Box de Firestone

21/07/17

Aujourd'hui et comme tout les matins je me rendais au haras de Pado pour venir voir mon poney, Roméo. Mais ce matin là c'était différent, la veille étaient arrivés de nouveaux chevaux à l'écurie spéciale. C'était des chevaux dont les cavaliers pouvaient sortir et prendre soin, et à la fin de la saison étaient disponibles à la vente. Et en bonne curieuse que je suis je décidais de m'y rendre pour voir les nouvelles têtes. 

Après avoir rendu visite à mon poney blanc, je me dirigeais directement vers l'écurie spéciale pour partir en reconnaissance. Comme aujourd'hui ma meilleure amie Léa n'était pas là, j'avais tout le temps que je voulais uniquement pour traîner dans les écuries sans rien faire de spécial. 

Je me baladais alors, traînant de boxe en boxe, jetant quelques coups d'oeils aux équidés présents. Tous étaient différents, autant en race qu'en physique et en caractère. Mais aucun ne m'attirais particulièrement, jusqu'à ce que je croise la route d'un bel étalon, qui, d'après la plaquette à l'entrée de son boxe, s'appelait Firestone. C'était un nom très proche d'un des étalons de Tedrick, Firestorm. Passons, ces chevaux là étaient destinés à la vente, mais tous les cavaliers du haras, quel que soit leurs niveaux avaient leurs possibilités de s'occuper de ces chevaux avant qu'ils soient achetés. Alors pourquoi pas moi? Avec un mélange de crainte et d'excitation, je m'approchais du boxe de l'étalon. Rapidement, avant même que je puisse dire un mot, le pie passait sa tête par l'ouverture du boxe afin de voir qui venait lui rendre visite. Un cheval curieux à ce que je pouvais voir.

• Bonjour toi!

L'étalon n'était qu'à peine plus grand que Roméo, et il avait l'air tout aussi gentil. J'avais hâte de faire la connaissance de ce beau monsieur pie. Et rien de mieux qu'un pansage pour apprendre à connaître un cheval! Je récupérais donc un licol et une longe ainsi que plusieurs brosses disponibles sur place puis retournais voir le knabstrup. Je laissais les brosses à l'extérieur et entrais avec le licol. Curieux, l'étalon passa sa tête dans le creux de mon bras pour sentir le licol que je tenais dans la main. Je le caressais sur le chanfrein de mon bras libre puis, doucement, lui enfilais le licol puis l'attachais. Firestone ne releva pas la tête, au contraire, il la garda à mon niveau pour que je puisse lui enfiler. C'était vraiment un étalon adorable. Je lui offrais une friandise puis l'accompagnais à l'extérieur du boxe pour l'attacher à un anneau. 

Une à une, je sortais les brosses pour les passer sur le corps du poney qui se laissait faire, les yeux plissés et l'air ravi. Quelques fois il retournait sa petite tête pour voir ce que je faisais ou pour quémander quelques caresses que je lui offrais avec plaisir. Une fois sa belle robe brillante, je curais ses sabots qu'il me donnait sans mal, puis démêlais sa crinière et sa queue. Il ne bougeait quasiment pas et se montrait très curieux et câlin. Je commençais à tomber sous le charme de ce petit cheval. Après avoir passé un peu de temps avec lui, je décidais de le laisser un peu tranquille pour le laisser respirer et en profiter pour aller voir mon poney. Je lui offrais une friandise et le rentrais dans son boxe avant de lui retirer le licol et de lui faire un gros câlin avant de le laisser. 

• A cet après-midi!  

21/07/17

Cet après-midi, mes pas m'avaient à nouveau guidés vers les écuries événementielle. J'avais envie de revoir le pie alezan que j'avais rencontré quelques heures plus tôt dans la matinée. Lorsque j'arrivais devant son boxe, l'étalon m’accueillit en sortant la tête par l'ouverture et en quémandant quelques caresses. Alors que j'étais occupé à le câliner depuis l'extérieur, un palefrenier me demanda poliment si je pouvais sortir Firestone afin qu'il puisse faire son boxe. Je proposais sans attendre de m'en occuper à sa place et, après qu'il ai accepté, suivais le jeune homme qui me montrait où se trouvaient les ustensiles nécessaires. 

Je le remerciais et allais récupérer le licol et la longe du poney avant de le rejoindre à son boxe. J'entrais alors avec lui et lui présentais le licol. Gentiment, il baissa la tête pour me permettre de le lui enfiler. Je le lui mettais donc puis le caressais chaleureusement et le récompensais d'une friandise avant de le sortir et de l'attacher à l'anneau à l'extérieur. Puis, je lui donnais une petite tape sur l'épaule et partais chercher de quoi nettoyer ce boxe. 

Je revenais avec une brouette et une pelle et commençais par retirer toute la paille salle et le crottin que je laissais alors dans la brouette, puis écartais la paille sèche et propre pour la mettre sur les côtés afin que le sol soit au maximum dégagé. Je ramenais ensuite la brouette sale au tas de crottin qui se trouvait plus loin. Je m'occuper d'étaler le crottin sur les côtés à l'aide de ma pelle puis, allait chercher de la paille propre. Je commençais par étaler la paille que j'avais mis sur les côtés pour qu'elle fasse la litière, puis remettais de la paille propre que j'étalais équitablement dans le boxe et que je soulevais fréquemment pour qu'elle soit aérer. Je sortais a nouveau et ramenais la brouette et la pelle là où je les avais trouvé avant de revenir voir l'étalon. Je restais un peu à ses côtés le temps que la poussière retombe puis le remettais dans son boxe. 

