Box de El Toro

19/01/18

Aujourd'hui était un jour très spécial pour moi, j'allais commencer le pré-débourrage d'El Toro, premier fils de Castle Mania, futur étalon de concours et de reproduction, tout comme ses frères et soeurs d’ailleurs. Je devais admettre que j'avais un brin de fierté vis à vis de ça, j'allais pouvoir commencer l'élevage d'ibérique que j'attendais!

Avant tout ces projets d'avenir il fallait débourrer la bête sauvage, ainsi j'avais récupéré dans la sellerie une licol et une longe pour poulain pas spécialement neuf pour être honnête puis l'avais rejoins au boxe. Arrivé là je découvrais un poulain plutôt content de recevoir de la visite, faisant le beau.

Après une caresse sur le bout du nez j'entrais et commençais à lui faire quelques étirements qui me permettaient aussi de l'habituer à être manipulé par les hommes, une fois fais je lui offrais deux friandises et nous pouvions commencer.

Avant toute chose je lui présentais le petit licol en tissu vert et lui laissait le temps de bien le regarder sous tout les angles, le sentir, le toucher si nécessaire, et une fois en confiance je le caressais et recommençais la même chose avec la longe de même couleur.

Cette étape franchit je le caressais et récupérais le licol que je commençais par poser sur son dos. Le bai frémit instantanément, se retournant pour tenter de comprendre ce que je faisais et quel était cet objet de malheur, il se contorsionna donc un peu, je le rassurais d'une caresse sur l'épaule comme je pouvais en glissant le licol d'abord sur son dos, sur ses côtés, son ventre, ses membres, entre les cuisses, sur l'encolure aussi. Je finissais alors par le féliciter d'une caresse et répétais les gestes avec la longe que j'enroulais un peu partout autours de lui.

Une fois terminé je lui présentais à nouveau le licol que je lui enfilais doucement avant de boucler l'attache, il gigota alors un petit peu mais se calma bien vite. Rapidement je lui offrais une friandise et commençais à lui demander de tourner la tête tantôt à droite tantôt à gauche, il comprit vite que le but était d'aller dans le sens du licol, il s'en sortit alors remarquablement bien. Ces exercices achevés je lui demandais de baisser la tête puis de me suivre dans le boxe.

Intelligent ce petit être, il comprit presque instantanément que le but était de marcher à ma suite, il s'éxecuta donc et nous fîmes quelques tours dans le boxe puis dans l'allée de l'écurie. Il parrût assez content de pouvoir explorer autours de lui, nous nous baladions alors une petite quinzaine de minutes avant de le ramener au boxe.

Rendu je lui retirais le licol ce qui provoqua un ébrouement de sa part, puis lui offrais deux friandises qu'il avait bien mérité! Une dernière caresse et je le laissais un peu tranquille.

24/01/18

Je n'avais pas eu beaucoup de temps à accorder à mes chevaux ces derniers jours, trop de papiers à remplir, aujourd'hui je comptais finir le pré-débourrage d'El Toro, mon jeune poulain lusitanien. Nous avions déjà vu le licol et la longe, aujourd'hui nous nous occuperions donc des brosses, la dernière étape.

Après avoir récupéré ma boîte de pansage et ses affaires dans la sellerie j'avais retrouvé le petit poulain bai dans son boxe, ce dernier était occupé à retourner la paille qui formait sa litière. Après avoir attiré son attention vers moi je le caressais un peu et lui faisait ses étirements habituels, nous pouvions alors commencer.

Après lui avoir enfilé son licol sans trop de problème je l'emmenais dans l'allée des écuries afin de l'attacher à l'anneau et de lui présenter la boîte, dans un premier temps fermée. Le poulain l'observa donc avec attention et la sentit avant de s'en désintéresser un peu, visiblement non agressive pour lui, je le félicitais alors et l'ouvrais pour en retirer l'étrille en caoutchouc, la lui montrer puis commençais à le brosser.

El Toro sembla apprécier le contact de l'objet contre sa peau, fermant à demi les yeux, j'étais plutôt content qu'il se tienne tranquille pour être honnête. Après l'étrille je passais à la brosse dure puis la brosse douce, une fois terminé je curais ses sabots. Je commençais par attraper son pied et l'amener à moi pour le curer, comme lors de nos étirements habituels, je terminais donc de le curer et le reposer doucement au sol avant de le féliciter, je recommençais avec les trois autres membres et lui offrais deux friandises.

