plusieurs mètres. Everglade ne bronche pas, et Marie prends une grande inspiration. Elle claque de la langue doucement, soulevant sa main qui tient la longe, étirant son autre bras vers la croupe de la ponette, créant un V large. Everglade semble comprendre, ou bien c'est par habitude, et elle prend le pas sans trop de vitesse, se tenant à environ deux mètres de sa nouvelle cavalière.

Marie prend le temps de tester les différents exercices qu'elle a pratiqué sans cheval, s'efforçant de n'envoyer que des signaux clairs à la ponette. Celle-ci se porte au jeu avec entrain, ne faisant aucun pas de trop ni de moins que ce qu'on lui demande. Marie se sent comme une gamine à nouveau, et son coeur d'enfant rayonne tellement que son sourire lui fait mal aux joues. Elle s'en tient aux transitions de l'arrêt au pas, du pas à l'arrêt, et aux changements de directions. Ce travail est clairement très facile pour Everglade, qui ne rouspète pas une seule fois, et Marie la remercie en écourtant leur séance de longe après une vingtaine de minutes. Elle ramène la poney vers elle, puis détache la longe et la laisse tomber dans le sable mou. Marie caresse la joue chaude de la jument, et celle-ci s'éloigne après quelques instants. Ce n'est qu'à ce moment que Marie panique un peu: et si Everglade ne se laissait plus attrapper? Comment allait-elle la ramener à son box?

Ses inquiétudes s'envolent quand, d'elle-même, Everglade revient la voir pour d'autres câlins. Marie s'élance à petites foulées, soudainement prise d'une survolte d'énergie. La ponette lance un coup de tête et la poursuit joyeusement. Marie éclate de rire, se laisse attrapper avant de repartir en courant. Everglade la rejoint au petit trot, et après deux autres départs précipités, Everglade l'approche et décampe immédiatement après. Il faut deux grosses secondes pour que Marie réalise que la jument attend qu'elle la pourchasse à son tour. Elles jouent ainsi jusqu'à ce que quelqu'un apparaisse à la porte du manège pour lui signifier que c'est l'heure de céder sa place.

À bout de souffle d'avoir courru autant, Marie guide Everglade d'un pas lent vers son box. Elle n'a pas envie de quitter la ponette. Ce n'est pas l'envie qui manque, mais plus elle pense à rester, plus la culpabilité la ronge. Sophie est toute seule à la maison pour faire le ménage, les enfants vont bientôt revenir. Même si son épouse lui a promis qu'elle pouvait rester aussi longtemps qu'elle veut, Marie referme le box d'Everglade avec un soupir.

« Tu me manques déjà, ma boulette. »

Marie sourit à la jument qui s'est retournée pour venir la voir à la porte. Elle lui caresse le chanfrein avec tendresse et plante un petit bisou entre ses naseaux veloutés. Marie quitte l'écurie avec l'odeur de foins dans les cheveux et des étoiles plein les yeux.
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Mar 22 Fév - 9:36
Ravie de voir que Marie s'entend bien avec sa nouvelle DP ^^ !
Juste quelques petites précisions pour tes prochains résumés, si jamais tu changes d'endroit (par exemple ici le manège), il faut en fait que tu crées ton propre sujet dans ce topic, et ce pour toutes les installations dans lesquelles tu souhaites écrire slip

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Jeu 24 Fév - 15:20

Petits moments ensemble
Mars 2022
Marie x Everglade


La journée au travail avait été particulièrement difficile aujourd'hui, et même si Marie avait l'habitude de rentrer directement du bureau à la maison, elle se retrouve plutôt garée devant le Haras de Pado, en plein mercredi. Elle hésite, puis appelle sa conjointe pour la prévenir qu'elle va rentrer plus tard. Sophie ne semble pas du tout dérangée, ce qui allège un peu la culpabilité de Marie. Pendant des années, elle a géré ses journées de stress en se blotissant contre sa femme, mais depuis sa dernière visite au Haras, elle ne pouvait pas arrêter de penser à Everglade. C'est comme si elle avait oublié ce que c'était de ne pas l'avoir dans sa vie. Marie en était un peu effrayée, parce que même si Sophie était d'accord, elle sait qu'au moindre pépin, elle devra se défaire de sa demi-pension. Son seul réconfort pour le moment, c'est de prendre une journée à la fois.

Elle trouve Everglade dans son paddock, l'air peinarde, à marcher le long de la clôture en quête d'une touffe d'herbe plus verte. Marie arrache quelques poignées pour les lui présenter, et la jument semble ravie de cette visite surprise. Même si elle sait très bien que ce n'est pas elle en tant que tel qu'Everglade est heureuse de voir, Marie décide que c'est pour elle le petit coup de nez, pour lui dire "hey l'amie, tu vas bien?"

Marie se glisse entre les barres de la clôture et prends son temps pour trouver les meilleurs endroits où gratter et caresser Everglade. Elle réussit même à lui faire tirer une tête comique quand elle se met à lui gratter vigoureusement le dessus de la croupe, juste derrière les hanches. Ses ongles et ses mains deviennent rapidement noirs de saleté. Everglade ne porte pas son licol, mais elle n'est pas prête à laisser partir ce grattoir ambulant, alors elle la suit lorsque Marie passe à son box.

De l'intérieur, Marie défait le verrou du box (en s'assurant qu'Everglade ne puisse la voir; on ne peut être trop prudent avec une petite ponette aussi intelligente qu'elle) et rassure la jument qu'elle va juste chercher son bac de pansage. Pour s'excuser de son absence, même si la culpabilité est la sienne seulement, Marie donne quelques bonbons à Everglade, qui accepte avec joie. Marie n'a pas vraiment envie d'être vue, ou de se faire aborder par d'autres cavaliers, elle se sent sauvage un peu, donc elle dépose son bac de pansage directement dans le box, près du foin qu'Everglade grignote tranquillement.

C'est peut-être risqué, surtout que la jument est plutôt curieuse et ne semble pas avoir l'habitude d'être pansée sans être attachée, mais Marie se dit que dans le pire des cas, elle se fait piler sur un pied ou elle sort du box avec plus de paille dans les cheveux qu'autre chose. Everglade comprends rapidement qu'elle a l'avantage ici, et l'utilise en sa faveur pour se faire gratter les joues, se faire masser le dos, et surtout, pour faire tomber les brosses des mains de Marie.

Elle rit plus avec Everglade qu'elle n'a ri de toute la semaine, et ça lui fait un petit pincement au coeur. Marie se promet de ramener de cette bonne humeur à la maison. Elle passe l'étrille avec vigueur, toussotant sous le nuage de poussière qui se soulève des flancs de la jument. Sa robe aurait bien besoin d'être lavée, mais avec l'hiver qui s'accroche, Marie n'ose pas faire quoi que ce soit qui pourrait nuir à la ponette. La brosse dure est le plus difficile, avec Everglade qui joue de la lèvre sur les crins rigides et qui essaie de jouer du charme pour que Marie la laisse les grignoter. Malgré tout, elles s'entendent pour que Marie puisse donner trois ou quatre coups de brosse rapides entre chaque mordée qu'Everglade veut prendre. Elle a les oreilles molles, un air joueur dans le regard, et Marie n'est pas du tout offusquée quand son attitude prend des grandeurs espiègles.