• Tu as vu? Ton boxe est comme neuf!

Je lui retirais le licol et le laissais profiter de son nouveau boxe tranquillement. Après un dernier au revoir je ramenais son licol et sa longe et quittais l'écurie événementielle. 

22/07/17

OBJECTIF : Distribuer un mélange fruité à son cheval (composé de fruit et granulés)
OBJECTIF : Longer son cheval sur la plage aux trois allures

Ce matin encore je rejoignais le Haras de Pado, cette fois-ci avec des papillons dans la tête et le ventre. Hier avait été une journée exceptionnelle, et je n'avais cessé de parler à ma mère et Léa de Tywen et Firestone ainsi que de mon adorable Roméo. Comme je l'avais demandé, ma mère me déposait très tôt au haras de Pado et après avoir salué Roméo et lui avoir fais un gros câlin, je filais à l'écurie d'été pour y voir mes deux nouveaux protégés. 

Sur les lieux, je découvrais des palefreniers en train de s'activer à nourrir les différents chevaux. Je me proposais finalement de m'occuper de la ration de Firestone, puis filais au garde manger pour y préparer sa ration. Je remplissais le petit seau de granulé puis, une idée de génie traversa mon cerveau. J'avais dans mon sac à dos des morceaux de fruits que j'avais pré-coupés en petit cube pour les offrir à mes chouchous. Je les sortais donc et les glissais dans le seau de granulé. Je mélangeais le tout puis l'apportais à mon cheval toute contente. A peine m'avait-il entendu arriver qu'il passait sa tête par l'ouverture du boxe pour voir qui arrivait. Je le saluais en l'appelant par des petits surnoms amicaux avec une voix ridiculement suraiguë avant de rentrer pour vider le seau dans la mangeoire du pie qui, en bon goinfre, partit remplir son estomac en m'oubliant. Je le laissais gober sa ration avant de le caresser gentiment en lui parlant d'une voix douce :

•Aujourd'hui on vas faire un peu de longe, puis pourquoi pas cet après-midi aller faire un tour sur la plage? 

Comme cette idée avait eu l'air de lui plaire, je me mis à sourire et partit chercher à la sellerie licol, longe de travail, chambrière et brosse, pour revenir quelques instants plus tard au boxe du pie. J'entrais et lui offrais un pansage rapide mais efficace avant de curer ses sabots puis de lui enfiler le licol qu'il prit sagement. Je le caressais, récupérais la chambrière puis le sortais de l'écurie de plage pour le guider jusqu'à la plage elle même où se déroulerait notre séance. 

Je tentais en vain de mettre l'étalon au pas autours de moi mais rien à faire, il été trop rapide et finissait constamment par me faire face. Après avoir insisté, il se mit enfin en cercle au pas autours de moi. Je le laissais marcher à une allure active avant de lui demander de changer de sens et de continuer à le faire marcher à l'autre main. Je le félicitais oralement et le laissais marcher encore plusieurs tours avant de lui demander le trot en m'aidant de la voix et de la chambrière. Après un petit équart de surprise, il s'élança au trot rapide, faisant voler des poignées de sable lors de ses foulées. Après plusieurs tours, je lui demandais de changer de main. Suite à ça je lui faisais faire quelques transitions pas-trot et trot-pas. Firestone, comme je le pensais, était un très gentil cheval, obéissant et respectueux, une vrai petite perle. Après ces nombreuses transitions, je le relançais au trot et lui demandais finalement le galop. Il s'élança gaiement, queue en panache et tête haute, formant un large cercle autours de moi. Je le laissais galoper un petit moment avant de lui redemander le trot qu'il prit après quelques foulées, lui demandais de changer de main et le relançait au galop. Même si il gardait une allure rapide, il n'embarquait pas. Je le félicitais puis décidais que c'était suffisante. Je lui demandais progressivement le trot puis le pas et finalement l'arrêt avant de l'appeler à moi pour lui offrir plusieurs caresses et une friandise avant de le ramener dans son boxe où je le pansais puis lui offrais plusieurs caresses avant de le laisser pour la matinée. 

22/07/17

Cet après-midi, comme je me l'étais promis, je retrouvais l'étalon qui traînait dans son boxe. Cette fois-ci j'avais eu l'idée d'une balade à cru sur la plage, rien de mieux pour se détendre lorsqu'on es en plein été que sortir prendre l'air au bord de mer. J'avais dors et déjà des brosses et le filet du pie, je n'avais donc plus qu'à m'occuper de lui. 

Je commençais par un bon pansage avant de lui mettre le filet. Firestone avait pris le mors sans problème, et après une caresse, j'enfilais ma bombe et le sortais de son boxe, direction l'extérieur. Alors que nous étions tout les deux sous le soleil et dans le sable, un problème de taille se présentait, au sens propre, j'étais trop petite pour me hisser à cru sur le dos du pie qui attendait sagement que je me hisse sur son dos. J'avais beau tenté mille chose, sauter comme une débile à côté de lui et tenter de me propulser sur son dos, rien à faire, trop grand. Je ne faisais que dix centimètres de plus que lui, c'était peine perdu. Je retournais donc à l'écurie, qui était d'ailleurs juste à côté, pour me trouver un montoir et me mettre confortablement sur le dos de l'étalon. 