Une fois notre séance terminé je l'emmenais se promener un peu dans le haras avant de l'emmener au paddock où je le lâchais avec les autres poulains du domaine.

29/01/18

Aujourd'hui j'avais prévu de commencer le débourrage d'El Toro, l'étalon avait 3 ans révolus, il était temps pour lui de commencer le travail! Dans un premier temps j'avais récupéré l'équipement dont nous nous servirions aujourd'hui et l'avais posé sur l'air de pansage  avant de retrouver le bai au boxe. Après une caresse je le licolé et l'emmenais à l'air de pansage.

Une fois attaché je le pansais tranquillement et commençais notre séance. En premier lieu de lui présentais le tapis, il l'observa avec curiosité. Une fois en confiance je glissais l'objet sur son dos et le félicitais avant de répéter les gestes avec la selle qu'il mit plus de temps à analyser. Je ressanglais de quelques trous afin qu'elle ne tourne pas et lui offrais une friandise. Je terminais par lui présenter le filet et une fois bien sentit et regardé tartinais le mors de miel et lui retendais. Évidemment il le prit de lui même, je n'eu plus qu'à nouer la sous-gorge et la muserolle et le détacher.

Après l'avoir un peu promené dans le haras afin qu'il s'habitue au poids de la selle je le ramenais au boxe, là je le désellé et le pansais brièvement avant de le laisser se remettre de ses émotions du jour et aller nettoyer le mors tout gluant.

02/08/18

C'était la reprise de travail pour tout le monde, aujourd'hui c'était au tours d'El Toro de voir la carrière, ce n'était pas spécialement évident à cause de la chaleur à la limite de caniculaire qui s'abattait sur notre région, mais nous allions y arriver, avec une bonne douche après évidemment!
Arrivé au pré, licol en main, j'allais chercher l'étalon qui ne semblait pas ravi de quitter ses compagnons de pré, il fallut tout une expédition pour réussir à l'attraper, et une quinzaine de minutes plus tard nous prenions la direction de l'écurie.

Dans un premier temps j'effectuais un pansage minutieux, je ne souhaitais pas qu'une seule tâche, une seule poussière erre entre les poils de l'étalon, je prenais également le temps de bien démêler l'étalon, et comme après tout j'avais du temps devant moi lui faisais une jolie tresse d'étalon qui lui allait à ravir, je finissais alors par les sabots qu'il me donna sans trop protester, je n'avais plus qu'à le seller.

J'attrapais d'un revers de la main le tapis jaune que je mettais bien en place avant de déposer ma selle de dressage en cuir noir que je sanglais de quelques trous, je n'eu plus qu'à le brider, pour être honnête était un  simple filet fouganza en cuir de vachette noir vendu avec les rênes, rien de bien cher ni de très luxueux mais premièrement j'aimais cette marque, et puis deuxièmement je ne voyais pas l'intérêt d'acheter un filet simple à 100 euros alors que on en vendait à 20 euros avec les rênes et tout aussi bien, mais ça c'était une simple affaire de mentalité, passons.  

Avant de nous mettre en route je bandais les membres de l'étalon avec des bandes jaunes assorties au tapis, cette séance serait intense dans l'effort et non la durée de la séance, je préférais prévenir plutôt que guérir après tout, puis je mettais ma bombe, mes gants et nous étions partis vers la carrière.


De retour au bercail je commençais par attacher le licol autours de l'encolure du bai avant de le déseller, l'étalon était luisant de sueur, et moi aussi, j'allais probablement devoir laver mes bandes vut que le bai avait transpiré dedans, puis je plaçais son licol correctement autours de sa tête, comme toute personne normale, et l'emmenais à la douche.

Il fut un peu impressionné par l'eau, même si je savais que c'était de la comédie, puis le lavais de bas en haut petit à petit, et l'étalon semblait maintenant adorer, quand je dis qu'il faisait de la comédie, il jouait même avec l'eau, cela m'amusait, finalement j'enlevais mon t-shirt et me passais sous l'eau aussi, ça faisais du bien après tout!

Moi et ma monture trempées je passais le couteau de chaleur afin qu'il n'attrape pas froid, avant de le ramener au pré où il pourrait profiter encore un peu de l'extérieur.

01/10/18

Depuis quelques jours le temps devenait très instable, un coup il pleuvait, l'autre il faisait beau. Je profitais donc de cette journée partiellement ensoleillée pour travailler mes chevaux, et ce serait à El Toro de bosser un peu, et comme le temps nous le permettait j’optais pour un petit trotting bien appréciable.