Au contraire, elle se dit qu'elle aussi aurait bien envie d'un petit répit, de jouer et de laisser sortir un peu de fou. Marie termine donc son pansage avec la brosse douce passée en longs mouvements fluides sur tout le corps. Elle n'a pas l'énergie pour négocier le démêlage des crins - queue ou crinière -  et se contente de passer ses doigts grossièrement dans les endroits les plus emmêlés. Everglade la laisse aller reporter son bac de pansage, et baisse son nez dans le licol comme si c'était son job. Marie l'échappe une, puis deux fois, et c'est avec des larmes de rire aux yeux qu'elle finit par s'accrocher assez fermement à celui-ci pour l'attacher sous la gorge.

Elle passe la courte longe par-dessus l'encolure d'Everglade et attache seulement une chaîne à son licol pour nettoyer ses pieds dans l'allée. Marie empoche le cure-pied et se met en route vers les chemins de balade. Quoi de mieux pour se détendre après une journée aussi rude que d'explorer les sentiers forestiers du Haras?
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Jeu 24 Fév - 16:15
J'aime beaucoup voir leur relation évoluer comme ça Razz

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Lun 7 Mar - 21:00

Journée occuppée
Mars 2022
Marie x Everglade


Marie avait passé la semaine à rêvasser de son samedi à venir avec Everglade. Elle avait préparé une demi douzaine de plans pour leur journée ensemble. Elle avait même osé un plan de monte, une très très courte séance en selle, juste pour voir où elles en étaient en terme de communication et de niveau. Marie n'était pas montée à cheval depuis si longtemps, et elle s'était promis d'attendre quelques semaines avant de prendre la selle, mais elle ne pensait qu'à cela depuis sa première visite avec Everglade.

Le petit soleil timide du samedi trouve Marie déjà en train de préparer du café avant même qu'il ne soit complètement levé. Elle fait des crêpes pour tout son petit monde qui dort encore à poings fermés, et laisse une note de bonne journée, puis elle s'éclipse de la maison sur la pointe des pieds. L'air est mordant, le vent saisissant, mais la neige commence à fondre malgré tout. Marie prends une grande inspiration avant de s'engager au volant de sa voiture vers l'écurie. Elle a le coeur qui se débat d'excitation; après moults délibérations, elle a décidé de monter Everglade aujourd'hui. Son plan est préparé presque à la minute. Elle espère seulement que la petite ponette se sent d'humeur de travailler autant qu'elle.

La ponette est à peine réveillée, toujours couchée sur l'épaisse couche de sciures de bois mais les yeux ouverts. Elle se lève en voyant Marie s'appuyer sur le rebord de son box. Elle regarde dans sa mangeoire pour savoir si elle a été nourrie déjà, mais semble-t-il que Marie soit la première sur les lieux. Marie tire de sa poche un contenant de métal et l'ouvre avec un petit air espiègle. Everglade, toujours curieuse, tends le nez vers elle, espérant qu'une gâterie va apparaître. Marie ouvre sa main après avoir pris deux petites menthes du contenant. Elle en offre une à la jument, et prends l'autre.

« Je t'ai promis une belle balade, tu te souviens, ma belle? » Marie lui chuchote-t-elle doucement en caressant son chanfrein.

Everglade ferme les yeux à moitié, ne faisant aucun effort pour supporter sa tête, le menton appuyé sur le bord de son box. Marie sourit en secouant la tête. Elle regarde sa montre; déjà en retard sur ses propres plans! Elle se redresse, prends le licol sur la porte du box, et l'enfile sur la tête de la ponette. Celle-ci ne bronche pas, mais elle jette un regard furtif vers sa mangeoire vide, l'air de dire "Mais, et le petit déjeuner?".

« Je te promets que là où je t'emmène, tu auras en masse à manger. Tu me prends pour qui? » lance-t-elle avec un petit rire.

Elle sort la jument dans l'allée et prends le temps de l'observer, pour s'assurer qu'il n'y a ni petits bobos, ni trucs qui clochent. Everglade met un postérieur au repos et la laisse marcher autour d'elle sans s'inquiéter. Marie lui gratte la croupe avec énergie pour la récompenser de sa patience, et cela semble être suffisant comme paiement pour la jument. Marie remonte son dos en grattant, jusqu'au garrot, où elle masse en longs mouvements circulaires. Elle descends ses mains au niveau de l'épaule, puis remonte vers l'encolure, et fais la même chose de l'autre côté. Everglade ne se plaint pas, le cou détendu et le nez à hauteur du poitrail, elle laisse Marie mettre en pratique les différents petits massages qu'elle a appris cette semaine, grace à internet. Si seulement la jument savait tout ce que Marie regarde et absorbe, juste pour être toujours au courrant des dernières pratiques coopératives. Marie a tant à coeur le bien être de sa ponette, elle se sent presque mal d'imaginer la monter. Everglade ne rouspète pas de ces petites attentions, et lorsque Marie lui masse le dessus de l'encolure, elle se relaxe encore plus et baille à s'en décrocher la mâchoire.

Silencieusement, Marie se réjouit; elle sait que ça veut dire qu'Everglade a relâché les tensions accumulées, et c'était son but. La jument se secoue de la tête à la croupe, faisant voler un nuage de poussière tout autour d'elle. Marie toussotte en dégageant l'air devant elle d'une main. Elle prends ensuite son étrille, et commence tout près des oreilles de la jument, en cercles rigides qui font lever une nouvelle couche de poussière et débris. Marie brosse en suivant les contours des muscles visibles sous la peau, descendant jusqu'au garrot. Elle passe l'étrille sur l'épaule, et descends avec précaution jusqu'à l'avant-bras pour déloger de la boue séchée dans son pelage. Marie termine l'étrille sur la cuisse, après avoir passé sur la croupe, les flancs, le ventre et les fesses d'Everglade. La jument est bien réveillée maintenant, et commence à s'agiter parce qu'elle vient de voir passer un employé du Haras avec une brouette pleine de foin. Marie offre une autre menthe à Everglade pour l'encourager tandis qu'elle passe la brosse dure aux mêmes endroits que l'étrille.