Après avoir caressé et ajusté mes rênes, je pressais mes talons sur ses flancs pour lui demander le pas. C'est docilement qu'il prit le pas, foulant le sable de ses sabots. Je n'étais jamais aller à la plage, ni avec Roméo ni avec aucun autre cheval, c'était une première pour moi, et évidemment j'y emmènerais mon beau blanc! Je le laissais marcher un petit moment, d'abords sur le sable puis au bords de l'eau, même si il évitait soigneusement les vagues écumeuses qui venaient s'étaler sur le sable mouillé. Je le caressais fréquemment pour lui rappeler qu'il agissait bien, et parce que je l'aimais bien aussi, puis lui demandais d'une simple pression des chevilles de prendre le trot. Il s'élança alors d'un trot rapide et fier. Je le laissais progresser ainsi sur la plage, puis lui redemandais de prendre le pas. Après une courte résistance de sa part, il repassa au pas. Je le caressais et le laissais à nouveau marcher, le ramenais de temps en temps sur le sable sec puis au bords de plage. Après un bon moment, je décidais de faire demi-tour, nous étions allez assez loin, et je rêvais de ce moment depuis longtemps, alors voilà. C'était le moment. Je plaçais mes aides et demandais le départ au galop. Firestone ne se fit pas prier, il s'élança au galop, faisant voler des éclats d'eau derrière lui. Je suivais du mieux que je pouvais le rythme de ses foulées, m'empêchant de glisser sur le côté en me forçant à rester bien en place sur son dos. Après quelques minutes, je lui demandais avec un peu de difficulté de repasser au trot puis au pas. Je le félicitais, j'étais tellement heureuse! 

Après une dizaine de minutes, nous retrouvions les écuries de plage. Je descendais alors, me laissant glisser à terre, puis ramenais Firestone à son boxe où, après un brossage court mais intense, le laissais profiter un peu de son espace vital. 

23/07/17

Ce matin -encore- je me rendais au haras de pado. J'avais vraiment hâte de revoir mon beau poney blanc ainsi que mes deux nouveaux compagnons, Firestone et Tywen. J'avais de la peine en me disant qu'à la fin de l'été, tous les chevaux présents seraient mis en vente, et l'idée que Tywen et Firestone partent me déprimait, alors j'avais tenté d'en parler à ma mère, qui avait eu pour réponse "Tu as déjà un poney, tu ne peux pas tous les avoir". J'étais déjà au courant, et je m'étais un peu énervé à cette réponse, je pensais qu'elle se montrerait plus coopérative, mais bon. 

Je retrouvais en premier temps Roméo, j'avais décidé de l'emmener avec moi pour lui présenter Firestone et pourquoi pas sortir tous les trois en promenade. Alors, après lui avoir fais moult câlin, j'allais chercher ma boîte de pansage pour lui faire un bon décrassage afin de lui rendre toute la blancheur et l'éclat de sa robe, puis, fin près, je lui passais le licol, une longe de travail, et l'emmenais avec moi à l'écurie d'été. 

J'ignorais totalement si j'avais le droit d'emmener mon poney dans cette écurie, mais en tout cas, il avait l'air heureux de rencontrer d'autres chevaux et poneys. Il s'arrêtait fréquemment pour saluer tel ou tel cheval ou poney, en même temps il avait toujours été sociable. Puis, nous arrivions au boxe de Firestone. Là, l'étalon et l'hongre se regardèrent, se reniflèrent aussi. L'encolure arqué, Roméo soufflait sur les naseaux du pie qui piaffait d'impatience. Comme tout semblait bien se passer, j'attachais Roméo à un anneau de manière à ce qu'il soit ni trop long ni trop court malgré la longe de travail puis allait chercher le filet de Firestone et des brosses. J'entrais alors avec lui et le pansais énergiquement avant de démêler ses crins et de curer ses sabots, puis de lui mettre. Très bien, je l'emmenais à l'extérieur et détachais mon blanc qui attendait avec impatience. J'avais récupérer une petite corde épaisse et remplaçais la longe du blanc par cette même corde noué à l'anneau du licol puis que j'attachais à la rêne droite de Firestone de sorte à ce qu'elle ne puisse pas glisser. Je connaissais mon cheval, il était très sociable et n'était pas du genre à faire de bêtise, quand à Firestone, j'avais déjà eu l'occasion de le monter, et uniquement à cru et en extérieur, et j'avais amplement confiance en lui. 

Je les guidais donc vers un montoir et me hissais sur le pie avant de les guider au pas à l'extérieur, faisant quelques tours au pas pour vérifier que tout se passait bien, en cas de pépin, nous ferions demi-tour. Après plusieurs tours aux deux mains, et comme tout se passait bien, je décidais de partir vers la plage. Roméo, très sage et content de sortir avec un copain, marchait d'un bon pas à côté du pie qui n'était pas plus dérangé que ça. Ils avaient une allure à peut près égale, personne n'était donc à la traîne, et il suffisait que Roméo s'arrête quelques secondes pour regarder quelque chose pour que son compère, le poussant à avancer, le remette en marche, et le blanc trottiner pour avancer de front avec Firestone. Aujourd'hui pas de galop, que du pas, voir un peu de trot si les choses se passaient bien. 