Comme d'habitude je commençais par récupérer toutes les affaires nécessaires dans la sellerie avant de rejoindre le boxe du grand bai qui se montrait pas si souvent affectueux et de bonne humeur, un peu comme Castle Mania en fait.

Après avoir déposé rapidement les affaires sur la porte je lui offrais une brève caresse, puis entrais avec lui pour commencer à lui faire une petite beauté. En effet il n'était pas vraiment sale mais plutôt poussiéreux, puis ses crins étaient emmêlés, en bref j'avais un peu de travail!

Je ne m'attardais pas et faisais briller la robe de l'étalon, m'armant de patience, je me mettais ensuite à la lourde tâche qui était de démêler sa tignasse et une fois seulement fait, je commençais à le seller.

Comme toujours je le sellais avec ma selle de dressage en cuir noir adapté à sa forme, ainsi qu'avec un ensemble rouge et des protections noires, car comme dit précédemment nous partions en extérieur et je voulais éviter que ma monture se blesse.

Une fois prêt je mettais ma bombe, mes chaps, mes gants puis lui ouvrais la porte pour l'emmener jusque dans la cour où je commençais par le ressangler avant de me hisser sur son dos, prêt à partir en trotting!  


De retour à l'écurie je commençais par déseller le bai avant de lui passer un bref coup de brosse douce et de cure-pied. Comme il avait bien transpiré je commençais par lui mettre une couverture séchante avant de le laisser avec une friandise, il n'était pas très proche de l'homme et je préférais donc ne pas l'embêter plus longtemps.

18/11/18

Ces temps-ci j'essayais de diminuer mes effectifs, car il n'était pas évident de travail équitablement mes chevaux, mais pour le moment je m'en sortais. Après être allé voir XTC je me décidais à sortir un petit peu El Toro pour travailler un peu sur le plat. J'envisageais une séance de plat, comptant régler le problème de tractation que j'avais avec lui.

Je commençais par récupérer ses affaires dans la sellerie. Comme tout était toujours bien organisé je n'eu aucun mal à trouver ce que j'étais venu chercher, je prenais donc le tout à bout de bas et rejoignais le boxe de l'étalon bai qui ne me montra aucun signe d'amitié. Il avait du mal à s'attacher aux humains et gardait toujours un peu ses distances, un drôle d'étalon.

Je soupirais et entrais pour lui offrir un pansage complet. Il méritait d'être propre comme un sous-neuf, en passant par ses crins que je démêlais. Une fois entièrement propre je curais ses sabots puis les graissais avoir un onguent noir. Je le sellais ensuite avec ses cuirs noir et un tapis bordeaux, puis je me préparais moi même, enfilant ma bombe et mes gants.

Puisque nous étions tous les deux prêts je ne perdais pas plus de temps et l'emmenais jusqu'au manège où notre petite séance du jour aurait lieu. Elle serait certe courte mais annonçait le début de nombreuses séances où nous allions uniquement travailler sur ce problème bien handicapant.


De retour dans l'écurie je rentrais l'étalon dans son boxe et commençais par le déseller tranquillement. Je passais ensuite un coup de brosse sous son ventre et ses membres, puis curais ses sabots pour retirer le sable, crottins et petits cailloux qui avaient pu s'y glisser. Je lui tendais ensuite une toute dernière friandise avant de le laisser tranquille pour aujourd'hui.

13/04/20

→ objectif : faire un pansage complet ( 5 )

Depuis quelques jours des chevaux avaient fait leurs grands retours au domaine, parmi eux se trouvait son entier lusitanien : El Toro. Fils de Castle Mania il devait être la relève vis à vis du dressage et en vue de ses qualités indéniables, il avait toutes ses chances pour briller sur les carrés. Pourtant son caractère était une toute autre histoire il allait devoir réussir à composer avec le bai. Le défit ne l'effrayait pas, au contraire, il aimait avoir un peu de challenge avec ses chevaux et avait toujours apprécié les forts caractères. Avec El Toro, il ne serait pas déçu! Pour cette fois fois il avait décidé qu'une simple séance sur le plat suffirait, après tout le bai n'était pas de retours depuis bien longtemps et il voulait simplement reprendre le travail tranquillement. Pour ce faire il avait récupéré ses affaires dans la sellerie avant de déposer le tout sur la porte du box du lusitanien. Évidemment il ne fut  pas accueillit bien chaleureusement mais peu importais, l'entier allait apprendre à faire avec. Il le salua tout de même d'une caresse sur le chanfrein avant de se glisser à l'intérieur du box pour commencer sa préparation.