Everglade s'impatiente de plus en plus sur les chaînes, frustrée d'avoir vu passer son foin sans y avoir accès. Pour la calmer, Marie accroche un autre palefrenier qui passe et lui demande si elle peut prendre la moitié de la portion pour Everglade, puisqu'elles vont sortir bientôt. Celui-ci lui donne une brassée de foin qu'elle apporte avec précautions vers une ponette très excitée. Marie réussit tant bien que mal à fourrer le foin dans le filet accroché proche de son box, et la jument se met à tirer avec enthousiasme sur les brindilles. Ayant réglé son problème d'agitation et d'oreilles aplaties, Marie se remet à son pansage. Elle reprends la brosse dure pour finir le côté qu'elle n'avait pas réussi à compléter à cause des écarts et des piétinements de la jument. Une fois le maximum de poussière débarassé sur le corps d'Everglade, Marie décide de profiter de la distraction pour s'attaquer à la queue emmêlée de la jument. Elle se place de côté, juste en diagonal des fesses de la ponette, et commence par le bas. Elle a apporté le démêlant à cheveu de ses enfants et asperge les crins revêches jusqu'à ce que son peigne puisse passer sans issue. Elle se rend jusqu'à mi-queue avant qu'Everglade ne termine son foin. Déjà, il n'y a plus de brins de scie qui sont coincés dans les crins, et Marie devra se contenter de cette demi victoire pour aujourd'hui.

Everglade semble être satisfaite de ce petit repas et chouchoutement, alors Marie passe la brosse douce sans se presser. La jument retrouve sa bonne humeur habituelle, et s'amuse avec une brosse que Marie lui tend pendant qu'elle lui demande un pied après l'autre. Elle essaie quand même de lui peigner la crinière, mais Everglade a fait le plein d'énergie et elle se sent espiègle ce matin. Marie ne peut s'empêcher de rire aux antiques de la jument, et lui concède cette victoire.

« Pareille comme mon grand loup, hein? Pas le droit de toucher à la tignasse! » Marie caresse le chanfrein d'Everglade avec tendresse et lui plaque un bisou entre les deux yeux. « On se fait cette balade, ma jolie? »

Marie n'a pas besoin de parler cheval pour comprendre qu'Everglade est plus que partante pour sortir en main. Elle détache les chaînes de son licol et accroche une longe régulière, repliée pour le moment afin de ne pas trainer au sol.

Ensemble, le petit duo sort de l'écurie sous un soleil qui n'est plus timide du tout, et qui fait briller la neige comme une étendue de diamant.
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Lun 9 Mai - 20:48

Visite innatendue
Avril 2022
Marie x Everglade


La neige avait finalement fondu, mais avec le printemps, la boue. Qui dit boue, dit sol glissant, et malgré son agilité, Everglade s'était retrouvée les quatre fers en l'air au pré. Marie l'avait trouvée avec le flanc couvert de boue, la tête basse et le postérieur gauche qu'elle refusait d'utiliser. Immédiatement, Marie avait appelé la vétérinaire, puis ramené Everglade à l'écurie en marchant très lentement. La jument boitait, mais semblait avoir gardé ses esprits. Elle avait laissé Marie lui tâter la jambe sans trop broncher, mais en voyant arriver Celle Qui Fait Les Piqûres, Everglade avait promptement manifesté son désaccord.

Les voilà donc, toutes les trois, à négocier la visite. Chaque fois que la vétérinaire fait un pas vers Everglade, celle-ci fait un pas de côté, et Marie doit la retenir pour qu’elle ne trébuche pas à cause de son postérieur. Si Marie tente d’accrocher une des chaînes de pansage au licol d’Everglade, celle-ci recule en levant la tête. Elles finissent par s’entendre sur une bonne distance une fois que la vétérinaire a trouvé ses gâteries, et que Marie prend le relais sur la distribution.

« Elle a bien réussi son coup, y' a pas à dire. » La vétérinaire se relève en tapotant la croupe de la ponette. « Une petite tendinite, sûrement à cause de la chute. »

Marie s’apprête à lui demander comment elle sait qu’Everglade a perdu pied, mais ravale son commentaire en posant les yeux sur la couverture de boue séchée qu’elle a du côté gauche. Elle hoche la tête avec un pincement au cœur. Peut-être que si elle venait plus souvent, la jument n’aurait pas passé autant de temps sans surveillance. Elle entend la voix de sa femme qui lui dit qu’elle n’aurait pas pu prévenir cet accident même si elle était venue à tous les jours depuis le début. Marie chasse la culpabilité qui lui donne un goût amer en bouche. Everglade accepte les quelques caresses de la vétérinaire, mais elle a toujours l’oeil sur le qui-vive.

« Repos pendant quatre semaines; rien d’autre que de la marche au pas. À voir comment elle s’est fait ça, je recommande le box avec sorties en main. Pas plus de dix minutes par jour pour les deux premières semaines. Strictement au pas. »

Elle pointe son stylo vers la jument en haussant les sourcils pour marquer son point en disant cela. Everglade sursaute comme si elle était outrée, et Marie toussote pour cacher son rire. La vétérinaire termine de remplir son papier, détache une copie qu’elle remet à Marie.

« Y a juste à mettre ça chez Jules. Pour aider l’inflammation, faites un enveloppement à l’argile. Je sais qu’elle en garde en poudre dans la sellerie, près des shampoings. Mélangez de part égale avec de l’eau froide et appliquez en couches pas trop épaisses. Ça lui fera du bien… enfin si elle vous laisse faire. »

La vétérinaire lui envoie un sourire qui en dit long sur les chances de réussite qu’elle attribue à Marie.

Une fois celle-ci partie, Marie tend sa main ouverte à Everglade, avec un sourire complice. La jument la renifle avec toujours un brin de suspicion dans l’oeil.

« Elle doute de ta patience? Je sais pas pourquoi… » Marie lui chatouille les naseaux en riant doucement.

Avant qu’elle n’oublie, Marie trottine jusq u’à la sellerie pour trouver l’argile en poudre. Jules, la gérante de l’écurie, est très organisée, mais son système est particulier. Marie ne s’y retrouve pas encore tout à fait, et il lui faut une dizaine de minutes pour trouver ce dont elle a besoin. En retournant dans l’allée, elle est presque convaincue qu’Everglade n’y sera plus, s’étant magiquement dissipée dans l’air ambiant. Elle ne peut faire taire la panique qui la fait jogger à vive allure jusqu’à sa ponette. Celle-ci est toujours sagement là où Marie l’a laissée, et elle pousse un long soupir de soulagement. La jument l’observe avec une curiosité grandissante tandis qu’elle mélange l’argile à l’eau. Elle laisse Everglade sentir la concoction, et ne peut résister à l’envie de lui en mettre un peu sur le bout du nez. La ponette tire la langue jusqu’à ce qu’elle ait essuyé le moindre résidu, et Marie rigole de sa bonne blague.

Marie se place à la hauteur de la hanche gauche d’Everglade et lui caresse la cuisse pour lui signifier qu’elle est proche. La ponette ne semble pas inquiète de sa présence, mais Marie prends quand même son temps pour descendre sa main le long de sa jambe, s’arrêtant au jarret pour un moment. Elle s’accroupie, déposant le contenant avec l’argile près d’elle, et glisse doucement ses doigts le long du canon de la ponette. Everglade lui lance un regard inquiet, mais ne bronche pas. Marie se félicite d’avoir passé assez de temps avec la jument pour qu’elle lui fasse confiance dans cette nouvelle situation. Elle trempe ses doigts dans le mélange argileux froid, et, avec la pression la plus légère, commence à l’étaler sur la peau chaude et sensible de son canon.