Après avoir suffisamment marché un peu partout, au bords de la plage et sur le sable chaud, je décidais de prendre le petit trot. Je pressais les flancs du pie et il s'élança au trot, rapidement suivit du blanc qui ne se laissait pas distancer. Après avoir un peu trotté, je repassais au pas et félicitais l'un avant de récompenser l'autre vocalement. Puis une idée me venait à l'esprit, et je pivotais pour aller vers la mer. J'avais envie de me baigner avec mes chevaux. Je les emmenais donc au bords de la plage, là où l'écume venait chatouiller les sabots des chevaux, et les encourageais à rentrer dedans. Le premier à faire un pas fut Roméo, ce cheval aimait beaucoup l'eau, et, voyant qu'il ne risquait rien, Firestone s'engagea lui aussi dans l'eau, et quelques secondes après, j'avais de l'eau jusqu'au genoux. Heureusement j'avais des chaussures en toiles et un mini-short, sinon j'aurais été vraiment trempé! Le blanc et le pie nageait alors, côte à côte dans la mer. Régulièrement je m'amusais à en arroser l'un ou l'autre. Les deux semblaient prendre du plaisir à progresser dans l'eau, tout comme moi qui m'éclatait. Après s'être suffisamment baigné, je les redirigeais vers la plage. Le premier à s'ébrouer fut Roméo, qui m'éclaboussa, suivis de Firestone qui manqua de me désarçonné involontairement. 

Je caressais puis, au pas, nous regagnions l'écurie d'été. C'est là que je descendais pour détacher Roméo auquel je remettais la longe et que j'attachais à l'anneau avant de rentrer Firestone auquel je retirais le filet puis laissé tranquille dans son boxe. Je ramenais ensuite Roméo au paddock avec ses copains afin qu'il puisse profiter un peu du soleil et de ses amis. 

23/07/17

Cet après-midi, alors que je me rendais à l'écurie de plage après mangé comme tout les jours, je découvrais une plage bondée de monde et d'une poignée de chevaux qui s'échauffaient, tandis que d'autres cavaliers, eux, s'activés à panser leurs chevaux. Après une courte hésitation, je m'approchais d'une jeune fille qui s'occupait de démêler les crins de la belle Corona, une jument BWP que j'avais déjà croisé lors de mes nombreuses visites ici. Gentiment, je demandais alors ce que tout se remut ménage voulait dire. Et c'est avec des yeux pétillants d'excitation que des courses attelées étaient organisées sur la plage. Sans attendre, je fonçais voir Firestone. Par chance, il n'avait pas été pris par un autre cavalier, et c'était avec curiosité que, par l'ouverture de son boxe, il regardait l'agitation autours de lui. Après quelques caresses sur le nez, je rentrais avec lui et lui enfilais son licol pour l'accompagner hors du boxe. Je prenais ensuite mon temps pour bien le panser comme il se devait, en prenant soin de le faire briller des sabots aux oreilles en passant par les crins. Quelques fois je répondais à ses demandes d'attentions et de caresses mais la plupart du temps j'étais concentré sur mon travail. Je n'acceptais d'ailleurs de détacher mes yeux de sa robe qu'une fois brillante de propreté. 

Tout le monde avait le droit de participer du moment qu'il était accompagné d'un quadrupède, alors je partais tenter ma chance. Après nous avoir inscrit pour la prochaine "course", je devais m'occuper d'atteler mon poney, hors je n'avais jamais fais ça de ma vie, et j'étais un petit peu stressée à l'idée de tout rater. Puis je me rappelais de la jeune fille qui était occupé de s'occuper de Corona. La jument attelée, attendait sagement le départ avec sa cavalière. Je demandais alors mon aide à la demoiselle qui accepta, visiblement contente qu'on lui demande de l'aide. Je la regardais atteler le pie avec des étoiles pleins les yeux, puis elle m'expliquait grossièrement comment me servir des guides. Une petite quinzaine de minutes plus tard, nous prenions place sur la plage. Après avoir pris place, j'écoutais les règles suivis d'une leçon éclair sur comment diriger un attelage. Et le départ était lancé.

Sans attendre, je demandais le galop à Firestone qui s'élança maladroitement sur la plage, remuant plus de sable qu'autre chose, tout comme les autres chevaux. Certains étaient plus doués que d'autres en attelage, d'autres plus rapides. C'est ainsi que je réussissais à gagner du terrain avec le pie, certe il n'en avait fais que très rarement, et moi jamais, mais il était loin d'être lent, et nous passions alors rapidement devant nos concurrents. La course était courte, surtout lorsque nous allions au galop, et une dizaine de minutes plus tard, nous arrivions à la ligne d'arriver. 4 ème sur 10 partants, je trouvais sa pas mal. Je félicitais le pie et le ramenais vers l'écurie où, avec l'aide de la cavalière de Corona, le désatellais. Je la remerciais chaleureusement et rentrais l'étalon qui avait bien transpiré. J'attaquais alors un pansage en profondeur avant de le laisser se reposer dans son boxe. 

24/07/17

Aujourd'hui encore je me rendais à l'écurie de plage où se trouvait mes deux protégés, Firestone et Tywen. Malgré leurs différences de caractère et d'âge, j'aimais déjà beaucoup ces deux étalons qui ne réclamaient qu'amour et attention. Aujourd'hui, j'avais prévu de tenter une petite séance en liberté avec lui, et de pourquoi pas tester ses capacités à l'obstacle. Je récupérais donc à la sellerie licol, longe de travail, stick, brosses et protections et retrouvais le pie à son boxe.

Comme à chacune de mes visites, Firestone passait la tête par l'ouverture de son boxe pour me saluer arriver. Je le caressais rapidement et entrais avec lui pour lui offrir un pansage complet. Suite à ça, je posais ses protections aux quatre membres, lui mettais le licol, prenais mon stick et l'emmenais vers le manège que je connaissais désert à cette heure-ci. 