Après avoir ramené à lui sa boîte de pansage il commença donc par en sortir l'étrille en caoutchouc pour dessiner de grands cercles sur le corps musclé. Chez la personne à qui il avait confié l'entier il avait été bien entretenu physiquement et cela se ressentait. Sa carrure était athlétique et son poil était brillant. Il n'avait pas regretté de l'avoir confié à cette cavalière de dressage. Seulement, comme il s'en serait douté, son caractère avait fini par la faire abandonner et il avait donc été rapatrié. Tedrick soupira, il était déçu tout de même de voir que certaines personnes lâchaient vite l'affaire lorsque le cheval n'était pas d'un tempérament calme et coopératif. Et puis comme le diction le disait, les meilleurs chevaux sont ceux avec les plus forts caractères! El Toro avait tout pour confirmer la règle. Un tempérament exécrable mais un potentiel fou. Perdu dans  ses pensées il faisait voler la poussière avant de poursuivre son pansage avec la brosse dure qu'il ne passait que sur les parties charnues. L'immobilité de l'entier durant le processus prouvait tout de même qu'il appréciait le contact des brosses, bien qu'il ne le montrait pas. De toute façon il n'était pas un cheval très expressif et gardait tout pour lui. Occupé à sa tâche Tedrick se mit à siffloter tout en passant la brosse avec énergie sur son poils. Il termina par la brosse dure qu'il passait sur tout le corps du colosse, y comprit sur les ventres et le membres, frottant avec énergie pour retirer autant de poussière que possible avec une détermination bien visible. Lorsque le corps fut propre et reluisant il cura ses pieds, non sans peine pour les prendre. El Toro faisait son enquiquineur et forçait pour garder son sabot au sol. Il démêla ensuite sa crinière avant de passer une lingette pour bébé sur ses yeux et son nez, ainsi qu'une seconde sur ses parties intimes, non sans résistance. C'est seulement une fois sa monture entièrement propre des pieds aux oreilles qu'il commença donc à le seller.

Dans un premier temps Tedrick attrapa un tapis de dressage blanc délavé qu'il déposa sur son dos avant d'y ajouter sa selle de dressage en cuir noir. Après avoir dégarotté il sangla de quelques trous. Si monsieur gonflait le ventre le jeune homme n'en fut pas plus déstabilisé. Gentiment il donna un léger coup de genoux, pas de quoi lui faire mal, seulement de quoi le dégonfler. En effet, d'un coup, surpris, El Toro relâcha son ventre et il put sangler. Vexé le bai recula les oreilles mais rien de plus. Amusé Tedrick se contenta de sourire avant d'attraper son filet en cuir noir. Il présenta le mors au lusitanien qui chercha à lever la tête. Bloquant cette dernière contre son torse il l'en empêcha et lui chatouilla la commissure des lèvres avec son doigt pour l'inciter à ouvrir la bouche. Rapidement El Toro céda et il put alors y glisser son mors à olive double brisure. Une fois à sa place il plaça le filet sur sa tête et attacha sous-gorge et muserolle. Tout étant à sa place il passa le toupet par dessus son frontal avant d'attraper des bandes de travail blanches qu'il enroula autours de ses antérieurs, ainsi qu'une paire de cloches blanche à scratch qu'il déposa également uniquement sur les antérieurs.

Puisque El Toro était prêt à partir il ne perdit pas plus de temps et mit ses chaps, sa bombe et ses gants. Il attrapa également une cravache, juste au cas où, avant de passer les rênes par dessus les oreilles du lusitanien. Le duo prit alors la direction de la carrière, non sans se faire bousculer par l'invivable entier qui se trouvait à ses côtés.


De retour à l'écurie Tedrick n'attendit pas longtemps avant de rentrer l'entier dans son box. Là il le désella et lui offrit un bref pansage, en profitant pour vérifier qu'il n'avait aucun bobo ou chaleur au niveaux des membres. Puisque durant l'exercice il c'était bien comporté il eu finalement droit à une friandise avant de s'assurer qu'il ne manquait de rien et de le laisser tranquille. Le temps était menaçant, il allait sûrement et il était donc inutile de le lâcher au paddock si c'était pour le rentrer dix minutes plus tard.