Everglade déplace son poids pour s’appuyer fermement sur sa hanche droite, prête à soulever son postérieur. Marie la rassure d’une voix calme et douce, mais son coeur bat à toute vitesse. Malgré sa blessure, la jument peut encore très bien paniquer ou se débattre, et elle ne porte ni bombe ni protection si elle décide de se défendre. Marie semble être plus convaincante pour Everglade que pour elle-même, et la ponette se détend légèrement. Elle reprends son application d’une main toujours tremblotante, mais Everglade ne bronche plus jusqu’à ce qu’elle ait terminé. L’air frais qui circule dans l’allée fais sécher rapidement les premières couches, et Marie continue d’en remettre jusqu’à ce que l’argile couvre entièrement le canon.

« Bon alors, c’était pas si mal, non? » Marie se relève et caresse tendrement l’épaule de la jument.

Elle demande à son ami Google si l’argile doit être nettoyée tout de suite ou peut être laissée en contact plus longtemps. La réponse lui plait; elle n’a qu’à laisser l’argile sécher et se désintégrer d’elle-même. Maintenant qu’elle a terminé, Marie se reprend de justesse avant qu’elle essuie ses mains couvertes d’argile sur ses vêtements; vieille habitude qui la hante encore. Elle utilise plutôt le lavabo où elle a pris l’eau pour le mélange, et se dit qu’elle aurait bien voulu doucher la ponette pour lui décrasser le flanc.

À défaut de pouvoir l’amener et la laisser debout sur le sol dur de la douche, Marie opte pour son box à la litière confortable. Everglade marche avec une boiterie visible, et sonore; ses sabots ne claquent pas à la même cadence que d’habitude sur le sol de l’écurie. Son rythme sonne faux, et Marie se dit que c’est bien la première fois qu’elle entend plus qu’elle ne voit une blessure chez un animal. Elles prennent deux fois plus longtemps pour se rendre à son box, et Marie ne presse pas la ponette pour détacher son licol une fois rentrée. Elle la laisse prendre ses aises, et se dit qu’au final, il est peut-être plus sage de laisser Everglade tranquille pour la journée.

Au lieu d’aller chercher son bac de pansage, Marie récupère quelques légumes frais qu’elle place à travers une portion de foin pour Everglade. Celle-ci pourra s’occuper à trouver les gâteries à travers son filet de foin pour éviter l’ennui et l’envie de gigoter.
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Mer 11 Mai - 14:55
Heureusement que Marie était là pour soigner sa ponette cuteness

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Ven 20 Mai - 21:34

Un pied devant l'autre
Heureux, même au singulier, a une allure de pluriel
Marie x Everglade


Avril 2022

Marie revient de la cour du tribunal familial et elle a une humeur de merde. Elle déteste le système judiciaire quand il pénalise les gens démunis. Encore aujourd’hui, elle a été forcée de séparer une mère de ses deux enfants parce qu’elle s’était retrouvée dans une impasse financière qui l’avait laissée sans un sous. Au lieu de l’aider à retomber sur ses pieds, le gouvernement, et par le fait même, Marie elle-même, l’avait abandonnée à ses propres moyens. Et le juge n’avait même pas jeté un regard à la jeune mère en sanglots quand il avait rendu sa décision. Marie doit prendre plusieurs longues inspirations pour se calmer les nerfs le temps qu’elle se rende au box d’Everglade. La petite jument en est à trois semaines de convalescence et Marie voit les conséquences de ces restrictions.

Grâce au repos forcé, cependant, Everglade ne boite presque plus. Marie est venue la voir presque tous les jours depuis son diagnostic, si bien que dès que la ponette l’aperçoit, elle hennit de plaisir. Marie secoue la tête en souriant, chaque pas la rapprochant de sa demi-pension soulevant le poids de sa journée. Everglade lui fait des petits bruits de joie en hochant la tête. Ces comportements sont nouveaux des deux dernières semaines, et Marie a le coeur qui déborde d’amour pour cette créature qui est toujours heureuse de la voir. Avec Everglade, Marie ne voit plus rien du monde extérieur.

« Tu sais quel jour on est? » lui demande-t-elle en lui faisant des bisous sur le chanfrein. « Aujourd’hui marque la fin de la troisième semaine. Ça veut dire qu’on peut faire une petite balade en main, ma jolie! »

Marie sait que, concrètement, Everglade ne comprend pas les mots qu’elle lui dit. Pourtant, elle hoche de la tête en encourageant les grimaces amusantes de la jument. Celle-ci est toujours disponible pour sortir, mais encore plus ces trois dernières semaines, Marie sait qu’elle ronge son frein. Seule sa nature douce et malléable la sauve de développer des mauvais comportements à être ainsi confinée. Marie pianote sur la porte de son box, faisant apparaître un morceau de betterave, puis trottine pour aller chercher sa boîte de pansage. Elle sort ensuite Everglade du box et, avant de commencer son pansage, Marie entame l’examen superficiel qu’elle a commencé à faire depuis sa blessure.

Elle passe ses mains, lentement, sur tout le corps de la ponette. Celle-ci s’appuie contre ses paumes quand elle lui touche l’épaule, l’air de dire “oui, c’est bien là” alors Marie lui accorde quelques gratouilles au passage.  Aucune de ses jambes n’a de chaleur ou quelque chose qui cloche. Même si elle n’est pas vétérinaire, ou même bien à l’aise, Marie se fait un devoir de noter chaque petit changement dans son carnet, au cas où. Elle sort donc le journal en cuir qu’elle garde dans son bac de pansage, et note l’état général de la ponette. Comme depuis le premier jour où elle a commencé à faire ça, Everglade renifle avec curiosité le stylo qu’elle tient, et fait cliquer l’embout à quelques reprises. Marie trouve toujours cela aussi mignon et elle sourit d’une oreille à l’autre.

La jument se tient toujours tranquille lorsqu’elle est sur les attaches, et Marie s’assure de récompenser par intermittence. Elle passe vigoureusement l’étrille, chaque cercle concis délogeant un nouveau nuage de poussière. Marie se demande sincèrement comment la jument peut accumuler autant de saletés alors qu’elle est confinée au box et à quelques marches par jour. Elle agite la main devant son visage pour dissiper les nuages qui lui chatouillent le nez. L’étrille ramasse aussi les restants de mue qui ne sont pas encore tombés, et Marie doit cogner la brosse contre le mur du box pour les faire tomber. Pour s’assurer que la brosse dure fasse meilleur effet, Marie repasse l’étrille sur les endroits les plus sales.

Everglade lui quémande quelques caresses au moment où Marie change de brosse, qu’elle lui accorde avec plaisir.