Comme je le pensais, mon instinct ne m'avais pas trompé et l'endroit été vide. Par chance, il y avait encore quelques barres et chandeliers rangés dans un coin. Je commençais par chasser Firestone pour qu'il se mette en cercle autours de moi puis lui demandais le pas. Après quelques tours, je le faisais changer de main et lui demandais de garder le pas, puis lui demandais le trot. Il gardait une allure énergique, je lui demandais à plusieurs reprises de changer de main ou de faire des transitions trot-pas et pas-trot, puis finalement demandais le galop. Firestone adoptait une allure rapide et énergique, et après plusieurs tours, je le faisais changer de main et le renvoyait au galop. Puis, une fois l'échauffement terminé, je montais un petit obstacle à quarante centimètre et détachais la longe. Puis, je l'attrapais par le licol et l'accompagnais en courant pour le lâcher avant l'obstacle. Au petit galop, il s'élança et se propulsa au dessus de la petite barre. Je montais alors la barre de dix centimètres et à nouveau l'envoyer sauter dessus. Partit comme nous étions, je décidais de faire une puissance, histoire de voir jusqu'où il pourrait aller. A nouveau, je montais la barre, d'abord à 60, puis à 70 pour finir à 90 centimètres. Comme l'étalon commençais à chauffer, j'avais du mal à suivre son trot, et je le lâchais quelques foulées avant. Il adoptait le galop et se propulsait avec une bonne marge au dessus du vertical. Je le rappelais et le félicitais avant de monter la barre à 1 mètre. Firestone s'élança au galop et vola au dessus de l'obstacle sans le toucher avant de me rejoindre au trot. Je le félicitais et montait la barre à 1m05. Le pie n'en fit qu'une bouchée, je montais donc peu à peu les barres pour finir sur du 1m30. Firestone se lançait jusqu'au vertical et bondissait au dessus des barres. Je remontais donc à 1m35 et lançais le pie alezan sur l'obstacle. Cette fois-ci, à la dernière foulée, il fit un écart. Je le rappelais à moi et lui offrais plusieurs friandises et caresses. 

• C'est bien mon beau

Je le ramenais alors à l'écurie où je le laissais profiter d'un peu de calme après lui avoir offert un bon pansage comme il se devait.

24/07/17


Cet après-midi encore je n'avais qu'une envie, rendre visite à Firestone et Tywen. Pour aujourd'hui j'avais prévu une petite sortie à la plage, juste pour se détendre tout les deux. Je me rendais donc à l'écurie de plage, armée de brosses et de l'harnachement du pie, je le retrouvais dans son boxe. Comme à chaque fois j'eu le droit à un acceuil chaleureux auquel je répondais par des caresses avant de poser l'équipement sur la porte du boxe et de rentrer avec lui. Monsieur venait de finir sa ration, je le caressais puis commençais un pansage rapide mais efficace avant de le seller, cuirs bruns, tapis et protections oranges. Fire prêt, je mettais ma bombe, mes gants et l'emmenais sur la plage pour ressangler et me hisser en selle. 

Prête, je demandais rapidement le pas à mon cheval que j'emmenais marcher sur le sable. Firestom était bien à l'écoute et avançait d'un bon pas. Je commençais à connaître cette plage par coeur. Après avoir bien marché, je lui demandais de prendre le trot, soulevant une poignée de sable qui s'envolait derrière nous. Et c'est alors qu'une idée me vint. Et pourquoi pas un petit entraînement comme ça, sur le sable? Ça serait tellement plus agréable qu'en carrière, entre quatre mur ou clôtures! Alors voilà, c'était décidé, nous improviserions une séance de dressage comme ça, en plein milieu d'une plage. 

Je commençais par faire faire un cercle au pas à Firestone en incurvant, et il réagissait bien. Je le félicitais et demandais ensuite de prendre le trot tout en incurvant. Pour le moment Firestone exécutait bien l'exercice et y mettait du sien. Je le félicitais et à l'aide d'une demi-volte lui faisais changer de main avant de le remettre au cercle au trot en incurvant. Je le caressais en le félicitant avant de le mettre au pas au bord de la mer, faisant gicler quelques goutes d'eau. Après avoir suffisamment marché, je plaçais mes aides et lui demandais de faire une tête au mur face à la mer. Docilement, le pie avança sur la plage, les sabots au bord de l'eau. Je le laissais sur quelques mètres avant de le remettre droit et de lui demander un déplacement de hanche sur quelques mètres, de le remettre droit, et de recommencer à trois reprises. Je le félicitais d'une caresse et à la voix et le ramenais sur le sable. Je n'avais pas envie de l'embêter plus que ça, je décidais de le laisser marcher un petit moment avant de placer mes aides pour le départ au galop. Sans rechigner il s'élança à l'allure demandée, faisant gicler du sable derrière lui. Nous rentrions ainsi à l'écurie de plage où je le félicitais et descendais avant de le dessangler, le caresser et le ramenais au boxe où je le désellais et panser avant de le laisser un peu seul. 

25/07/17

OBJECTIF : Se mettre debout sur son cheval
OBJECTIF : Effectuer un moulin durant une séance de voltige

Hier, après deux jours d'essais vains, j'avais réussi à convaincre ma mère de me laisser participer à un cours de voltige organisé à l'écurie de plage pour les cavaliers débutant dans la discipline contre la modique somme de 12 euros. J'avais finalement réussi à leurs faire accepter. De plus, ils souhaitaient que je monte Aaron, ou Roméo dans le pire des cas, mais ils ne comprenaient pas pourquoi je monterais un cheval qui ne m'appartenais pas. Mais j'avais décidé Firestone et ce serait lui. 

J'arrivais une petite demi-heure avant le début du cours pour préparer Firestone. J'arrivais dans son boxe avec tout ce qu'il me fallait. Après quelques caresses sur le chanfrein je le pansais vite fais bien fais puis le bridais, elle nous avait demandé de monter à cru. Nous étions prêt à temps, j'enfilais ma bombe, mes gants et nous étions partis vers la carrière. 

De trois cavaliers nous passions à dix en un rien de temps, puis la professeur arrivais. Elle se présentait brièvement puis nous proposait de détendre nos chevaux. Chacun prenais alors une partie de la carrière pour détendre aux trois allures ses chevaux, puis nous revenions vers Aline, celle qui nous donnerais la petite leçon de voltige. Elle nous proposait alors de commencer par faire quelques exercices simples. Tous à l'arrêt en ligne face à elle, nous devions alors commencer par faire quelques petites choses basiques, c'est à dire de tenir en équilibre sans se tenir au cheval, seulement à l'aide des jambes et du poids du corps. La chose n'était pas vraiment dure à réaliser, tout le monde réussissait rapidement à maîtriser cela. Firestone se tenait tranquille, à la limite d'endormis,ce qui m'arrangeais plus qu'autre chose. 

Suite à ce premier exercice venait le moulin. Il s'agissait de faire le tours de son cheval sans bouger ses fesses du dos. Je me tournais alors avec précaution, assise sur le côté, j'avais peur de glisser, je me retournais et tournais alors le dos à mon cheval, puis me retournais pour être à nouveau sur le côté, et un dernier quart de tour me remettais à ma place habituelle, les yeux dans la même direction que ceux de mon cheval. Je le caressais pour ne pas avoir bougé, puis nous refaisions l'exercice à l'envers. Et pour finir, nous devions nous mettre debout sur notre cheval. Je cherchais d'abord accroupi mon équilibre sur le bas du dos de mon cheval encore dans les vapes et après quelques essais vains, me mettait debout sur mon cheval, les bras tendu sur les côtés. Fier, je me rasseyais ensuite.

Les choses étaient simples! Jusqu'à ce que notre professeur nous demande alors de nous mettre au pas sur la piste. J'étais deuxième, et nous marchions tous en file derrière le cheval de tête. Après quelques tours, notre professeur nous demandais de nous mettre "à l'envers", la tête vers les fesses du cheval, et de marcher ainsi. Je faisais des gros yeux, j’exécutais tout de même en veillant à ne pas glisser, et laissais avancer mon cheval en tenant les rênes tout en le laissant marcher à l'aveuglette. Après un tour ainsi, nous nous remettions droit et nous devions refaire le même moulin, mais cette fois-ci en mouvement. L'exercice n'avait beaucoup pas être difficile, j'avais peur de perdre l'équilibre au moindre faux pas, alors j'y allais d'abord doucement, puis un peu plus rapidement. 

Elle nous proposait ensuite de prendre le trot puis, après plusieurs tours, le galop. Je lançais alors mon cheval à la suite du premier, tentant de rester au milieu de son dos en gardant l'équilibre. Après quelques tours nous repassions au trot puis au pas et Aline nous proposait alors de nous tenir debout sur le cheval pendant le plus de temps possible toujours au pas. Je faisais un maximum confiance à mon cheval et priait presque pour qu'il ne bouge pas. Je tentais alors déjà de me mettre accroupi, puis me dressais sur mon cheval. Je manquais à plusieurs reprises de perdre l'équilibre, d'autant qu'il décida que c'était le moment propice pour s'ébrouer un coup. Mais je tenais bon! Après un tour nous pouvions nous rasseoir et revenir vers elle. Nous finissions ainsi la séance. Je caressais et ramenais Firestone à cru à l'écurie de plage avant de descendre, le débrider et le panser avant de le laisser tranquillement au boxe. 

27/07/17

OBJECTIF : Distribuer un mélange fruité à son cheval (composé de fruits et granulés)
OBJECTIF : Se baigner avec son cheval

Aujourd'hui, comme mon emplois du temps me le permettais, je décidais d'aller rendre une petite visite très matinale à Firestone. Pour être honnête, depuis l'arrivée d'Aaron, j'avais l'impression que mon projet d'acheter le pie fondait petit à petit. Alors je me raccrochais à ce petit bout d'espoir qui me restait en venant lui rendre visite. 

Comme la dernière fois j'arrivais au moment de nourrir les chevaux et me proposais pour m'occuper de la ration de l'étalon. Encore une fois, la dernière fois, le mélange que je lui avais fais lui avais plutôt plus, alors je pensais retenter l'expérience. Je versais les granulés dans le seau puis les mélangés avec des morceaux de fruits que j'avais déjà pré-coupés en petits cube, et le tour était joué! Je mélangeais de façon à ce que ce soit répartit à peu près équitablement puis amené le tout à Firestone. 

A mon arrivée, le pie parut content de me voir. Il passa sa tête par l'ouverture de la porte de son boxe et hocha la tête. Je lui tendis ma main et le caressa un peu sur le chanfrein avant d'entrer en sa compagnie, tenant toujours le seau qui commençait à peser dans ma main. Je le mettais dans le coin et m'écartais pour laisser Firestone passer. Cet imbécile se précipita dessus pour manger sa ration avec appétit. 

• Mange doucement, ne vas pas me faire une colique!

Je sortais ensuite puis regardais à l'extérieur. Il ferait encore beau aujourd'hui, je pensais alors faire une petite balade à cru. Je passais alors à la sellerie où je récupérais des brosses et le filet du goinffre puis le rejoignais. J'attendais patiemment qu'il ai finit de se remplir la pense avant de l'appeler et le caresser un peu, suite à quoi je rentrais et le pansais comme il se devait puis de lui mettre le filet. Prêt, j'enfilais ma bombe et le sortais hors de son boxe pour l'emmener à un montoir. Là je me hissais sur son dos tel un sac à patate, par chance il ne bougea pas, et nous partions vers la plage.