« Tu sais, je pense qu’une fois remise, j’aimerais vraiment me mettre au travail. Tu penses qu’on pourra s’entendre aussi bien? » Marie lui caresse le chanfrein en longs mouvements lents, passant ses paumes juste au-dessus des yeux pour finir en massant la base des oreilles. « Peut-être que je pourrais prendre des cours, hm? »

Avant de se perdre dans ses rêves d’enfance, Marie reprend son pansage et passe la brosse dure à petits gestes secs et rapides. Les poils toujours collés à la robe d’Everglade tombent comme des confettis sur le béton de l’allée centrale. Marie s’acharne sur la croupe de la jument, on dirait qu’elle remplace la saleté immédiatement qu’elle est soulevée. Finalement, les fesses rebondies d’Everglade sont propres et sa robe est brillante de santé. Pour finir de lustrer le reste de sa robe, Marie passe la brosse douce en longs gestes fluides, et elle sourit en songeant qu’on dirait qu’elle applique un vernis au poil presque blanc. Les mouchetures plus foncées lui font penser à des taches de rousseur et elle se demande combien de temps il lui faudrait pour les compter.

Marie demande chaque pied un à la fois à la jument, contente de voir que son sabot est relativement propre. Heureusement, puisqu’Everglade est une demi-pension, Marie n’a pas besoin de se soucier du maréchal, ce qui lui convient tout à fait puisqu’elle ne connaît rien sur la santé plantaire.  Une fois les quatres pieds nettoyés, Marie va chercher les nouvelles guêtres qu’elle a acheté sous la recommandation de Deandra pour aider à soutenir les tendons. Normalement, elles sont indiquées pour les séances en selle, mais Marie ne veut pas prendre de chance en sortant la jument en main pour la première fois depuis presqu’un mois. Marcher une dizaine de minutes dans l’espace devant l’écurie est différent d’une balade sur un sol plus inégal.

« Je devrais appeler la véto pour savoir si je peux te sortir, tu penses? » Marie se sent comme une enfant tiraillée entre l’envie de bien faire, et la peur de se faire dire non. « Allez, je l’appelle. »

Pendant qu’elle parle au téléphone, Everglade se permet de lécher le velcro rugueux d’une des guêtres et la fait tomber de la porte du box. L’oeil brillant d’espièglerie, elle recommence le même processus avec les trois autres protections, puis utilise son antérieur pour les faire rouler dans le sol poussiéreux. Marie raccroche avec un grand sourire et se pince l’arête du nez en voyant ce que la ponette a trouvé pour se divertir.

« Elle m’a dit que puisque j’avais adhéré au programme de rétablissement si religieusement, on a droit à trente minutes de balade au pas. On lui dira pas si on pousse plus longtemps, d’accord? J’ai envie d’aller à la rivière avec ce temps chaud. »

Marie secoue les guêtres pour les nettoyer du mieux qu’elle peut et, la langue légèrement sortie, elle se concentre pour les mettre parfaitement. Lorsqu’elle se relève, Marie vibre d’une énergie contagieuse, et elle doit prendre le temps de se calmer pour qu’Everglade ne s’excite pas trop avant de partir.

Marie sifflote sous l’air épaté et curieux de la ponette grise quand ils sortent de l’écurie.
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Lun 23 Mai - 10:25
Beaucoup plus doux que mélancolique ce résumé-ci, mais toujours aussi prenant! cuteness

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I believe in youHave no fear, you will find your way. You got it in your heart, you know.
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Mar 24 Mai - 16:00

À petits pas
I've found a rainbow, rainbow, baby
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Mai 2022

La fin de la convalescence est enfin arrivée, et Marie sait qu’Everglade ne peut compter les jours, mais elle a l’impression que la petite jument le sait aussi. Elle l’accueille de son box avec de grands hochements de tête qui la font bien rire. Marie prend toujours le temps de câliner sa ponette quand elle arrive, et Everglade en est toujours bien heureuse. Le nez enfoui sous son aisselle, Everglade ferme les yeux et laisse Marie lui masser la base des oreilles en soupirant de bonheur. Marie lui caresse le chanfrein, passe par-dessus ses yeux, nettoie les petites croûtes accumulées depuis deux jours, et termine leur petit rituel par un gros bisous sonore entre les deux yeux.

Everglade se secoue et baille longuement tandis que Marie va chercher son bac de pansage. Elle ouvre son box et, habituée à leur routine, Everglade baisse son nez pour mettre son licol, attendant gentiment que Marie lui permette de sortir. La jument se déplace calmement, mais Marie sent son énergie qui n’a cessé de grandir depuis le début de sa convalescence. Elle sait qu’Everglade se comporte aussi bien avec elle parce qu’elles ont établi une relation bien avant sa blessure.  Marie n’attache plus qu’une des chaînes de pansage à son licol, question de sécurité, même si Everglade ne gigote que très peu pendant les soins. Depuis le début de sa convalescence, Marie a essayé de venir la voir au moins trois fois par semaine, voir plus. De ce fait, elle se retrouvait à panser la jument confinée à son box. Everglade avait terminé sa mue au box et maintenant, sa belle robe grise était à peine sale.

Marie passe l’étrille pour prendre directement la brosse dure, et commence par l’encolure. Les copeaux de litières tombent sans problème, et Marie ne mets pas longtemps pour passer sur tout le corps. L’étape que la ponette apprécie le moins est celle qui lui prendra le plus de temps, alors Marie décide de l’entremêler au lieu de la garder pour la fin. Elle prend son peigne et commence ainsi à démêler la crinière d’Everglade. Il y a beaucoup plus de copeaux de litières et autres brins de foin, et elle y v avec le plus de délicatesse possible. Quand la jument commence à démontrer des signes d’impatience, Marie repose le peigne et prends plutôt la brosse douce. Elle se concentre sur le visage d’Everglade, à son plus grand plaisir, et fais de longs mouvements doux sur le reste de son corps. Elle ne fait qu’un côté avec la brosse douce, puis reprend son peigne. Elle s’attaque à la longue queue emmêlée, se plaçant de côté pour qu’Everglade puisse la voir et sache ce qu’elle fait. Non pas que Marie pense qu’elle irait jusqu’à lever le pied, mais elle préfère garder la jument de la meilleure humeur possible.

Elle réussit à démêler et brosser sa queue en entier avant qu’Everglade lui demande de passer à autre chose. Marie la félicite avec quelques câlins, puis termine de passer la brosse douce. Même son ventre n’est pas chatouilleux, et la jument semble plutôt apprécier les douces gratouilles que la brosse lui prodigue. Marie négocie la fin du démêlage de sa crinière en accompagnant son peigne par un massage de l’encolure au fur et à mesure. Everglade est appuyée dans son licol, les yeux fermés et la lèvre inférieure pendant mollement, lorsque Marie termine. C’est la première fois qu’elle s’acharne et réussit à brosser et démêler la queue et la crinière de la jument. Elle n’en est pas que peu fière, et elle rayonne en tapotant joyeusement l’épaule de la jument.