Après une dizaine de minutes de détente au pas, je lui demandais le trot en me dirigeant vers le bords de la mer. Avec plus d'assurance que la dernière fois, mon poney s'engagea dans les vagues, assez pour en avoir jusqu'au poitrail. J'étais contente, tant de cavaliers auraient rêvés être à ma place, ce baigner à cheval! Je m'amusais à éclabousser Firestone qui répondait en se cabrant pour éclabousser de ses antérieurs. Après ce petit jeux nous allions un peu plus loin, jusqu'à ce qu'il commence à nager. Nous restions un petit temps dans l'eau avant d'en sortir. 

Evidemment Firestone s'ébroua, manquant de me virer de bord involontairement, mais je tenais bon! Pour le retour nous partions au petit galop pour revenir à l'écurie. Là je descendais et le ramenais au boxe où je le débridais et le pansais avant de le laisser un peu tranquille. 

27/07/17

OBJECTIF : Faire une course de trot ou de galop attelé sur la plage

Cet après-midi je n'avais pas non plus de chose à faire, alors j'étais passé voir Aaron et Roméo. Ils étaient montés par un garçon et une fille d'environs mon âge et enchaînais les obstacles avec plaisir, si bien qu'Aaron avait quelques fois levé les fesses. J'avais aidé à monter les obstacles et dès que j'en avais l'occasion je venais faire des mamours à mes deux amours. Seulement voilà, j'ignorais si ce que je ressentais étais de la jalousie ou de la fierté, peut-être un mélange des deux, mais dès qu'ils s'élançaient, je me sentais bizarre. Enfin bon, pour me changer les idées je partais voir Firestone.

Comme à chaque fois, en entendant mes pas dans l'allée, l'étalon passait sa jolie tête pie par l'ouverture de son boxe et me suivais du regard avant de tendre son nez pour renifler ma main. Je le caressais un peu sur le chanfrein puis réfléchissais à quoi faire. Aujourd'hui aussi des courses attelées étaient organisés, alors pourquoi pas y participer? Ça me permettrais de penser un peu à autre chose que mes chevaux montés par d'autres personnes que moi. Je passais récupérer tout ce dont j'avais besoin puis revenais voir Firestone avant d'entrer et, après quelques caresses, lui passer le licol et l'emmener hors du boxe. J'avais prévenu par SMS Isaac et rapidement nous nous retrouvions devant le boxe de Firestone. Il était venu accompagné d'un jeune du nom d'Octave. Nous pansions nos chevaux comme il se devait puis nous les attelions avant de les emmener sur la plage où la course commencerait dans quelques minutes. D'un air narquois, je lançais à mon ami :

• Tu es prêt à perdre?
• Vu la rapidité d'Octave je suis préparer à me faire écraser, mais bonne chance quand même.

Sa voix et son attitude était vraiment calme, trop calme même, ce qui était déconcertant par moment. Lui aussi s'était fais voler son cheval par Amélie, ainsi nous airions ensemble dans l'écurie de plage. Chacun détendait son cheval dans son coin, si Octave nécessitait régulièrement d'être remis en avant, Firestone avançait bien et semblait plus motivé que jamais! Nous ferions une course de galop encore une fois, et j'étais sûr que nous aurions une chance de gagner, surtout contre le bai d'Isaac. Une fois la détente terminé, on nous appelais sur la ligne de départ. Isaac et Octave étaient sur la partie proche de l'eau qui était la plus ferme, un avantage pour lui puisqu'il avait un cheval lent, il aurait un petit plus durant la course. Nous nous étions juste à côté. Après avoir fais un compte à rebours, le départ était lancé. Il nous fallut peu de temps pour nous lancer au galop. Même si le pie peinait à avancer dans le sable, il ne se laissait pas distancer. Isaac était un peu derrière, son cheval avançait avec plus de facilité mais il devait constamment le pousser à garder un le galop. Finalement nous nous faisions dépasser par un poney blanc. Visiblement vexé, Firestone tenta d'accélérer l'allure, faisant des foulées plus rapide. Après un petit moment, nous nous retrouvions de front avec le poney qui nous avait dépassé plus tôt et nous passions la ligne d'arriver en même temps. Je laissais un peu marcher Firestone en lui flattant l'encolure quand Octave arriva quatrième. Isaac avait l'air plutôt content, il félicitait le cheval avec plus de joie que lors de la course. Nous laissions ensuite marcher les chevaux vers l'écurie avant de descendre et de les désateller pour ensuite les panser et les ramener à leurs boxes.

28/07/17

OBJECTIF : Se mettre debout sur son cheval
OBJECTIF : Effectuer un moulin durant une séance de voltige


Moi et Isaac avions passé la matinée avec Coconut et Octave qui nous avais montré qu'il était, en dépit de sa fainéantise, un bon sauteur. Comme mon ami avait rejoins son étalon pour la pause déjeuné, j'avais préféré rendre une petite visite à Firestone avec qui je comptais faire une petite séance de voltige, juste pour m'amuser et revoir les exercices que nous avions vu avec la professeur de voltige la semaine dernière.

Je le retrouvais donc son boxe avec le nécessaire puis entrais. Comme toujours il était venu à ma rencontre pour réclamer des caresses, ce que je lui offrais avec grand plaisir dès que j'eu poser ses affaires sur la porte.