Everglade se laisse curer les pieds sans problème, comme d’habitude, et Marie termine son pansage avec une jument scintillante de propreté. Elle passe ses mains sur toutes ses jambes encore une fois, cependant, juste pour s’assurer qu’elle n’a pas manqué quelque chose. Satisfaite, Marie va reporter son bac de pansage et ramène une longe et les guêtres protectrices. Aussitôt, Everglade relève la tête, les oreilles vers l’avant, et s’anime en réalisant qu’elle va sortir.

« C’est finalement terminé, ma jolie! On se remet au boulot, toi et moi, ça te dit? » Marie lui chatouille les naseaux avec une des guêtres en souriant.

Elle prend son temps pour bien positionner les protections, et s’assure qu’elles sont bien fixées et pas trop serrées à la fois. Puis, le duo sort de l’écurie et chacune ont un petit pep dans leur allure.
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Jeu 26 Mai - 16:29
Je ressens le bonheur de Marie et de sa ponette jusqu'ici oh my god

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Mer 15 Juin - 18:15

Harder we fall
So whatever path we choose to take
There will be highs and there will be lows the same
Oh we'll never run from our mistakes
Marie x Everglade



Fin Mai 2022


Le dimanche est souvent journée de famille, et après sa balade grisante de la veille, Marie n'arrive pas à penser à autre chose qu'Everglade. Ils se sont donc empilés dans la voiture, et sont venus à l'écurie pour que Marie puisse enfin leur présenter sa demi-pension. Elle voulait la sortir en main et l'amener dans ces nouveaux sentiers qu'elles n'avaient pas fini d'explorer. Maire se voyait déjà, à montrer à ses enfants comment bien brosser la jument, à encourager Sophie à s'asseoir sur son dos à cru. Elle montre à sa marmaille où aller trouver son équipement de pansage tandis qu'elle va chercher Everglade au pré, où elle a été mise depuis ce matin. Marie la guide d'une main assurée, le dos droit et les yeux brillants de fierté.

« Joyeuse famille, je vous présente Everglade. » Elle s'éclaircit la gorge et bombe le torse en voyant les yeux de ses enfants s'écarquiller de merveille.

Ils n'ont jamais vu un poney d'aussi proche, et la peur se mêle à la curiosité, qui finit par gagner. Everglade baisse le nez et accueille les petites mains qui se tendent vers elle. Toujours aussi merveilleuse, la jument ne bronche pas sous leurs caresses maladroites et ne réagit même pas à leurs petits cris de surprise quand sa peau tressaille au contact. Sophie lui offre un bonbon, et c'est tout ce qu'il faut pour qu'Everglade soit convaincue qu'elle est au paradis. Marie tend l'étrille à sa plus vieille, et Everglade soupire longuement lorsque celle-ci commence à passer la brosse sur son épaule. Pendant qu'Agnès se concentre à la tache, Marie commence son examen sommaire. Pas qu'elle soit vétérinaire ou même très calée en chevaux, mais elle a prit quelques trucs depuis le début de son aventure avec Everglade.

Elle montre à Gaspard comment donner des bonbons à la jument et pendant qu'il exerce son nouveau talent, Marie passe ses mains sur le chanfrein, au-dessus des yeux, les joues, cherchant la moindre petite égratignure. Elle remonte vers ses oreilles, puis redescends le long de son encolure. Marie passe ses mains sur une épaule, et plonge vers le poitrail. Elle s'accroupit ensuite et son sang se glace dans ses veines quand ses mains atteignent son canon et elle sent une distincte chaleur. Marie essaie tant bien que mal de garder son calme alors qu'elle passe directement à l'autre antérieur, et la même chaleur s'étend sous ses doigts.

« Non, non, non, non, Everglade, qu'est-ce qui se passe? » Marie se redresse et prend le nez de la ponette dans ses bras.

Sophie et les trois enfants la regardent avec des airs inquisiteurs et inquiets. Marie soupire et leur dit de ne pas s'en faire, c'est probablement un rien du tout. Marie sent sa grande amie la culpabilité s'asseoir sur son estomac, et elle repense à leur course folle de la veille, les obstacles qu'ils ont franchis. Peut-être qu'elle a trop poussé, qu'Everglade n'avait pas été assez échauffée avant qu'elle lui demande de tels efforts. Marie se penche pour passer ses mains sur les canons postérieurs. Eux aussi sont chauds, et elle se mordille la lèvre; devrait-elle appeler la vétérinaire? La main de Sophie, douce et rassurante, se pose sur son épaule et Marie se tourne vers elle avec des yeux brillants d'inquiétude.

« Elle a les quatre jambes enflées, c'est ma faute, je ne lui ai pas mis de protection hier et on a galopé pendant un bon moment, je devrais appeler la vétérinaire, ma pauvre Everglade, c'est ma f-- » Marie spirale, elle le sait, mais elle ne peut arrêter son débit verbal seule, et Sophie l'interrompt gentiment.
« Elle ne m'a pas l'air trops dérangée par tout cela. Regarde, Marie. » Sophie tourne sa tête en plaçant un doigt sous son menton et pousse doucement. « Tu t'inquiètes trop, mon amour. Est-ce qu'il y a de l'inflammation palpable, ou ses jambes sont juste chaudes? »

Depuis la tendinite d'Everglade, Sophie avait appris beaucoup sur le sujet, un peu par osmosis puisque Marie ne parlait que de cela. Marie hoche la tête, regarde ses enfants qui câlinent et dorlotent la petite ponette. Bien sûr, sa femme a raison, et elle sent l'inquiétude et la culpabilité glisser doucement, grugés petit à petit par la tendresse de sa conjointe qui lui frotte le dos. Marie décide d'attendre avant d'appeler la vétérinaire, optant plutôt pour un autre enveloppement à l'argile. En plus, les enfants vont beaucoup apprécier de pouvoir se salir ainsi. Marie hoche la tête plusieurs fois de suite, et Sophie lui plante un baiser dans le cou qui la fait sourire.

Agnès termine de passer l'étrille en chantonnant tout bas. Décidément, elle ne tient pas des voisins, son aînée, avec cette tendresse, ce plaisir calme et rassurant qu'elle exude en présence des animaux. Même avec leur chat, Agnès a toujours été douce et à l'écoute, et il semble que les chevaux non plus ne peuvent résister à ses attentions. Everglade baisse le nez et ferme les yeux quand Agnès commence à passer l'étrille, très doucement, sur son visage, acceptant cette étape inhabituelle du pansage comme si c'était la chose la plus normale. Marie en rit tout bas, puis mentionne à Agnès qu'elle doit changer de brosse pour faire le visage. Les garçons ont trouvé les autres brosses et essaient d'imiter Agnès, un peu maladroitement. Marie prend Gaspard pour aller chercher l'argile, et montre à Sophie où aller chercher un seau d'eau pour faire le mélange.