Après s'être dit bonjour, je pansais sa belle robe pie puis le sellais avant d'enfiler ma bombe et de l'emmener dans la carrière qui avait été aménagé sur la plage. Au moins le sable de la carrière était naturel, enfin passons. Je faisais marcher et trotter sur toute la piste le pie pour l'échauffer puis l'arrêtais. Je voulais faire simple, alors d'abord le moulin. C'était quelque chose de facile, je tournais juste autours du cheval sans quitter mes fesses de son dos, seulement avec une selle c'était moins évident. Il me fallut quelques tours des deux côtés pour être vraiment à l'aise, puis je le mettais au pas et retentais l'exercice en mouvement. Je n'eu pas trop de mal, puis Firestone était plutôt confortable et tranquille, alors ça m'aidait.

Après le moulin, je retentais le debout! Je demandais l'arrêt à Firestone et me hissais sur la selle avec quelques difficultés. Je restais un moment accroupis avant d’oser me lever et me tenir droite.J'étais fière puis me rasseyais délicatement et demandais le pas à Firestone. Je me remettais alors debout avec hésitation et était fier de rester ainsi droite. Seulement voilà, gêné par un taon, il leva son postérieur et tenta de le chasser, ce qui me déstabilisa et me fit perdre l'équilibre, m'éclatant la face dans le sable qui, pour mon bonheur, était mou.

Firestone me regardait avec incompréhension. Je me relevais et frotter mon pantalon plein de sable avant de le caresser et de le faire marcher un peu en main avant de le ramener au boxe où je le désellais et lui offrais un bon pansage.  

• Gentil poney!

29/07/17

OBJECTIF : Allier une séance de dressage avec une balade sur la plage

Aujourd'hui le temps s'était légèrement réchauffé et toutes les personnes que je connaissais c'étaient réfugiées à la plage ou chez eux pour se rafraîchir autant que possible, mais moi j'avais préféré aller au haras pour voir et m'occuper de mes chevaux.

Comme Aaron et Roméo étaient encore en stage et ce jusqu'à dimanche, je n'avais rien de spécial à faire et me rendais donc à l'écurie de plage pour venir voir Firestone, Tywen et Coconut. J'avais rejoins directement la sellerie où j'avais récupéré tout le nécessaire puis retrouvais l'étalon pie qui s'ennuyait au boxe.

Il m'avait suffit de l'appeler par son nom pour qu'il s'approche du boxe et passe sa jolie tête par l'encadrement afin d'obtenir des caresses. Je posais l'harnachement sur la porte puis le caressais un petit instant avant de l'embrasser sur le nez et d'entrer avec lui pour lui enfiler le licol puis le guider hors du boxe et de l'attacher à l'anneau. J'attrapais l'étrille en caoutchouc et la passait de manière circulaire sur la robe de Firestone lorsque j'entendis de l'agitation dans l'écurie. Je relevais la tête pour voir par dessus l'épaule de l'étalon, étant donné que je lui arrivais au garrot, puis zieuté autours. Un petit groupe de jeunes gens ayant plus ou moins mon âge, habillées avec des tenues de sport, était regroupé près des boxes autours de deux hommes qui devaient être des moniteurs, puis après avoir écouté ce qu'ils avaient à dire, c'étaient éloignés pour aller voir les différents chevaux et poneys qui attendaient dans les boxes. Après avoir espionné, je me remettais au pansage de l'étalon pie. Après l'étrille, je passais la brosse dure, puis douce et finissais avec la brosse de tête qui semblait lui plaire étant donné ses yeux plissés. Je rangeais les brosses dans ma boîte de pansage puis curais ses sabots et finissait par démêler ses crins. Une fois propre, j'attrapais l'équipement du pie et commençais à le seller. Je commençais par poser le tapis blanc avant de mettre la selle en cuir noir et sangler de quelques trous. Je caressais l'épaule puis accrochais le licol autours de son encolure avant de lui présenter le mors qu'il prit sans faire de chichi. Je nouais la muserolle et la sous-gorge puis enfilais ma bombe et l'emmenais sur la plage.

Là, je ressanglais d'un trou et me hissais en selle avant de presser ses flancs pour lui demander le pas qu'il prit sans hésiter. Je commençais par le faire marcher sur plusieurs mètres, quelques fois sur le sable mou, d'autres sur la partie près de la mer plus ferme. Après avoir suffisamment marché, je demandais le trot à l'étalon qui s'élança gaiement, faisant gicler l'eau sous ses sabots. Je le laissais trotter au bord de l'eau lorsque l'envie de travailler un peu ce petit cheval qui ne faisait pas grand chose me prit. Je plaçais alors mes aides et lui demandais de chasser les hanches. Il se mit à fuir un peu l'exercice au début, mais après avoir un peu insisté, il s’exécuta et je lui fit faire plusieurs foulées au pas avant de le remettre droit et de le féliciter. Je reprenais l'exercice à l'autre main, ce qui sembla lui poser moins de problème, puis le remettait droit et reprenais l'exercice. Fire commençait à être concentré, je caressais son épaule et lui demandais de trotter avant de le mettre sur un cercle. Après quelques tours je plaçais mes aides et lui demandais l'incurvation, ce qu'il fit sans poser de problème. Je le laissais trotter ainsi sur plusieurs tours avant de demander une contre-incurvation qui posa pas de soucis non plus. A l'aide d'une demi-volte je quittais le cercle puis revenais pour repartir au trot à l'autre main et redemander une incurvation suivis d'une contre incurvation. Je décidais d'arrêter là pour aujourd'hui, je repassais au pas et félicitais avant de me rediriger tranquillement vers les écuries.

Arrivé à destination, je descendais puis ramenais le pie à l'écurie où je le désellais et pansais avant de le laisser mâchonner tranquillement la paille de son box.