Les enfants finissent par avoir plus de plaisir à dessiner sur les flancs d'Everglade avec l'argile plutôt que de l'appliquer sur ses membres. Marie les laisse faire puisque la ponette n'a pas l'air perturbée le moindrement. Même qu'elle semble plutôt apprécier d'être sous les attentions constantes et, somme toute, très douces des enfants. Marie applique plusieurs couches d'argile aux quatre membres, puis en voyant que la marmaille est passée d'Everglade à leur peau, elle met fin à l'activité. Leurs plans de partir en main avec la petite jument doivent être repensés, mais ce n'est pas grave.

« Qui a envie de crème glacée parmis vous, hm? »

Sophie s'exclame presque aussi fort que les enfants, ce qui fait rire Marie. Elle laisse sa femme guider la petite troupe vers le lavabo pour se débarbouiller le visage, et se tourne vers Everglade. L'argile a déjà séché sur sa robe grise pommelée, et Marie passe la brosse dure rapidement pour faire tomber le tout. Everglade se laisse mener jusqu'à son box sans broncher, et Marie s'assure que son filet à foin est rempli. Elle laisse une note sur la porte de son box pour que les palefreniers ne la sortent pas au pré aujourd'hui. Marie plante un bisou entre les naseaux de la ponette et quitte l'écurie.

1 124 mots

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Jeu 16 Juin - 14:59
Mais quel bonheur de rencontrer toute la petite famille pour Everglade cuteness

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Ven 17 Juin - 12:22

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Fin Mai 2022


Rongée d'inquiétude depuis dimanche, Marie arrive à l'écurie le mardi suivant en essayant de ne pas se précipiter vers le box d'Everglade. Elle avait appelé Jules lundi pour savoir comment elle se portait, et quand la gérante lui dit qu'Everavait toujours des signes d'enflures, Marie s'était fait violence pour ne pas immédiatement aller la voir. Elle n'a pu se libérer qu'aujourd'hui, et a ajouté à son inquiétude une bonne couche de culpabilité. Elle arrive devant le box d'Everglade qui, comme à son habitude, est simplement heureuse d'avoir de la visite. Marie lui prend la tête pour lui faire un câlin et plante pleins de baisers sur son chanfrein et ses naseaux.

« Bah alors, ma douce, qu'est-ce qui se passe, hein? »

Marie ouvre son box et se joint à la ponette. Everglade porte des bandes rafraîchissantes aux quatre jambes. Marie prend son temps pour lui caresser l'encolure, les épaules, et lui gratter le garrot aussi. Décidément, la jument ne sera pas disponible pour la monte pendant un moment, mais combien de temps, Marie va bientôt le savoir. La vétérinaire est censée arriver d'ici quelques minutes, alors Marie décide de préparer Everglade en la sortant vers l'aire de pansage. La ponette ne semble pas boiter d'aucune jambe, ou d'avoir mal quelque part, ce qui rassure un peu Marie. Elle va chercher son bac de pansage et se met directement à la tâche avec l'étrille. Everglade ne met aucun postérieur au repos, et même si ce n'est pas anormal, pour sa ponette, Marie trouve cela hors de l'ordinaire. Au fur et à mesure qu'elle passe de l'étrille à la brosse dure, Marie se répète silencieusement que tout va bien aller, qu'il ne faut pas s'inquiéter avant d'avoir les résultats.

Elle est concentrée à faire de longs mouvements fluides avec la brosse douce lorsque la vétérinaire arrive. Marie se retourne quand Everglade commence à bouger, se disant que la femme doit être tout près, mais elle ne voit personne par-dessus la croupe d'Everglade. Puis, elle entend les bruits de pas dans l'allée centrale, perpendiculaire avec celle où elles sont, et Marie roule des yeux avec un sourire.

« C'est pas le diable incarné, tu sais? Pas besoin de t'agiter comme ça avant même qu'elle soit en vue. »

Marie reprend son pansage et décide de ne pas curer les pieds avant de savoir ce qui se passe avec elle. La vétérinaire arrive, avec Jules, et les deux femmes mettent en perspective la petite taille d'Everglade. Jules avoisine le mètre quatre-vingt, et alors que Marie a les épaules à la hauteur du garrot de la jument, la gérante pourrait se plier par-dessus celle-ci sans problème. Jules et la vétérinaire rient tout bas des simagrés d'Everglade, et après quelques bonbons et gratouilles, la jument se laisse examiner. Marie se contente de lui caresser le chanfrein et la distraire le temps que la vétérinaire fasse le tour des signes vitaux. Lorsque celle-ci défait les bandes protectries, elle fronce les sourcils et Marie se retient de justesse de la bobmarder de questions immédiatement. Sagement, elle attend en silence, replaçant les crins revêches du toupet d'Everglade pour s'occuper. La jument se laisse manipuler les quatre pieds quand la vétérinaire soulève chaque sabot un à un, rassurée par les mouvements répétitifs de Marie.

En se relevant, la vétérinaire tapote la croupe d'Everglade et soupire. Marie ouvre la bouche pour demander ce qu'elle a trouvé, mais Jules la devance. Elle sonne tout aussi inquiète qu'elle, ce qui, étrangement, rassure Marie. Elle n'est pas la seule à se faire du sang de cochon, et elle réussit à s'égarer dans ses pensées un moment. Quand elle revient à la réalité, la vétérinaire est en train d'enrouler les bandes sur elles-mêmes.

« Il n'y a rien de précis, ou de très grave, mais vu sa prédisposition aux enflures, je suggère de lui mettre des bandes dès qu'il y a travail. En longe, en selle, en main, je pense qu'avec des protections pour les tendons, on pourra éviter des enflures chroniques. Il faudrait lui laisser un peu de temps, et vraiment augmenter le travail très graduellement, pour voir combien elle peut faire. Désolée, Marie, je sais que vous avez un concours dans deux semaines, mais avant de savoir le niveau d'effort qu'Everglade peut faire sans en subir les conséquences, c'est préférable de ne pas y participer. »

Marie a envie de protester, de dire que c'est un tout petit concours, que sûrement, la jument a déjà travaillé plus intensément sans issue, mais elle hoche simplement la tête. Rien ne surpasse le bien-être d'Everglade, et tant pis si elle ne peut plus la monter comme avant. Jules remercie la vétérinaire, et l'accompagne vers la sortie. De nouveau seule avec Everglade, Marie soupire, et sent des larmes lui piquer les yeux. Elle se trouve ridicule, de vouloir pleurer pour ce qui, en soi, n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle. Ce n'est même pas dangereux, à proprement parler, et pourtant, Marie a le coeur gros et elle jette ses bras autour de l'encolure de la jument.

« Oh, Everglade, ça va aller. Je vais prendre soin de toi, t'inquiètes pas. »

Elle renifle et prend une grande inspiration pour se resaisir. Marie termine son pansage en silence; cure-pied, et coup de peigne rapide, et en revenant d'aller porter son bac, trouve Jules en train de cajoler Everglade.

« Vous prenez un soin exceptionnel de cette petite Everglade, vous savez. » Commence-t-elle sur un ton que Marie n'arrive pas à déciphérer. « Beaucoup n'iraient pas jusque là pour une demi-pension, surtout quand ils ont des objectifs compétitifs. » Marie n'arrive toujours pas à discerner où la grande femme veut en venir, et elle hausse les épaules.

« Je me suis engagée à m'occuper d'elle, pour moi, ça fait partie de tout cela. J'ai peut-être envie de monter d'une certaine manière, mais ça ne veut pas dire qu'Everglade me le doit. »

Jules hoche la tête et se concentre à démêler quelques crins pendant plusieurs secondes avant de reprendre la parole.

« Pour votre concours dans deux semaines, j'ai peut-être une solution, si ça vous intéresse. »

Marie ne peut s'empêcher de la fixer pendant un long moment, ses pensées se bousculant dans sa tête; est-ce que c'est un test? est-ce qu'elle essaie de mettre fin à son contrat de demi-pension? est-ce qu'elle va faire fi de l'avis de la vétérinaire? Marie passe en mode défense, mais avant de pouvoir répliquer, Jules lui sourit gentiment et lui fait signe de la suivre. La curiosité l'emporte sur la suspicion, et Marie fait rentrer Everglade au box.

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Lun 20 Juin - 1:10
Je suis bien contente de voir que Marie est aussi impliquée auprès de sa petite Everglade amour

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ANAPHORE

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Mar 5 Juil - 15:41

Mon histoire est ici
Je n'irai pas ailleurs, je n'irai pas plus loin
Et lâcher le bonheur qui est entre mes mains



Juin 2022

Il y a une commotion inhabituelle dans l’écurie ce matin quand Marie est arrivée pour venir visiter Everglade. Les chevaux dans leur box étaient agités, bruyants, et Marie ne comprend pas tout de suite ce qui se passe. Elle réalise le problème en arrivant devant le box de sa petite jument, et le trouve grand ouvert et… vide. La panique s’empare d’elle, et Marie fait le tour des allées, jusqu’à trouver la porte arrière ouverte aussi. Elle se lance à l’extérieur, et s’arrête net dès qu’elle a passé la porte. À l’ombre, longeant le mur de l’écurie, Everglade est concentrée à raser l’herbe qui borde le bâtiment. Marie s’avance doucement, pour ne pas surprendre la ponette, et l’appelle d’une voix calme. Son coeur se débat, la panique se dissipe comme une brume au soleil.

Everglade relève la tête et pousse un petit hennissement de joie en reconnaissant Marie. Elle ne semble pas du tout pressée de rentrer à l’intérieur, cependant. Une fois que Marie l’a palpée et examinée pour s’assurer que rien n’était anormal, celle-ci retourne à l’intérieur pour prendre son licol, sa longe et son bac de pansage. Il fait si bon aujourd’hui après une semaine de grosse canicule, Marie comprend le besoin d’Everglade de passer du temps dehors. La jument se laisse approcher sans problème, et elle lui met le licol puis passe la longe par-dessus son garrot. Marie fait confiance à Everglade, elle connait assez la jument pour savoir que celle-ci n’ira pas très loin pendant le pansage. Puisqu’elles sont seules, aussi, Marie ne sent pas le besoin de la restreindre car elle est assez distraite par l’herbe.

Marie entame donc son pansage en chantonnant tout bas, profitant autant que la ponette de ces moments personnels, intimes, oũ le reste du monde s’efface et il ne reste plus qu’elles, ensemble. Marie fait des mouvements énergiques, mais pas pressés, en songeant à ce qu’elle pourrait faire pour aider l’ennui évident d’Everglade. Peut-être qu’une balade à pied pourrait la satisfaire? Ou alors  des jeux au sol? Elle se rend compte qu’elle brosse le même endroit depuis un moment quand Everglade relève la tête et la regarde en soupirant. Marie s’excuse et passe de l’autre côté. Peut-être qu’elle pourrait amener Agnès, lui montrer les bases, et avec une professeure comme Everglade, Marie est certaine que son aînée prendrait rapidement goût à ce nouveau monde. Elle change de brosse en continuant de ruminer sur l’idée, déjà en train de monter un plan de leçons pour sa fille.

Elle est rendue au cure-pied quand elle est convaincue, oui, c’est la meilleure chose à faire. Everglade est une ponette qui a le coeur, la patience et les compétences nécessaires pour introduire Agnès à l’équitation. Marie sait qu’elle est peut-être trop soucieuse, mais elle refuse de prendre la chance de blesser ou d'aggraver Everglade en continuant de l’entraîner pour monter de niveau. La ponette en serait capable, certainement, mais à quel prix? Marie se dit que ça ne vaut pas la peine de risquer ses jambes pour son propre rêve de podium. Elle termine son pansage en se félicitant d’avoir pris cette décision; tant pis si elle ne fait jamais de concours avec Everglade, le plus important, c’est la grise et sa santé.

Ce n’est qu’en la rentrant au box, en s’excusant profusément à Everglade de l’arracher à son broutage, que Marie se souvient que Jules lui a proposé d’échanger sa demi-pension. Malice est un poney bien campé, et il est certainement magnifique et prometteur, mais Marie doute qu’ils vont aussi bien s’entendre qu’avec Everglade. Et puis, elle se sent ignoble de même songer à abandonner Everglade juste parce qu’elle ne va pas concourir avec elle. Pour se changer les idées, Marie passe dans la salle des caméras, et réussit à rembobiner l’enregistrement pour trouver le moment où Everglade s’est échappée.

Sur le petit écran, Marie voit la ponette regarder d’un côté, puis de l’autre, et ne trouver personne dans l’allée. Elle commence alors à jouer de la lèvre supérieure sur le verrou de sa porte, et réussit à le soulever, puis le faire glisser. La porte du box est déverrouillée, et la jument utilise ensuite ses dents pour ouvrir celle-ci, y allant à petits mouvements vers le côté. Marie ne peut s’empêcher de sourire et de rire tout bas; elle a bien hâte que Jules voit le tout! Everglade a définitivement besoin de rester occupée, au risque de mettre son esprit curieux et intelligent au profit de mauvais coups! Marie retourne devant le box de la ponette avec un grand sourire amusé.

« Je vais te présenter quelqu’un demain, ma douce, je sens que vous allez bien vous entendre. » lui dit-elle en lui caressant le chanfrein. « Je sens aussi que vous allez nous faire les quatre cents coups toutes les deux! »

Elle enlace l’encolure de la jument, et murmure tout bas, le coeur serré soudainement, la gorge sèche.

« J’ai hâte de vous voir aller. »

Avant de se laisser emporter par ses humeurs de maman, Marie se ressaisit, et se met en quête de trouver Jules pour lui parler de son projet.


853 mots


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Mar 5 Juil - 16:35
Oh, mon coeur a brisé un peu pour Marie qui semble vraiment déchirée entre ses ambitions et sa ponette Pleurs

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